OM : Toujours confiance en De Zerbi ? - L'Équipe de Greg - extrait

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il y a 1 semaine

Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 06/11/2025.

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00:00On va rester justement sur l'Olympique de Marseille.

00:02Raphaël avec la défaite hier de Marseille.

00:05Après la défaite face au Sporting il y a deux semaines.

00:09Nouvelle défaite, cette fois à domicile face à la Talenta Bergam.

00:12Heureusement, Roulier était là pour stopper le pénalty à la 14ème minute de deux catélaires.

00:16Il a plongé du bon côté.

00:18Puis le fait marquant du match, on est à la 89ème minute.

00:20La main d'Ederson dans sa surface de réparation.

00:23L'arbitre ne siffle pas.

00:25Pénalty pour l'OM.

00:26Cette faute de main, on en reparlera, vous l'avez dit, Benoît, dans le pourquoi de Jérémy Gernagron.

00:31Et dans la foulée de cette main, dans cette action contre-attaque de la Talenta.

00:37Samardzic qui repique dans l'axe et qui évite Garcia pour aller marquer ce but.

00:421-0 donc pour cette équipe de la Talenta Bergam de Zerbi.

00:46Le coach de l'OM est revenu sur cette nouvelle défaite en C1.

00:51Nous n'avons pas bien joué pendant les 20 premières minutes.

00:53Et la Talenta a sans doute été meilleure sur cette période.

00:58Ensuite, nous avons remonté la pente.

01:00Mais dans la seconde partie du match, nous avons souffert.

01:04Ce qui peut arriver contre une équipe très forte.

01:06L'équipe très forte de la Talenta.

01:10Donc il y avait quand même un bon match pour lui de l'Olympique de Marseille.

01:13Est-ce que vous faites toujours confiance à Roberto de Zerbi ?

01:16Donc, on rappelle, pour l'Olympique de Marseille, c'est seulement une victoire contre l'Ajax, le dernier de Ligue des Champions.

01:21On regarde vos ardoises.

01:22C'est non du côté d'Alicia.

01:24C'est un petit oui, je sens, du côté de Karim.

01:27Un oui, mais pour Jeannot.

01:28Il y a un doute quand même, nous dit Giovanni.

01:30C'est un doute.

01:32Un oui, minuscule.

01:35Un peu, un peu, nous dit Raphaël.

01:39Qu'est-ce que vous nous dites, Giovanni ?

01:40C'est un doute ou alors c'est un doute global ?

01:43J'ai des doutes parce que pour moi, l'Olympique de Marseille avait lancé sa saison sur le match face à l'Orient.

01:49Une fois que le Mercato était terminé, qu'ils avaient leur recrue.

01:52Il y a un formidable élan qui s'est poursuivi.

01:57Je trouve que dans le jeu, il se passait des choses.

01:59On comprenait les choix de Roberto de Zerbi.

02:02De manière générale, j'aime bien laisser du temps aux entraîneurs pour qu'ils puissent travailler, mettre en place certaines choses.

02:08Moi, j'ai un doute parce que dans le jeu, ça ne progresse pas, ça régresse.

02:13Alors certes, il y a des absents.

02:14Mais quand il y a des absents, on essaye au moins de conserver la même structure

02:17pour ne pas que les joueurs n'aient plus de repères, de garder un minimum de choses.

02:22Là, de manière structurelle, cette équipe de Marseille très hybride...

02:25Jamais la même.

02:26Je ne comprends rien.

02:28Et en plus, je n'en peux plus de sa communication.

02:31Je ne peux plus.

02:33Je ne supporte plus.

02:34Tout le monde est contre nous.

02:36Les médias, les arbitres, on nous vole, on nous descend.

02:40Franchement, je ne supporte plus.

02:42Vraiment, j'en ai marre.

02:43Et on nous vend des choses en conférence de presse.

02:46Et derrière, sur le terrain, il ne se passe rien.

02:48Pour rassurer l'ami Roberto de Zerbi,

02:50ça n'arrange personne que l'Olympique de Marseille perde des matchs.

