00:37parce qu'on a beau dire ce qu'on en veut, après la première grosse occasion de Pierre-Hémé
00:41Kouba Miang, nous on a eu la nôtre, à 0-0, où il est évident que si on avait pu faire tomber les
00:48filets à ce moment-là, peut-être ça aurait été un autre match. Et puis après surtout,
00:52il faut arrêter de faire des cadeaux, des fautes grossières qui à ce niveau-là,
00:57et dans ce stade, face à cette équipe, est impossible à concéder. Donc les deux premiers buts,
01:07on peut considérer que ce sont deux buts qui sont largement évitables, je ne parle même pas du
01:10premier, mais même le pénalty sur le deuxième. Donc voilà, à partir de là, quand tu es
01:15si permissif, c'est vrai que ça devient compliqué de gagner les matchs.
01:25On peut continuer en haut ?
01:28Oui bonjour, bonjour Eric. Face à la Talenta, on a vu une équipe de Marseille qui avait
01:33eu du mal à presser son anniversaire. Ce soir, ça n'a pas été le cas en première
01:37période notamment, où votre équipe a été parfois incapable de se sortir de ce pressing-là.
01:41Est-ce que vous avez justement été surpris par cette intensité mise par les Marseillais,
01:46notamment la récupération du ballon ? Et qu'est-ce que vous avez essayé de changer
01:48en deuxième période pour essayer de contrer tout ça ?
01:50Non, je n'ai pas été surpris. On sait qu'ils essayent d'imprimer ce pressing.
01:55À l'inverse, c'est la Talenta qui a pressé les Marseillais et qui les ont empêchés
02:04effectivement de pouvoir installer leur jeu et tout ça. Après, ils ont une dimension
02:11et une qualité qui est bien supérieure à la nôtre aussi. Donc le football, c'est
02:15toujours un rapport de force. Un match, c'est toujours un rapport de force. Si tu n'arrives
02:17pas à relever le rapport de force et à le gagner, tu te retrouves en difficulté. Mais
02:21tout ça, c'est un peu du blabla. Moi, j'ai envie de dire, à 0-0, avant le coffrant,
02:27il ne s'était pas passé grand-chose quand même, à part cette première grosse occasion.
02:30Et nous, on avait eu effectivement, sur des choses qu'on avait travaillé, sur un contraint
02:34de pâter un boub face à Roulis. Donc on peut après rediscuter des matchs, refaire
02:44les matchs. Il faut, quant à l'opportunité, être capable de faire mal à l'adversaire.
02:49On a été incapable de le faire. Et inversement, je ne peux pas avoir fait plus de cadeaux
02:58ce soir que ce qu'on a pu faire à cette équipe olympienne. Donc à partir de là,
03:03me parler du pressing, de tout ça. Enfin, c'est de la littérature, après tout ça.
03:10Bonsoir, coach. Vous parlez de cadeaux. Il y a évidemment celui de Manéqui pour le
03:14coffrant de Gomez. Est-ce que vous avez eu le temps de lui parler dans le vestiaire ? Et
03:18quels ont été vos mots pour le réconforter, l'encourager ?
03:22Non, j'ai parlé globalement. Je ne parle jamais individuellement à des joueurs
03:27quand je parle au groupe. Moi, je n'ai pas de problème que des joueurs fassent des erreurs
03:36parce que malheureusement, le sport de haut niveau et le foot en particulier amènent
03:39à faire des erreurs. Le problème, c'est qu'elles s'enchaînent et pas que de lui, mais
03:48ce n'est pas tout le temps les mêmes en plus. Donc voilà. Depuis le début du championnat,
03:52on a eu notre lot, effectivement, de ce que j'appelle d'erreurs grossières qui, à ce niveau-là,
03:57ne pardonnent pas. Donc à partir de là, il est évident que ça met un coup au moral forcément à l'équipe. Et il est évident que si on veut exister dans ce championnat,
04:08dans ce championnat et atteindre nos objectifs, il va falloir qu'on soit beaucoup moins permissif et, en tous les cas,
04:18être capable de gommer ce genre de grosses erreurs qui vous plombent les matchs.
04:24Eric, bonsoir. Une question sur le moral, justement. On a senti qu'à 1-0, 2-0, parce que ça arrive très rapidement,
04:32logiquement, il y a un peu des têtes baissées et on sent qu'il y avait un peu le sentiment que vos joueurs
04:41savaient qu'ils allaient perdre. Est-ce que c'est dur de retrouver comme ça la foi quand on vit une saison un peu galère ?
04:49Non, non, ce n'est pas dur. Ça fait partie de notre métier. Je pense que c'est trop facile de vivre ce qu'on a vécu les deux dernières années.
04:55C'était un petit peu une espèce d'euphorie innocente parce que, quelque part, on avait l'impression que c'était normal.
05:05Mais ce n'était pas normal ce qui nous est arrivé. De se retrouver en Champions League, de pouvoir y exister, de tout ça.
05:11Ce qu'on a vécu pour un club comme le nôtre, je parle. Et en fait, là, ce qu'on retrouve aujourd'hui, un peu, c'est justement cette normalité.
05:18Et il faut être conscient que c'est notre championnat, c'est ça, c'est d'en laisser aujourd'hui trois derrière nous.
05:24Après, où je ne suis pas d'accord avec vous, c'est que même à 2-0 à la mi-temps, je pensais qu'on était capable de...
05:29On a réorganisé l'équipe et on a essayé de trouver des solutions pour pouvoir, effectivement, marquer ce troisième but,
05:36qui est toujours synonyme de... Je savais que cette équipe olympienne, elle pouvait aussi baisser un petit peu de rythme et de pieds,
05:41parce qu'ils avaient joué il y a trois jours. Donc, il y avait la volonté d'aller chercher ce but.
05:45Mais comme à l'image d'une première période, on a eu des situations, pas des occasions très franches, mais des situations vraiment favorables,
05:52qu'on a véritablement, par manque de qualité technique, vendangés. Donc, à partir de là, compliqué d'exister dans ce genre de match.
06:02Après, non, non, notre rôle, c'est effectivement d'emmener tout le monde avec nous, de nettoyer un peu les tronches.
06:12Il va y avoir cette trêve internationale où on va beaucoup travailler pour que tout le monde revienne sur le même plan physique, déjà.
06:19Et puis après, on verra si on peut effectivement s'améliorer sur les prochains matchs.
06:23Vous parliez de nettoyer les têtes. Vous disiez tout à l'heure que vous avez essayé de tenir un discours constructif.
06:28Est-ce que vous pouvez nous expliquer sur quoi vous vous êtes appuyé pour être constructif, justement, après un match comme ça ?
06:33Non, il faut juste faire un constat, de dire que je pense que tout le monde est conscient que ce qu'on fait aujourd'hui, c'est insuffisant.
06:40Ça, déjà, c'est la première des choses. Qu'on doit s'améliorer sur plusieurs aspects, donc on ne va pas rentrer dans les détails.
06:46Et qu'on va avoir la trêve internationale pour le faire. Et que du coup, quand individuellement tous, on va s'améliorer.
06:53Et quand je dis individuellement et je mets le staff à l'intérieur, moi-même et tout ça, il n'y a pas de souci par rapport à ça.
06:58On sera collectivement plus fort, forcément. Donc voilà, il n'y a pas de problème par rapport à ça. Ce qui est sûr, c'est qu'il est évident qu'il va falloir monter le curseur.
07:11Coach, vous parlez des nombreux manques de votre équipe. Est-ce que vous attendez le mercato avec impatience ou vous savez déjà qu'il n'y aura pas d'argent ?
07:21Merci. A priori, il n'y en avait pas dans l'été. Ah ouais, quel Père Noël qui arrive en décembre ? Là, je ne sais pas.
07:30Le Père Noël breton, si jamais. Mais non, je n'attends rien du mercato, moi, personnellement. Après, s'il y a des choses qui arrivent, tant mieux.
07:37Mais non, non, je suis déjà attendu vers le prochain match, qui est un match où on va recevoir Metz.
07:43Donc, c'est ça aussi de dire qu'on va avoir pas mal de jours pour bosser et pour travailler et pour préparer ce match. Donc, le mercato est bien loin.
07:57Dans le côté un peu soirée noire ou soirée cauchemar, c'est peut-être fort, mais il y a deux joueurs qui apparemment sortent sur blessure.
08:02Est-ce que vous pouvez nous donner des nouvelles de Mama Bradley et de Bradley Locos, s'il vous plaît ?
08:09Bradley, effectivement, c'est plein d'une gêne à la cuisse. Après, j'en sais pas plus. On est juste après le match. Il fera des examens, certainement dans les prochains jours.
08:22Et puis après, pour Mama et Pathé, Mama a pris un coup. Mais aussi, c'était la volonté de donner aussi une mi-temps à Rémi, qui a besoin aussi de retrouver du rythme et du temps de jeu.
08:34Et puis aussi pour renforcer notre milieu avec la volonté d'être un peu plus actif sur leur double pivot adverse, qu'on n'a pas réellement été, malgré cette réorganisation.
08:45Donc voilà. Mais après, globalement, à part Bradley, il n'y a pas grand chose, je pense.
08:51Dernière question, merci.
08:53Eric, je me permets une question sur l'OM. Même si vous avez fort à faire avec votre équipe, je sais que c'est un club qui vous est cher.
09:00Est-ce que vous pensez que l'OM 1er, là, ce soir, peut jouer le titre ? Est-ce que vous croyez que si le PSG a des difficultés, Marseille doit être là et doit viser le titre ?
09:11Ben, s'ils ne sont pas là, c'est plus l'OM, quoi. Il manquerait vraiment d'ambition, je ne sais pas. Un club comme l'OM.
09:20On se doit de jouer les premiers rôles, à partir du moment où ils sont toujours au contact.
09:25Ben, s'ils vous disent que non, ce serait un peu étonnant, non ? Je ne sais pas.
09:31En tous les cas, ça m'importe peu, je dois dire sincèrement. Mais on verra ça de loin, nous, dans notre championnat du bas de tableau.
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