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  • il y a 2 jours
Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 12/11/2025.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, il est 16h45, vous êtes pile à l'heure pour votre rendez-vous sport de l'après-midi.
00:00:10L'équipe de choc, c'est l'émission qui secoue vos après-midi de sport, qui secoue l'actualité sportive, tous les jours, en direct, pendant une heure et demie.
00:00:17Je fais une introduction, ça ne les intéresse pas du tout. Je vous présente Pierre-Louis et Julien Eliade.
00:00:21Qu'est-ce que je viens de dire ?
00:00:23Qu'on passe une super après-midi et que ça va être super.
00:00:26On est ravis d'être là, Francais.
00:00:27Il est en train de se dire qu'on est en corps à corps au niveau de la couleur.
00:00:31Ça, ça intéresse notre public, c'est vrai.
00:00:33Nous, on est contents, sans se concerter, on est connectés.
00:00:37On ne parle pas que de vêtements dans cette émission, mais on garde de la bonne humeur, regardez la connexion.
00:00:41Le réel n'est pas prêt. Le réel, il faut changer de plan, voilà, merci.
00:00:45Pierrot, tu as concocté une équipe anti-boobie aujourd'hui. Ils ne sont jamais d'accord avec toi.
00:00:50Ils ont intérêt d'être prêt.
00:00:51Ça, ça nous promet une belle émission. Le premier d'entre eux, c'est Mathieu de Séville.
00:00:54Mathieu, il est totalement un berbe. Il n'a pas de moustache, ce ne sera pas possible pour le gage.
00:00:58Ah bon ?
00:00:58Il a une épilation laser, donc il va rejoindre, Mathieu, visiblement.
00:01:02Le gage de la moustache, ça va être compliqué avec toi.
00:01:04Épilation laser, c'est vrai, Mathieu ?
00:01:06Comment on fait, Mathieu ?
00:01:08Dans ta vie aussi ?
00:01:09Jamais, je suis blonde, ça ne marche pas.
00:01:11Ça ne marche que sur le bord.
00:01:12Non, mais ça ne me bat pas la barbe.
00:01:14C'est une poêle un peu hirsute, bizarre.
00:01:16On peut juger ?
00:01:17Je ne sais pas, il faut retrouver des archives, mais je ne sais pas.
00:01:20C'est à toi de chercher, à chaque fois, tu cherches partout.
00:01:23Tout ce que je fais, c'est fouine.
00:01:25Donc du coup, je suis laser, comme ça, c'est mieux.
00:01:27Je n'ai pas besoin de me raser, je suis tranquille.
00:01:29Et partout, partout ?
00:01:30Les aisselles ?
00:01:31Non, j'ai commencé un peu partout, mais ça fait trop mal.
00:01:34Donc du coup, je me suis limité à la barbe.
00:01:36Les filles, on souffre.
00:01:37En tout cas, on verra peut-être, Mathieu de Cévis, avec une moustache, si son équipe perd.
00:01:41C'est le gars du bois de Normand.
00:01:42Je voudrais que le grand chauve le fasse aussi pour ses cheveux, du coup.
00:01:44C'est une bonne idée, pourquoi pas ?
00:01:46Prochain recru, est-ce qu'il y a des problèmes de pilosité ?
00:01:48Braque, on peut lui demander.
00:01:49Braque, en général, il joue avec la caméra.
00:01:51Il est génial.
00:01:52La télé, c'est sa récré et l'affiche ne vient pas.
00:01:55Et apparemment, il n'a pas son micro.
00:01:57Il a tout cassé.
00:01:58Viens et explique-nous, qu'est-ce que c'est que ce délire ?
00:02:00Pardon ?
00:02:02Non, mais en fait, j'étais bien parti, mais mon micro est tombé.
00:02:06Du coup, ça a complètement ruiné mon gag.
00:02:09Je ne sais pas si que la faute du micro braque.
00:02:12T'es sûr ?
00:02:12C'est dramatique.
00:02:13Mais quelle était ton idée ?
00:02:15Ton idée, c'est quoi ?
00:02:16J'en avais pas.
00:02:17Je n'avais pas d'idée.
00:02:18Et en fait, le micro m'a fait perdre complètement le sens de tout.
00:02:22C'est pas un généreur du son ?
00:02:23C'est pas un généreur du son ?
00:02:25Tu le sais bien.
00:02:25Non, mais attends, c'est loin.
00:02:27On a un petit problème.
00:02:29On sait quoi ?
00:02:30On va faire venir des professionnels.
00:02:31Ça va aller, ça va aller.
00:02:32Tu peux juste me montrer l'objet du...
00:02:34C'est un gage que t'as perdu.
00:02:36C'est un objet que j'ai trouvé là-bas, à côté du cheval.
00:02:39Et comme j'aime bien les chevaux...
00:02:40Ah oui, c'est les œillères pour les chevaux.
00:02:41Ah, je crois que c'est un slip là-bas, genre.
00:02:43En vrai, je l'ai mal mis, je ne l'ai pas mis dans mon sens.
00:02:46Bref, c'est un flop total.
00:02:47C'est un flop total.
00:02:49C'est un vrai accessoire qu'on met aux chevaux pour qu'ils soient focus.
00:02:51C'est ça.
00:02:53Bref, on va faire une bonne émission.
00:02:54Le sommaire est dans le décor.
00:02:56Vous allez être heureux, les copains, de découvrir un nouveau sport olympique en aviron.
00:03:00Le sprint de plage qui fera son entrée à LA en 2028.
00:03:03Qu'est-ce que c'est ?
00:03:03Est-ce qu'il a sa place aux JO ?
00:03:05Est-ce qu'il faut vraiment intégrer ce genre de discipline insolite à la grande fête du sport ?
00:03:09Demain soir, France-Ukraine au Parc des Princes,
00:03:11dix ans après les terribles attentats qui ont touché le Stade de France et la ville de Paris.
00:03:15Alors, fallait-il jouer ce match de foot à cette date, tristement anniversaire ?
00:03:19Vous entendrez les bleus sur le sujet, très émouvant.
00:03:21D'ailleurs, veille de match, tradition oblige, on sera avec le capitaine de l'équipe de France,
00:03:24Kylian Mbappé, qui doit amener son équipe à la victoire demain pour espérer la qualif des bleus en Coupe du Monde.
00:03:29Et quand le kick s'est en conf, c'est toujours un petit événement.
00:03:32Là aussi, c'est toujours savoureux.
00:03:33Si vous en voulez encore, j'ai du PSG en Ligue des Champions ce soir.
00:03:36Elle joue où, les filles ?
00:03:37À Ultraform.
00:03:38À Ultraform, mon garçon.
00:03:39C'est la première fois qu'un match de C1 se jouera là-bas.
00:03:42Donc, c'est un vrai événement.
00:03:43Ce sera en direct sur la chaîne.
00:03:44On a du basket avec l'Euroleague.
00:03:45On a du rugby avec des changements dans le 15 de France.
00:03:47Bref, de quoi vous faire bavarder, papoter pendant une heure et demie, si ça vous va, bien sûr.
00:03:51Bien sûr.
00:03:51Alors, on est parti.
00:03:5316h49.
00:03:53On démarre avec un sport que vous ne connaissez sans doute pas,
00:03:56mais qui fera pourtant son entrée au JO 2028 de Los Angeles.
00:04:00C'est le sprint de plage.
00:04:01Alors, c'est de l'aviron.
00:04:02Qu'est-ce que le sprint de plage ?
00:04:04Réponse avec Juju.
00:04:05Démonstration, peut-être.
00:04:06Oui, avec des images.
00:04:07C'est une discipline d'affiliés à l'aviron de mer,
00:04:10dont les mondiaux viennent de se terminer en Italien, en Turquie.
00:04:13Les Français ont décroché 4 médailles, d'ailleurs.
00:04:15Alors, le sprint de plage va faire son apparition au JO 2028
00:04:18pour compenser la disparition des bateaux poils légers
00:04:21qui avaient remporté 6 médailles au Jeu de Sydney.
00:04:23À Los Angeles, on retrouverait le solo et le double mix, comme au Mondial.
00:04:26Et sur ces images, cette course, c'est quoi ?
00:04:28Les athlètes courent sur la plage et parcourent une distance de 50 mètres le plus vite possible
00:04:31avant de monter dans leur embarcation.
00:04:34Ensuite, ils doivent faire un slalom de 250 mètres sur la mer,
00:04:37puis revenir en ligne droite jusqu'à la plage.
00:04:39Et pour remporter la course, il faut à nouveau courir 50 mètres
00:04:43comme vous le voyez, le sprint final.
00:04:45Il faut appuyer sur un bouton, le buzzer.
00:04:47Et le premier arrivé, il a gagné.
00:04:49Merci pour ces explications.
00:04:51Faut-il vraiment intégrer ce genre de sport ?
00:04:55Déjà, juste pour me rassurer, est-ce que vous étiez au courant ?
00:04:57Pas du tout.
00:04:58Ça me rassure, parce qu'on a beau être journaliste, on dédoute même des choses.
00:05:00On les intègre aux Jeux Olympiques, ce genre de sport ou pas ?
00:05:03Pierre Bouby ?
00:05:04On n'a pas le choix, mais ton avis ?
00:05:06Oui, on n'a pas le choix.
00:05:07Moi, je préconise de prendre Yoann Riou pour commenter.
00:05:10Bienvenue à Interville, on fait rentrer des bachettes.
00:05:13Franchement, ça devient n'importe quoi.
00:05:14Moi, je veux bien qu'on invente des sports.
00:05:17Il y a plein de choses, mais ça ne ressemble à rien.
00:05:20Je ne comprends pas l'idée.
00:05:22L'aviron, c'est de l'aviron.
00:05:23Si tu fais de l'aviron en courant à 50 mètres, plus en plus, appuyer sur un buzzer.
00:05:27Et puis, il faut faire une danse aussi, à un moment donné, puis avoir des skins différents.
00:05:31Ça me fatigue.
00:05:32Honnêtement, c'est chercher pour chercher.
00:05:34Je ne sais pas s'ils font des réunions pour dire, tiens, ça, c'est pas mal.
00:05:37À la limite, mets de la pétanque.
00:05:38Je trouve plus pertinent de mettre de la pétanque que mettre ça.
00:05:40C'est le CIO qui prend la décision sur proposition de la Fédération internationale.
00:05:44Donc, ça ne sort pas de nulle part.
00:05:45On aura une rameuse professionnelle dans un instant pour nous expliquer le pourquoi du comment.
00:05:48Ça tombe bien.
00:05:49Pourquoi ?
00:05:49Qui va passer après ce qu'il vient de dire, là ?
00:05:51Peut-être que c'est toi qui vas commencer, Braque.
00:05:52On l'intègre ou pas, si on te donnait le choix ?
00:05:54Bien sûr qu'on l'intègre.
00:05:55Je ne sais pas, tu as regardé un peu les images, ça a l'air sympa.
00:05:57Ah oui ?
00:05:57Oui, il y a quand même un effort.
00:05:59Toi, en plus, qui as fait du sport à très haut niveau, je ne sais pas, tu ne respectes pas.
00:06:03Quand les pompiers montent comme ça, ils ont fait un effort aussi.
00:06:05Mais tu as cru que c'était la kermesse de la plage ?
00:06:07Là, oui, ça ressemble.
00:06:08Ah oui, ça ressemble.
00:06:10Tu es quand même plus proche d'une épreuve de Koh-Lanta que d'une épreuve olympique.
00:06:13Non, mais là, franchement, vous êtes en train de dénigrer, alors que les gars, ils sont là, ils se donnent.
00:06:19On sent que c'est quand même assez réfléchi.
00:06:21On sent qu'il y a une idée derrière le truc.
00:06:23Et vous, vous êtes là, ça danse, il y a un buzzer à la fin.
00:06:26On l'enlève le buzzer.
00:06:27Si c'est le buzzer qui dérange, on l'enlève.
00:06:28Ce n'est pas parce qu'il y a un effort que forcément ça doit être une discipline olympique.
00:06:31Là, ton argument, c'est parce que ça fait beaucoup d'efforts.
00:06:34Forcément, c'est loin.
00:06:35Il y a un effort, il y a des duels entre deux personnes, entre quatre personnes.
00:06:40Moi, je ne sais pas, à partir du moment...
00:06:41Tu sais, c'est comme moi, je viens de l'e-sport, je viens des jeux vidéo.
00:06:43Il y a un moment où on nous a dit que certains jeux n'étaient pas des jeux e-sport
00:06:46parce qu'on n'avait pas une certaine dimension dans ces jeux-là
00:06:50et que ça ne représentait pas véritablement cette discipline.
00:06:53Ben non, en fait, à partir du moment où, moi, on peut s'affronter sur une épreuve,
00:06:56sur un concept comme celui-là, à partir du moment où il y a un effort,
00:06:59à partir du moment où il y a de l'intensité,
00:07:01où il y a un petit quelque chose qui fait qu'il se passe quelque chose,
00:07:04pour moi, c'est une discipline qui peut être intégré.
00:07:07Moi, je considère que dès qu'il y a match, il y a discipline.
00:07:09Je vais prendre ton argument.
00:07:11Vas-y, prends-le.
00:07:12Il y a quelqu'un qui monte sur tes épaules, il prend deux tiges et il fait tourner des assiettes.
00:07:15Celui qui tombe, il a perdu.
00:07:16Jeux Olympiques.
00:07:17Non, mais là, hé, ça ne fait rien.
00:07:18Lui, il est en mode, faites du village, en fait, c'est ça le problème.
00:07:21Il n'est pas sérieux.
00:07:22Ça ressemble un peu à ça, malheureusement.
00:07:23D'accord, il y a une dimension physique.
00:07:25Ben oui, il faut quand même que...
00:07:27C'est quoi les critères pour être JO, selon toi ?
00:07:29J'en sais rien, mais il faut au moins que ça soit populaire.
00:07:34Il faut au moins qu'il y ait quelque chose sur lequel...
00:07:35Mais qui le dit que ça ne va pas devenir populaire ?
00:07:36Sur lequel, au moins, on peut s'identifier, sur lequel ça peut fédérer autour.
00:07:40Là, personnellement, on va peut-être regarder par curiosité.
00:07:43Tu tombes sur ça, tu vas regarder par curiosité.
00:07:45Mais au bout de cinq secondes, après, c'est bon, tu usas.
00:07:47Ce que je veux dire, c'est qu'il y a d'autres sports à mettre en avant au niveau olympique plutôt que ça.
00:07:54Mais qu'est-ce qui t'empêche de mettre ces autres sports en avant et d'intégrer celui-là ?
00:07:58Qu'est-ce qui t'empêche de faire les deux en même temps ?
00:07:59C'est ça que je ne comprends pas.
00:08:00Tu as le droit de le mettre lui aussi, sans pour autant dénigrer les autres.
00:08:03Je suis d'accord si c'était le cas.
00:08:04Or, ce n'est pas le cas.
00:08:05C'est justement fait au détriment des autres.
00:08:07Si on intégrerait aussi les autres, il y a du paddle, il y a du squash, il y a même le footsell,
00:08:13qui sont des fédérations qui peuvent être beaucoup plus mises en avant par l'olympisme que ça.
00:08:17Mais si c'est ce que tu veux, tu n'as qu'à aller militer avec les gens qui s'occupent du paddle
00:08:20et d'aller demander au CIO d'intégrer le sport aux Jeux Olympiques, tout simplement.
00:08:26Tant mieux pour eux.
00:08:27Voilà, tant mieux pour eux.
00:08:28Réjouis-toi.
00:08:28Je trouve que...
00:08:29Oui, mais on est obligé de le mettre en opposition par rapport aux autres.
00:08:32L'Aveyron est une discipline.
00:08:34L'Aveyron, pardon.
00:08:36L'Aveyron est une discipline.
00:08:37Pourquoi tu vas rajouter encore un truc supplémentaire ?
00:08:41Tu vois, c'est comme si...
00:08:42Enfin, pour moi, c'est tellement farfelu que je me dis,
00:08:44tu sais quoi ?
00:08:45Fais de l'Aveyron et puis tu mets deux roues quand tu arrives sur la terre
00:08:47et tu fais 50 km aussi en pédalant avec ton bateau.
00:08:50Si ça n'a ni sens, on me dit de me taire.
00:08:53On va écouter Hélène Lefebvre, qui est rameuse française,
00:08:56qui a participé au dernier championnat d'Europe dans la catégorie du sprint de plage.
