- il y a 8 heures
CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Olivier de Kéranflec’h du vendredi au dimanche de 22h à minuit.
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00:01Chers amis, bonsoir, je m'appelle Olivier de Caranfleck, je suis très heureux de vous accueillir dans 100% Politique jusqu'à minuit avec, pour décrypter l'actualité ce soir, Hélène Roué du JDD, Fabrice Hakoun, essayiste Olivier Pardo, avocat, bonsoir Olivier, Olivier Benkemoun, deux Olivier, rebonsoir, on fait un point sur les toutes dernières actualités, les tout juste 23h avec Isabelle Piboulot, bonsoir Isabelle.
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01:37Des montres, des espèces et un coffre-fort ont été dérobés.
01:41Merci Isabelle, nous allons suivre cette enquête de très près bien évidemment sur CNews.
01:45On vous retrouve à minuit pour l'édition de la nuit à la une ce soir.
01:49La France a donc commencé à commémorer les 10 ans des attentats du 13 novembre.
01:54Alors cet après-midi, l'Association française des victimes du terrorisme a organisé un événement sportif en hommage aux victimes.
02:01Il y a eu également une marche dans les rues parisiennes.
02:04Depuis hier, les Français sont invités à venir se recueillir, place de la République, en dépensant des fleurs ou des bougies.
02:12Alors c'est vrai que ces gestes sont importants pour les souvenirs.
02:15Le problème c'est que cela ne suffit pas.
02:17Le problème c'est qu'aujourd'hui, les familles des victimes sont très en colère.
02:22Pourquoi ? Parce que la menace terroriste est toujours aussi importante sur le territoire.
02:26Et pire, cette menace, elle vient de qui ?
02:28D'Abdeslam, notre pire ennemi, le seul survivant des commandos du Bataclan du 13 novembre.
02:36Commando également du Stade de France, des terrasses bien évidemment.
02:39Alors bien évidemment la tristesse liée aux commémorations se mêle ce soir avec un sentiment de colère chez les familles des victimes.
02:46Nous avons recueilli plusieurs témoignages chez nos confrères d'Europe 1 avec Eliott Deval cet après-midi, mais également cette semaine.
02:53Sur CNews, écoutez.
02:54J'ai perdu mon fils au Bataclan le 13 novembre 2015.
03:01Voilà, bientôt 10 ans.
03:03Et je suis effarée par cette annonce d'une clé USB.
03:12Je pense qu'on fait un affront aux familles.
03:14C'est un affront quand on fait aux familles en laissant faire ça.
03:17Lors du procès, j'avais dit que seulement nos enfants n'étaient pas morts pour rien.
03:26Mais en fait, ils sont morts pour rien et on en fabrique d'autres.
03:29Comment ça se fait que lui, il a le droit à avoir sa femme qui vient le voir, qui peut, on va dire, la serrer dans ses bras.
03:40Nous, notre fils, à la belle équipe.
03:42Et nous, on fait comment maintenant qu'on se fait dans nos bras ?
03:45Nous, c'est les attentats du 13 novembre.
03:47Parce qu'on a toujours attentats du Bataclan.
03:50Et on oublie le stade, on oublie les bars et tout ça.
03:53On a l'impression qu'ils n'existaient pas, les personnes.
03:56Mais ces personnes, c'est vrai que maintenant, elles ne sont plus là, mais elles ont existé.
04:00Alors, on aimerait bien qu'on entende juste attentats du 13 novembre.
04:04Au sein de sa cellule, il continue à faire cette propagande, je ne sais pas comment.
04:12Imaginons qu'il puisse réussir à ordonner un acte de terrorisme de sa cellule.
04:19Mais vous vous rendez compte ? Mais c'est complètement fou, quoi.
04:23Il faut vraiment que la justice réagisse.
04:25J'espère que M. Darmanin va s'occuper de la situation parce qu'on ne peut pas rester comme ça.
04:31On est vidé, persécuté à l'intérieur.
04:33Si vous saviez, c'est une blessure béante qui jamais ne se refermera jusqu'à notre dernier souffle.
04:39Et alors là, à quelques jours des commémorations, on apprend ça.
04:42Quant à sa femme, je ne comprends pas comment elle a pu épouser.
04:47Il ne faut pas être très nette, quand même.
04:50Et puis, qu'est-ce que ça veut dire ?
04:51Elle va se reproduire aussi pendant qu'on y est ?
04:53Pendant que ma fille, elle, elle n'aura jamais d'enfant ?
04:55Elle est entre quatre planches ?
04:56Non, moi je suis dans un état de rage, là, quand j'entends des choses comme ça.
05:00Nos enfants sont morts pour rien.
05:02Terrible témoignage de Nelly Olivier Pardot.
05:06Ce soir, face à la situation, on découvre que Salah Abdeslam récupère une clé USB.
05:10On découvre qu'il a une compagne aujourd'hui en prison.
05:13C'est absolument insupportable.
05:15Dix ans après, cela veut dire quoi ?
05:16Ça veut dire que le sursaut, le sursaut pour ces victimes, pour ces familles des victimes face au terrorisme n'a pas eu lieu en France ?
05:23En tous les cas, de manière évidente, n'a pas suffisamment eu lieu.
05:28C'est-à-dire que le terrorisme islamiste, car il faut mettre les mots précis, terrorisme islamiste, n'a jamais cessé de se développer depuis lors.
05:40Il a pris une proportion encore plus grande après le pogrom du 7 octobre, incompréhensible.
05:48On tue des juifs et le résultat, au lieu d'avoir de la compassion, c'est une montée en flèche de l'islamisme et des actes terroristes.
06:00Vous vous rendez compte ?
06:01Aujourd'hui, on apprend que depuis sa cellule, il aurait une clé USB.
06:09J'ai entendu, mais laissons l'enquête se faire, éventuellement envisager de préparer de nouveaux attentats.
06:16Ça veut dire que rien n'a été fait et qu'on voit toute une partie de la classe politique prendre fait des causes pour d'autres terroristes.
06:29Quand on a vu la dévotion, car il n'y a pas d'autre mot, à l'égard de Georges Abdallah, également terroriste, qu'on va visiter, qu'on fête quand il est libéré.
06:41Vous mesurez l'état de dégénérescence vis-à-vis de ses victimes.
06:47Et comme l'ont très bien dit ses mères, parce qu'encore une fois, ce sont les femmes qui se manifestent le plus, qui disent le plus leur douleur,
06:57ce sont des blessures qui ne se referment jamais, qui est une incompréhension.
07:01En France, on a tué, en 2013, des femmes, des jeunes, parce qu'ils étaient à un concert, parce qu'ils étaient sur des terrasses.
07:16On mesure ce que ça peut vouloir dire, mais ça devrait être une cause nationale.
07:20Tout devrait être fait pour lutter contre cette menace.
07:23C'est ça qui est hallucinant, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, la prison n'arrive plus à neutraliser la planification d'actions terroristes par l'ennemi même
07:31qui est venu nous attaquer, nous, dans notre chair, en France, ici, sur le territoire.
07:37Et qu'est-ce qu'on a observé, Olivier Benkemoun, ces dix dernières années ?
07:39Effectivement, c'est qu'un parti, la France insoumise, a des accointances avec l'islamisme comme jamais.
07:45Et aujourd'hui, Olivier Pardo le disait, et on le constate encore, on n'a même pas commencé à nommer le mal, à savoir le terrorisme islamiste.
07:53Et c'est ce que vous avez constaté, d'ailleurs, sur une stèle, aujourd'hui.
07:57Non, mais c'est-à-dire que la stèle, en hommage aux victimes du Bataclan, des terrasses, 132 victimes,
08:08il est écrit, ici, Paris rend hommage aux victimes, évidemment, mais ce qui n'est pas nommé aux victimes des attentats, Paris-Pensail, etc.
08:19Mais ce qui n'est pas dit, ce qui n'est pas dit, c'est de quoi ont été victimes ces personnes du terrorisme islamiste.
08:27Ça, on ne l'écrit pas.
08:29Alors que vous vous promenez dans Paris, à chaque coin de rue, devant chaque immeuble,
08:34lorsque il y a eu des victimes des nazis, il est écrit, ici est tombé un tel et un tel sous les balles des nazis.
08:42Les mots ont un sens, et si on nomme pas les mots, évidemment, on perd totalement le sens.
08:49De quoi a-t-on peur ? De quoi a-t-on peur, aujourd'hui, en disant pourquoi sont morts ces personnes ?
08:56Il y a cette phrase qui résonne sans arrêt.
08:58Nos enfants sont morts pour quoi ? Nos enfants seraient morts pour rien ?
09:02Déjà, ils sont morts pour rien.
