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  • il y a 1 heure
À l'occasion de la sortie "Predator : Badlands" au cinéma, retour sur une saga devenue culte, avec le journaliste Yerim Sar, le streamer Paf et le youtubeur Mad Matt.

Dans cette émission, direction la jungle. Une jungle moite, bruyante, suffocante, théâtre d’une traque devenue légendaire, car l’un des monstres les plus iconiques du cinéma d’action est de retour : Predator. La saga, née en 1987, revient sur grand écran avec Predator : Badlands.

Retrouvez "À la régulière" sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/a-la-reguliere

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Transcription
00:00Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans À la Régulière, l'émission de toutes les cultures.
00:15Aujourd'hui, on va faire un tour dans la jungle, la jungle moite, bruyante et sanglante d'un des monstres les plus mythiques du cinéma d'action, Predator.
00:21Parce que la saga née en 1987 est de retour avec un nouvel opus, Predator Badlands, actuellement dans les salles.
00:28Tout a commencé avec un film qui à la base devait juste être un chou de testostérone.
00:32Arnold Schwarzenegger, unité de commando surentraînée, un peu de guerre-foi, des bras de fer musclés et puis soudain, quelque chose dans les arbres apparaît, invisible, intelligent et plus dangereux que tout le monde.
00:42Près de 40 ans plus tard, Predator reste cette franchise étrange, mi-série B, mi-mythe de science-fiction, toujours entre le pur divertissement et une réflexion sur ce que c'est finalement être le chasseur ou la proie.
00:52Comment cette saga est-elle devenue culte malgré ses suites inégales ? Que raconte-t-elle à sa manière de la virilité, du pouvoir et même de la peur ?
00:58Et surtout, que vaut ce nouveau chapitre, Badlands, retour en force ou ultime track de trop ?
01:03Pour en parler, j'ai trois invités qui connaissent le terrain.
01:05Yérim Sarr, journaliste et critique, paf, streamer et passionné de cinéma.
01:09Madmat, youtuber qui a récemment revu l'intégralité de la saga.
01:12On va donc l'explorer, cette saga culte, tout de suite, à la régulière.
01:16France Inter
01:17À la régulière
01:21Medimizing
01:25On vient d'entendre cette réplique mythique de Schwarzenegger, extrait du premier film de 87, réalisé par John McTiernan.
01:43On va commencer par le commencement, mais qu'est-ce qui fait, selon vous, que ce premier film est autant culte ?
01:50Yérim, qu'est-ce qui explique ?
01:51Parce qu'à la base, effectivement, c'est un film qui sort dans une décennie où il y a beaucoup de cinéma d'action.
01:56Et on peut voir Predator comme un énième action movie avec Schwarzenegger.
02:00En fait, c'est devenu autre chose.
02:01Qu'est-ce qui a, selon toi, la rendue un peu différente des autres ?
02:05Justement, c'est ça.
02:06C'est que t'arrives sur une base de film où tu dis que ça va être un commando de gros bras.
02:12Comme le film Commando, d'ailleurs, avec John McTiernan, ça s'appelle Commando.
02:16Où chacun, enfin, ils se font des blagues, ils sont tous survirils, etc.
02:21Et en plein milieu, t'as une menace inédite et absolue qui arrive.
02:26Et déjà, rien que le fait d'avoir cette équipe d'acteurs-là, que ce soit Schwarzy lui-même, mais même tous les autres, en vrai,
02:34qui, du coup, se retrouvent à jouer des personnages complètement terrorisés et perdus,
02:40ça, déjà, ça te fait...
02:42C'est un contropide, en fait, décennie-là, où, effectivement, les personnages étaient rarement effrayés, en fait.
02:47Bah, c'est ça, c'est-à-dire que là, t'as quand même une des premières fois à l'écran,
02:50où t'as Schwarzenegger, ouais, qui a l'air pétrifié de terreur.
02:54Et surtout, faut pas oublier, nous, on l'a pas découvert dans ces circonstances-là,
02:59parce qu'on était trop petits, voire panés, mais en gros,
03:01tu ne sais pas du tout ce qu'est le prédateur.
03:05Enfin, c'est un peu comme le premier film alien, en fait, t'arrives dans le film,
03:08tu n'as absolument aucune idée de ce qui t'attend.
03:10Et il y a, évidemment, la réelle de Mac Tiernan,
03:14qui fait que la jungle devient un personnage en soi,
03:17et que là où tu pouvais te dire, je pense, en voyant de loin,
03:21tu vois, par exemple, les 15 premières minutes,
03:23tu peux croire que c'est un film un peu con-con,
03:25où ça va être, comme t'as dit, que des gros bras qui vont exterminer tout ce qui bouge.
03:29Et tout d'un coup, ça devient complètement autre chose.
03:32Le fait que le monstre soit d'abord invisible,
03:36que tu vois par ses yeux,
03:38t'as ce truc de plus en plus oppressant autour d'eux.
03:40Et ouais, c'est vraiment une des fois où tu te dis que
03:44ce qu'ils appellent le set design est vraiment très, très bien utilisé.
03:49C'est-à-dire que la jungle, c'est pas juste un décor dans Sylmelin.
03:52Après, de ce sens, c'était la signature de Mac Tiernan sur cette époque-là.
03:56C'est-à-dire que même quand il prend le building de Dayard,
03:58il prend tout le building, les condamérations, les trucs.
04:01Là, la jungle, c'est traité un petit peu comme ça.
04:04Le Nakatomi Plaza, dans le premier de Dayard.
04:07C'est vrai qu'on a cité de Mac Tiernan qui avait aussi, d'ailleurs,
04:09il fait un autre film avec Schwarzenegger, c'est Last Action Hero.
04:11Tout à fait.
04:11Qui est mal aimé, mais qui, Dieu sait qu'il a des qualités.
04:14Qu'est-ce qui, selon toi, rend aussi le monstre, parce qu'il s'agit aussi d'un film de monstre,
04:20même si on le voit un peu différemment aujourd'hui, le rend aussi iconique, le Prédator ?
04:24Pour moi, c'est vraiment, alors déjà, il y a toute une histoire derrière.
04:27C'était censé être Jean-Claude Van Damme qui le jouait.
04:30On va y revenir après, tout à fait, exactement.
04:32C'est fou, ça.
04:33Oui, déjà, rien que ça, c'est assez passionnant.
04:35Mais surtout, moi, ce qui m'a beaucoup intéressé,
04:38parce que moi, j'ai rattrapé les Prédators plus tardivement.
04:41Peut-être que vous avez un peu de nostalgie autour de ça,
04:43mais moi, je l'ai rattrapé vraiment il y a quelques années, tout en plus.
04:47Ce n'est pas des films d'enfance pour toi ?
04:48Pas du tout.
04:49Moi, j'étais plus team SOS Fantômes, Retour vers le futur,
04:53qui étaient des films plus « accessibles » et tout public.
04:56Mais c'est vrai que Prédator, déjà, ce qui est assez passionnant avec le monstre,
05:00c'est qu'il y a un côté « biomécanique », entre guillemets.
05:03C'est-à-dire que c'est le pire.
05:04Il semble à la fois naturel, à la fois biologique, quelque part.
05:08Et en même temps, il y a un côté militaire et arme plus puissante
05:12que les armes qu'on a, nous, pauvres humains, quelque part,
05:15qui le rend, en fait, déjà, alien, vu qu'on sait que c'est un extraterrestre,
05:19plus tard, évidemment, mais qui le rend d'autant plus passionnant.
05:23Et puis aussi, comme tu dis, Yérim, il y a ce côté retourner la chasse,
05:26retourner le mythe de Schwarzenegger qui va taper tout le monde, etc.,
05:31qui va être le plus fort, qui, là, va devenir totalement effrayé.
05:34Et on se dit « qu'est-ce qui peut effrayer la plus grande bête de son temps,
05:37qui est Schwarzenegger ? »
05:38Madmat, est-ce que toi, tu as aussi le même souvenir vis-à-vis du film ?
05:43Est-ce que tu l'as vu pour la première fois récemment,
05:45ou non, tu l'avais vu à l'époque ?
05:47Quel rapport tu as avec ce film,
05:48et avec aussi les émotions qu'il a pu te procurer ?
