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  • il y a 19 heures
Télé Grenoble : des habitants équipés de défibrillateurs de poche
 À l'occasion de la Journée mondiale de l'arrêt cardiaque, une trentaine de volontaires isérois ont été formés au CHU de Grenoble pour utiliser un tout nouveau défibrillateur portable. Ce dispositif, en cours de déploiement national, permet à des secouristes amateurs d'intervenir partout, le plus vite possible, en cas d'arrêt cardiaque. Pour l'heure, seulement 500 personnes sont équipées en France.

TL7 : Inauguration de la Maison Saint-Antoine
Coup de projecteur sur une initiative pleine d'espoir ! L'association Pierre d'Angle de Raoul et Madeleine ouvre une seconde résidence sociale au cœur de Saint-Étienne. Née de la volonté de parents, l'association œuvre depuis 2015 pour offrir des solutions de logement et un avenir aux adultes handicapés autonomes nécessitant un accompagnement.

8 Mont-Blanc : 50 ans d’oppression par André Gazu
La section Genève de la Ligue suisse des droits
humains organise une exposition sur le thème de La Défense de l’état
de droit. Une trentaine de photos d’ANDRÉ GAZUT représentant 50 ans
d’oppression est présentée à Uni Dufour


TL7 : La réserve naturelle de Colleigne, un joyau du Forez préservé grâce à la Région
Située au-dessus de Sauvain, la réserve naturelle régionale de Colleigne, au cœur des hautes chaumes du Forez, continue de bénéficier d'un soutien financier important de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Un engagement essentiel pour sauvegarder ce patrimoine naturel et culturel unique.

8 Mont-Blanc : Un accord parfait
C'est un métier de patience. À La Roche-sur-Foron, le luthier Nicolas Saumagne fabrique et restaure des violons, altos et violoncelles depuis plus de trente ans. Il vient de recevoir le Prix Artinove pour la restauration d'un violon d'exception, une première mondiale dans son domaine. Un savoir-faire précis, ancré dans la tradition mais ouvert à l'innovation. Myrtille Laurent-Bourioux l'a rencontré hier dans son atelier.

Télé Grenoble : Le couturier isérois qui habille les Miss
Jonas Olousouzian est à peine trentenaire, mais il a déjà le palmarès d'un artiste chevronné d'envergure nationale. Depuis maintenant 10 ans, il créé des robes de mariage et de soirée. Une success story iséroise qui s'est construite de fil en aiguille depuis son petit atelier près de Vienne. Un talent qui a reçu la plus belle des reconnaissances lorsqu'il a habillé les candidates des Miss France en 2023 et 2024. 

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00:00...
00:00SauveLive, c'est une application qui permet de déclencher des citoyens sauveteurs
00:25qui se trouvent à proximité d'un patient qui a fait un arrêt cardiaque.
00:28Quand un arrêt cardiaque survient, ça devient une course contre la montre.
00:32Chaque minute de perdu, c'est 10% de mortalité en plus.
00:34Ces volontaires SauveLive, habituellement, sont déclenchés quand ils sont proches d'un arrêt cardiaque
00:39pour aller faire du massage cardiaque, pour suppléer le cœur qui s'est arrêté.
00:43Et là, cette formation qu'on fait vise à offrir des fibrillateurs à des citoyens volontaires.
00:50Ce défibrillateur, s'il est appliqué dans les toutes premières minutes,
00:53permet de beaucoup améliorer les chances de survie.
00:55On peut arriver jusqu'à 70% de survie si le défibrillateur est posé dans les trois premières minutes.
01:00Ils ont été sélectionnés parce qu'ils sont prêts à intervenir, prêts à utiliser ces défibrillateurs,
01:05prêts à venir se former pour le faire.
01:07Et donc, voilà, il y a là aujourd'hui, il y a 30 défibrillateurs qui vont être offerts à des citoyens volontaires.
01:11C'est très, très simple.
01:13Je pense que même si on formait nos enfants à l'utilisation, ils sauraient le faire sans aucun problème.
01:18C'est léger, ça tient dans la poche, dans un sac, dans un sac à dos, on peut le laisser dans la voiture.
01:27Vous craquez votre appareil, vous avez deux électrodes, une que vous venez placer au niveau de l'épaule droite,
01:34l'autre que vous venez placer au niveau de l'aisselle.