00:09:00Elle nous explique pourquoi cette discipline, elle est sympa à regarder.
00:09:03Écoutez-la.
00:09:04C'est un sport qui est beaucoup plus spectaculaire.
00:09:08On peut avoir beaucoup plus de retournements de situation,
00:09:10ce qui en fait vraiment visuellement à regarder très intéressant.
00:09:14Ce n'est pas toujours les meilleurs qui sont sûrs d'arrêter les premiers sur la ligne d'arrivée
00:09:21parce qu'on ne maîtrise pas forcément les éléments de la mer.
00:09:24Il peut y avoir des erreurs faites des propres rameurs.
00:09:28Donc pour toutes ces raisons-là, moi je l'ai vécu en tant qu'athlète,
00:09:31mais également en tant que spectatrice aux derniers mondiaux.
00:09:34Et en fait, j'ai adoré.
00:09:36Mathieu, ça ne me donne pas envie.
00:09:37En plus, il y a de l'incertitude dans ce sport.
00:09:39Les mers, les vagues, tout ça, ça rajoute du press.
00:09:40Les éléments ?
00:09:41Non, non, pas du tout.
00:09:43Encore une fois, voilà.
00:09:45Mais même lui, il ne croit pas.
00:09:46Il y a trop de dimensions.
00:09:48Ça ne donne pas un côté en plus professionnel.
00:09:50Tu vois, ils font le tour...
00:09:51Excuse-moi, ils font quatre médailles au mondial, quand même.
00:09:53Non, mais ils font le tour de deux petits qui sont mis un peu à l'arrache sur la plage.
00:09:58Il y a trop de facteurs aléatoires avec les vagues, etc.
00:10:02Et en plus, personnellement, visuellement parlant, je ne trouve pas forcément que ça soit...
00:10:05Je trouve ça super, moi.
00:10:07Non, honnêtement...
00:10:08Tu vois, on fait les jeux, on reste avec l'athlée, la piscine et le judo est finito.
00:10:13Et on n'intègre pas, on ne change pas, en fait.
00:10:14Là, en l'occurrence, tu ne m'écoutes pas, ce n'est pas ce que j'ai dit.
00:10:17J'ai juste dit qu'il y avait d'autres disciplines à mettre en avant en priorité par rapport à ça.
00:10:21Que ça, ça plaît l'incénieur.
00:10:22Mais là, ça plaît l'incénieur, mais pas avant d'autres disciplines.
00:10:27Après, si c'est l'occasion de voir briller les Français, là, sur les derniers mondiaux, ils font quatre médailles.
00:10:31Donc, si on peut avoir quatre médailles au JO, moi, je prends.
00:10:33Et en plus, en termes de nouveaux sports, en général, on n'est pas trop mauvais, je crois.
00:10:37C'est vrai que sur les derniers JO de Paris, dans les nouveaux sports, on a plutôt brillé.
00:10:41En kayak cross, on a pris une médaille d'argent.
00:10:43Break dance, Danny Dan, également médaille d'argent.
00:10:46Le BMX freestyle, le bronze avec Anthony Jean-Jean.
00:10:48Le surf, Kaoli Vast, la médaille d'or, souvenez-vous.
00:10:51Et puis, également, le bronze pour Joanne Defet.
00:10:54Donc, généralement, dans les nouveaux sports, on arrive à ramer des breloques, Mathieu.
00:10:58Si tu veux des médailles pour la France, on peut faire le championnat du monde à mauvaise foi et là, on serait très bon.
00:11:02Il n'y a pas de problème, mais vraiment.
00:11:03Si on rajoute un sport qui est spectaculaire, qui est moderne, qui est jeune, qui attire un jeune public, et des médailles, allons-y.
00:11:09On s'identifie pas.
00:11:10C'est spectaculaire, ça.
00:11:11Mais tu ne sais même pas de quoi tu parles, en fait.
00:11:13Tu n'as jamais pratiqué, tu ne sais même pas.
00:11:16Parle avec des gens qui le font.
00:11:17Il y a quelqu'un qui vient intervenir et qui vient de t'expliquer.
00:11:18Que ce soit difficile, c'est une certitude.
00:11:20On l'a compris, ça, c'est clair.
00:11:22Le problème, le truc, c'est que quand je vois des drapeaux sur le bord et j'ai l'impression d'être dans un camping où, en fait, tu es vendredi soir.
00:11:27Non, mais là, ce n'était pas les jeux, Pierrot.
00:11:28C'était une vidéo d'explication.
00:11:30Mais ça va être pareil.
00:11:30Tu veux faire quoi ?
00:11:31Tu vas faire ça où ?
00:11:32Dans un lac ?
00:11:33Ce sera pareil.
00:11:34Ce sera à la mer.
00:11:34Donc, en fait, tu seras en bord de plage.
00:11:36Tu ne vas pas avoir des tribunes de 600 personnes.
00:11:38Pourquoi ?
00:11:39Parce que tu fais là.
00:11:40Ça va se remplir parce que les gens n'ont pas le choix.
00:11:42Et en plus, encore une fois, pour moi, l'Olympique, ça doit regrouper le maximum de pays.
00:11:46Donc, forcément, les pays qui n'ont pas de littoraux, comment, ils ne vont pas du tout être représentés là-dessus.
00:11:52Là, c'est forcément des pays qui ont des moyens de pouvoir faire.
00:11:56Les pays qui n'ont pas de montagne, les pays où ils neègent pas, on fait comment pour eux, alors ?
00:11:59On fait comment ?
00:12:00Ben oui, ton argument, il est bidon.
00:12:02Tu parles des geodivers.
00:12:04Ben oui, je fais parles des geodivers.
00:12:06Les geodivers restent une niche, quoi qu'il arrive.
00:12:07Mais les gens qui ne peuvent pas se quiller parce qu'ils n'ont pas de montagne, on fait comment pour eux, alors ?
00:12:10Les geodivers sont déjà une niche parce que, quoi qu'il arrive, tu es forcément obligé d'avoir des montagnes.
00:12:15Là, on parle des geodités.
00:12:17Les geodités, ça essaie de regrouper un maximum de compétitions ou un maximum de pays peuvent être regroupés.
00:12:23Mais je ne trouve pas dans les geodités.
00:12:24Ça ne devrait pas être le cas.
00:12:25Et le moins possible, en tout cas.
00:12:27Les prochains jeux, on rappelle, ce n'est pas une nouvelle discipline comme les quatre nouveaux sports qui sont proposés.
00:12:33C'est juste qu'il y a une catégorie à Daviron qui n'existe plus.
00:12:35Le poids léger, je crois, est remplacé par ça.
00:12:37Mais il y aura quand même quatre nouveaux sports à LA.
00:12:38Ah oui, pas des moindres, un peu plus même.
00:12:41Il y aura le baseball, il y aura le softball, le cricket, le flag football, la crosse, le squash.
00:12:46Tous ces sports-là, ils sont mieux que le sport que tu parles.
00:12:49C'est cohérent par rapport à Los Angeles.
00:12:52Et qui fait du baseball ? Les Américains, les Japonais.
00:12:55Et alors, on fait les jeux chez eux.
00:12:57Qui fait du breakdates en France ?
00:12:58Ça, c'est parce que c'est là-bas.
00:12:59Ça, c'est parce que c'est là-bas.
00:13:00L'Australie, les Etats-Unis.
00:13:01Ça, c'est parce que c'est là-bas.
00:13:02Ils ont le droit, entre guillemets, ils ont fait le petit truc.
00:13:05Voilà, on se fait…
00:13:06Et ça, ça vous plaît ?
00:13:06Le football américain, c'était pareil.
00:13:08Ça, ça vous plaît ?
00:13:08Ça fait découvrir.
00:13:09Moi, je ne le connais pas.
00:13:10Le baseball, c'est différent.
00:13:11Il y a plein de choses que je ne connais pas.
00:13:13Je suis curieux de savoir.
00:13:14Ça existe, c'est ancestral.
00:13:15C'est un sport qui est…
00:13:16Je ne sais pas, qui est reconnu dans le monde entier,
00:13:18même si on ne le pratique pas en Europe.
00:13:21Enfin, je suis désolé.
00:13:21Encore une fois, je n'ai pas envie de manquer de respect.
00:13:23Mais c'est pas…
00:13:24L'épreuve des poteaux, c'est dur aussi.
00:13:27Non, mais c'est vrai.
00:13:28Non, mais le baseball, pareil, ça ne devrait pas l'être.
00:13:30Encore une fois, ça finit.
00:13:31Parce qu'il n'y a qu'eux qui le pratiquent, personnellement.
00:13:33Il n'y a aucun autre pays dans le monde qui le fait.
00:13:35En fait, vous, vous n'avez juste pas envie de découvrir des choses.
00:13:38Vous, vous avez envie d'arriver aux Jeux Olympiques.
00:13:40Il y a le 100 mètres.
00:13:41Et c'est bon, c'est l'épreuve reine.
00:13:43On donne la médaille d'or et c'est terminé.
00:13:45On ne parle plus de rien d'autre, en fait.
00:13:46On s'arrête de vivre.
00:13:47Il y a des gens qui sont…
00:13:47C'est ce que j'ai dit.
00:13:48Le paddle mériterait.
00:13:50Arrête de le paddle.
00:13:51Le paddle mériterait.
00:13:51Il ne l'y sera pas.
00:13:52Le foot sale n'y est pas.
00:13:53Il mériterait.
00:13:54Il y a beaucoup plus de fédérations, de licenciés à se retrouver.
00:13:56Non, c'est de s'ouvrir à tout.
00:13:58Oui, mais d'accord.
00:13:59Ce n'est pas de se mettre des barrières comme tu es en train de le faire.
00:14:00Mais tu dois pouvoir essayer de t'identifier à quelque chose.
00:14:03À quoi ça sert ?
00:14:04Si personne ne s'identifie, personne ne va s'identifier à ce sport-là.
00:14:08Mais comment tu veux t'identifier si tu ne donnes même pas la chance au produit d'exister ?
00:14:11Tu ne peux pas t'identifier, en fait.
00:14:17Alors, va le pratiquer et reviens nous dire si tu as kiffé ou pas.
00:14:19La fédération d'Aviron nous a dit, venez essayer sans problème.
00:14:21Voilà, emmène Mathieu avec toi alors.
00:14:22Emmène Mathieu avec toi.
00:14:23Peut-être que ça va lui faire aussi les petites vacances.
00:14:25Mais on ne dit pas que ce n'est pas bien.
00:14:26Encore une fois, il n'arrive pas à entendre.
00:14:27On ne dit pas que ce n'est pas bien.
00:14:28Si, bien sûr que si.
00:14:29Ce n'est pas assez bien pour les gens.
00:14:30Je viens de te dire qu'il y a une hiérarchie.
00:14:32Dans la hiérarchie, je trouve qu'elle ne devrait pas être mise en premier par rapport à d'autres compétitions.
00:14:36C'est uniquement ça.
00:14:37On ne dit pas que ce n'est pas bien.
00:14:48Pour les athlètes.
00:14:49Donc, ça aussi, c'est une variante qu'on n'avait pas vu venir.
00:14:51Et la course d'obstacles, ce n'est pas un sport olympique.
00:14:53Et on y vient.
00:14:53Des variantes, il y en a plein.
00:14:54C'est comme le volet.
00:14:55Tu as le volet classique et puis tu as le beach volet aussi.
00:14:57Je veux dire, on peut très bien.
00:15:01Je n'ai plus le mot, mais décliner.
00:15:03Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'on peut très bien décliner un sport sans pour autant se dire que ce sport ne mérite pas d'avoir une exposition et ne mérite pas de faire partie des disciplines officielles.
00:15:11C'est un nouveau sport.
00:15:12Oui, mais quand je te dis déclinaison, tu me comprends.
00:15:14Je vois bien que ça ressemble à un sport qui existe déjà.
00:15:17En fait, ce qui me dérange, c'est le côté de partir sur les plages et qu'il y a un buzzer.
00:15:21En fait, si tu fais de l'aviron en mer avec un parcours, je ne sais pas.
00:15:24Ce buzzer, il n'a pas aimé.
00:15:27Franchement, ça me gêne.
00:15:28Ça fait X-factor.
00:15:30Il y avait un buzzer aussi.
00:15:31C'est pareil.
00:15:32On peut enlever le buzzer.
00:15:32Si tu le fais uniquement en mer avec un parcours, je ne sais pas, mais reste en mer.
00:15:37C'est de l'aviron.
00:15:38Je ne comprends pas l'idée de faire un sprint de 50 mètres et puis d'appuyer sur un buzzer.
00:15:41C'est ça qui ne plaît pas à Pierre Louby.
00:15:43On va l'enlever.
00:15:44Le buzzer, on le met de côté et on tapera dans la main du copain.
00:15:46Ça va finir sur la plage et ça va sauter pour aller.
00:15:50Ils veulent la dimension.
00:15:51Torse nu, transpirant.
00:15:52C'est beau.
00:15:52Avec du sal.
00:15:54X-factor, Koh-Lanta, c'est tout mélangé.
00:15:56Vous êtes tellement gênants.
00:15:58Fin de ce débat.
00:15:59À la fin, il faut faire un feu.
00:16:00C'est bien.
00:16:01Premier arrivé à un feu, c'est bon.
00:16:03On vous invitera pour décider des nouveaux sports en tout cas.
00:16:06On va revenir au football, si vous le voulez bien, avec une très belle soirée de Ligue des Champions féminines
00:16:09à suivre ce soir en direct sur notre antenne.
00:16:12Le PSG se déplace à Manchester United pour une grosse affiche de gala à 20h50.
00:16:16On va tout de suite traverser la Manche et retrouver notre envoyé spécial en Angleterre.
00:16:20Mais si je ne vous avais pas dit où c'était, vous l'auriez deviné tout de suite.
00:16:22Ambre Godillon sous son joli parapluie britannique.
00:16:26Bonjour Ambre.
00:16:28Au-delà de la météo, on sait que c'est compliqué pour les Parisiennes qui n'ont toujours pas gagné dans cette compétition.
00:16:33Il y a urgence ou pas ce soir ?
00:16:34Et oui, tout à fait.
00:16:37Bonsoir France, bonsoir tout le monde sous la pluie.
00:16:39Mancunienne ici devant ce mythique stade d'Ultrafort.
00:16:42Ça plante un petit peu le décor.
00:16:44Mais tu l'as dit, les Parisiennes de Paolo César n'ont plus le choix.
00:16:47Voilà, on est dans une forme d'urgence dans cette Ligue des Champions.
00:16:50Cette phase de Ligue, elles sont 16e sur 18 après deux défaites, six buts encaissés déjà.
00:16:55On dit que dans une saison, il y a des tournants, il y a des matchs références.
00:16:59Et peut-être ce soir qu'elles doivent aller le chercher.
00:17:01En tout cas, ça y est, elles sont au pied du mur.
00:17:03Il n'y a plus de calcul à faire.
00:17:04C'est un peu une finale, c'est ce qu'avait dit Paolo César après la dernière défaite face au Real Madrid.
00:17:08Il va falloir compter sur des joueuses cadres, dont celle-ci.
00:17:11Peut-être que vous la reconnaissez.
00:17:12C'était il y a un petit peu plus d'un an.
00:17:13Elle évoluait dans les rangs de Manchester United.
00:17:15France, je sais que tu aimes les petites histoires dans les grandes histoires.
00:17:18Aujourd'hui, c'est la gardienne du Paris Saint-Germain, Marie Herbs.
00:17:21Cette semaine, elle a fait polémique outre-manche puisqu'elle a écrit un livre assassin sur le football britannique.
00:17:27On sait qu'elle a quitté libre Manchester United ce soir.
00:17:29Elle va avoir beaucoup de choses à prouver.
00:17:32Et à se prouver, j'aurai l'occasion de t'en reparler.
00:17:34Pas mal cette petite anecdote.
00:17:35On verra si elle se fera huer, comment elle se fera accueillir.
00:17:38Est-ce qu'on peut demander à Corenta de nous remontrer Old Trafford ?
00:17:40On t'adore, on adore ce parapluie.
00:17:42Mais juste de voir Old Trafford qui va accueillir ce soir pour la première fois un match de Ligue des Champions aux Féminins,
00:17:46c'est un vrai événement.
00:17:47Ça va se passer dans cette entre-mythique.
00:17:49Soyez bien au rendez-vous.
00:17:50A tout à l'heure, Ambre.