05:51Justement, je l'ai vu, je crois, je devais avoir 10 ans,
05:54donc ça remonte, et j'ai mis un petit moment avant de le revoir,
05:57j'ai dû attendre 2010 avant de le revoir une seconde fois,
05:59donc à la sortie de Predators en 2010,
06:02et j'avais quasiment rien oublié.
06:04Ça m'avait tellement marqué.
06:05Bon, alors à l'époque, moi, j'étais un petit peu, voilà, petite nature,
06:08ça m'avait effrayé, ça m'avait fait peur,
06:09et puis c'est pour ça que c'était bien resté.
06:11Mais ce qui m'avait davantage plu, même à l'époque,
06:13et encore maintenant, encore plus maintenant,
06:15c'est non pas le rapport avec le Predator,
06:17donc l'extraterrestre,
06:18d'ailleurs ce qui est génial, c'est qu'on le découvre à la toute fin.
06:20Au début, on ne le voit pas, il est invisible,
06:23on l'entreperçoit un petit moment, une petite seconde.
06:26C'est ça qui est génial avec Tierman,
06:27c'est qu'il fait bien durer le temps,
06:28et ce qui est fantastique, c'est qu'il y a tous ces moments,
06:30toutes ces scènes, on le voit,
06:31enfin on voit à travers ses yeux,
06:33on se met dans sa peau,
06:34et on voit que quand il voit tous les autres personnages
06:37avec son espèce de vision infrarouge,
06:39thermique, tout ça,
06:41dans sa tête, on se dit,
06:42mais comment il voit les autres ?
06:43Il les voit sûrement comme des démons,
06:44comme des monstres, des choses comme ça.
06:47Mais ce que j'ai davantage retenu dans le film,
06:48c'est l'alchimie entre les personnages,
06:50tous les persos,
06:51parce qu'on parle souvent de Charles Denneugger,
06:52mais moi je n'oublie pas tous les autres,
06:54Carl Weasher, encore tous les autres gars.
06:56Shane Black, également.
06:57Shane Black, oui.
06:58Shane Black, un rédateur et scénariste
06:59qui est dans Predator.
07:00Et qui réalisera un autre Predator plus tard,
07:02mais on en retrouve.
07:04Je pense qu'on est tous d'accord là-dessus ou presque.
07:08Mais la chimie entre les persos et les fantastiques,
07:11je pense que c'est une raison pour laquelle
07:12le film est aussi populaire,
07:14parce qu'ils font tous vraiment,
07:16pas que partie du décor,
07:17mais on ressent une réelle humanité entre chacun.
07:21Ils sont tous identifiables.
07:22James Ventura, le mec avec sa gatling,
07:24avec son chapeau,
07:24Mac aussi, avec qui il devient super pote.
07:27Et c'est marrant parce que la caméra
07:28n'est pas constamment braquée sur eux,
07:30mais on ressent quelque chose.
07:32Et ça, c'est le génie de Tierman.
07:33On l'a ressenti également pour Piège de Cristal.
07:37Il a vraiment ce truc.
07:38Et je retiens que, juste par rapport à Predator,
07:40ce qui est fou, c'est que si vous regardez bien,
07:42quand vous le re-regardez,
07:43quand vous remettez le film dans votre tête,
07:44il y a très peu de plans qui sont vraiment iconiques.
07:47Par rapport à Piège de Cristal ou encore Lost Action Hero,
07:50il y a, on se rappelle tous des scènes dans la jungle,
07:52mais il n'y a pas de plans de dingue
07:54où on voit une vallée luxuriante ou des choses comme ça.
07:56Non, non, on voit juste la jungle,
07:59les mecs super balèze qui tirent sur une force invisible,
08:02mais il n'y a pas de plans vraiment iconiques.
08:05Tout est principalement basé sur le scénario,
08:07l'alchimie entre les persos, je reviens dessus,
08:08et le mystère autour du Prédator.
08:10Donc, ça renforce encore le côté culte du film.
08:12C'est que, même sans grand moyen du point de vue visuel,
08:15du point de vue, je me fais comprendre,
08:16des grands plans, tout ça,
08:17à James Cameron,
08:18il reste inoubliable malgré tout.
08:20Et c'est vrai qu'il y a toute cette question autour du Prédator,
08:22est-ce que, qu'est-ce que c'est ?
08:23Est-ce qu'on peut le tuer ?
08:25Et si ça saigne, c'est qu'on peut le tuer.
08:43Ça fait partie des répliques cultes de Schwarzenegger.
08:46Qui sera reprise dans Pré, d'ailleurs,
08:48pour faire un petit clin d'œil fan service.
08:50Exactement.
08:50Pré qui est un film plus récent, Prédator,
08:52qui a été plutôt, on en reparlera,
08:54mais plutôt aimé par une partie des fans.
08:56Est-ce qu'il y a aussi, parce qu'on parle du Prédator,
08:58et il y a finalement quelque chose,
09:00par rapport à d'autres grands monstres de l'époque,
09:01qui sont juste terrifiants,
09:03et qui veulent tuer coûte que coûte,
09:05est-ce qu'il n'y a pas aussi une forme d'ambiguïté
09:06autour du Prédator,
09:07où ce n'est finalement pas un méchant classique,
09:09c'est un chasseur, une proie,
09:10enfin, il est finalement peut-être moins méchant,
09:13au premier degré, que d'autres monstres de l'époque ?
09:15C'est-à-dire, oui, par rapport à...
09:17L'exemple évident qu'on pourrait prendre tout le temps,
09:21en fait, en...
09:22Alien ?
09:23Ce serait Alien, oui,
09:24pour prendre le contre-pied de Prédator,
09:26où, effectivement, un Alien,
09:27comme sur le modèle de plein d'autres monstres,
09:29extraterrestres ou pas, d'ailleurs,
09:31c'est des dangers publics.
09:32C'est-à-dire qu'il n'y a pas de plan,
09:33il n'y a pas de...
09:34Limite, il n'y a pas vraiment de civilisation Alien,
09:37c'est vraiment juste des gros parasites horribles et tout.
09:39Alors que, plus t'avances,
09:42même dans le premier film,
09:44sans avoir tout le lore,
09:45parce qu'après, peut-être qu'on en parlera,
09:46mais il y a eu déjà un univers étendu,
09:49il y a eu des comics, des bouquins,
09:50évidemment, des jeux vidéo.
09:52Donc, tout ça a permis, pour le coup,
09:54d'explorer la civilisation Prédator.
09:55Mais en fait, juste avec le premier film,
09:57déjà, tu comprends qu'il a une sorte de code...
10:00Alors, code d'honneur, c'est beaucoup dire,
10:02parce qu'il est quand même surarmé
10:03par rapport aux soldats militaires humains.
10:07Mais disons que, si tu te mets dans la tête
10:11que pour lui, c'est de la chasse,
10:13bah oui, en fait, il a le même rapport
10:14qu'un chasseur avec un super fusil à lunettes
10:18contre un chevreuil, tu vois.
10:19Donc, en gros, lui,
10:20déjà, il a ce côté très stratégique,
10:23c'est-à-dire qu'il ne fonce pas bêtement
10:25sur le commando.
10:27Il s'en prend d'abord au plus faible,
10:30puis au plus fort,
10:30il me semble qu'à chaque fois, il fait ça.
10:32Et surtout, c'est quand tu comprends
10:35qu'il est doué de parole, oui et non,
10:38mais disons que tu peux communiquer
10:40à peu près avec lui,
10:42vraiment, j'insiste sur le à peu près,
10:44et que oui, c'est quelqu'un qui maîtrise,
10:47qui a cette espèce d'exosquelette,
10:49qui a quand même ce design
10:50où, quand il enlève son masque à la fin,
10:53tu fais, d'où la réplique de Schwarzy,
10:55tu dis, ok, c'est effectivement
10:57un extraterrestre monstrueux,
10:58mais avec un plan
11:00et cette espèce de course
11:03au trophée de chasse.
11:05Oui, tout à fait.
11:05C'est-à-dire qu'en fait,
11:06par exemple, il épargne
11:07la jeune femme
11:09qui est juste une civile,
11:11parce qu'en fait, lui,
11:12il n'y voit aucune gloire, en fait,
11:13à tuer comme ça
11:14une femme désarmée, etc.
11:17Et tu as cette espèce de retour
11:19très primaire à l'animalité,
11:21à la fin,
11:22où le moyen de vaincre le prédateur,
11:24en fait, c'est que Schwarzenegger,
11:25lui-même,
11:26renonce un petit peu
11:27à ses habitudes
11:29d'humanité militarisée,
11:32on va dire.