01:37Et ensuite, vous attendez les indications puisque normalement, vous avez une application qui est en lien avec le défibrillateur.
01:44Et quand vous craquez, ça déclenche l'application.
01:47Et si vous êtes tout seul, au moins, vous êtes guidé.
01:50Parce que des fois, avec peut-être un peu de l'adrénaline, on a l'impression de ne pas faire les choses correctement.
01:54Et au moins, voilà, on a cette aide qui peut nous permettre de faire les choses correctement en attendant les secours.
02:03En plein cœur de la colline Monteau de Saint-Etienne, l'association Pierre Dang de Raoul et Madeleine
02:08inaugure une seconde résidence sociale créée en janvier 2015 à l'initiative de parents de personnes handicapées.
02:15Cette association recherche des solutions de logement et d'avenir pour enfants et adultes handicapés autonomes.
02:21Pour Alain Lacassagne, président depuis trois ans, cette inauguration est une véritable fierté.
02:26Les premiers résidents sont arrivés le 18 août à la maison Saint-Antoine.
02:31Ils étaient quatre au départ.
02:36Ils sont maintenant neufs.
02:37On va dire 18 à 19 heures visite de l'immeuble.
02:41À partir de 19 heures, il y aura quelques discours.
02:44Ce n'est peut-être pas ce qui est le plus marrant, surtout pour les résidents.
02:49Et après, il y a un temps convivial autour d'un verre et d'un cocktail.
02:53Au sein de cette résidence Saint-Antoine, de nombreuses activités encadrées sont proposées aux résidents.
02:59Et ce travail, c'est celui de Benoît Dégue, le responsable de la maison.
03:02La fonction de responsable d'une maison, c'est de coordonner aussi les relations entre parents et résidents,
03:11de tout ce qui est administratif, qui est un bon fonctionnement entre salariés, donc éducateurs et résidents.
03:18Un cadre calme en plein cœur de la ville qui ravit les résidents à quelques heures de la soirée d'inauguration.
03:24Chez tout, la cuisine, l'aspirateur, je peux faire aussi le lit, je peux faire le ménage tout total.
03:32Le matin, je travaille et les éducs qui viennent me chercher tous les soirs,
03:36soit je prends la stade, soit je prends la voiture ou soit je prends le camion.
03:42Je suis ravi de cet endroit.
03:45Il est tout simplement magique.
03:47On va présenter la maison, le Parme, là où on habite.
03:54Et voilà.
03:56Pas trop stressé ?
03:57Un petit peu.
03:58Si la résidence n'est pas encore complète, avec cinq places disponibles,
04:02l'association Parme espère également ouvrir ses services 24h sur 24, 7 jours sur 7 dans les prochains mois.
04:08André Gazu avait 18 ans en 1956, jeune stagiaire photographe à Paris.
04:19Il est appelé sous les drapeaux français pour combattre pendant la guerre d'Algérie.
04:23Choqué par des photographies d'actes de torture, il choisit alors de déserter.
04:27Cette époque, capturée par cette photo, est le point de départ de sa carrière de photographe.
04:32Alors pour moi, c'est le choc parce que la torture, c'est le nazisme.
04:37Quand j'ai été appelé, j'ai dit j'accepte l'uniforme, mais je n'accepte pas les armes.
04:43Depuis lors, le problème de la violence m'a toujours préoccupé.
04:46Et d'ailleurs, quand je regarde les reportages que j'ai faits en télévision pendant 30 ans,
04:54d'une manière non réfléchie, ça a été toujours le problème de me pencher sur le problème de la violence.
05:04Que ce soit la violence armée, que ce soit la violence institutionnelle, que ce soit la violence dans le travail.
05:12La dénonciation du racisme, le refus de l'oppression ou encore la protection des populations civiles.
05:18Trois exemples parmi tant d'autres qui guideront le travail d'André Gazut tout au long de sa vie.
05:22Et dans le cadre de la semaine des droits humains de l'université de Genève,
05:25la Ligue suisse des droits humains de Genève a décidé de mettre en valeur ses clichés
05:29avec une exposition organisée dans le hall d'Uni Dufour.
05:32Toutes ces images qui sont des témoignages, des témoignages d'un homme, d'un professionnel engagé, on peut dire,
05:41je pense qu'elles nous informent aussi sur les violations actuelles de l'état de droit en Suisse et dans le monde.
05:50Ces photos font écho quand même, nous permettent de réfléchir aussi à la situation actuelle ici et ailleurs.