00:17:51Nous, après la pub, on va revenir dans l'équipe de choc pour parler basket avec l'Euroleague et les retrouvailles pour TJ Shorts à Paris
00:17:58qui ont tourné à l'avantage du club grec.
00:18:00Nouvelle défaite des Parisiens, la quatrième d'affilée en Coupe d'Europe.
00:18:03Et pourtant, on était à fond derrière Joël Ayaï et les siens.
00:18:06Les images à découvrir dans quelques minutes.
00:18:08A tout de suite.
00:18:20Demain soir, les Bleus affrontent l'Ukraine à Paris.
00:18:2510 ans jour pour jour après les attentats du 13 novembre.
00:18:28Un triste retour dans une ville endeuillée.
00:18:30Vous écouterez Kylian Mbappé qui a rendu un très très bel hommage aux victimes.
00:18:33Et vous me direz s'il fallait vraiment jouer ce match demain soir.
00:18:36A cette date-là, vous verrez que le plateau est très partagé sur le sujet.
00:18:4017h10 pour l'instant, on va sur la planète sport, Juju, s'il est prêt ?
00:18:42Avec plaisir.
00:18:42Et de l'Euroleague pour démarrer cette planète sport.
00:18:50Le Paris Basketball retrouvé hier TJ Short.
00:18:53Oui, le meneur américain qui joue désormais au Pana a assommé un petit peu les Parisiens.
00:18:59Le club lui a quand même rendu un très bel hommage devant les 11 000 spectateurs à l'Accor Arena.
00:19:04Paris va quand même s'incliner 101 à 95.
00:19:07Je vous propose les meilleurs moments de la soirée avec Benoît Cosset et Christophe Denis au commentaire.
00:19:11Un montage signé Louis Pellissier.
00:19:12Deux équipes ambitieuses avec des trajectoires, on l'a dit.
00:19:40Et un objectif surtout, c'est s'imposer, atteindre le fameux top 8 de cette Euroleague.
00:19:46Attention, et déjà, le premier panier pour M. TJ Short.
00:19:50Et ce sont deux énormes compétiteurs.
00:19:52Oh là là là là là là là là !
00:19:54Allez hop, on y va, celui-là, on se le garde.
00:19:58Cette possession est très importante déjà.
00:20:01Plus 4 pour le Pana.
00:20:02Fin de match à suspense.
00:20:07Kendrick Nunn, on ne peut pas le laisser.
00:20:10Il nous fait mal, lui.
00:20:12Lui, il nous a fait mal tout le match.
00:20:14Tout le match.
00:20:1610 autres 8 au glou.
00:20:17Oh là là là, c'est que c'est cruel pour les Parisiens qui auront joué vraiment les yeux dans les yeux face à cette équipe du Pana.
00:20:23Et oui, évidemment, Kendrick Nunn qui va clore la marque.
00:20:29Allez, un dernier barreau de Madirifi.
00:20:34Il y a deux secondes là maintenant, c'est terminé.
00:20:36Terminé.
00:20:37Défaite des Parisiens.
00:20:45Pierrot, il était attendu, TJ Short, pour s'est retrouvé avec le Paris Basketball.
00:20:48On savait depuis le début de saison que c'était difficile avec le Panathinaïcos.
00:20:51J'ai l'impression, quelque part hier, qu'il a enfin démarré sa saison avec le Pana en revenant à Paris.
00:20:58Tu vois ce que je veux dire ?
00:20:59Oui, bien sûr, un petit peu.
00:21:01Je pense que déjà le pré-match était assez émouvant.
00:21:05Je pense que ça lui a rappelé pas mal de souvenirs.
00:21:07Mais on a vu que c'était important pour lui aussi de prendre ses initiatives dès le premier.
00:21:10C'est lui qui met les premiers points du Pana.
00:21:12Et on l'a senti un petit peu libéré.
00:21:14Alors, il n'a pas fait du TJ Short comme on le voyait l'année dernière.
00:21:18Mais malgré tout, c'est lui qui est décisif sur les points importants,
00:21:21surtout en fin de match où il fait une passe qui casse les jambes des Parisiens.
00:21:24Mais ça fait plaisir de le revoir comme ça.
00:21:28On l'a un peu trop mis en confiance.
00:21:30On n'aurait pas dû faire l'accueil.
00:21:31Je ne suis pas sûr que ce soit ça qui fasse le truc.
00:21:33Mais il y a quand même une atmosphère et un mood à l'intérieur de cette salle
00:21:36et de ce pays et de cette équipe du Paris Basketball
00:21:39qui le met bien.
00:21:41Même s'il était contre, il y avait quand même ses potes.
00:21:43On a vu aussi l'avant-match quand ils sont croisés
00:21:46où c'était assez émouvant.
00:21:49J'espère que ça va le mettre dans de bonnes dispositions,
00:21:51mais pas trop pour qu'il puisse revenir.
00:21:52Braque, oui, pas mal.
00:21:53L'appel du pied de Pierrot Braque.
00:21:55Ça fait plaisir de revoir quand même TJ Shorts en France, à Paris, face au Paris Basketball.
00:22:00Tu le veux, toi ?
00:22:01Oui, j'ai envie.
00:22:02Forcément, forcément.
00:22:04Et je pense que Pierrot a tout résumé.
00:22:05C'est beaucoup d'émotions quand tu reviens dans le club
00:22:09où tu as été excellent, où tu as été brillantissime.
00:22:13Je pense que c'est ce qui a dû l'animer dans ce match-là.
00:22:16Et puis, je pense qu'il a dû monter un petit peu en puissance,
00:22:18le temps un petit peu de rentrer dans la partie,
00:22:21le temps un petit peu de se remettre de ça, justement, de ses émotions.
00:22:24Et après, derrière, il a été comme d'hab, comme on le connaît.
00:22:27Maintenant, j'espère pour lui que ça va lui permettre de lancer la suite
00:22:30et de se libérer, en tout cas, de ce poids.
00:22:32Hier, nous avons eu la chance de suivre Joël Ayaï,
00:22:35joueur du Paris Basketball, dans sa préparation, justement, de matchs contre le Pana.
00:22:39L'arrière de 25 ans nous a ouvert sa porte,
00:22:42de son domicile jusqu'à l'échauffement d'avant-match.
00:22:46Des images captées par notre journaliste Charlie Courant.
00:22:49Regardez.
00:22:52Il n'y a pas de son.
00:22:53Avec un petit pantalon marron, parce que je pense que c'est la saison.
00:22:57Donc, belle petite couleur.
00:22:59Avec un petit pull violet.
00:23:03La première phase de la préparation est terminée à domicile.
00:23:05Et puis maintenant, qu'on est apprêté, on est prêt pour aller à la salle.
00:23:09Et puis, il n'y a plus qu'à faire un bon match.
00:23:12Boire, manger du sucre.
00:23:14Je ne sens pas vraiment les effets pendant le match.
00:23:18Une quelconque retombée ou quoi.
00:23:19Donc, je suis conscient que ce n'est pas la meilleure préparation au monde.
00:23:23Je ne dis pas qu'il faut que tout le monde le fasse.
00:23:25Mais quand je dis, je n'ai pas vraiment de routine.
00:23:29Donc, c'est vraiment un feeling.
00:23:32Et en fonction des matchs, ça va varier.
00:23:33Peut-être que je pourrais plus de serre proche.
00:23:36Peut-être plus de dribble.
00:23:38D'autres, je partirais directement de loin.
00:23:40Donc, en vrai, ça dépend.
00:23:40C'est génial.
00:23:42Oui, merci déjà pour ces images captées par Charlie Courant.
00:23:45Merci au club d'avoir accordé notre chaîne pour pouvoir vous les proposer.
00:23:49Mathieu, qu'est-ce que tu penses de cette séquence ?
00:23:51Je trouve que c'est génial d'avoir ces moments-là avec les sportifs,
00:23:54d'être dans leur domicile, jusqu'à la salle d'échauffement, jusqu'au match.
00:23:58D'être là, est-ce que tu penses que le sport doit prendre exemple
00:24:01et s'ouvrir un peu plus au public avec ce genre de séquence ?
00:24:04Oui, clairement.
00:24:05C'est top de pouvoir découvrir ça, d'avoir des séquences vraiment inside,
00:24:10de pouvoir partager, d'avoir une meilleure visibilité
00:24:13par rapport aux rituels des sportifs,
00:24:17de pouvoir partager un petit peu leur intimité
00:24:18et d'avoir quelque chose d'un petit peu moins « sacralisé ».
00:24:24C'est cool, on suivait Évan Fourrier qui avait fait ça également.
00:24:29On avait pu voir quelques épisodes.
00:24:31Et c'était toujours très intéressant de pouvoir voir
00:24:34comment ils abordent autrement leur métier au quotidien.
00:24:39Et non, mais c'est le futur.
00:24:40Allende aussi, le partage un petit peu.
00:24:42Donc, quand tu arrives, dès l'instant où tu arrives à le maîtriser,
00:24:45c'est tout bénéfique.
00:24:46Après, chacun, comme je dis, il faut le maîtriser.
00:24:49Parce qu'on sait que tout va être un peu épié,
00:24:52le moindre petit truc, le moindre détail.
00:24:54Donc, il faut pouvoir assumer tout ça.
00:24:56Il y en a qui préfèrent être dans leur bulle,
00:24:58qu'on n'a pas envie d'exposer tout ça.
00:25:02C'est bien, mais il faut savoir l'encadrer et le maîtriser.
00:25:05Vous voyez, les joueurs de foot faire ça ?
00:25:07Oui, largement.
00:25:08Tu vois, c'est la même chose possible avec…
00:25:10Bien sûr, et on le demande.
00:25:13La Ligue 1, c'est possible.
00:25:13Non, mais alors, si je les vois, ça, oui.
00:25:16Maintenant, si c'est possible, ça, je pense que c'est un peu plus compliqué
00:25:18parce que les clubs ferment énormément.
00:25:20Là, on le voit avec la Ligue 1, ça essaye un petit peu plus d'ouvrir
00:25:23et on se rapproche de plus en plus des joueurs.
00:25:25Mais ça, il en faut.
00:25:27Il faut qu'on puisse…
00:25:28Si on veut vraiment commencer à se prendre d'affection
00:25:31pour ces mecs-là, pour ces clubs-là
00:25:33et pour eux-mêmes encore plus accentuer notre amour du foot,
00:25:39il faut voir ces images-là.
00:25:41C'est très important.
00:25:41Mais on voit encore plus.
00:25:42Dans l'actu du 15 de France, maintenant,
00:25:44le staff des Bleus devrait faire six modifications
00:25:46pour affronter les Fidji, samedi à Bordeaux,
00:25:49par rapport à la compo qui avait affronté les box samedi dernier.
00:25:52Les Bleus, qui ont retrouvé les terrains d'entraînement hier,
00:25:54pourraient donc retrouver au poste de Piliégo.
00:25:55Jean-Baptiste Gros, Charles Olivon,
00:25:57devraient également faire son retour au poste de numéro 4.
00:26:00Ce serait une première pour lui en bleu à ce poste.
00:26:02Il a joué à deux reprises en deuxième ligne avec Toulon cette saison.
00:26:04Mais c'est surtout 46 élections qui reviennent en bleu.
00:26:08Pour la troisième ligne, Greg Aldrit ferait son grand retour.
00:26:12Lui qui n'était pas sur la feuille de match contre les box.
00:26:14Oscar Gégou devrait remplacer Paul Boudéhan.
00:26:16En charnière, le Bordelais, Maxime Lucu,
00:26:18devrait jouer devant son public et être associé à Romain de Tamac.
00:26:21Et puis au centre, Nicolas Deporter est bien parti pour remplacer Gaël Ficou.
00:26:25Pierrot, retour d'Altrit, Olivon.
00:26:28Il a fait appel au vieux briscard, là, M. Galtier.
00:26:30Il y a comme un aveu d'échec par rapport à sa compo contre les box ?
00:26:34Non, je ne suis pas convaincu.
00:26:36Je pense même que c'était un petit peu prévu en bac, un petit peu dans sa tête.
00:26:41Et je ne suis pas sûr qu'on puisse tirer énormément d'enseignements
00:26:44par rapport au match contre l'Afrique du Sud.
00:26:46Et le match contre les Fidji, là, il refait un petit peu toute la compo.
00:26:50C'est une correction quand même.
00:26:51C'est une correction, mais est-ce que tu vas te dire,
00:26:53finalement, si on avait mis cette équipe-là contre les Sud-Africains,
00:26:56on aurait gagné ?
00:26:56Je suis sûr que non.
00:26:57Pour moi, c'est sûr que non.
00:26:59Ce n'est pas un argument suffisant.
00:27:01Maintenant, peut-être qu'ils veulent aussi laisser des joueurs concernés
00:27:05par rapport à ce qui va se passer dans le futur en équipe avec le 15 de France.
00:27:09Moi, je n'ai pas envie de faire le stratège à essayer de comprendre
00:27:12parce que je ne comprends pas grand-chose en ce qu'il fait
00:27:14et ce qu'il met en avant.
00:27:15On en parlera demain, je crois.
00:27:17On l'aura en conférence de France.
00:27:18On lui posera la question.
00:27:20Oui, on sait ce qu'il va dire.
00:27:21Ah bon ?
00:27:21Il est très bon.
00:27:22Bien sûr.
00:27:23On va enchaîner les copains.
00:27:25Voilà, tiens, ton sport favori, Pierrot.
00:27:26David Lappartien, le président de l'Union Cycliste Internationale,
00:27:30estime, lui, qu'il sera compliqué de privatiser certains secteurs
00:27:33du Tour de France pour les rendre payants
00:27:35et générer plus de revenus pour les équipes du peloton.
00:27:38C'était une idée, souvenez-vous, développée par Jérôme Pinault,
00:27:41ancien manager général de BNB Hôtel KTM.
00:27:43Il avait suggéré de rendre payants certaines grandes arrivées
00:27:46du Tour de France, comme l'Alpe d'Huez.
00:27:48David Lappartien a répondu à cette idée dans Ouest-France.
00:27:50La billetterie, c'est un peu compliqué dans le Tour de France
00:27:53parce qu'historiquement, là, on va toucher à un débat national.
00:27:56Les départements, régions communes qui financent vont dire
00:27:59« Oui, moi, je veux bien le Tour,
00:28:01mais je veux que les gens puissent venir gratuitement chez moi. »
00:28:05Franchement, Braque, il n'a pas tort.
00:28:08Faire payer l'espace public en France, ça reste très, très compliqué.
00:28:11Non, mais pour moi, ce n'est pas possible.
00:28:14En fait, moi, je considère que le Tour de France,
00:28:16c'est comme, je ne sais pas, tu es chez toi,
00:28:18tu descends dans la rue et les mecs passent devant chez toi.
00:28:21Donc, en fait, c'est gratuit.
00:28:22Le Tour de France, c'est l'histoire du truc même.
00:28:24Dire que tu te déplaces pour venir les voir
00:28:26parce que c'est rentré dans la culture du pays,
00:28:29c'est dans notre ADN, on ne peut pas commencer.
00:28:31Moi-même, le fait d'en parler, ça me gêne en fait.
00:28:33Je suis gêné d'entendre des gens dire
00:28:34« Oui, est-ce qu'on ne pourrait pas faire payer l'arrivée du Tour de France ? »
00:28:37En plus, l'arrivée, c'est quoi ?
00:28:40Ça dure deux, trois secondes, tu vois le mec passer, c'est fini.
00:28:42Le spectacle est terminé, donc tu as payé pour ça.
00:28:44Non, je suis désolé.
00:28:45Pour moi, ce débat, il ne devrait même pas exister.
00:28:47On devrait passer à autre chose.
00:28:49Ils essayent de trouver d'autres moyens de rentabiliser le truc,
00:28:53mais qui ne parlent pas de faire payer quand même des arrivées.
00:28:55Ça n'a pas de sens.
00:28:56Et pourtant, Pierrot, je crois que toi, tu défends cette idée
00:28:59développée par Jérôme Pinault,
00:29:01de privatiser les cinq derniers kilomètres de l'arrivée.
00:29:03Je trouve que c'est de la paresse, en fait.
00:29:06C'est « Ouf, ne vous embêtez pas avec ça, c'est très bien,
00:29:09ça va se calmer, comme ça on ne fait rien, c'est mieux, on ne bouge pas. »
00:29:11Moi, je déplore qu'il n'y ait pas un groupe de réflexion
00:29:14de au moins poser le sujet sur la table et de dire
00:29:16« Peut-être qu'il y a des choses à faire. »
00:29:18C'est le cas, c'est serment du président de l'UCI.