09:04Je veux dire, c'était l'horreur absolue, c'était la gratuité de la haine.
09:11C'était tiré sur ceux qui avaient une culture différente, qui venaient boire des verres en terrasse,
09:17qui allaient à des concerts, on a essayé de viser également le Stade de France,
09:21qui allaient au football.
09:22Bref, toute la haine que transporte cette idéologie était dans les cibles visées.
09:28Et donc, effectivement, dans ce cas-là, moi, j'ai le sentiment qu'on est morts pour rien.
09:34Et ce qui est absolument terrible, c'est qu'on ne va pas commémorer ces dix ans,
09:39je dirais, avec sérénité pour les victimes et nos concitoyens qui sont tombés, Hélène Rouet.
09:45Ça veut dire que, finalement, le sursaut guerrier, si je puis dire, il n'a pas encore eu lieu.
09:49La guerre n'a pas été gagnée.
09:51Et c'est cela aussi qu'on...
09:54Elle n'a même pas été déclarée, sauf.
09:55La guerre n'a pas été déclarée, ni entamée.
09:58Elle n'a pas été déclarée.
09:59Elle n'a même pas été nommée.
10:00Elle a été déclarée.
10:02Elle nous a été déclarée par les terroristes istamistes et par les...
10:05Oui, mais il n'y a pas eu de sursaut guerrier, finalement.
10:07Il y a eu des actions.
10:08On ne va pas tout jeter à la table.
10:10Il y a eu des actions.
10:11On a pris quand même un certain nombre de décisions judiciaires.
10:14On a créé un parquet national anti-terroriste.
10:17On a permis de mettre en place un état d'urgence qui permet d'aller faire des perquisitions administratives,
10:23des enquêtes, facilitées, etc.
10:25Évidemment, il y a quand même ça.
10:28C'est très important.
10:29Olivier Van Gaimond a raison.
10:30Mais les signaux faibles, qui sont ceux qui doivent alerter toujours sur la montée,
10:37ces signaux faibles qui vont ensuite s'amplifier jusqu'au passage à l'acte,
10:42ceux-là ne sont pas pris en compte et ceux-là ne sont pas sévèrement réprimés.
10:47C'est ça le problème.
10:49Oui, je peux en parler puisque la détection des signaux faibles, en particulier ceux sur Internet,
10:55c'est l'exploitation de la donnée qui est mon métier.
10:56Donc, je peux vous expliquer comment ça se passe.
10:58N'importe quelle grande marque aujourd'hui de vêtements ou de retail, peu importe,
11:03est capable d'analyser des signaux faibles pour savoir si on dit du bien ou du mal de sa marque
11:07et de corriger sa stratégie marketing.
11:09Donc, c'est très facile de le faire.
11:10Donc, en réalité, on a la possibilité avec des moyens techniques relativement sommaires en réalité aujourd'hui
11:16d'analyser ces signaux faibles, d'être capable de les remonter sauf qu'il faut,
11:20qu'on ait l'arsenal judiciaire derrière pour pouvoir s'en prendre avant le passage à l'acte.
11:25Parce que la difficulté, je crois, et je parle sous le contrôle de l'avocat,
11:27c'est qu'aujourd'hui, on a du mal à s'en rendre tant qu'il n'y a pas une intention clairement émise.
11:33Et donc, je pense qu'il faut faire évoluer probablement la loi sur ce sujet.
11:36Vous avez raison, mais on a une infraction qui s'appelle l'association de malfaiteurs terroristes
11:41qui permet justement de prendre en compte ces éléments-là.
11:45Faut-il encore avoir une véritable volonté politique de lutter et d'en faire une priorité nationale ?
11:51Alors, je vous propose d'écouter Amélie ou D.A. Castera.
11:55Et je vous donne ensuite la parole à Hélène Rouet,
11:57puisque j'ai été profondément, comment dirais-je, heurté peut-être par cette prise de parole.
12:03Alors, oui, c'était tout à son honneur de se déplacer cet après-midi,
12:06de courir en hommage pour les victimes.
12:09Mais on voit bien que le logiciel, depuis 10 ans, visiblement, il n'a pas changé chez certains politiques.
12:15Écoutez.
12:16C'était très important pour moi d'être aux côtés de l'association des victimes françaises du terrorisme
12:22et de toutes ces personnes ici qui sont là au départ de cette course,
12:26à la fois pour se souvenir, pour honorer la mémoire des victimes
12:31et en même temps pour être là avec les survivants,
12:35pour être avec tous ceux qui sont encore là ici
12:38et essayer tous ensemble d'être plus forts que ça, plus forts que la peur,
12:42plus forts que le danger, plus forts que l'angoisse que tout ça a pu générer,
12:46d'évacuer la partie négative du souvenir
12:48et d'essayer d'être là, de faire corps tous ensemble
12:52et de dire non au terrorisme, d'être en société, de le faire par le sport
12:58qui a cette capacité à nous fédérer, à nous permettre de surmonter les émotions négatives
13:04pour vivre et partager quelque chose de plus fort tous ensemble.
13:08Alors oui, ces commémorations, bien évidemment, elles sont indispensables, importantes.
13:12On peut saluer la présence de l'ancienne ministre,
13:14mais ce qui est agaçant, disons après, c'est toujours ce même vocabulaire
13:18être plus fort que la peur, plus fort que le danger, plus fort que l'angoisse,
13:22dire non au terrorisme par le sport, oublier les aspects négatifs.
13:28En fait, c'est complètement hallucinant.
13:30Ce n'est même pas agaçant, ça va vraiment au-delà de ça.
13:33Évacuer la partie négative du souvenir.
13:36Mais elle peut dire ça en face des trois mamans qui sont exprimées sur ces news européens ?
13:40Non, évacuer la partie négative du souvenir,
13:42mais quel est le niveau de déconnexion de ces gens ?
13:45On va lutter contre le terrorisme par le sport.
13:47Je voudrais revenir sur deux aspects.
13:51Le premier, c'était le concept, effectivement, de la déradicalisation.
13:55Pour que les téléspectateurs aient un chiffre en tête par an,
13:58il y a entre 50 et entre 80 détenus condamnés pour du terrorisme islamiste
14:02qui sortent chaque année de nos prisons en France.
14:05Il faut le prendre en compte, il y a entre 50 et 80 personnes par an
14:07qui sortent tous les ans.
14:08Ensuite, il y avait une interview très intéressante dans le journal du dimanche de ce jour
14:13de Gilles Kepel, de l'islamologue Gilles Kepel,
14:16sur la tiktokisation des djihadistes,
14:19effectivement, sur la nouvelle menace.
14:20Comment s'exprime aujourd'hui la menace terroriste ?
14:23Et alors, elle passe, donc évidemment, les services de renseignement se sont adaptés.
14:26Le PNAT même s'est adapté depuis sa création
14:29parce qu'aujourd'hui, la menace, elle est complètement endogène.
14:32Aujourd'hui, il y a effectivement des islamistes, un peu chacun dans leur coin.
14:36On l'a un peu vu d'ailleurs cette semaine avec l'île d'Oléron,
14:38même si effectivement le parquet ne s'est pas saisi de l'affaire.
14:41Excusez-moi, ça reste quand même un jeune drogué
14:43qui a crié à la Ouagbar quand il a tué des gens.
14:46Ce sont les faits, après s'être convertis en regardant des vidéos sur Internet.
14:50Absolument.
14:51Et donc les services de renseignement aujourd'hui essayent de s'adapter,
14:54non, ils s'adaptent aujourd'hui à effectivement ce que Gilles Kepel
14:58lui appelle le djihadisme d'atmosphère.
15:00Je voulais aussi qu'on revienne sur ces policiers de la BRI et du RAID
15:07qui ont été absolument courageux, formidables.
15:10On a tous vu ces images.
15:12Imaginez-vous, ils étaient en première ligne
15:13et notamment l'actuel patron de la BRI
15:16qui à l'époque était à la BAC
15:17et qui rentre pour neutraliser l'un des terroristes.
15:21On imaginait, c'était le bon sens,
15:24qu'ils auraient pu tous être décorés de la Légion d'honneur.
15:28Aujourd'hui, on voit bien que la Légion d'honneur, vous êtes chanteur, vous pouvez l'avoir.
15:31On a appris, et c'est Olivier Benkemoun qui nous a alerté, que ce n'était pas le cas.
15:35Aujourd'hui, écoutez Vincent Ergot, secrétaire national, RAID BRI, Alliance Police Nationale.
15:40Au lendemain des attentats, je le dis et je le répète,
15:49les chefs de service auraient dû faire leur travail.
15:51Leur travail, c'était identifier les intervenants,
15:54faire une liste et définir les demandes de Légion d'honneur pour ces braves.
