Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 11 heures
CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Olivier de Kéranflec’h du vendredi au dimanche de 22h à minuit.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Une heure, le dimanche soir désormais, à la une, les commémorations pour les dix ans des attentats du 13 novembre ont donc démarré en France.
00:07Mais pour les familles des victimes, la douleur du souvenir se mêle à la colère.
00:12Ces dernières heures, l'actualité marquée par les alertes concernant la menace terroriste, dont une liée directement à Abdeslam,
00:19le seul survivant de l'attaque terroriste, insupportable pour une France qui doit un véritable sursaut face au terrorisme pour les victimes.
00:26On va en parler ce soir.
00:28Et puis les suites de l'enquête de l'inadmissible intrusion lors du concert philharmonique d'Israël à Paris, pris pour cible jeudi soir.
00:35On l'a appris en fin d'après-midi.
00:37Les quatre suspects interpellés ont été mis en examen sous contrôle judiciaire.
00:41Mais ils peuvent compter sur le soutien de la France insoumise.
00:45Le parti qui a fait le choix de la proximité avec l'islamisme d'où qu'ils viennent, on le sait bien, malheureusement, désormais.
00:51On en parlera ce soir avec, pour vous accompagner, Hélène Rouet du JDD.
00:56Hélène, bonsoir. À vos côtés, Fabrice Hakoun, mon cher Fabrice, bonsoir.
01:00Essayiste Olivier Venkemoun, on ne vous le présente plus, bien évidemment.
01:04Et on a l'honneur d'accueillir Patrick Vignal, ancien député Renaissance, mais pas seulement.
01:08Mon petit doigt me dit que vous êtes aussi conseiller politique, par-ci, par-là, me semble-t-il.
01:12Vous êtes bien enseigné à CNews, vous avez des RG spéciaux.
01:16J'accompagne Gabriel Attal pour les déplacements sur tout le territoire.
01:20Souvent, les politiques, ils partent deux heures.
01:22Là, c'est trois jours qu'on rencontre des vrais gens et on prend le temps d'échanger avec eux.
01:27Eh bien, on va avoir votre regard sur l'actualité ce soir dans 100% Politique.
01:31Mais d'abord, on fait un point sur les toutes dernières informations.
01:33Isabelle Piboulot est avec nous. Isabelle, bonsoir.
01:35Bonsoir Olivier, bonsoir à tous.
01:40Une course pour la liberté a eu lieu ce matin dans l'Est parisien en mémoire des victimes du 13 novembre 2015.
01:47Plus de 1700 coureurs ont participé à l'événement au départ du Stade de France.
01:52Le parcours a relié les lieux où 130 personnes ont été tuées et des centaines blessées.
01:57Une initiative de l'Association française des victimes du terrorisme,
02:01une marche de l'égalité a également eu lieu à Paris cet après-midi.
02:05Le principal suspect dans la disparition de la petite Madi devrait être autorisé à quitter l'Allemagne.
02:11Une cour d'appel a levé une décision judiciaire qui l'en empêchait.
02:15Christiane Bruckner a été libérée le 17 septembre dernier
02:19après avoir purgé une peine de prison de 7 ans pour le viol d'une Américaine de 72 ans en 2005 au Portugal.
02:26En revanche, il n'a jamais été inculpé dans l'affaire Madi, faute de preuves suffisantes.
02:31Et puis l'Union africaine réclame une action internationale urgente au Mali.
02:36Le président de la commission de l'UA a fait part de sa profonde préoccupation face à la dégradation de la sécurité dans le pays.
02:44Les djihadistes du JNIM, affiliés à Al-Qaïda, imposent un blocus sanglant affaiblissant l'économie et la junte au pouvoir.
02:51Merci beaucoup Isabelle, Isabelle Piblouc.
02:54Nous retrouverons à 23h.
02:56Et vous le disiez, Isabelle, la France a donc commencé à commémorer les 10 ans des attentats du 13 novembre.
03:00On l'a vu cet après-midi avec une course à pied qui a été organisée.
03:04Depuis hier, les Français qui sont invités à se recueillir également.
03:07Place de la République à Paris en déposant une fleur ou des bougies.
03:11Alors effectivement, ces gestes sont importants pour le souvenir, mais ils ne suffisent pas.
03:16Il ne suffit pas, on ne peut pas simplement déposer des bougies, des fleurs, des nounours pour les victimes.
03:23Sachant que ces dernières heures, l'actualité est marquée par ces alertes concernant la menace terroriste.
03:29Et la première d'entre elles, et c'est tout à fait choquant, elle vient directement d'Abdelslam, notre ennemi, le seul rescapé de l'attaque terroriste.
03:36Et il est possiblement en lien avec une cellule qui a prévu une action violente.
03:40Trois gardes à vue, dont la compagne d'Abdelslam, sont toujours en cours à l'heure où je vous parle.
03:46Et cela commence par cette affaire hallucinante, cette clé USB que Abdelslam s'est procurée au sein même de la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.
03:54Alors, bien évidemment, pour les familles des victimes, à la tristesse des commémorations, se mêle aujourd'hui un sentiment de colère.
04:01Et on les comprend, écoutez.
04:02– Mon fils, au Batatlan, le 13 novembre 2015. Voilà, bientôt 10 ans.
04:11Et je suis effarée par cette annonce d'une clé USB.
04:19Je pense qu'on fait un affront aux familles.
04:22C'est un affront quand on fait aux familles en laissant faire ça.
04:25Lors du procès, j'avais dit que seulement nos enfants n'étaient pas morts pour rien.
04:32Mais en fait, ils sont morts pour rien et on en fabrique d'autres.
04:36Comment ça se fait que lui, il a le droit à voir sa femme qui vient le voir, qui peut, on va dire, la serrer dans ses bras.
04:47Nous, notre fils, elle a la belle équipe.
04:50Et nous, on fait comment maintenant qu'on se fait dans nos bras ?
04:53Nous, c'est les attentats du 13 novembre.
04:55Parce qu'on parle toujours, attentats du Batatlan.
04:57Et on oublie le stade, on oublie les bars et tout ça.
05:01On a l'impression qu'ils n'existaient pas, les personnes.
05:03Mais ces personnes, c'est vrai que maintenant, elles ne sont plus là, mais elles ont existé.
05:08Alors, on aimerait bien qu'on entende juste attentats du 13 novembre.
05:13Le village bouleversant d'une mère de victimes des attentats du Batatlan.
05:18C'est insupportable.
05:19Je me tourne vers vous, Patrick Vignal.
05:21Vous êtes ancien député Renaissance.
05:22Je m'adresse aux politiques, effectivement.
05:25C'est normal et bien évident de se souvenir, de commémorer.
05:29C'est très important dans un pays.
05:30Mais il y a un moment où les bougies ne suffisent plus.
05:33Je veux dire, c'est inadmissible de voir qu'Abdelslam, aujourd'hui, il n'a pas été neutralisé.
05:40Il peut se procurer une clé USB.
05:42Il peut même avoir une compagne.
05:43Une compagne, elle aussi, radicalisée.
05:46Et ça, c'est insupportable.
05:48Et on a le sentiment qu'on n'a pas répondu à l'attente des familles des victimes, aujourd'hui.
05:53Dix ans après l'attentat.
05:55C'est ça qui est terrible.
05:56Vous savez, j'ai été parlementaire à trois mandats.
06:00Moi, j'étais dans une ville qui s'appelait Lunay, où il y a six gamins qui sont allés se faire exploser à Raqqa.
06:04Où j'ai d'ailleurs une gamine qui est partie avec un émir et qui est restée dans les camps et qui est rentrée,
06:10qui, je crois, est en prison avec deux gamins de trois ans et quatre ans.
06:13Donc, je connais bien le dossier.
06:14Je voudrais presque m'excuser auprès de cette dame Jocelyne.
06:17Je pense qu'on n'a pas fait le job.
06:19Et je pense qu'on doit peut-être repenser autrement les choses.
06:23Une fois que j'ai dit ça, vous savez que les narcotrafiquants dans ces prisons,
06:27qui sont complètement fermés, ne peuvent avoir de contact direct.
06:30Ce n'était pas le cas de Salah Abdel-Sam.
06:33Et je suis convaincu que Gérald Darmanin va faire changer les choses.
06:37Ce n'est pas possible que ce salopard, excusez-moi du terme, c'est 21h,
06:41puisse recevoir une campagne et puisse avoir des contacts.
06:46Donc, j'espère que dorénavant, il n'y aura plus de contacts physiques.
06:49Mais, mais, et vous le savez tous, on a un problème avec la Commission européenne,
06:55les droits de l'ordre.
06:56Et tant pis, on s'en fout maintenant.
06:57Ah ben oui, je suis entièrement d'accord à vous.
06:59C'est-à-dire qu'il n'y aura plus de contacts physiques.
07:02Et je vais vous dire, je ne sais pas si de sa prison, il pouvait formenter quelque chose.
07:05On a dit qu'il avait un ordinateur sans Internet, mais ça suffit maintenant.
07:10Voilà, plus de contacts.
07:11Et on assumera le procès le temps que ça durera.
07:14Mais vous savez, cher monsieur, c'est le cas des gamines de 20 ans, là,
07:17qui voulaient faire un attentat.
07:20Moi, je l'ai suivi, ce dossier.
07:21Qu'est-ce qu'on fait avec ces jeunes radicalisés ?
07:24Est-ce qu'on les enferme à vie ?
07:25Pourquoi pas ? Perpétuité ?
07:27Ils ont 20 ans, certains.
07:28Et est-ce qu'on est capable de les déradicaliser ?
07:31À quel point on peut le faire ?
07:33J'avoue qu'on est dans une impasse politique, tout parti confondu.
07:36Ça, on va y revenir, parce qu'on va s'intéresser à la menace.
07:40Mais effectivement, Hélène Rouet, c'est incompréhensible.