00:29:20Là, je vais partir dans l'extrême, mais Monaco, c'est en pleine ville.
00:29:22Monaco, c'est de la route départementale
00:29:24et il y a des tribus de partout qui se construisent.
00:29:27Donc, je suis complètement fermé à l'idée de se dire
00:29:30« En fait, c'est un débat qui va ennuyer plein de monde,
00:29:32ça va être clivant, donc on n'a pas envie de s'embêter avec ça. »
00:29:35Je trouve qu'il faut poser le débat sur la table,
00:29:37il faut faire entrer de l'argent dans le cyclisme,
00:29:39et on le sait pourquoi, pas uniquement pour les organisateurs,
00:29:42mais aussi trouver des modèles économiques
00:29:44qui parviennent à aussi récompenser les cyclistes.
00:29:49Pierre Roland nous l'a dit l'autre jour,
00:29:51c'est quand même le seul sport qui dit
00:29:52« Tout ce qu'on dépense, il n'y a rien qui rentre. »
00:29:55C'est quand même un modèle économique qui est assez particulier.
00:29:57Je ne vais pas faire le démago, Pierre Roland.
00:29:59Du coup, c'est les gens qui payent.
00:30:00Je finis.
00:30:00Autant, je comprends sur l'idée de laisser l'accès gratuit à 95%.
00:30:07Sauf que quand tu as des cols particuliers,
00:30:10quand tu as des finales particuliers,
00:30:12quand tu as des lieux particuliers,
00:30:14je dis une bêtise, mais la but de Montmartre, c'est particulier.
00:30:17Peut-être que tu peux faire payer un accès,
00:30:19peut-être que les gens ont envie de faire ça,
00:30:20mais tu peux créer quelque chose pour créer une expérience.
00:30:23C'est important.
00:30:24Et je vous coupe parce qu'on a déjà fait ce débat à Braquefellet.
00:30:27D'accord, je n'étais pas là.
00:30:28Et surtout parce que je vous rappelle qu'il y a un gros match
00:30:29de Ligue des Champions ce soir en direct sur notre antenne
00:30:31Manchester United-PSG.
00:30:33Le match se jouera pour la première fois à Ultrafort
00:30:35dans ce stade magique que l'on va découvrir
00:30:37avec notre petite chanceuse du jour,
00:30:39Ambre Godillon, qui a viré le parapluie.
00:30:41On peut se promener comme ça dans l'enceinte légendaire,
00:30:44dans le tunnel.
00:30:44Ça fait peur ?
00:30:45Ça fout les jetons ou pas, Ambre ?
00:30:46On ne va pas se mentir, ça impressionne.
00:30:50C'est mythique, on sent le poids de l'histoire.
00:30:52Ici, France, regarde le théâtre des rêves
00:30:54qu'on connaît si bien évidemment de par la bande à Ferguson,
00:30:57mais où pour la première fois, tu l'as bien dit tout à l'heure,
00:31:00les filles vont jouer en Ligue des Champions.
00:31:01C'est dire la pression qui pèse.
00:31:03On est ici juste devant l'entrée des vestiaires.
00:31:06Regarde, c'est un long couloir à l'intérieur
00:31:07des joueuses des Red Devils.
00:31:10Et puis de l'autre côté, le vestiaire du Paris Saint-Germain.
00:31:13J'entends déjà la musique.
00:31:14Les intendants font des petits allers-retours.
00:31:15Ils préparent tout ça.
00:31:16Promis, France, tout à l'heure, on va s'y incruster.
00:31:19On va s'y inviter.
00:31:19On va vous faire visiter ce stade dans les coulisses.
00:31:21Regarde, petit aperçu, parce que tout à l'heure,
00:31:23je vais te retrouver au bord du terrain.
00:31:24On aperçoit déjà le billard extraordinaire d'Oltra Ford.
00:31:28Ce soir, ça promet du beau jeu sur une pelouse exceptionnelle.
00:31:31En même temps, il faut dire qu'elle est bien arrosée ici en Angleterre.
00:31:35Merci, Angou.
00:31:35Il y en a un qui est très impatient de visiter le vestiaire.
00:31:37Pierre Boubi, tu n'es jamais rentré dans le vestiaire d'Oltra Ford.
00:31:40Je ne suis déjà pas rentré dans le stade.
00:31:41J'ai jamais eu le privilège de faire ce qu'est en train de faire Ambe Gaudillon.
00:31:45Moi, quand je vois ce couloir, l'entrée au corner,
00:31:48ça me rappelle des vidéos, plein de trucs de ce qui se passait avant,
00:31:51de cette entrée mythique sur le terrain.
00:31:53Elle a de la chance.
00:31:54Oui, elle a de la chance.
00:31:55Elle va vous faire partager tout ça.
00:31:56Le vestiaire, ce sera un petit peu plus tard avec toi.
00:31:58Ambre, du côté d'Oltra Ford.
00:32:0017h23, on est très en retard.
00:32:01On revient à l'équipe de France.
00:32:03Et à la triste date anniversaire de demain soir,
00:32:05où les Bleus ont rendez-vous avec l'Ukraine
00:32:06pour espérer se qualifier à la Coupe du Monde.
00:32:08On ne va pas parler de terrain pour l'instant,
00:32:09mais plutôt du contexte, Juju, parce qu'il y a 10 ans, jour pour jour,
00:32:12Paris était douloureusement touché.
00:32:14Oui, les terribles attentats du 13 novembre 2015,
00:32:17avec une série de fusillades et d'attaques suicides du Stade de France,
00:32:21où les Bleus affrontaient l'Allemagne,
00:32:22jusqu'aux rues parisiennes, en passant par le Bataclan.
00:32:25Trois commandos islamistes et revendiqués par l'État islamique
00:32:27avaient causé la mort de 132 personnes.
00:32:30Le sélectionneur des Bleus, Dié Deschamps, lui,
00:32:33avait clairement dit le fond de sa pensée
00:32:34quand tu as la tenue de ce match à cette date-là.
00:32:37C'était jeudi dernier, lors de l'annonce de sa liste
00:32:41pour ce rassemblement de novembre.
00:32:44Au fond de moi, si on avait pu éviter de jouer ce 13 novembre,
00:32:48ça aurait été bien.
00:32:50C'était possible, c'était pas possible.
00:32:52J'ai pas les réponses et ça dépend pas de moi.
00:32:55C'est une journée particulière,
00:32:58avec les différentes commémorations qui seront organisées.
00:33:04Je ne me sens pas la force de parler de ce qui s'est passé,
00:33:12tout simplement par rapport au respect que j'ai pour les familles
00:33:17qui ont souffert et qui ont perdu des êtres chers.
00:33:21Donc le devoir de mémoire, il doit être toujours là
00:33:24et tout ce qui sera fait sera important.
00:33:27Et il y a un match de foot qui est à cette date-là
00:33:30et qui est très important pour nous.
00:33:32Voilà, et on sent un Didier Deschamps bien embêté
00:33:35de devoir répondre à cette question.
00:33:36Et pourtant, je vais vous la poser en plateau.
00:33:38Est-ce qu'il fallait vraiment jouer ce match le 13 novembre ?
00:33:41J'ai hâte d'entendre vos réponses.
00:33:43Je vais d'abord donner la parole à quelqu'un
00:33:44qui était au Stade de France il y a dix ans.
00:33:46Brac, pour nous apporter ton témoignage et ta réponse.
00:33:49Déjà, il faut dire une chose.
00:33:51C'est que pour moi, c'est très compliqué de parler de ça.
00:33:53Moi, j'en parle jamais.
00:33:54Parce qu'évidemment, il y a des gens qui ont perdu la vie.
00:33:56Il y a des gens qui en souffrent encore.
00:33:58Et ça, c'est une réalité.
00:33:59Et j'ai beaucoup de respect pour ça.
00:34:00Moi, il ne m'est rien arrivé ce jour-là.
00:34:02Moi, j'étais au Stade.
00:34:03J'ai vécu ce qui s'est passé comme tout le monde.
00:34:05Les mouvements de foule dans les couloirs.
00:34:07On s'est retrouvés sur la plousse du Stade de France à la fin.
00:34:10Donc nous, quelque part, on s'est sentis un petit peu protégés.
00:34:13Oui, ça aurait pu être très grave.
00:34:14Parce que finalement, ce terroriste n'est pas rentré.
00:34:18Et vraiment, on a été sauvés.
00:34:20Beaucoup d'entre nous ont été sauvés ce jour-là.
00:34:22Mais quelque part, c'est très bizarre.
00:34:23Parce qu'on se sentait quand même protégés.
00:34:26Parce qu'en fait, on était dans une enceinte
00:34:27qui nous donnait la sensation de ne pas vraiment craindre.
00:34:30Ce qu'il y a, c'est que c'était très dur.
00:34:32Parce qu'on ne comprenait pas ce qui se passait autour de nous.
00:34:34C'est-à-dire qu'à partir du moment où on entend la première explosion,
00:34:37le souffle, on voyait bien que ce n'était pas un pétard.
00:34:40On l'a tous compris dans le Stade.
00:34:41Et on s'est tous regardés en mode, qu'est-ce qui se passe ?
00:34:43Et après, avec les téléphones, on recevait des messages.
00:34:45Les gens étaient un peu inquiets.
00:34:46Et on voyait autour de nous que plus personne n'était concentré sur le match
00:34:49jusqu'à la fin.
00:34:50Parce que ça arrivait quand même assez tôt dans la partie.
00:34:53Donc oui, le souvenir, il est très bizarre.
00:34:56Parce qu'il ne nous n'est rien arrivé.
00:34:57Mais en même temps, on était tellement angoissés par rapport à ce qu'on entendait,
00:35:00par rapport à ce qui se passait dehors,
00:35:04que ça reste quand même très difficile d'en parler.
00:35:08Toi qui est passé par là, qui a eu peur,
00:35:10est-ce que pour toi, c'est une bonne idée de jouer ce match ?
00:35:12Ce n'est pas le bon mot, mais est-ce qu'il fallait vraiment jouer ce match-là le 13 novembre ?
00:35:14Moi, je pense qu'il faut jouer.
00:35:16Après, je ne sais pas comment ça s'est organisé en termes de calendrier,
00:35:19en termes de date et tout.
00:35:19Si c'est tombé là, c'est tombé là.
00:35:21Mais moi, je pense qu'il faut jouer parce que la vie doit continuer.
00:35:24Et puis notre pays, il est fait comme ça, de toute façon.
00:35:26Il se passe des drames.
00:35:28Il peut s'en passer à tout moment.
00:35:31C'est malheureux, mais c'est la vie qui est comme ça.
00:35:32Moi, pour moi, le pays doit toujours se relever
00:35:34et ne surtout pas donner raison aux gens qui nous attaquent,
00:35:38aux gens qui nous veulent du mal.
00:35:39Moi, je pense qu'il ne faut surtout pas se renfermer sur nous-mêmes
00:35:43et que la vie, justement, doit se poursuivre.
00:35:46Et c'est pour ça que moi, je pense que le match, il doit se jouer, tout simplement.
00:35:48Et aussi se jouer pour rappeler au monde ce qui a pu se passer,
00:35:53pour dire, voilà, on se souvient de ce qui s'est passé.
00:35:55Mais notre pays, il est encore plus fort que ça.
00:35:57Notre pays, c'est un pays qui veut toujours être debout.
00:36:01Donc, je ne vois pas pourquoi, en fait, on ne jouerait pas,
00:36:03sans oublier, bien sûr, de rendre hommage et de commémorer ce triste anniversaire.
00:36:07Oui, il y aura plusieurs célébrations.
00:36:08Exactement.
00:36:09Une minute de silence avant le match de demain.
00:36:12Une bâche football for peace, le foot pour la paix, si vous voulez que je le traduise.
00:36:17L'insigne bleu est France.
00:36:18Alors, l'insigne bleu est France, il va être porté,
00:36:20c'est le symbole de soutien aux victimes du terrorisme et aux militaires blessés.
00:36:23Et puis, il y aura également une collecte de dons
00:36:25et plusieurs courses hommages près du Stade de France
00:36:28et aussi près de la Place de la République.
00:36:30Et on rappelle que le match est qualificatif.
00:36:33Donc, si la France se qualifie, on se doute qu'ils vont célébrer ça avec retenue.
00:36:36Pierre Boubis, ton avis là-dessus ?
00:36:37Est-ce qu'on jouait ce match-là ? C'était une bonne idée.
00:36:40Oui, enfin, c'est un sujet, de toute façon, ça ne va jamais plaire à tout le monde.
00:36:44On ne fera jamais l'unanimité sur le sujet.
00:36:47Moi, je considère, un peu sur la même ligne que Braque,
00:36:50sur le fait de, en fait, jouons le 13 novembre.
00:36:53Mais parce que c'est un contexte qui est particulier par rapport à un attentat.
00:36:57Je veux dire, ce n'est pas un drame comme ça a pu avoir lieu dans d'autres stades par le passé.
00:37:02Furiani, par exemple.
00:37:04Là, on est sur un drame.
00:37:05Et le message envoyé, c'est justement, comme le disait Braque,
00:37:07c'est-à-dire qu'on est au-dessus de ça et qu'on se serve, en fait, de ce match-là
00:37:11pour mettre en image que la nation est forte, qu'on est unis et qu'on représente quelque chose.
00:37:17Je pense que, honnêtement, je pense que ce sera un match particulier, même pour les Bleus.
00:37:21Je pense qu'émotionnellement, pour Didier Deschamps,
00:37:24on voit l'émotion qu'il avait pendant la conférence de presse.
00:37:27Je pense que c'est important de rappeler au monde et aux Français
00:37:31que, malgré tout, on pense aux victimes.
00:37:34Le fait de jouer ce match-là ne manque pas de respect aux victimes.
00:37:37Au contraire, je pense que ça les met en avant.
00:37:39Et ça met en avant le fait qu'on est une nation forte, en fait.
00:37:42Et j'ai envie qu'on joue ces matchs et l'équipe quitte à en faire un tous les 13 novembre
00:37:47pour faire en sorte que c'est notre rendez-vous de l'année
00:37:49pour célébrer, justement, les commémorations pour les victimes de cet attentat.
00:37:53Moi, je suis plus axé sur cette ligne-là.
00:37:56Un peu plus tôt, dans la journée, le capitaine des Bleus, Kian Mbappé,
00:37:59était présent en conférence de presse.
00:38:01Et avant même que les journalistes lui posent des questions,
00:38:03il a tenu à rendre hommage, justement, aux victimes de ces attentats du 13 novembre 2015.
00:38:09Écoutez, sa prise de parole est très forte.
00:38:12Juste avant de commencer la conférence de presse, avoir quelques mots.
00:38:16Au nom de toute l'équipe de France, au nom des joueurs, du staff
00:38:19et de l'ensemble des personnes, parce que je ne sais pas si tout le monde
00:38:22aura l'occasion d'en parler demain.
00:38:23Tout le monde sait à quel point demain est une journée spéciale.
00:38:26Pas dans le bon sens du terme.
00:38:27Donc, on voulait avoir une pensée pour toutes les personnes
00:38:30qui ont perdu leurs proches, qui ont pu être touchées, blessées,
00:38:34que ce soit mentalement ou physiquement.
00:38:37On va essayer, demain, de rendre hommage à toutes ces personnes,
00:38:40que ce soit durant la journée, pendant le match,
00:38:43en essayant de mettre des sourires sur le visage des personnes
00:38:46qui vont venir au stade, même si on sait que ce n'est pas une journée joyeuse.
00:38:49Mais on veut faire comprendre aux Français que, malgré le fait
00:38:52qu'il y a une qualification à la Coupe du Monde qui se joue,
00:38:54il y a des choses bien plus importantes.
00:38:56Et la commémoration de cette journée, qui est malheureusement historique,
00:38:59en fait partie.
00:39:00Et on n'est pas déconnecté de ça.
00:39:02Donc, on voulait avoir une pensée pour tous les Français et Françaises.
00:39:05Mathieu, on parle souvent de ce rôle de capitaine
00:39:06depuis qu'il a le brassard qu'il vient de Mbappé.
00:39:08Là, c'est ultra fédérateur, ce qu'il dit en conférence de presse.
00:39:12Pour moi, c'est un sans-foot, c'est une prise de position parfaite.
00:39:15Oui, il est très juste.
00:39:17Dans ces moments-là, c'est clair qu'il ne fait jamais de rater.