16:01Rien n'a été fait.
16:02Par contre, moi, j'aurais noté que ces personnes, eux, ont bien été récipiendaires de la Légion d'honneur
16:07et peut-être que frappés d'amnésie, ils ont été bien plus promptes à assurer la promotion de leur carrière personnelle
16:17plutôt que de reconnaître la valeur de ces intervenants.
16:22Parce que vous savez, ceux qui étaient devant les intervenants n'ont rien eu.
16:27quelques tapes sur l'épaule, quelques distinctions anecdotiques,
16:34mais pas ceux qui l'auraient dû.
16:36Ce qu'ils l'auraient dû, ce sont les plus hautes distinctions de l'État.
16:39Rien d'autre. Rien de plus, rien de moins.
16:43C'est choquant, Olivier Benkemon, d'apprendre que ces policiers, ces hommes d'élite,
16:48ces hommes ultra courageux n'ont pas été décorés de la Légion d'honneur.
16:51Il paraît qu'il y a des quotas. Et puis, effectivement, on les a oubliés.
16:56On les a oubliés parce que de toute façon, on oublie tout.
16:58On oublie tout. En dix ans, regardez le nombre de gens qui étaient mobilisés.
17:02Là, ces jours-ci, à la République, c'est pas de chagrin, c'est personne.
17:06Puis j'ai l'impression que c'est toujours les mêmes.
17:08Je regardais tout à l'heure, on repassait des images, il y a dix ans, de la place de la République.
17:13Ça, c'est très intéressant.
17:14La place de la République, c'était effectivement le lieu de réunion des hommages, des familles, des parisiens qui avaient des pensées.
17:25Mais ça, on ne l'a pas cultivé. Je suis parti souvent en Israël, vous le savez.
17:31Les otages, la mémoire des otages, la mémoire des disparus, la mémoire des morts après le 7 octobre, elle est cultivée.
17:37Elle est là tous les soirs. Il y a un lieu qui leur est consacré.
17:40On les connaît par leur prénom, on voit leur visage, ils sont affichés partout.
17:45J'ai mis au défi, que ce soit, de connaître le nom d'une victime du Bataclan, des terrasses, des 132...
17:51Ah oui, Abdeslam, oui, tout le monde connaît.
17:53Mais les 132 victimes, elles sont devenues anonymes.
17:57C'est assez insupportable.
17:59Et les héros, ceux qui sont allés donner les premiers secours, eux aussi sont restés anonymes.
18:05On n'est même pas foutus, même pas capables de leur donner une médaille.
18:07Dix ans après, Emmanuel Macron aurait pu corriger ça.
18:12Jeudi prochain, il aurait pu les décorer.
18:15On serait aux Etats-Unis, tout le monde aurait eu des médailles.
18:17Et ne parlons pas de règles, on a réussi à fermer un pays lors du Covid.
18:22C'est, à mon avis, tout à fait simple, effectivement, de corriger tout cela.
18:26C'est hallucinant.
18:26Ce que dit Olivier Belgrimaud n'est très important.
18:29Et je trouve qu'il a eu les mots justes pour marquer exactement la frustration que l'on a.
18:35La frustration de ce pays qui, au fond, en définitive, quand on voit cela, n'aime pas les siens, n'aime pas ses héros, n'aime pas ses victimes.
18:44Et elle donne, en quelque sorte, une sorte d'aura à ses assassins.
18:51Et quand on voit la place de la République, qui est devenue aujourd'hui, Olivier le dit très bien,
18:57est devenue aujourd'hui ce centre, ce chancre de tout ce qui est la haine de l'Occident, la haine de la France,
19:07la haine de ce qu'est la République, et de soutien aux terroristes, où on monte dessus, où on la gribouille,
19:17où on la massacre, où vraiment, on en fait quelque chose de sale, alors que c'est une place qui doit être dans nos cœurs,
19:26qui doit être fondamentale. Voilà la réalité. Et merci Olivier Belgrimaud d'avoir arrivé là.
19:30C'est ça, parce que le symbole de la place de la République qui a été souillée, c'est ça, disons, après aussi, qu'on tient profané.
19:39Et la France insoumise qui, depuis dix ans, depuis dix ans, s'allie avec tout ce qui est, de près ou de loin, islamiste, c'est insupportable.
19:48Et la place de la République...
19:50C'est tout à fait le même, parce que Jean-Luc Mélenchon n'est pas tout à fait les mêmes positions, disons, en arrière, vis-à-vis du terrorisme et vis-à-vis des...
19:57Oui, mais regardez ce qui s'est passé en dix ans, et regardez la place de la République qui en est le symbole,
20:01cela révèle encore qu'il n'a pas eu ce sursaut dont nous parlions tout à l'heure.
20:04La place de la République, cher Olivier, est à l'image de la République.
20:09En fait, c'est-à-dire qu'on a malheureusement un pays, des pouvoirs publics,
20:14qui considère que ces jeunes doivent être les victimes expiatoires de notre mauvaise conscience postcoloniale.
20:20C'est ça, la réalité. Pourquoi il n'y a pas d'unité nationale autour de ça ?
20:24Parce que depuis des décennies, on nous explique que la France a commis des crimes qui sont des crimes coloniaux, etc.
20:31Le président de la République est allé lui-même en Algérie pour dire que la France avait commis des crimes contre l'humanité, etc.
20:36Donc c'est absolument dramatique pour un président français qui incarne la continuité de l'État.
20:40Et en fait, finalement, on a réussi à faire rentrer dans la tête des Français, y compris de ceux qui sont plutôt patriotes, etc.,
20:47que quelque part, on devait se faire pardonner, c'est la repentance.
20:51Et la France, c'est ce que je décris dans mon livre, est complètement prise en tenaille entre, d'un côté, la rhétorique victimaire,
20:57c'est-à-dire que vous avez un parti politique aujourd'hui qui passe son temps à expliquer que vous avez une partie des citoyens français issus d'immigration
21:04qui sont des victimes immanentes, et que vous avez, de l'autre côté, des coupables permanents que sont les Français, les Blancs, etc.
21:11Et les Juifs étant finalement assimilés à ceux-là, puisqu'ils sont partisans d'un État nation, etc.
21:16Et on est pris dans cet étau, et tant qu'on ne desserrera pas cet étau, on n'y arrivera pas.
21:21Quant à LFI, juste pour finir mon propos, quant à LFI, aujourd'hui, ce n'est pas difficile.
21:25Si vous voulez vous attaquer aux terroristes islamistes, il faut s'attaquer à sa branche armée et à sa branche politique.
21:29Sa branche politique, c'est LFI en France aujourd'hui. C'est ça la réalité.
21:31Et vous le disiez, effectivement, mais il y a quand même un réveil aujourd'hui, puisqu'on a vu cette intrusion abjecte, rappelons-le, à quelques jours des commémorations du 13 novembre,
21:41dans une salle de concert, cette inadmissible intrusion lors de l'orchestre philharmonique d'Israël de sa venue à Paris.
21:48Vous le savez, il a été pris pour cible jeudi soir, et on l'a appris en fin d'après-midi, que les quatre suspects interpellés ont été mis en examen, sous contrôle judiciaire, donc pas incarcéré.
21:58Le juge qui s'est saisi, on va le voir, de nombreuses infractions.
22:02Goderic Bey.
22:05Placé dans un premier temps en garde à vue après les incidents de jeudi soir, trois hommes et une femme ont été mis en examen dimanche par un juge d'instruction.
22:13Une information judiciaire a été ouverte et les quatre individus ont été placés sous contrôle judiciaire.
22:18Plusieurs infractions ont été retenues par le juge.
22:21Dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, mise en danger d'autrui,
22:25détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produits incendiaires,
22:31organisation d'une manifestation sur la voie publique sans déclaration préalable,
22:35refus de se soumettre aux opérations de relevé signalétique et violence avec usage ou menace d'une arme.
22:40Alors que les suspects étaient entendus au commissariat du 19e arrondissement de Paris samedi après-midi,
22:45une rixe a éclaté devant le bâtiment entre des groupes pro-palestiniens et pro-israéliens.
22:49Trois militants pro-israéliens et un pro-palestinien ont été interpellés et placés également en garde à vue.
22:56Olivier Pardot, de nombreuses infractions, dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes,
23:01mise en danger de la vie d'autrui, détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produits incendiaires, etc.
23:08Il y a eu plusieurs infractions.
23:10Ce soir, ces individus ne dorment pas en prison.
23:12C'est une hiérarchie que je n'arrive pas à comprendre.
23:17Pour moi, c'est un acte qui est un acte de terreur.