02:53Pour les médias, quand Marseille gagne, tout le monde est content.

02:56Ça fait les audiences, ça fait consulter les sites, ça fait vendre des papiers.

03:00Tout le monde est content quand Marseille gagne.

03:01Ça n'intéresse personne quand Marseille est au plus bas.

03:04Donc, il faut arrêter avec cette parano.

03:05Et je pense que, pour Roberto de Zerbi, à un moment, sa communication,

03:10parfois floue, parfois agressive, passive, etc., ça ne sert pas son groupe.

03:15Pour prolonger les propos de Giovanni Castaldi, on va l'écouter.

03:18Roberto de Zerbi et cette fameuse communication après trois défaites en quatre matchs de Ligue des Champions.

03:22Alors, c'est vrai, il ne se pose absolument pas en responsable, l'entraîneur marseillais.

03:27Des défaites liées à l'arbitrage ou au scénario malheureux.

03:30Nous avons perdu trois matchs de Ligue des Champions, les trois de manière rocambolesque.

03:39Nous ne sommes sûrement pas chanceux, car à Madrid, le pénalty, c'était pareil.

03:43Les règles à Madrid sont différentes de celles à Marseille.

03:46Mais bon, seule la langue change.

03:48Les règles ne devraient pas changer, mais peut-être qu'elles changent aussi.

03:52Je vous laisse en juger.

03:54À Lisbonne, c'était un autre match, perdu, à cause d'épisodes malchanceux,

03:58car à 11 contre 11, nous ne l'aurions jamais perdu, probablement même gagné.

04:03Et ce soir, c'est encore pareil.

04:06Roberto de Zerbi qui voulait malgré tout garder un discours absolument conquérant à tout prix pour la qualification.

04:13Alors, c'est sans doute là encore de la com' et une posture.

04:15Mais pour lui, il est convaincu que l'Olympique de Marseille va se qualifier.

04:18Il a même évoqué le parcours du Paris Saint-Germain la saison dernière qui avait très mal débuté.

04:22Puis on connaît ensuite ce qui s'est passé pour eux.

04:24Alors, on en parlera de la qualification.

04:25Mais c'est intéressant le comparatif que vous faites avec le PSG parce que je me rappelle à la même époque, l'an dernier,

04:29évidemment, tout le monde tombait sur Luis Enrique.

04:32On ne comprenait pas ce que faisait Luis Enrique.

04:34Ça tournait dans tous les sens.

04:36On ne savait pas.

04:37Et puis au final, aujourd'hui, c'est un génie, Luis Enrique.

04:41Est-ce qu'on peut avoir le même cas de figure avec Roberto de Zerbi ?

04:43Marseille, il y a un rappel avec des champions, sauf exploit monumental en fin de saison.

04:47Il faut être sérieux.

04:48Non, mais un retournement en tout cas de situation.

04:50Non, non, je vois ce dont vous parlez et c'est la raison pour laquelle je mets oui.

04:54Parce que, effectivement, si on reprend les débats l'an dernier, à la même période sur le PSG…

04:57Non, mais ça ne jouait pas pareil quand même.

04:59Franchement, je trouve que la comparaison, elle est osée quand même.

05:02Non, mais il y avait des doutes.

05:03On avait beaucoup d'options.

05:04Mais le contenu des matchs était intéressant.

05:06Dans le jeu, Giovanni, tu peux dire ce qu'on veut.

05:08Et en Ligue des champions, le match contre Arsenal, c'était catastrophique.

05:12Le match à domicile contre le PSV in Doven, où ils se font match nul, c'est catastrophique.

05:16Le match contre Giron à domicile, c'est catastrophique.

05:20Et Giovanni, vous aviez les mêmes débats sur la communication de Luis Enrique après les mauvais matchs.

05:23Giovanni, en fait, on a la même hors courbe parce qu'ils font six mois extraordinaires.

05:27Mais honnêtement, au cœur de l'automne l'an dernier, le PSG, c'est un terme de jeu.