07:42Mettons-nous à la place des victimes.
07:44Et déjà, ce sont nos concitoyens qui sont morts il y a 10 ans.
07:47C'était un acte de guerre.
07:48Abdeslam est un ennemi, un ennemi de notre pays.
07:51Répétons-le.
07:52C'est inadmissible de savoir qu'il a une compagne, aujourd'hui, qu'il peut voir, qu'il peut enlacer.
07:59Elle le disait, Jocelyne, je ne peux même plus enlacer.
08:00Sans le fameux igiaphone, oui, effectivement.
08:02Sans le fameux igiaphone, il peut se procurer une clé USB.
08:04C'est vrai qu'on en a beaucoup parlé, mais c'est tellement hallucinant, si vous voulez, et irrespectueux.
08:10C'est irrespectueux.
08:11Non, mais c'est même plus qu'irrespectueux.
08:13Effectivement, quand on entend le témoignage de cette maman, c'est absolument, en réalité, c'est inécoutable.
08:20Elle dit, voilà, qu'elle est effarée.
08:23Elle dit même que son fils est mort pour rien.
08:25Parce qu'en fait, elle explique, sa fille, pardon.
08:28Elle explique effectivement que si, encore, il y avait quelque chose qui avait changé en termes d'islamisme, en termes de terrorisme,
08:34mais rien n'a changé.
08:35Et elle dit, aujourd'hui, nos enfants sont morts pour rien.
08:38Enfin, je voulais ajouter quand même, j'ai le sentiment que les familles commencent à prendre la parole.
08:44À l'époque, effectivement, elles ne prenaient pas la parole.
08:47Maintenant, la preuve en est, cette maman, effectivement, parle aujourd'hui.
08:52C'est une bonne chose.
08:53Il faut que ça continue.
08:54Il faut surtout qu'effectivement...
08:55Vous savez pourquoi elle ne prenait pas la parole, me semble-t-il, Hélène ?
09:00C'est qu'à l'époque, il fallait...
09:03Voilà, et surtout, on nous disait, vous n'aurez pas la haine.
09:07C'était les slogans, c'était les slogans qu'on entendait à l'époque.
09:10Donc, il fallait, finalement, ne pas se révolter.
09:13C'était dans l'air, me semble-t-il.
09:15Mais c'est toujours autant dans l'air, excusez-moi.
09:17En réalité, on voit bien qu'il y a une volonté...
09:20En fait, on a complètement perdu la boussole dans ce pays.
09:24C'est vraiment le terme qui convient, c'est la perte de la boussole.
09:27C'est-à-dire qu'en fait, on est dans une situation où on inverse, en fait, la victime et les bourreaux.
09:32C'est-à-dire que le but premier, en particulier d'un camp politique qui est le camp de la gauche,
09:36c'est de protéger les bourreaux des victimes.
09:38C'est quand même assez singulier.
09:40Ah si, si, c'est ce qui se passe aujourd'hui, excusez-moi.
09:42C'est plus que la gauche.
09:43Quand la première obsession...
09:44La France insoumise.
09:45La France insoumise.
09:46Quand la première obsession, quand il y a un attentat,
09:48avant même de...
09:49Alors que les corps sont encore chauds,
09:51c'est de dire surtout pas d'amalgame.
09:53Et quand vous voyez à quel point la télé publique est capable de masquer un certain nombre de choses,
09:58de refuser d'asséner ce qui est la réalité,
10:01au risque de crainte qu'en fait, il y a un amalgame,
10:04d'abord, c'est très insultant pour nos concitoyens musulmans.
10:07C'est très insultant parce que ce sont eux qui font les amalgames.
10:10Quand vous arrivez en disant attention, pas d'amalgame,
10:12c'est à ce moment-là que vous faites déjà un amalgame
10:13parce que c'est une injure à l'intelligence des Français.
10:16Les Français n'ont pas besoin qu'on leur dise qu'ils ne vont pas s'attaquer à leurs voisins musulmans
10:19parce que quelqu'un a fait un acte terroriste.
10:21Et en disant ça, en fait, on finit par créer de la confusion.
10:25Mais c'est ce que cherche la gauche.
10:26Ce que cherche la gauche aujourd'hui, c'est à créer de la confusion
10:29pour fracturer la société française
10:31parce que comme elle n'est pas majoritaire dans l'opinion
10:32et qu'elle a besoin de prendre le pouvoir,
10:34plus elle la fracture, plus elle a de chances de prendre le pouvoir.
10:35Mais ce qui est inadmissible, Olivier Benkémoun,
10:38on va s'intéresser, si vous le voulez bien, à la France insoumise.
10:41Après, on écoutera Amélie Oudea-Castera
10:43qui s'est déplacée cet après-midi.
10:44Mais la France insoumise, depuis dix ans,
10:46n'a jamais été autant proche des islamistes.
10:50C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est même revendiqué.
10:52On va en parler tout au long de la soirée, si vous voulez.
10:54C'est un crachat, crachat à la France,
10:56crachat au visage des familles des victimes aujourd'hui.
10:59Si vous voulez, c'est insupportable.
11:01Mais ce qui est insupportable, pardon Olivier,
11:03c'est que Abdeslam, son nom soit connu, reconnu,
11:08revienne à la une de l'actualité, qu'on parle de lui
11:12et que les 132 autres victimes soient anonymes.
11:18On ne les connaît pas.
11:20Et on a cette part de responsabilité.
11:22Alors bien sûr qu'on a dit, vous n'aurez pas ma haine.
11:26Bien sûr qu'il était hors de question qu'on se fasse terroriser
11:28et qu'on n'aille plus dans les stades à cause de la peur et de la terreur,
11:32qu'on n'aille plus sur les terrasses à cause de la peur et de la terreur,
11:35qu'on n'aille plus dans les salles de concert à cause de la peur et de la terreur.
11:38Ça, c'était impossible.
11:39Donc il a fallu réagir de cette manière.
11:41Mais cette dame que vous avez entendue, elle a raison.
11:46Comment se fait-il qu'Abdeslam a une fiancée,
11:49va peut-être avoir, pourrait avoir un bébé
11:51et que sa fille a elle, elle, sa vie s'est arrêtée.
11:55Il n'y aura jamais de petits-enfants autour d'elle.
11:57Et il y a beaucoup de victimes, de parents de victimes qui disent ça.
12:02Et malheureusement, vous ne connaissez pas les prénoms de ces victimes.
12:05Vous ne connaissez pas le nom de ces victimes.
12:06Celle du Bataclan, celle des terrasses, elle disait
12:09« On a oublié les victimes des terrasses pour se focaliser ».
12:13Il y a des choses qui sont passées en 10 ans.
12:16Puis vous regardez, soyons honnêtes, aujourd'hui,
12:18place de la République, près de la stèle, pour l'hommage,
12:21il n'y avait pas grand monde, il y a une centaine de personnes
12:23qui sont sorties dans la rue.
12:24Il y avait 1700 personnes qui ont couru, très bien.
12:27Mais notre mémoire est défaillante.
12:30Et parfois sciemment, on n'a pas envie de voir les choses.
12:33On pourra voir la stèle peut-être qui a été déposée.
12:35à la mémoire des victimes des attentats.
12:39Mais lorsque, en 1945, il y a eu des nazis
12:43qui ont abattu des Français et des résistants,
12:46ici, J-Intel, abattu par des nazis.
12:49Là, vous n'aurez pas, ici, abattu par des djihadistes.
12:53Ça, ça n'existe pas.
12:55On ne sait pas dire les mots.
12:57On ne sait pas se souvenir.
12:57Mais ça, ça fait partie du sursaut qui n'a pas eu lieu.
12:59Puisque je vous présente, je vous propose d'écouter Amélie Oudea Castera.
13:04Alors, c'est bien, elle s'est déplacée.
13:06Elle a été courir cet après-midi.
13:07Je le disais, c'est important ce devoir de mémoire.
13:10Mais aujourd'hui, visiblement, il ne suffit pas.
13:12On l'écoute.
13:13C'était très important pour moi d'être aux côtés de l'Association des victimes françaises du terrorisme
13:20et de toutes ces personnes, ici, qui sont là au départ de cette course,
13:25à la fois pour se souvenir, pour honorer la mémoire des victimes,
13:29et en même temps, pour être là avec les survivants,
13:32pour être avec tous ceux qui sont encore là, ici,
13:36et essayer tous ensemble d'être plus forts que ça,
13:39plus forts que la peur, plus forts que le danger,
13:40et plus forts que l'angoisse que tout ça a pu générer,
13:44d'évacuer la partie négative du souvenir
13:46et d'essayer d'être là, de faire corps tous ensemble
13:49et de dire non au terrorisme,
13:53d'être en société, de le faire par le sport,
13:56qui a cette capacité à nous fédérer,
13:58à nous permettre de surmonter les émotions négatives
14:01pour vivre et partager quelque chose de plus fort tous ensemble.
14:05Patrick Vignal, c'est insupportable, ses phrases.
14:07Être plus fort que la peur, plus fort que le danger,
14:09et plus fort que l'angoisse, dire non au terrorisme par le sport.
14:13Qu'est-ce que ça veut dire ?
14:14Ça ne veut absolument rien dire.
14:15Il n'y a pas eu de sursaut de la France.
14:17On en est toujours au même point.
14:19Je veux dire, ce n'est pas possible.
14:20Enfin, quand même, moi, je ne voudrais pas qu'on insulte le nombre de policiers,
14:24le nombre de juges, des cellules antiterroristes qui font le job.
14:27Vous êtes quand même d'accord et moi.
14:29Mais complètement, sauf que vous allez voir...
14:30Ce n'est pas la question, vous avez entendu le niveau du discours de cette arme.
14:36Mais parce qu'on est trop gentil, ça suffit d'être gentil.
14:38Eh bien, voilà, nous sommes d'accord.
