- il y a 3 jours
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Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.
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00:00Bonjour à tous, on se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement.
00:05On reviendra sur la question du budget et de son issue plus qu'incertaine.
00:10A tout de suite.
00:23Et bienvenue pour les questions au gouvernement.
00:25Séance à suivre en direct, en intégralité, comme chaque mardi.
00:29Vous le savez, à partir de 15h, le décompte est lancé.
00:33Tout au long de notre émission, on retrouvera, depuis la salle des 4 colonnes,
00:37passage obligé pour les députés, Stéphanie Despierre et Thibaut Henoch.
00:41Clément Méric et lui, déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
00:44avec la liste des questions au gouvernement.
00:46Et puis, quelques minutes avant 15h, nous vous ferons vivre en direct
00:49l'arrivée du Premier ministre et des membres de son gouvernement.
00:53Thibaut Henoch, je le disais, vous êtes dans la salle des 4 colonnes,
00:56où vous avez passé la matinée.
00:57De quoi parle-t-on ? Quelle est l'ambiance aujourd'hui à l'Assemblée, Thibaut ?
01:00L'ambiance est calme au moment où je vous parle, Elsa.
01:02Mais c'est vrai que dans cette salle des 4 colonnes, depuis ce matin,
01:04on a vu passer beaucoup de députés inquiets.
01:07Inquiets de la capacité de l'Assemblée à aller au bout des discussions budgétaires.
01:12Des députés désabusés aussi.
01:14Car si ce budget venait à être adopté, finalement, par ordonnance,
01:18faute de temps, et bien ils auraient travaillé pour rien.
01:21Et puis une impression de flou, flou sur le calendrier,
01:24puisqu'on devait voter normalement la première partie du projet de loi de finances cet après-midi,
01:28que le calendrier est décalé.
01:30Une impression de vague, donc, et un peu de lassitude aussi chez certains.
01:35Eh bien, on verra si ce sentiment est partagé par nos invités en plateau.
01:39Clément Méric, vous êtes vous dans l'hémicycle.
01:41Sur quoi va porter la séance, Clément ?
01:43Deux thèmes se dégagent aujourd'hui, Elsa.
01:48D'abord, celui des nouvelles règles de découvert bancaire
01:50qui sont imposées par l'Union européenne.
01:52Il y aura pas moins de trois questions sur ce sujet.
01:54Et on sait que c'est un thème qui agace un peu le ministre de l'Économie, Roland Lescure,
01:57qui dénonce depuis quelques jours des fake news sur ce sujet.
02:00Et puis, autre thème d'actu, la vente de poupées sexuelles
02:04à caractère pédopornographique par le site SHEIN.
02:07Trois questions, là aussi, porteront sur ce sujet.
02:10A noter que Marine Le Pen a prévu d'interpeller le gouvernement,
02:13mais on ne connaît pas encore le thème de sa question.
02:16Merci beaucoup Clément Méric.
02:18Et dans ce plateau, dans la salle des pas perdus,
02:20j'ai le plaisir d'accueillir Claire Lejeune.
02:21Bonjour.
02:22Bonjour.
02:22Député La France Insoumise de l'Essonne, Sylvain Maillard, bonjour.
02:25Bonjour.
02:25Député Ensemble pour la République de Paris.
02:28Alors, vous le savez, puisque vous avez siégé dans l'hémicycle
02:31depuis plus d'une semaine sur le budget,
02:32les députés ne sont pas parvenus à finir l'examen de la première partie.
02:36Stéphanie Despierre, comment va s'organiser l'Assemblée ?
02:39Et oui, échec à finir la discussion.
02:41Il restait plus de 2300 amendements, pas de vote aujourd'hui.
02:44Donc, comme vous l'a dit mon collègue Thibault,
02:46les débats sont suspendus pour laisser la place à ceux
02:49sur le budget de la sécurité sociale.
02:51Le projet de loi de finances reprendra après,
02:54à partir du 12 novembre.
02:55Et là, si les députés arrivent au bout de l'examen du texte des recettes,
02:59eh bien, il y aura un vote, probablement le 17.
03:01Sinon, ils auront quelques jours de plus.
03:04Sauf que le compteur tourne.
03:05Quoi qu'il arrive, l'Assemblée nationale doit avoir fini
03:08les deux volets recettes et dépenses avant le 23 novembre.
