«Emmanuel Macron serait bien plus populaire s’il était du côté de la liberté d’expression», avance le conseiller en communication digitale de Trump

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il y a 1 semaine

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00:00Et vous savez, on s'intéresse beaucoup à la politique française.

00:04Pourquoi ?

00:04Il y a beaucoup de personnalités intéressantes.

00:09Moi j'aime les personnages, j'aime les personnalités, j'aime aussi l'aspect presque divertissant.

00:15Mais il y a beaucoup de choses qui se passent en France et qui, me semble-t-il, reprennent des enjeux internationaux.

00:20Les menaces contre la démocratie, par exemple, qui sont un enjeu international.

00:25Le monde entier, je crois, a regardé ce qui s'est passé quand Mme Le Pen a été rendue inéligible.

00:30Et cela a vraiment braqué le projecteur sur la situation en France.

00:35L'Amérique a regardé, le monde a regardé.

00:39Je n'ai pas envie de continuer à parler de ça, mais vraiment, on regarde les personnalités dans votre pays.

00:45Est-ce que vous allez rencontrer des personnalités politiques françaises pendant votre séjour ici à Paris ?

00:51On va voir, on va voir.

00:55J'espère rencontrer Marion, la niece de Marine.

00:59J'espère l'avoir prochainement.

01:02Je suis ici, à titre personnel.

01:04Je ne représente pas le président Trump durant ce voyage.

01:08Je ne travaille pas dans l'administration du président.

01:11Je suis un peu comme en vacances, si vous voulez.

01:12Je vais avoir quelques rencontres ce soir avec des jeunes leaders conservateurs,

01:18dont j'espère qu'ils seront les prochains dirigeants de votre pays.

01:20Et si les gens voient cette interview et souhaitent me rencontrer, qu'ils le fassent, je suis très accessible.

01:28Et j'espère passer un peu plus de temps dans votre pays.

01:33Je ne connais pas les détails de cette affaire judiciaire.

01:36Je crois que ce n'est jamais une bonne chose que de mettre un ancien chef d'État en prison.

01:42On a cherché emprisonné de la Trump.

01:47Encore une fois, je ne connais pas les détails de ce dossier judiciaire.

01:53Mais mettre un chef d'État en prison, un ancien chef d'État en prison,

01:58ce n'est jamais une bonne chose pour l'image, pour la civilité politique au sein du pays.

02:05J'imagine qu'il a encore des soutiens dans votre pays,

02:08et qu'ils doivent être très mécontents de ce qui est en train de se passer.

02:11Dans la démocratie, vous avez des élections.

02:13C'est comme ça que ça fonctionne.

02:14Vous votez pour les gens pour qui vous voulez voter,

02:16ou bien vous ne votez pas pour eux.

02:17C'est comme ça que ça fonctionne.

02:18Mais faire appel aux tribunaux, faire appel aux juges,

02:23aux arrestations comme des outils politiques,

02:25cela, me semble-t-il, n'est pas sage.

02:28Ça a été employé aux États-Unis,

02:30et je crois que beaucoup de pays se sont dit

02:32« Si les Américains le font, nous pouvons le faire aussi ».

02:35C'est ce que Joe Biden a tenté de faire avec son ministère de la Justice.

02:40C'était dangereux non seulement pour notre pays, mais au niveau mondial.

02:44C'est ce qui s'est passé avec un grand homme, Bolsonaro, au Brésil.

02:48C'est ce qui s'est passé avec Mme Le Pen.

02:50Je crois que c'est très dangereux pour la démocratie

02:52que de commencer à instrumentaliser, à arsenaliser la justice

02:58pour s'en prendre à des opposants politiques.

03:00J'espère, à l'avenir, que cette menace disparaîtra.

03:05On va voir.

03:05Alors cette fois-ci, c'est ma dernière question.

03:08Mon cher Alex Brouzvitch, conseiller en communication digitale de Donald Trump,

03:12merci pour cette interview exclusive.

03:14Vous m'avez dit que vous connaissez aux États-Unis,

03:17évidemment les Américains connaissent,

03:18c'est Napoléon, Emmanuel Macron aussi.

03:21Quel conseil vous auriez aimé donner,

03:24vous qui êtes un fervent défenseur de la liberté d'expression,

03:27à Emmanuel Macron, président de la France aujourd'hui ?

03:31Je n'ai pas envie de causer des ennuis à qui que ce soit ici.

03:37Mais voilà ce que je veux dire.

03:39Regardez les résultats de l'élection de 2024 aux États-Unis.

03:44Ça a été les censeurs contre les défenseurs de la liberté d'expression.

03:48Et ce sont les défenseurs de la liberté d'expression qui ont gagné.

03:51On a gagné les grands électeurs,

03:52on a gagné le vote populaire et les États pivots.

03:58Les gens savent ce que c'est la liberté d'expression.

04:00Les gens sont intelligents.

04:01Ils savent ce qui est une fake news et ils savent ce qui est vrai.

04:06Et je crois qu'il n'y a pas besoin que l'État leur dise

04:07« voilà ce qui est vrai, voilà ce qui est faux ».

04:09Pour qu'on leur définisse ce qu'elle a d'hérité.

04:11Je crois que c'est vraiment une mauvaise politique

04:14que d'aller dans le sens de la censure.

04:16Encore une fois, je ne suis pas là pour conseiller qui que ce soit,

04:20chacun fait ce qu'il pense juste.

04:23Mais je crois qu'il serait beaucoup plus populaire

04:25s'il était du coup, s'il allait les besoins d'expression.

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