11:33Et finalement,
11:34il arrive à le vaincre
11:35avec des espèces de pièges
11:37rudimentaires
11:38dans la forêt.
11:39Et à la limite,
11:41je te dirais que c'est peut-être ça
11:42le plan iconique.
11:43C'est Schwarzy qui hurle
11:44quand il a vraiment,
11:46il s'est mis presque les trucs
11:47pas de tatouage,
11:48mais de camouflage,
11:50de trombes,
11:50et tout.
11:51Donc,
11:52c'est vrai que
11:53ce n'est pas le premier
11:54extraterrestre intelligent,
11:55mais disons que
11:56jusqu'ici,
11:57en tout cas dans les films
11:58grand public,
11:59tu avais
12:00soit la menace
12:02aveugle,
12:02danger public,
12:03monstrueuse,
12:04horrible,
12:05soit des extraterrestres
12:06qui sont là pour la conquête
12:07et qui,
12:08limite,
12:08sont déjà humanoïdes.
12:10Et là,
12:10en fait,
12:11tu as un truc
12:11qui est incompréhensif,
12:13il a des dreadlocks,
12:14vraiment,
12:14c'est...
12:14Et c'est un petit peu
12:17l'équilibre parfait
12:17entre les deux.
12:18C'est vrai que c'est aussi
12:19un film qui très rapidement
12:20rentre dans la pop culture
12:22et des artistes
12:24qui ont fait référence,
12:24et il y a même un rappeur
12:25très important
12:26dans les années 80-90
12:27qui a appelé un album
12:28The Predator,
12:29c'est Ice Cube,
12:30avec un morceau éponyme
12:31The Predator
12:32qui sample la BO
12:33et qui sample aussi
12:34Schwarzenegger
12:35au début du morceau.
12:35Très bonne BO d'ailleurs,
12:36on l'a pas dit.
12:36Très bonne BO,
12:37exactement,
12:37notamment avec le thème
12:38d'Alan Silvestri,
12:39mais tout de suite,
12:40on va s'écouter
12:40ce morceau iconique
12:42issu d'un classique
12:42d'Ice Cube,
12:43The Predator.
12:44Sous-titrage Société Radio-Canada
12:49Sous-titrage Société Radio-Canada
12:50Sous-titrage Société Radio-Canada
12:51Sous-titrage Société Radio-Canada
17:18Une bande son réalisée par Alan Silvestri, enfin composée par Alan Silvestri, on a parlé
17:33un peu du premier film qui effectivement revient tout le temps quand on parle de Predator
17:38et j'ai parlé dans l'introduction de Suites inégales, alors il y a des gens qui ont une
17:40grande affection pour Predator 2, j'en fais partie, parce que dès qu'il y a Danny Glover
17:44je suis normalement content, c'est vrai qu'après il y a eu beaucoup de films, comment
17:48tu vois un peu la suite de la saga après ce classique de Mike Kiernan, comment tu vois
17:54un peu les films qui suivent, est-ce qu'il y en a que tu aimes, est-ce que globalement
17:57tu trouves que c'est raté, c'est assez fou parce que c'est une saga qui perdure encore
18:00aujourd'hui avec peu de films assez célébrés, en tout cas unanimement célébrés, comment
18:05tu perçois un peu le fait qu'elle dure autant ?
18:07Justement avant ça j'aimerais bien revenir sur Predator 2, parce que justement comme
18:12je l'ai revu, la première fois que je l'ai vue j'étais, oui bon c'est très mid, c'est
18:15une suite, c'est en fait je l'ai revu donc dernièrement et j'ai pas aimé du tout,
18:21puis c'est quand même resté, je me suis dit attends je vais remettre encore une fois et
18:23en fait je me suis dit eh mais c'est génial en fait, parce que malheureusement j'ai
18:26fait l'erreur comme beaucoup en fait, notamment des fans de Predator, ils s'attendent à revoir
18:30sans arrêt la même chose, à chaque film mais le monde évolue, les années, enfin on évolue
18:36quoi tout simplement, on peut pas toujours refaire la même chose et si d'ailleurs certains
18:39ont tenté, on en reparlera plus tard, notamment Shane Black avec son Predator, il y aura beaucoup
18:44de choses à dire, mais Predator 2, juste je reviens dessus, ce qui est génial avec
18:47ce film c'est qu'on passe de la jungle, la forêt à la jungle urbaine et avec un style
18:51qui est survitaminé, c'était un abonné qui avait relevé ça, c'est que c'est un film
18:54qui est quasi hystérique voire épileptique, ça ne s'arrête jamais, jamais.
18:59Il est beaucoup plus rythmé que le premier finalement, quelque part, qui est lent par
19:03moment le premier film.
19:04Ah oui, c'est incomparable, t'as les gangs de colombiens, le vaudou, les flics, les mecs
19:06de la, je sais pas quoi, du gouvernement, le prédator, les prédators, enfin bref, ça
19:10n'arrête jamais et concernant les suites, eh bien ça m'embête quelque part qu'il y
19:15a eu des suites parce que je pense que ce genre d'oeuvre quelque part, c'est pas qu'il
19:19faut les laisser mourir mais les laisser un petit peu dans le temps de leur époque parce
19:22que ça faisait partie d'une aura et on sent bien que malheureusement avec la suite
19:25ils ont voulu aller vers autre chose mais sans réussir à conserver l'essence du premier
19:32et comment dire, ce qui est un peu tragique, c'est qu'on est passé directement, on est
19:39parti vers des dérivés, donc Aliensus Prédator, le 2 Requiem, est-ce qu'on peut d'ailleurs
19:43les considérer comme des prédators à proprement parler ? Je pose la question.
19:45Non, c'est un crossover.
19:47D'ailleurs, c'est intéressant que tu parles du Prédator 2 parce que dans le Prédator
19:502, il y a une scène où on voit un xénomorphe, donc Alien, qui fait déjà le lien.
19:54Oui, c'est ça, tu as la salle des trophées et tu vois un crâne de xénomorphe, donc ça
19:58n'a fait qu'amplifier le fantasme de fans sur...
20:01Alien et Prédator.
20:02Un jour, ils vont se rencontrer, ils vont s'affronter quoi.
20:04Et c'est arrivé.
20:05Est-ce que finalement, parce qu'on parle des suites et c'est un peu, vous savez, parfois
20:09quand Hollywood veut absolument donner des suites, ils ne comprennent pas toujours ce qui
20:13a fait l'essence du premier film et on va juste dans la surabondance de quelque chose.
20:17Et là, finalement, dans Prédator, ce qui était aussi intéressant, c'est qu'on ne savait
20:20pas grand chose du Prédator et avec les suites, et c'est encore le cas avec le dernier
20:24en date, on y reviendra.
20:25On fait l'origine story du Prédator, etc.
20:28Est-ce que finalement, ce n'est pas ça aussi quelque part qui, je ne veux pas dire tue,
20:31mais qui amoindrit en tout cas l'impact des suites, c'est que finalement, on sait
20:34peut-être presque trop de choses sur le Prédator.
20:36C'est la difficulté d'ailleurs quand on a une licence qui fonctionne d'un coup, c'est
20:39qu'on se dit oula, il va falloir un petit peu développer, alors que justement, le premier
20:42Prédator est basé sur le mystère.
20:44On voit le Prédator que dix minutes avant la fin et puis c'est tout quoi.
20:47On a un peu ça avec le silence des agneaux où on voit très peu Hannibal Lecter et dans
20:50Hannibal, on le voit tout le temps d'Hannibal et ça casse un peu ce qui a fait le succès
20:54du premier en fait.
20:55Exactement.
20:56Et là, dans Prédator 2, on était quand même encore dans un équilibre parce que oui, on
20:58sait à quoi ressemble le Prédator, on va un poil explorer le fait que ce soit un chasseur
21:02qui n'est pas juste obsédé par la terre et par les Etats-Unis et qu'il est allé partout
21:07ailleurs, etc.
21:08Ça, ok.
21:09Et effectivement, Prédator 2, pour l'avoir revu aussi récemment, moi, pendant
21:12longtemps, je me suis dit, c'est quoi cette bouse, c'est une suite de Prédator, tout
21:15ça.
21:16Déjà, moi, je n'étais pas trop fan du premier, mais je me dis, allez, je le mate
21:19comme ça et il y a quand même un truc qui est résolument dans son époque, comme tu
21:22le mentionnes.