23:21C'est-à-dire arriver dans un lieu fermé avec, vous voyez les images qui sont derrière vous,
23:28avec des bombes incendiaires, c'est extraordinairement dangereux, périlleux.
23:34Le prochain stade, c'est le lynchage.
23:36Il n'y a pas d'autre, le lynchage, le meurtre et autres.
23:43Ça veut dire quoi ?
23:44Ça veut dire qu'on ne prend pas conscience.
23:46C'est-à-dire qu'il y a un parti politique, des gens qui sont venus dire
23:50« Oh mais attendez, la violence n'était pas de ce côté, elle était de l'autre côté. »
23:55Ils ont réécrit l'histoire.
23:56Ils ont réécrit l'histoire.
23:58Alors, mesurons juste un instant.
24:01C'est pour les 10 ans du Bataclan.
24:04C'est-à-dire rentrer dans une salle de spectacle avec un objet incendiaire.
24:08Imaginez les froids des téléspectateurs.
24:10Mais bien sûr.
24:11Je vous rappelle quand même que le 7 octobre, ce qui a été visé, c'est un concert qui était le concert Nova.
24:19C'est-à-dire, c'est une atteinte à ce qui est la culture.
24:24Tout cela, pourquoi ?
24:26Parce qu'il y avait un orchestre, je parle sous le contrôle d'Olivier Benkeemoun,
24:30qui connaît parfaitement cela, qui est l'orchestre d'Israël,
24:35qui est un orchestre qui a été créé, savez-vous à quel moment ?
24:38Il a été créé par les survivants d'Auschwitz et autres, qui étaient des musiciens.
24:44Et le premier des actes qu'ils ont fait, c'est d'essayer de ramener les violons d'Auschwitz
24:50pour créer cet orchestre-là.
24:51Et ce sont ces salauds qui se sont allés viser, ces gens-là.
24:56Et aujourd'hui, on nous explique que ce sont des militants.
24:59Enfin, et dernier point, pour tous les politiques qui disent que c'est très bien,
25:03je rappelle quand même que l'appel au boycott, l'appel au boycott,
25:08en raison d'une nationalité, est une infraction pénale qui doit être poursuivie,
25:14comme telle, que ce soit pour des Israéliens, pour des Juifs ou autres.
25:18Alors, je vous le dis, on a encore franchi un stade,
25:22et là, cette fois, il n'y a pas de manifestation.
25:25Où est le monde culturel, Olivier Benkémy ?
25:27Oui, alors, c'est vrai qu'on s'interroge sur les réactions.
25:30Il y en a eu, mais très peu.
25:32Et rappelons qu'il y avait des Arabes israéliens.
25:35Il n'y en a pas eu, il n'y a rien eu du tout.
25:40Il n'y a aucun soutien quand Amir est boycotté.
25:43Il n'y a aucun soutien.
25:43Et le récon-masquias, aucun soutien.
25:46Et la Philharmonie a été créée précisément parce que les Juifs avaient été interdits
25:50de faire de la musique, même de produire de la musique.
25:54Et un lieu qui aurait été ouvert précisément, c'était la Philharmonie de Paris.
25:58Tout ça, c'est pas n'importe quel symbole, c'est pas n'importe quoi.
26:03Cette histoire qui est racontée, là.
26:06Et encore une fois, moi, je n'ai pas entendu les artistes.
26:10Je ne les entends pas.
26:11De toute façon, depuis le 7 octobre, je ne les entends pas, en réalité.
26:13Ils ne sont pas là.
26:14Ils se planquent.
26:15Ils ont la trouille.
26:16Ils ont peur d'être dans le camp du mal et d'être brocardés et d'être boycottés
26:21à leur tour, etc.
26:24Et il y a un manque de courage depuis le début qui est flagrant.
26:29Mais là, pour la Philharmonie, pour cet orchestre-là, dont ce chef d'orchestre défend le rapprochement
26:35des peuples, il y a un discours de paix, on devrait avoir tout le monde qui est vent debout.
26:40Et vous voyez très bien que les seuls qui sont debout, c'est les types qui ont des fumigènes
26:43et ceux qui essayent de les empêcher.
26:45Et Sophia Chericou, qui vient devant le commissariat pour les soutenir,
26:51mais est-ce qu'elle mesure la symbolique de ce qu'ils ont fait dans une salle de spectacle ?
26:57Et ça rappelle les pires veuils.
27:00Elle a été la première à dénoncer l'homme que vous avez entendu hier témoigner sur CNews,
27:04qui est un rabbin qui est intervenu pour empêcher cette femme de viser son épouse
27:12qui était à côté, qui l'a bousculée.
27:14Ensuite, un autre homme s'est emparé du fumigène.
27:18Sophia Chericou était la première à dire qu'il l'avait tapée,
27:23qu'il l'avait tapée, qu'il l'avait provoqué un traumatisme crânien.
27:27Enfin, tout et n'importe quoi.
27:28Inversion totale des valeurs depuis le début.
27:31LFC, en 24 heures, ils cautionnent cette intrusion au concert de la Philharmonie.
27:36Ils soutiennent le voile des fillettes, Hélène, à l'Assemblée nationale.
27:39Et ils soutiennent Omar Al-Soumi, le leader d'urgence palestine.
27:44Voilà la France insoumise en 24 heures.
27:47Voilà les soutiens.
27:48Voilà ce que soutient la France insoumise.
27:50Je veux dire, c'est devant nos yeux.
27:51Il y a un moment...
27:53Ah oui, c'est moi qu'on puisse dire, c'est devant nos yeux.
27:56LFI, il y a toujours quelque chose qui me marque énormément
27:59quand on parle effectivement de ces députés LFI.
28:01C'est l'inertie judiciaire qui existe effectivement
28:04avec les signalements qui sont portés à l'encontre de ces députés.
28:08Gilles-William Golnadel, Muriel Wagnin-Melki
28:10sont largement exprimés là-dessus.
28:13Aujourd'hui, il y a des signalements qui sont faits contre Rima Hassan.
28:17Il y a des signalements qui sont faits contre Ersili Asoudé,
28:19contre Thomas Porte.
28:20Les procédures sont toujours en cours.
28:22Moi, j'avais pu m'entretenir avec eux.
28:23À chaque fois, la réponse du parquet est la même.
28:25Alors, comment vous l'expliquez, Olivier ?
28:27On attend, c'est en cours, ça va arriver.
28:29Pour certains, ça va très très vite.
28:31Et là, où on attend ?
28:33Il y a deux éléments.
28:36Moi, je viens de défendre Meyer Habib contre David Guiraud,
28:42qui avait traité de port Meyer Habib,
28:46qui est la plus vieille insulte à l'égard des juifs.
28:49Juden Ross, ça rappelle des souvenirs.
28:55D'ailleurs, c'était très intéressant pendant le procès.
28:57David Guiraud, je lui pose la question de savoir s'il connaît l'expression Juden Ross.
29:01Il dit non.
29:02Je lui dis, quelles études avez-vous fait ?
29:04Histoire.
29:05Ce qui montre la duplicité.
29:07Mais parce qu'il n'y a pas de prise de conscience.
29:11C'est-à-dire, on dit liberté d'expression.
29:13Attention, c'est un parti politique qui représente une partie de la population.
29:17Mais il faut y aller, cette fois.
29:19Il faut y aller, il ne faut pas attendre.
29:20Surtout que, dans certaines des plaintes qui ont été déposées,
29:24ce n'est pas uniquement des plaintes pour diffamation ou injure.
29:27C'est des plaintes...
29:27Apologies de terroristes.
29:28Apologies de terroristes et intelligences avec puissance étrangère.
29:32Merci d'assouer, c'est ça, oui.
29:33Et donc, ça, c'est quand même extraordinairement grave et important.
29:39Et ça n'avance pas et personne ne s'en saisit.
29:41Et je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas cette rapidité, cette prise en compte.
29:45L'institution judiciaire est une institution qui se bat contre l'antisémitisme, contre l'apologie.
29:51Elle est impeccable quand elle est confrontée à cette situation-là.
29:55Mais encore, faut-il que les moyens sont mis pour...
29:57Mais ça va très vite quand vous achetez trois costas ou quand on vous offre trois costumes,
30:00si vous voyez ce que je veux dire.
30:01Bien sûr.
30:01Et là, en revanche, ça va très vite.
30:03Mais parce qu'il n'y a pas de prise de conscience de l'urgence que ça représente.
30:07C'est-à-dire, nous sommes là.
30:08Et heureusement qu'il y a votre chaîne.
30:10Heureusement qu'il y a Europe.
30:12Heureusement qu'il y a le journal du dimanche.
30:13Thomas Legrand qui veut nous fermer.
30:14On va en parler tout à l'heure.
30:15Sinon, ça serait quoi ?