14:40On ne lutte pas contre le terrorisme en faisant une course.
14:44123 personnes sont décédées.
14:46Des jeunes qui n'avaient rien demandé.
14:47Des gamins qui étaient au Batacan qui faisaient la fête.
14:50Et quatre salopards sont entrés pour tuer.
14:52Pour tuer pour quoi ?
14:54Pour une idéologie.
14:55Moi, je vais être clair.
14:57Tous les jours, tous les jours, il y a des attentats qui sont arrêtés.
15:00Moi, ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de me poser la question
15:02comment on va arrêter ce massacre.
15:05Est-ce qu'il faut encore plus de moyens de juges antiterroristes ?
15:08Mais est-ce qu'ils font le boulot ?
15:09Qu'est-ce qu'on fait dans la radicalisation ?
15:12Ce n'est pas eux, c'est des politiques que je pointe du doigt.
15:14Vous voyez ce que je veux dire ?
15:16Tant que dans ce pays, on ne sera pas capable,
15:19même sur des causes aussi importantes que la lutte contre le terrorisme,
15:23que la lutte contre l'islamisme,
15:24que la lutte contre le narcotrafic,
15:25parce que ça aussi, en plus, c'est lié,
15:27tant qu'il n'y aura pas une unité totale de l'ensemble du peuple français.
15:31Sauf qu'aujourd'hui, ça n'est pas le cas.
15:33Vous avez un groupe parlementaire
15:34qui représente près de 80 députés,
15:37qui s'est opposé à la loi contre le narcotrafic,
15:39qui s'est opposé à la loi contre l'antisémitisme dans les universités,
15:43qui s'oppose dès qu'il s'agit d'attaquer.
15:45Vous savez quand même que le père d'une des victimes
15:47a été traité de fasciste par un député de la France insoumise.
15:50Parce qu'il a osé...
15:51Il faut juste rappeler quand même...
15:53Monsieur Jardin.
15:54Et puis, il y a des relais partout,
15:57parce que ce n'est pas seulement les politiques.
15:58Vous parliez des magistrats.
15:59Moi, je veux bien, mais le mur des cons, c'est quoi ?
16:01Quand un général se plaint de la justice
16:04parce que sa fille a été tuée,
16:06violée et tuée par un multirécidiviste,
16:08et qu'à ce moment-là,
16:09il est accroché sur le mur des cons
16:12au syndicat de la magistrature
16:14comme un con parce qu'il a osé mettre en cause la justice
16:16alors qu'il a perdu sa fille,
16:17vous voyez bien qu'il y a quelque chose qui ne va plus dans ce pays.
16:20Et ça n'est pas que le pouvoir politique.
16:21C'était un acte de guerre, Patrick Vignal.
16:23Y a-t-il eu un sursaut guerrier
16:25de la part du politique français ?
16:26Non, me semble-t-il.
16:28Dix ans après, on peut le dire.
16:29Non, vous ne pouvez pas dire ça.
16:30Parce que franchement,
16:31après les attentats,
16:33on a musclé quand même les cellules antiterroristes.
16:35Je veux dire, on a des cellules spécialisées.
16:37On a musclé la police.
16:38On a musclé la justice.
16:39Mais vous savez, monsieur,
16:40vous avez dit une chose de vraie.
16:42Vous vous rendez compte que chez moi,
16:44dans ma région,
16:45les narcotrafiquants
16:47vont acheter des fournitures scolaires
16:48pour les gamins de certaines cités.
16:51Vous vous rendez compte que...
16:52Moi, j'avais une mission
16:54sur épicerie de nuit,
16:55bar à chicha,
16:56certains qui sont des lessiveuses.
16:58Personne, aucun des parlementaires
17:00n'a repris ma mission
17:01parce qu'elle est dangereuse.
17:02Ça, c'est clair.
17:03Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
17:04on a un vrai problème
17:05sur le terrorisme,
17:07le narcotrafic
17:08et la lâcheté
17:09d'avoir 160 000 gamins
17:11qui sont dans nos écoles
17:13agressés sexuellement
17:14près de chez eux.
17:16On a un problème
17:16de souveraineté nationale.
17:18On n'a plus de souveraineté nationale.
17:19On a un problème
17:19de souveraineté nationale.
17:20Je suis désolé,
17:21je sais qu'on ne va pas être d'accord,
17:22mais le problème,
17:24c'est que le président Macron
17:25a un problème
17:26avec le régalien, en fait.
17:28Il a un problème avec l'ordre.
17:28Il a un problème avec le régalien.
17:29Il aurait probablement fait
17:30un bon président
17:31dans un pays
17:32en pleine croissance
17:33et dans une situation favorable,
17:35mais il a un problème
17:36avec le régalien.
17:36Or, la France,
17:37elle a besoin d'être reprise en main.
17:38Et d'ailleurs, on le voit bien.
17:39Tout le monde nous dit aujourd'hui
17:40quand on parle, par exemple,
17:41vous parlez du RN,
17:42tout le monde dit
17:42oui, le programme économique du RN.
17:44Non, mais attendez,
17:45si on ne rétablit pas l'ordre
17:46dans ce pays,
17:46l'économie,
17:47vous pouvez vous asseoir dessus.
17:49Revenons peut-être
17:49à cet hommage au Bataclan,
17:53puisque c'est vrai
17:53que vous le disiez
17:54à juste titre,
17:55Olivier Benkemun,
17:57le 11 novembre,
17:58on va se rappeler
17:58de nos soldats
17:59tombés pour la France,
18:00on va se rappeler
18:01des personnes tombées
18:02pour la France.
18:03Mais quand est-ce
18:04qu'on pourra se rappeler
18:05sereinement
18:05de ces victimes
18:07de nos concitoyens
18:08tombés pour la France aussi
18:09à cause d'un acte de guerre ?
18:11Là, en fait,
18:12on commémore plutôt
18:13les 10 ans,
18:15il y aura
18:15ce que Emmanuel Macron
18:18appelle
18:19un geste mémoriel,
18:20avec un parcours mémorial
18:21et l'inauguration
18:23d'un jardin mémoriel
18:24qui est juste derrière
18:26l'hôtel de ville
18:27qui a été fait
18:27en partenariat,
18:29en tout cas,
18:30imaginé avec
18:31les associations
18:32des victimes.
18:33Mais j'ai entendu
18:34une victime
18:34qui disait
18:35c'est une honte
18:35ce qui se passe
18:36dans le 11e arrondissement
18:37devant le Bataclan,
18:38il y a une stèle,
18:38il y a un hommage
18:39et c'est jamais fleuri
18:40qu'on s'en moque.
18:42Est-ce que vous avez
18:42l'impression
18:43que tous les ans
18:43on a commémoré
18:44ce qu'il y a eu
18:45de plus terrible
18:46dans notre
18:47d'horreur barbare
18:50dans Paris ?
18:52Est-ce que vous avez
18:52le sentiment
18:53que ça a été
18:54commémoré ?
18:55Est-ce que vous avez
18:55le sentiment
18:56qu'il y a un mouvement
18:57important pour commémorer ?
19:00Est-ce que vous avez
19:01ce sentiment-là ?
19:02Non,
19:02et vous savez pourquoi ?
19:04Peut-être que l'on peut
19:06commémorer
19:06quand on aura gagné la guerre.
19:08Je veux vraiment vous dire
19:09ce qui est écrit
19:09sur la stèle.
19:11À la mémoire des victimes
19:12des attentats terroristes
19:12de janvier et novembre 2015
19:14à Paris,
19:15Montrouge et Saint-Denis,
19:16ici même,
19:16le peuple de France
19:17leur rend hommage.
19:19Encore une fois,
19:20si vous ne dites pas
19:21les mots,
19:22si vous ne dites pas
19:24exactement,
19:25si vous nommez pas
19:26le mal,
19:27l'islamisme,
19:28radical,
19:28et la guerre
19:29contre l'islamisme
19:30n'est pas gagnée.
19:31Comme ça a été dit.
19:32Elle n'est pas gagnée,
19:33elle n'est même pas entamée.
19:35Et vous pourrez rendre
19:36hommage sereinement
19:37quand cette guerre
19:37sera gagnée,
19:38c'est ce qui s'est passé
19:39pour les précédentes.
19:40Et quand vous nommez pas
19:42les choses,
19:42vous l'avez tout à fait dit.
19:43Pour les précédentes,
19:44on nommait le mal.
19:45Sauf qu'aujourd'hui,
19:46on ne nomme pas le mal
19:47parce qu'on est
19:49complètement enferré
19:50entre d'un côté
19:52une rhétorique victimaire
19:53et d'autre côté
19:53une rhétorique culpabilisatrice.
19:55Et c'est ça le problème.
19:56Tant qu'on ne sortira pas de ça,
19:57quand on ne desserrera pas
19:58cet étau lié à la colonisation,
20:00etc.
20:00Aujourd'hui,
20:01vous ne pouvez pas évoquer
20:02la lutte contre le terrorisme islamiste
20:04sans être qualifié
20:05de fasciste,
20:06de raciste ou d'islamophobe.
20:07C'est un problème.
20:07Il faut des moyens,
20:08vous êtes d'accord avec moi ?
20:09Bien sûr qu'il faut des moyens.
20:10On n'a jamais autant
20:10augmenté les moyens
20:12que ce soit de la justice,
20:14que ce soit de la police.
20:16Est-ce que c'est suffisant ?
20:17La réponse est non.
20:17Unité nationale.
20:18Tant qu'il n'y aura pas
20:19d'unité nationale,
20:19alors, cher monsieur,
20:20vous ne l'aurez jamais.
20:21Patrie Vignale.
20:22Pourquoi ?
20:23Parce qu'on...
20:24Excusez-moi,
20:25on a des clients aujourd'hui.
20:26La France Insoumise
20:27a des clients.
20:29Ses clients,
20:29c'est les jeunes,
20:30les quartiers populaires
20:31et une certaine communauté.
