00:00...
00:00SauveLive, c'est une application qui permet de déclencher des citoyens sauveteurs
00:25qui se trouvent à proximité d'un patient qui a fait un arrêt cardiaque.
00:28Quand un arrêt cardiaque survient, ça devient une course contre la montre.
00:32Chaque minute de perdu, c'est 10% de mortalité en plus.
00:34Ces volontaires SauveLive, habituellement, sont déclenchés quand ils sont proches d'un arrêt cardiaque
00:39pour aller faire du massage cardiaque, pour suppléer le cœur qui s'est arrêté.
00:43Et là, cette formation qu'on fait vise à offrir des fibrillateurs à des citoyens volontaires.
00:50Ce défibrillateur, s'il est appliqué dans les toutes premières minutes,
00:53permet de beaucoup améliorer les chances de survie.
00:55On peut arriver jusqu'à 70% de survie si le défibrillateur est posé dans les trois premières minutes.
01:00Ils ont été sélectionnés parce qu'ils sont prêts à intervenir, prêts à utiliser ces défibrillateurs,
01:05prêts à venir se former pour le faire.
01:07Et donc, voilà, il y a là aujourd'hui, il y a 30 défibrillateurs qui vont être offerts à des citoyens volontaires.
01:11C'est très, très simple.
01:13Je pense que même si on formait nos enfants à l'utilisation, ils sauraient le faire sans aucun problème.
01:18C'est léger, ça tient dans la poche, dans un sac, dans un sac à dos, on peut le laisser dans la voiture.
01:27Vous craquez votre appareil, vous avez deux électrodes, une que vous venez placer au niveau de l'épaule droite,
01:34l'autre que vous venez placer au niveau de l'aisselle.
01:37Et ensuite, vous attendez les indications puisque normalement, vous avez une application qui est en lien avec le défibrillateur.
01:44Et quand vous craquez, ça déclenche l'application.
01:47Et si vous êtes tout seul, au moins, vous êtes guidé.
01:50Parce que des fois, avec peut-être un peu de l'adrénaline, on a l'impression de ne pas faire les choses correctement.
01:54Et au moins, voilà, on a cette aide qui peut nous permettre de faire les choses correctement en attendant les secours.
02:03En plein cœur de la colline Monteau de Saint-Etienne, l'association Pierre Dang de Raoul et Madeleine
02:08inaugure une seconde résidence sociale créée en janvier 2015 à l'initiative de parents de personnes handicapées.
02:15Cette association recherche des solutions de logement et d'avenir pour enfants et adultes handicapés autonomes.
02:21Pour Alain Lacassagne, président depuis trois ans, cette inauguration est une véritable fierté.
02:26Les premiers résidents sont arrivés le 18 août à la maison Saint-Antoine.
02:31Ils étaient quatre au départ.
02:36Ils sont maintenant neufs.
02:37On va dire 18 à 19 heures visite de l'immeuble.
02:41À partir de 19 heures, il y aura quelques discours.
02:44Ce n'est peut-être pas ce qui est le plus marrant, surtout pour les résidents.
02:49Et après, il y a un temps convivial autour d'un verre et d'un cocktail.
02:53Au sein de cette résidence Saint-Antoine, de nombreuses activités encadrées sont proposées aux résidents.
02:59Et ce travail, c'est celui de Benoît Dégue, le responsable de la maison.
03:02La fonction de responsable d'une maison, c'est de coordonner aussi les relations entre parents et résidents,
03:11de tout ce qui est administratif, qui est un bon fonctionnement entre salariés, donc éducateurs et résidents.
03:18Un cadre calme en plein cœur de la ville qui ravit les résidents à quelques heures de la soirée d'inauguration.
03:24Chez tout, la cuisine, l'aspirateur, je peux faire aussi le lit, je peux faire le ménage tout total.
03:32Le matin, je travaille et les éducs qui viennent me chercher tous les soirs,
03:36soit je prends la stade, soit je prends la voiture ou soit je prends le camion.
03:42Je suis ravi de cet endroit.
03:45Il est tout simplement magique.
03:47On va présenter la maison, le Parme, là où on habite.
03:54Et voilà.
03:56Pas trop stressé ?
03:57Un petit peu.
03:58Si la résidence n'est pas encore complète, avec cinq places disponibles,
04:02l'association Parme espère également ouvrir ses services 24h sur 24, 7 jours sur 7 dans les prochains mois.
04:08André Gazu avait 18 ans en 1956, jeune stagiaire photographe à Paris.
04:19Il est appelé sous les drapeaux français pour combattre pendant la guerre d'Algérie.
04:23Choqué par des photographies d'actes de torture, il choisit alors de déserter.
04:27Cette époque, capturée par cette photo, est le point de départ de sa carrière de photographe.
04:32Alors pour moi, c'est le choc parce que la torture, c'est le nazisme.