30:17Sinon, on dirait non, on ne sait rien.
30:19En plus, ça, bon, ils en font trop.
30:21Ils en font trop, ces juifs.
30:23Ça suffit.
30:24Ils se plaignent tout le temps.
30:25Oh, quoi ?
30:26On en a tué quelques-uns.
30:28Mais encore, quelle importance ?
30:30Alors que, de l'autre côté, regardez les cinémophobies.
30:34Enfin, que je sache.
30:37Mohamed Mérat, il a tué des gendarmes, des juifs.
30:41Le Bataclan, ils ont tué des gens qui faisaient la fête.
30:46L'hyper-cachère, c'était les juifs.
30:48Ainsi de suite.
30:49C'est-à-dire qu'on est confronté à une urgence.
30:51Sachez une chose.
30:52Il y a très peu de pays au monde où des juifs ont été tués en tant que tels depuis 1945.
31:01En Europe de l'Est, vous n'avez rien.
31:03En Russie, vous n'avez rien.
31:05Vous avez la Belgique, la France et dans certains cas, les États-Unis.
31:09Si ça, ce n'est pas un terrible signal d'alerte.
31:12Alors ce soir, c'est vrai que l'actualité, elle est marquée par deux fils rouges.
31:14À la fois le 13 novembre et en même temps la France insoumise.
31:17Vous allez le voir.
31:18Mais pas que la France insoumise, parce que, pardon, mais les communistes, ils ont bon doux.
31:24Et même Olivier Faure, mais le Parti socialiste, et on va le voir à l'instant,
31:27puisque je le disais, fils rouges le 13 novembre,
31:2913 novembre, jour de la commémoration des attentats,
31:32et bien figurez-vous que c'est ce jour-là qu'un colloque sur la Palestine
31:36avec des intervenants aux positions radicales devait se tenir au Collège de France.
31:40La liste des intervenants, on la voit, elle ne laissait aucun doute.
31:43C'était un colloque à la voix pro-palestinien, anti-sioniste, décolonial, anti-Occident, la totale.
31:49Et bien finalement, alors on l'a appris ce matin, le Collège de France a décidé d'annuler l'événement.
31:56Décision que l'on peut saluer, mais fallait-il attendre que la presse s'en empare,
32:01finalement, pour prendre ces décisions ?
32:03Pourquoi elle n'a pas été, cette décision, prise bien avant ?
32:06On va pouvoir en débattre, mais avant, de quoi parle-t-on ?
32:09Des thèmes et des intervenants qui sont absolument sidérants.
32:12Vincent Ferrandèche, Goderic Bey.
32:15Ce colloque était organisé sur deux jours au sein du Collège de France.
32:19Ici, les conférences et les cours sont gratuits et ouverts à tous.
32:22Le lieu est consacré à la liberté de la recherche et de l'enseignement.
32:25Mais certains thèmes et intervenants interrogent.
32:27C'était le cas des ateliers proposés pour ce colloque,
32:30comme par exemple le sionisme comme projet européen d'expansion coloniale.
32:34Le profil de certains modérateurs a également été pointé du doigt.
32:38Parmi eux, Mouzna Chiabi, responsable développement en communication au CAREP,
32:43centre arabe de recherche et d'études politiques de Paris.
32:46Depuis le 7 octobre, certaines de ses positions provoquent l'indignation,
32:50comme cette publication sur X en février 2024.
32:53Israël tue les bébés partout.
32:55Ici, c'est le Liban.
32:56Alors, cessez de parler de guerre Israël Hamas ou Israël Hezbollah.
33:01Dites la vérité, Israël est un État nazi, pire même.
33:06Sous la pression de la polémique, le Collège de France a finalement décidé d'annuler l'événement.
33:10L'administration du Collège de France se voit dans l'obligation,
33:14en tant que chef d'établissement, responsable de la sécurité des biens et des personnes,
33:19ainsi que de la sérénité des événements, d'annuler la manifestation.
33:22Une décision saluée sur X par Philippe Baptiste, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
33:29Son ministère avait été saisi vendredi par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme.
33:34Alors, c'est tous les idiots utiles de l'islamisme et de l'antisémitisme qui étaient prévus,
33:39mais c'est une affaire de sécurité pour le Collège de France.
33:43Voilà comment il justifie.
33:44Vous savez que même aux Etats-Unis, moi j'ai reçu des appels de personnes particulièrement cultivées
33:50qui connaissent bien l'affaire, disent comment est-ce possible au Collège de France ?
33:57Ça venait de New York, si vous voulez.
33:59C'est-à-dire que l'impact est tel qu'on se dit, c'est pas n'importe quelle université,
34:04le Collège de France, la substance de l'intelligence française qui organise ce colloque,
34:10et au lieu de dire, oui c'est vrai qu'on s'est un peu planté, ils disent non, mais attendez,
34:15c'est vrai qu'il y aurait peut-être eu des problèmes de sécurité.
34:17On se moque du monde.
34:19Mais attendez, mais la sécurité de qui ? La sécurité de ceux qui devaient participer ?
34:23C'est ça, la sécurité de tous les antisémites qui étaient là,
34:28de tous ceux qui traitent Israël de génocide.
34:31C'est cela qu'on protège ?
34:32Il ne se serait rien placé.
34:33Il ne se serait absolument rien passé.
34:36Et c'est ça qui est hallucinant, mais bien sûr.
34:38Il n'y a jamais une manifestation, quelle qu'elle soit, pro-palestinienne.
34:46D'ailleurs, on dit pro-palestinienne, moi j'aimerais bien qu'on change de vocable.
34:48C'est anti-israélienne, ils ne sont pas pro-palestiniens.
34:51S'ils étaient pro-palestiniens, ils seraient par exemple pour le concert à la Philharmonique,
34:54parce qu'ils réunissaient des musiciens israéliens juifs et des musiciens israéliens arabes,
34:58et qu'il y a quelques années, moi quand j'étais beaucoup plus jeune,
35:00on rêvait de ce genre d'événement, et à chaque fois qu'il y en avait un,
35:02on se serrait les coudes, on venait se tenir les mains,
35:05et se dire, regardez, c'est possible, la paix est possible.
35:07Voilà ce qu'on disait quand il y avait un concert comme celui-là.
35:09On venait pas mettre des fumigènes.
35:10Et là, c'est exactement ce qui se passe.
35:12C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le vocable de pro-palestinien est abusif.
35:16Ce sont des anti-sionistes, des anti-israéliens et des antisémites.
35:20Ils se servent, ils instrumentalisent la cause palestinienne à cette fin.
35:24Ils se fichent complètement des palestiniens.
35:25La meilleure preuve, c'est que quand ils se font massacrer par le Hamas
35:28ou par les Syriens dans le camp de l'Attaqué, ça pose aucun problème à personne.
35:32Donc, vous voyez bien, c'est ça que c'est le sujet.
35:33Rachel Kahn a une formule très juste.
35:35Elle dit, c'est pas les Palestiniens, c'est le palestinisme.
35:38Qui n'a rien à voir avec les Palestiniens.
35:42D'ailleurs, regardez, aujourd'hui, une paix se dessine.
35:45Et pour autant, il continue à faire un génocide.
35:49Exactement.
35:49Olivier Faure a réagi peut-être.
35:53Chassé le naturel, il revient au galop.
35:55Sur le collège de France.
35:56Sur le collège de France, il y a quelques minutes.
35:57On va peut-être pouvoir découvrir sa réaction à l'antenne.
36:00Vous allez le voir.
36:01Olivier Faure, d'ailleurs, qui s'était exprimé après la Philharmonie, il avait trouvé ça honteux.
36:09Mais chassé le naturel, il revient au galop, je vous le disais.
36:12Je demande à Coralie, peut-être, est-ce qu'on a eu le temps de sortir la réaction d'Olivier Faure ?
36:16Coralie.
36:16Alors, oui, ça arrive, me dit-on dans l'oreillette.
36:22Vous voyez, c'est le colloque au Collège de France intitulé
36:25« La Palestine et l'Europe, poids du passé de dynamique contemporaine,
36:28annulé après intervention du ministre de l'Enseignement supérieur.
36:32Inadmissible, dit-il. Dans quel pays sommes-nous ?
36:34Où les uns s'en prennent à des musiciens parce qu'il n'est rien,
36:37et les autres censurent dans un colloque parce que jugé pro-palestinien.
36:39Et l'aide, je vous s'en révolte. »
36:40Parlons-en du ministre de l'Enseignement supérieur, si je peux me permettre.
36:43Il est intervenu cette semaine à l'Assemblée nationale.
36:45Il était en qualité de ministre de l'Enseignement supérieur
36:48à la commission, vous savez, entre les partis politiques et l'islamisme.