20:33Ce n'est pas moi qui le dis.
20:34C'est Jean-Luc Mélenchon
20:35sur un micro-volet.
20:36Il dit
20:37on s'en fout
20:37de la ruralité
20:38et des retraités.
20:40Parce qu'à 400 000 voix
20:41la dernière fois,
20:42il était au deuxième tour.
20:43Et vous avez,
20:44et je le dis très franchement aussi,
20:46une partie du rassemblement national
20:48où c'est la faute
20:49uniquement de l'émigré.
20:50Donc vous avez ces deux extrêmes
20:52et on a un bloc central
20:53qui a du mal aujourd'hui
20:55à réfléchir à un projet commun.
20:57Mais c'est insupportable.
20:58Dix ans après ces attentats,
21:00Hélène Roué,
21:00c'est insupportable
21:01de voir que le LFI
21:03joue sur l'islamisme aujourd'hui.
21:05Mais c'est insupportable.
21:06Bien sûr,
21:06sur LFI,
21:07c'est insupportable
21:08et il faut le dénoncer quotidiennement.
21:09En revanche,
21:10monsieur Vignal,
21:11pardonnez-moi
21:11quand j'entends Amélie
21:12ou Déa Castera
21:13qui dit
21:14alors bravo à elle,
21:14elle est allée courir,
21:15c'est bien.
21:16Mais quand elle dit
21:16évacuer la partie négative
21:20du souvenir,
21:23on est compte
21:24de ce qui s'est passé
21:24le 13 novembre 2015 ?
21:25Je suis d'accord avec vous,
21:27je ne peux pas vous dire mieux.
21:28Vous avez raison.
21:30Malheureusement,
21:30c'est ça le bloc central.
21:31Il y a des figures comme elle.
21:33Il y a aussi quelque chose
21:35qui me semble tout à fait anormal.
21:37C'est que,
21:38bien évidemment,
21:38c'est aussi l'occasion
21:39de nous souvenir
21:40de nos policiers
21:41du raid de la BR
21:42qui ont été des héros incroyables.
21:44C'était une scène de guerre,
21:46on s'en souvient tous.
21:48Le Bon Sens voudrait
21:48que tous ces hommes
21:49soient décorés
21:50de la Légion d'honneur.
21:52Eh bien non,
21:52ce n'est pas le cas.
21:53Écoutez Vincent Ergot,
21:54secrétaire national
21:55RAID BRI,
21:56Alliance Police Nationale.
21:57C'est mon truc aussi.
21:58Au lendemain des attentats,
22:00je le dis et je le répète,
22:01les chefs de service
22:02auraient dû faire leur travail.
22:04Leur travail,
22:04c'était identifier
22:06les intervenants,
22:07faire une liste
22:08et définir
22:09les demandes
22:11de Légion d'honneur
22:12pour ces braves.
22:14Rien n'a été fait.
22:15Par contre,
22:16moi j'aurais noté
22:16que ces personnes,
22:17eux,
22:18ont bien été récipiendaires
22:19de la Légion d'honneur
22:20et peut-être
22:23que frappés d'amnésie,
22:25ils ont été
22:25bien plus promptes
22:27à assurer la promotion
22:28de leur carrière personnelle
22:30plutôt que de reconnaître
22:32la valeur
22:33de ces intervenants.
22:35Parce que vous savez,
22:36ceux qui étaient devant
22:36les intervenants
22:38n'ont rien eu.
22:39quelques tapes
22:42sur l'épaule,
22:43quelques distinctions
22:44anecdotiques,
22:47mais pas ceux
22:48qui l'auraient dû.
22:49Ceux qui l'auraient dû,
22:49ce sont les plus hautes
22:50distinctions de l'État.
22:52Rien d'autre.
22:53Rien de plus,
22:54rien de moins.
22:56Dix ans après,
22:57on se rattrape ?
22:58Dix ans après,
22:59Emmanuel Macron
22:59met des médailles
23:00à tous ses héros ?
23:01Mais ce n'est pas le cas.
23:02Ça aurait eu de la gueule.
23:03Mais ce n'est pas le cas.
23:04C'est les héros
23:05oubliés,
23:06encore une fois,
23:07de la République.
23:07Et ça non plus,
23:09on n'est pas capables
23:09de le faire.
23:10C'est dire à quel point
23:11on a des trop de mémoires.
23:13Beaucoup de Français
23:15se disent
23:15on la donne à n'importe qui,
23:16je ne veux pas à nouveau.
23:17Nos champions
23:18étaient extraordinaires.
23:20Mais oui,
23:20c'est le premier point.
23:21Mais en fait,
23:22soyons plus larges.
23:23Moi, j'ai fait des soirées
23:24avec la BAC,
23:24avec les gendarmes.
23:25Vous savez qu'un policier
23:26de la BAC,
23:27sur Montpellier,
23:28il n'habille pas à Montpellier.
23:30Parce qu'il ne peut pas
23:30faire les cours de samedi.
23:31Bien sûr.
23:32Parce qu'il a un problème.
23:33Ces gamins ne disent pas
23:34à l'école,
23:34papa et policier.
23:36On a un vrai débat
23:37au regard de notre police.
23:39Et ce sont ces femmes
23:39et ces hommes
23:40qui prennent des risques
23:41tous les jours.
23:42Et c'est vrai
23:43que vous avez des gens
23:44de la France soumise
23:44qui disent
23:45la police se tue.
23:47Non mais c'est...
23:47Donc c'est clair que
23:49aujourd'hui,
23:49vous savez,
23:50notre problème politique,
23:51Fabrice le disait,
23:53en fait,
23:53on est dans un clivage
23:55où les gens qui clivent,
23:56c'est ceux-là
23:57qui récoltent,
23:58et non pas les citoyens,
23:59une clientèle.
24:01Et moi,
24:01c'est cela qui me...
24:02Moi, j'ai fait de la politique
24:03pour...
24:04rassembler pour mieux régner
24:06et pas rassembler pour diviser.
24:08Et pourquoi,
24:09aujourd'hui,
24:09on ne sait pas honorer
24:10nos vrais héros ?
24:12Les vrais héros,
24:13ce sont ces primo-intervenants
24:15au Bataclan,
24:16ce sont nos forces d'élite
24:17qui font un travail exceptionnel.
24:19Ce sont eux,
24:20les vrais courageux.
24:21Ils devraient avoir
24:21la légion d'honneur.
24:23On a su fermer
24:23le pays lors du Covid,
24:26les frontières.
24:26On peut très bien
24:27déroger à la règle,
24:28s'il y a une règle,
24:29effectivement,
24:30pour décorer
24:30toute cette culture.
24:33C'est comme ça.
24:34S'il y a eu 76 attentats
24:35qui ont été déjoués
24:36depuis 2015,
24:37c'est grâce
24:37à ces personnes-là.
24:39Et effectivement,
24:40c'est assez hallucinant.
24:42Je me demande
24:42quand même
24:43ce qui se passe
24:43dans la tête
24:44des gens
24:45qui sont en train
24:46de nous gouverner.
24:46Qu'est-ce qu'ils se disent ?
24:47Si, effectivement,
24:48ces personnes-là,
24:49on les décorait,
24:50alors est-ce qu'il y aurait
24:51effectivement LFI,
24:52une insurrection ?
24:53En fait,
24:53j'essaye de comprendre
24:54comment ils réfléchissent
24:54et pourquoi on ne le fait pas.
24:55C'est quand même hallucinant,
24:56il y a des chanteurs
24:57et c'est très bien
24:58qu'ils rejoignent
24:58la Légion d'honneur
24:59mais même nos vrais héros,
25:00il faut remettre
25:01nos héros à leur place aujourd'hui.
25:03Concernant cette histoire
25:03de Légion d'honneur,
25:04je pense qu'il y a deux paramètres.
25:06Le premier,
25:06c'est la culture managériale française
25:08et là,
25:08plus généralement,
25:09au-delà des fonctionnaires
25:10et des fonctionnaires politiques,
25:12la culture managériale française
25:13a une singularité,
25:15c'est qu'on individualise
25:16les réussites
25:16et on collectivise
25:18les échecs.
25:23C'est ce que j'essaie
25:24de mettre en oeuvre
25:24dans mon entreprise.
25:25Sauf que c'est l'inverse
25:26qui se passe.
25:26C'est ça un vrai chef.
25:27C'est ça un vrai chef.
25:29Parce que j'ai la culture
25:30du gendarme.
25:31Mais voilà,
25:32nous avons cette culture commune.
25:34Vous savez celui
25:35qui est rentré le premier
25:36au Bataclan,
25:37qui a été parlementaire,
25:38un mandat,
25:39Jean-Michel Fauver.
25:41C'est lui qu'on doit demander
25:43de nous accompagner
25:43au livrage à Michel
25:44qui fasse remonter les infos
25:46à tous ces policiers
25:47qui ont pris des risques.
25:48Nous avons un autre
25:50ambassadeur
25:51auprès d'Emmanuel Macron.
25:52Et la deuxième explication,
25:54c'est que vous avez
25:56des castes dans la police.
25:57Il faut le savoir.
25:58Vous avez le corps
25:59des gardiens de la paix.
26:00Vous avez les commissaires.
26:01Vous avez les inspecteurs.
26:02Et tout ça,
26:02effectivement,
26:02vous imaginez si demain
26:03un gardien de la paix
26:04décorait alors que le commissaire
26:05dont il dépend
26:06n'est pas décoré.
26:06Moi, je pense que ça
26:07lui posait un problème.
26:08Au commissaire,
26:08je ne parle pas du tout.
26:09Donc, je crois qu'on a vraiment
26:10une culture managériale.
26:12On a une culture hiérarchique
26:13qui est très problématique
26:15et qui fait que
26:16c'est toujours les mêmes
26:17qui vont au front.