00:39:22Il utilise toujours les bons mots, la bonne syntaxe.
00:39:26Et il a raison, le fait que, mais pas forcément que lui,
00:39:29le sport en lui-même est fédérateur.
00:39:30Donc, sur ce genre d'événement tragique, c'est bien de jouer.
00:39:36Je partage exactement ce qu'ont dit Braque et Pierrot.
00:39:40c'est de jouer, il ne manque absolument pas de respect.
00:39:43Au contraire, je trouve que c'est fédérateur de pouvoir se rassembler
00:39:47le temps d'un événement et de pouvoir se rappeler tout ce qui s'est passé,
00:39:54de pouvoir communier ensemble autour de ça.
00:39:57Et Kylian Mbappé le dit très très bien.
00:40:00Mais expliquez-moi la différence avec, je sais bien que ce n'est pas le même drame,
00:40:03mais Furiani, on ne joue pas par exemple en Ligue 1
00:40:05ou en quel que soit le match de foot le 5 mai en France.
00:40:08Là, ce n'est pas le même scénario, on ne peut pas arriver au même cas.
00:40:10Pour moi, en fait, Furiani, c'est un drame et ça appartient un peu au Bastien.
00:40:15C'est une demande de leur part parce qu'ils veulent justement garder cette journée
00:40:18pour commémorer peut-être entre eux.
00:40:21C'est un drame qui s'est passé dans un contexte d'un match normal
00:40:24où il n'y a pas eu d'éléments extérieurs qui viennent perturber.
00:40:30Et ça s'entend complètement.
00:40:31Je comprends totalement le fait de ne pas jouer le 5 mai.
00:40:34Mais autant ici, je pense que le message envoyé est beaucoup plus fort
00:40:37justement en sacralisant un peu cette date-là,
00:40:39en faisant un match de l'équipe de France au Stade de France tous les 13 novembre.
00:40:43Juste parce que, comme le disait Braque, c'est la meilleure image qu'il a.
00:40:46On est plus fort qu'eux en fait.
00:40:48Il faut montrer ce message-là.
00:40:49Pour moi, c'est super important.
00:40:50Je crois que je mettrai le drame de Fiorini dans la même logique.
00:40:54Encore une fois, jouer, venir, entre guillemets, se rassembler au Stade.
00:40:58Se souvenir.
00:40:59Se souvenir.
00:41:00Oui, mais bien sûr.
00:41:00Ce n'est pas oublier, ce n'est pas se manquer de respect.
00:41:02Au contraire.
00:41:03Mais là, c'est une demande de leur part.
00:41:05Donc, tu es obligé d'être avec toute leur volonté en fait.
00:41:06C'est leur volonté.
00:41:07On comprend et on peut le respecter.
00:41:09Ça, c'est clair.
00:41:09Mais moi, je resterai sur la même position de la logique.
00:41:13Ça, c'est de jouer à cette date-là.
00:41:15Ça leur permettrait, je trouve, de pouvoir communier autour de ça.
00:41:18Et ce n'est pas pour autant qu'on oublie ou ça manque de respect aux victimes.
00:41:24Par rapport à ce que tu dis, quitte même à faire un…
00:41:26Je vais partir loin, mais si les Bastiais auraient demandé
00:41:32qu'il y ait une journée où tout le monde joue ensemble
00:41:34pour jouer justement pour le 5 mai,
00:41:37et pour justement ce drame-là, ça aurait du sens aussi.
00:41:40En fait, il n'y a pas de mauvaises idées.
00:41:42Après, ça a du sens.
00:41:44Je trouve que c'est personnel aussi aux Bastiais de ressentir le truc.
00:41:47Vous savez quoi ?
00:41:48Après la pluie, on va retourner du côté du Parc des Princes.
00:41:51Mais pour parler foot, cette fois avec une attaque remaniée côté bleu,
00:41:54tiens, pour affronter l'Ukraine et espérer décrocher la calife en Coupe du Monde.
00:41:57Kylian Mbappé a notamment reconnu le talent de son coéquipier Ryan Cherki,
00:42:01qui devrait débuter avec lui demain.
00:42:02Toutes les dernières infos qu'on peut venir dans l'équipe de choc.
00:42:04À tout de suite.
00:42:05Match de gala ce soir en Ligue des Champions féminines
00:42:18pour la venue du PSG à Manchester United.
00:42:20Les Mancuniennes ont préparé leur plus beau stade.
00:42:22On joue à Old Trafford ce soir.
00:42:24C'est la première fois en Ligue des Champions.
00:42:26C'est dire l'événement.
00:42:27On espère que les Parisiennes seront à la hauteur.
00:42:29Elles qui n'ont toujours pas marqué de points dans la compétition,
00:42:31on rappelle, alors que Manchester reste sur deux victoires.
00:42:33On ira en Angleterre un petit peu plus tard, 17h41.
00:42:36On va parler des Bleus, d'abord,
00:42:38qui jouent demain au Parc des Princes France-Ukraine.
00:42:41Vous le savez, avec la calife en Coupe du Monde à aller chercher.
00:42:44Alors, on y va avec quelle attaque, Juju ?
00:42:45Parce que là aussi, il y a des absences.
00:42:46C'est très séduisant.
00:42:47Oui, il n'y a pas Désiré Douai, il n'y a pas Ousmane Dembélé,
00:42:49pas Marcus Thuram, pas Randall Kolomani avec les Bleus.
00:42:52Mais il y a de quoi faire quand même face aux Ukrainiens.
00:42:54D'après les informations du journal de l'équipe,
00:42:55Dié Deschamps pourrait aligner un 4-2-3-1 avec Ryan Cherki en position de meneur de jeu.
00:43:02Derrière, donc, Kylian Mbappé.
00:43:04Michael Olysez, lui, serait décalé sur le côté droit,
00:43:07un peu comme ce qu'il fait en club avec le Bayern.
00:43:09À gauche, on retrouverait Bradley Barcola.
00:43:12Un double pivot avec Kanté et Manu Kone.
00:43:15Et puis une défense un peu plus classique avec Lucas Ding,
00:43:18Pamé Cano, Saliba, Koundé et puis Mike Meignan dans les buts.
00:43:21Est-ce que cette compo, elle vous plaît, les copains ?
00:43:23L'attaque surtout, c'est le secteur qui nous intéresse.
00:43:25Avec Cherki et Olysez alignés d'entrée.
00:43:27Voilà, incroyable.
00:43:27Là, tu te dis qu'il te manque le ballon d'or
00:43:29et des mecs qui sont titulaires d'habitude.
00:43:31On a une équipe de Barjot.
00:43:32La première chose que tu me dis, c'est qu'il manque un tel, un tel.
00:43:34Non, mais c'est pour valoriser.
00:43:36Il manque ces joueurs-là.
00:43:37Et regarde ce qu'on arrive à pondre quand même comme 11 de départ.
00:43:40On a une équipe de fous furieux.
00:43:42Je suis désolé.
00:43:42L'attaque est incroyable sur les quatre postes offensifs.
00:43:46On a quasiment ce qui se fait de mieux.
00:43:49Maintenant, on a juste envie de voir comment tout va se synchroniser
00:43:53au niveau des quatre.
00:43:56Parce qu'ils vont devoir un peu permuter.
00:43:59Il va falloir du mouvement.
00:44:00On sait qu'ils n'ont pas beaucoup de vécu ensemble.
00:44:03On a envie surtout de voir Cherki.
00:44:04Pour pouvoir alimenter.
00:44:05À peine revenu dans le groupe et déjà titulaire.
00:44:08Oui, parce que par rapport à ce qu'ils montrent en club,
00:44:10c'est très prometteur.
00:44:12Et on a envie de le voir associé à Mbappé.
00:44:15Donc, on ne peut que se réjouir de ça.
00:44:18Ils ont leur place pour la Coupe du Monde, ces deux-là ?
00:44:19Il n'y a aucun doute là-dessus ?
00:44:20Ryan Cherki et Kylian Mbappé ?
00:44:22Non, mais Olizé.
00:44:23Ah, et Ryan Cherki et Olizé ?
00:44:24Oui, moi, je pense qu'ils seront à la Coupe du Monde.
00:44:26S'il n'y a pas blessure, moi, je pense qu'ils y seront.
00:44:28Mais ce qui est intéressant aussi, je trouve,
00:44:30avec la présence de Ryan Cherki aujourd'hui potentielle,
00:44:33c'est de challenger un petit peu Michael Olizé aussi.
00:44:36Parce qu'on l'a vu sur ses dernières prestations en bleu,
00:44:38il y a eu des petits ratés, il y a eu des petits manqués.
00:44:40Et pourtant, il était un petit peu sur un nuage depuis quelques temps.
00:44:43C'était un petit peu la grosse attraction de l'équipe de France.
00:44:45On voulait voir l'équipe de France aussi pour lui.
00:44:47Et c'est vrai qu'il a été un petit peu moins bien.
00:44:50Moi, ce que j'aime bien avec Ryan Cherki,
00:44:51c'est qu'en équipe de France,
00:44:52je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu passer à côté
00:44:54quand il était entré contre l'Espagne.
00:44:55Il avait fait une entrée incroyable.
00:44:57Et là, on va lui donner des responsabilités.
00:44:59C'est la première fois vraiment qu'on va le mettre en lumière.
00:45:01Donc, je trouve que c'est super intéressant pour pas mal de choses.
00:45:04Voir cette relation aussi avec Kylian Mbappé,
00:45:05comment est-ce que ça va se matérialiser sur le terrain ?
00:45:08Est-ce que Kylian Mbappé, justement, va rester plus haut ?
00:45:10Parce que derrière, tu vas avoir vraiment deux distributeurs,
00:45:14deux joueurs qui vont complètement s'occuper du jeu.
00:45:17Ce qui va le décharger, lui.
00:45:19Donc, je pense que cette attaque, en fait, elle est intéressante.
00:45:21Et je rejoins les gars aussi sur le vivier,
00:45:23sur la profondeur qu'on a.
00:45:25Parfois, les équipes de France,
00:45:27on a l'impression d'avoir une équipe bis,
00:45:28on a l'impression d'avoir une équipe qui ne ressemble pas à grand-chose.
00:45:31Là, ça pourrait être une équipe qui joue demain
00:45:33le premier match de la Coupe du Monde.
00:45:34Ça ne m'étonnerait pas.
00:45:35Donc, en vrai, il y a beaucoup d'excitation pour le match de ce soir.
00:45:38Le capitaine Kylian Mbappé, en conférence de presse...
00:45:39Demain, pardon.
00:45:40On t'a déjà dit, attends.
00:45:41Ah oui, je suis pressé, moi.
00:45:42Kylian Mbappé, en conférence de presse,
00:45:44lui, a été très élogieux quand il était venu à parler de Ryan Cherki,
00:45:48en qui il voit un talent spécial.
00:45:50Écoutez-le au micro de Jérémy Jardingro.
00:45:53C'est un talent spécial.
00:45:54Pour moi, il a un don qu'il est en train d'exploiter,
00:46:02qu'il est en train de se mettre en marche pour exploiter au max ce don qu'il a,
00:46:06ce talent qui est inné et qui est très spectaculaire.
00:46:10C'est un garçon qui s'est très bien intégré dans le groupe,
00:46:15qui s'est très bien intégré à Manchester City, ce qui n'est pas facile.
00:46:17On voit qu'il a déjà créé une connexion spéciale avec ses coéquipiers,
00:46:20une connexion spéciale avec son numéro 9.
00:46:22Donc, c'est quelque chose qui est extraordinaire pour lui.
00:46:24J'espère qu'il va continuer comme ça.
00:46:26Et en France, avec l'équipe de France, il a bien commencé quand il est arrivé avec nous en juin.
00:46:31Après, malheureusement pour lui, il a été blessé.
00:46:33Je pense que là, il a une occasion de pouvoir revenir.
00:46:35Je pense que c'est bien pour lui.
00:46:37Et j'espère qu'il va être aussi bon qu'il est à Manchester City,
00:46:40parce que pour nous, ce sera top.
00:46:43C'est très bon.
00:46:44Très, très bon.
00:46:44Kylian Mbappé.
00:46:45C'est vrai que, Pierrot, c'est bon, on doit lui donner les clés du jeu à Ryan Cherky.
00:46:48Les clés de l'équipe de France, là, on doit les donner à Ryan Cherky.
00:46:50Calme-toi, calme-toi.
00:46:51Merci, tout de suite.
00:46:52Non, mais après, c'est une expression.
00:46:53Mais en fait, tous les coachs...
00:46:55Moi, j'ai fait différents clubs.
00:46:57Quand il y en avait un qui était au-dessus du lot,
00:46:58c'est notre but du jeu, le schéma préférentiel, c'est toucher-le lui,
00:47:01essayer de le toucher un maximum.
00:47:03C'est l'un des joueurs qui peut créer des différences,
00:47:05mais pas seulement tout seul.
00:47:06Il a une qualité de passe qui, pour moi, avec Olizé,
00:47:09c'est à un niveau peut-être les meilleurs européens,
00:47:13voire mondiaux en termes de passe.
00:47:15Mais en fait, fais la course.
00:47:18Il va te la mettre parfaitement.
00:47:19C'est là où il a évolué.
00:47:20Maintenant, il a acquis une justesse dans le jeu.
00:47:23Il a franchi un palier en allant avec Guardiola à Manchester City,
00:47:28où on a vu que de toute façon,
00:47:29Allende, en fait, maintenant, il ne fait plus les appels pour rien.
00:47:31Il sait parce qu'il va avoir le ballon.
00:47:33C'est confort.
00:47:34C'est un joueur, et Mbappé le sait très bien,
00:47:36qui fasse les courses parce qu'il va avoir les ballons qu'il faut.
00:47:38Évidemment qu'en fait, il faut lui donner les clés du jeu,
00:47:41mais si jamais il y a un plan de Cherki,
00:47:43ce qui est bien, c'est que tu as Olizé sur le côté,
00:47:45qui est fou furieux aussi sur son côté.
00:47:47Donc, tu as quand même deux mecs de très bonne qualité pour faire des passes,
00:47:52et Barcola et Mbappé qui sont des TGV.
00:47:55Donc, ça rend plutôt pas mal de services.
00:47:56Ce qui est bien, c'est qu'il remet au goût du jour le vrai numéro 10,
00:47:59le poste numéro 10 qui se fait vraiment en pu.
00:48:01C'est un pur numéro 10.
00:48:03Et c'est là où il va falloir qu'Mbappé ne dégroche moins
00:48:06pour le laisser s'exprimer.
00:48:07Parce que forcément, si Mbappé vient décrocher,
00:48:10il va ramener des gens dans cette zone.
00:48:12Et surtout, il va se priver, comme Piro l'a dit,
00:48:14d'une vraie qualité de passe.
00:48:15Il est capable, en une, voire deux touches,
00:48:17de pouvoir le lancer n'importe où.
00:48:19Donc, j'espère que Mbappé aura l'ucidité de ne pas trop revenir
00:48:24pour se marcher dessus,
00:48:25de jouer dans de trop petits espaces
00:48:29et de lui laisser justement...
00:48:32S'exprimer.
00:48:32S'exprimer.
00:48:33Surtout que peut-être Olizé sera aussi amené à venir intérieur.
00:48:37En vrai, par rapport à ce que tu dis,
00:48:39c'est aussi valable et possible
00:48:40parce que tu as un Kone derrière avec un Kanté
00:48:42qui va combler quasiment l'intégralité des brèches.
00:48:45Oui, d'autant plus.
00:48:46L'équipe, elle est super équilibrée.
00:48:48En vrai, là, tu ne peux pas te dire
00:48:50« Ouais, mais défensivement, on joue K2 au milieu. »
00:48:51Tu joues à deux tractopelles
00:48:52qui vont quasiment mettre des barrières devant.
00:48:54Donc, la défense est soulagée
00:48:56et Cherki peut se permettre un petit peu
00:48:57peut-être de moins défendre
00:48:58et de se mettre dans les intervalles.
00:48:59Mais tu sais, par rapport à ça,
00:49:00il va falloir avoir de l'animation
00:49:02parce qu'encore une fois,
00:49:03si tu ne veux pas que ça soit très stéréotypé,
00:49:05c'est-à-dire que tu as un numéro 10,
00:49:07la lecture sera trop facile.
00:49:08C'est le piège du 4-2-3-1, ça.
00:49:10Exactement.