05:31Il y avait un écart et un écart.

05:32Sur Luis Enrique, effectivement, si on reprend les bandes de l'an dernier, on est tous tombés sur lui.

05:38Parfois, à juste titre, quand même, pour dire que dans le jeu, on s'en mettait un peu.

05:41Là, aujourd'hui, moi, je rejoins totalement ce que dit Giovanni.

05:44On n'a pas envie que Marseille perde.

05:45Loin de là, au contraire.

05:47Et moi, j'aurais aimé hier, moi, que Dezérabie, à l'issue du match,

05:51je ne suis pas entraîneur, donc je ne saurais jamais,

05:53mais j'aurais aimé qu'à l'issue du match, ils viennent dire,

05:55parce que tactiquement, même si on n'est pas entraîneur, on a vu hier que l'homme était coupé en deux.

05:58Honnêtement, l'Atletico, il se baladait au milieu de terrain, notamment en première période.

06:01L'Atalanta.

06:03Qu'est-ce que j'ai dit ?

06:03L'Atletico.

06:04L'Atalanta.

06:04Ça commence pareil.

06:07Il a toujours une excuse.

06:09C'est quand même incroyable.

06:09On parle de l'Atletico de Paris, c'est pour ça.

06:12En fait, j'aurais aimé qu'à l'issue du match, ils viennent en conf et qu'ils puissent dire,

06:16écoutez, OK, on a perdu.

06:18OK, il y a ce coup du sort à la fin.

06:20Le hors-jeu sifflé aussi par l'Atalanta et ce but marqué par Luqman, ça peut s'équilibrer.

06:25Le pénalty, même pour moi, on le reparlera, était évident et je peux l'entendre.

06:29Mais il aurait pu dire aussi tactiquement, je me suis un peu trompé.

06:31Ce qu'il a fait la saison dernière.

06:33Voilà, l'an dernier, il le faisait, mais là, il ne l'a pas fait.

06:35Il aurait pu le dire là, hier, tu me rappelles.

06:38Ce qui est quand même fou, c'est qu'après les deux premières prestations de Roberto Dezerbi

06:41en tant que coach de Marseille en Ligue des Champions face à Oréal et face à l'Ajax,

06:46vous voyez les notes qu'il avait reçues dans le journal d'équipe,

06:48il montait en puissance et puis il y avait quelque chose, on louait son travail.

06:52Et après, il y a eu le sporting et ce match-là face à l'Atalanta Bergam.

06:55Et c'est ce qu'a un petit peu évoqué Giovanni, c'est que finalement, on ne sait pas pourquoi d'un coup,

06:59il a changé de système, il est passé de son 4-2-3-1 à son 3-4-3,

07:03appelez ça comme vous voulez, avec une défense à 5 ou à 3.

07:05Et il s'entête là-dedans alors qu'on a le sentiment que ça ne fonctionne pas.

07:09Et il avait trouvé, en revanche, lors des deux premiers matchs, quelque chose qui fonctionnait.

07:13Alors c'est quoi le doute que vous avez, Jean-Noël ?

07:14Parce que vous m'avez mis, oui, vous lui faites encore confiance, mais il y a un « mais ».

07:17C'est quoi le « mais » ? C'est la communication ? C'est la tactique comme le montre Raphaël ?

07:21La communication, le seul regret que j'ai, c'est ce que disait Karim Alestin.

07:23Moi, c'est simplement que l'an dernier, il assumait la saison dernière certains choix, certains mauvais choix.

07:29Alors c'est quoi le « mais » ?

07:30Il le disait. Le « mais », il est plus sur le côté tactique.

07:33C'est un laboratoire à chaque fois que l'Olympique de Marseille joue en ce moment.

07:37On en reparlera peut-être tout à l'heure, mais quand on voit…

07:40Il avait des absents, il faut quand même le rappeler.

07:41Justement, j'allais y venir. Il y a une longue liste d'absents, mais même s'il y a des absents,

07:46il cherche toujours, la petite bête, à peut-être renégocier tactiquement quelque chose,

07:50de rester à 3 puis de passer à 4, etc., avec un pavard qui est complètement perdu.

