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  • il y a 3 heures

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Transcription
00:00Le juge a interdit à Nicolas Sarkozy de rentrer en contact avec le garde des Sceaux, Gérald Darmanin.
00:06Je sortais de prison, numéro des Crous sur le blouson.
00:15On attendait que ça se revoit après un mois.
00:23À quoi Gérald ?
00:23J'avais des yeux d'enfant.
00:26Quelle joie de revoir mon pote brigand.
00:32Moi pour faire le malin, comme un mafieux, je parlais italien.
00:41Le juge ne veut pas qu'on soit pour les vacances.
00:47Alors que je viens de changer d'adresse, je serai, je pense, un peu en retard.
00:56Au rendez-vous d'après le mi-tar.
01:00Mais c'est pas fini.
01:01Juste me, me, me, me, quand on se, alors que tu viens de changer d'adresse.
01:07C'est celui qui a écrit cette chanson qui va aller en prison.
01:09Je serai, je pense, un peu dans la merde.
01:14Si jamais je te vois, on se crête.
01:16Allez, merci messieurs Darmanin et Sarkozy.
01:19C'est pas facile d'imiter Grégorio.
01:25Monsieur Bruno Le Maire est avec nous aussi.
01:28On a appris en avril 2024 qu'il avait envoyé une lettre au président Macron
01:32pour l'alerter de l'état du déficit, état alarmant.
01:36Mais le président n'en aurait pas tenu compte.
01:38Alors qu'est-ce qui s'est passé, monsieur Le Maire ?
01:39Bonjour, monsieur Riquier.
01:41Alors, en fait, tout part d'un immense malentendu.
01:44J'étais à mon bureau en train d'écrire un nouveau bouquin
01:46qui parle essentiellement de renflement brun.
01:51Et en même temps, j'écrivais cette lettre sur le déficit
01:53qui, comme mon bouquin, parle essentiellement de trous.
01:57Là, certainement à cause de ces deux histoires de trous,
02:00je viens de me rendre compte que j'ai confondu
02:01et j'ai envoyé mon livre au président.
02:03Je comprends mieux pourquoi il m'a répondu qu'il était gêné.
02:06Ce n'était pas à cause du déficit,
02:08mais à cause de la brouette thaïlandaise
02:09et de l'encrume cubaine.
02:11André Manoukian, vous savez que vous êtes ici
02:13même quand vous n'êtes pas là,
02:14puisque monsieur Marc-Antoine Lebré
02:17vous rend présent dans notre studio régulièrement.
02:20Souvent, d'ailleurs, pour faire des hommages
02:22à nos invités, des hommages interminables,
02:23il faut bien dire.
02:26Monsieur Manoukian parle à André Manoukian.
02:29Oui, c'est vrai que les gens me disent souvent...
02:32Les gens me disent, André, t'es perché.
02:34Non, ce n'est pas vrai.
02:36Je dirais plutôt que je flotte.
02:38Je plane sur un nuage d'amour
02:40car moi, je tombe amoureux de tout.
02:42Une poignée de porte, une nappe à carreaux,
02:46un pot de cornichons.
02:48Une fois, j'ai croisé un radiateur en fonte,
02:50j'ai senti un truc, il était chaud.
02:53Je suis comme ça.
02:54Pour parler dans un micro,
02:55c'est comme entrer en lévitation
02:57avec ma vulnérabilité vêtue d'un slip en velours.
03:00Et ici, présentement,
03:02ce n'est plus une émission de radio.
03:03C'est un truc entre le rituel chamanique
03:05et un club échangiste d'idées et de talents.
03:09André, qu'est-ce qui nous arrive ?
03:10J'ai envie de me faire l'amour à nous-mêmes.
03:13Vous trouvez que vous êtes bien imité, André ?
03:15C'est troublant, oui.
03:17Je suis troublé par moi-même.
03:19Tais-toi, Marc-Antoine.
03:21Vous connaissez Julien Doré.
03:23Évidemment, vous l'avez fait gagner
03:24à la nouvelle star Julien Doré.
03:26Alors forcément, il est passé
03:27Il est passé pour vous saluer, Dédé.
03:30Dénosaure cristassée.
03:33Avec André, à la nouvelle star,
03:35on ne savait pas qui de nous deux
03:36était le plus barré.
03:37D'ailleurs, André, j'ai écrit une chanson
03:43qui reflète notre simplicité
03:45dans la complexité.
03:47Allez, ça donne ça.
03:481, 2, 1, 2, 47.
03:50Qu'est-ce qu'il en penserait, Philippe Manœuvre ?
04:02Mais que c'est génial !
04:04Oh là là !
04:06Franchement, une chronique de ouf !
04:08On a eu Sarko qui a chanté,
04:10c'était un régal.
04:11Vous pouvez applaudir Marc-Antoine Legray.
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