00:49:10Donc, il va falloir avoir de la mobilité,
00:49:11il va falloir avoir du dépassement de fonction
00:49:13que même les manuconnés puissent aller aussi proposer
00:49:17des courses plus haut,
00:49:20s'intégrer dans le jeu
00:49:22pour justement qu'il y ait de la mobilité.
00:49:23Parce que si tout le monde reste à son poste
00:49:26et qu'on attend les différences individuelles,
00:49:28on va revenir dans un schéma
00:49:29qu'on a trop vu avec l'équipe de France
00:49:31et qui sera trop lisible par rapport aux adversaires.
00:49:33C'est pour ça, si je peux me permettre de rajouter ça,
00:49:35que quand je vous entends dire
00:49:36« Est-ce qu'il faut donner les responsabilités à Cherki ? »
00:49:38Moi, je pense que c'est trop tôt.
00:49:39Moi, je pense que Cherki,
00:49:40il faut l'installer tranquillement, progressivement.
00:49:43Il faut lui donner certaines responsabilités.
00:49:44On peut très bien lui dire que ce match-là…
00:49:46Pourquoi c'est trop ?
00:49:47C'est trop, c'est trop.
00:49:49On ne va pas lui demander son avis.
00:49:50S'il veut les prendre, les responsabilités,
00:49:51il va les prendre.
00:49:51Mais qu'il les prenne.
00:49:52Mais ce que je veux dire,
00:49:52c'est qu'il y a une manière de conditionner un joueur
00:49:55avant de jouer un tel match
00:49:57et il y a une manière aussi de le protéger pour le futur.
00:50:00Moi, je pense qu'il ne faut pas leur brûler les ailes.
00:50:02Il y en a mis, Piero.
00:50:03Il a 250 matchs en pro.
00:50:05Il a commencé à 16 ans.
00:50:05Il a 250 matchs en pro,
00:50:06mais en équipe de France,
00:50:07il en a combien en équipe de France ?
00:50:08Ce n'est pas le club.
00:50:09C'est toi qui l'as dit tout à l'heure.
00:50:10Eh bien oui.
00:50:11Dès qu'il est venu,
00:50:12en fait, il a pris les clés.
00:50:13Les désirés doués, c'est pareil.
00:50:14En fait, ces mecs ont un bagage
00:50:15et un vécu en termes de professionnel.
00:50:17Il a commencé à 16 ans.
00:50:18Il a 200 matchs en professionnel.
00:50:20Il est arrivé dans les clés,
00:50:21dans les bagages de Guardiola.
00:50:23En fait, il a compris.
00:50:25Il y a un truc qui s'est passé
00:50:26avec ses Jeux Olympiques.
00:50:27Il a failli y rater
00:50:27où en fait, dans sa tête,
00:50:28il s'est dit,
00:50:29ouais, en fait, ça y est.
00:50:30Là, en fait, je suis passé à autre chose.
00:50:31Et là, moi, ça fait un moment,
00:50:33honnêtement,
00:50:34il a eu son pépin physique,
00:50:34mais ça fait un moment
00:50:35que je ne l'ai pas vu rater un match.
00:50:36Oui, mais...
00:50:37Ce que Braque veut dire,
00:50:39et je partage son avis,
00:50:40c'est le fait.
00:50:42Non, mais c'est le fait
00:50:43de se dire,
00:50:43OK, il faut que ça dépendre de Cherki.
00:50:46Ça ne va pas dépendre que de lui.
00:50:47Mais lui, il veut que ça dépendre de lui.
00:50:49Non, mais il s'intègre
00:50:50dans un collectif,
00:50:51mais il ne faut pas que,
00:50:52je pense,
00:50:52surtout au niveau public,
00:50:54de se dire,
00:50:54il faut que ça soit Cherki.
00:50:56Non, mais lui,
00:50:56il n'y a pas la pression.
00:50:57Il ne fait pas la lune
00:50:58de tous les journaux.
00:50:58On attend Cherki ce soir.
00:51:00Donner les clés,
00:51:00indirectement,
00:51:01ça veut un peu dire ça.
00:51:03C'est-à-dire,
00:51:03il faut que ça soit lui
00:51:04qui fasse la différence
00:51:05par sa passe,
00:51:06par sa technique, etc.
00:51:07C'est son boulot.
00:51:09D'accord, c'est son boulot,
00:51:10mais le résultat
00:51:12du Kido Franck
00:51:12ne va pas dépendre
00:51:13uniquement du succès de ça.
00:51:14C'est ça ce que Braque veut surtout dire.
00:51:16Mais si tu veux avoir
00:51:16des opportunités,
00:51:17je pense que
00:51:18toute l'intégralité
00:51:19de l'effectif des Bleus
00:51:24je préfère que ce soit Cherki
00:51:26plutôt que Kanté, tu vois.
00:51:27Là, pour moi,
00:51:28on retombe un petit peu
00:51:29dans ce truc
00:51:30avec Kylian Mbappé
00:51:30qu'on a très souvent eu
00:51:32de c'est lui
00:51:33qui doit faire gagner le match,
00:51:34c'est lui qui doit faire la différence.
00:51:35Mais depuis quand Mbappé
00:51:35sert les gens ?
00:51:36Mais non,
00:51:36c'est pas ce que je dis.
00:51:37Moi, je te dis,
00:51:38ce truc de à chaque fois
00:51:39se ranger derrière un joueur
00:51:40pour lui dire
00:51:41c'est toi qui dois faire gagner,
00:51:42c'est toi qui a la clé
00:51:44d'une rencontre,
00:51:45pour moi,
00:51:46c'est un petit peu nul.
00:51:46On l'a vu avec le Paris Saint-Germain
00:51:48de Luis Enrique,
00:51:49on l'a vu,
00:51:50ne nous appuyons pas
00:51:52que sur un joueur.
00:51:52Il y a plein de choses
00:51:53avec les joueurs
00:51:54et surtout avec tous les joueurs
00:51:56qui sont autour de lui.
00:51:57Là, toi,
00:51:58tu es en train de nous vendre Cherki
00:51:59comme si c'était Platini.
00:52:01Du calme,
00:52:02du calme.
00:52:02Allons-y doucement, Pierrot.
00:52:03Je vais dire un truc.
00:52:04Je pense que l'idée des champs
00:52:06n'est pas plus stupide
00:52:06que les autres.
00:52:07Quand il a un joueur
00:52:07qui est capable
00:52:08de faire la différence,
00:52:09en fait,
00:52:09il essaie de faire des schémas
00:52:10pour passer plus par Cherki
00:52:12que par Kanté.
00:52:13Moi, c'est mon idée.
00:52:13Je ne m'étais pas obligé
00:52:14de faire ça.
00:52:14Je ne pense pas
00:52:15qu'il le fasse, Pierrot.
00:52:16Je ne dis pas qu'il le fait.
00:52:18Je sais très bien
00:52:18qu'offensivement,
00:52:19Didier Leschamps,
00:52:19en fait,
00:52:20il se dit débrouillez-vous.
00:52:21Ça se voit,
00:52:21on le sait.
00:52:22Sauf que les joueurs
00:52:23parlent entre eux,
00:52:24les joueurs se connaissent
00:52:25et je pense que Cherki
00:52:26a envie d'être ce joueur-là.
00:52:28Je ne dis pas qu'en fait,
00:52:28il se met la pression
00:52:29en disant
00:52:29il faut que je sois l'homme
00:52:30prépondérant.
00:52:30Ce n'est pas ça.
00:52:31Ce que je veux dire,
00:52:32c'est que si tu as un mec
00:52:33qui est capable
00:52:33de faire des différences,
00:52:35ben vas-y,
00:52:35moi,
00:52:35si je veux faire une deux,
00:52:36en fait,
00:52:36je le fais plus avec Cherki
00:52:37qu'avec un autre.
00:52:38C'est de la logique.
00:52:39Ça,
00:52:39ça se fait naturellement.
00:52:40Démonstration demain soir
00:52:42du côté du Parc des Princes
00:52:43pour savoir s'il va prendre
00:52:44les clés du camion ou pas.
00:52:45Ryan Cherki,
00:52:4617h51,
00:52:47je vous coupe
00:52:47parce qu'il faut qu'on aille
00:52:48sur la planète foot
00:52:48et il y a quelqu'un
00:52:49qui nous attend,
00:52:49Juju,
00:52:50avec un jingle d'abord.
00:52:54Ce soir,
00:52:54le PSG joue sa survie
00:52:56en Ligue des Champions féminines,
00:52:57les joueuses de Paulo César,
00:52:58en quête de leur première victoire.
00:53:01Affronte Manchester United
00:53:02à Old Trafford.
00:53:03Match à suivre sur notre antenne
00:53:04à partir de 21h
00:53:05avec Candice Roland
00:53:06et Charlotte Longeret
00:53:07au commentaire.
00:53:08Ambre Godillot,
00:53:09notre envoyé spécial
00:53:09sera en bord terrain.
00:53:11D'ailleurs,
00:53:11on va la rejoindre
00:53:12sur place,
00:53:13Ambre.
00:53:13Je le répète,
00:53:14ce match est à Old Trafford.
00:53:15C'est une première
00:53:16dans l'histoire du club
00:53:18d'accueillir un match
00:53:19avec des champions
00:53:20à Old Trafford.
00:53:21Tu n'es pas dans le vestiaire,
00:53:23Ambre.
00:53:23Tu es dans le couloir
00:53:24tout près de la pelouse.
00:53:25Je crois qu'on attend
00:53:2615 000 spectateurs ce soir.
00:53:30Tout à fait.
00:53:31Alors tout à l'heure,
00:53:31j'ai entendu Pierre
00:53:32en parler de ce couloir.
00:53:33Normalement,
00:53:34la superstition,
00:53:35on le sait,
00:53:35c'est touché.
00:53:36Vous avez vu ?
00:53:37Moi, je ne suis pas
00:53:38à la hauteur ce soir.
00:53:39On espère que les Parisiennes
00:53:40le sauront.
00:53:41Je vous avais promis
00:53:42de vous faire visiter.
00:53:43Pas encore le vestiaire,
00:53:44il est en préparation.
00:53:45Mais on vous emmène
00:53:45quand même dans cet écran
00:53:46absolument magnifique.
00:53:48Parapluie oblige,
00:53:49temps anglais,
00:53:50mais vrai billard aussi.
00:53:52Bien british sur le terrain.
00:53:53C'est absolument magnifique.
00:53:54Tu le disais, Julien,
00:53:5515 000 personnes
00:53:56sont attendues ce soir.
00:53:58C'est une première.
00:53:59En même temps,
00:53:59l'engouement du football féminin
00:54:00est extraordinaire.
00:54:02Parce qu'il y en a
00:54:02qui ont ouvert la voie.
00:54:03Arsenal qui a gagné
00:54:04la Ligue des Champions.
00:54:05L'équipe nationale anglaise
00:54:07qui a gagné l'Euro
00:54:08tout récemment.
00:54:09Donc forcément,
00:54:10l'engouement,
00:54:10il est extraordinaire.
00:54:11Une vraie effervescence.
00:54:13Mais il ne faut pas
00:54:13s'y tromper.
00:54:14Sur la place du football,
00:54:15c'est bien le Paris Saint-Germain
00:54:16qui arrive avec le plus gros vécu.
00:54:19Il ne faut pas se méfier.
00:54:19Il faut se méfier
00:54:20un petit peu de la photographie
00:54:21de l'instant.
00:54:23Mais en tout cas,
00:54:23Manchester United
00:54:24est la seule équipe
00:54:25qui n'a pas encore encaissé
00:54:26le moindre but
00:54:27dans cette phase de groupe
00:54:28de Ligue des Champions féminines.
00:54:30Ça place quand même le décor
00:54:31et l'enjeu, Julien.
00:54:32Ce soir,
00:54:32ça va bien jouer sur le terrain.
00:54:34Rassurant ce que tu nous dis,
00:54:35Ambre.
00:54:35Pierre, une question ?
00:54:36Je n'ai pas une question
00:54:37mais j'aimerais bien
00:54:37que tu nous fasses une célébration
00:54:38de glissade sur les genoux
00:54:39vers le pot de corner.
00:54:40Je ne suis pas sûre
00:54:41qu'elle le fasse.
00:54:42Vas-y, Ambre.
00:54:44Toujours plus.
00:54:44Ou sur le synthétique.
00:54:46Ah non, Pierre.
00:54:46La dernière fois,
00:54:47c'était les jongles.
00:54:48Maintenant,
00:54:49c'est la célébration.
00:54:50Mais regarde,
00:54:50en tout cas,
00:54:51il y a la fameuse butte
00:54:52qui est très connue
00:54:53ici à Old Trafford.
00:54:54Il faut faire très attention
00:54:55justement parce que toi,
00:54:56tu me parles de célébration
00:54:57mais on se rappelle
00:54:57d'Andreldi Maria
00:54:58qui avait fait des roulades
00:54:59comme ça ici.
00:55:00Donc, on espère que
00:55:01Sakina va bien se préserver
00:55:02sur les ailes.
00:55:03Merci.
00:55:04Pardon,
00:55:04question bête.
00:55:05Pourquoi elle est connue
00:55:05la butte de Old Trafford ?
00:55:06Non, mais c'est parce qu'il y a
00:55:07énormément de gens
00:55:08qui se sont cassés la figure
00:55:09en arrière
00:55:09parce que ça descend directement.
00:55:11Très bien.
00:55:11C'est très difficile.
00:55:12Tu regardes quand ils tirent
00:55:13les corners.
00:55:13En fait,
00:55:13il y en a qui partent du bas
00:55:14pour monter la côte
00:55:15qui est toujours là.
00:55:16C'est le mot en tout.
00:55:18Juste, on parlait de l'affluence.
00:55:19Ce n'est pas le cas
00:55:20de tous les matchs
00:55:20qu'il y a autant de monde.
00:55:21Non, ce n'est pas le cas vraiment.
00:55:22Hier, Lyon recevait Wolfsburg
00:55:24toujours en Ligue des Champions
00:55:25au groupe Amastadion.
00:55:26Alors, devant combien de spectateurs,
00:55:27monsieur ?
00:55:27Vous le savez ou pas du tout ?
00:55:29Lyon ?
00:55:29Lyon, 4 000.
00:55:304 000 neufs.
00:55:31Vous êtes là.
00:55:32Bravo, vous avez bossé.
00:55:32Ce n'est pas dans le jeu.
00:55:34Non, je vous l'ai envoyé
00:55:35tout à l'heure.
00:55:35C'est pour ça que je n'ai pas répondu.
00:55:37Et puis, le Real Madrid
00:55:38accueillait le PFC
00:55:39au stade Alfredo Di Stefano.
00:55:41C'est dans le centre
00:55:42d'entraînement du Real.
00:55:431 169.
00:55:441 169.
00:55:44On a révisé.
00:55:46Et quand on voit
00:55:47qu'à Old Trafford,
00:55:4815 000 spectateurs
00:55:49vont être attendus,
00:55:50la culture du football
00:55:52féminin d'Angleterre
00:55:54elle a des années d'avance
00:55:56j'ai envie de dire
00:55:56sur les Espagnols
00:55:58et sur nous, les Français.
00:56:00Oui, mais c'est aussi
00:56:01la force des Anglais.
00:56:03On le voit avec leur première ligue.
00:56:04Je pense qu'eux,
00:56:05ils savent très bien
00:56:06optimiser leurs produits.
00:56:07Ils savent très bien vendre
00:56:08ce qu'ils ont à proposer
00:56:10en termes de marketing.
00:56:12Ils sont très très forts.
00:56:13Et puis, c'est aussi
00:56:14ancré dans la culture des gens
00:56:16de se dire qu'on ne va pas forcément
00:56:18voir un match
00:56:18de football féminin.
00:56:20On va voir le match
00:56:21de notre club,
00:56:22de Manchester United,
00:56:23d'Arsenal,
00:56:24de Manchester City.
00:56:24PSG peut-être ?
00:56:25Peut-être, mais j'en suis pas sûr.
00:56:28Peut-être, mais j'en suis pas sûr.
00:56:29Mais en tout cas, là-bas,
00:56:29ils sont largement en avance
00:56:30et il y a plein de raisons
00:56:31qui font que les gens,
00:56:34quand ils se déplacent
00:56:34pour aller voir un match
00:56:35de foot féminin,
00:56:36ils se posent moins de questions
00:56:37que nous.
00:56:37Nous, il y a déjà
00:56:38cet obstacle de...