21:23C'est-à-dire qu'on est dans un film qui est dans le sillage de tout ce qui est Strange
21:26Days de Bigelow, tout ce qui est Escape from New York également, jungle urbaine, qui était
21:32une très bonne idée, effectivement, pour renouveler la formule et ce qu'on retrouve
21:35dans les autres suites de Prédator et pour le coup, effectivement, les Aliens vs Prédator,
21:40les deux qui sont assez immondes, peut-être qu'on y reviendra, mais aussi Predators
21:45et The Predator, c'est de vouloir en rajouter, en rajouter, en rajouter, de vouloir
21:49avoir énormément développé.
21:50Et en fait, ça fait un globiboulga où, oui, c'est un petit peu intéressant par moment
21:54de l'explorer, mais on se dit que ça aurait plus sa place dans un roman, dans un jeu vidéo,
22:00peut-être, que dans un film de cinéma, quoi.
22:02On est là, en tout cas, et on continue de parler de la saga Prédator.
22:13Yérim, dans toutes ces suites, paf, vient de mentionner Alien Prédator, il les a cités
22:18comme des films immondes.
22:19Le 1, ça va.
22:20Le 1, ça va.
22:21Le 1, encore, est sauvable, à peu près.
22:22Est-ce que toi, de toutes ces suites-là, sans parler du dernier opus dont on parlera à la
22:26fin, est-ce qu'il y a quelque chose que tu gardes ? Outre le premier qui est vraiment,
22:30je crois, unanimement vu comme un chef-d'œuvre, on est d'accord.
22:32Oui, bien sûr.
22:33Est-ce qu'il y a des choses qui t'intéressent, même dans Alien Prédator, ou même dans Prey,
22:36en 2022, Prey qui est une nouvelle itération de Predator, qui a été plutôt saluée,
22:41globalement, sans en faire des caisses, mais en tout cas, qui a plutôt été appréciée.
22:44Où est-ce que tu situes ce film ? Pré en particulier ?
22:49Oui, par exemple.
22:50Déjà, il faut dire que même les deux sagas, c'est un exemple rare, mais tu vois, contrairement
22:56à Freddy versus Jason, où en fait, il est intégrable, genre c'est officiellement le
23:01Vendredi 13 numéro je ne sais pas combien et le Freddy numéro je ne sais pas combien.
23:04Alien versus Predator, les deux sagas l'ont exclu.
23:08Oui, ça n'est ni dans Alien ni dans Predator.
23:11C'est vu comme un truc parallèle qui n'a rien à voir.
23:13Donc, écoute, je dirais que c'était plus une bonne surprise qu'un bon film, parce
23:20qu'en fait, il y avait eu tellement de ratage précédemment qu'en fait, tu étais juste
23:26heureux de voir un film normal avec un Predator dedans.
23:29Et il y avait quand même cette astuce de déplacer, de changer d'époque.
23:33Oui.
23:34chez les Comanches.
23:35Exactement.
23:36Donc, oui, puis même d'avoir une héroïne, il me semble que c'était quand même une des
23:41rares fois où tu avais un personnage principal unique.
23:44Parce que ce n'est pas un groupe, c'est vraiment, c'est vraiment, c'est Naru il me semble.
23:47Tout à fait.
23:48C'est elle vraiment qui est l'héroïne de ce film-là.
23:51Donc, ouais, moi, c'était plutôt une bonne surprise.
23:54Après, je trouve quand même que le film a plein de défauts, notamment le côté, la
24:00gestion du fanservice, le fait de faire redire à un indien Comanche si ça saigne, alors
24:07on peut le tuer.
24:08Tu te dis bon, tu sais, c'est comme le ne la touche pas sale pute dans Hélène Romulus
24:13dit par un androïde.
24:14Tu sais, tu sais, c'était pas obligé d'aller jusque là.
24:17C'est aussi parfois le problème de ces sagas aussi, qu'ils sont un peu coincés entre
24:23nos sages.
24:24Entre tradition et modernité.
24:27Entre quelque part, on est presque dans le reboot parfois.
24:31Et en même temps, on veut créer quelque chose de nouveau.
24:33Hélène Romulus, c'est un autre sujet, mais c'est complètement ça.
24:35Oui, c'est Alien Romulus, c'est le menu maxi best-of de la saga Hélène.
24:38Ce qui n'en fait pas un film désagréable, mais ce qui n'apporte rien en fait.
24:41Concrètement, contrairement à tous les autres opus Hélène qui essayaient, même ceux de Ridley
24:45Scott qui, alors je sais qu'il y a deux teams, il y a ceux qui aiment bien ceux de Ridley
24:48Scott, ceux qui aiment bien le 3 et le 4.
24:50Mais qu'à chaque fois, au moins, on peut dire que chaque opus apporte quelque chose de différent,
24:54apporte une patte différente.
24:55Là, les Predators, c'est vrai qu'à part le 2 qui essayait d'apporter quelque chose de différent,
25:00on a eu Predators qui était plus ou moins le 1, mais sur une autre planète.
25:05Et The Predator qui était le 1, mais en mode E.T.
25:08Donc, ce n'était pas le plus intéressant du lot.
25:11C'est vrai qu'au moins, le Prey apportait un petit peu de nouveauté et essayait d'aller autre part.
25:15Et d'ailleurs, c'est aussi la proposition qui a été faite dans l'autre film Predators sorti cette année,
25:19c'est Killer of Killers, une animation aussi réalisée par Dan Trechtenberg.
25:24Oui, tout à fait.
25:26Qui lui essayait d'apporter trois propositions très différentes avec un Predator face à une personne viking,
25:32face à un samouraï et face à une personne de la Seconde Guerre mondiale.
25:35Donc là, au moins, ça a essayé d'apporter quelque chose de vraiment différent plutôt que juste d'essayer de refaire la même chose.
25:41Manmat, toi qui as tout revu récemment, quel est le Predator que tu préfères si on écarte le 1 ?
25:49Peut-être que ce n'est même pas le 1 que tu préfères, même si j'ai peu de doute.
25:52Franchement, le 1, naturellement, ça reste le favori, forcément.
25:55Mais en deuxième, je mettrais le 2.
25:57Et en dernier, au risque de choquer, Franchement, Predator Badlands, eh bien, il mérite une bonne place quand même.
26:03Je suis assez d'accord.
26:04Parce qu'il a ses défauts, mais c'est pour rebondir sur ce que disait Paf, par rapport au fait que...
26:09Enfin, et aussi, pardon...
26:11Grim.
26:12Grim, merci.
26:13Les pré-proposer quelque chose, ou Killer of the Killer proposer quelque chose,
26:17mais ce n'est pas parce qu'on propose toujours quelque chose de nouveau que c'est forcément génial.
26:20Et moi, perso, je n'ai pas du tout accroché après, ni à Killer of the Killer, déjà de par le design.
26:25Enfin, j'avais des frissons.
26:26Le pré, vraiment, je m'arrachais les cheveux par rapport au fanservice,
26:29qui pour moi, vraiment, j'ai besoin de savoir.
26:31Pitié, dites-le nous.
26:32Est-ce que le fanservice, ça vous fait plaisir ?
26:34Est-ce que les gens ont vraiment besoin de ça ?
26:36Vraiment, c'est une vraie question.
26:37C'est systématique et à chaque fois...
26:40Quand Harrison Ford revient dans le Faucon Millenium avec Chewbacca 30 ans après, je suis un peu content.
26:46Voilà, je le dis.
26:47Il y a du fanservice qui me fait plaisir.
26:49Là, c'est la dimension, quelque part, c'est la Badland.
26:51Enfin, je ne sais pas.
26:52Oui, oui.
26:53Là encore, il y a des exceptions.
26:54Mais alors, la plupart du temps, comme pour Alien, Romulus, le coup du...
26:57Oh, là j'étais comme ça.
26:59Par contre, tu as cité quelque chose d'intéressant, tu as parlé du design.
27:01Et je crois qu'aussi, tu l'as aussi un peu mentionné quand tu as parlé des dreadlocks du monstre.
27:04Quand on parle d'Alien Predator, il y a quand même deux choses importantes, c'est aussi à quoi ressemblent les monstres.
27:09En fait, qui sont iconiques à Alien, évidemment.
27:11Mais aussi Predator, c'est qu'il y a un look qui est très différent.
