00:00Au Cameroun, quatre jours après la prestation de serment de Paul Biya, plusieurs ONG parlent d'une quarantaine de morts et des milliers d'arrestations dans les violences post-électorales.
00:09Le candidat Issa Achiroma Bakari, qui revendique toujours sa victoire, demande la libération des personnes interpellées.
00:16Pour le parti au pouvoir, ces arrestations ont eu lieu dans le cadre du maintien de l'ordre. La correspondance à Yaoundé de Marcel Amoko.
00:22En l'absence de chiffres officiels et d'une vérification de sources indépendantes, difficile d'établir un bilan des manifestations souvent violentes
00:32qui ont suivi la proclamation de la victoire de Paul Biya le 27 octobre dernier par le Conseil constitutionnel.
00:38Un collectif d'avocats constitué pour défendre les personnes interpellées avance le chiffre d'au moins 2000 arrestations sur toute l'étendue du territoire,
00:47tandis que l'agence de presse Reuters, citant les sources onusiennes, parle d'au moins 48 civils tués.
00:53Les chiffres non confirmés par les autorités camionnaises, mais pour le RDPC, le parti au pouvoir,
00:59les arrestations ont eu lieu dans le cadre du maintien de l'ordre pour éviter des pillages et des actes de vandalisme.
01:06C'est dans ce contexte que dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, et sans dire où il se trouve,
01:12Issa Chirouma Bakary, qui revendique toujours la victoire lors de l'élection présidentielle du 12 octobre dernier,
01:19demande aux autorités camionnaises de libérer sans condition et sous 48 heures toutes les personnes arrêtées
01:26dans le cadre des manifestations post-électorales.
01:28Le candidat du FSNC dénonce ce qu'il appelle un « gangstérisme d'État » et des persécutions au faciès.
01:35Il menace que sans une libération sous 48 heures de toutes les personnes arrêtées,
01:41le peuple camerounais se retrouvera en situation, je cite, « de légitime défense ».
01:46Pour l'instant, les autorités camionnaises n'ont pas réagi à cet ultimatum.
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