04:37Quand j'ai été appelé, j'ai dit j'accepte l'uniforme, mais je n'accepte pas les armes.
04:43Depuis lors, le problème de la violence m'a toujours préoccupé.
04:46Et d'ailleurs, quand je regarde les reportages que j'ai faits en télévision pendant 30 ans,
04:54d'une manière non réfléchie, ça a été toujours le problème de me pencher sur le problème de la violence.
05:04Que ce soit la violence armée, que ce soit la violence institutionnelle, que ce soit la violence dans le travail.
05:12La dénonciation du racisme, le refus de l'oppression ou encore la protection des populations civiles.
05:18Trois exemples parmi tant d'autres qui guideront le travail d'André Gazut tout au long de sa vie.
05:22Et dans le cadre de la semaine des droits humains de l'université de Genève,
05:25la Ligue suisse des droits humains de Genève a décidé de mettre en valeur ses clichés
05:29avec une exposition organisée dans le hall d'Uni Dufour.
05:32Toutes ces images qui sont des témoignages, des témoignages d'un homme, d'un professionnel engagé, on peut dire,
05:41je pense qu'elles nous informent aussi sur les violations actuelles de l'état de droit en Suisse et dans le monde.
05:50Ces photos font écho quand même, nous permettent de réfléchir aussi à la situation actuelle ici et ailleurs.
05:58Au travers d'une trentaine de photos allant de 1956 à 2006,
06:03cette exposition placée sous le signe de la défense de l'état de droit est le témoin direct des convictions d'André Gazut.
06:09Une chose qu'on ignore, c'est qu'il y a de deux à une personne seulement de combattants blessés.
06:22Mais les neuf dixièmes ou huit dixièmes, ce sont les civils.
06:31Les civils, je crois comme tous les civils du monde, ils aspirent à la paix dans la justice.
06:38L'exposition consacrée à André Gazut se termine le 28 novembre prochain.
06:43Rendez-vous à l'entrée d'Uni Dufour pour un petit tour du monde en quelques clichés fort en symbole.
06:47Jusque dans les années 60, ce bâtiment, appelé Injasserie, était occupé par un troupeau de vaches
06:58et c'est ici qu'étaient fabriquées les fourmes.
07:01Aujourd'hui, ce lieu est préservé par le Conservatoire d'Espaces Naturels dans son état initial
07:05pour témoigner de cette époque-là et de nombreux travaux sont aussi menés avec d'autres associations.
07:10Aujourd'hui, c'est un lieu de travail d'abord, puisque le Conservatoire a énormément de recherches
07:18sur la nature, sur les animaux, sur les insectes, sur les plantes.
07:23Et il y a chaque année des publications scientifiques sur l'évolution des plantes, des espèces, etc.
07:32pour voir celles qui continuent d'exister, celles qui disparaissent malheureusement
07:38et puis voir ce qu'on peut faire justement pour préserver cette biodiversité qui est finalement le plus important ici.
07:46Si ce site peut être conservé, c'est aussi grâce à l'investissement de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
07:51Le but de cette participation est de mettre en avant ce patrimoine et ses traditions.
07:56Pendant cinq ans, une enveloppe de 160 000 euros sera attribuée chaque année à ce lieu pour le préserver.
08:02Nous avons à allouer des crédits exceptionnels, parce que derrière nous, il y a une jasserie qui mérite d'être rénovée.
08:10Nous la laisserons en guillemets dans son jus, malgré tout, mais qui a besoin de rénovation.
08:16Et je pense que ça a coûté de l'argent.
08:19Et donc, on a pu obtenir, je mets tout le comité à mes côtés,
08:22de par notre force et détermination, nous avons pu obtenir cette enveloppe exceptionnelle.
08:30Une enveloppe supplémentaire a aussi été allouée dans le but de faire découvrir cet endroit
08:34aux écoles primaires et aux collèges du territoire.
08:41Entre copeaux de bois et odeurs de vernis, Nicolas Saumagne redonne vie aux instruments à cordes.
08:47Luthier, installé depuis 30 ans à La Roche-sur-Foron, il accueille musiciens et passionnés venus du monde entier.
08:56J'étais violoncelliste au conservatoire à Brest, et donc il faut forcément passer un jour chez un luthier,
09:03et ça m'a bien plu.
09:05Ensuite, j'ai postulé à l'école de lutherie il y a bien longtemps maintenant, et j'ai été pris.
09:11Ensuite, avec mon épouse, on est parti travailler en Belgique, à Paris, en Allemagne, à Bremen, au Canada,
09:18avant de s'installer à La Roche il y a 30 ans.
09:21Depuis, les journées s'enchaînent entre accueil des musiciens, fabrication, et surtout restauration d'instruments anciens.
09:28Un travail long, minutieux, où le bois demande rigueur et patience.
09:33Ah oui, il faut être patient, parce qu'on travaille des fois plusieurs mois sur un instrument.