27:13Dans quelle mesure aussi ça a joué dans le succès et même dans la fascination qu'exerce encore la créature aujourd'hui ?
27:20Parce qu'elle ressemble à rien d'autre.
27:21Il y avait aussi une vraie forme d'innovation là-dedans, sur à quoi ressemble Uyri ?
27:27Ouais, c'est sûr. En plus, il me semble qu'il y avait eu des pré-versions où la créature ne ressemblait pas à ça.
27:34Tout à fait.
27:35C'est là que tu vois quand même, dès le premier film, il y avait un soin apporté à ce monstre
27:41qui devait être plus qu'un simple monstre qui a une allure non humaine.
27:47Donc c'est aussi pour ça, d'ailleurs, que le truc avec Vandam ne correspondait pas.
27:51Parce que pour la petite histoire, c'est que lui, en fait, il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir faire des prises de kung-fu.
27:57Exactement !
27:58Et donc, fatalement boudormant, la prod a dit non, ça va vraiment pas le faire.
28:03Parce que son physique dit quelque chose de la créature de la même manière que le côté très sexuel et sexué des aliens dit quelque chose de cette race extraterrestre.
28:15En fait, les prédateurs, il y a ce côté, le corps très massif.
28:20D'ailleurs, c'est ça que tu perds, en fait, plus on avance dans le temps, c'est que vu que tout est...
28:24On va vers le tout numérique, donc tu as moins le poids.
28:27Mais disons que quand il fait face, notamment à un être humain, en sachant que c'est déjà, en général, soit des flics, soit des mecs assez baraqués et tout,
28:36et qu'en fait, tu vois que juste un pas du prédateur, ça fait presque trembler l'écran et tout.
28:43Tu dis ok, ça, ça fonctionne, le côté armure aussi.
28:46Et justement, ils n'ont pas cherché à t'expliquer pourquoi les dreadlocks, pourquoi le truc, c'est une race extraterrestre.
28:55Exactement.
28:56Et c'est comme ça.
28:57Donc, c'est sûr qu'en termes d'innovation et de design de créatures réussies, oui, ça compte beaucoup.
29:06Parce que si tu essayes de t'imaginer même les meilleurs films prédateurs, c'est un exercice compliqué, mais en les remplaçant dans ta tête par, je ne sais pas, un extraterrestre classique, tu vois, en armure,
29:19avec le petit scaphandre et puis un fusil laser, ça ne marche pas du tout.
29:23Vraiment, même en gardant le truc de la vision infrarouge et de l'invisibilité, ça ne marcherait pas.
29:28Oui, il y a même une créature aussi qui est athlétique, donc il y a quelque chose aussi qui est assez terrifiant là-dedans, dans le fait qu'elle a l'air assez terrifiante et surpuissante.
29:36Je propose qu'on écoute un morceau, et juste après on continue à parler, notamment de Van Damme, qui s'est fait virer de Prédator.
29:42On va y revenir, mais tout de suite, on va s'écouter un morceau de Jossman, extrait de son dernier album, Don Pérignon Crying, le morceau s'appelle Matheus.
29:49Matheus.
29:51Tout de bien, graças a Deus, je pète une bouteille de Matheus.
29:54J'ai le flow de Brasile vinique, elle est sexy à l'infini.
29:58Si t'as pas faim, y'en a d'autres qui ont faim.
30:00Si t'as pas faim, y'en a d'autres qui vont crier.
30:02Si t'as pas faim, y'en a d'autres sur la paille, qui se lèvent tôt pour cette maille.
30:06J'suis tout vu, même l'envers du décor, j'ai même vu en dessous de l'iceberg.
30:09J'suis dehors comme un chat de gouttière, je sais qu'il reste qu'un tas de poussière.
30:13La nuit tard, j'raille de seul sous la ligne, j'ai du mal à traverser la brume.
30:17Sur le bitume, trop d'amertume, j'tire, j'fume, j'laille sur Neptune.
30:20J'prends mon jus, j'prends mon bif, j'm'arrache, que la mifle reste nique sa race.
30:24Tout de bien, graças a Deus, sur la plage, je pète la taille de Matheus.
30:28Et la terre pose des cris d'erreur, j'ai payé, je connais le prix de l'erreur.
30:32La vie n'a pas fait de cadeau, agora, tout de bien, muito obrigado.
30:35Tout de bien, graças a Deus, je pète une bouteille de Matheus.
30:39Si t'as pas faim, y'en a d'autres qui ont faim.
30:41Si t'as pas faim, y'en a d'autres qui vont crier.
30:43J'ai rêvé un dernier verre, première classe on s'envoie en l'air.
30:47Cinq étoiles comme dans la Célésar, deux, trois passements de jambes ils sont chaos.
30:51Les yeux rouges vitres remplis de sang, j'me suis donné à 100%.
30:54Regarde-moi dans le blanc de blanc, regarde-moi dans le noir d'iris.
30:58Dis-moi tout, bébé, fala comico, commande une deuxième caille périmine.
31:02Regarde-moi dans le blanc de blanc, regarde-moi dans le...
31:05Regarde-moi dans le blanc des yeux, regarde-moi dans le noir d'iris.
31:09Désolé, je n'aime pas ce jeu, on ne joue pas avec le feu.
31:13J'prends sur moi pour contenir les nerfs, laisser me remplir le conteneur.
31:16J'étais en chair devant la Vribus, scam, scam pour des habits de luxe.
31:20J'ai réclamé la paix dans mes pieds, j'sens la zèbe alourdir mes paupières.
31:24J'regarde la ville à travers la window, dis-moi tout, bébé, fala comico.
31:28Ma chérie veut un dernier drink, dans le noir j'mets le plaque dans l'pique.
31:32La nuit j'aime d'or que d'un seul oeil, j'pense qu'à remplir le portefeuille.
31:35J'prends mon dieu, j'prends mon bif, j'm'arrache, que la mifle reste nique sa race.
31:39Tudo bem, graças a Deus, sur la plage j'pète la taille de Matheus.
31:43Et la terre pose des cris d'erreur, j'ai payé j'connais le prix de l'erreur.
31:47La ville m'a pas fait de cadeau, agora tudo bem, muito obrigado.
31:50Tudo bem, graças a Deus, j'pète une bouteille de Matheus.
31:54Si t'as pas faim, y'en a d'autres qui ont faim, si t'as pas faim, y'en a d'autres qui vont crier.
31:58Mais j'ai levé un dernier verre, première classe on s'envoie en l'air.
32:02Cinq étoiles comme dans la Célésar, deux trois passements de jambes ils sont chaos.
32:06Les yeux rouges vitres remplis de sang, j'me suis donné à 100%.
32:09Regarde-moi dans le blanc de blanc, regarde-moi dans le noir de l'iris.
32:13Dis-moi tout, bébé, fala comico, commande d'une deuxième caipirine.
32:17Regarde-moi dans le blanc de blanc, regarde-moi dans le...
32:21Jossmann Matheus donc extrait de son dernier album en date, et très bon album à mon avis, dont Pérignon, Crying.
32:41Alors nous en parlions, Jean-Claude Van Damme avait commencé à interpréter la créature dans Predator.
32:55Finalement ça ne s'est pas passé comme prévu, il a été viré du tournage.
32:59Mais sa carrière s'en est plutôt bien portée par la suite, ça ne lui a pas porté préjudice.
33:02Je vous propose de parler de trois acteurs qui ont commencé à tourner dans des films,
33:07qui finalement ont été virés et pour lesquels les conséquences ont été un peu plus compliquées parfois en tout cas.
33:11Et puis vous réagissez si vous avez envie de réagir.
33:14On va commencer en 1976, Francis Ford Coppola vient de finir le parrain 2.
33:18Il est au sommet, il se lance dans Apocalypse Now, un projet pharaonique sur la guerre du Vietnam.
33:22Un film dont on a beaucoup beaucoup parlé.
33:25Il choisit Harvey Kettel pour incarner le capitaine Willard, celui qui doit tuer un colonel devenu fou dans la jungle.
33:30Kettel tourne pendant plusieurs semaines, notamment les scènes sur le bateau.
33:32Mais très vite, Coppola doute, il trouve que Kettel est trop nerveux.
33:35Il voulait un homme plus calme, plus introspectif, presque effacé.
