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  • il y a 8 heures

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Personnes
Transcription
00:00Eh oui, on pense la même chose.
00:02On pense la même chose.
00:03C'est l'horizon de la banquise avec cette couleur rose,
00:08l'espèce d'œufs en neige au fond.
00:11Oui, d'œufs en neige.
00:12C'est des œufs en neige en fait.
00:14L'horizon est fait d'œufs en neige rose.
00:17Oui, c'est comme des espèces d'îlots blancs comme on voit sur les photos, bien sûr.
00:22Mais quand on vit là-bas, c'est très différent, évidemment.
00:25Et puis on s'aperçoit le lendemain que toutes ces îlots ont bougé.
00:28Des icebergs.
00:29C'est comme un paysage à suspense.
00:32Moins trente toute ma nuit.
00:33Ah oui, quand même.
00:34Ah oui, oui.
00:35Donc le froid rentrait à la fois dans nos corps, dans le texte.
00:40En plus, c'est vrai que parfois, vous devez aller sur les décors
00:42et vous disiez cinq heures de bateau en naviguant entre les icebergs.
00:45En brisant la glace.
00:47Et le soir, la glace s'était reformée.
00:49Donc pour revenir dans la baie du village, il fallait re-briser la glace
00:53et re-quatre heures de bateau qui choquent les plaques de banquise pour les ouvrir.
00:57Il y avait des chocs véritables.
00:58C'était particulier.
01:00Sans savoir si on allait pouvoir regagner la terre.
01:04Oui, oui, oui.
01:04Puis des fois, on était dans un bateau où le seul coroenlandais qui était là
01:10ne parlait pas du tout anglais.
01:12Et il conduisait le bateau et il choquait les plaques de banquise en lui disant
01:16« It's no good, it's no good » parce que le village était encore très très loin.
01:21Il était deux heures du matin et on n'était vraiment pas rentrés.
01:25Et des fois sur les tout petits bateaux.
01:27Et puis il y a même eu un soir où il fallait aussi dépanner des gens qui ont été mal pour refaire une plaque.
01:35Il fallait les chercher.
01:37Il fallait les arrêter, bien sûr.
01:39C'est pas la même vie.
01:40Ils sont toujours au contact de cette eau qui tue en fait.
01:47L'accident domestique de base au Groenland, c'est tomber dans l'eau parce qu'en fait, on meurt très très vite.
01:53Si on ressort de l'eau, il fait moins de fente.
01:56On brûle au vif en fait.
01:58Et puis ils ne savent pas nager.
01:59Ils apprennent pas à nager.
02:01Donc sur les bateaux, il n'y a pas de bouée de sauvetage, il n'y a pas de gilet de sauvetage.
02:06Vraiment, on a beaucoup de chance d'être un enfant.
02:09Oui.
02:10En tout cas, ça a l'air d'être un tournable aussi.
02:12Vous êtes hyper unis et ça, je pense qu'on ne voit pas beaucoup sur les tournages en France.
02:15Apparemment, vous vous aidiez aussi à porter les caisses de matériel.
02:18On était une troupe, on était une petite communauté.
02:21Et c'était justement très très à l'image du film.
02:24Je crois qu'il montre beaucoup ça, qui, en creux, est quand même une critique de l'individualisme.
02:30C'était drôle parce que la façon dont ces paroles qui le film racontent aussi ce qui se passe, enfin ce que le film raconte.
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