36:54Le Philippe Baptiste, le ministre de l'Enseignement supérieur,
36:56lui, il minimise complètement tout.
36:58Il regrette sur l'antisémitisme, il regrette des polémiques
37:01qui sont amplifiées par les médias.
37:03Pour lui, il n'est absolument pas question de généraliser.
37:05Lui, de toute façon, l'islamo-gauchisme structurel au sein de nos facs,
37:08au sein de nos universités, ça n'existe pas.
37:10Je trouve ça très marrant qu'Olivier Faure soit en train d'attaquer Philippe Baptiste,
37:13alors que, visiblement, ils sont quand même relativement dans le même camp.
37:16Bref, c'est effectivement, Philippe Baptiste,
37:18on aurait attendu vraiment des réactions très franches.
37:21C'est un cauchemar, ce qui se passe aujourd'hui
37:23à nos universités dans les facs françaises.
37:25En termes d'antisémitisme, c'est un enfer
37:27d'être un étudiant juif aujourd'hui en France.
37:29Et Philippe Baptiste, il utilise, encore une fois,
37:31on dirait les solutions douze de l'Amérique de Paris.
37:33C'est des solutions douze, c'est des mots,
37:35il ne faut pas polémiquer.
37:36Et puis, de toute façon, vous savez quoi, Olivier ?
37:37C'est la faute de CNews.
37:38Et au-delà de la situation des étudiants juifs,
37:44parce qu'on le met en exergue,
37:45parce qu'ils sont visés très directement
37:47et même physiquement,
37:48mais moi, je pense aussi à tous les étudiants,
37:51globalement, tous les étudiants
37:52qui veulent étudier paisiblement,
37:54sans être sous le joug de l'islamisme,
37:57et qui ont beaucoup de mal à le faire.
37:59Vous ne pouvez pas, aujourd'hui,
38:00n'importe quel étudiant,
38:01quelle que soit sa confession,
38:02y compris musulman,
38:03qui s'oppose, en fait, par exemple,
38:05à cet entrisme,
38:07va être menacé de la même manière.
38:09C'est ça qu'il faut savoir.
38:10C'est-à-dire que, encore une fois,
38:11je le répète tout le temps,
38:12et je le répéterai encore et encore,
38:15parce que c'est essentiel,
38:16aujourd'hui, le juif n'est pas attaqué
38:17comme il le fut dans les années 30
38:19ou dans les années 40.
38:20Il est attaqué en tant que fer de lance.
38:23Israël est attaqué en tant que fer de lance
38:24de l'Occident,
38:25parce que ce sont les partisans
38:26d'un État-nation.
38:27Or, tous ces gauchistes
38:28ne supportent pas l'État-nation.
38:29Et donc, ils sont attaqués
38:30en tant que vraiment,
38:31que vigie, en fait, de l'Occident.
38:33Et c'est complètement différent.
38:34Et c'est pour ça que vous avez
38:35cette inversion complète de polarité
38:37où, aujourd'hui, c'est la droite nationale
38:38qui défend les justes en France.
38:39C'était un colloque anti-Occident,
38:41pour résumer.
38:41C'est exactement ça.
38:42Ça va plus loin.
38:43François-Xavier Bellamy
38:44a une très belle analyse de cela.
38:47Il dit, au fond,
38:48en 1945,
38:51il y a une sorte de molle
38:52qui est apparue en Europe,
38:54c'est la Shoah.
38:56C'est-à-dire que,
38:57c'est de dire,
38:58l'Europe, on va le bâtir
38:59pour que plus jamais
39:00puisse recommencer une Shoah.
39:02et que ceux qui sont contre
39:04tout ce que nous représentons,
39:07pas les Juifs,
39:08pas les Israéliens,
39:09les Français,
39:10les Européens,
39:10ont besoin de détruire
39:12ce principe-là
39:14pour pouvoir
39:15continuer à faire cela.
39:17Parce qu'au fond,
39:18ça leur pose un immense problème.
39:20Dans le cadre de la Shoah,
39:22les riches,
39:23les pauvres,
39:24tout le monde était déporté.
39:25Il n'y avait pas
39:26de hiérarchie sociale.
39:28C'était tout le monde.
39:29C'était un point de vue racial.
39:31Et donc,
39:32ça a été pris.
39:33Un mot pour M. Fort.
39:35Celui-là même,
39:36qui, à la veille du Nouvel An juif,
39:38n'a rien trouvé de mieux
39:39que de faire la leçon
39:41aux Juifs
39:42en leur disant
39:42« Mais enfin,
39:43vous pourriez quand même
39:44fêter votre fête,
39:46voyez-vous,
39:46votre fête,
39:47en vous félicitant
39:49qu'il y a un État palestinien,
39:50un État palestinien
39:51avec le Hamas. »
39:53Et là,
39:53qu'est-ce qu'il fait ?
39:54Il dit
39:54« Un petit coup pour les Juifs,
39:56un petit coup pour
39:57les islamistes,
40:01d'un côté,
40:02c'est pas bien
40:03ce que vous avez fait
40:03aux philharmoniques
40:04les islamistes,
40:05mais vous,
40:06c'est pas bien les Juifs
40:06ce que vous faites
40:07au Collège de France. »
40:08C'est un cynisme.
40:09Voyez comment on fait.
40:10Comme ça,
40:11on préserve tout le monde
40:12et surtout,
40:13on préserve sa possibilité
40:14d'alliance avec LF.
40:16Un dernier petit mot
40:16sur cette histoire
40:17du Collège de France.
40:18On a bien compris
40:19que néanmoins,
40:20c'est l'intervention
40:21du ministre
40:22de l'Enseignement supérieur
40:23qui a provoqué
40:24l'annulation.
40:25Dans ce que dit
40:27M. Philippe Baptiste,
40:29il dit
40:29« C'est le message
40:30que j'ai porté
40:31auprès de l'administration
40:32du Collège de France
40:33ces derniers jours,
40:35défendre la liberté académique,
40:36défendre un débat
40:37respectueux et pluriel. »
40:39Donc,
40:39cette petite phrase
40:39montre que néanmoins,
40:41il y a eu son intervention.
40:42Mais sans ça,
40:44le colloque,
40:46il sera encore à l'affiche.
40:47Le Collège de France,
40:49moi,
40:49c'est ce qui m'inquiète,
40:50qui me pose question,
40:52c'est que le Collège de France
40:53lui-même
40:53ne trouve pas,
40:55à part pour des raisons
40:56de sécurité,
40:57ne trouve pas
40:58qu'il y a un souci
40:59dans les gens
41:00qui sont là.
41:01Dès la présentation
41:02du colloque,
41:03il aurait été...
41:05Je félicite sans doute
41:06de la présence
41:07de Dominique de Villepin,
41:09de Josette Morel,
41:10etc.,
41:11de Francesca Albanès,
41:12de tous ces gens
41:13qui ont leur permis
41:14de colloquer
41:15parce qu'ils ont tous dit
41:16à un moment ou à un autre
41:17« génocide »,
41:17le ticket d'entrée,
41:18c'était au moins
41:19de dire une fois « génocide »,
41:20dans une intervention.
41:22Plus que grâce
41:23à l'action de Philippe Baptiste
41:24qui, encore une fois,
41:25aime beaucoup
41:25adoucir les polémiques,
41:27c'est peut-être aussi
41:28grâce à CNews,
41:29grâce à Europe 1
41:30que ça...
41:31Alors,
41:31nous observons clairement
41:33que quand les journalistes
41:34font leur travail,
41:35il y a eu de la présécrite,
41:37il y a eu Europe 1,
41:37effectivement,
41:38CNews,
41:38puisqu'on nous en parlions hier,
41:40et bien quand on raconte
41:42la réalité
41:43et ce qui se passe,
41:44les choses peuvent bouger.
41:46C'est ce que nous observons.
41:47Dans le cas du Collège de France,
41:49ce n'est pas France Inter
41:50qui se serait saisie
41:51de cette actualité.
41:52Les journalistes préfèrent
41:56cracher sur les journalistes
41:58de CNews,
41:59sur CNews,
42:00sur Europe 1.
42:01Pour preuve,
42:01notre confrère du Figaro,
42:03Paul Sugy,
42:03a assisté à une conférence débat
42:04dans un restaurant parisien
42:06en présence
42:06de nombreux journalistes.
42:08Et il a rapporté
42:08ce qu'il y a vu
42:09et entendu.
42:11Un numéro à charge
42:12contre nous,
42:13contre CNews,
42:14de Thomas Legrand
42:15et de ses amis,
42:16deux mois après la polémique,
42:17vous vous en souvenez
42:17de l'enregistrement
42:18que le destin,
42:19bien sûr,
42:19où on entendait
42:20l'animateur de France Inter
42:21comploter avec
42:22les responsables du PS.