33:38Et un matin, sans prévenir, il le vire, remplacé par Martin Sheen, plus fragile, plus mélancolique
33:43et qui finira lui à l'hôpital après une crise cardiaque sur le tournage.
33:46La version de The Doors avec les hélicoptères c'est encore mieux que l'original.
34:11Finalement, Kettel rentre à New York et il lui faudra presque plus de 10 ans pour se refaire une place à Hollywood.
34:16Notamment en revenant dans le bas de lieutenant d'Abel Ferrara.
34:19Est-ce que vous auriez imaginé Harvey Kettel en capitaine Willard ?
34:23C'est tellement maintenant Martin Sheen.
34:25C'est compliqué.
34:26Pour information, je l'ai suivi assez tard.
34:29Récemment quand Harvey Kettel avait commencé à tourner, est-ce que vous l'auriez imaginé ?
34:32Tu me l'apprends déjà cette information-là.
34:34Il y a des images de lui sur le tournage.
34:37Parce qu'Apocalypse Now, il y a eu tellement de problèmes en interne.
34:41C'en est un de plus.
34:42Et ça a fait le film que ça a fait.
34:43C'est presque un peu terrible d'ailleurs à ce niveau-là, la quantité qu'il y a de problèmes dessus.
34:48Parce que le film est tellement magnifique qu'on ne peut plus se dire
34:50qu'en fait il suffit qu'il y ait des problèmes dans un film pour qu'un film devienne magnifique.
34:53C'est un peu compliqué.
34:54Mais effectivement, Kettel, je peux à peu près l'imaginer.
34:58Parce que je trouve qu'Apocalypse Now est beaucoup aussi porté par Marlon Brando sur la fin.
35:04Ça, pour le coup, c'est beaucoup plus difficile de le remplacer dans ma tête.
35:07Mais effectivement, j'imagine Martin Sheen qui nous prend par la main dans Apocalypse Now.
35:13C'est complètement possédé dès les premières scènes.
35:15Tout à fait, surtout que j'ai l'image d'Harvey Kettel, Tarantino, donc vraiment des rôles plus durs que ça.
35:22Vraiment avec Martin Sheen, effectivement son côté un peu plus frêle comme tu le mentionnes.
35:26Il nous porte vraiment dans Apocalypse Now.
35:28Alors, on change complètement d'ambiance.
35:311985, Steven Spielberg et Robert Zemeckis tournent une petite comédie de science-fiction
35:35avec un adolescent et une Deloréale.
35:37Retour vers le futur, le rôle principal, celui de Marty McFly, revient à Eric Stoltz.
35:41Un acteur respecté, plus dramatique, un peu intense.
35:44Problème, après 5 semaines de tournage, Zemeckis regarde les rushs et réalise que ça ne marche pas.
35:48L'acteur est trop sérieux, il joue la comédie de manière un peu trop investie,
35:52mais sans humour, il ne dégage pas la légèreté que Spielberg voulait.
35:55Alors, ils font un truc complètement fou. Ils le virent. Après plus d'un mois de tournage, ils refont toutes les scènes avec Michael J. Fox, qui à l'époque tournait,
35:59une sitcom le jour et retour vers le futur la nuit.
36:03Résultat, le film est devenu culte, un symbole des années 80.
36:07Résultat, le film est devenu culte, un symbole des années 80.
36:09Eric Stoltz disparaît de la légende, on ne le voit même pas dans le générique.
36:11Et, tu parlais de Tarantino, il joue notamment dans Pulp Fiction.
36:15Et, c'est intéressant parce que les deux acteurs se ressemblent.
36:17Et, en même temps, ils ne sont pas plus connus.
36:19Ils font un truc complètement fou.
36:20Ils le virent.
36:21Après plus d'un mois de tournage, ils refont toutes les scènes avec Michael J. Fox,
36:24qui à l'époque tournait une sitcom le jour et retour vers le futur la nuit.
36:28Résultat, le film est devenu culte, un symbole des années 80.
36:31Eric Stoltz disparaît de la légende, on ne le voit même pas dans le générique.
36:34Et, je parlais de Tarantino, il joue notamment dans Pulp Fiction.
36:37Et, c'est intéressant parce que, pour le coup, les deux acteurs se ressemblent physiquement.
36:41Eric Stoltz et Michael J. Fox, je trouve qu'il y a vraiment quelque chose qui les rapproche physiquement.
36:45Est-ce que là, vous l'auriez imaginé ?
36:48C'est compliqué puisqu'on ne connaissait pas les deux.
36:50Qui est Eric Stoltz ? C'est aussi ça le problème.
36:52C'est quelqu'un qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Michael J. Fox.
36:55Là, en plus, c'est un peu salaud pour lui, mais c'est trouvable.
37:00Des images et tout le tournage.
37:02Et, n'importe qui ayant vu Retour vers le futur, même si ce n'est pas un film que tu estimes plus que ça,
37:08la différence est assez accablante parce qu'ils ne sont pas du tout sur le même registre.
37:13Donc, ça ne fonctionne pas.
37:15C'est surtout qu'il voulait de base, il me semble, Michael J. Fox.
37:18Et qu'effectivement, il y avait ce tournage de sitcom où il se disait
37:20« Ah, du coup, ce n'est pas possible, on prend Eric Stoltz, donc c'est le deuxième choix un peu bon, pas terrible. »
37:25Et pendant le tournage, il disait « Oui, effectivement, c'est nul. »
37:27Et c'est là qu'il s'arrange effectivement pour se dire « On tourne le jour et la nuit, on s'arrange entre nous, etc. »
37:32Tellement il voulait ce Michael J. Fox et que c'est lui vraiment qui a porté le film, effectivement.
37:37Alors, autre exemple, un peu plus récent, Doug Ray Scott. Vous connaissez Doug Ray Scott ?
37:42Oui, le méchant de Mission Impossible 2 et qui est par ailleurs le mari de Claire Forlany.
37:46Ah, j'adore Claire Forlany.
37:47Oui, on rencontre avec Joe Black et elle jouait la fille de Sean Connery dans Rock.
37:51Ah, c'était elle !
37:53Eh oui, eh oui, mais j'aimais beaucoup cette actrice.
37:56Eh bien, bravo ! Donc, est-ce que tu sais de quoi je vais parler ?
37:58Du tout !
37:59Eh bien, tu n'es pas loin pourtant !
38:00Il ne devait pas jouer Wolverine.
38:03Exactement !
38:04Doug Ray Scott, acteur britannique qui était promis à une grande carrière en 1999.
38:08Donc, Bryan Singer prépare X-Men et Scott a décroché le rôle de Wolverine.
38:12Exactement ! Mais il tourne en parallèle Mission Impossible 2 avec Tom Cruise.
38:15Et évidemment, qu'est-ce qui se passe avec Tom ? Le tournage déborde ! Trop de cascades !
38:18Et donc, quand Singer l'appelle, Scott doit choisir Mission Impossible ou X-Men.
38:22Il décide de rester sur Mission Impossible et perd tout.
38:25Le CEO le remplace par un Australien inconnu, Hugh Jackman.
38:28La suite, on la connaît, Jackman est devenu une star mondiale.
38:45Il incarne Wolverine pendant presque 20 ans.
38:47Et Scott tourne dans des séries télé britanniques.
38:49Un simple décalage de planning qui change une vie entière.
38:52J'imagine que vous ne l'aurez pas imaginé, Doug Ray Scott, puisqu'on ne le connaît pas vraiment.
38:56Qui est-il ?
38:57Mais qui jouait un méchant dans Mission Impossible ?
38:59Tu l'avais bien aimé dans Mission Impossible 2 ?
39:00Pas tellement.
39:01Il est quand même assez transparent.
39:03Il avait joué aussi dans Hitman en 2007.
39:06D'ailleurs, comme Claire Forany, finalement, ils ont eu des carrières assez relativement modestes par rapport à leur potentiel.
39:11Enfin, surtout Claire Forany, mais le potentiel d'Ogre Scott.
39:14Maintenant, j'ai envie de voir, il faudrait qu'on prenne Doloréane et qu'on revoie comment ça donne Eric Scholtz dans le rôle à la place de…
39:21On sait aussi que Tom Selleck était le choix premier pour Indiana Jones.
39:25Oui, il avait fait des essais avec Karen Allen.
39:28Et là…
39:29Bon, là, c'est pareil.
39:30Tu n'arrives pas.
39:31C'est impossible.
39:32C'est là parce que tu as Magnum dans la tête, donc tu l'imagines toujours.