26:17C'est toujours les mêmes
26:18qui vont au feu.
26:18Mais c'est valable.
26:19Alors, Olivier Benquemouille,
26:20pour conclure,
26:20parce que c'est vous
26:21qui avez alerté la rédaction
26:23justement cet après-midi
26:24sur ces décorations.
26:27Non, décorations finalement.
26:28Moi, je n'en ai pas entendu.
26:30Je crois que ce n'était pas
26:30dans la partie de l'interview
26:32qu'on a entendu.
26:33Mais il parle de quotas.
26:34En fait, il y a des quotas.
26:35Il y a des quotas.
26:36C'est l'administration.
26:37C'est l'administration.
26:38Mais pourquoi on passe
26:39pas au-dessus de ces quotas ?
26:40On s'est fermé
26:40les frontières d'un pays
26:41dans le pays.
26:42On peut bien une fois
26:43faire exception.
26:44C'est quand même hallucinant.
26:45Dix ans après, on peut rattraper.
26:46Dix ans après, on peut rattraper.
26:47Mais ça, il faut que ça soit
26:48dans la tête
26:48de ceux qui nous dirigent.
26:51Dans la tête d'Emmanuel Macron.
26:52Mais Emmanuel Macron,
26:53son objectif, ce n'est pas ça.
26:54Ce n'est pas de décorer tout le monde.
26:55C'est de faire un beau discours.
26:56Je dis que tout le monde
26:57regardera et écoutera
26:59et faire ce parcours
27:00mais à Montréal
27:00qui ira du Stade de France
27:02jusqu'à ce nouveau jardin
27:03à la mémoire des victimes.
27:06Ça m'est insupportable
27:08aujourd'hui.
27:09Et dites à vos enfants
27:10que les vrais héros
27:11aujourd'hui,
27:12ce ne sont pas ces chanteurs,
27:13ce ne sont pas ces tiktokers
27:15ou ces youtubeurs.
27:16Mais chaque année,
27:17la promotion de la Légion d'honneur
27:19chaque année,
27:19c'est ça les exemples.
27:20C'est que des gens
27:21qui n'ont pas fait grand-chose.
27:22Ils sont là les exemples.
27:23On va marquer une très courte pause
27:24et c'est vrai qu'à cette tristesse,
27:26vous l'avez bien compris,
27:27il y a bien sûr
27:27cette colère ce soir
27:28qui se mêle
27:30au moment de ces commémorations
27:31du 13 novembre
27:31puisque nous nous interrogeons
27:32est-ce qu'il y a eu
27:33un véritable sursaut
27:34face au terrorisme ?
27:36Visiblement,
27:37nous sommes d'accord
27:37autour de cette table.
27:38Pas tout à fait.
27:40On y reviendra
27:41à 23h,
27:42mais avant,
27:43dans un instant,
27:43on va faire un point
27:44sur l'enquête,
27:45les suites de l'enquête
27:47de l'inadmissible intrusion
27:48lors du concert
27:49philharmonique d'Israël
27:51à Paris
27:51pris pour cible jeudi soir.
27:53Et on verra,
27:54également,
27:54on s'intéressera
27:55à la galaxie
27:55des personnes interpellées.
27:57Là aussi,
27:57une information
27:57d'Olivier Benkemoun
27:58dans un instant.
27:59A tout de suite.
28:03Les suites
28:04de l'enquête
28:05de l'inadmissible intrusion
28:07de l'orchestre philharmonique
28:08d'Israël à Paris.
28:09Il a été pris pour cible,
28:10vous le savez,
28:11jeudi soir.
28:11Et on l'a appris
28:12en fin d'après-midi.
28:13Les quatre suspects
28:14interpellés
28:15ont été mis en examen,
28:16placés sous contrôle judiciaire.
28:18Le juge
28:19s'est saisi
28:20de nombreuses infractions.
28:21On voit
28:22les précisions
28:23de Goderic Bey
28:23et on en parle ensuite.
28:26Placés dans un premier temps
28:28en garde à vue
28:28après les incidents
28:29de jeudi soir,
28:30trois hommes et une femme
28:31ont été mis en examen
28:32dimanche
28:32par un juge d'instruction.
28:34Une information judiciaire
28:35a été ouverte
28:36et les quatre individus
28:37ont été placés sous contrôle judiciaire.
28:39Plusieurs infractions
28:40ont été retenues
28:41par le juge.
28:42Dégradation du bien d'autrui
28:43par un moyen dangereux
28:44pour les personnes,
28:45mise en danger d'autrui,
28:46détention sans motif légitime
28:48et interdit
28:49par arrêté préfectoral
28:50de produits incendiaires,
28:52organisation d'une manifestation
28:53sur la voie publique
28:54sans déclaration préalable,
28:56refus de se soumettre
28:57aux opérations
28:57de relevés signalétiques
28:59et violences avec usage
29:00ou menaces d'une arme.
29:01Alors que les suspects
29:02étaient entendus
29:03au commissariat
29:03du 19e arrondissement
29:04de Paris
29:05samedi après-midi,
29:06une rixe a éclaté
29:07devant le bâtiment
29:08entre des groupes
29:09pro-palestiniens
29:09et pro-israéliens.
29:11Trois militants pro-israéliens
29:12et un pro-palestinien
29:14ont été interpellés
29:15et placés également
29:16en garde à vue.
29:16Alors, nous nous en doutions
29:20mais nous en savons
29:21un peu plus
29:22puisqu'il y a eu
29:23des revendications
29:24notamment sur les réseaux sociaux.
29:27Olivier Ben Thibode,
29:27vous avez identifié cela
29:28cet après-midi ?
29:29Palestine Action France,
29:31enfin bon,
29:31à mon avis,
29:32ils ne sont pas manqués
29:34d'une association.
29:35Toutes les associations
29:35anti-israéliennes,
29:38anti-sémites,
29:39anti-tout ce que vous voulez.
29:40Palestine Action
29:41est considérée
29:41comme organisation terroriste
29:42au Royaume-Uni.
29:43Palestine Action France.
29:44C'est la branche française.
29:44Mais aucune de ces associations
29:48est considérée
29:49comme terroriste en France.
29:50Aucune.
29:51Elles n'ont pas été
29:52dissoutes ni interdites
29:54et lorsqu'il y a eu
29:54un projet
29:55en urgence palestine,
29:56vous le savez,
29:57parce que Bruno Retailleau
29:58avait demandé sa dissolution
29:59c'était en avril dernier.
30:01On attend toujours
30:02que le décret
30:03soit publié
30:04par le Conseil des ministres.
30:06C'est à Laurent Nunez
30:07maintenant de s'en charger
30:08pour le mettre
30:08sur la table du Conseil des ministres.
30:09Voilà.
30:10Mais en tout cas,
30:10les propos sont sans équivoque.
30:13On les connaît,
30:14sont toujours les mêmes.
30:15Alors ce soir,
30:16ce qui est absolument choquant
30:18c'est qu'ils sont dehors.
30:19Ils sont libres.
30:20Ils n'ont même pas fait
30:21un petit tour en prison.
30:24Ça, on ne sait pas faire
30:25de toute façon.
30:26Ces gens,
30:27non seulement
30:28au-delà des insultes
30:29antisémites
30:30perpétrées,
30:32il y a la mise en danger
30:33de tout ce public.
30:35Ils ont failli
30:35foutre le feu
30:36à la salle
30:37et pourtant,
30:38ils sont dehors
30:38et en train
30:40de faire des communiqués
30:41pour revendiquer
30:42leur action
30:43avec le soutien
30:44évidemment de LFI
30:45qui était dans les parages
30:45et qui manifestait
30:46pas très loin.
30:47Voilà,
30:47et bien sûr,
30:47et on le rappelle,
30:48une intrusion
30:49quelques jours
30:49avant les commémorations
30:50du 13 novembre.
30:51On a eu beaucoup
30:52de témoignages.
30:53Croyez-moi,
30:53les spectateurs
30:54qui étaient présents,
30:55Patrick Vignal,
30:55ils avaient tous
30:56ces attaques du Bataclan.
30:57Vous savez,
30:58ce qui me met en colère,
31:00nous sommes en démocratie
31:01en France.
31:01Qu'ils soient devant
31:02le théâtre
31:03avec des tracs,
31:04qu'ils fassent un bouquin
31:06de banderolles,
31:07c'est la démocratie.
31:08Mais moi,
31:08ce qui me gêne,
31:09cher monsieur,
31:10c'est que ce soir,
31:10ils sont chez eux
31:11et que c'est pas possible
31:12et qu'à un moment donné,
31:13je suis désolé,
31:14mais même en prison,
31:16l'art et la culture,
31:17ça rapproche les gens.
31:19C'est quoi qui rapproche
31:20les gens ?
31:21La musique,
31:22l'écriture ?
31:22Vous vous rendez compte,
31:23là,
31:24on est dans des fondamentaux.
31:26Je veux dire,
31:26pour moi,
31:26il n'y a pas de liberté
31:27sans éducation
31:28et sans culture.
31:29Donc ce qui me gêne,
31:30moi, ce soir,
31:31c'est qu'ils sont chez eux.
31:32Et vous savez,
31:33après-midi,
31:33j'étais dans un grand magasin
31:35et j'ai un couple
31:36qui m'interpelle.
31:37Ils doivent me voir
31:38sur vos plateaux.
31:39Ils me disent,
31:39monsieur le député,
31:41on va partir.
31:42Vous partez où ?
31:43Vous sortez du magasin ?
31:44Il me dit,
31:44non,
31:44on est de confession juive,
31:45on va quitter la France.
31:47On n'en peut plus.
31:48Et je le salue ce soir,
31:49c'est William
31:50qui me dit,
31:51je ne me sens pas chez moi.
31:52Et je sors du magasin,
31:56moi, je ne veux plus rester en France,
31:58j'ai peur.