05:58Au travers d'une trentaine de photos allant de 1956 à 2006,
06:03cette exposition placée sous le signe de la défense de l'état de droit est le témoin direct des convictions d'André Gazut.
06:09Une chose qu'on ignore, c'est qu'il y a de deux à une personne seulement de combattants blessés.
06:22Mais les neuf dixièmes ou huit dixièmes, ce sont les civils.
06:31Les civils, je crois comme tous les civils du monde, ils aspirent à la paix dans la justice.
06:38L'exposition consacrée à André Gazut se termine le 28 novembre prochain.
06:43Rendez-vous à l'entrée d'Uni Dufour pour un petit tour du monde en quelques clichés fort en symbole.
06:47Jusque dans les années 60, ce bâtiment, appelé Injasserie, était occupé par un troupeau de vaches
06:58et c'est ici qu'étaient fabriquées les fourmes.
07:01Aujourd'hui, ce lieu est préservé par le Conservatoire d'Espaces Naturels dans son état initial
07:05pour témoigner de cette époque-là et de nombreux travaux sont aussi menés avec d'autres associations.
07:10Aujourd'hui, c'est un lieu de travail d'abord, puisque le Conservatoire a énormément de recherches
07:18sur la nature, sur les animaux, sur les insectes, sur les plantes.
07:23Et il y a chaque année des publications scientifiques sur l'évolution des plantes, des espèces, etc.
07:32pour voir celles qui continuent d'exister, celles qui disparaissent malheureusement
07:38et puis voir ce qu'on peut faire justement pour préserver cette biodiversité qui est finalement le plus important ici.
07:46Si ce site peut être conservé, c'est aussi grâce à l'investissement de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
07:51Le but de cette participation est de mettre en avant ce patrimoine et ses traditions.
07:56Pendant cinq ans, une enveloppe de 160 000 euros sera attribuée chaque année à ce lieu pour le préserver.
08:02Nous avons à allouer des crédits exceptionnels, parce que derrière nous, il y a une jasserie qui mérite d'être rénovée.
08:10Nous la laisserons en guillemets dans son jus, malgré tout, mais qui a besoin de rénovation.
08:16Et je pense que ça a coûté de l'argent.
08:19Et donc, on a pu obtenir, je mets tout le comité à mes côtés,
08:22de par notre force et détermination, nous avons pu obtenir cette enveloppe exceptionnelle.
08:30Une enveloppe supplémentaire a aussi été allouée dans le but de faire découvrir cet endroit
08:34aux écoles primaires et aux collèges du territoire.
08:41Entre copeaux de bois et odeurs de vernis, Nicolas Saumagne redonne vie aux instruments à cordes.
08:47Luthier, installé depuis 30 ans à La Roche-sur-Foron, il accueille musiciens et passionnés venus du monde entier.
08:56J'étais violoncelliste au conservatoire à Brest, et donc il faut forcément passer un jour chez un luthier,
09:03et ça m'a bien plu.
09:05Ensuite, j'ai postulé à l'école de lutherie il y a bien longtemps maintenant, et j'ai été pris.
09:11Ensuite, avec mon épouse, on est parti travailler en Belgique, à Paris, en Allemagne, à Bremen, au Canada,
09:18avant de s'installer à La Roche il y a 30 ans.
09:21Depuis, les journées s'enchaînent entre accueil des musiciens, fabrication, et surtout restauration d'instruments anciens.
09:28Un travail long, minutieux, où le bois demande rigueur et patience.
09:33Ah oui, il faut être patient, parce qu'on travaille des fois plusieurs mois sur un instrument.
09:36Ici, chaque instrument avance à son rythme, certains restent plusieurs mois, parfois plusieurs années sur l'établi.
09:43Le temps de restauration d'un instrument, c'est très variable.
09:46On peut parfois passer une dizaine de jours, ce qui est une petite restauration,
09:53et il y a des instruments qui peuvent rester plusieurs années à l'atelier.
09:56J'ai un violoncelliste qui est resté 4 ans.
09:58Son savoir-faire attire des musiciens du monde entier, Suisse, Italie, Japon, Etats-Unis,
10:03un niveau d'exigence qui s'est illustré récemment avec la restauration d'un violon unique,
10:08récompensé par le prix Artinov.
10:11On a reçu le prix de la dynamique artisanale pour un projet de restauration sur un amatis.