39:35Est-ce qu'il est avec sa moustache, sans sa moustache ?
39:37Et surtout, je crois que du coup, Spielberg ne voulait pas le prendre à la base Harrison Ford, parce que c'était un choix recommandé par Lucas.
39:44Il le connaissait.
39:45Il le connaissait, il disait « ouais, mais en fait, ça fera trop, tu vois, il a Han Solo, il a ce rôle-là, ça fera trop ».
39:50Bon, au final, il a les deux rôles, tant mieux.
39:52Tant mieux.
39:53On revient tout de suite pour parler de monstres et de prédateurs au cinéma.
40:07Messieurs, petit jeu, vous allez élire le meilleur monstre du cinéma.
40:12Est-ce que c'est prédateur ou pas ?
40:13On commence par Prédator, je vous donne des autres monstres à côté, vous me dites si vous les préférez ou pas.
40:17Pourquoi ?
40:18Évidemment, c'est d'en parler.
40:19Et on va directement commencer.
40:21Vous êtes plutôt Prédator ?
40:23Ou Alien ?
40:24Oh, Alien.
40:25Indirectement là-bas ?
40:27Je ne sais pas.
40:28Déjà, si on juge uniquement par rapport aux films, je trouve quand même que la majorité des Aliens sont des très bons films.
40:34Mais on parle du monstre.
40:35Ah oui, mais déjà juste à juger des films, il n'y a pas débat.
40:40Mais par rapport aux monstres, effectivement, moi j'adore le design de Giger pour Alien.
40:46Je trouve qu'il est vraiment génial et qu'il est assez pluriforme en plus.
40:49Alors que celui de Prédator, il ne s'adapte pas à tous les contextes.
40:53Justement, Shane Black avait essayé de le mettre dans un côté plus militarisé et ça ne marchait pas très très bien.
40:59Donc pour moi, c'est Alien.
41:01Alien ou King Kong ?
41:04Toujours Alien.
41:06C'est un monstre King Kong ?
41:08J'en connais pas beaucoup des gorilles aussi grands en tout cas.
41:11On peut considérer que c'est une créature un petit peu monstrueuse.
41:14Non, il est victime des circonstances.
41:16D'accord.
41:17On élève King Kong.
41:18Alors, Alien ou Godzilla ?
41:21Ah, compliqué.
41:22Alien.
41:23Après, ça dépend.
41:24Est-ce qu'on parle de peur ?
41:25Parce que là, oui, l'Alien, il remporte la main.
41:27C'est ça.
41:28Quel est le monstre qui nous effraie le plus ?
41:31T'as la peur et t'as le dégoût.
41:34C'est-à-dire, les aliens, jusqu'à leur mode de reproduction, en fait, tout est horrible.
41:38C'est-à-dire, t'as pas une seule forme d'alien où tu te dis, oh non, ça peut gérer tranquillement.
41:44Dès que t'as une nouvelle forme, enfin, elle est pire que les précédentes.
41:47Ils sont...
41:48Enfin, de toute façon, même dans les...
41:51Enfin, moi, j'aime pas trop quand Ridley Scott est revenu sur sa propre saga, mais
41:56la séquence, je crois, de Covenant que j'ai préférée, c'est le labo de David, l'androïde.
42:02Oui.
42:03Parce qu'en fait, ils avaient récupéré des croquis de H.R. Geiger et...
42:08Ou Giger, j'ai jamais su comment ça se prononce.
42:10Giger, je crois.
42:11Giger.
42:12En fait, ouais.
42:13Et tu vois quoi ? Il y a des trucs vraiment...
42:15Enfin, c'est...
42:16Le mec était complètement fou.
42:17Et limite, la réussite d'Alien, c'est les réals d'un côté et vraiment ce design.
42:24Ce design horrible, quoi.
42:25D'ailleurs, pour les personnes qui vont en Suisse prochainement, je conseille à tout
42:29le monde d'aller dans le village de Gruyère, la ville de Gruyère.
42:31Il y a un musée que j'ai pu visiter en hommage à Etcher...
42:35Giger.
42:36Giger.
42:37Je sais pas comment on dit, mais qui est assez impressionnant.
42:38Effectivement, on voit à quel point il y avait une esthétique très particulière
42:42qu'on retrouve dans Alien, mais...
42:43En gros, c'est ultra-euphalique quasiment tout le temps.
42:46Exactement.
42:47Disons-le !
42:48Quand tu vois le reste des œuvres, effectivement, tu revois Alien un peu différemment et ce
42:52qu'il a éventuellement voulu dire.
42:53Tu comprends qu'il y a beaucoup de...
42:54Bon, on est d'accord, c'est Alien le meilleur monstre du cinéma ?
42:56Ouais.
42:57Plus terrifiant.
42:58Parce que Godzilla aussi, je trouve qu'il a un côté très métaphore pluriel.
43:02C'est-à-dire que ça a été utilisé comme une métaphore de la guerre, comme une métaphore
43:06plus récemment d'ailleurs dans Minds One, comme une métaphore du trauma et du biais
43:09du survivant, comme une métaphore des catastrophes naturelles avec Shin Godzilla.
43:13Donc, en fait, c'est un monstre qui est tellement pluriel et effectivement peut-être
43:16qu'il perd un peu en identité parce que ça a aussi été une mascotte positive.
43:20Effectivement.
43:21Donc, de ce côté-là, il fait pas très bien peur, ce Godzilla, par moments.
43:24Et on est plutôt même de son côté, par endroits.
43:27Là où l'Alien, effectivement, c'est quasiment tout le temps un antagoniste.
43:30Même dans les Aliens vs Predator, on est plutôt du côté du Predator que des Aliens.
43:33Oui, c'est ça.
43:34C'est que, du coup, le Predator étant plus rationnel, lui en fait...
43:38Alors déjà, il tolère pas l'existence du Predalien puisque, évidemment,
43:41ils ont pas pu s'empêcher de faire infecter un Predator.
43:45Et du coup, ce qui en sort, c'est donc le Predalien.
43:47Même le nom est nul.
43:48Oui.
43:49Donc, c'est un Alien encore plus grand, encore plus fort, avec des dreadlocks
43:53et qui peut féconder par...
43:56Tu sais, il a toujours la double bouche des Aliens.
43:58Sauf qu'il peut pondre des œufs dans des femmes enceintes.
44:02Enfin...
44:03C'est absolument...
44:04C'est l'idée.
44:05C'était assez ignoble.
44:06Mais ceci dit, moi, c'est un peu un plaisir coupable, Rick Williams,
44:09que j'ai vu une seule fois, par contre.
44:11Parce qu'en fait, c'est tellement stupide que ça en devient...
44:14Tu sais, c'est nul marrant.
44:16C'est-à-dire qu'à la seconde où tu as les deux chasseurs...
44:19Enfin, non.
44:20Un père et son fils qui chassent, ils se font infecter par des facehuggers.
44:24Ce qui veut dire qu'après, tu as deux cadavres avec un trou béant dans le thorax.
44:28Et il me semble, l'adjoint du shérif déboule et regarde ça et dit...
44:32C'est sûrement une attaque d'ours.
44:36Tu fais, ok, on est parti, allez, c'est bon !
44:38Je crois qu'il va instantanément voir des SDF et dire, c'est pas toi qui a fait ça, par hasard.
44:42Ok, c'est trop misère.
44:44Mais c'est surtout, Rick Williams, il est sombre.
44:46Il n'y a pas d'éclairage dans le film, tu comprends pas ?
44:49Cache misère.
44:50Messieurs, on va d'abord écouter un morceau parce que...
44:52Vraiment, ça devient dégueulasse.
44:53Je me dis comme je le pense.
44:55On s'écoute juste un morceau de Gorillaz & Idols, The God of Lying,
44:59qui sera extrait de l'album à venir, The Mountain, le 20 mars 2026 prochain.
47:47Goriath donc, God of Lightning, extrait de leur album à venir, finalement Goriath c'est
47:57aussi un monstre !
47:58Une cohérence dans la programmation de cette émission ! Et on parle de Predator car il
48:05y a un nouvel opus qui vient de sortir, Predator Badlands !
48:08Bienvenue sur la planète la plus dangereuse de l'univers ! Tout ce qu'il y a ici essaiera
48:22de te tuer ! Un coup de main ? Tu es là pour faire tes preuves ! Chasser quelque chose qui
48:38ne peut pas être tué ! On n'est peut-être pas les seuls à chasser !