31:59Vous imaginez où on en est, là ?
32:01En fait,
32:01on est en train de faire en sorte
32:03que les Français
32:03ne puissent ne plus s'aimer.
32:05C'est-à-dire
32:05les territoires ruraux
32:07et les métropoles,
32:08le patron et le salarié,
32:10la communauté juive
32:11et le côté musulmane.
32:12Mais quand vous dites,
32:13on,
32:14nommons les choses.
32:15Attendez, monsieur,
32:15laissez-moi finir.
32:16Quand je dis,
32:17on,
32:17c'est une partie de classe politique
32:19qui veut semer le chaos.
32:21Ils ne se rendent pas compte
32:22le danger
32:23qu'ils sont en train de semer.
32:24C'est insupportable.
32:25Manuel Bonpart,
32:26je vous donne la parole,
32:27mais on va l'écouter,
32:27Manuel Bonpart.
32:28Mais bien sûr,
32:30mais bien évidemment.
32:31Contrairement à la France insoumise,
32:32il y en a beaucoup moins.
32:33On le voit dans les...
32:35Dans les meetings, oui.
32:36Non, mais de personnes
32:37d'origine maghrébine
32:38ou africaine,
32:39vous n'en voyez pas
32:40dans les meetings
32:40de la France insoumise
32:41quand vous allez à Brest
32:42et dans les meetings.
32:43Il n'y en a pas.
32:44C'est-à-dire qu'ils instrumentalisent
32:46ces populations.
32:47C'est ça aussi
32:47qui est insupportable.
32:49On va écouter Manuel Bonpart,
32:50justement,
32:51après les suites de l'enquête
32:53sur cette intrusion.
32:53Moi, j'ai vu les images.
32:56Vous les avez vues aussi.
32:57Ce n'est pas les personnes
32:58qui ont allumé des fumigènes.
32:59C'était juste soir.
33:00C'est des spectateurs
33:00qui les ont frappées.
33:01La Philharmonie
33:02n'aurait pas dû organiser ce concert
33:04comme la Philharmonie
33:05avait par exemple déprogrammé
33:07des artistes russes
33:09après l'invasion de l'Ukraine
33:10par la Russie
33:11parce qu'il s'agissait
33:12d'un concert,
33:13d'un orchestre philharmonique
33:15officiel
33:16qui se prétend d'ailleurs
33:17comme l'ambassadeur culturel
33:18de l'État d'Israël.
33:19Quand un État
33:20et dont les dirigeants
33:22sont aujourd'hui
33:22sous mandat d'arrêt
33:23de la Cour pénale internationale
33:25pour crimes de guerre
33:26et potentiellement
33:26pour crimes contre l'humanité,
33:28je trouve effectivement
33:29que ce concert
33:30n'aurait pas eu lieu.
33:31Moi, il n'y aura jamais
33:32dans ma bouche
33:33aucun mot de condamnation
33:34pour des gens
33:34qui font des actions pacifiques
33:35pour dénoncer un génocide.
33:37Et ce qui devrait vous choquer,
33:38ce qui devrait vous choquer,
33:39ce n'est pas que des gens
33:40aient allumé trois fumigènes
33:41dans une salle,
33:42c'est qu'il y a eu 250 Palestiniens
33:43qui sont morts
33:44depuis que le cessez-le-feu
33:45a soi-disant
33:46L'inversion des valeurs systématiques,
33:49Hélène Roué,
33:50la stratégie de la France insoumise.
33:52En fait,
33:52un tel niveau
33:53de réécriture de l'histoire,
33:55là, ça doit être étudié.
33:56Quand on voit ces images-là
33:58et qu'il est en capacité
33:59d'expliquer
33:59que c'est la faute
34:00des spectateurs
34:00qui ont frappé
34:01la personne
34:02qui tenait un fumigène
34:03dans une salle
34:03qui n'est pas ouverte,
34:04donc pardon,
34:05mais c'est quand même
34:05d'une dangerosité
34:06absolument extrême,
34:07là, effectivement,
34:08ça dépasse absolument
34:09tout entendement.
34:10Je voudrais quand même
34:11revenir,
34:11c'est en France aujourd'hui,
34:13évidemment,
34:13LFI souffle
34:15sur ces braises-là,
34:16mais le sujet de Gaza,
34:19c'est quand même
34:20assez hallucinant
34:21à quel point
34:21ça cristallise
34:22effectivement
34:23la population.
34:25C'est le sujet quand même,
34:26c'est la raison numéro 1
34:27aujourd'hui,
34:28on parlait de radicalisation,
34:29on parlait de djihadisme
34:29en première partie,
34:30c'est le sujet numéro 1
34:32aujourd'hui
34:32qui radicalise
34:33avant l'islamophobie
34:34et avant le blasphème.
34:36Le sujet de Gaza
34:38aujourd'hui
34:38est terrible,
34:40terrible pour la France.
34:41Mais ils le savent,
34:42c'est bien pour ça
34:42qu'ils l'instrumentalisent.
34:44C'est pas pour rien.
34:45En fait,
34:45vous disiez tout à l'heure
34:47que finalement,
34:49est-ce qu'ils n'avaient pas
34:49conscience
34:50ou est-ce qu'ils avaient
34:50conscience réellement ?
34:52Ils en ont parfaitement
34:52conscience
34:53puisque c'est une stratégie,
34:54c'est la stratégie
34:55de la gauche
34:56depuis la fin du 19ème
34:57et le début du 20ème.
34:59La gauche n'est jamais
35:00durablement majoritaire
35:01dans l'opinion.
35:02L'extrême gauche,
35:03parce que c'est un peu différent
35:04de l'EPS
35:05et de l'Union
35:05c'est écolon,
35:06on est d'accord.
35:06Aujourd'hui,
35:07il est ralli,
35:07mais bon,
35:07disons l'extrême gauche
35:10pour juste le raisonnement.
35:12Aujourd'hui,
35:13la gauche n'est jamais
35:14durablement majoritaire
35:16dans l'opinion.
35:16On le sait,
35:17même quand ils arrivent
35:17au pouvoir par l'EPS
35:18très rapidement,
35:19on s'aperçoit
35:20qu'ils perdent les électeurs
35:21parce que leur idéologie
35:22est hors sol,
35:23par définition.
35:24L'idée de vouloir créer
35:24le nihilisme
35:25et de ce nihilisme
35:26sortir une nouvelle identité,
35:28c'est exactement
35:28ce qu'ils proposent,
35:29c'est n'importe quoi,
35:30ça ne marche pas,
35:30ça ne fonctionne pas.
35:31Ce qui fonctionne,
35:32c'est quand on est
35:32solidement ancré
35:33sur son socle de valeur.
35:35Les pays qui intègrent le mieux
35:37et qui sont fiers de leurs racines.
35:39Donc,
35:39dès lors qu'ils ne sont pas
35:40durablement,
35:41et je finis juste là-dessus,
35:42durablement majoritaires
35:43dans l'opinion,
35:44le seul moyen
35:45de rester au pouvoir,
35:46c'est de noyauter,
35:48de noyauter des institutions
35:49qui vont leur permettre
35:51de tenir le pouvoir
35:52grâce à ces contre-pouvoirs
35:53qui deviennent plus forts
35:54que le pouvoir.
35:55Quelles sont ces institutions ?
35:56La presse,
35:57la magistrature
35:58et l'école.
36:00Une fois que vous avez
36:01noyauté ces trois institutions,
36:03vous tenez un pays.
36:04Et on le voit bien
36:04puisqu'aujourd'hui,
36:05la France est majoritairement
36:06à droite
36:07et à chaque fois
36:08qu'on vous dit potentiellement
36:08que le RN pourrait arriver
36:09au pouvoir,
36:09qu'est-ce qu'on vous dit
36:10immédiatement ?
36:10Oui, mais s'il arrive au pouvoir,
36:11il ne pourra rien faire
36:12parce qu'il va y avoir
36:13le feu partout.
36:14Pourquoi ?
36:14Pourquoi il va y avoir
36:15le feu partout ?
36:15C'est le choix des Français.
36:16Mais on vous dit
36:17qu'il va y avoir le feu partout
36:17pour une raison simple,
36:18c'est parce que
36:19tous ces contre-pouvoirs
36:20vont se liguer
36:20pour empêcher
36:21l'expression nationale.
36:22Et c'est ça le problème
36:23aujourd'hui.
36:24La gauche empêche
36:24l'expression nationale.
36:25Et là,
36:26alors effectivement,
36:27Manuel Bompard
36:27qui pointe du doigt,
36:28rendez-vous compte,
36:30notamment,
36:30puisque ce sont des époux,
36:32des pères de famille,
36:32pardonnez-moi,
36:34mais je vois une intrusion
36:34comme ça,
36:35je suis à côté de ma femme,
36:36la première chose
36:36que se fait,
36:37c'est que je réagis.
36:38C'est terminé.
36:39Voilà.
36:39Et c'est ce qu'expliquait
36:41effectivement Olivier Benkeboun
36:43hier un spectateur
36:45qui a été...
36:46Gabriel Fari,
36:47qui est rabbin,
36:49qui nous a expliqué
36:50que d'abord,
36:51il n'y avait
36:52qu'un service de sécurité
36:54dans la salle
36:54au moment où
36:55on a craqué
36:55les fumigènes,
36:57aucun pompier.
36:58Donc,
36:58c'est les spectateurs
36:59qui ont réagi.
37:00Lui,
37:00la dame qui a craqué
37:01le fumigène,
37:02elle était derrière lui,
37:03elle pointait sa femme,
37:04il a pris peur pour elle
37:05et il a bousculé
37:06cette femme,
37:07bousculé cette femme.
37:08Il est...
37:09Ce n'est pas quelqu'un
37:11qui est physiquement impressionnant,
37:13il marche avec une canne.
37:15Il est...