42:23C'est ce que je me suis dit.
42:24Il se passe livrer.
42:25Le restaurant,
42:26il se passe livrer.
42:27On peut donner
42:27des bonnes adresses.
42:28Julia Ferrant
42:29nous explique tout.
42:31Dans cet article,
42:32notre confrère Paul Sugy
42:34relate le numéro à charge
42:35auquel il a assisté
42:36contre CNews.
42:38Invité à une conférence débat
42:39en présence
42:40de nombreux journalistes,
42:42le rendez-vous
42:42était incarné
42:43par l'animateur
42:44de France Inter,
42:45Thomas Legrand,
42:46qui n'a pas caché
42:47ses intentions
42:47d'interdire CNews.
42:49Ce n'est pas des journaux,
42:50ce n'est pas des radios
42:50ou des télés
42:51qui font de l'opinion,
42:52c'est des mouvements politiques
42:53qui ont des studios
42:54et qui impriment du papier.
42:56Tous les critères,
42:57tous les canaux
42:57de notre métier
42:58sont bafoués.
42:59Les débats qui s'y déroulent
43:00ne sont pas basés
43:01sur des faits
43:01journalistiquement établis.
43:03L'article poursuit
43:04sur les propos
43:05de Thomas Legrand
43:05qui accuse CNews
43:07de déjournalisation.
43:08Par exemple,
43:09à CNews,
43:10il n'y a pas
43:10de service politique,
43:11il n'y a pas
43:12de réunion de service,
43:13il n'y a pas
43:13de conférences
43:14de rédactions.
43:15Il n'y a pas
43:15de reportages,
43:16très peu.
43:17Son obsession
43:18pour l'arrêt de CNews,
43:20Thomas Legrand
43:20l'affiche deux mois
43:21après la polémique
43:22autour d'un enregistrement
43:23clandestin
43:24où on l'entendait
43:25assurer à des responsables
43:27du Parti Socialiste
43:28qu'il ferait
43:29ce qu'il faudrait
43:30pour contrer
43:30Rachida Dati.
43:33Alors comme ça,
43:33il n'y a pas
43:34de service politique
43:34à CNews.
43:35Sans pas pour Olivier.
43:37Olivier Ben Kémoun,
43:39Maxime Legey,
43:40Yohan Uzaï.
43:42Si on peut revoir
43:43la citation de la deuxième
43:45sur le service politique,
43:46sur les conférences
43:47de rédaction,
43:48etc.
43:48En fait,
43:49c'est trois informations
43:50que donne Thomas Legrand,
43:52qui est journaliste,
43:52qui donne des informations.
43:53Faux !
43:54Trois fake news !
43:55Trois fake news,
43:56effectivement.
43:58Mais Thomas Legrand,
43:59en fait,
44:00il a réussi
44:01à évacuer
44:03ce qui bafoue,
44:06il dit
44:06nous bafouons le journalisme,
44:08ce qui bafoue
44:08réellement le journalisme,
44:10c'est l'utilisation,
44:11la tentative
44:12d'utilisation
44:13de France Inter
44:13pour faire barrage
44:14à Rachid Haddati.
44:15C'est quand même
44:16l'objet
44:18de toute cette polémique.
44:19Il est là.
44:20Comment utiliser
44:21France Inter,
44:22et tout le monde sera d'accord,
44:23pour faire barrage
44:24à Rachid Haddati ?
44:26Il est là,
44:26en réunion
44:28avec les responsables
44:29importants
44:30du PS
44:30et de la campagne
44:31du PS.
44:32C'est ça le problème.
44:33Ce n'est pas autre chose.
44:35Mais ça,
44:35ça n'existe pas.
44:36Ça, vous l'avez rêvé.
44:37Ça, ça a été évacué.
44:38Le réel n'existe pas.
44:41Le pire,
44:42c'est qu'il est un journaliste
44:43du service public.
44:44Quand il s'est exprimé
44:45pour mettre au service
44:48une chaîne
44:50du service public
44:50pour aller
44:51s'attaquer
44:52à une candidate
44:54à la mairie de Paris.
44:55On est quand même
44:56dans quelque chose
44:57de scandaleux.
44:59Ceci dit,
44:59son effet
45:00a fait flop
45:01puisque les sondages
45:02nous indiquent
45:03que Rachid Haddati
45:03est largement en tête.
45:05Donc vous voyez,
45:05ça ne fonctionne pas.
45:07Ce qui m'inquiète plus,
45:09c'est qu'on pourrait rire
45:10de voir ce tartuffe
45:12venir cracher
45:13sur cette chaîne
45:14sauf que,
45:15une fois,
45:17à force de taper
45:18comme ça,
45:19une chaîne
45:20a été fermée.
45:21Exactement.
45:21Et c'était C8.
45:22C'est vrai.
45:23Et que donc,
45:23il faut faire attention,
45:25il faut se battre
45:25pied à pied
45:26contre ces gens-là
45:27parce que c'est
45:28cette petite musique
45:29qui fait qu'au bout
45:30d'un moment,
45:31les institutions disent
45:32non, ça,
45:33c'est plus possible.
45:34On ne peut pas laisser faire.
45:35On ne peut pas laisser faire quoi ?
45:37On ne peut pas laisser faire
45:37des gens qui veulent s'exprimer.
45:39Et en plus,
45:40ils ont une mécanique
45:41qui est complètement dingue
45:43puisqu'ils partent du principe
45:44qu'ils ne viennent pas
45:45sur cette chaîne.
45:46Ils refusent de venir
45:47sur cette chaîne,
45:48sauf quelques-uns.
45:50Mais notamment,
45:51il y a LFI
45:52sur toute une série d'émissions
45:53qui ne veulent pas participer.
45:55Il n'y a que quelques membres
45:56de LFI
45:56sur quelques émissions
45:57qui participent.
45:58Laurent Joffrin
45:59qui a organisé l'événement
46:00venait chez Pascal Praud,
46:02souvenons-nous.
46:02Bon, il a décidé de partir.
46:03Mais voilà.
46:04Très bien.
46:05Mais ils ne viennent pas.
46:06Mais on adorait,
46:08nous qui avons la chance immense
46:10d'être souvent invités,
46:12on adorait pouvoir débattre avec eux.
46:14On adorait la polémique.
46:15Bien évidemment.
46:17Et ils sont éternus,
46:18mais ils ne veulent pas.
46:19De caractéristique,
46:20vous avez marri
46:20qu'à cette place-là,
46:22il y a quelqu'un de LFI
46:24qui vient de nous expliquer
46:25sa position
46:25sur laquelle on pourrait argumenter.
46:28Ils sont là.
46:28Monajah Farian
46:29a demandé à Rima Hassan
46:30ou à Sandrine Rousseau
46:31ou à Marine Tondelier
46:32de venir en face d'elle.
46:34Monajah Farian.
46:35Mais ils ne veulent pas.
46:36Vous savez,
46:37moi je me pose toujours
46:37la question
46:38de la légitimité d'une cause
46:40quand on est obligé
46:41pour la défendre.
46:42Un, de mentir
46:42et deux,
46:43de faire taire les adversaires.
46:44Et là,
46:45il faut se poser
46:45vraiment la légitimité
46:46de la cause.
46:47Parce qu'une cause légitime,
46:48normalement,
46:49vous n'avez pas besoin
46:49de faire ça
46:50pour la défendre.
46:51Vous avez les arguments pour.
46:53Donc,
46:54leurs seuls arguments,
46:54c'est d'interdire
46:55l'expression
46:56de ceux qui sont opposés
46:57et d'utiliser
46:58le mensonge
46:59et l'infamie.
47:00Parce qu'ils n'ont plus
47:01d'arguments,
47:01tout simplement.
47:02Non seulement,
47:03ils n'ont plus d'arguments,
47:04mais il y a un vent
47:05de jalousie,
47:06de panique.
47:07Moi, je suis toujours fascinée
47:07de voir à quel point
47:08la gauche a une capacité
47:10à vouloir interdire
47:11ce qui ne leur plaît pas,
47:12qui est folle.
47:13On voit le concert
47:13avec Enrico Macias
47:14en Bretagne.
47:15On le voit avec Sacré-Cœur
47:16à Marseille
47:16par Benoît Payan.
47:17On le voit maintenant
47:18avec Thomas Legrand
47:19avec une chaîne concurrente.
47:20Mais il faut arrêter
47:21juste d'être obsédé
47:22à ce point par CNews.
47:24Là,
47:24il y a une volonté.
47:26C'est la jalousie,
47:27c'est la panique
47:28du poids CNews.
47:28Les premières chaînes d'infos.