00:56:40Bon, je vais pas commencer
00:56:41à rentrer dans le débat,
00:56:42mais c'est compliqué
00:56:43pour beaucoup de personnes
00:56:44de comprendre
00:56:45que ça reste du foot
00:56:46et que, justement,
00:56:47il n'y a pas de préjugés.
00:56:48Ce qui est intéressant
00:56:49dans ce que tu dis,
00:56:50c'est que je pense
00:56:50que les supporters français
00:56:51qui vont voir un match
00:56:52de foot homme ou femme
00:56:54de la même équipe
00:56:55ne font pas forcément les deux.
00:56:57Et je pense qu'en Angleterre,
00:56:59je pense qu'ils font les deux,
00:57:00justement.
00:57:01Ceux qui vont voir les femmes
00:57:02vont aussi voir les hommes.
00:57:03C'est ça ?
00:57:03C'est exactement le contexte familial
00:57:05où moi, je suis pour Everton,
00:57:06donc je vais voir les deux.
00:57:07Je suis pour Manchester United,
00:57:08donc je vais voir les deux.
00:57:09C'est complètement différent.
00:57:10Vous n'avez pas peur
00:57:11pour les...
00:57:11Pardon.
00:57:12Non, mais il valorise
00:57:13juste le football féminin,
00:57:15mais l'entité en elle-même.
00:57:17C'est le club
00:57:18qui est vendu, en fait.
00:57:18Sur le plan marketing,
00:57:20les joueuses sont au même niveau
00:57:22que...
00:57:23On ne va peut-être pas
00:57:23le dire au niveau,
00:57:24mais sur vraiment l'exposition,
00:57:26elles font des sites,
00:57:29des spots publicitaires
00:57:30sur les plus grandes marques,
00:57:31etc.
00:57:32Nous, on voit très peu
00:57:33de joueuses qui vont passer
00:57:34à la télé
00:57:35en termes de marketing.
00:57:37Et c'est là où ils valorisent
00:57:38le produit.
00:57:39Qu'importe le niveau,
00:57:40encore une fois,
00:57:41c'est vraiment le produit
00:57:42qui est vendu
00:57:43et ça attire.
00:57:44Ça ne vous fait pas peur ?
00:57:44Là, on voit les tribunes.
00:57:46Les parisiennes,
00:57:46elles n'ont pas l'habitude
00:57:47de ça,
00:57:47de 15 000 personnes
00:57:48ultra fortes.
00:57:49Elles n'ont pas l'habitude.
00:57:49Elles ne vont pas être tétanisées
00:57:52à rentrer là-dedans.
00:57:53Au contraire,
00:57:53elles font ce métier pour ça.
00:57:55Là, c'est...
00:57:56Moi, en tout cas,
00:57:58ça aurait été
00:57:58l'un des rêves de ma vie,
00:57:59mais je pense que ça l'est pour elles.
00:58:01Elles doivent être super contentes
00:58:02de jouer dans ce stop.
00:58:03Oui, mais ça peut aussi chocotte.
00:58:05Non, moi, je pense que ça,
00:58:06c'est un peu un faux argument.
00:58:10Ça te transcende.
00:58:11Oui, ça te transcende.
00:58:12Tu y vas pour ça.
00:58:13Tu vas pour aller ressentir
00:58:15un petit peu cette adrénaline
00:58:16que tu n'as pas l'habitude
00:58:17de ressentir.
00:58:17Et même, pour revenir au débat,
00:58:19les féminines, ici, nous,
00:58:22elles n'ont pas cette possibilité
00:58:24de jouer au parc.
00:58:25Parfois.
00:58:26Parfois, c'est un peu rare.
00:58:27Mais je veux dire,
00:58:28ce n'est pas comme là-bas.
00:58:29Tu vois, là-bas,
00:58:29tu joues à Ultrafort,
00:58:31tu joues à l'Éthiade,
00:58:32tu joues à l'Émirates.
00:58:34Enfin, je veux dire,
00:58:34ça te vend quelque chose
00:58:35de différent.
00:58:36Et c'est un petit peu
00:58:37plus régulier là-bas.
00:58:37Donc, je pense qu'il y a
00:58:38tout ça qui joue.
00:58:39Et non, pour moi,
00:58:39là, elles vont s'éclater.
00:58:41Un fiche de rêve, en tout cas,
00:58:42à vivre ce soir.
00:58:4220h50.
00:58:43Toujours en Ligue des Champions
00:58:44féminine, donc Lyon s'est imposé hier
00:58:46sans trembler face à Wolfsburg.
00:58:47Victoire 3 buts à 1
00:58:48pour ce choc de Ligue des Champions.
00:58:50Troisième victoire
00:58:50des Lyonnaises dans cette compétition.
00:58:52L'ouverture du score,
00:58:53elle est signée.
00:58:54Adel Gerberg,
00:58:55après ce coup franc
00:58:56de Lindsay Hepps
00:58:57qui va être envoyé par la barre
00:58:58par la gardienne allemande.
00:58:59Vous le savez ?
00:59:00Lindsay Hepps.
00:59:01Yeah.
00:59:01Yeah, man.
00:59:02Le doublé pour la Norvégienne
00:59:04à la suite de ce corner.
00:59:06Oh, Bachar, oui.
00:59:07C'est la gardienne.
00:59:08Et puis la 72ème,
00:59:09Wendy Renard sur pénalty
00:59:10qui, au passage,
00:59:11remporte son centième match
00:59:13de Ligue des Champions,
00:59:13s'il vous plaît,
00:59:15au classement Lyon
00:59:15et leader avec 9 points.
00:59:17Dans l'autre match
00:59:17qui concernait un club français,
00:59:18le PSC n'était pas loin
00:59:20de l'exploit
00:59:21face au Real Madrid.
00:59:22Les Parisiennes
00:59:23qui ont mené au score
00:59:24après ce joli mouvement offensif
00:59:25finissé par Clara Matteo,
00:59:26la talonnade d'Azzaro
00:59:29et puis une pénalty
00:59:30ensuite pour les Parisiennes.
00:59:32Cette même Lorena Azzaro
00:59:33va transformer le pénalty
00:59:34à la 38ème minute,
00:59:36son premier but dans la compétition.
00:59:37Et puis en toute fin de match,
00:59:39dans le temps additionnel vraiment,
00:59:40c'est Caroline Weir
00:59:41qui va égaliser
00:59:43avec cette frappe pied gauche.
00:59:45Oui, oui, malheureusement.
00:59:46Malheureusement,
00:59:47le PFC ne prendra pas
00:59:49les trois points
00:59:49face au Real Madrid.
00:59:51Prochain match, par contre,
00:59:52du PFC en Ligue des Champions,
00:59:53ce sera la semaine prochaine,
00:59:54le 19 novembre,
00:59:55sur notre antenne.
00:59:56Les joueuses de Sandrine Souberan
00:59:58affronteront Benfica.
01:00:00Un mot maintenant
01:00:01du sélectionneur des Bleus
01:00:02Didier Deschamps
01:00:03qui était en conférence de presse
01:00:04ce midi,
01:00:05à la veille du match décisif
01:00:06pour la Coupe du Monde 2020.
01:00:07Il insiste contre l'Ukraine
01:00:08demain au Parc des Princes.
01:00:09Il a été interrogé
01:00:10sur différents sujets.
01:00:12Il est revenu
01:00:13sur le fait
01:00:13qu'il n'y ait pas
01:00:14d'entraîneur français
01:00:15en Ligue des Champions.
01:00:17Oui, oui, ça paraît étonnant,
01:00:18mais là,
01:00:19on est au mois de novembre,
01:00:19on s'en rend compte.
01:00:20Écoutez-le.
01:00:21Le entraîneur français
01:00:23n'est pas assez valorisé,
01:00:27déjà en France.
01:00:29Donc, après, à l'étranger,
01:00:31oui, il y en a de moins en moins.
01:00:33Est-ce qu'on est...
01:00:34Je pense que je dis on
01:00:35parce que je me considère
01:00:37entraîneur français
01:00:37moins bon que les autres.
01:00:40Je ne pense pas.
01:00:41Est-ce que les autres
01:00:42sont mieux organisés ?
01:00:44Et quand je dis organisés,
01:00:46c'est au sens large,
01:00:47avec tout ce que cela peut composer.
01:00:50Certainement aussi.
01:00:52Alors, en étant factuel,
01:00:54oui, c'est statistique,
01:00:55elle est là.
01:00:58Elle n'est pas belle,
01:00:59mais pour moi,
01:01:00ça ne remet pas en cause
01:01:02la qualité des personnes
01:01:04qui peuvent être
01:01:06ou qui sont,
01:01:07mais qui n'ont pas en poste,
01:01:08mais qui pourraient avoir
01:01:11des postes.
01:01:14Pierrot, tu es d'accord avec lui ?
01:01:15Le coach français,
01:01:16de manière générale,
01:01:17il n'est pas assez valorisé
01:01:18en France ?
01:01:19J'aimerais bien aussi
01:01:20que les coachs français,
01:01:21même de plus bas étage,
01:01:23soient aussi respectés.
01:01:26Pour passer le diplôme aussi,
01:01:27pour entraîner au niveau,
01:01:28c'est le parcours du convaincant.
01:01:30C'est ultra compliqué.
01:01:31C'est beaucoup plus simple
01:01:32de l'avoir via la FIFA
01:01:33ou via l'UEFA
01:01:34plutôt que de l'avoir
01:01:34uniquement sous le régime français.
01:01:37Donc, commençons déjà
01:01:38à faire confiance
01:01:39à des entraîneurs
01:01:40qui sont en DH, en CFA
01:01:41ou directeurs de centre.
01:01:42Je pense à Pierre Sage
01:01:43qui a fait des pieds et des mains.
01:01:45Ça a été une galère pas possible
01:01:46pour qu'il ait le diplôme
01:01:47pour pouvoir entraîner
01:01:48en première division.
01:01:49Et là, on se rend compte
01:01:49que c'est un bon entraîneur.
01:01:50Donc, Abib Bey est ce pas-là.
01:01:53C'est compliqué,
01:01:54mais il a été au Red Star.
01:01:55Ça a été compliqué
01:01:55de se mettre en route.
01:01:57Déjà, je pense qu'à l'intérieur,
01:01:59en France,
01:02:00qu'on valorise un peu plus
01:02:01nos coachs français
01:02:02qui sont un peu plus en dessous aussi
01:02:03et qui font du très bon travail.
01:02:04Et il y en a plein.
01:02:05Maintenant,
01:02:06ça s'expatrie mal.
01:02:08Ça s'expatrie mal
01:02:09parce qu'on n'a pas...
01:02:10Maintenant,
01:02:10les coachs français,
01:02:11il faut absolument parler anglais.
01:02:12Je pense que c'est important
01:02:13de pouvoir...
01:02:13C'est bon,
01:02:14on parle tous anglais quand même
01:02:15maintenant.
01:02:15Non, toujours pas.
01:02:16Non, non, non,
01:02:16c'est pas vrai.
01:02:17Je ne suis pas d'accord.
01:02:18On parle anglais
01:02:18si tu fais une formation
01:02:19ou alors que tu vas loin
01:02:20dans les études
01:02:20ou alors que tu voyages un petit peu.
01:02:22Dans tous les clubs,
01:02:23en fait,
01:02:24tu commences à parler anglais
01:02:25à l'âge de 10 ans.
01:02:26Non, il faut que tu t'attendes
01:02:2720 ans pour pouvoir
01:02:28faire une conversation
01:02:29si tu ne voyages pas.
01:02:29Donc, évidemment que c'est compliqué
01:02:31mais honnêtement,
01:02:32on a des très bons entraîneurs
01:02:33en France.
01:02:34Il faut juste essayer
01:02:34de faire en sorte
01:02:35de les mettre
01:02:35dans les plus hauts échelons,
01:02:36dans les plus hauts clubs
01:02:37et leur faire confiance
01:02:38et arrêter d'avoir un diplôme
01:02:40qui soit rentré dans une case.
01:02:42Il y a des gens
01:02:42qui ont des très bonnes idées
01:02:43et des très bonnes philosophies.
01:02:44Donc, pas d'entraîneurs français
01:02:45en Ligue des Champions
01:02:46mais dans les quatre grands championnats,
01:02:48il n'y a qu'un seul coach français.
01:02:50On l'a un petit peu vu précédemment,
01:02:52c'est Régis Lebris
01:02:53qui est coach à Sunderland
01:02:54en Première Ligue,
01:02:55quatrième du championnat anglais.
01:02:56Mathieu, même Braque,
01:02:58ça veut dire quoi ?
01:02:59Ça veut dire que l'entraîneur français
01:03:00il est passé de mode aujourd'hui ?
01:03:02Moi, je ne sais pas.
01:03:03Je vais te laisser, Mathieu,
01:03:05reprendre la main très vite
01:03:06mais moi, j'ai l'impression
01:03:07que les entraîneurs français
01:03:08aujourd'hui,
01:03:09on souffre un peu
01:03:10d'une image de loser.
01:03:12Moi, je me souviens
01:03:13du passage de Claude Puel
01:03:14en Angleterre.
01:03:15Ça ne s'était pas super bien passé.
01:03:17Je me souviens
01:03:18de Rudy Garcia
01:03:19qui un coup est en Italie,
01:03:20un coup est à droite, à gauche
01:03:22et puis pareil,
01:03:23il a une image
01:03:24qui forcément
01:03:25ne s'exporte pas super bien.
01:03:26Moi, je pense qu'on souffre
01:03:27de ça aussi
01:03:28parce que Pierre,
01:03:29il remonte à la formation
01:03:30et il nous parle
01:03:32de coachs
01:03:33qui sont talentueux
01:03:33mais à qui on ne donne pas
01:03:34assez de responsabilités.
01:03:36Non mais voilà,
01:03:36toi, tu parles du fond
01:03:37mais moi,
01:03:38je me projette un petit peu
01:03:40et je regarde
01:03:41la manière dont on nous voit
01:03:42à l'extérieur
01:03:42et je ne suis pas sûr
01:03:43qu'on ait une super,
01:03:44une si belle image que ça.
01:03:45On n'est pas sexy.
01:03:46On n'est pas sexy
01:03:47et je pense qu'elle a été
01:03:47un peu écornée
01:03:48par certains mauvais résultats
01:03:50qu'on a eus dernièrement.
01:03:51Je ne vais pas mettre
01:03:52un Zinedine Dindan
01:03:53dans cette case
01:03:54qui a gagné
01:03:54trois ligues des champions
01:03:55parce que lui,
01:03:55il est complètement
01:03:56hors catégorie
01:03:57mais je pense que
01:03:58derrière lui...
01:03:59C'est même plutôt avant.
01:04:01On les juge
01:04:02que par rapport
01:04:02à leurs résultats
01:04:03surtout sur le terrain
01:04:04et la meilleure vitrine
01:04:06qu'on a,
01:04:07ça reste l'Europe
01:04:07et il n'y a que depuis
01:04:08un ou deux ans
01:04:09que les clubs français
01:04:10ont commencé
01:04:11à changer un peu ça
01:04:12mais avant,
01:04:13on se voyait à chaque fois
01:04:14en Europa League
01:04:15et on était toujours
01:04:15en train de faire
01:04:16les commentaires
01:04:17en faisant le constat
01:04:18que c'était un échec
01:04:19que les équipes
01:04:20au final se battaient
01:04:21en championnat
01:04:21pour être européens
01:04:22mais arriver
01:04:23sur les phases européennes
01:04:25il n'y avait plus personne
01:04:26donc forcément
01:04:27cette image-là
01:04:28elle est corne.
01:04:29Eric Roy,
01:04:30il n'a pas retrouvé
01:04:30un club européen
01:04:31avec le parcours
01:04:31qu'il a fait avec Brest.
01:04:33Mais non,
01:04:34parce que personne
01:04:34va vouloir lui faire confiance.
01:04:37Ça reste un jeune entraîneur
01:04:40sur la scène européenne
01:04:41donc c'est pareil
01:04:41est-ce que les clubs
01:04:42ont envie de repartir
01:04:43sur ce genre de profil-là ?
01:04:45Ça, je ne sais pas.
01:04:46Ça reste encore
01:04:47un club au tiers
01:04:49sur ce jeu.
01:04:50Je pense aussi
01:04:50qu'en fait
01:04:51on manque de coachs
01:04:53qui ont de la personnalité
01:04:54qui ont une vraie idée
01:04:56sur le jeu.
