00:00Juste une remarque, parce qu'il y a une jurisprudence sur le Al-Akwabar.
00:05Al-Akwabar, ce n'est pas systématiquement considéré, lors d'un passage à l'acte, comme un élément terroriste.
00:11C'est très important parce que c'était arrivé notamment dans l'affaire Sarah Halimi.
00:16Sarah Halimi, au moment de...
00:18L'auteur de l'attaque, l'assassinat, a plusieurs fois dit Al-Akwabar,
00:24et ça n'a pas été retenu comme une entreprise terroriste.
00:26Ça c'est très important.
00:27D'où la prudence absolue.
00:29Mais effectivement, M. Laurent Lunez, il ressemble plus à un préfet qu'un ministre de l'Intérieur pour le moment.
00:36Il marche sur des oeufs.
00:38On est quasiment huit heures après les faits.
00:41Moi je m'attendais à ce que le PNAT, le barquet national antiterroriste, se prononce.
00:46Parce qu'à Al-Akwabar ou pas à Al-Akwabar, il y a quand même du terrorisme.
00:50Alors est-ce que c'est du terrorisme radicalisé ou pas, j'en sais rien.
00:53Mais il y a une attaque qui est délibérée et qui est programmée contre des habitants et des piétons et des cyclistes de l'île de Léron.
01:04Donc c'est voulu.
01:04Il y a un périple de 35 minutes sur 5 kilomètres.
01:09Il y a une volonté de tuer.
01:11Et en plus, à la fin, il y a une volonté de mettre le feu au véhicule et de tout faire sauter avec une ou plusieurs bonbonnes de gaz.
01:18Donc il y a quand même du terrorisme là-dedans.
01:20Il y a de la terreur.
01:21Donc moi ça me semble fou que le PNAT ne se saisisse pas.
01:25Mais où il me manque peut-être un élément.
01:27Alors sur le coup de Al-Akwabar, ça dépendra en regard d'avis si son discernement a été aboli et qu'on va le considérer comme une décompensation psychique ou une bouffée délirante.
01:35Ça va dépendre.
01:36C'est souvent ça.
01:37Dernier mot avant la peau.
01:39Tout le monde dit Laurent Lunez, et encore dans le costume du préfet, Laurent Lunez est surtout un ministre de l'Intérieur de gauche.
01:45C'est-à-dire que Bruno Rotaillot aurait été encore ministre de l'Intérieur avec les mêmes éléments.
01:50Il aurait parlé d'en sauvagement.
01:52Il aurait dit, et d'ailleurs il en parle dans les colonnes du GD News cette semaine.
01:55Il aurait dit qu'il y a un problème évidemment d'insécurité majeure dans le pays.
02:00Et que même désormais à l'île d'Oléron, qu'on ne pouvait pas soupçonner d'être un grand territoire criminogène.
02:06Et bien vous pouvez vous faire faucher le matin en allant faire vos courses par une voiture folle avec des bonbonnes de gaz dans le coffre.
02:13Donc c'est pas parce que seulement il a été préfet qu'il est prudent.
02:17On voit bien depuis qu'il était à Beauvau qu'il refuse les termes d'ensauvagement.
02:20Qu'il refuse le terme de submersion migratoire utilisé par François Béroud qui n'est pas un dangereux fasciste.
02:25Sentiment de submersion migratoire.
02:27Et qui veut calmer les choses avec l'Algérie là aussi en disant que Bruno Rotaillot s'est trompé sur toute la ligne.
02:32Donc c'est aussi une position politique.
02:33Nous avons un ministre de l'Intérieur de gauche et ça n'était pas arrivé depuis un certain temps.
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