47:30Sauf que la grande différence
47:31entre Thomas Legrand
47:31et vous, Olivier,
47:32c'est que Thomas Legrand,
47:33son salaire,
47:33il est payé par les Français.
47:35Contrairement à vous.
47:36Et là,
47:41stratégie,
47:42la recette,
47:42c'est de décrire
47:43la réalité.
47:44Mais vous rassemblement.
47:45Les Français n'en peuvent plus
47:46donner 4 milliards par mois
47:47de CNews.
47:48Olivier,
47:49vous vous rappelez
47:49la masterclass
47:50de Vincent Bolloré
47:52à l'Assemblée nationale
47:53lorsqu'il était interviewé,
47:56interrogé par la Commission
47:58sur la pluralité
48:00dans les médias.
48:01La masterclass
48:02qu'il leur a donnée
48:03en expliquant point par point
48:04en quoi ce qu'ils disaient
48:06était faux.
48:07Ils étaient là
48:07comme des petits garçons
48:08à écouter Vincent Bolloré.
48:10Et aujourd'hui,
48:12qu'est-ce qu'ils font ?
48:13Ils sont là
48:14à essayer de picorer,
48:16de venir attaquer.
48:18Et puis,
48:18ils ont les grands mots.
48:19C'est la chaîne,
48:19ce n'est pas une chaîne d'opinion,
48:20c'est la chaîne de partis politiques.
48:21De quel parti politique ?
48:22De quoi ?
48:24Peut-être un mot
48:25parce qu'on a envie
48:26d'entendre Olivier Pardot
48:26sur Nicolas Sarkozy demain.
48:28Ça les rend fous.
48:29Il y a un moment
48:30dans le papier,
48:31dans les propos rapportés
48:32avec beaucoup de talent
48:33et beaucoup d'humour
48:34d'ailleurs par Paul Sugy.
48:35Excellent papier.
48:36Il est expliqué quand même
48:37qu'il faudrait imposer
48:39des thèmes,
48:40qu'il devrait y avoir
48:41un comité
48:41qui impose des thèmes.
48:44On ne peut pas sortir.
48:44Vous n'avez qu'organisé
48:45une conférence de rédaction, Olivier.
48:46On ne peut pas sortir
48:47de ces thèmes.
48:48Ça les rend fous
48:49de ne pas pouvoir
48:49avoir prise
48:50sur la ligne éditoriale
48:53de ces news.
48:54Et au final,
48:54au final de tout ça,
48:57ces profondeurs
48:59de la justice,
49:01du journalisme,
49:02etc.,
49:02ces défenseurs,
49:03qu'est-ce qu'ils veulent ?
49:04Censure
49:05et pas de démocratie.
49:06C'est ça le truc ?
49:07C'est censure
49:09et pas de démocratie.
49:11Surtout pas.
49:11Ça porte à nom.
49:12Et l'occasion de rappeler
49:13qu'une chaîne a été fermée
49:15en France.
49:15Ça s'appelle le fascisme.
49:18Ça s'appelle le fascisme.
49:19Un mot,
49:19il reste un peu plus
49:20de deux minutes.
49:21Demain jour J,
49:22vous le savez,
49:22pour Nicolas Sarkozy,
49:23la cour d'appel
49:24doit statuer
49:25sur sa demande
49:25de remise en liberté.
49:27Cela fait trois semaines
49:28que l'ancien chef d'État
49:30est donc emprisonné
49:31à la prison de la santé.
49:33Olivier Pardot,
49:33je me tourne vers vous.
49:35L'ancien chef de l'État,
49:36Nicolas Sarkozy,
49:37est-ce qu'il peut espérer,
49:39effectivement,
49:39au vu des éléments
49:40que nous avons aujourd'hui,
49:41sortir dès demain ?
49:43Ce serait logique.
49:44Au regard du droit français,
49:47sa détention
49:48doit être impérativement arrêtée.
49:52C'est-à-dire que
49:53le tribunal a dit
49:57qu'on le met en détention
50:00avec exécution provisoire
50:02en raison de l'extrême gravité
50:04des faits.
50:06Très bien.
50:06Alors que vous savez très bien
50:07qu'il y a trois infractions
50:09qui étaient graves
50:09qui ont été relaxées.
50:12Et pour une effectivité
50:14de la peine,
50:14c'est-à-dire qu'on veut absolument
50:16qu'il aille en prison
50:16même s'il fait appel.
50:18Négation totale
50:19du principe
50:19du double degré de juridiction.
50:21Là, maintenant,
50:22la cour d'appel
50:23va statuer sur ce que l'on appelle
50:24l'article 144
50:25du code de procédure pénale
50:26et condition de la détention.
50:28Je vous rappelle
50:28que notre droit dit
50:30la détention,
50:31c'est l'exception
50:31et donc il faut des critères
50:33où il n'y a plus
50:34l'ordre public
50:35parce qu'on est en matière
50:36correctionnelle.
50:36Donc ça ne peut pas être
50:37l'ordre public,
50:37ça ne peut pas être
50:38l'exceptionnel gravité
50:39puisqu'il est présumé innocent.
50:41Ça ne peut être que quoi ?
50:42Que le risque de fuite.
50:45Imagine-t-on Nicolas Sarkozy
50:46fuir le pays ?
50:48Il ne peut pas le faire,
50:49il ne veut pas le faire,
50:50il s'est toujours présenté.
50:51Le risque de réitération
50:54de l'infraction.
50:56Il n'est candidat à rien
50:57et si cette infraction
50:59avait existé,
51:00ce dont on peut douter,
51:02la réitérer
51:02est absolument impossible.
51:04Et ensuite,
51:05les pressions sur les témoins,
51:07tout le monde a été
51:07entendu,
51:08réentendu,
51:09réentendu.
51:10Donc,
51:11ce que je veux dire,
51:11c'est que si la cour d'appel
51:12s'était réunie
51:14au lendemain
51:14de la décision
51:15du tribunal,
51:16il aurait été libéré,
51:17il ne serait pas allé en prison.
51:18Donc,
51:18je considère que chaque jour
51:19qu'il est passé
51:20au regard du droit français
51:22et des règles du droit français
51:23sont des jours
51:25où il n'aurait jamais
51:26dû être en prison.
51:27Et le fait qu'un ancien président
51:28de la République
51:29ou que quiconque
51:30soit en prison
51:31alors qu'il ne devrait pas l'être
51:32est pour tous ceux
51:33qui aiment la justice
51:34et le droit insupportable.
51:36J'espère que demain,
51:37il sera...
51:37Et si ce n'est pas le cas,
51:38ça révélerait quoi ?
51:40Ça révélerait à nouveau
51:41un...
51:41Mais je ne l'imagine pas.
51:43Je connais la justice française,
51:45je ne suis pas ceux
51:45qui critiquent les magistrats,
51:47je sais qu'il y a
51:48des magistrats exceptionnels,
51:49il y en a d'autres
51:49qui se trompent,
51:50c'est pour ça qu'il y a
51:51un double degré de juridiction
51:52et je sais que demain,
51:54au regard des règles
51:55du droit français
51:55qu'ils ont posées eux-mêmes,
51:57ils devraient être libérés
51:58et surtout,
51:59ces jours qu'il a faits
52:00n'auraient jamais dû avoir lieu.
52:02Et ce sera l'une
52:03des actualités majeures
52:04bien évidemment de demain
52:05qu'Olivier Venkiewen
52:06vous suivrait
52:06pour les téléspectateurs
52:07de CNews de très près.
52:09Un grand merci à tous les quatre.
52:11Vous attendez deux minutes
52:12mon cher Olivier
52:12parce qu'il faut que je demande
52:13où est-ce que vous vous êtes
52:14procuré votre costume
52:16qui est absolument formidable.
52:17Mais sans flagornerie,
52:19je vous trouve très élégant.
52:21Le haut et le bas.
52:24Venant de vous
52:25qui êtes un dandy,
52:27ça me fait mal.
52:27Pas autant que vous.
52:30Non, non, mais c'est vraiment
52:30très élégant.
52:32Vous me direz ça
52:33en rentaine.
52:33Merci à Coralie De Laplace.
52:38On est un peu tradis.
52:40Merci à Coralie De Laplace
52:42de m'avoir aidé
52:42à préparer cette émission.
52:44Merci à vous,
52:44chers amis téléspectateurs.
52:45Vous êtes de plus en plus
52:46nombreux à nous regarder.
52:48Dans un instant,
52:48l'actualité continue
52:49puisque c'est Isabelle Piboulot
52:52pour l'édition de la nuit.
52:53Merci aux équipes techniques.
52:54À Gérald, à la réalisation.
52:55À très vite sur CNews.
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