37:17Et immédiatement,
37:18il a été accusé,
37:19notamment par
37:20madame Chikirou,
37:22d'avoir causé
37:22un trauma crânien
37:23à cette pauvre femme
37:25qui n'a fait que...
37:27Résister.
37:28Résister dans le camp du bien
37:30et le camp du mal
37:31s'est devenu ce rabbin
37:32en hauteur de coups,
37:33un rabbin frappeur,
37:34si vous voulez.
37:35On marche sur la tête.
37:36On devient fou.
37:37Mais par la suite,
37:39oui, il y a le narratif
37:40et ensuite,
37:40il y a encore une manif
37:41devant le commissariat
37:42où ils étaient en garde à vue.
37:45Et là encore,
37:46les gens qui sont les auteurs
37:48de ce qui s'est passé
37:50à la Philharmonie
37:51n'ont pas voulu collaborer
37:52avec la police.
37:53Ça a été encore
37:54le coup de force
37:54et à l'extérieur,
37:55c'était le coup de force
37:56et la bagarre
37:57et ainsi de suite.
37:59Donc,
37:59perte absolue
38:00et inversion totale
38:01des valeurs
38:02et on se dit
38:03que le camp du bien
38:04et le camp du mal
38:04sont inversés totalement.
38:06Et le camp du bien,
38:08c'était ceux
38:08qui étaient dans la salle
38:09pour s'en prendre
38:10aux Israéliens
38:11et aux Juifs.
38:12D'ailleurs,
38:12dans ces heures,
38:14il faut le dire,
38:14il y a trois policiers
38:15qui ont été blessés
38:16quand ils ont essayé
38:17de séparer
38:18effectivement ces groupes-là.
38:19Comme d'habitude,
38:20c'est encore eux
38:20qui commencent à prendre.
38:22En tout cas,
38:23on est une société
38:24du chacun pour soi
38:25sauf qui peut.
38:27Parce que quand je réfléchis,
38:28ils sont où
38:29les artistes français
38:30pour dénoncer,
38:31pour soutenir
38:32cet orchestre ?
38:33Ils sont où là,
38:34ce soir ?
38:34Nos grands,
38:36en disant,
38:36quand même,
38:37l'art et la culture,
38:38c'est universel.
38:39Il y a eu certaines
38:40personnalités du monde
38:41de la musique classique.
38:42Ils ne peuvent pas.
38:43Vous avez vu ce que vous voulez.
38:44Mais Amir,
38:44par exemple,
38:45est-ce que les autres artistes
38:47se lèvent pour Amir ?
38:48Mais c'est ça.
38:49Enri,
38:49Eti Aram,
38:50sous protection.
38:51Enrico Macias.
38:52L'Orchestre national,
38:53on en a deux ou trois
38:54l'Orchestre national
38:54de Radio France,
38:55il a pris position ?
38:56Bien sûr que oui.
38:57Ils connaissent par cœur
38:58les musiciens qui sont là,
38:59les chefs qui sont là.
39:00Ils se connaissent par cœur.
39:01Imaginez qu'il soit passé
39:02la même chose
39:03pour l'Orchestre national
39:04de Radio France.
39:05Je ne sais pas,
39:06qu'ils seraient allés jouer
39:07à Moscou pour la paix.
39:09Imaginez.
39:10Et qu'il y ait eu des gens
39:11en disant
39:12comment,
39:12quelle honte,
39:13etc.
39:13Mais,
39:14en fait,
39:15ce qui est incroyable,
39:16c'est qu'on puisse,
39:17chacun comprend
39:18qu'un orchestre national
39:20n'est pas un ambassadeur politique.
39:22Chacun peut le comprendre,
39:23ça,
39:24je crois.
39:25Sauf à la France insoumise.
39:26Bon,
39:26on suit l'enquête,
39:28bien évidemment,
39:29de très près.
39:31Je voulais que nous revenions
39:32sur cette information.
39:33Alors,
39:34la première qui nous vient
39:35du Royaume-Uni
39:35et je dois le dire,
39:36c'est assez désespérant.
39:37Vous allez le voir
39:38pour nous Français,
39:39puisque le Premier ministre britannique,
39:41qui est un homme de gauche,
39:42compte bien s'inspirer
39:43du Danemark.
39:44Là encore,
39:45la gauche y est au pouvoir
39:46pour lutter contre
39:47l'immigration incontrôlée.
39:49Et quand vous voyez
39:50ce qui se passe en France,
39:51je le disais,
39:52c'est désespérant.
39:53Non seulement,
39:54rien n'est fait,
39:55mais pire,
39:56la gauche caviar
39:57veut régulariser
39:58250 000 immigrés.
40:01C'est qui ?
40:02C'est Najat Valo-Belkacem
40:04qui a cette idée
40:05prodigieuse.
40:08On regarde les précisions
40:09et puis on en parle ensuite.
40:12Réaliser des économies
40:13en mettant fin
40:13aux politiques de lutte
40:14contre l'immigration irrégulière,
40:16c'est le plan dévoilé
40:17par l'association
40:18France Terre d'Asile
40:19et sa présidente,
40:21l'ex-ministre socialiste
40:22Najat Valo-Belkacem.
40:24Selon cette ONG,
40:25sur les 700 000 étrangers
40:27en situation irrégulière
40:28présents en France,
40:30régulariser 250 000
40:31travailleurs sans papier
40:32permettrait d'économiser
40:342,9 milliards d'euros.
40:36L'ONG propose également
40:37de diminuer
40:38le nombre de places
40:39en CRA
40:39et de réduire
40:40le nombre d'OQTF émises
40:42pour des économies avancées
40:43de 260 millions d'euros.
40:46Des chiffres avancés
40:46quelques mois
40:47après la nomination polémique
40:48de Najat Valo-Belkacem
40:50à la Cour des comptes,
40:51institution chargée
40:52de vérifier l'emploi
40:52des fonds publics.
40:54Pierre Moscovici,
40:55le président de l'institution,
40:56lui aussi issu du PS,
40:58avait assuré
40:59que les engagements
40:59de la présidente
41:00de France Terre d'Asile
41:01n'étaient pas incompatibles
41:03avec cette fonction.
41:04Pour Nicolas Pouvromonti,
41:06directeur de l'Observatoire
41:07de l'Immigration
41:08et de la Démographie,
41:09les chiffres avancés
41:10ne sont pas exacts
41:11et la solution
41:11n'est pas la bonne.
41:12Si on cherche vraiment
41:13à faire des économies
41:14sur le budget de l'immigration,
41:15il y a une réponse évidente
41:17mais qui n'est pas prise en compte
41:18par France Terre d'Asile
41:18parce que ça va à l'encontre,
41:19j'y reviens,
41:20du business model
41:21de l'association,
41:22c'est de réduire l'immigration.
41:24Aujourd'hui,
41:24deux tiers
41:25de la mission budgétaire
41:26Immigration, Asile,
41:27Intégration de l'État,
41:29deux tiers des dépenses
41:30sont consacrées
41:31à l'hébergement
41:32et au versement
41:32de la location
41:33pour les demandeurs d'asile.
41:34Donc si on veut réduire
41:35les dépenses associées
41:35à l'immigration,
41:36il faut peut-être
41:36commencer par là.
41:37Selon une note de l'OID
41:38datée de juin dernier,
41:40l'immigration coûte
41:41aux finances publiques
41:4240 à 45 milliards d'euros
41:43par an.
41:44Patrick Vignel,
41:45allons-y,
41:46régularisons les 700 000
41:48sans-papiers
41:49et puis il n'y a plus
41:49de débat à l'Assemblée nationale
41:51sur le budget,
41:51l'affaire est réglée finalement,
41:53on a la solution.
41:54Je suis ironique bien sûr.
41:55Il y a beaucoup de travail
41:57à faire sur l'immigration,
41:59laquelle immigration ?
42:00Vous savez,
42:00moi je suis dans un territoire
42:02où il y a beaucoup
42:03d'agriculteurs,
42:04de viticulteurs
42:05où nos jeunes
42:05ne veulent pas bosser.
42:06On a besoin d'une immigration,
42:08mais quelle immigration ?
42:09Il y a des gens
42:10qui sont sur nos territoires
42:11qui bossent.
42:11L'hôpital de Montpellier,
42:12c'est entre 25 et 30 %
42:14de médecins étrangers.
42:16Après,
42:16où je pourrais vous rejoindre,
42:18c'est que quelqu'un
42:18qui est au QTF
42:19et qui est un malfrat
42:22sur nos territoires
42:22doit être expulsé.
42:24Mais si on va plus loin,
42:25c'est un accord
42:26qu'on doit avoir
42:26avec ces pays,
42:27que ce soit le Maroc,
42:28l'Algérie,
42:29la Tunisie.
42:29Et il faut être honnête,
42:31la diplomatie française
42:32a toujours échoué.
42:33Donc moi,
42:34je suis clair,
42:34je ne comprends pas
42:35la présidente de France
42:37Terre d'Asile,
42:38Najat Belkacem.
42:39Je la connais bien.
42:40Vous étiez de gauche
42:42comme Najat Vallaud-Belkacem.
42:44Non, mais moi,
42:44je ne comprends pas Najat.
42:45À la fois,
42:46elle est magistrale
42:47à la Cour des comptes
42:47et il y a beaucoup de travail.
42:49Elle est présidente
42:49de Terre d'Asile,
42:50conseillère régionale.
42:51Je ne sais pas
42:52si c'est le temps
42:52de tout faire.
42:53Je ne sais pas.
42:54Mais elle est bénévole
42:54ou pas ?
42:54Pardonnez-moi
42:55cette petite parenthèse.
42:56Elle est bénévole
42:56à France Terre d'Asile ?
42:57Parce que j'espère
42:58qu'elle est bénévole
42:59et qu'elle n'est pas
43:00rémunérée
43:01conseillère régionale,
43:03Terre d'Asile
43:03et magistrale
43:04à la Cour des comptes.