01:04:56Je ne sais pas
01:04:57l'article d'ailleurs
01:04:58dans l'équipe du jour
01:04:58est intéressant
01:04:59en disant qu'au Portugal
01:05:00en fait
01:05:00tous les entraîneurs
01:05:00écrivent un livre
01:05:01pour expliquer
01:05:01ce qu'ils pensent
01:05:02du football
01:05:02leur philosophie
01:05:03leur façon de voir
01:05:04la vie de vestiaire
01:05:06le jeu
01:05:06et ça rentre dans la tête
01:05:08des gens qui le lisent
01:05:09tu vois
01:05:09il y a peut-être
01:05:10déjà vu ça
01:05:11d'un coach français
01:05:11qui à part parler de foot
01:05:12avec Pierre Sage
01:05:13moi et Habib Bey
01:05:14je ne vois pas
01:05:15beaucoup de coachs
01:05:16en fait
01:05:16qui m'intéressent
01:05:17en termes de football
01:05:18pour m'expliquer
01:05:18une vision
01:05:19Mais la grosse différence
01:05:20avec les coachs français
01:05:22par rapport aux coachs portugais
01:05:23Pierrot
01:05:23c'est que d'un côté
01:05:24tu as des Mourinho
01:05:25tu as quand même des coachs
01:05:26qui ont une Nora
01:05:27qui est universelle
01:05:29On a Zidane
01:05:29Oui mais c'est ce que je disais
01:05:31tout à l'heure
01:05:31Zidane pour moi
01:05:32ce n'est pas un entraîneur français
01:05:33il est français
01:05:34Non mais tu me comprends
01:05:36tu sais très bien
01:05:36Il n'a pas le logiciel
01:05:37Exactement
01:05:38C'est une exception
01:05:40qui ne sort pas du tout
01:05:41du système français
01:05:42C'est Zidane
01:05:43C'est l'Italie
01:05:44C'est l'Espagne
01:05:44C'est pas la France
01:05:45Et pour moi
01:05:46quand tu me parles du Portugal
01:05:47quand tu penses à un José Mourinho
01:05:49voire même à un André Villas-Boas
01:05:51c'est des mecs qui ont de l'aura
01:05:52Nous on n'a pas ce genre
01:05:53de personnalité
01:05:54Conceçao
01:05:55tu peux le mettre dedans
01:05:56Et ils vont écrire un livre
01:05:57on va avoir envie de les lire
01:05:58Aujourd'hui tu dis à
01:05:59On l'adore
01:06:00Tu dis les chants
01:06:00Non
01:06:01Vous allez dire Eric Roy
01:06:02pour prendre le même exemple
01:06:03Tu dis à Bruno Genesio
01:06:04d'écrire un livre
01:06:05Personne ne va le lire
01:06:06Je ne suis pas sûr
01:06:07A l'international
01:06:08Personne ne va le lire
01:06:08Allez vous êtes chauds sur le sujet
01:06:10On conclut Mathieu
01:06:10parce qu'il faut qu'on garde du temps
01:06:11Je suis désolée
01:06:12Je vais juste dire
01:06:13que ces pays comme l'Espagne
01:06:15et le Portugal
01:06:15aussi surfer sur le style de jeu
01:06:17quand on prend
01:06:18Le style et les hommes
01:06:19Tu m'as interrompu pour dire ça
01:06:21On joue au tir au but
01:06:23Ce n'est pas intéressant
01:06:24Si c'était très intéressant
01:06:26Jingle
01:06:27Vous savez qu'elle allait dire ça
01:06:30Celui-là pensait
01:06:31qu'elle a fait exprès
01:06:32de te relancer
01:06:32Est-ce que vous avez bien
01:06:34révisé l'actualité du jour
01:06:35On va tester vos connaissances sportives
01:06:37Team Boobie contre le reste du monde
01:06:38Ça fait 4-3 pour la Team Boobie
01:06:40qui va pouvoir commencer
01:06:40et choisir l'enveloppe
01:06:41Violet ça fait longtemps
01:06:44C'est toi
01:06:44Allez un petit violet pour la 2
01:06:4615 secondes pour vous concerter
01:06:47à voix haute
01:06:48Attention à la jauge
01:06:49C'est parti
01:06:49Qu'est-il arrivé à Stephen Curry
01:06:52cette nuit
01:06:52pour la première fois
01:06:53après 1193 matchs
01:06:55J'ai pas vu
01:06:56Tu l'as ?
01:06:57Oui première faute
01:06:58C'est pas vrai
01:06:59Si si si
01:06:59Il a marché sur la cheville d'un mec
01:07:00En voulant le contraire
01:07:03Il aurait jamais fait de faute avant
01:07:04En 1193 matchs
01:07:07Faute grave
01:07:07Quelle est ta réponse ?
01:07:10Il a marché sur la cheville
01:07:12Il a été expulsé
01:07:13Il a été expulsé c'est ça ?
01:07:14Je sais pas
01:07:14Il a pas l'air d'accord
01:07:15Attends
01:07:16J'espère que ça va pas être accepté
01:07:17Voilà merci
01:07:18Il faut préciser exactement ce que c'est
01:07:20C'est quoi ?
01:07:21Flagrante
01:07:22Flagrante
01:07:22C'est pas la même chose
01:07:24C'est pas la même chose
01:07:26Il l'a pas dit
01:07:26Non non
01:07:27C'est pas validé
01:07:28C'est pas validé
01:07:29J'explique l'action
01:07:30T'as pas dit le bon terme
01:07:31T'as pas dit le bon terme ?
01:07:31C'est pas une faute
01:07:32Il faut être précis
01:07:33C'est quoi ça ?
01:07:33C'est comme manifeste
01:07:34C'est pareil
01:07:35Il faut que ça soit flagrante
01:07:36Oui oui
01:07:37Très sérieux
01:07:38J'ai pas eu des points pour faire que ça
01:07:39Mais j'ai expliqué l'action
01:07:41T'as expliqué l'action
01:07:42Écoutez le cranchet
01:07:42C'est une fiche que t'explique l'action
01:07:44T'as pas dit flagrante
01:07:47Exactement
01:07:48Tu vas en prendre une flagrante
01:07:49Écoutez la carte bonus
01:07:52Mathieu Braque
01:07:53Vous devez répondre en chantant
01:07:54Joyeux anniversaire
01:07:55Pourquoi ?
01:07:57Parce qu'un joueur des bleus
01:07:58Fête aujourd'hui ses 27 ans
01:07:59Est-ce que c'est Koundé ou Chouameni ?
01:08:01Faites-moi la chanson
01:08:01En plus c'est un joueur
01:08:02Bravo
01:08:02Koundé ou Chouameni ?
01:08:03Chantez vite
01:08:04Je crois que c'est Koundé
01:08:06Joyeux anniversaire
01:08:08Joyeux anniversaire
01:08:10Joyeux anniversaire
01:08:11Joyeux anniversaire
01:08:14C'est une bonne réponse
01:08:15C'est super
01:08:16C'est beau
01:08:17Un peu plus d'entrains
01:08:19Après cette fois
01:08:19Tiens Boubi
01:08:20Fais la gueule
01:08:20J'ai encore la flagrante aussi
01:08:22Tiens Boubi
01:08:22Que recevront les joueurs du Congo
01:08:24S'ils sont qualifiés pour la Coupe du Monde 2026
01:08:26Trois propositions
01:08:27Un million d'euros pour chaque joueur
01:08:28Ça fait une épaisse aussi
01:08:29Un terrain constructible de 15 000 mètres carrés
01:08:31Pour chaque joueur
01:08:32Quand même
01:08:33Un diamant brut pour chaque joueur
01:08:34Oh le diamant non ?
01:08:36Un million d'euros ?
01:08:38Non je pense plus que la parcelle moi
01:08:40Ah la parcelle ?
01:08:41Ah pas mais
01:08:42Le diamant c'est un peu gênant non ?
01:08:4415 000 mètres carrés ?
01:08:45Parce que
01:08:46Une parcelle ça va quoi
01:08:47La parcelle moi je dirais la parcelle
01:08:49C'est fou de ne pas avoir bon
01:08:50C'est quoi ?
01:08:50Un million d'euros pour chaque joueur les gars
01:08:52C'est vraiment un pays bon
01:08:53Et d'ailleurs ne ratez pas
01:08:56Demain 17h Nigeria à Gabon
01:08:57Sur l'équipe Live Foot
01:08:58C'est un petit peu les dernières places qualificatives
01:09:00Team Reste du Monde
01:09:02Coupe du Monde 2017
01:09:04Quelle bonne surprise
01:09:06Attendaient les Mexicains
01:09:07Après leur première victoire
01:09:08Dans cette Coupe du Monde
01:09:08C'est pas un million
01:09:09Trois propositions
01:09:10Ils ont reçu un chèque de 10 000 dollars
01:09:12Ils ont été ovationnés par le Japon
01:09:14A leur retour à l'hôtel
01:09:15Ils ont reçu la visite
01:09:16D'une légende du foot mexicain
01:09:17Ça va être l'hôtel non ?
01:09:19Ça sera pas l'argent
01:09:21J'irais bien à l'hôtel
01:09:21Tu partais sur l'hôtel aussi ?
01:09:22J'irais aussi avec le Japon
01:09:23Partons sur l'hôtel
01:09:24Voyons la réponse en images
01:09:26Est-ce qu'ils ont été ovationnés par le Japon
01:09:28A leur retour à l'hôtel ?
01:09:29C'est que les trucs comme ça
01:09:31Éternelle reconnaissance des japonais
01:09:32Très bonne réponse
01:09:35Et ça fait 2-0
01:09:37C'est pas bien là
01:09:40Team Moubi écoutez
01:09:41Pierrot arrête de bouder là
01:09:43La classique dos à dos
01:09:46Vous devez avoir tous les deux la bonne réponse
01:09:48Sans vous concertez
01:09:48Allez dos à dos
01:09:49Ça c'est valeur sûre
01:09:51La même réponse
01:09:52La chinoise Youzidi
01:09:55A battu le record d'Asie
01:09:56Du 200 mètres quatennage
01:09:57Quel âge a-t-elle ?
01:09:59Deux propositions
01:10:00Est-ce qu'elle a 13 ans ?
01:10:02Est-ce qu'elle a 43 ans ?
01:10:05Vous allez devoir vous retourner
01:10:06C'est soit 13 soit 43
01:10:07En même temps
01:10:08Et me donner la même réponse
01:10:09Sinon ce n'est pas validé
01:10:10C'est quoi le record ?
01:10:1113 ou 43
01:10:11200 mètres quatennage
01:10:13Comme si tu connaissais le record à l'an
01:10:14Grave
01:10:143, 2, 1
01:10:16Vous me dites ?
01:10:1743 ans
01:10:17Elle avait 13 ans
01:10:23Qu'est-ce que j'en sais ?
01:10:2643
01:10:2643
01:10:27Un tonnage
01:10:30Un si bel âge
01:10:31Balle de match
01:10:32Tim reste du monde attention
01:10:34Photo
01:10:35L'ancien candidat de Koh-Lanta
01:10:37Que vous allez découvrir sur cette photo
01:10:39Alban Pellegrin
01:10:40Il vient de terminer son exploit
01:10:42Mais qu'a-t-il réalisé ?
01:10:43Il y a peut-être un indice sur cette photo
01:10:45Il a réalisé Paris-Bucarest à pied
01:10:49Il a bouclé 72 marathons en 72 jours
01:10:52Il a établi le record du monde
01:10:53De course à pied en arrière
01:10:54Avec 110 kilomètres parcourus
01:10:55On répond mal pour mettre un peu de suspense ?
01:10:58Non, il faut les mettre mal
01:11:0472 marathons en 72 jours
01:11:0972 marathons en 72 jours
01:11:11C'est une excellente réponse
01:11:13Juste avant de faire la go-griole
01:11:16C'est pas ça qu'on dit la fanfreluche
01:11:18Qu'est-ce qu'il faisait de particulier ?
01:11:20Comment il a fait 72 marathons en 72 jours ?
01:11:22Il courait tous les jours
01:11:24Il dormait chez les gens
01:11:25Chaque fois à la fin
01:11:26Il dormait chez les inconnus
01:11:27Et il recommençait tous les jours
01:11:28Pour faire au kilo
01:11:30Je viens de faire un marathon
01:11:31Je peux dormir chez vous
01:11:3242 kilomètres
01:11:33C'est une très large victoire
01:11:36De la team reste du bon
01:11:37Team Boobie 4 partout
01:11:39Est-ce qu'on peut rappeler
01:11:39Peut-être le gage
01:11:40Trop de flagrante
01:11:41Non mais le gage
01:11:43Va peut-être vous concerner
01:11:43Et tout a démarré de là
01:11:44Team Boobie
01:11:44Ils sont peut-être pas au courant
01:11:46Du gage de novembre
01:11:46La moustache
01:11:47Pour Movember
01:11:49Et voilà
01:11:50Avec le gifle
01:11:52La moustache
01:11:54On rappelle que pour novembre
01:11:55C'est le mois de la lutte
01:11:56Contre le cancer
01:11:56De la prostate chez les hommes
01:11:58Donc le mouvement Movember
01:11:59Commencez à laisser pousser les poils
01:12:00Les garçons
01:12:01Parce qu'il faudra que ça se voit
01:12:02A la fin du mois de novembre
01:12:034 partout
01:12:04C'est l'heure d'accueillir Greg Hacher
01:12:05Pour nous parler de l'équipe de Greg
01:12:06Il n'y a rien compris
01:12:06L'explication de Pierre Boobie
01:12:07Je ne sais pas quelle langue c'était
01:12:08Oui mais tu m'en veux
01:12:09Moustache
01:12:10Tu m'y es Greg
01:12:11C'est pour ça que tu n'entends plus rien
01:12:12Attention mais je suis sûr
01:12:13Oui mais je n'ai pas le temps
01:12:15C'est pour les bleus
01:12:17Regarde
01:12:18Le blanc rouge
01:12:18Tu sais que là
01:12:19Je vis un objet de fantasme
01:12:20Pour bien des spectateurs
01:12:21Ne m'en respire pas
01:12:22Il y a une belle émission
01:12:25Qui se prépare
01:12:25Il y a une très belle émission
01:12:26Qui se prépare
01:12:27Comment les clubs piétinent les sélections
01:12:29Ce sera le comment du soir
01:12:30Avec l'histoire Yamal
01:12:31Notamment
01:12:31Le pourquoi
01:12:33Pourquoi tout a commencé
01:12:34Avec France-Ukraine
01:12:34Pourquoi le destin des bleus
01:12:35A basculé en 2013
01:12:37Quand on élimine l'Ukraine
01:12:39Avec notamment le doublé de Sacco
01:12:40Cherki titulaire
01:12:41Le retour d'Antoine Pinault
01:12:42En vrai
01:12:43En live
01:12:43En chair et en os
01:12:44Ça va être très très bien
01:12:46Est-ce que vous irez voir
01:12:46A Ultraford
01:12:47Ambre Godillon
01:12:48Dans le vestiaire
01:12:49Parce qu'elle nous vend
01:12:50Le vestiaire depuis tout à l'heure
01:12:51Et on ne l'a pas vu
01:12:51Vestiaire
01:12:52Et centre du terrain
01:12:53Bien sûr
01:12:54Et c'est Alex Ferguson
01:12:56Une des trois phrases est fausse
01:12:58Tu ne dois pas parler du casting
01:13:01Mais il vient de s'afficher
01:13:02Regarde pas
01:13:03Regarde pas
01:13:03Regarde pas
01:13:04Émilie Ross
01:13:05Oui c'est bon
01:13:05Alors Jérôme Alonso
01:13:07Loïc Tanzi
01:13:08Non tu regardes pas
01:13:09On l'a relevé
01:13:10Et Pierre Mathurana
01:13:10C'est vrai ?
01:13:11C'est ça ?
01:13:11Si, Pierrot il est là
01:13:12Parce qu'il n'y a pas de Vincent Deluc
01:13:13Vincent il n'est pas là
01:13:15Là t'es bon
01:13:15Là t'es bon
01:13:16C'est Pierre Mathurana
01:13:17C'est toute nuit
01:13:18Tout de suite
01:13:18C'est tout nu
01:13:20Non pas encore
01:13:21Nous demain
01:13:21Ce sera bien habillé
01:13:2216h45
01:13:23La photo elle est pour l'équipe
01:13:24Reste du Monde
01:13:25Qui a préparé quoi ce soir ?
01:13:26Vieux
01:13:26Vite
01:13:29A demain
01:13:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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