10:17C'était le maître chez qui a appris Stradivarius.
10:21Ce violon avait été dégradé avec un ajout de vernis conséquent dessus.
10:25Et on a fait faire une stratigraphie avec le laboratoire de biosciences de Polytechnique Paris
10:34pour pouvoir savoir les différentes couches de vernis qui avaient été posées sur l'instrument.
10:39Et donc j'ai dû retirer les vernis qui étaient sur le dessus.
10:43Pour notre métier, d'avoir cet outillage de stratigraphie, c'est une révolution.
10:48Parce qu'avant, on travaillait à l'aveugle sans savoir ce qu'il fallait qu'on retire,
10:53comme font les gens qui rénovent les tableaux pour essayer de retrouver les couleurs d'origine.
10:58Et nous, on partait aussi à l'aveugle.
10:59Et avec cet appareil-là, c'est la révolution.
11:02Dans son atelier, Nicolas Sommagne perpétue un savoir-faire ancien,
11:06tourné vers l'innovation.
11:08Une reconnaissance pour un artisan qui redonne vie aux instruments d'hier.
11:17Des fils qui s'entremêlent pour sceller l'union de deux destins mêlés.
11:20Sous les doigts magiques de Jonas Olosouzian,
11:23les rêves de mariage deviennent tangibles
11:25et se concrétisent de fil en aiguille en robe resplendissante.
11:29Qu'est-ce qui m'attire ?
11:31Je pense que c'est vraiment l'envie de pouvoir créer,
11:33de pouvoir accompagner mes clientes dans le choix de leur matière,
11:37de pouvoir les conseiller sur la forme,
11:39sur leur morphologie, la colorimétrie.
11:42C'est vrai que quand on crée, c'est vraiment un package.
11:45Il y a plein de choses à prendre en compte.
11:47Ce n'est pas juste qu'on décide de créer comme ça.
11:51Il y a tout un travail en amont de tout ça, de la création d'une robe.
11:56Jonas est à peine trentenaire,
11:57mais il a déjà le palmarès d'un artiste chevronné d'envergure nationale.
12:01Depuis maintenant dix ans,
12:03il crée des robes de mariage et de soirée pour des femmes venant de la France entière.
12:07Une success story à l'Iséroise,
12:09qui s'est bâtie depuis son petit atelier près de Vienne.
12:11Et bien qu'il vit à présent dans le sud,
12:13il tient toujours à exploiter son talent là où sa créativité est née.
12:17Dans le département, on a beaucoup de fournisseurs.
12:20Donc c'est vrai que j'ai toujours été attiré par ce côté un petit peu made in France,
12:25puisque j'ai travaillé chez des grands noms de la robe de mariée.
12:29Donc oui, pour moi, c'était hyper important de mettre tout ça en avant.
12:32Pour avoir la chance de briller pour la soirée d'une vie,
12:35il faut compter au moins 2000 euros et un an pour la fabrication de la robe.
12:38Un délai nécessaire pour combler au mieux les désirs de ses clientes.
12:42En contact permanent, Jeunas donne du sens à leurs indications
12:45et grâce à chaque retouche, réduit l'espace entre la réalité du tissu brut
12:48et le rêve d'un mariage mémorable.
12:51Un talent qui a reçu la plus belle des reconnaissances
12:53lorsqu'il a habillé les candidates des Miss France en 2023 et 2024.
12:57J'avais celle-ci qui avait été portée par Indira Ampio.
13:02C'était Miss France 2023, si je ne dis pas de bêtises.
13:06Voilà, robe entièrement brodée de cristaux en dentelle de calais.
13:13Et on avait fait en sorte que la robe soit retravaillée
13:15de façon à ce qu'elle ressemble à la couronne.
13:18C'est une robe qui est inestimable et il y a beaucoup d'heures de travail dessus.
13:23Voilà, mais pour vous donner une fourchette, entre 5 et 7000 euros.
13:27Jeunas ne se limite pas qu'à ses clientes.
13:29Pour exercer sa créativité et entretenir sa popularité grandissante,
13:33il continue d'habiller des mannequins et de participer à des défilés
13:36pour le plaisir des yeux de tous, notamment en Isère.
13:39Merci d'avoir regardé cette vidéo !
13:44Merci d'avoir regardé cette vidéo !
13:48Merci d'avoir regardé cette vidéo !
13:53Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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