48:46Bon, on annonce donc du dernier film qui est actuellement en salle, moi j'ai fait mon
48:49baptême de feu avec la 4DX avec ce film, donc j'ai mal au dos là, ça a été très mouvementé !
48:55C'est le Futuroscope, c'est génial ! C'est exactement, c'est le pavillon de la Vienne
48:57pour ceux qui sont déjà allés au Futuroscope, mais avec un peu plus de moyens quand même !
49:00Madma, tu disais que tu avais plutôt aimé le film, qu'est-ce que tu as pensé du coup
49:04de ce dernier opus ?
49:06J'étais agréablement surpris, je ne m'attendais à rien, je partais du principe que ça allait
49:10être mauvais, je n'avais pas regardé la bande-annonce pour justement éviter de trop
49:12me spoiler, c'est généralement ce que j'évite de faire, et puis finalement je me suis laissé
49:16porter par l'histoire, et oui effectivement agréablement surpris, et ce que j'ai aimé
49:20c'est qu'il y avait quand même une certaine forme de prise de risque, parce qu'on découvre
49:23une nouvelle planète, des nouveaux, comment dire, je ne veux pas spoiler, mais ce qui m'a plu
49:27c'est qu'on arrive dans un nouvel univers, un nouvel environnement, avec des nouvelles créatures,
49:31des nouvelles plantes, des choses comme ça, et ça c'est ce qui m'a porté !
49:34Et on est du point de vue du Prédator pour le coup ?
49:37Oui, ça c'est de son point de vue, alors après on peut reprocher le fait qu'on cherche
49:41à le sensibiliser, mais moi je n'ai pas vu tant de sensibilisation par rapport à ce Prédator,
49:45parce qu'il reste toujours aussi déter, aussi énervé, toujours propre à rester un grand chasseur,
49:50et en soi je ne comprends pas trop les critiques négatives par rapport au film, sans hurler
49:53au chef-d'oeuvre, j'estime que c'est un bon divertissement, et on voyage !
49:57Ça que j'ai aimé c'est qu'on voyage, on est sur une autre planète, un nouvel environnement,
50:02et on s'approfondit dans un autre lore, et c'est pour ça que j'ai trouvé ça relativement cool pour un film de 2025 surtout !
50:09Je suis d'accord avec toi !
50:10Justement, ce côté très inventif en termes de tout ce qui se passe à l'écran, en termes des espèces qu'on retrouve, etc.
50:16Je trouve que ça fait très Star Wars, mais vraiment les Star Wars originaux.
50:20Et d'ailleurs, il me semble que Dan Treschenberg a dit récemment en interview qu'il s'était inspiré pour l'intrigue
50:29et pour cette collaboration entre le Prédator et un androïde de la Weyland-Yutani, puisqu'on reste quand même dans du Alien aussi,
50:35et dans une forme de pré-crossover Alien vs Predator, il s'est inspiré du début de Star Wars épisode 4,
50:42notamment de la recherche entre C3PO et R2D2, où ils sont dans un désert, ils apprennent à apprendre de leur environnement,
50:49et ils sont assez polés tous les deux.
50:51Et je trouve que c'est quelque chose où on est effectivement sur une sorte de double retournement dans ce Prédator,
50:56puisque, comme tu le dis, là, on est du point de vue d'un Prédator, mais aussi, là où tous les Prédators précédents,
51:02on apprend à... globalement, l'équipe se réduit de plus en plus, jusqu'à finir sur deux, trois, peut-être une personne.
51:10Là, en fait, il va devoir apprendre à s'ouvrir de plus en plus et à avoir de plus en plus des compagnons,
51:14tout en respectant son code, le code Yauja.
51:18Mais ça reste tout de même ultra intéressant, je trouve, ce double retournement qu'on retrouve dans ce Prédator Badlands.
51:23N'empêche, qu'est-ce qu'il prend cher dedans quand on y pense ?
51:26Dès le début, ça n'arrête jamais !
51:29On encourage en tout cas les gens plutôt à aller le voir, mais messieurs, c'est l'heure de la question qui tue.
51:34Vous allez voir, je le sens paf angoissé.
51:41Comme on parlait de Prédator de 87, c'était un film avec Schwarzenegger, la question est simple,
51:47vous avez droit à une réponse chacun, rapide, s'il vous plaît, car on manque de temps.
51:50Quel est pour vous le meilleur film avec Arnold Schwarzenegger ?
51:54Est-ce que c'est Prédator ? Est-ce que c'est le meilleur rôle de Schwarzenegger ?
51:57Terminator 2 pour moi.
51:58Terminator 2 pour toi.
51:59Parce qu'ici, on en a beaucoup parlé aussi.
52:01Je sais que Gilles Lelouch, par exemple, préfère le 1.
52:04Il trouvait que le 2 était un film un peu bisounours.
52:06Je le trouvais un peu dur.
52:07Mais en tout cas, il était un grand fan du 1 qui est très terrifiant aussi.
52:11Mais Terminator qui est aussi un monstre quelque part.
52:13Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
52:15Moi, je reste chez Mac Tiernan et je dis Last Action Hero.
52:18Toi, tu es un purif toi.
52:19Bon chef d'œuvre, son chef d'œuvre.
52:21Pour toi, c'est le plus grand Mac Tiernan ?
52:22Pour moi, c'est son chef d'œuvre.
52:24Déjà, faire un film qui parle de cinéma, généralement, c'est des chefs d'œuvre.
52:28C'est sûr que celui-là en fait partie.
52:30Mad Matt ?
52:31Je risque de choquer tout le monde.
52:33Il va nous dire la courte faute jouer.
52:35Me tente pas !
52:36J'étais parti pour dire Total Recall mais avec le recul.
52:39J'aimerais parler d'un petit film sous-côté.
52:41J'ai adoré ce film.
52:42C'est A l'aube du sixième jour.
52:43Un film plutôt vers les années 2000 ?
52:46Oui, on termine les années 90, on rentre tout doucement dans les années 2000.
52:49C'est une époque particulière entre 1999 et 2001.
52:53C'est vraiment un genre de cinéma assez particulier, assez optimiste en réalité.
52:56J'ai beaucoup aimé celui-là avec tout ce qui est clones, futurs.
53:00Ce n'est pas du tout un chef d'œuvre, loin de là.
53:03Mais il y a énormément de bonnes idées et c'était surprenant de voir Schwarzenegger
53:06justement dans ce petit film.
53:07C'est pour ça que je le défends, j'essaye de le réhabiliter.
53:12Finalement c'est vrai qu'on peut caricaturer un peu la filmographie de Schwarzenegger
53:16qui est quand même assez impressionnante avec de très bons réalisateurs aussi.
53:20C'est quand même quelqu'un qui a toujours su choisir bosser avec des grands réalisateurs.
53:23On parlait de Mac Tiernan, James Cameron, etc.
53:25Et j'en oublie énormément.
53:26Il y a quand même beaucoup de bons films.
53:28Je trouve qu'il n'y a pas un ou deux rôles.
53:30Là où pour Stallone, je crois qu'on dirait tous Rocky.
53:33Mais parce que c'est lui quoi.
53:35Parce que c'est lui, exactement.
53:36Messie, en tout cas c'était un plaisir de vous avoir aujourd'hui.
53:38Merci beaucoup.
53:39Merci Yérim d'avoir été là.
53:40Merci de l'invitation.
53:41Merci Paf.
53:42Merci Manmat vraiment.
53:43Merci à vous tous.
53:44Et si on vous a donné envie soit de tout revoir dans la saga Predator comme Manmat
53:48ou au moins le dernier, c'est cool.
53:50Qui vraiment je crois mérite d'être regardé ?
53:52Merci aux personnes qui ont préparé cette émission.
53:53Alexia Lacour, Redouane Tela, une émission réalisée par Gaëtan Colli.
53:56La programmation musicale est destinée à Jean-Baptiste Odibert à la technique.
53:59Ce soir c'était Florian Dorimini et Tilaï Ravut.
54:02Merci aux équipes web et vidéos.
54:03Demain les amis, nous serons avec Laurie.
54:05C'est ça le divertissement que je vous propose.
54:08Faut se mouiller la nuque.
54:10Pour découvrir et redécouvrir nos émissions, abonnez-vous sur l'application Radio France.
54:16Et à demain donc.
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