43:05Je l'espère,
43:05cher monsieur.
43:06Mais je ne pense pas.
43:07Je ne la vois pas
43:08être rémunérée trois fois.
43:10C'est une indemnité
43:11de conseillère régionale.
43:12Mais plus sérieusement,
43:14on a un vrai débat
43:15sur l'immigration.
43:16Vous savez,
43:16les EHPAD,
43:17chez moi,
43:18et les maisons de retraite,
43:19si vous n'avez pas
43:20des gens qui ont des migrations,
43:21personne ne s'occupe
43:22de nos bébés
43:23et lavé le cul
43:23de nos aînés.
43:24Et ça,
43:25il faut le dire aussi.
43:26Mais quelle immigration
43:26on veut ?
43:27Donc il faut qu'on fasse
43:28attention de ne pas avoir
43:29un balancier qui va trop loin.
43:30Mais c'est parce que
43:31les Français remettent en cause,
43:32les Français remettent en cause,
43:34c'est tous les...
43:35Les gens qui n'ont rien à faire
43:36sur le territoire.
43:37C'est les gens qui n'ont rien
43:38à faire sur notre territoire,
43:39le visage du pays qui change,
43:41l'insécurité qui augmente
43:43liée à cette immigration,
43:44parce que là,
43:45c'est une réalité aussi
43:46que le politique
43:47n'a jamais voulu regarder en face,
43:49Hélène Roué,
43:49et que je le disais,
43:50dans le même temps,
43:51il y a le Royaume-Uni
43:51qui entend peut-être
43:53aussi son peuple.
43:53Mais là,
43:54on a le sentiment,
43:55en France,
43:56on est le seul pays
43:57à ne pas prendre
43:58de mesures drastiques.
43:59Quand on voit l'Allemagne
44:00avec les Afghans,
44:01notamment,
44:02et 19 pays européens,
44:03ils y vont,
44:04au moins ils s'interrogent,
44:05ils se disent
44:05qu'ils ne peuvent plus rester,
44:07ce n'est pas possible.
44:07Le Royaume-Uni aujourd'hui
44:08et la France,
44:09non,
44:10on a Najat Balot-Valkacem
44:11qui nous dit
44:11250 000 sans-papiers,
44:14régularisons-les,
44:15on gagnera de l'argent.
44:16En fait,
44:17on marche à l'envers,
44:18totalement.
44:19On va complètement
44:20à rebours de nos voisins anglais,
44:21c'est là où ça devient intéressant.
44:23Là,
44:24dans le cas de Najat Balot-Valkacem,
44:25effectivement,
44:25on ne lutte pas
44:26contre l'immigration illégale,
44:27on la légalise.
44:28Donc comme ça,
44:28on met le problème sous la table.
44:30Le Royaume-Uni,
44:31c'est très intéressant.
44:33Le ministre de l'Intérieur local,
44:34c'est une femme,
44:35elle s'appelle Shabana Mahmoud.
44:37Elle est d'origine pakistanaise,
44:38elle est musulmane,
44:39elle est anti-immigration.
44:41Et en fait,
44:41c'est le parfait bouclier.
44:42Elle, pour le coup,
44:43elle veut vraiment faire la guerre
44:44à l'immigration illégale
44:45contrairement à Najat Balot-Valkacem.
44:47Et en fait,
44:47c'est le parfait bouclier
44:48pour Kirsten Meurve,
44:49qui est le premier ministre travailliste
44:50et donc du coup,
44:51à obédience plutôt de gauche.
44:53C'est le parfait bouclier
44:54pour justement empêcher
44:56la droite conservatrice
44:58de gagner au Royaume-Uni.
45:00Parce qu'en ce moment,
45:01ce qui se passe au Royaume-Uni,
45:02c'est qu'il y a Nigel Farage,
45:03qui est donc le candidat
45:04vraiment conservateur,
45:06qui lui, pour le coup,
45:07était anti-Brexit, etc.
45:08Qui était pro-Brexit, pardon, etc.
45:10Et lui,
45:11alors là,
45:11dans les sondages,
45:12il fait une percée
45:13depuis quelques mois
45:14qui est assez hallucinante
45:14pour l'instant,
45:15pour se rendre compte.
45:16Il a cinq députés,
45:17dont lui-même,
45:19dans l'équivalent
45:20de la Chambre des communes,
45:21dans l'équivalent
45:21de l'Assemblée nationale.
45:22Là, il y a certains sondages
45:23qui le mettent à 373,
45:25alors que la majorité
45:26est à 326.
45:27Tout ça pour dire
45:27qu'effectivement,
45:28il a une cote absolument immense
45:30en ce moment au Royaume-Uni.
45:31On l'a vu d'ailleurs
45:32avec la manifestation anti-immigration,
45:34les Anglais sont vraiment
45:35en train de se réveiller
45:36sur le sujet.
45:37Et en fait,
45:37Keir Starmer s'est dit
45:38avec cette ministre
45:39qui va faire la guerre
45:40à l'immigration illégale,
45:41je vais en plus réussir,
45:43moi, à peut-être
45:43un petit peu empêcher
45:44la montée de Nigel Farage
45:46dans les sondages
45:46et donc potentiellement
45:48rester au gouvernement
45:48plus longtemps.
45:49C'est la même stratégie
45:50que le Danemark.
45:51Bien oui,
45:52il y a une dimension
45:52stratégie politique.
45:53En tout cas,
45:54ce qui est sûr,
45:54c'est que les Anglais
45:55sont en train de changer
45:56de braquet là-dessus
45:57et alors nous,
45:57on est complètement
45:58à l'envers de nos...
46:00Mais regardez...
46:01Il y a quelque chose
46:03de très intéressant
46:04parce qu'elle ne parle pas
46:04que de l'immigration,
46:05elle parle aussi
46:06des cras et des occultés.
46:07Fermons les cras.
46:08Les cras,
46:09donc ça ne sert à rien
46:10le cras.
46:10Condition des tensions
46:11très difficiles,
46:12par exemple au Danemark,
46:13c'est tout à fait l'inverse
46:14et ça fonctionne.
46:15Les cras,
46:16évidemment que ça coûte cher.
46:17Ça coûte cher les cras
46:18en réalité
46:19et c'est vous et nous tous
46:20qui payons.
46:21Ça coûte cher
46:22mais on ne met pas
46:22n'importe qui.
46:23Effectivement,
46:23on met des OQTF
46:24et qui sont plutôt
46:25des OQTF dangereux.
46:26Mais donc,
46:27on enlève les cras,
46:28on enlève des OQTF,
46:29c'est pire que tout.
46:30Mais vous savez quoi ?
46:31C'est de l'entrisme.
46:32C'est ça qu'on appelle
46:32l'entrisme.
46:33C'est-à-dire que cette femme
46:34arrive avec une idéologie
46:36et cette idéologie
46:38qu'elle trimballe
46:38depuis très longtemps
46:40y compris à France Terre d'Asile
46:41où on n'a qu'un logiciel,
46:45c'est celui de l'accueil,
46:46de l'accueil,
46:46de l'accueil.
46:47Elle arrive à la Cour des Comptes
46:48avec ce même logiciel.
46:50Elle ne va pas changer
46:51de logiciel
46:51en arrivant à la Cour des Comptes.
46:53Donc,
46:53si sa première action notable,
46:56c'est celle-là,
46:57c'est qu'elle est venue pour ça.
46:59Je veux dire,
46:59M. Moscovici,
47:00il a fait venir pour ça.
47:02C'est une fidèle de Moscovici.
47:03Donc,
47:04juste,
47:04c'est la preuve
47:05que dans un certain nombre
47:06d'institutions en France,
47:08y compris la Cour des Comptes,
47:09il y a de l'idéologie.
47:11Dans toutes les institutions.
47:12Mais voilà,
47:13vous mettez le point
47:14sur le nœud du problème.
47:15Ça ne représente rien le pays.
47:16Bien sûr,
47:17pas tribunal,
47:17et ce sera le mot de la fin.
47:18Je me disais, Hélène,
47:19le vrai problème,
47:20il n'y a plus de vrais personnels
47:22politiques de haut niveau.
47:23Parce qu'à la fois,
47:24vous avez les restaurateurs
47:25qui vous disent
47:26je veux régulariser
47:27parce que je n'ai personne
47:28en cuisine et en service.
47:30En fait,
47:30chacun se sert,
47:31certains se servent
47:32de l'immigration
47:33pour gagner des élections
47:35et de l'immigration
47:36certaines pour avoir
47:37un épouvantail.
47:38Ça ne marche plus
47:38en ce moment à la France.
47:39Donc,
47:39il faut quoi ?
47:41Il faut quoi ?
47:41Il faut un débat serein ?
47:43Il faut un débat serein ?
47:43Il faut un débat serein ?
47:44Il faut parler des quotas ?
47:46Olivier,
47:46vous avez raison.
47:47Il faut un vrai débat,
47:48mais en ce moment...
47:49C'est pas constitutionnel.
47:49Et le débat...
47:50La question sur le salaire
47:52de Najat Vallaud-Belkacem.
47:53Alors,
47:53mais pas France Terre d'asile ?
47:55Non,
47:55elle est à titre bénévole
47:56à France Terre d'asile
48:00de la part de la Cour des Comptes.
48:01Voilà.
48:02Vous aurez eu la réponse,
48:03Patrick Vignal,
48:04et nous vous remercions infiniment
48:05d'être venus
48:05pour cette première partie
48:06de 100% politique.
48:08On revient à 23h.
48:09C'est la nouvelle formule.
48:10On prend un peu de hauteur,
48:11on se pose avec enquête d'esprit
48:13de 22h à 23h
48:14et retour du débat
48:16à 23h.
48:17Chers amis,
48:18restez avec nous
48:19sur CNews.
48:20A tout à l'heure.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations