- il y a 7 semaines
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 06/11/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00:00Musique
00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue.
00:00:16On a le sourire quand même du basket.
00:00:18Malheureusement, une défaite du Paris Basketball sur le score de 86 à 82.
00:00:24Ce n'est pas la semaine pour un club français de rencontrer le Bayern,
00:00:26parce que c'est le Bayern qui l'a emporté.
00:00:28Pour débriever cette rencontre, des spécialistes de la balle jaune ou pas d'ailleurs,
00:00:32Raymond Domenech qui a vu Orange d'ailleurs.
00:00:35Oui, c'est ce que je voulais dire.
00:00:39Déjà, le bec est démasqué, très bien.
00:00:42Autour du plateau, il a vu Lasvel avec les frères, non, avec Gilles.
00:00:46Il y a longtemps.
00:00:47Gilles Durand.
00:00:47Il a vu leur balle.
00:00:49Burkiser.
00:00:50Bob Burkiser.
00:00:51C'est quand on connaît le basket, on le connaît depuis longtemps.
00:00:55Attendez, vous adressez à quelqu'un qu'on n'a pas encore présenté.
00:00:58C'est l'espion de l'équipe du soir.
00:00:59Guillaume Dufy et sa superbe voix.
00:01:01Bonsoir.
00:01:01Bonsoir, jolie veste.
00:01:03Merci beaucoup.
00:01:03La couleur est ?
00:01:05Pas jaune.
00:01:06Moutarde.
00:01:06D'accord.
00:01:07Hop comme moutarde.
00:01:07Non, la réponse est la couleur est bizarre.
00:01:11Labil Jélide, bonsoir Labil.
00:01:13Labil, vous, vous êtes un spécialiste de l'embrouille en basket.
00:01:15On va voir ça et on va vérifier votre réputation.
00:01:18Etienne Didot, 1m33.
00:01:20Il est sous le panneau, il règne.
00:01:22Bonsoir, Etienne.
00:01:22Bonsoir.
00:01:23Bonsoir.
00:01:24Et enfin, Régis Testelin.
00:01:25C'est l'isle de basket.
00:01:26Ok, très bien.
00:01:27Non, c'était lui la balle jaune.
00:01:29L'espion du soir, c'est celui qui nous fait le bonheur de sa visite et le bonheur de ses commentaires avec M. Lacombe.
00:01:35Paul de son prénom et Rwanda Botrette.
00:01:37Bonsoir.
00:01:37Bonsoir à vous.
00:01:38Toujours un plaisir d'être sur ce plateau.
00:01:39Oui, oui, on ne parlera pas de Zerbi, on est désolé.
00:01:41Ce n'est pas grave, je reviendrai.
00:01:43Virginie Saint-Cili dans la place.
00:01:45Virginie, bonsoir.
00:01:46Bonsoir, Mémé.
00:01:47Alors, comment résumer cette course-poursuite qui s'est mal terminée pour le Paris Basketball ?
00:01:52On a eu des Parisiens qui ont couru après le score tout le match.
00:01:54Ce n'est qu'à la fin du troisième quartan qu'ils sont passés devant pour la première fois,
00:01:58grâce notamment à l'efficacité de Nazirifi.
00:02:00Ça n'a pas duré longtemps.
00:02:02Les Allemands ont recollé dès le début du quatrième.
00:02:05Rattan Mays bouscule les Parisiens en enchaînant les trois points.
00:02:08Il les assomme même.
00:02:09Robinson manque le tir de la victoire.
00:02:12Le Bayern met le panier derrière.
00:02:13Défaite de Paris 86 à 82.
00:02:24Ok, très bien.
00:02:25Les images continuent car nous ne sommes plus d'endroits à l'info.
00:02:27Nous bonbons le torse car les images évidemment sont libres de droit car nous sommes diffuseurs.
00:02:31Nous allons nous rendre du côté de la salle du Paris Basketball pour y retrouver Léopold Cavalière.
00:02:38Bonsoir Léopold.
00:02:40Bonsoir.
00:02:42La défaite, elle est cruelle ou Paris a raté son match ?
00:02:45Pardonnez-moi de mettre les pieds dans le plat.
00:02:47Non, non, je pense que la défaite, elle est cruelle.
00:02:51Alors effectivement, notre match est perfectible.
00:02:54Mais en deuxième mi-temps, on a su réagir.
00:02:56C'est quelque chose qui nous manquait lors des derniers matchs.
00:02:58Et on a vu le visage d'une équipe qui a changé dans le bon sens.
00:03:02Et je pense qu'il faut qu'on construise sur ça.
00:03:04On peut avoir des regrets ce soir.
00:03:05Mais on peut aussi tirer des satisfactions.
00:03:07Ça se joue.
00:03:08C'est la réussite au quatrième quart.
00:03:10C'est ça, la réussite offensive ?
00:03:13Oui, on sait que dans cette compétition, on joue contre des joueurs qui sont de très
00:03:19haut niveau, d'une qualité exceptionnelle.
00:03:21Et Ratan Mace nous l'a montré ce soir.
00:03:23En mettant des tirs très compliqués.
00:03:25Dinwiddie aussi.
00:03:26On aurait pu peut-être un peu mieux s'adapter.
00:03:28Essayer de l'envoyer un peu vers le panier.
00:03:29Voir ce qu'il aurait pu faire.
00:03:31Sur ça, on peut avoir des regrets, c'est sûr.
00:03:33Donc voilà, après on va prendre le temps de voir le match dans son intégralité.
00:03:37Et de faire un retour vidéo.
00:03:38C'est votre impression comme ça à la sortie du match ?
00:03:41Il y avait moyen de mieux défendre sur ce génie canadien ?
00:03:47Il y avait moyen de mieux défendre sur Ratan Mace, c'est sûr.
00:03:50On peut aussi regarder la première mi-temps où elle n'est vraiment pas parfaite.
00:03:54Et on peut se permettre de partir au vestiaire à la mi-temps avec moins d'écarts peut-être.
00:03:59Et être dans le match un peu mieux en deuxième mi-temps.
00:04:01Vous avez pris pas mal de rebonds, Léopold.
00:04:03Alors quand on dit que finalement ça s'est joué sur la réussite offensive,
00:04:05est-ce qu'on se dit « Merde, moi j'ai fait mon boulot et puis les copains n'ont pas fait leur boulot ».
00:04:08Est-ce que vous êtes dans cet état d'esprit-là ou non ?
00:04:11Vous allez nous dire « Non, c'est l'équipe et tout ça et tout ça ».
00:04:13Je suis désolé Léopold, mais voilà, ces questions me viennent comme ça.
00:04:16Vous regardez.
00:04:18Oui, je pense qu'il y a très peu de joueurs qui vous répondraient « C'est la faute des autres et pas la mienne ».
00:04:23On est une équipe, on est une famille, donc on prend tous nos responsabilités dans cette défaite.
00:04:28Et voilà, après on va avoir des retours vidéo collectifs, des retours vidéo individuels
00:04:31pour savoir ce que chacun pouvait faire mieux et ce qu'on pouvait faire mieux sur le plan collectif.
00:04:35Mais cette défaite, c'est autant la mienne que celle de mes coéquipiers.
00:04:37Ok, on est rassuré sur l'état d'esprit.
00:04:39Léopold, je vous passe quelqu'un que vous avez peut-être croisé, Erwann Abotrette.
00:04:43Erwann, vous lui posez quoi comme question ?
00:04:45Oui, on se connaît, c'est la petite famille du basket.
00:04:47Léopold, comment on peut expliquer, vous qui êtes une équipe où l'intensité est le maître mot,
00:04:52comment pendant 20 minutes sur la première mi-temps, comme ça vous n'arrivez pas à vous y mettre ?
00:04:56Alors la maladresse, ok, mais quand il y a un manque de combat comme ça en première mi-temps,
00:05:01comment tu l'expliques ?
00:05:05Ils avaient essayé de jouer un jeu qui était un peu similaire au nôtre.
00:05:09Ils ont joué notre jeu mieux que nous en première mi-temps.
00:05:11Et ça, on ne doit pas pouvoir le permettre.
00:05:13On doit être vraiment les meilleurs sur le jeu intense, le jeu rapide.
00:05:17Et voilà, ça se joue sur des aspects techniques.
00:05:20Je pourrais t'en parler, mais ça va être un peu barbare.
00:05:23On aurait dû stopper leur transition un peu mieux et mettre un peu plus de friction aussi.
00:05:26Mais je ne dirais pas que c'est forcément le combat.
00:05:29Je pense que c'est les aspects techniques qui leur ont permis de jouer vite,
00:05:31alors que nous, on voulait les ralentir.
00:05:32Qu'est-ce qui s'est dit à la pause, justement, pour avoir un autre visage ?
00:05:35Qu'est-ce que vous vous êtes dit et qu'est-ce qu'a dit votre coach ?
00:05:38On a parlé des rebonds, on a parlé des points en transition qu'on pouvait stopper.
00:05:43Je ne me rappelle plus de tout ce dont on a parlé à la mi-temps,
00:05:46parce qu'entre-temps, il y a une seconde mi-temps.
00:05:48Mais grosso modo, c'était surtout l'état d'esprit et les transitions défensives.
00:05:52Un petit mot et juste une petite séquence avec Charlie Courant sur les vestiaires.
00:05:59Là, c'est un soir de défaite.
00:06:00Tout le monde fait un petit peu la gueule.
00:06:04Comment vous vivez ça, là ?
00:06:06Forcément, l'ambiance n'est pas folichonne.
00:06:11Pour autant, on est dans une compétition où tout s'enchaîne très vite.
00:06:16On rejoue dans deux jours en championnat de France.
00:06:18Il faut savoir passer à autre chose.
00:06:20Ce soir, forcément, on va y penser.
00:06:22Dès demain, il faut passer à autre chose et préparer la suite.
00:06:25C'est aussi ça, le haut niveau.
00:06:26Il n'y en a pas beaucoup de joueurs, là ?
00:06:28Ils sont où, là ?
00:06:30On a des responsabilités après le match.
00:06:32Il y en a certains qui sont au VIP pour voir les partenaires.
00:06:35Il y en a d'autres qui sont en salle de musculation.
00:06:36On a deux groupes.
00:06:38Après, ça alterne.
00:06:38Ceux qui étaient en musculation partent au VIP.
00:06:40Et ceux qui étaient au VIP vont en muscu.
00:06:42Merci beaucoup.
00:06:43Léopold, merci d'avoir joué le jeu, de nous avoir ouvert le vestiaire.
00:06:47Je sais que le Paris Basketball joue le jeu, mais à fond, sur la transparence.
00:06:51On aura d'ailleurs des petites discussions.
00:06:52Merci, Léopold.
00:06:53Bonne saison.
00:06:54Et on souhaite, évidemment, que ça progresse.
00:06:56C'est un peu, je vous cite, sur cette deuxième mi-temps.
00:07:00Merci beaucoup.
00:07:00On se revoit mardi.
00:07:01OK, Léopold ?
00:07:02Salut.
00:07:03Merci, au revoir.
00:07:03Salut.
00:07:04À bientôt.
00:07:04Ciao.
00:07:04Pas des fêtes cruelles, donc.
00:07:07Des fêtes logiques pour vous ?
00:07:09Quand tu cours tout le match après le score, même si à un moment tu reviens, tu laisses
00:07:15des plumes et puis sur les dernières secondes, tu manques un peu de lucidité.
00:07:21Après, il expliquait que sur les deux derniers matchs, l'équipe n'avait pas su réagir.
00:07:25Le problème, c'est que Paris entame très très mal ses matchs.
00:07:29Si tu cours toujours après le score, tu ne vas pas y arriver.
00:07:30C'est un sport de combat aussi, et en première période, les Allemands avaient des chutes
00:07:35ouverts incroyables.
00:07:36Ils ont été hyper adroits à trois points.
00:07:38Ils sont même heureux de ne pas rentrer à la pause avec moins 15, moins 20.
00:07:42Ils sont à moins 11, ils sont tranquilles.
00:07:45Des matchs comme ça, je ne regarde pas autant que vous, mais des matchs…
00:07:49Faut être méchant un peu, non ?
00:07:50Non, mais ça se gagne toujours.
00:07:51Faut être méchant.
00:07:52Et Juan, ça se gagne toujours au dernier quart.
00:07:54Oui, souvent.
00:07:54C'était classique.
00:07:55Oui, alors si Justin Robinson, il met le panier à trois points, grand ouvert.
00:07:58Non, mais…
00:07:58Bien sûr, bien sûr.
00:07:59En fait, Paris, il n'y a pas que des six.
00:08:02Paris, ils ont le tir de la gagne.
00:08:03Ils ont le tir de la gagne.
00:08:04Ils sont à moins 2.
00:08:04Justin Robinson, qui est l'un des meilleurs joueurs avec Nadirifi d'équipe,
00:08:08il est grand ouvert à trois points.
00:08:09Si il met dedans, on est là à se dire, Paris, le cœur qu'ils ont, incroyable.
00:08:12À la mi-temps, ils étaient à la rue, ils sont revenus.
00:08:14Donc, ça se joue quelque part un détail, mais…
00:08:16C'est un adversaire direct.
00:08:18T'as raison.
00:08:19Ça, c'est une lecture, mais le problème, c'est que ce panier n'est pas rentré
00:08:22et qu'il y a plein de choses.
00:08:22Après, leur style de jeu, il est tellement énergivore.
00:08:25C'est-à-dire que la manière de coacher de coach Tabellini, c'est qu'il prend un 5,
00:08:29il le met, il change les 5, il remet les 5 autres.
00:08:31Moi, ce qui m'interroge un petit peu sur cette façon de faire, sur cette nouvelle manière de coacher…
00:08:35C'était le cas déjà l'an dernier avec Thiago Splitter.
00:08:37Pas autant que ça.
00:08:37Pas autant, c'était pas aussi radical.
00:08:39Tout le match, il a fait 5-5-5 quasiment tout le temps.
00:08:41Les deux meilleurs joueurs de cette équipe-là sont Nadirifi et Justin Robinson.
00:08:45Ils ont dû jouer 5 minutes ensemble.
00:08:47Jouer de cette manière-là où on ne jure que par l'intensité,
00:08:50on se prive, à mon goût je trouve, de choix tactiques intéressants,
00:08:54de tenter des paires, des trios, de jouer à 4 à 5
00:08:57et de faire un peu ce jeu d'échec qui est propre au basket.
00:09:01Selon ce que propose l'équipe-là, c'est on met les 5, j'en mets 5 autres.
00:09:04J'en mets les 5, j'en mets 5 autres.
00:09:05Et je trouve que tactiquement ce soir,
00:09:07coach Tabellini n'a pas su s'adapter face à Gordon Herbert.
00:09:10Erwan, est-ce que vous reprochez, si on va dire le parti pris de cette équipe
00:09:13et de ce club, le run-and-gun, c'est-à-dire on court, on shoot,
00:09:17il n'y a pas beaucoup de préparation.
00:09:19C'est ce que moi j'ai découvert l'an dernier avec leur fabuleuse saison.
00:09:21Tout à fait, c'est Thomas Isalo qui avait amené ça il y a deux saisons.
00:09:24L'année dernière, Thiago Spitter était arrivé,
00:09:26il s'était mis dans les chaussons complets du coach finlandais.
00:09:29Donc ça marchait, ils avaient quand même un joueur qui s'appelait TJ Short
00:09:33qui était un lieutenant sur le terrain, un patron,
00:09:36qui était presque un coach en plus sur le terrain.
00:09:37Je mets la balle là, on garde, on court, mets-toi là.
00:09:40Ils ne l'ont pas ce joueur cette année.
00:09:41Justin Robinson qui l'a remplacé est un joueur direct,
00:09:44qui est un joueur de 1 contre 1, qui est un joueur qui aime attaquer les espaces.
00:09:48Ce n'est pas un lieutenant, il a d'autres qualités, mais ce n'est pas ce mec-là.
00:09:51Donc en fait, moi je suis peu enclin à comparer ce qu'ils ont fait sur les deux dernières années
00:09:57avec ce qu'ils font aujourd'hui avec ce coach italien-là,
00:10:00où il veut absolument jouer vite, vite, vite, et je trouve parfois trop vite.
00:10:03– Nabil, je sais que vous avez regardé pour un joueur qui a joué à Dallas, au Lakers,
00:10:10et qui jouait du côté du Bayern, c'est Spencer Dinwiddie.
00:10:13Je ne sais pas si je prononce bien son nom, Dinwiddie ?
00:10:16– Très bien, je progresse. Allons-y.
00:10:18– C'est une curiosité un peu du Mercato, puisqu'il y avait eu des news sur lui,
00:10:20on a vu qu'il avait signé du côté du Bayern,
00:10:22ce qui prouve aussi que ce tournoi et cette compétition,
00:10:26ça attire quand même des joueurs estampillés à NBA de très bons niveaux,
00:10:29parce que moi, j'ai passé quelques nuits avec lui.
00:10:31Alors, ce n'était pas la star ultime à Dallas ou au Nets,
00:10:33mais en tout cas, c'était un joueur qui, quand il prenait feu,
00:10:36il mettait des fois des 25, entre 25 et 30 points.
00:10:38Et là, d'ailleurs, juste avant le tir ouvert à 3 points, c'est lui qui marque.
00:10:41En plus, dans une position assez compliquée, il aurait pu même avoir la…
00:10:45– Le panier plus simple, la faute.
00:10:47– Et Erwin, je voulais te poser une question.
00:10:48Quand il a le shoot ouvert à la fin, parce que finalement, c'est vrai qu'en dépit de tout ce qu'on dit…
00:10:52– Vous parlez de Justin Robinson.
00:10:53– Oui, c'est ce qui m'intéresse.
00:10:55Est-ce qu'à ce moment-là, tu ne vas pas attaquer le panier pour assurer le coup ?
00:11:00Parce qu'il y a quand même de l'espace, j'ai bien regardé.
00:11:01Alors, évidemment, c'est tentant de prendre les 3 points.
00:11:03Mais quand on regarde les stats, ils ne sont pas chauds sur les 3 points Paris ce soir.
00:11:07C'est d'ailleurs là-dessus que ça s'est joué.
00:11:09Sur tout le reste, il y a match, sauf sur les 3 points, c'est 26%.
00:11:12– 1 sur 6 pour Yfi, je crois.
00:11:13– Oui, 44.
00:11:15Est-ce que tu ne vas pas chercher le panier, et pourquoi pas la faute ?
00:11:17Parce que des fois, tu peux aussi avoir un 2 plus 1.
00:11:20Ou est-ce que tu prends le shoot ouvert comme ça, en sachant que si tu rates, c'est terminé ?
00:11:24– Moi, je pense que c'est le tir qu'il faut prendre,
00:11:26parce qu'est-ce qu'on est sûr que Justin Robinson va l'avoir mieux que ce tir ouvert à 3 points ?
00:11:31Je ne suis pas sûr, tu dis attaque le cercle.
00:11:33Mais Justin Robinson, il fait 1m85, s'il va attaquer le cercle,
00:11:36il va prendre tous les mecs de 2,10, 2,15 des joueurs allemands.
00:11:40– Il peut aller chercher la faute ?
00:11:41– Oui, mais la faute, dans ces moments-là, il ne te les donne pas beaucoup.
00:11:44Donc pour moi, un tir grand ouvert, où il est seul, où il y a 2 mètres, il faut prendre.
00:11:49Pour moi, je ne suis pas convaincu qu'il aurait eu un meilleur tir que celui-là.
00:11:52– Et puis, vous me parlez de roublardise ou d'alternance en attaque.
00:11:55Ce que nous a expliqué Erwan, c'est que non, c'est tout droit, on tire, on shoot et tout ça.
00:11:58Il n'y a pas fondamentalement de vie tout droit ou d'alternance.
00:12:01– S'il ne le prend pas celui-là, à mon avis, il va à l'encontre complètement de ce que cherche son coach.
00:12:06Avoir un tir ouvert pour le pari basketball à ce moment-là du match, je pense qu'ils ne peuvent pas arriver mieux.
00:12:10– Et sur Nadir Ify, parce qu'on disait que c'était, tu disais à juste titre,
00:12:13c'est un des joueurs les plus excitants.
00:12:14D'ailleurs, sur le troisième quart de temps, c'est lui qui est un peu le game changer,
00:12:17qui l'est fait remonter.
00:12:18Est-ce que des fois, il ne force pas trop les tirs impossibles ?
00:12:20– C'est son jeu.
00:12:21Aujourd'hui, Nadir, il est certes jeune, il est sur un poste de meneur où on le voit gagner un petit peu plus en contrôle.
00:12:26Maintenant, les qualités de Nadir, c'est les qualités de ses défauts.
00:12:29On ne peut pas dire bravo Nadir parce que tu es fantasque quand ça tombe dedans
00:12:32et dire ah non, Nadir, ça ne nous va pas quand ça ne tombe pas dedans.
00:12:36Mais donc, on sait pourquoi on prend Nadir, on lui donne les rênes.
00:12:40C'est ce qu'a fait le pari basketball cet été après le départ de T.J. Short.
00:12:43C'est tuer le numéro un, donc voilà, il faut le prendre avec ses qualités, ses défauts.
00:12:48Et pour l'instant, quand même, il est fait plus gagner que perdre.
00:12:51– Ok, mes amis, dans quelques minutes, nous allons parler de football.
00:12:54– C'était un super match.
00:12:54– C'était bien, mais je suis un peu frustré.
00:12:59– Ça ira mieux mardi contre le Pana.
00:13:02– Comment ?
00:13:03– Ça ira mieux mardi contre le Pana.
00:13:05– Cette ironie mordante.
00:13:06– C'est le retour de T.J. Short à Paris.
00:13:07– Ce soir, dans l'équipe de Greg, on a eu un petit truc assez incroyable.
00:13:17On a assisté à l'échauffement en direct de Nadir Ify.
00:13:20Le joueur était sonorisé, il était interviewé dans l'EDG, notamment par la bande.
00:13:24Ce soir, c'était Benoît Cosset qui est officier.
00:13:26On réécoute un peu parce que là, il y a quelque chose, une ouverture, une transparence
00:13:30qui nous a, on va dire, un peu interpellés.
00:13:32On y va.
00:13:34– Est-ce que vous pouvez nous raconter ce que vous faites,
00:13:36la petite routine de Nadir Ify avant un match ?
00:13:39C'est quoi ?
00:13:40– Petite routine, tranquillement mise en route, prise de contact de la salle,
00:13:48prendre les sensations du ballon, c'est important.
00:13:52Et voilà, tout simplement, le mettre dans le match tranquillement.
00:13:54– Ce genre de situation qui est quand même assez inédite,
00:13:58est-ce que ça peut vous perturber ou pas du tout ?
00:14:02Ou au contraire, est-ce que ça peut servir de promotion pour le sport
00:14:05et pour l'homme que vous êtes et le basketteur que vous êtes ?
00:14:08– Je pense que l'image du club est de moi-même.
00:14:14On a toujours fait des choses assez spéciales.
00:14:17On a été les premiers à innover quelque chose par notre style,
00:14:23notre communication, etc.
00:14:24Donc je pense que c'est bien pour le basket français.
00:14:27et pour avoir un média comme l'équipe qui diffuse un match au rallye comme ça,
00:14:32c'est très cool.
00:14:34– Alors cette transparence, ça vous plaît ?
00:14:36Ça ouvre d'assister comme ça à une routine, à un échauffement ?
00:14:39Ou c'est un gadget ?
00:14:40Parce que parfois on vous propose des choses et puis vous nous dites
00:14:42« Ouais, bref, pas ça ! »
00:14:44Ce soir, ça a été diffusé sur la chaîne de l'équipe.
00:14:46Allez-y, parlez en tout cas, mes amis !
00:14:49– Je ne sais pas, je n'avais pas vu la séquence personnellement
00:14:51et je trouve ça, c'est vachement sympa.
00:14:53C'est un vrai insight, quoi.
00:14:56Et en plus, c'est un moment important de l'avant-match quand même.
00:14:59On est dans l'échauffement, non ?
00:15:00– Et connaître le caractère du joueur.
00:15:02Il y a plein de personnes.
00:15:03Moi, le premier, je ne connais pas ces joueurs-là.
00:15:05Et du coup, d'avoir sa sensibilité, il te parle,
00:15:08voir s'il est naturel, pas naturel, s'il est spécial.
00:15:10Moi, je trouve que c'est sympa.
00:15:11– Ça, Étienne et Raymond…
00:15:14– Mais on l'a accepté dans les vestiaires, ça vient évidemment.
00:15:17– Non, mais à l'échauffement, des choses comme ça, sur les transparences ?
00:15:20– À l'échauffement, c'est bien.
00:15:21L'autre jour, j'ai vu, c'était, j'allais dire à Bercy, à…
00:15:25– À Nanterre.
00:15:25– À la Vida Sarena ?
00:15:27– Oui, et dans les salons, on voit l'échauffement des joueurs.
00:15:31Ça dure une demi-heure, trois quarts d'heure.
00:15:33Et on voit toute leur séance de préparation et d'échauffement.
00:15:36– Oui, de stretching aussi, mais pas de raquettes.
00:15:38– Non, pas de raquettes, parce qu'ils font toute cette préparation-là.
00:15:41Je trouve que c'est intéressant.
00:15:42– Là, vous êtes en tant qu'amoureux de sport, mais en tant qu'acteur du sport.
00:15:48Est-ce que vous auriez ouvert les vestiaires ?
00:15:52– C'est des habitudes.
00:15:54Si tout le monde le faisait, ça serait normal.
00:15:57– Mais seriez-vous le premier à commencer, donc ?
00:16:00– L'échauffement.
00:16:01– Oui, l'échauffement, comme on a fait.
00:16:03Sonoriser quelqu'un et dire, vas-y, explique-nous ce qui se passe.
00:16:06– Sonoriser, non.
00:16:07Voir l'échauffement, voir ce qu'il fait.
00:16:10Non, parce qu'il faut quand même qu'il se prépare et qu'il ne peut pas, lui, tout seul, expliquer.
00:16:15L'échauffement, il est collectif.
00:16:16Le basket, l'échauffement, il est presque là.
00:16:18– C'est les gammes, oui.
00:16:20– C'est des gammes.
00:16:20– C'est le sol fèche.
00:16:21Et j'ai l'impression que dans le foot, on n'est pas tout à fait dans le même registre.
00:16:27On ne peut pas aller soi-même, expliquer.
00:16:30– Les entraînements à huis clos, Raymond, viens-toi.
00:16:33Il y a comme un voile de reproche dans la bouche de l'un de vos sujets.
00:16:36– Non, mais c'est parce qu'il n'a toujours pas compris qu'il y a un entraînement à huis clos.
00:16:39C'est quand on prépare des schémas tactiques qu'on met en place
00:16:42et qu'on ne veut pas que les journalistes de notre propre pays
00:16:45donnent l'information, donnent l'information.
00:16:50– Mon métier, c'est d'informer, pas l'équipe adverse,
00:16:52c'est d'informer les lecteurs, les téléspectateurs.
00:16:54– Donc l'équipe adverse.
00:16:55– Et donc l'équipe adverse.
00:16:56– C'est vrai que l'entraîneur slovaque va lire l'équipe le matin.
00:16:59– Ah oui, évidemment.
00:17:00– Ah oui, évidemment.
00:17:03– Etienne Didot passe dans ce débat à l'adjoint de notre président.
00:17:08Erwan, vous comprenez nos échanges parce qu'on sent que tout est possible
00:17:11et puis finalement, quand on commence à dire « tiens, et pourquoi pas ? »
00:17:14– Mais l'NBA a ouvert depuis très longtemps ses véniers.
00:17:18– Est-ce qu'ils montrent les schémas tactiques qu'ils mettent en place ?
00:17:21– Non, alors, même sur les temps morts, il y a une règle
00:17:23parce qu'au basket, il y a les caméras sur le temps morts,
00:17:25il ne faut pas filmer la plaquette.
00:17:27On n'a pas le droit de filmer les temps.
00:17:28Par contre, et Raymond, là, ça ne va pas te plaire,
00:17:30c'est que l'NBA, ils font ce qu'on appelle les mic-up
00:17:33et on entend les joueurs parler entre eux à l'échauffement.
00:17:36Alors, ce n'est pas du live parce qu'on ne sait jamais ce qu'ils disent,
00:17:38donc ils peuvent couper et je me souviens que moi, j'ai eu la chance d'être accrédité.
00:17:41– Mic-up, c'est micro ouvert ?
00:17:42– Oui, tout à fait.
00:17:43– Oh, Mic-up, ok, continue.
00:17:46– Et moi, j'ai eu la chance d'être accrédité sur des matchs NBA.
00:17:49Depuis le Covid, beaucoup moins pour ceux qui n'ont pas les noms des endroits,
00:17:53mais moi, j'avais accès aux vestiaires.
00:17:55Avant match, il y a 20 minutes pour la presse, vestiaire,
00:17:58tu rentres, il y a les mecs qui…
00:17:59Alors, les stars, elles vont au soin et tu ne les vois jamais,
00:18:02mais tu as accès aux vestiaires et fin de match,
00:18:03tu as accès aux vestiaires avec toutes les stars.
00:18:05– Tu voyais les joueurs français, toi.
00:18:06– Erwan, justement, on a accès à ça.
00:18:09Qu'est-ce que vous avez appris ?
00:18:10Parce que souvent, on dit, on ouvre,
00:18:12et finalement, on découvre quelque chose qui est un secret,
00:18:15mais une réalité totalement banale.
00:18:17– Alors, un peu, mais il y a quand même une proximité avec les joueurs.
00:18:20À un moment donné, moi, un truc qui m'avait marqué,
00:18:22c'est de me retrouver le premier match, c'était Lakers-Rockets,
00:18:25j'étais dans le vestiaire des Rockets,
00:18:26et qui j'ai vu à l'époque se changer à un mètre devant moi
00:18:28avec 12 journalistes autour de lui, James Sardin.
00:18:31Et le mec, il se change à deux à l'heure,
00:18:33et il se retournait là, il y a 12 micros,
00:18:35et là, il y a une espèce de proximité
00:18:36qu'on ne peut pas retrouver dans une conférence de presse.
00:18:39Et j'ai trouvé ça, en tout cas,
00:18:40et je pense que les joueurs sont habitués à ça,
00:18:44c'est OK pour eux, ça fait partie du business.
00:18:46– Régis Sardin, notre plus vénérable journaliste sur le plateau,
00:18:50vous, ça vous rappelle des moments, ça ?
00:18:51– Moi, ça me rappelle à la baie des champs,
00:18:53quand on allait voir l'Ageo-Serre,
00:18:56et que Guirou, il ouvrait la porte du vestiaire,
00:18:58que tu rentrais, que tu avais ton cahier, ton stylo,
00:19:01que les mecs, ils étaient à poil avec la serviette autour du douche,
00:19:03et puis tu choisissais ton joueur,
00:19:06tu allais t'asseoir sur le banc à côté du joueur,
00:19:08et puis tu faisais l'interview avec lui,
00:19:09il te racontait le match,
00:19:10et puis Guirou disait, bon, encore 8 minutes,
00:19:12ils vont attraper froid, machin, truc,
00:19:14– Vous étiez combien de journalistes ?
00:19:16– Je ne sais pas, on était 7 ou 8 dans le vestiaire.
00:19:17– 7 ou 8, maintenant, quand il y en a 14,
00:19:19avec tout le monde…
00:19:20– Ah, aussi, il y en a toujours 7 ou 8, hein ?
00:19:22– Oui, tout le monde, même moins, en tout le monde.
00:19:25– Le NBA, pour le coup, il y a une vingtaine de journalistes.
00:19:27– Oui, mais les vestiaires, tu les connais, les vestiaires ?
00:19:29– Ah oui, ils sont immenses.
00:19:30– Oui, ils font 40 mètres.
00:19:31– C'est la baie des champs, le vestiaire.
00:19:32– La baie des champs, c'est les toilettes des vestiaires américains.
00:19:36– Non, mais je dis l'agia,
00:19:37mais c'est comme ça dans tous les clubs de débat.
00:19:38– Président, pardonnez-moi de vous couper,
00:19:41mais j'ai l'impression que vous êtes un réformateur,
00:19:43mais un réformateur qui bloque un peu,
00:19:45dans ce débat-là.
00:19:50– Je pense qu'on peut évoluer,
00:19:54que le foot peut ouvrir un peu plus,
00:19:56mais il y a des limites.
00:19:57Tout ce qui est schéma tactique,
00:19:59je ne comprends pas que les journalistes
00:20:01continuent à nous demander de leur montrer
00:20:03comment ça se passe.
00:20:05C'est tout.
00:20:05– Parce que le jeu nous intéresse aussi,
00:20:07on fait ce métier parce qu'on aime ce qui se passe sur le terrain,
00:20:09sinon on ferait autre chose.
00:20:11– À la limite, tu sais, à une époque,
00:20:13quand j'ai commencé entraîneur,
00:20:16on avait un, voire deux journalistes.
00:20:18Ils venaient avec nous à l'entraînement,
00:20:19ils assistaient aux conférences de presse,
00:20:22tu demanderas à quelques-uns,
00:20:25ils étaient avec nous,
00:20:26mais tu savais qu'ils n'allaient pas le raconter à l'extérieur.
00:20:28Alors, ils avaient le contact,
00:20:30ils savaient ce qu'il fallait dire
00:20:31et ce qu'il ne fallait pas dire.
00:20:33Maintenant, vous êtes dans une telle concurrence
00:20:34que vous allez tout dire.
00:20:36Et ça, on ne peut pas nous se fermer.
00:20:37– Non, on ne dit pas tout, Raymond.
00:20:38Tu sais très bien qu'on ne dit pas tout.
00:20:39Tu sais très bien qu'on ne dit pas tout.
00:20:40– Pas la vie privée.
00:20:41– C'est quand même beaucoup.
00:20:42– Mais tout ce qui est tactique,
00:20:44nous, on veut le garder et on veut le protéger.
00:20:46– C'est un rappel,
00:20:47Roland-Combus, quand il entraînait Ajaccio,
00:20:48il nous donnait la composition d'équipe le jeudi
00:20:50et il nous disait surtout,
00:20:51mettez deux, trois erreurs dans la compo
00:20:52pour perturber l'adversaire.
00:20:54– Merci Roland-Combus.
00:20:56– Non, non, non.
00:20:57Raymond, on a déjà eu cette discussion-là
00:21:00sur les huis clos,
00:21:01notamment sur la veille de match,
00:21:03où vous me disiez, en fait,
00:21:04ce qui m'embête le plus,
00:21:05ce qui m'emmerde le plus,
00:21:07c'est que finalement,
00:21:09ce n'est pas la compo,
00:21:09parce que nous, en fait,
00:21:10on cherche des compos de départ,
00:21:13c'est les organisations sur les phases arrêtées.
00:21:15– Oui.
00:21:16– Mais en fait, jamais,
00:21:17enfin, je ne sais pas,
00:21:18jamais il y a eu un journaliste
00:21:19où j'ai lu un papier,
00:21:21les corners, les coups francs,
00:21:24les machins, avant un match,
00:21:25j'ai jamais eu ça, Raymond.
00:21:27– J'ai jamais eu ça.
00:21:28– Mais on en a vu sur les entraînements.
00:21:30– Nous, c'est la compo qui nous intéresse.
00:21:31– Non, mais la compo…
00:21:32– Tu vas jouer à trois derrière
00:21:33ou à cinq ou à quatre ou à huit.
00:21:34– À cinq en général.
00:21:36– Ça a une incidence sur l'adversaire,
00:21:39sur le choix de l'organisation.
00:21:41– Après, c'est deux prismes différents.
00:21:42Forcément, le prisme d'un entraîneur
00:21:44et le prisme d'un journaliste,
00:21:45même si on a les meilleures intentions.
00:21:47Moi, je peux comprendre aussi
00:21:47qu'un entraîneur, il dit,
00:21:48mais non, il faut que je protège un peu
00:21:50aussi mes intérêts.
00:21:51Je ne suis pas sûr qu'un jour,
00:21:52on arrive à être d'accord là-dessus.
00:21:53En tout cas, pour moi, c'est culturel.
00:21:55Je vois aux États-Unis, c'est culturel.
00:21:57Les journalistes qui sont là depuis longtemps
00:21:58et les coachs qui sont là depuis longtemps,
00:22:00ils savent des limites à ne pas dépasser
00:22:01et tout le monde fonctionne plutôt bien.
00:22:03– Et puis, l'entraîneur,
00:22:07je n'aime pas généraliser,
00:22:08mais il y a un petit côté parano.
00:22:10Galtier, cette semaine,
00:22:11a craint un espionnage des Sud-Africains
00:22:13à Marcoussi, Fabien Galtier.
00:22:15Donc, il a fermé à un moment
00:22:16une séance d'entraînement
00:22:17parce qu'il y avait les jeunes Sud-Africains,
00:22:18les U20 qui étaient aussi à Marcoussi
00:22:20et ils ne voulaient pas
00:22:21que les coachs Sud-Africains
00:22:23se mélangent des journalistes.
00:22:24– Marcoussi est revenu marque à trace.
00:22:25– Mais c'est quelque chose
00:22:27que vous ne pouvez pas entendre, ça ?
00:22:28– Si, bien sûr que si.
00:22:29– Qu'un entraîneur puisse protéger
00:22:30son système tactique ?
00:22:31– Mais si.
00:22:31– Ah bon, d'accord.
00:22:32Donc, on est tous d'accord, alors.
00:22:33– Non, mais par exemple,
00:22:34la compo…
00:22:34– Parce que là, tu veux la compo,
00:22:36mais tu sais très bien
00:22:37que l'entraîneur ne va pas avoir
00:22:37envie de te la donner.
00:22:38Enfin, c'est complètement logique.
00:22:39– En début de semaine,
00:22:40chercher à avoir
00:22:42la bonne composition d'équipe,
00:22:43ça fait partie de mon métier.
00:22:44– Oui, mais toi,
00:22:45tu comprends très bien
00:22:46que l'entraîneur…
00:22:46Là, tu dis,
00:22:47ah, vous fermez tout,
00:22:48vous êtes chiant,
00:22:49mais tu sais très bien
00:22:49que l'entraîneur…
00:22:50– Entre fermer une séance
00:22:52avec un aspect tactique
00:22:54et fermer toute la semaine,
00:22:55ce qui arrive aujourd'hui beaucoup,
00:22:57où tu n'as le droit
00:22:57uniquement qu'à un quart d'heure
00:22:58ou le jeudi
00:22:59quand les mecs font du tennis ballon,
00:23:00excuse-moi,
00:23:01voilà, je n'ai pas choisi ce métier
00:23:03pour faire des…
00:23:04– Non, mais là,
00:23:04on partait le jour de match.
00:23:05– Pour choisir 15 minutes,
00:23:06on parlait échauffement de match
00:23:09et d'ailleurs,
00:23:09tu l'as bien dit,
00:23:10en NBA,
00:23:10il n'y a pas le droit
00:23:10de regarder, etc.,
00:23:12le tableau,
00:23:13même en France, etc.
00:23:14Donc, c'est bien,
00:23:14il protège ça.
00:23:15Après, le débat,
00:23:16il est sur parler à l'échauffement,
00:23:18dire un mot comme ça.
00:23:19Lui, c'était deux heures
00:23:20avant le match,
00:23:20il a le droit de dire
00:23:21qu'il est en train
00:23:21de faire trois appuis.
00:23:22C'est pas beaucoup plus
00:23:24que le football, tu vois.
00:23:25C'est bien,
00:23:26on apprend de la personnalité,
00:23:27c'est sympa,
00:23:27mais ça ne dérange pas.
00:23:28– Merci, mes amis,
00:23:29pour ce débat passionnant
00:23:31sur l'ouverture,
00:23:32l'ouverture et la transparence.
00:23:34Virginie, encore au boulot,
00:23:35puisque après avoir disserté
00:23:37sur le match perdu par le Paris,
00:23:39il y avait les deux autres
00:23:39clubs français
00:23:40qui étaient en lice,
00:23:41Monaco et Lasbel.
00:23:42– Monaco est allé chercher
00:23:43la victoire en prolongation
00:23:44face au Maccabi Tel Aviv.
00:23:47112-107,
00:23:48c'est le score final.
00:23:49Mike James,
00:23:50meilleur scoreur de la rencontre,
00:23:52il termine avec 34 points
00:23:53devant Lonnie Walker,
00:23:54l'arrière de l'équipe israélienne.
00:23:56Troisième succès d'affilée
00:23:58pour la Roca Team,
00:23:59qui est quatrième au classement
00:24:00ce soir.
00:24:01Et puis Lasbel s'incline
00:24:02sur le parquet de Fenerbahce.
00:24:04Match globalement brouillon
00:24:05des Villers-Banais privés
00:24:06de pas mal de joueurs.
00:24:07Troisième défaite consécutive
00:24:09en Euroleague.
00:24:10Ils sont derniers ce soir.
00:24:11La marche était trop haute
00:24:12contre le champion d'Europe
00:24:13en titre.
00:24:14Les Turcs ont enchaîné
00:24:14les tirs de loin
00:24:15pour s'envoler
00:24:16dès le deuxième quartan.
00:24:17Badouine en chef de file,
00:24:18Lasbel s'incline 67-81.
00:24:20– Non, Lasbel, Erwan,
00:24:22il ne faut pas compter dessus.
00:24:24C'est une équipe
00:24:27qui joue bien au basket,
00:24:28mais qui est forcément
00:24:29moins armée
00:24:30que Monaco et Paris.
00:24:31Il y a pas mal de blessés
00:24:32en ce moment.
00:24:33Il y a un petit peu
00:24:34des problèmes en interne aussi.
00:24:35Avec l'Euroleague notamment.
00:24:38Je trouve que c'est une équipe
00:24:38qui essaie...
00:24:39Pierrick Poupé
00:24:40essaie de faire
00:24:40des belles choses.
00:24:41Il y a un an de deux colos.
00:24:42C'est certainement
00:24:42sa dernière saison.
00:24:44Je n'ai vraiment pas envie
00:24:44de tirer sur l'ambulance.
00:24:45On va leur donner
00:24:46toute la force qu'on a.
00:24:47Monaco ?
00:24:48Monaco, ils sont finalistes
00:24:50de l'Euroleague
00:24:50l'année dernière.
00:24:51Ils sont surdimensionnés
00:24:53pour le championnat de France.
00:24:54Mais ce qu'ils veulent faire
00:24:56quand on parle avec eux,
00:24:56pour le coup,
00:24:57parce qu'eux nous parlent,
00:24:59vraiment,
00:25:00c'est qu'ils veulent gagner
00:25:01l'Euroleague.
00:25:02Je t'embête.
00:25:02Nous aussi, on parle
00:25:03de nos ambitions.
00:25:04Ils veulent gagner l'Euroleague
00:25:06et leur début de saison
00:25:07montre parfaitement
00:25:08qu'ils veulent aller au bout.
00:25:09C'était Erwann Abotrec
00:25:11qui est en train
00:25:11de vexer notre président.
00:25:12Erwann, je vais vous demander
00:25:13simplement,
00:25:14sans vraiment de sortir
00:25:14et de quitter ce place.
00:25:18Ah, ça y est.
00:25:19Ce n'est pas la première fois
00:25:20que ça m'arrive.
00:25:20Ah, ça y est.
00:25:22Merci à vous.
00:25:22Erwann, merci beaucoup.
00:25:24Morale de l'histoire,
00:25:25Raymond aurait dû être
00:25:25dans le basket.
00:25:26Ça tire moins sur l'ambulance.
00:25:30Kanté en bleu.
00:25:31La surprise du chef aujourd'hui.
00:25:33N'Golo Kanté rappelé
00:25:34pour les deux derniers matchs
00:25:36qualificatifs pour le mondial,
00:25:38l'Ukraine et l'Azerbaïdjan.
00:25:39Le Français qui joue
00:25:40en Arabie Saoudite
00:25:41profite des forfaits
00:25:42d'Aurélien Chouamény
00:25:43et Adrien Rabiot.
00:25:44N'Golo Kanté n'avait plus été
00:25:46rappelé en bleu
00:25:47depuis un an.
00:25:48Alors, est-ce la preuve
00:25:49que les bleus ont un problème
00:25:50au milieu de terrain ?
00:25:53Oui, c'est pour moi...
00:25:55Il n'y a pas d'habillage là ?
00:25:56Non, il n'y a pas d'habillage.
00:25:58On l'attendait, ça aurait.
00:25:59Quand on sent la chute,
00:26:02tout de suite en général,
00:26:03il y a habillage à quelque chose.
00:26:05Et là, pour moi,
00:26:05c'est une déception.
00:26:06C'est vrai ?
00:26:07Il y avait de l'attente.
00:26:08Je le dis honnêtement.
00:26:09S'il n'y a pas d'habillage,
00:26:11il y a des habillages.
00:26:13Je n'irai pas sur ce terrain.
00:26:15Etienne Didot,
00:26:16votre métier,
00:26:16c'était le milieu de terrain.
00:26:17Le rappel de Kanté,
00:26:19qu'est-ce que ça vous suggère ?
00:26:20Non, je pense qu'effectivement,
00:26:22si on compare à notre attaque,
00:26:24à nos attaquants,
00:26:25où on a des blessés
00:26:26et on a du change
00:26:28tant qu'on veut,
00:26:29c'est vrai qu'au milieu de terrain,
00:26:30il n'y en a pas tant que ça.
00:26:31Et je pense que si on avait
00:26:34davantage de jeunes joueurs
00:26:36qui s'affirmaient
00:26:37à ce poste-là,
00:26:39je pense que N'Golo Kanté,
00:26:40même si Didier Deschamps,
00:26:41je l'ai écouté,
00:26:42a dit qu'il était revenu
00:26:43à son meilleur niveau,
00:26:44qu'il jouait des matchs
00:26:44tous les trois jours,
00:26:45comme la Ligue des Champions,
00:26:46etc.
00:26:47Je pense qu'il positive un petit peu.
00:26:49Je pense qu'il ne l'aurait pas
00:26:50forcément rappelé.
00:26:51Alors moi,
00:26:51je suis fan de ce joueur.
00:26:53J'adore ce joueur.
00:26:54Mais je pense que c'est un joueur
00:26:55qui n'aurait pas été présent
00:26:56sur cette liste
00:26:57s'il y avait un petit peu
00:26:58plus de matériel.
00:26:59Raymond,
00:26:59j'ai des images à vous montrer.
00:27:00C'était l'un des derniers matchs
00:27:01en octobre.
00:27:02C'était Islande.
00:27:03On parle beaucoup,
00:27:05quand on débriefe les matchs
00:27:06de l'équipe de France,
00:27:07de l'animation offensive
00:27:08qui est un peu amorphe.
00:27:09Didier Deschamps le questionne.
00:27:11Giovanni, je me souviens,
00:27:11le questionne après certaines rencontres.
00:27:13Lui, Didier Deschamps,
00:27:14nous dit que ça ronronne,
00:27:16les passes sont un peu mollassonnes,
00:27:17ça manque un peu de percussion.
00:27:19Est-ce qu'on peut regarder
00:27:20quelques images contre l'Islande
00:27:21avec ce jeu qui vient d'un côté
00:27:23avec de l'autre,
00:27:24avec peu de mouvements ?
00:27:25Et là, en fait,
00:27:26le rappel d'Angolo Kanté,
00:27:27est-ce que ça peut changer quelque chose ?
00:27:29Si je vous mets un doigt
00:27:30d'Angolo Kanté là-dedans,
00:27:31qu'est-ce qu'il va faire ?
00:27:34Qu'est-ce qu'il pourrait faire, Raymond ?
00:27:36Si c'est l'Angolo Kanté de 2017-2018,
00:27:42c'est quelqu'un qui récupère le ballon
00:27:45dans toutes les zones,
00:27:46qui accélère,
00:27:47qui donne le ballon en profondeur,
00:27:49qui provoque,
00:27:51balle au pied,
00:27:52qui vient et qui fait des décalages.
00:27:53Donc qui accélère le jeu
00:27:54de manière individuelle ou collective ?
00:27:56De deux manières,
00:27:57mais c'est vrai,
00:27:57mais avec beaucoup de courses en plus.
00:28:00Il vient dans la surface,
00:28:01il vient de derrière,
00:28:02il provoque,
00:28:03il permet de faire des décalages.
00:28:06Je vous ai écouté, Raymond,
00:28:07il y a eu une précaution à toi.
00:28:08Si c'est l'Angolo Kanté de 2025 ?
00:28:10Oui,
00:28:11je pense que s'ils le prennent,
00:28:13c'est qu'ils ont dû...
00:28:14Du premier match de l'Euro l'an dernier.
00:28:15Ils ont dû le voir jouer.
00:28:17Il y a deux ans.
00:28:17Il est peut-être moins bien,
00:28:19il a quelques années de plus.
00:28:20Mais qu'est-ce qui te gêne ?
00:28:21C'est le fait qu'il ait 34 ans
00:28:24ou qu'il joue en Arabie Saoudite ?
00:28:25Ah non,
00:28:26mais moi,
00:28:27rien ne me gêne,
00:28:28mais moi,
00:28:28j'ai été interpellé à l'idée
00:28:29qu'il y a un rappel.
00:28:30Il y a des jeunes joueurs
00:28:31qui émergent dans le championnat de France.
00:28:32Il y a même peut-être Tolisso.
00:28:33Alors, peut-être que c'est...
00:28:34Après,
00:28:35si tu regardes les milieux de terrain
00:28:37qui manquent,
00:28:38il y a quand même Adrien Rabiot et Chouameni.
00:28:40Oui,
00:28:40l'expérience.
00:28:42On est quand même sur deux cadres.
00:28:43Ça veut dire que les autres,
00:28:44c'est Kamavinga,
00:28:45c'est Zahir Emery.
00:28:46Il y a beaucoup,
00:28:47beaucoup de jeunes.
00:28:48Je pense qu'une note
00:28:49avec un trentenaire bien affirmé
00:28:51et qu'a 80 sélections,
00:28:52c'est quand même important
00:28:53qu'il y ait un joueur comme celui-ci
00:28:55avec cette expérience-là
00:28:56dans l'entrejeu.
00:28:56Ce n'est pas deux matchs anodins.
00:28:58Ça aurait pu être Tolisso.
00:28:59Ce n'est pas un match anodin.
00:29:00Ce n'est pas deux matchs anodins.
00:29:02Vous mettez également l'Azerbaïdjan.
00:29:04Ce n'est pas deux matchs anodins.
00:29:05Expliquez-nous.
00:29:06Parce que,
00:29:06je ne sais pas,
00:29:08je pense que Didier Deschamps
00:29:09l'a en tête.
00:29:09En 1993,
00:29:11il était aussi qualifié.
00:29:11Il était persuadé
00:29:12d'aller aux Etats-Unis.
00:29:13Il y avait un seul match à gagner
00:29:15et les Français ont perdu.
00:29:17Un nul.
00:29:17Un nul.
00:29:17Ils ont perdu Israël
00:29:18et la Bulgarie.
00:29:21Je pense que Didier Deschamps
00:29:22il pense à ça.
00:29:23Parce que,
00:29:24comme dit Régis,
00:29:25tu perds deux cadres au milieu.
00:29:27Lui,
00:29:27il va apporter un peu de sérénité,
00:29:29de calme.
00:29:29En tout cas,
00:29:30Guillaume,
00:29:30lorsque Vincent Duluc
00:29:31va sur ce terrain-là,
00:29:32le terrain de l'histoire,
00:29:33en conférence de presse,
00:29:34il n'a jamais d'élu.
00:29:35Avec Didier Deschamps,
00:29:36il ne vient pas dire
00:29:37évidemment,
00:29:37je tremble
00:29:38et j'espère qu'on ne va pas mettre
00:29:40c'est l'Amérique de Jonasin
00:29:41au Stade de France
00:29:42le 13 novembre.
00:29:43Il y aurait pu avoir
00:29:44éventuellement une autre réponse
00:29:45entre je tremble
00:29:46ou je m'en fiche.
00:29:48Il y a l'idée.
00:29:49Je pense qu'il aurait préféré
00:29:50être qualifié en octobre.
00:29:51Oui.
00:29:52Ah oui ?
00:29:52À mon avis.
00:29:53Que là,
00:29:53de jouer ce match
00:29:54un peu...
00:29:56Pas piégeux,
00:29:57mais l'Ukraine,
00:29:58tu ne sais jamais.
00:29:59L'Ukraine a très certainement
00:30:00envie de se qualifier.
00:30:01Tu peux rater un match.
00:30:02Tu peux rater un match
00:30:02et tu te mets une pression
00:30:04inutile
00:30:04à aller jouer en Azerbaïdjan,
00:30:06tu ne sais jamais.
00:30:08Non mais bien sûr,
00:30:09Raymond,
00:30:09on a des conneries
00:30:11commises par l'équipe de France.
00:30:12Dans l'histoire récente,
00:30:14on en a déjà vu.
00:30:15Non,
00:30:15par rapport au niveau,
00:30:16je pense que ce n'est pas possible.
00:30:18Je veux dire,
00:30:18il y a un moment,
00:30:19oui,
00:30:20tu peux quand ça se tient
00:30:21à peu près,
00:30:22mais là,
00:30:23tu ne peux pas imaginer
00:30:24perdre ces deux matchs-là.
00:30:26Ce n'est pas une option.
00:30:28Ça n'existe pas.
00:30:29Quand il est échant
00:30:29dit qu'Angolo Conte
00:30:31est dans la forme de sa vie,
00:30:32oui,
00:30:33pas de problème.
00:30:35On ne regarde pas les matchs.
00:30:36On ne regarde pas les matchs
00:30:37d'Alitiad et de la...
00:30:38De sa vie récente.
00:30:40Là,
00:30:40c'est un choix rassurant,
00:30:42sécurité affective
00:30:43et en plus,
00:30:44si tu ne le rappelles pas
00:30:45le coup d'après,
00:30:46il n'y aura aucun souci.
00:30:47Non mais le seul fait,
00:30:48le simple fait
00:30:49qu'il enchaîne
00:30:5090 minutes
00:30:51tous les week-ends,
00:30:52c'est quand même
00:30:52une garantie,
00:30:53c'est une sécurité ça.
00:30:55Après,
00:30:56moi...
00:30:56Moi, je pense qu'il va
00:30:57être titulaire
00:30:57contre l'Ukraine
00:30:58avec Foné Oumieux.
00:30:59quand il est en Arabie Saoudite.
00:31:00Moi, c'était plutôt positif.
00:31:02Qu'est-ce qu'il peut apporter ?
00:31:03Qu'est-ce qu'il peut apporter
00:31:04à cette animation offensive
00:31:05qui ronronne ?
00:31:06Du calme ?
00:31:07Il sait faire.
00:31:08Du calme,
00:31:09c'est ce que reproche
00:31:10Jérôme Deschamps.
00:31:11Avoir des garçons
00:31:12en attaque un peu trop calme.
00:31:14Je ne sais pas,
00:31:14le tempo du match,
00:31:15la gestion de l'événement,
00:31:16ne pas faire n'importe quoi
00:31:17à n'importe quel moment,
00:31:19cadrer les gars,
00:31:20ne sais pas,
00:31:20resserrer les lignes
00:31:21quand il y a besoin,
00:31:22monter le bloc,
00:31:24se projeter...
00:31:25Ce n'est pas quelqu'un
00:31:25qui parle beaucoup.
00:31:26Ce n'est pas un organisateur.
00:31:29Moi, c'est plutôt quelqu'un...
00:31:30Il y a quand même le brassard
00:31:31sur les images, non ?
00:31:31Oui, mais c'est quelqu'un qui...
00:31:33Il fera le tour du propriétaire
00:31:34de la Ligue Europa.
00:31:36C'est le retour,
00:31:36mes amis,
00:31:36du jeudi noir.
00:31:37Et on a Guillaume Deschamps
00:31:38sur le plateau.
00:31:39A tout de suite.
00:31:51Enfin, une maison bienvenue
00:31:52quand le mini-info
00:31:53commence à...
00:31:54À minuit,
00:31:54à minuit du soir.
00:31:56Pour le plus grand plaisir
00:31:57des chroniqueurs
00:31:58et surtout,
00:31:58la productrice
00:32:00de ce mini-info,
00:32:00c'est Virginie Saint-Cylil,
00:32:01la reine des infos.
00:32:02Bonsoir Virginie.
00:32:03Bonsoir.
00:32:04Bonsoir Virginie.
00:32:05Bonsoir.
00:32:06Le biathlon,
00:32:07à présent,
00:32:07nous l'avons appris.
00:32:08Julia Simon,
00:32:09suspendue 6 mois,
00:32:10mais il y a un mai.
00:32:12Il y a un mai
00:32:13parce qu'elle écope
00:32:13d'un mois ferme
00:32:15plus 5 mois
00:32:16avec sursis
00:32:17et 15 000 euros d'amende.
00:32:18Tout cela pour
00:32:19fraude
00:32:20à la carte bancaire
00:32:21à des membres
00:32:21de l'équipe de France
00:32:22de biathlon.
00:32:23Elle avait d'abord nié
00:32:24avant de finalement
00:32:25reconnaître les faits
00:32:26lors du procès.
00:32:27Donc voilà,
00:32:27elle est sanctionnée
00:32:28par sa fédération
00:32:29pour un mois ferme.
00:32:30Elle pourra participer
00:32:31aux Jeux Olympiques.
00:32:33Elle fera les JO.
00:32:35C'est une sanction juste.
00:32:36C'est une sanction à la carte.
00:32:38Elle s'en sort bien.
00:32:39Elle s'en sort bien.
00:32:39Ah oui,
00:32:40puisqu'elle va faire les JO.
00:32:40Ça va être marrant
00:32:41quand elle va revenir
00:32:42par contre dans le vestiaire,
00:32:43etc.
00:32:44Elle a déjà concouru
00:32:46l'an dernier
00:32:47en connaissant cette histoire.
00:32:48Elle n'avait pas avoué.
00:32:49Mais là,
00:32:49il y avait de fort sanctions
00:32:51contre elle.
00:32:52Ça va être marrant de le voir.
00:32:53Après,
00:32:53moi,
00:32:53je trouve que bon,
00:32:55franchement,
00:32:56elle a entre guillemets
00:32:56déconné
00:32:57de manière très sérieuse.
00:33:00Elle n'arrive pas
00:33:00à se l'expliquer.
00:33:02Comment ?
00:33:02Elle n'arrive pas
00:33:03à se l'expliquer.
00:33:04Non, non, non.
00:33:04Parce qu'elle a nié
00:33:04très longtemps.
00:33:05Elle a dit
00:33:06qu'elle est arrivée
00:33:06dans la salle d'audience.
00:33:07Elle a dit
00:33:07oui,
00:33:07je suis désolé,
00:33:08c'est moi.
00:33:08J'avoue.
00:33:10Alors,
00:33:10faute avouer,
00:33:12à demi,
00:33:13pardonner.
00:33:14Mais très franchement,
00:33:14je trouve que la sanction,
00:33:17je ne suis pas juge,
00:33:18un peu légère.
00:33:18Elle a disputé les JO.
00:33:20Elle a quand même
00:33:21fait souffrir normalement
00:33:22ses petites camarades
00:33:23et perturbé un peu
00:33:24l'environnement
00:33:24de l'équipe de France.
00:33:26Bon, après,
00:33:26le sport est le plus important
00:33:27que tout,
00:33:28par exemple.
00:33:28C'est une sacrée biathlète.
00:33:30Sans elle,
00:33:31la comprenant est chênant.
00:33:33Oui,
00:33:33mais là,
00:33:33c'est pas le curseur.
00:33:34Et alors ?
00:33:35Le curseur,
00:33:36c'est pas le curseur.
00:33:36Et alors ?
00:33:37Il y a les JO,
00:33:37en fait.
00:33:38Mais,
00:33:38t'as vu ce que tu viens de dire.
00:33:40Oui.
00:33:41Tu ne juges pas
00:33:41en fonction de la personnalité
00:33:42de quelqu'un.
00:33:43Si elle était dixième française,
00:33:45elle aurait pu prendre
00:33:46dix ans de prison,
00:33:47ça n'aurait pas mal.
00:33:48Non,
00:33:48non,
00:33:48mais pardon.
00:33:49C'est pardon,
00:33:50mais moi,
00:33:50je me mets dans la logique
00:33:52de la fédération.
00:33:53Ah oui.
00:33:54Six mois.
00:33:55Si c'est sa logique,
00:33:56elle n'est pas bonne
00:33:56dans la fédération.
00:33:56Non,
00:33:56mais non,
00:33:57mais non,
00:33:57six mois,
00:33:59bon,
00:33:59cinq mois avec sur six.
00:34:00Vous voyez,
00:34:01non,
00:34:01mais donc,
00:34:01j'essaie de me mettre
00:34:02dans les gens de la fédération
00:34:04qui disent,
00:34:04mince,
00:34:05il va falloir avoir
00:34:06quelque chose,
00:34:06une sanction relativement
00:34:07forte à communiquer.
00:34:09En fait,
00:34:10dans les faits,
00:34:11c'est juste un mois
00:34:12de suspension.
00:34:13Voilà.
00:34:14Donc,
00:34:14c'est pour ça que je dis,
00:34:15est-ce que finalement,
00:34:16il pouvait se passer
00:34:17de Julien Simon
00:34:18pour les JO ?
00:34:19La réponse est non.
00:34:21Non,
00:34:21enfin,
00:34:21voilà,
00:34:21c'est la réponse
00:34:22de la fédération.
00:34:23Là,
00:34:23vous vous mettez
00:34:24à la place de la fédération.
00:34:24Je me mets à la place
00:34:25de la fédération.
00:34:26C'est une décision,
00:34:27on va dire...
00:34:27Je pense qu'on aurait
00:34:27pu se passer de Julien Simon.
00:34:29Un accommodement politique.
00:34:30Bah,
00:34:30s'ils l'ont fait,
00:34:31c'est qu'ils pensaient
00:34:32que...
00:34:32Que tu dénonces.
00:34:34Non,
00:34:35que je dénonce pas.
00:34:36Non,
00:34:36non,
00:34:36que je dénonce pas,
00:34:36que je constate.
00:34:37Enfin,
00:34:37que tu supposes.
00:34:39Oui,
00:34:39que je suppose
00:34:39et que je constate.
00:34:41Donc,
00:34:42par exemple,
00:34:42tu voles tes coéquipières,
00:34:46tu causes quand même
00:34:47quelques soucis
00:34:47et dégâts majeurs.
00:34:49Certainement.
00:34:50Et tu prends un mois.
00:34:51Alors,
00:34:51t'es condamné,
00:34:52effectivement,
00:34:53pénalement.
00:34:53Pénalement.
00:34:54Mais,
00:34:55t'as fédé,
00:34:56allez,
00:34:56un mois.
00:34:57Bon.
00:34:57Donc,
00:34:58c'est rien.
00:34:58Enfin,
00:34:59quelque part.
00:34:59Non,
00:35:00c'est pas grave.
00:35:00Je veux avoir la fédé
00:35:01au niveau des valeurs.
00:35:02Là,
00:35:03on sent que,
00:35:03bon,
00:35:03il fallait quand même
00:35:04un délai de décence.
00:35:05Ils ont trouvé un compromis,
00:35:06mais pour la conservation.
00:35:07Un mois,
00:35:07c'est un délai de décence ?
00:35:09Pardon ?
00:35:09Un mois,
00:35:10c'est un délai de décence ?
00:35:11Un mois,
00:35:11vraiment.
00:35:12Pour moi,
00:35:12c'est insuffisant,
00:35:12mais après,
00:35:13ça,
00:35:13c'est mon opinion.
00:35:15Et je peux comprendre
00:35:16que certains ne soient pas d'accord.
00:35:17Après,
00:35:17évidemment,
00:35:18on n'est pas pour la condamnation sociale
00:35:19à perpétuité.
00:35:20On l'a déjà dit ici.
00:35:20Évidemment.
00:35:21Évidemment.
00:35:22Mais,
00:35:22bon,
00:35:23après,
00:35:23j'aimerais bien aussi entendre...
00:35:25Juste,
00:35:26imagine ça,
00:35:27Raymond,
00:35:28sélectionneur,
00:35:29et dans ton équipe,
00:35:31t'as un gars qui fait
00:35:32l'arnaque à la carte.
00:35:34Et là,
00:35:34vous lui mettez
00:35:34un mois de suspension.
00:35:36Franchement,
00:35:37on a une coupe du monde.
00:35:38Il faut qu'il soit là.
00:35:39On fait un mois.
00:35:40Non,
00:35:40mais ça aurait été de la folie.
00:35:41Ça aurait été de la folie complète.
00:35:43Pour moi,
00:35:43c'est impensable
00:35:44qu'elle revienne dessus.
00:35:46Pourquoi c'est pas le même
00:35:46complet ?
00:35:46Ils vont se retrouver.
00:35:48Dédiatiquement,
00:35:48c'est pas le même.
00:35:48C'est du sport de haut niveau.
00:35:50C'est du sport de haut niveau.
00:35:50Non,
00:35:50mais je suis d'accord.
00:35:51Pour être cash,
00:35:56la déflagration,
00:35:56évidemment,
00:35:57elle a un tout autre niveau
00:35:58si c'est un footballeur.
00:35:59Et un footballeur connu
00:36:00est très performant.
00:36:01Elle est connue,
00:36:01elle est très performant.
00:36:03Non,
00:36:03mais je veux dire,
00:36:04il y a un moment,
00:36:04il ne faut pas non plus se mentir.
00:36:06Je veux dire,
00:36:07c'est pas le football non plus
00:36:08ou je ne sais pas.
00:36:09Vous allez bien réaliser
00:36:10une saison exceptionnelle.
00:36:11Elle a quasiment trois faits.
00:36:12Tu gagnes, non ?
00:36:13On ne peut pas mettre ça
00:36:13sur le même plan,
00:36:14sur les faits.
00:36:15C'est en termes de valeur
00:36:17et de message que tu envoies.
00:36:18Moi,
00:36:18je me mets à la place
00:36:19des parents
00:36:19qui inscrivent leurs gamins
00:36:21dans ce sport-là.
00:36:22Moi,
00:36:23ça me gênerait,
00:36:24entre guillemets.
00:36:25Il y a un souci, là ?
00:36:27Non, rien.
00:36:28J'étais en train
00:36:28de faire les yeux doux
00:36:30à mon guillaume.
00:36:32Mais on s'aime
00:36:33et on vous aime aussi.
00:36:34Non, non,
00:36:34mais moi,
00:36:35j'ai...
00:36:35En fait,
00:36:36l'exemple d'Étienne,
00:36:37il est bon,
00:36:38mais il n'est pas bon.
00:36:38Il est bon
00:36:39dans le sens où,
00:36:40effectivement,
00:36:40si tu mets ça
00:36:41sur le même plan,
00:36:42évidemment,
00:36:43dans les faits,
00:36:43ça peut être sur le même plan,
00:36:45ça ne s'entend pas.
00:36:47Mais le truc,
00:36:48c'est qu'en fait...
00:36:49Tu veux dire
00:36:49dans les sports meilleurs ?
00:36:50En fait,
00:36:51c'est comme l'échelle de Richter.
00:36:52Tu connais l'échelle de Richter ?
00:36:53Oui.
00:36:53C'est le truc des volcans.
00:36:54Merci.
00:36:54Bon,
00:36:55il y a des sports
00:36:56avec des impacts
00:36:57beaucoup plus importants
00:36:58que d'autres.
00:36:59Et malheureusement,
00:37:00je suis désolé de le dire,
00:37:01le biathlon,
00:37:03ça a moins d'impact
00:37:04que le football.
00:37:05Non, mais c'est tout.
00:37:06C'est bien sûr comme ça.
00:37:06Non, mais toi,
00:37:07Nabil Gilles.
00:37:07C'est là que tu voulais en venir.
00:37:09C'est là qu'il voulait en venir.
00:37:10L'accouchement était dur.
00:37:12L'accouchement était très dur.
00:37:13Regarde.
00:37:13Attends,
00:37:13je termine là-dessus.
00:37:14Non, non,
00:37:15on a mis le temps.
00:37:15Regarde Benzema
00:37:16et Karabatic.
00:37:17Oui.
00:37:18Si Benzema fait ce qu'a fait
00:37:19si Karabatic fait ce qu'a fait Benzema.
00:37:24Karabatic fait ce qu'a fait Benzema.
00:37:25Parce que Karabatic a fait des trucs aussi,
00:37:27du coup.
00:37:27Non, mais Benzema et Karabatic.
00:37:29Karabatic,
00:37:30c'est avec les Jeux.
00:37:31Avec les Paris.
00:37:33Non, mais si Karabatic le fait
00:37:35en équipe de France de foot.
00:37:36Je ne suis pas sûr
00:37:37que ce soit la même affaire.
00:37:38Benzema l'a fait avec Belva,
00:37:39avec Valbo.
00:37:39Non, mais Benzema,
00:37:41il a été sanctionné.
00:37:41Et c'est de manière
00:37:44beaucoup plus importante
00:37:45que Karabatic.
00:37:47Mettez le tuba.
00:37:47Il a été le tuba.
00:37:53Si c'était une loi, il faudrait.
00:37:54Est-ce que tu veux des rames ?
00:37:56L'aviron est un beau sport.
00:37:57Non, non.
00:37:59On tire la chasse.
00:38:00Merci beaucoup.
00:38:01Julia Simon.
00:38:02Je ne veux de mal à personne.
00:38:03Julia Simon.
00:38:05Julia Simon,
00:38:05c'est 4 médailles d'or
00:38:06la saison dernière
00:38:07en Coupe du Monde.
00:38:08Donc 3.
00:38:094 médailles d'or
00:38:10en championnat du monde.
00:38:11Donc 3 en relais.
00:38:12Sa suspension,
00:38:14donc en fait,
00:38:15prend acte le 29 novembre.
00:38:17Un mois de suspension,
00:38:17en fait,
00:38:18elle ratera un week-end
00:38:19simplement de Coupe du Monde.
00:38:21C'est le lancement
00:38:21au Storsoon.
00:38:22Elle peut faire appel peut-être ?
00:38:24Pour ne pas rater ce week-end.
00:38:26Je pense qu'elle ne fera pas appel.
00:38:27Mais mais juste une précision.
00:38:30Vous voulez une serviette ?
00:38:31C'était l'échelle de Richter
00:38:33et non pas de Teddy Richter.
00:38:34Oui, c'est très bon.
00:38:36Merci beaucoup.
00:38:37Merci beaucoup.
00:38:38Il a définitivement coulé.
00:38:41Il a définitivement coulé.
00:38:42C'est fini.
00:38:43Il est au fond.
00:38:43On passe à la Ligue Europa,
00:38:45les amis.
00:38:45Est-ce qu'on est obligés ?
00:38:47Oui, mais avec le sourire.
00:38:48C'est les chevilles de l'angoisse.
00:38:50Tranquille.
00:38:51Bétis 2,
00:38:52OL 0.
00:38:53Je vous laisse commenter ces images,
00:38:55ma chère Virginie.
00:38:56Ils ont pris deux buts
00:38:57en 5 minutes avant la pause,
00:38:59les Lyonnais.
00:38:59Deux buts.
00:39:00Le premier sur corner.
00:39:01L'Ocelso s'en charge.
00:39:03C'est dévié par Bacambou.
00:39:04La défense ne bouge pas.
00:39:06Esalzouli en profite
00:39:07et marque à bout portant.
00:39:09Et le deuxième,
00:39:10c'est sur un lock d'Anthony
00:39:12lancé dans le dos de Niakate
00:39:14et lâché par Abner.
00:39:16Greif est sorti,
00:39:17mais Greif est battu.
00:39:19Première défaite de l'OL,
00:39:20cette saison dans la compétition.
00:39:22Paolo Fonseca,
00:39:23pour cette rencontre,
00:39:24a fait tourner.
00:39:24Dimanche, grand match
00:39:25contre le Paris Saint-Germain.
00:39:26Est-ce que c'est ce torne-en-vous ?
00:39:27Est-ce que c'est la clé
00:39:28pour expliquer cette première défaite ?
00:39:29Non, absolument pas.
00:39:30Non, pas du tout ?
00:39:31Ça compte quand même.
00:39:32Ça compte.
00:39:34Écoutez, on a un super duel là,
00:39:35les amis.
00:39:36Ça compte, ça compte pas.
00:39:37Là, feu croisé.
00:39:38Envoyez le jingle,
00:39:39on va s'expliquer.
00:39:40Merci beaucoup.
00:39:41Tu es avec moi, là ?
00:39:42C'est Etienne Didot.
00:39:45Donc, Paolo Fonseca
00:39:47fait tourner,
00:39:47c'est la clé pour expliquer
00:39:48cette défaite,
00:39:48oui, un peu,
00:39:49pour Etienne et Nabil.
00:39:51Qui commence ?
00:39:51Etienne ou Nabil ?
00:39:52Je commence comme ça.
00:39:53Nabil assure derrière.
00:39:54Le temps que je remonte
00:39:54à la surface.
00:39:56OK.
00:39:57Non, pour Guillaume et Régis,
00:39:59qui commencent ?
00:40:00Moi, je veux bien commencer
00:40:01avec mes gros sabots.
00:40:02OK, ça y est.
00:40:03La finesse, c'est-ce que là ?
00:40:04Oui, les escarpins.
00:40:06Les escarpins, les escarpins.
00:40:07Les escarpins.
00:40:08Les danseurs de temps.
00:40:10Je ne suis pas sûr
00:40:10les escarpins.
00:40:12Ah, les escarpins.
00:40:12Ça va, ça va.
00:40:12Ça va, ça va.
00:40:13Ça va, ça va.
00:40:14Etienne Moati,
00:40:15oui, c'est la clé pour expliquer.
00:40:16Etienne Moati, des fois.
00:40:18Alors oui, et même parfois.
00:40:20Est-ce la clé pour expliquer ?
00:40:21Ça peut être mon grand-père,
00:40:22effectivement.
00:40:23En effet.
00:40:24C'est peut-être les cheveux.
00:40:25Je suis désolé.
00:40:25Est-ce la clé pour expliquer
00:40:27cette première défaite
00:40:27par l'Ofonseca ?
00:40:28Fait tourner.
00:40:29Oui, un peu,
00:40:30Etienne Dido.
00:40:31Pardonnez-moi, mon Etienne.
00:40:32Oui, un peu.
00:40:33Je dirais même un peu plus encore.
00:40:35Je pense que l'OL a fait
00:40:36ce qu'il fallait.
00:40:37C'est quand même un des clubs
00:40:38qui va le mieux
00:40:39en Coupe d'Europe cette saison.
00:40:41On est tous contents de ça
00:40:42à chaque fois
00:40:45qu'il fallait faire tourner son équipe.
00:40:47Eh bien, c'était ce soir.
00:40:48Il a un gros match week-end.
00:40:50Il a assuré
00:40:51au niveau de la Coupe d'Europe
00:40:52jusqu'à présent.
00:40:53Donc, effectivement,
00:40:54l'OL ne fait pas un grand match.
00:40:55Mais il avait une possibilité
00:40:57de faire tourner son équipe.
00:40:58C'était ce soir.
00:40:59Ils auraient pu faire mieux,
00:41:00effectivement.
00:41:00La première mi-temps
00:41:01a été très compliquée.
00:41:03Mais ce soir,
00:41:03c'était ce soir ou jamais
00:41:04avec ce qu'ils avaient fait avant.
00:41:05OK.
00:41:06On donne la parole à l'homme
00:41:08et ses gros sabots.
00:41:09Guillaume Dufi.
00:41:09En faisant tourner,
00:41:10tu aurais pu mieux faire
00:41:11parce que le bêtis,
00:41:12oui, c'est une équipe en forme
00:41:13de la Ligue 1 en ce moment.
00:41:14Mais ce n'est pas non plus
00:41:16une équipe géniale.
00:41:17Et les deux buts
00:41:18que tu encaisses,
00:41:19ça n'a rien à voir
00:41:20avec le niveau des joueurs.
00:41:20C'est deux énormes fautes
00:41:21d'inattention.
00:41:22Et avec une mention particulière
00:41:24pour le deuxième,
00:41:24tu es pris de vitesse
00:41:25dans le dos
00:41:26sur un coup franc
00:41:28ou un coup franc
00:41:29de 70 mètres.
00:41:30Non, mais c'est un scandale.
00:41:31C'est une faute professionnelle.
00:41:32Et ça, ça n'a rien à voir
00:41:33avec le niveau des joueurs
00:41:34qui sont remplaçants
00:41:35ou titulaires indiscutables.
00:41:38Merci.
00:41:38Nabil Gélit.
00:41:40Merci.
00:41:40Le niveau des joueurs
00:41:41dans le football, ça compte.
00:41:42Déjà, ils sont sur la jante.
00:41:43Ils réussissent des trucs
00:41:44assez extraordinaires
00:41:45depuis le début de saison
00:41:46par rapport à leur mercato
00:41:47avec des joueurs
00:41:47qui arrivaient dans tous les sens.
00:41:49Ils ont optimisé comme jamais.
00:41:51Ce soir, tu as Cleuille Verte,
00:41:52par exemple,
00:41:52dans la centrale,
00:41:53tu sais qu'ils ont acheté
00:41:534 millions d'euros.
00:41:54Ils étaient remplaçants
00:41:54à Casapia, au Portugal.
00:41:56Le Betis-Sévi,
00:41:58c'est une bonne équipe.
00:41:59Il y avait un public.
00:42:00Il y avait de l'ambiance.
00:42:01Et je trouve que Lyon,
00:42:02on a vu leurs difficultés.
00:42:03Ils ont eu de la maîtrise.
00:42:04Mais à un moment,
00:42:05ça manque de qualité
00:42:05pour faire beaucoup mieux.
00:42:06Donc oui, effectivement,
00:42:07le turnover,
00:42:08à un moment, ça compte.
00:42:09OK.
00:42:09Régis Testelin, conclusion ?
00:42:11Je vais paraphraser un peu Guillaume
00:42:12qui a été très bon.
00:42:13Et j'ajouterai que
00:42:13sur le premier but, par exemple,
00:42:15il y a eu une énorme erreur
00:42:16de relance de De Carvalho
00:42:18qui provoque le corner
00:42:19et le premier but.
00:42:21Ils ont voulu jouer
00:42:22à la bas-balle
00:42:23alors qu'ils n'ont pas le niveau.
00:42:24Et ça, ce n'est pas
00:42:25un problème de rotation.
00:42:26Le Betis a joué très bas.
00:42:28Il y avait la possibilité
00:42:28de mener des contres jusqu'au bout.
00:42:30Ils n'y sont pas allés
00:42:30alors qu'ils avaient les joueurs pour.
00:42:32Et ce n'est pas un problème
00:42:33de rotation.
00:42:35Il y a plein de choses
00:42:35qu'ils auraient pu faire
00:42:36avec ces 11 joueurs-là
00:42:37sur le terrain
00:42:37qu'ils n'ont pas fait.
00:42:38Ah, OK.
00:42:39Je regarde les chronos.
00:42:41Bon, voilà.
00:42:42La Régie est un peu pressée.
00:42:44Certainement des rendez-vous
00:42:44après l'émission.
00:42:45Donc, ils laissent dérouler
00:42:46le chrono.
00:42:47Merci beaucoup,
00:42:48ma chère Régie.
00:42:49Président,
00:42:50est-ce que c'est le oui
00:42:51qui l'emporte,
00:42:51le turnover ?
00:42:52Est-ce que c'est la clé
00:42:52pour expliquer cette première défaite
00:42:54ou non ?
00:42:54Il y a eu Guillaume et Régis
00:42:56face à Annabille et Étienne.
00:42:57Si on parle de niveau d'équipe,
00:43:00c'est sûr,
00:43:01quand on enlève...
00:43:03Fofana ?
00:43:03On enlève Tolisso,
00:43:05déjà,
00:43:05ce n'est plus la même équipe.
00:43:06Donc, il est remplaçant
00:43:07et c'est une équipe
00:43:08qui est complètement transformée.
00:43:10Le seul impact offensif
00:43:12qu'ils ont,
00:43:13c'est quand il y a Fofana
00:43:14ou quand il y a Tolisso.
00:43:16Et si les deux ne sont pas là,
00:43:18il y en a un qui est blessé
00:43:19qui ne rentrait pas
00:43:20dans le turnover.
00:43:21Tolisso est au repos.
00:43:21Et Tolisso est la meilleure
00:43:22au repos.
00:43:23Donc, il rentre dans le turnover.
00:43:24Et il peut expliquer ça.
00:43:25Mais cette équipe-là,
00:43:27c'est une équipe
00:43:28qui fait illusion
00:43:30depuis un moment.
00:43:31C'est-à-dire,
00:43:31c'est une équipe très moyenne,
00:43:33des joueurs moyens.
00:43:35Ils sont sur régime.
00:43:38Et de temps en temps,
00:43:39ils reviennent à leur niveau.
00:43:40Ils n'ont aucun impact offensif.
00:43:42Mais je n'arrive pas
00:43:43à faire la synthèse
00:43:44par rapport à la question
00:43:45qui nous guide.
00:43:46Est-ce que finalement,
00:43:47vu que c'est une équipe moyenne,
00:43:48vu qu'ils n'en ont pas,
00:43:48est-ce que c'est le turnover
00:43:49ou non ?
00:43:49Ça y joue obligatoirement
00:43:51un petit peu.
00:43:52En enlevant les bons joueurs,
00:43:55où ils sont déjà
00:43:56juste-justes,
00:43:58ils se retrouvent
00:43:59en infériorité.
00:44:00J'aimerais convoquer
00:44:02Etienne Didot
00:44:02et Nabil Gélid
00:44:03parce que j'ai regardé
00:44:04le match.
00:44:05Et sur les deux buts,
00:44:06ça se joue 2 à 0.
00:44:08Un corner pour le Bétis.
00:44:11Comportement passif.
00:44:12Ce n'est pas un poulet
00:44:13de printemps.
00:44:14C'est Maitland Nice
00:44:15et Tessman
00:44:16qui sont complètement passifs.
00:44:18Là, le turnover,
00:44:18eux, Maitland Nice
00:44:19et Tessman,
00:44:20c'est des gars
00:44:21qui sont titulaires.
00:44:23On est bien d'accord ou pas ?
00:44:24Non, mais juste avant,
00:44:25celui qui fait une relance cata.
00:44:27Il y a un corner.
00:44:27Non, mais c'est celui
00:44:28qui fait une prise de risque.
00:44:30C'est De Carvalho.
00:44:31Voilà, De Carvalho qui n'est pas...
00:44:32Ah non, mais soit on remonte
00:44:34l'action jusqu'au bout
00:44:35et on est honnête
00:44:36dans le contraire.
00:44:36Ah non, mais non,
00:44:37ce n'est pas un temps de jeu.
00:44:38En nous expliquant
00:44:39que c'est deux titulaires
00:44:40qui sont concernés
00:44:42par...
00:44:42Donc, concéder un...
00:44:43Avec Tonissot,
00:44:43tu gagnes ce match.
00:44:45Concéder un corps-mère,
00:44:47c'est...
00:44:47Le but qui prenne,
00:44:49Régis dit,
00:44:50c'est une faute professionnelle.
00:44:51Non, mais c'était...
00:44:52C'était...
00:44:53Pourquoi on fait seulement
00:44:54l'analyse sur les buts ?
00:44:56Parce que...
00:44:57Non, mais on a le droit
00:44:57de faire une analyse générale.
00:44:59En fait, si tu veux,
00:45:00le deuxième but,
00:45:00je suis d'accord avec toi.
00:45:01C'est un scandale,
00:45:01le deuxième but.
00:45:02Non, mais après,
00:45:02ne dis pas erreur professionnelle.
00:45:03C'est toujours trop vos phrases.
00:45:05C'est un peu...
00:45:05Oui, mais c'est pas
00:45:06l'iran professionnel.
00:45:09Raymond, il aurait été fou furieux.
00:45:10Tu vois le Barça faire ça,
00:45:11des fois,
00:45:11les coups de pied arrêtés.
00:45:12T'as vu le Real Madrid.
00:45:13Ils ont pris une leçon
00:45:15sur coups de pied arrêtés
00:45:16avant-hier ou hier.
00:45:17Bref,
00:45:18mais sur l'ensemble du match,
00:45:20ils n'ont pas été au niveau.
00:45:21T'as l'impression
00:45:21d'avoir une équipe
00:45:22qui jouait à moitié
00:45:23contre une équipe
00:45:23qui jouait un gros match
00:45:25de Coupe d'Europe.
00:45:25Donc, je pense qu'effectivement,
00:45:27le turnover,
00:45:28ils n'ont pas eu le niveau
00:45:28sur l'ensemble du match,
00:45:29sur l'intensité, etc.
00:45:30C'est pas que t'aux lycées,
00:45:31c'est un général.
00:45:32Il y a le petit Argentin
00:45:34aussi qui jouait pas.
00:45:35T'en avais d'autres.
00:45:36Mais je pense...
00:45:37Très important.
00:45:38Oui, aussi.
00:45:38Je pense que vraiment,
00:45:39ils ne sont pas rentrés
00:45:40dans la tête.
00:45:41Ils n'étaient pas
00:45:41complètement concernés.
00:45:42On a fait le boulot avant.
00:45:44Il fait tourner l'équipe.
00:45:45Du coup, t'es sur le terrain.
00:45:46T'es pas à 100%.
00:45:47Et je l'ai senti
00:45:48tout au long de la rencontre.
00:45:49Mais tu sais,
00:45:49il y a un truc
00:45:50sur ce turnover
00:45:51qui m'a dérogé.
00:45:52À la fin du match,
00:45:53ils interrogent Satriano.
00:45:56Oui.
00:45:57Et ils parlent du match
00:46:00qui n'a même pas parlé.
00:46:02Oui, on voulait gagner.
00:46:03On a perdu.
00:46:04Elle est là,
00:46:05la faute professionnelle.
00:46:05Mais ce qui compte,
00:46:06c'est le match de dimanche.
00:46:07On se prépare pour dimanche.
00:46:08T'as intérêt de gagner dimanche.
00:46:09Mais ils n'ont pas
00:46:10les moyens de battre Paris.
00:46:12Simplement,
00:46:13je reviens sur Montauk.
00:46:15Le deuxième but,
00:46:16c'est un coup franc.
00:46:17Alors donc,
00:46:18encore une balle arrêtée
00:46:18de Roca.
00:46:19Les deux joueurs incriminés
00:46:21de chansons d'Yakite,
00:46:22c'est le patron de la défense
00:46:23et Abner qui est sur le côté.
00:46:25Et puis il y a le gardien Greif
00:46:26également qui est impliqué.
00:46:27Mais est-ce que tu sais
00:46:28que quand les titulaires jouent
00:46:29et que l'équipe tourne,
00:46:31ils sont aussi un peu moins bien
00:46:32dans leur tête généralement ?
00:46:33Alors c'est des...
00:46:34Ça arrive,
00:46:35je te le dis,
00:46:35mais je l'ai vécu.
00:46:37J'ai vécu quand ton coach
00:46:39fait reposer certains joueurs
00:46:40et que toi,
00:46:41on ne te repose pas.
00:46:43Inconsciemment,
00:46:44tu te dis,
00:46:44putain,
00:46:44je suis sur le terrain,
00:46:45moi j'en chie encore,
00:46:46l'autre il se repose.
00:46:47Inconsciemment,
00:46:48je ne sais pas Raymond,
00:46:49mais moi,
00:46:49en tout cas,
00:46:50j'y pensais.
00:46:52Et du coup,
00:46:52c'est certain que les mecs
00:46:53ne sont pas complètement
00:46:54dans leur match.
00:46:54Ça n'excuse pas tout,
00:46:55il y a des buts,
00:46:56tu peux faire mieux,
00:46:56etc.
00:46:57Et tiens,
00:46:58en fait,
00:46:58vous voulez toujours jouer
00:46:58mais avec la meilleure équipe
00:46:59pour gagner.
00:47:00Oui.
00:47:00C'est ça,
00:47:01c'est à peu près.
00:47:02Même quand ils jouaient
00:47:02avec la meilleure équipe,
00:47:03ils ne gagnaient pas tout le temps.
00:47:04Oui,
00:47:04mais là,
00:47:05tu perds des repères.
00:47:06Tu perds des repères.
00:47:07Niakate,
00:47:08Matas,
00:47:08c'est un truc qui est installé,
00:47:09c'est un des trucs qui marche.
00:47:10Il est fini de...
00:47:11À un moment,
00:47:11tu vois Niakate
00:47:12qui prend tout le monde
00:47:13autour de lui,
00:47:14qui devient subitement patron
00:47:15et qui explique aux gars
00:47:17allez,
00:47:17vas-y,
00:47:17on se remobilise et tout.
00:47:19Mais comme si...
00:47:19Il est capitaine derrière Tolisso,
00:47:21c'est lui le capitaine
00:47:22tous les matchs.
00:47:23Oui,
00:47:23mais tu sens qu'il est dans une
00:47:25sur-responsabilisation
00:47:27alors qu'il y a 15-0 quoi.
00:47:28Et il te met déjà
00:47:29tout le monde autour de lui quoi.
00:47:30Comme s'il sentait
00:47:31que ça pouvait
00:47:31chavirer totalement.
00:47:33C'est une équipe
00:47:33qui peut faire des fautes,
00:47:34ils en font.
00:47:35Ils prennent des risques
00:47:35derrière de relance.
00:47:37Des fois,
00:47:37on se dit
00:47:37c'est des kamikazes.
00:47:39Mais leur vrai problème,
00:47:40c'est qu'ils n'ont aucun
00:47:41impact offensif.
00:47:43J'ai dit,
00:47:43on n'a pas discuté là
00:47:48parce que je vous ai écouté
00:47:49sur des relances.
00:47:50On peut parler de Tessman aussi.
00:47:51Oui,
00:47:51mais sur des relances.
00:47:52Quel est le mauvais joueur
00:47:52lyonnais du match.
00:47:54Parce que sur le corner,
00:47:56on n'en parle pas.
00:47:56Mais je vois où il est placé.
00:47:58Mais c'est de la folie.
00:48:00Mais sur tout le match,
00:48:00il est zéro Tessman.
00:48:02Il passe à côté de son match.
00:48:04Tessman,
00:48:04c'est quand même un mec
00:48:05qui joue régulièrement.
00:48:07Est-ce que c'est un krach
00:48:08du championnat de France ?
00:48:09Le krach du championnat de France,
00:48:10c'est Tolisso.
00:48:11Voilà, point.
00:48:12Ok, d'accord.
00:48:13Tessman,
00:48:13c'est un joueur monorythme.
00:48:15C'est Morton,
00:48:15le meilleur au milieu.
00:48:17Tolisso,
00:48:18Fofana, quoi.
00:48:19Il faut qu'il ait ma...
00:48:19Fofana,
00:48:20il faut qu'il ait ma...
00:48:21Mata,
00:48:21non,
00:48:22mais on sous-estime Mata.
00:48:24Et quand Mata,
00:48:25il n'est pas là,
00:48:25ils sont souvent en échec.
00:48:26Virginie,
00:48:27Calipalo,
00:48:27Fonseca sur ce premier revers
00:48:29en Ligue Europale,
00:48:29l'Olympique le lait de la saison.
00:48:30Que Lyon mérite
00:48:31peut-être mieux ce soir.
00:48:32Nous avons fait de bonnes choses,
00:48:34mais on a manqué de qualité
00:48:35dans le dernier geste.
00:48:36Plus le match avançait,
00:48:37moins nous étions dangereux.
00:48:39Nous avons surtout besoin
00:48:40de nos joueurs
00:48:40actuellement blessés.
00:48:41Au secours,
00:48:42au secours,
00:48:43je n'ai pas ma meilleure équipe.
00:48:44C'est pas catastrophique.
00:48:45Oui,
00:48:46mais c'est bien,
00:48:47Mathieu.
00:48:47C'est leur première défaite.
00:48:50Et ils avaient dit
00:48:50qu'ils ont un matelas
00:48:51et le dépassement
00:48:52était passant comme Nice.
00:48:53Il y a pire que Lyon,
00:48:54il y a Lille
00:48:55qui enchaîne
00:48:56une deuxième défaite.
00:48:56On va y aller.
00:48:58Attendez,
00:48:58attendez,
00:48:58on va descendre
00:49:00tout d'abord le résultat.
00:49:01Tu veux vraiment aller au...
00:49:02Dido,
00:49:03Djélit,
00:49:03le turnover
00:49:04est la clé
00:49:04pour expliquer cette défaite.
00:49:06C'est un oui,
00:49:07les non sont battus
00:49:08à plat couture.
00:49:11Il y a pire
00:49:11que l'Olympique Lyonnaire.
00:49:12On va descendre
00:49:13d'un étage.
00:49:14Il y a le LOSC.
00:49:15Le LOSC avait été battu
00:49:16dans un match ébouriffant
00:49:17contre le Pauque Salonique.
00:49:19Bis repetita
00:49:20à Belgrade
00:49:21face à l'Etoile Rouge.
00:49:22A vous de jouer Virginie.
00:49:23Lille tenait le point du nul
00:49:24jusqu'à cette mauvaise sortie
00:49:26d'Oseur.
00:49:26Le gardien
00:49:27à la 85ème minute.
00:49:30Pénalty logique
00:49:31pour les Serbes.
00:49:32Le gardien
00:49:32va partir du bon côté
00:49:34mais c'est transformé.
00:49:35Frappes signées
00:49:35Arnotovic.
00:49:37Score final 1-0.
00:49:38Juste,
00:49:39nous allons refaire l'action
00:49:40avec la réaction
00:49:41d'Etienne Didot
00:49:42au moment de la sortie
00:49:43de Berke Oseur.
00:49:45Il sort tranquillement.
00:49:46C'est quoi votre réaction ?
00:49:48Non,
00:49:48j'avais un coup de...
00:49:49Oui,
00:49:49vous aviez un cheveu
00:49:50dans les yeux.
00:49:51En fait,
00:49:51je ne sais pas
00:49:52si vous avez vu...
00:49:52Moi,
00:49:53j'ai vraiment vu le match.
00:49:54Ça m'intéressait.
00:49:57D'ailleurs,
00:49:58en première mi-temps,
00:49:59il fait deux très beaux arrêts
00:50:00sur les rares incursions
00:50:02de l'équipe serbe
00:50:04et sur l'ensemble du match,
00:50:05Lille maîtrise vraiment
00:50:06le match.
00:50:06Je ne sais pas
00:50:06si vous l'avez vu,
00:50:07maîtrise le match
00:50:08à des occasions,
00:50:09domine le match
00:50:10à la possession
00:50:11mais à la finition,
00:50:13ça ne l'a pas fait.
00:50:14Donc,
00:50:14vraiment déçu
00:50:15sur un pénalty.
00:50:16Évidemment,
00:50:17l'erreur,
00:50:18il sort,
00:50:18il fait pénalty,
00:50:19c'est décevant pour lui,
00:50:20c'est décevant pour Lille.
00:50:21Et sur l'ensemble du match,
00:50:23ce n'est pas un match
00:50:23où tu as été bouffé
00:50:24avec l'adversaire
00:50:25ou tu es passé à côté
00:50:25de ton match
00:50:26comme l'autre jour,
00:50:27la première mi-temps
00:50:27contre le Pauk.
00:50:28Là,
00:50:28c'était un match maîtrisé
00:50:29qui aurait dû être gagné
00:50:30et c'est pour ça
00:50:31que c'est vraiment
00:50:31une déception.
00:50:32Ce n'est pas triste,
00:50:34Lille a encore perdu.
00:50:35Non,
00:50:35je pense que vraiment
00:50:36ce soir,
00:50:36il méritait autre chose.
00:50:37Quelle erreur ?
00:50:37Si vous avez vu le match.
00:50:38Quelle erreur
00:50:39d'appréciation,
00:50:41de jugement,
00:50:42de...
00:50:43Oui,
00:50:43parce qu'il suffit
00:50:43qu'il s'arrête.
00:50:45Une fois qu'il est lancé,
00:50:47il ne peut plus s'arrêter.
00:50:48Surtout que c'est un joueur
00:50:49excentré en plus.
00:50:51Quand c'est dans l'axe,
00:50:51les limites et la faute,
00:50:52elle peut se comprendre.
00:50:53Mais quand c'est excentré,
00:50:54il suffit de l'amener
00:50:54sur le côté.
00:50:55Oui,
00:50:55c'est ça.
00:50:56Il ne doit pas se jeter,
00:50:56l'accompagner.
00:50:58Il y a Lyon,
00:50:59il y a Lille
00:51:00et il y a Nice.
00:51:02Je ne peux pas descendre plus bas.
00:51:03C'est 6 sur 6.
00:51:06C'est pour Régis.
00:51:07Non,
00:51:07on ne parle pas.
00:51:08C'est vrai ?
00:51:09Tout d'abord,
00:51:10les images pour Virginie.
00:51:103-1 contre Fribourg.
00:51:12C'est une défaite.
00:51:13Les églans avaient pourtant
00:51:14ouvert le score.
00:51:15Ils étaient bien partis
00:51:15avec une passe de Vanout
00:51:17pour Kevin Carlos.
00:51:18Le contrôle et la frappe.
00:51:21Nice mène,
00:51:221-0.
00:51:23Mais 4 minutes plus tard,
00:51:24Fribourg revient déjà
00:51:25sur un ballon perdu
00:51:26par Melvin Barr.
00:51:27Suzuki récupère
00:51:28pour Manzambi.
00:51:30Après,
00:51:31il a dit
00:51:31il a perdu.
00:51:33Ils sont 4.
00:51:34A la 38e,
00:51:35Barr,
00:51:35tif encore.
00:51:36Cette fois-ci,
00:51:36le capitaine concède
00:51:37un pénalty.
00:51:38C'est transformé
00:51:39par Griffo.
00:51:41Cherant marque le but
00:51:42du 3-1 dans la foulée.
00:51:43Il a tout l'espace
00:51:43pour frapper.
00:51:45Avant même la mi-temps,
00:51:46le match était déjà plié.
00:51:47Nice tombe encore.
00:51:49Il s'est excusé,
00:51:50Melvin Barr,
00:51:50sur ses réseaux sociaux.
00:51:52Voilà ce qu'il a dit.
00:51:53Ça a été un de mes pires matchs
00:51:54ce soir.
00:51:55Et l'équipe en a souffert.
00:51:56Ce n'était pas digne de vous.
00:51:57Je tenais à vous dire
00:51:58que j'en prends la responsabilité
00:51:59à moi de bosser dur
00:52:01et de montrer un meilleur visage.
00:52:02Merci pour votre soutien.
00:52:04Et le jour de son anniversaire
00:52:06de ses 25 ans.
00:52:06Happy birthday à Melvin Barr.
00:52:086 sur 6.
00:52:096 matchs en Coupe d'Europe
00:52:10cette saison
00:52:10avec le tour préliminaire,
00:52:12le troisième tour
00:52:13qualificatif Ligue des Champions.
00:52:14Donc ça fait 6 défaites
00:52:15dans les gencives.
00:52:16La série noire se prolonge.
00:52:1816 matchs en Coupe d'Europe
00:52:19pour l'OGC Nice.
00:52:21Donc sans aucune victoire.
00:52:22La dernière date
00:52:23de mars 2023.
00:52:26Un succès 3-1
00:52:27contre les Moldaves.
00:52:28Chérif Tiraspol.
00:52:30Il y en a marre.
00:52:30Il y a un coup de gueule
00:52:31de qui ?
00:52:32De Franck Aise.
00:52:33Regardez.
00:52:34Généralement,
00:52:34il protégeait son équipe.
00:52:35Mais là,
00:52:36c'est la défaite de trop.
00:52:38Il commence à taper comme ça.
00:52:39Francky, à vous.
00:52:41La Coupe d'Europe,
00:52:42on n'est pas au niveau.
00:52:43Très clairement.
00:52:44Mais tout le monde
00:52:45doit faire mieux.
00:52:47Depuis que je suis ici,
00:52:48je parle d'exigence.
00:52:50De travail,
00:52:51du quotidien.
00:52:53Pas de tomber
00:52:54à chaque fois qu'il y a un duel non plus.
00:52:55Il y a beaucoup de joueurs
00:52:56qui tombent dès qu'il y a un duel.
00:52:57Mais à l'entraînement,
00:52:58c'est pareil.
00:52:59Après, des fois,
00:53:00quand on se rend à 80%,
00:53:01de temps en temps,
00:53:02on monte à 100.
00:53:03Mais c'est dur
00:53:04de monter tout le temps
00:53:04à 100, voire à 110
00:53:05parce que nous,
00:53:06on a besoin d'être à 110.
00:53:07Tant qu'on n'aura pas compris
00:53:09qu'il faut faire corps tout le temps,
00:53:14qu'il faut faire groupe tout le temps,
00:53:17tout le temps,
00:53:19qu'il ne faut pas faire la gueule
00:53:19quand on est remplaçant
00:53:20ou faire la gueule quand on sort
00:53:22ou quand on fait la gueule quand...
00:53:24Mais non.
00:53:25Sur le terrain,
00:53:26montrez.
00:53:27C'est sur le terrain.
00:53:30Mais ça,
00:53:30c'est aussi l'ego.
00:53:31Laissez votre ego.
00:53:32Ce n'est pas lui
00:53:33qui va vous faire courir.
00:53:34Ce n'est pas lui
00:53:34qui va vous faire les bonnes passes.
00:53:36Même si on perd
00:53:37les trois prochains,
00:53:38le huitième,
00:53:40je mettrais ma meilleure équipe.
00:53:41Et puis,
00:53:42si ça doit être encore plus dur
00:53:42le dimanche,
00:53:43ça sera encore plus dur le dimanche.
00:53:45Voilà.
00:53:45Parce que je n'ai ras-le-bol
00:53:45de perdre des matchs.
00:53:46Mais il y a un moment,
00:53:47il faut se dire les choses.
00:53:48Quand les mecs,
00:53:48vous n'êtes pas contents,
00:53:49mais quand vous jouez,
00:53:49vous n'êtes pas bons,
00:53:50il faut se dire les choses.
00:53:51Putain,
00:53:52moi,
00:53:52je suis là,
00:53:52il faut que les mecs,
00:53:52ils envoient.
00:53:54Voilà.
00:53:54Il faut envoyer.
00:53:55Bon,
00:53:56une bonne,
00:53:57un bon coup de gueule
00:53:57de Franckès.
00:53:59Vous suivez Nice.
00:54:01C'est votre passion dans la vie.
00:54:03Vous suivez Nice.
00:54:04C'est votre métier
00:54:04ou votre passion.
00:54:05Ça faisait longtemps
00:54:14que vous attendiez
00:54:15ce coup de gueule,
00:54:17cette réaction de Franckès ?
00:54:19Sur les joueurs,
00:54:20je suis un peu étonné.
00:54:21Je trouve ça assez virulent.
00:54:23Après,
00:54:23il y a une deuxième partie.
00:54:24Virulent,
00:54:24c'est injuste ?
00:54:25C'est pas injuste,
00:54:27c'est risqué.
00:54:28C'est toujours pareil.
00:54:29Quand tu sors du bois
00:54:29et que tu montres
00:54:30les joueurs du doigt
00:54:31en disant que
00:54:32quand ils ne jouent pas,
00:54:33ils font la gueule
00:54:33et quand ils jouent,
00:54:34ils sont nuls.
00:54:35C'est risqué de prendre
00:54:36le vestiaire contre toi.
00:54:37Il a tout essayé.
00:54:39Il a tout essayé.
00:54:40Il a beaucoup blessé.
00:54:41Je ne sais pas
00:54:41s'il a tout essayé
00:54:42dans sa communication.
00:54:43Après,
00:54:44ce que je disais,
00:54:44c'est qu'il y a
00:54:44une deuxième partie
00:54:45de l'interview
00:54:45qu'on n'a pas entendue.
00:54:47Et ça,
00:54:48il le répète plusieurs fois
00:54:49depuis plusieurs matchs.
00:54:50Il vient de dire,
00:54:51de toute façon,
00:54:52il dit,
00:54:53on n'est que l'OGC Nice.
00:54:54De toute façon,
00:54:55on ne peut pas faire mieux
00:54:56que faire bloc.
00:54:57On ne peut pas faire mieux
00:54:57que défendre bas.
00:54:58Entre guillemets,
00:54:59ça,
00:55:00ça s'adresse plus aux dirigeants
00:55:01et au recrutement
00:55:02complètement raté
00:55:03par Florian Maurice
00:55:04et Fabrice Bocquet.
00:55:06Voilà.
00:55:06Donc ça,
00:55:07l'équipe,
00:55:07elle est mauvaise.
00:55:09Elle n'a pas été
00:55:12assez renforcée
00:55:13à l'intersaison.
00:55:14Il y a des cadres
00:55:14de cette équipe
00:55:15qui se plaignent
00:55:16que le mercato
00:55:16n'a pas été bon,
00:55:17que le niveau de l'équipe
00:55:18a été affaibli.
00:55:19Et Aise...
00:55:20Avec un bon mercato,
00:55:22ils auraient pu battre
00:55:22ce soir le 11e
00:55:23de la Boudna Siga.
00:55:24Non, mais les recrues,
00:55:25c'est une catastrophe.
00:55:27Jumaba,
00:55:28Opong,
00:55:28Johnson,
00:55:29Van Oud,
00:55:31ça va.
00:55:31C'est lui qui fait
00:55:32la passe-dé
00:55:32pour Kevin Carlos.
00:55:34Kevin Carlos,
00:55:36c'est très limite.
00:55:37Pas le chanteur.
00:55:38Non, mais l'équipe,
00:55:39elle n'est pas bonne.
00:55:40Après,
00:55:40Aise,
00:55:40je crois qu'il est un peu
00:55:42au bout
00:55:42parce qu'il n'a pas
00:55:43beaucoup de joueurs
00:55:44et qu'effectivement,
00:55:47c'est très dur.
00:55:48Ça va mieux en Ligue 1,
00:55:49d'ailleurs.
00:55:49C'est très dur
00:55:49et en plus,
00:55:50il y a toujours des trucs
00:55:51qui vont de travers.
00:55:52À Vigo,
00:55:53ils font une première demi-heure
00:55:55qui est franchement bonne.
00:55:56Là,
00:55:56tu crois franchement
00:55:57que ça va se débloquer.
00:55:58Jonathan Clos,
00:55:58il prend un rouge.
00:55:59Tu fais une heure à dix.
00:56:01Là,
00:56:02tu ouvres le score.
00:56:03C'est la première fois
00:56:03en Ligue Europa
00:56:04depuis une éternité
00:56:06que tu ouvres le score.
00:56:07Tu as Melvin Bar
00:56:08qui est le capitaine
00:56:09qui te met dans le bouillon
00:56:11en faisant deux énormes erreurs.
00:56:12Il y a toujours un truc
00:56:13qui te renvoie
00:56:15au fond du saut.
00:56:16Mémé ?
00:56:17Oui ?
00:56:17Vous pouvez tourner la carte
00:56:19parce que si c'est un jeu
00:56:19ici, c'est pour moi.
00:56:20J'ai trouvé très intéressant
00:56:21ce qu'a dit Régis.
00:56:23Appelle un ami ?
00:56:23Ça s'appelle une expertise
00:56:24et moi,
00:56:25je voudrais une contre-expertise.
00:56:26Je vais appeler un ami
00:56:27qui suit aussi
00:56:28de près l'OGC Nice.
00:56:29Ok, mais il est en ligne ou pas ?
00:56:31Oui, je l'appelle.
00:56:32On l'appelle ?
00:56:33Qui est cet ami ?
00:56:34Il s'appelle Patrick Julliard.
00:56:34C'est un fidèle de l'émission.
00:56:35Ok, bah oui.
00:56:36Voilà.
00:56:37Journaliste de RFI.
00:56:38Entre autres.
00:56:38Oui, ok.
00:56:39Donc on appelle un ami.
00:56:40Ça marche.
00:56:41Oui, bah oui, c'est bien.
00:56:43Il faut le prévenir.
00:56:44Patrick ?
00:56:44Allô ?
00:56:45Oui ?
00:56:46Oui.
00:56:46Vous allez bien ?
00:56:47Bonsoir.
00:56:48Bonsoir.
00:56:49Très bien.
00:56:50Oui.
00:56:51C'est ok.
00:56:52Bonsoir, vous m'entendez ?
00:56:53Oui, donc on était en train…
00:56:54Bonsoir Patrick.
00:56:54Bon, il habite pas loin de la prison de la santé.
00:56:56On était en train de faire un constat sur ce qui se passait à Nice et moi j'écoute
00:57:04Régis avec attention.
00:57:05Je dois t'avouer que je regarde pas tous les matchs de Nice mais par ton intermédiaire
00:57:08j'en regarde certains.
00:57:10Est-ce que tu pourrais nous en dire plus et est-ce que t'es d'accord avec ce qu'a dit
00:57:12Régis ? Parce que moi je suis incapable de lui répondre.
00:57:16Bah moi je suis absolument d'accord avec ce qu'a dit Régis.
00:57:19Je plus sois comme on dit.
00:57:22Le recrutement n'est pas du tout à la hauteur des besoins de l'OGC Nice qui avait à gérer
00:57:26cette saison un double calendrier donc Ligue 1 plus Ligue Europa avec l'ambition d'effacer
00:57:33la campagne désastreuse de la saison dernière et ce recrutement ne le permet absolument pas.
00:57:40La principale erreur que Régis n'a pas mentionné c'est que Nice savait très bien que Dante
00:57:45était sur une jambe voire une demi-jambe et n'a pas recruté de défenseurs expérimentés.
00:57:51C'est plutôt contenté de prendre des jeunes joueurs qui ont aucun repère à ce niveau-là.
00:57:56Et puis sur les autres postes, à part Vanout effectivement qui lui est satisfaisant,
00:58:02on n'a pas du tout des joueurs qui répondent aux besoins.
00:58:07Les joueurs qui ont été perdus et vendus n'ont pas du tout été remplacés par des joueurs de même valeur.
00:58:13Merci beaucoup. On a fait de la bonne télé avec quelqu'un qui prend un portable.
00:58:16Merci Patrick. Attention en tout cas sur le petit dégagement sur Dante et le remplacement de Dante.
00:58:22Je sais bien à quoi vous faites allusion.
00:58:24Merci beaucoup. Merci Patrick.
00:58:27Vous voulez juste nous glisser un petit mot Etienne ?
00:58:29Non j'ai entendu juste Guillaume qui disait en championnat ça va mieux.
00:58:32Effectivement ils ont eu des résultats qui étaient un petit peu mieux.
00:58:36Mais je pense que ce n'est pas vraiment la philosophie du coach en fait.
00:58:39Donc le coach est en train de, pour avoir des résultats, ne joue pas comme il a envie de jouer.
00:58:43Contre nature.
00:58:44Contre nature.
00:58:45Il joue dans leur 20 mètres.
00:58:47Oui j'ai vu les matchs.
00:58:48Et quand il joue un peu plus, ça ne fonctionne pas.
00:58:51Donc là c'est pour ça qu'il explose.
00:58:53Je pense qu'il joue contre nature.
00:58:55Il essaie de faire croire à ses joueurs que c'est comme ça on va revenir dedans.
00:58:58Mais ce n'est pas vraiment sa personnalité.
00:58:59Donc du coup à un moment donné, le coach il en a marre.
00:59:02On a commencé par une victoire de Monaco dans cette semaine européenne un peu pourrie.
00:59:07Et bien on va conclure avec la victoire de Strasbourg face au terreur du championnat sud-ouest.
00:59:11Bon ils sont 9ème.
00:59:12C'est Aken.
00:59:12Strasbourg 2 buts 1.
00:59:14Strasbourg qui a ouvert le score aussi.
00:59:15But d'Enciso à la 22ème minute.
00:59:17Ça part de Godot servi par Chilwell côté gauche.
00:59:20Il fixe avant de centrer.
00:59:21Le milieu de terrain reprend bien de la tête.
00:59:23Martial Godot qui fera le break ensuite à la 60ème.
00:59:26passeur buteur ce soir sur un ballon remis dans l'axe.
00:59:29Il manque sa première tentative mais il marque sur la 2ème.
00:59:31Aken réduit l'écart tout de suite après.
00:59:33Et a noté le grand retour d'Eméga ce soir.
00:59:36Blessé au disquio depuis un peu plus d'un mois.
00:59:39Il a joué 20 minutes.
00:59:40Il a remplacé Nanassi à la 71ème.
00:59:43C'était qui dans les buts ?
00:59:44Je ne sais pas mais...
00:59:46Penders !
00:59:47Ah oui ?
00:59:47Marc Penders.
00:59:49En image de cette soirée européenne, vous avez sélectionné deux jolis buts comme ça pour le plaisir comme dirait Herbert.
00:59:54Un joli but, vous avez le droit de les commenter.
00:59:56Un joli but de Bucarest contre Bale.
00:59:59Tout est beau dans l'action qui va mener au but.
01:00:01Déjà cette ouverture, la réception.
01:00:04Ah oui, le contrôle, sombrero.
01:00:05Et derrière la frappe par exemple.
01:00:07Ah oui, il est beau.
01:00:08Ah oui, c'est un beau but.
01:00:11Fantastique.
01:00:11La finition plutôt ?
01:00:12La finition parce que l'ouverture est moyenne.
01:00:14L'ouverture est moyenne, le joueur se bat un peu, ce n'est pas quelque chose de très clair en fait.
01:00:19Après la frappe, la frappe est très belle.
01:00:22La chute du défenseur.
01:00:23En fait, jusqu'à la frappe, c'était pourri.
01:00:26Mais la frappe est très belle.
01:00:28Bon, un carton rouge à Etienne Dido s'il vous plaît.
01:00:30Hop là, ça va sur le ventre.
01:00:33Le rouge et le ventre.
01:00:34Non, non, non, c'est pas pour Etienne, c'est pour vous.
01:00:36C'est impossible, j'ai d'autres choses à montrer.
01:00:37Ah ben j'en ai rien à faire, c'est moi qui vais sur vous.
01:00:40Mes amis, on va regarder, je vous présenter un but que je découvre en même temps.
01:00:45On me dit que c'est un but exceptionnel, le premier était un peu moisi.
01:00:48On va légèrement monter en gamme.
01:00:50Nous sommes du côté de la Ligue Europar.
01:00:52C'est John Boyle Bern ça, non ?
01:00:54C'est Kups contre Bratislava.
01:00:56Ah oui.
01:00:56C'est Kups.
01:00:58Kups c'est en Finlande.
01:00:59C'est en Finlande.
01:01:00Dont je viens simplement apprendre l'existence.
01:01:03Voilà.
01:01:03Oui, bien.
01:01:04Etienne ?
01:01:05Etienne ?
01:01:06Ça c'est la même compétition que Nice.
01:01:08C'est dommage que Nice ne rencontre pas ces Ligue.
01:01:10Non, c'est la Ligue Conférence.
01:01:11C'est la Ligue Conférence, c'est la C4.
01:01:13C'est la C4.
01:01:14Est-ce que Nice peut être reversée en Ligue Conférence au printemps ?
01:01:18Non, mais il y a l'idée de...
01:01:20Non, mais il y a les interdits de créer une C5.
01:01:22Ou alors de les interdire de l'U8-100 sur l'FA, quoi.
01:01:25Ce qui peut être une idée aussi.
01:01:26Bah oui, c'est peut-être.
01:01:27On a le classement de Nice, 35, non ?
01:01:2835 sur 36.
01:01:29L'objectif seul, les Glasgow Rangers sont juste derrière Nice.
01:01:32C'est un grand Europe.
01:01:34On n'avait pas Marseille à un moment qu'il y avait une sorte de record aussi ?
01:01:3717 sur...
01:01:38Non, le record de match sans victoire en Coupe d'Europe, c'est le LOSC à 17.
01:01:44C'est-à-dire que Nice est à un match du record.
01:01:46Bah voilà.
01:01:46Alors, j'ai demandé à Révis, tu avais...
01:01:48C'est le record du monde dans deux journées.
01:01:51Je pense que c'est...
01:01:51Non, mais Marseille, c'était en vie des champions.
01:01:53Il y a la semaine prochaine à Porto.
01:01:55Ouais, le prochain match est à Porto pour Nice.
01:01:58Porto-Nice ?
01:01:59Ouais.
01:02:00Et alors ?
01:02:01Bah ils sont à un doigt de la francisienne.
01:02:02Bah c'est pas une très bonne nouvelle quand même.
01:02:03Bah oui, en effet.
01:02:05Nous avons parlé, la taularde, voilà, c'est la fin de votre série que j'avais réprisant de femmes.
01:02:09Voilà, nous allons revenir et reprendre la conversation informatique.
01:02:13Les blessures plombent tellement le PSG que les joueurs convoités par le club parisien se blessent aussi.
01:02:18C'est quoi cette histoire ?
01:02:19On vous parlait de l'intérêt du PSG pour le défenseur du Barça, Éric Garcia, hier soir.
01:02:23Eh bien écoutez, il s'est fracturé le nez pendant le match contre Bruges en Ligue des champions.
01:02:29Le club catalan annonce qu'il devrait continuer à jouer avec un masque.
01:02:32Mais sa participation est quand même compromise ce dimanche en Liga contre le Celta Vigo.
01:02:37En Robinhovas vers le Sénégal.
01:02:40Le jeune attaquant de l'OM sélectionnait en équipe de France U16, U17, U18 et U20.
01:02:45Et maintenant courtisé par les Lyons de la Teranga, le sélectionneur Paptio a dit qu'il le surveille de près.
01:02:51Mais il pourrait suivre les pas du Parisien Ibrahim Embaï et du Strasbourgeois Mamadoussard qui eux aussi ont joué en équipe de France jeune.
01:02:58Et qui ont été appelés pour la première fois avec le Sénégal ce jeudi.
01:03:01Début de la tournée de novembre samedi pour le 15 de France qui commence en entrée directement par le plat principal.
01:03:06L'Afrique du Sud double championne du monde en titre.
01:03:09On a à la compo, c'est bien Gaël Ficou qui sera capitaine en l'absence d'Antoine Dupont.
01:03:13Baptiste Erdosio va débuter à gauche de la mêlée et Mickaël Guillard sera bien titulaire au poste de numéro 8.
01:03:19Entamac Le Gareg pour la charnière.
01:03:20Sur le banc, le staff a choisi l'option 6-2 avec 6 avant et 2 arrières.
01:03:25Conséquence, le troisième ligne, Grégory Aldrit n'est pas sur la feuille de match.
01:03:28Fabien Galtier a justifié ses choix en conférence de presse.
01:03:32Et il a surtout évoqué tout le bien qu'il pense de ses futurs adversaires.
01:03:35Pour moi, c'est la meilleure équipe au monde.
01:03:38C'est peut-être la meilleure équipe au monde qui n'ait jamais existé, je crois.
01:03:43Ils sont en capacité aujourd'hui de sortir encore des joueurs,
01:03:47de développer le réservoir de par leur organisation.
01:03:52Ils vont jouer, ils sont ensemble maintenant depuis le mois de juin.
01:03:54Tout est construit avec une vision qui les amène à 2027.
01:04:00C'est 15 chasseurs sur le terrain, ils sont en chasse.
01:04:02Ils sont en chasse au sol, ils sont en chasse en l'air.
01:04:06Et c'est très bien fait.
01:04:08Donc comment nous, stratégiquement, être en capacité d'inverser,
01:04:12en fait de ne pas être des chassés,
01:04:14c'est aussi être en capacité de devenir des chasseurs.
01:04:18L'enjeu est là.
01:04:19Donc on a travaillé en 10 jours avec cette sélection.
01:04:24Comment transformer une sélection en équipe de chasseurs.
01:04:29Voilà.
01:04:30Et c'est tout l'enjeu de samedi.
01:04:32Dans le remake des Inconnus, le bon et le mauvais chasseur.
01:04:35Guillaume, est-ce qu'il exagère Fabien Galtier ?
01:04:37Moi je ne pense pas.
01:04:38C'est la meilleure équipe du monde et de l'histoire.
01:04:42C'est la dream team de la dream team.
01:04:43Franchement, moi je suis à l'arbre avec le rugby depuis 4-5 ans.
01:04:46Je n'ai jamais vu une équipe aussi forte.
01:04:48C'est monstrueux.
01:04:49C'est le grand favori de la prochaine Coupe du Monde de 2027 qu'aura lieu en Australie.
01:04:52C'est encore meilleur que l'ordre de l'ordre du titre ?
01:04:54Oui, c'est hyper fort parce que de plus ils ont ajouté une touche de folie derrière.
01:05:00Et puis là, c'est une manière pour Galtier de se protéger.
01:05:02Si vous battez la meilleure équipe du monde, de l'histoire, de tous les temps, de l'univers, c'est un exploit.
01:05:07C'est fantastique.
01:05:08Et puis si vous perdez, c'est normal.
01:05:10C'est meilleur que...
01:05:12Il a l'air sincère.
01:05:13Oui, il est sincère.
01:05:13Mais franchement, en face, c'est quand même monstrueux.
01:05:17C'est monstrueux.
01:05:18J'ai hâte de voir la première mêlée de ce match samedi soir au Stade de France.
01:05:22C'est un piqué ?
01:05:23Oui, en France, on souffre.
01:05:25Nos meilleurs piliers sont blessés.
01:05:27Là, il y a Erdosho et Montaigne qui sont inexpérimentés.
01:05:30Et en face, ce sont des chasseurs et des monstres.
01:05:33J'ai regardé la conf en direct.
01:05:35Et l'histoire du chassé qui veut devenir chasseur, j'ai trouvé ça super intéressant.
01:05:40Mais je me suis demandé, il dit, on travaille sur ça en ce moment.
01:05:43C'est-à-dire qu'ils ont l'ambition de passer de chassé à chasseur en 10 jours.
01:05:50C'est-à-dire que tu changes de logiciel complet par rapport à la meilleure équipe du monde
01:05:54que tu veux aller chercher dans son camp, en fait, plutôt qu'elle vienne te chercher.
01:05:58Mais je me suis dit, mais c'est d'une ambition folle.
01:06:01Mais à quel point ça peut être réalisable, ce truc-là ?
01:06:03La réponse à me dire.
01:06:04En foot, c'est le pressing contre pressing.
01:06:07C'était des trucs...
01:06:08Oui, mais en claquant des doigts.
01:06:09Oui, c'est ça.
01:06:10Et tu décides, tout d'un coup, que tu vas aller les chercher.
01:06:12Les Français, c'est une revanche, évidemment.
01:06:15Du quart de finale de 2023.
01:06:17Les Français battus au Stade de France lors de la Coupe du Monde.
01:06:21Les Français ont été dominés en mêlée ce jour-là.
01:06:23Et surtout sur les ballons aériens.
01:06:25On n'a été pas ridicules, mais presque.
01:06:27Et les Sudafs, c'est dans leur disque dur, ça.
01:06:30Aller sous les paniers, se battre, prendre des positions préférentielles.
01:06:35Ils savent le faire.
01:06:37Les Français, non.
01:06:38Et il faut apprendre.
01:06:39Est-ce qu'en 10 jours, ils ont pu le faire ?
01:06:40Oui.
01:06:41La chose est beaucoup plus simple en 10.
01:06:43Il n'y a plus de Français du côté de l'Open de Masse.
01:06:44Ils étaient deux à jouer les quarts de finale ce jeudi.
01:06:47Clément Tabur a été éliminé par l'Ukrainien Vitaly Sachko.
01:06:50Et puis, défaite cruelle de Kylian Jacquet contre Cameron Nori.
01:06:54Il est en haut de l'écran.
01:06:56Kylian Jacquet, le lucky loser, n'est pas passé loin de créer l'exploit face aux Britanniques.
01:07:00A un point de servient pour le match dans la deuxième manche.
01:07:03Il n'a pas saisi sa chance.
01:07:04Il s'incline 7-6-6-4.
01:07:07Pas plus de réussite pour Alexandre Muller.
01:07:09Ça s'arrête pour lui, mais du côté d'Athènes.
01:07:11Le Français a été rapidement dépassé par Mouzetti.
01:07:14Il n'a pas eu les épaules pour tenir tête à l'Italien.
01:07:16Défaite 6-2-6-4.
01:07:18Il a quand même marqué quelques jolis points.
01:07:19Regardez celui-ci.
01:07:20Il risque de plaire à Régis.
01:07:21Il est en haut de l'écran.
01:07:33Dans quelques minutes, nous allons jouer.
01:07:37On prend le départ à N'Golo Conte.
01:07:38A tout de suite.
01:07:39Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
01:07:50Virginie, le réflexe, c'est de consulter la une de l'équipe de demain.
01:07:53Le duel de riche entre la famille Arnaud et la famille Philo.
01:07:58Paris FC reçoit Rennes.
01:08:00Voici la une de l'équipe.
01:08:01Molitaire.
01:08:01Pas mal.
01:08:02Le richouco.
01:08:04Les richous.
01:08:04Les richous.
01:08:05Les riches ou cons.
01:08:07Ok, très bien.
01:08:08On sera là en salade demain.
01:08:10Deux équipes bien classées.
01:08:11Quand t'es rappelé en bleu, il compte 64 sélections.
01:08:15Le thème est le suivant.
01:08:15Je suis milieu de terrain.
01:08:16Je compte plus de 50 sélections en équipe de France.
01:08:18Oh faux.
01:08:19Ok.
01:08:19Plus de 50 sélections.
01:08:20Il n'y a que du lourd.
01:08:22Oui, il n'y a que du lourd.
01:08:23Je suis milieu de terrain.
01:08:24J'ai longtemps été considéré comme un joueur limité techniquement.
01:08:29Dîner des champs.
01:08:31Faux.
01:08:32Il est toujours considéré comme limité techniquement.
01:08:34Tu peux arrêter là-dessus.
01:08:38Mais mon volume de jeu a mis tout le monde d'accord.
01:08:4540 meufs.
01:08:46Faux.
01:08:47Peu s'en souviennent, mais j'ai commencé ma carré à 3 dans l'aube.
01:08:51Ah, ça y est.
01:08:51C'est pour toi, ça.
01:08:54Mathuidi.
01:08:55Bah oui.
01:08:56J'ai été la trouée tactique de Deschamps 2018.
01:08:58Blaise Mathuidi, 84 sélections en bleu.
01:09:01Je n'étais pas.
01:09:02Il est à la chauffe, Frémond Domenech, mais il va démarrer.
01:09:04Vous allez voir, c'est impressionnant.
01:09:05Ah non, ça, je vais rester avec Étienne.
01:09:07Je suis l'un des rares milieux à plus de 50 sélections à n'avoir rien gagné en bleu.
01:09:12Il a malheureusement rien gagné en bleu.
01:09:16Pas un trophée.
01:09:17Moussa Sisoko.
01:09:19Et pourtant, j'étais tout prête de suivre un trophée.
01:09:21C'est Gignac qui avait marqué au Stade de France.
01:09:24J'avais été désigné comme meilleur joueur français de cette finale.
01:09:26Moussa Sisoko, 71 sélections.
01:09:29Le match n'est pas fini.
01:09:30Le match n'est pas gagné.
01:09:31Étienne, à la fin de l'aube.
01:09:32Je veux, Étienne.
01:09:34Mon obsession, être au Mondial 2026 et le gagner.
01:09:38Pogba.
01:09:38Pogba.
01:09:38Pogba, le premier, c'est vous qui prenez la RTT.
01:09:44Vous êtes éliminé.
01:09:45Après cette compétition, je tournerai cette belle page en bleu.
01:09:49Ah oui, c'est facile.
01:09:51C'est hyper facile.
01:09:53Et pourtant, j'ai pris ma retraite il y a 24 ans.
01:09:54Mais c'est le joueur.
01:09:56Des champs ?
01:09:56Ben, il y a des champs.
01:09:58C'est Virginie ou Régis ?
01:10:00Non, non, c'est moi.
01:10:01Mais c'est Régis.
01:10:01C'est Régis, c'est Régis.
01:10:03Mais c'est Régis, c'est Régis.
01:10:05Non, non, c'est Régis.
01:10:06Non, c'est Régis.
01:10:07Pour moi, c'est Régis.
01:10:08C'est Régis, mais bon.
01:10:09Non, non, c'est Régis.
01:10:10Non, mais pas de souci.
01:10:11Virginie, il faut commencer le coup.
01:10:13Attention, c'est en bleu que j'ai accompli mes meilleurs matchs.
01:10:17C'est en bleu que j'ai accompli mes meilleurs matchs.
01:10:204 points pour Guillaume Dufy en club.
01:10:22Macaray, marqué par des performances contrastées.
01:10:24La faute souvent des sérieuses blessures.
01:10:26Mon défi, rejouer au foot.
01:10:27Mon rêve, jouer le Mondial 2026.
01:10:29On en est loin.
01:10:29Paul Paul Ba.
01:10:30Et c'est 91 sélections.
01:10:33Raymond est parti ?
01:10:34Non, non.
01:10:34Moi, je pars toujours.
01:10:35Attention, Raymond va débouler maintenant.
01:10:38Premier indice.
01:10:38Une course folle sous un soleil de plomb résume à vie en bleu.
01:10:43Luis Fernandez.
01:10:44Luis Fernandez.
01:10:45Et oui, Luis Guadalara.
01:10:4796, France-Brésil.
01:10:48Dernier tir au but.
01:10:49Bravo, mon petit Luis.
01:10:50On l'a adoré.
01:10:51On l'aime toujours.
01:10:51Je crois que c'était le petit gars-là.
01:10:52Parce qu'il l'avait oublié à l'entraînement.
01:10:54Et il courait après le bus pour le rattraper.
01:10:5660 matchs en équipe de France pour Luis Fernandez qu'on salue.
01:11:01Je suis absent de ce rassemblement car blessé.
01:11:04Toi, Benny ?
01:11:05Faux.
01:11:06Rabiot.
01:11:07Qui a dit Rabiot premier ?
01:11:08C'est moi.
01:11:09Nabil.
01:11:10Nabil.
01:11:11C'est Nabil.
01:11:12La faute à un mollet douloureux.
01:11:13J'ai dit Adrien avant.
01:11:15Mais oui, mais c'est...
01:11:16C'est pas bon.
01:11:17Tu iras faire les meurs.
01:11:18Je ne suis pas qu'un milieu de terrain.
01:11:20Je ne suis pas qu'un milieu de terrain.
01:11:24Il y a une astuce.
01:11:26Griezmann.
01:11:274 points pour Virginie Sassi.
01:11:29C'est aussi attaquant.
01:11:30Lors d'une coupe du monde, j'ai joué au milieu.
01:11:31C'était en 2022.
01:11:33Malgré l'annonce de ma retraite internationale, mon retour est parfois évoqué.
01:11:36137 sélections pour Grise.
01:11:38Tu devrais être à plus.
01:11:39Le dernier pour la route.
01:11:41Raymond, c'est pour vous.
01:11:42J'étais le joueur préféré de Raymond Domenech.
01:11:43Makelele.
01:11:44Makelele.
01:11:454 points.
01:11:47Et les points sont tous.
01:11:48Ce soir, qui gagne le plus, je vous l'élise, c'est Raymond Domenech, mes amis.
01:11:57C'est Raymond Domenech.
01:11:58Raymond Sechem, on vous embrasse.
01:12:00Bravo.
01:12:01Raymond.
01:12:02Bien joué.
01:12:04Regardez, il est fou de joie.
01:12:07On vous embrasse.
01:12:08La maison est ouverte demain.
01:12:09Alors, à demain.
01:12:09Ciao.
Écris le tout premier commentaire