07:55Et c'est lui, en ce moment, qui, je pense, est en train de payer vraiment cet aspect tactique

08:01sur lequel on a du mal à suivre Desherby.

08:04Après, dans la globalité, il a quand même des arguments.

08:07Et l'équipe qu'il aligne hier, même si encore une fois, il y a des blessés,

08:11il a des arguments pour faire autre chose, pour produire autre chose.

08:14Et dans l'implication et dans l'envie.

08:17C'est ça qui me gêne.

08:19Il est entraîneur, il est manager.

08:22Les joueurs doivent rentrer sur la pelouse au vélodrome,

08:24qui plus est au vélodrome, avec une ambiance, encore une fois, énorme hier soir.

08:28Mais ils doivent rentrer avec d'autres intentions, d'autres envies.

08:30Alors ça, c'est intéressant.

08:31L'entame de match, il est catastrophique.

08:32Oui, parce qu'en plus, il y a une ambiance de dingue.

08:34C'est volcanique, le typho est magnifique.

08:36Jérôme, et c'est vrai qu'on s'attend à une entame où on s'est dit,

08:38en plus, ça fait 4 matchs qu'on les attend.

08:40Là, ils vont sortir comme des morts de faim.

08:41Est-ce qu'il n'y a pas une panne physique aussi ?

08:43On se pose la question.

08:44Depuis toujours, on sait que dans ces matchs-là,

08:46c'est les joueurs qui vont emmener le public et pas l'inverse.

08:49Ça marche 10 minutes, ça.

08:50Mais je peux te garantir que tu vas à Gata Sarai,

08:53si au bout d'un quart d'heure, les joueurs ne foutent rien.

08:55Même là-bas, ça retombe.

08:56Et tous les grands stades du monde, c'est pareil.

08:58Et même hier, d'ailleurs, il y a eu des sifflés quand l'OM jouait derrière.

09:00Exactement.

09:00Ça veut dire qu'effectivement, je pense qu'il y a peut-être une usure déjà mentale,

09:04parce qu'ils ont, rappelez-vous, les épisodes du mois d'août,

09:07le mercato, l'arrivée des joueurs.

09:09Je pense que du sporting a fait mal.

09:10Il a l'air de rien.

09:12On n'en a pas assez parlé peut-être, mais...

09:14Beaucoup de mal.

09:15Voilà.

09:17Vermeurene, il faut expliquer lui, du jour au lendemain.

09:19C'est-à-dire qu'en fait, le sporting, il est fantastique.

09:21Il le sort, depuis, il ne joue plus.

09:22Il faut même m'expliquer pourquoi.

09:24Il a fait la même chose avec Koibir.

09:25Voilà.

09:26Bon, bref.

09:27Donc, il y a les choix aussi sportifs, tout bêtement, qui me posent ces questions.

09:32Et moi, j'ai mis oui.

09:33C'est presque un oui par défaut.

09:35Parce que tu mets qui aujourd'hui ?

09:36Si demain, tu dis aller stop, tu fais quoi ?

09:38C'est qu'on ne peut plus le faire sauter.

09:41Tu fais quoi, là, maintenant ?

09:42Conseil de classe.

09:43On va parler des joueurs dans quelques instants pour l'Olympique de Marseille.

09:46Il y aura Antoine Pinault, bien entendu, dans quelques instants.

09:48Et puis, dans quelques minutes, un moment exceptionnel.

09:51Vous le voyez, le joueur star du Paris Basketball, Nadir Efi,

09:54avant le défi face au Bayern Munich.

09:55Eh bien, un échauffement, on va l'équiper.

09:57Il va nous parler pendant son échauffement.

09:59On dirait que c'est une première mondiale, j'ai envie de dire, en basket.

10:01C'est du jamais vu.

10:02C'est du génial.

10:03C'est l'équipe de Greg.

10:04C'est dans un instant.

10:05Vous allez vivre ce moment.

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