09:36Ici, chaque instrument avance à son rythme, certains restent plusieurs mois, parfois plusieurs années sur l'établi.
09:43Le temps de restauration d'un instrument, c'est très variable.
09:46On peut parfois passer une dizaine de jours, ce qui est une petite restauration,
09:53et il y a des instruments qui peuvent rester plusieurs années à l'atelier.
09:56J'ai un violoncelliste qui est resté 4 ans.
09:58Son savoir-faire attire des musiciens du monde entier, Suisse, Italie, Japon, Etats-Unis,
10:03un niveau d'exigence qui s'est illustré récemment avec la restauration d'un violon unique,
10:08récompensé par le prix Artinov.
10:11On a reçu le prix de la dynamique artisanale pour un projet de restauration sur un amatis.
10:17C'était le maître chez qui a appris Stradivarius.
10:21Ce violon avait été dégradé avec un ajout de vernis conséquent dessus.
10:25Et on a fait faire une stratigraphie avec le laboratoire de biosciences de Polytechnique Paris
10:34pour pouvoir savoir les différentes couches de vernis qui avaient été posées sur l'instrument.
10:39Et donc j'ai dû retirer les vernis qui étaient sur le dessus.
10:43Pour notre métier, d'avoir cet outillage de stratigraphie, c'est une révolution.
10:48Parce qu'avant, on travaillait à l'aveugle sans savoir ce qu'il fallait qu'on retire,
10:53comme font les gens qui rénovent les tableaux pour essayer de retrouver les couleurs d'origine.
10:58Et nous, on partait aussi à l'aveugle.
10:59Et avec cet appareil-là, c'est la révolution.
11:02Dans son atelier, Nicolas Sommagne perpétue un savoir-faire ancien,
11:06tourné vers l'innovation.
11:08Une reconnaissance pour un artisan qui redonne vie aux instruments d'hier.
11:17Des fils qui s'entremêlent pour sceller l'union de deux destins mêlés.
11:20Sous les doigts magiques de Jonas Olosouzian,
11:23les rêves de mariage deviennent tangibles
11:25et se concrétisent de fil en aiguille en robe resplendissante.
11:29Qu'est-ce qui m'attire ?
11:31Je pense que c'est vraiment l'envie de pouvoir créer,
11:33de pouvoir accompagner mes clientes dans le choix de leur matière,
11:37de pouvoir les conseiller sur la forme,
11:39sur leur morphologie, la colorimétrie.
11:42C'est vrai que quand on crée, c'est vraiment un package.
11:45Il y a plein de choses à prendre en compte.
11:47Ce n'est pas juste qu'on décide de créer comme ça.
11:51Il y a tout un travail en amont de tout ça, de la création d'une robe.
11:56Jonas est à peine trentenaire,
11:57mais il a déjà le palmarès d'un artiste chevronné d'envergure nationale.
12:01Depuis maintenant dix ans,
12:03il crée des robes de mariage et de soirée pour des femmes venant de la France entière.
12:07Une success story à l'Iséroise,
12:09qui s'est bâtie depuis son petit atelier près de Vienne.
12:11Et bien qu'il vit à présent dans le sud,
12:13il tient toujours à exploiter son talent là où sa créativité est née.
12:17Dans le département, on a beaucoup de fournisseurs.
12:20Donc c'est vrai que j'ai toujours été attiré par ce côté un petit peu made in France,
12:25puisque j'ai travaillé chez des grands noms de la robe de mariée.
12:29Donc oui, pour moi, c'était hyper important de mettre tout ça en avant.
12:32Pour avoir la chance de briller pour la soirée d'une vie,
12:35il faut compter au moins 2000 euros et un an pour la fabrication de la robe.
12:38Un délai nécessaire pour combler au mieux les désirs de ses clientes.
12:42En contact permanent, Jeunas donne du sens à leurs indications
12:45et grâce à chaque retouche, réduit l'espace entre la réalité du tissu brut
12:48et le rêve d'un mariage mémorable.
12:51Un talent qui a reçu la plus belle des reconnaissances
12:53lorsqu'il a habillé les candidates des Miss France en 2023 et 2024.
12:57J'avais celle-ci qui avait été portée par Indira Ampio.
13:02C'était Miss France 2023, si je ne dis pas de bêtises.
13:06Voilà, robe entièrement brodée de cristaux en dentelle de calais.
13:13Et on avait fait en sorte que la robe soit retravaillée
13:15de façon à ce qu'elle ressemble à la couronne.
13:18C'est une robe qui est inestimable et il y a beaucoup d'heures de travail dessus.
13:23Voilà, mais pour vous donner une fourchette, entre 5 et 7000 euros.
13:27Jeunas ne se limite pas qu'à ses clientes.
13:29Pour exercer sa créativité et entretenir sa popularité grandissante,
13:33il continue d'habiller des mannequins et de participer à des défilés
13:36pour le plaisir des yeux de tous, notamment en Isère.
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