03:12Sinon, le budget partira directement au Sénat.
03:15C'est le scénario, vous l'avez compris, le plus probable.
03:18Celui auquel se prépare également Amélia de Montchalin.
03:21Ce matin, la ministre des Comptes publics a expliqué
03:23qu'elle s'engageait à transmettre au Palais du Luxembourg
03:26non pas la version initiale,
03:28mais le projet de loi tel qu'il a été amendé par les députés.
03:31Manière de montrer qu'elle ne veut pas rayer d'un trait de plume
03:34le travail qui a été fait ici, à l'Assemblée.
03:37Merci beaucoup Stéphanie.
03:39On va revenir sur le fond, mais la forme, le calendrier, compte beaucoup.
03:42Claire Lejeune, vous allez siéger sur le budget de la sécurité sociale
03:45et ensuite, vous avez quatre jours supplémentaires
03:48pour retravailler le budget de l'État.
03:50Est-ce que ce sera suffisant ?
03:51Il reste 2000 amendements.
03:52Non, ce ne sera absolument pas suffisant,
03:55mais j'ai envie de dire que tout ça a été assez prévisible.
03:59Vous avez une copie budgétaire
04:00qui était celle du Premier ministre Bayrou,
04:03donc une copie budgétaire
04:04qui reconduit les logiques politiques et économiques du macronisme.
04:08Sur cette base-là, vous avez un gouvernement,
04:11le corps nu d'eux, qui n'a pas de majorité
04:13et qui n'a pas de soutien à l'Assemblée.
04:15C'est un budget qu'on a qualifié de Frankenstein
04:18parce qu'effectivement, il mêle des éléments
04:20complètement disparates et sans cohérence d'ensemble.
04:24Et là-dessus, effectivement, on a eu plus de 3000 amendements au début
04:28avec des groupes et notamment le groupe de la droite républicaine
04:31qui a déposé un nombre d'amendements énorme par rapport à la taille de leur groupe.
04:36Et on a aussi en séance un gouvernement qui ne fait pas non plus l'effort de réduire son temps de parole.
04:40Donc effectivement, on a une contrainte de temps qui nous mène à ce stade droit vers les ordonnances.
04:44Alors justement, on va revenir sur ce scénario, toujours en essayant d'expliquer à nos téléspectateurs.
04:49Déjà, on est en première lecture à l'Assemblée.
04:51Il y a une navette.
04:52Tout ce qui est adopté pour l'instant n'est pas gravé dans le marbre.
04:55Sylvain Maillard, est-ce que vous avez le sentiment que certains jouent la montre ?
04:59Claire Lejeune dit, le gouvernement prend beaucoup de temps.
05:01La droite dépose beaucoup d'amendements.
05:03Est-ce que certains ont intérêt finalement à ce que les débats explosent, les délais explosent ?
05:07D'abord, je veux dire à nos téléspectateurs qui font un gentil de nous écouter, mais je crois qu'ils sont aussi intéressés par le débat parlementaire, que c'est un débat de haute tenue.
05:17En réalité, moi je suis commissaire aux finances, on est commissaires ensemble, donc j'ai fait la commission, le débat.
05:23C'est un débat extrêmement intéressant.
05:25Et la ministre, moi je veux saluer Amélie de Montchalin, qui passe beaucoup de temps, c'est vrai, elle parle beaucoup, mais elle explique, elle rentre dans le détail, elle donne des avis.
05:32Et à la fin, l'Assemblée décide.
05:36C'est évidemment, on est dans une autre temporalité qu'auparavant, puisqu'avant il y avait une majorité.
05:41Et donc moi je veux saluer le travail, on est contraints par le temps, on va travailler, on va siéger tout ce week-end, samedi, dimanche, probablement dimanche tard dans la nuit, parce qu'il nous faut un budget et nous on va tout faire pour qu'il y ait un budget.
05:52Justement, Claire Lejeune, c'est vrai que les débats sur la taxe Zuckman, il faut bien quelques heures pour trancher ce débat sur la question des patrimoines, des successions.
06:00Il faut aussi du temps et les insoumis prennent la parole parfois pour donner des positions également.
06:05Est-ce que c'est vraiment le gouvernement qui joue la montre ? Finalement, c'est qu'il y a beaucoup de sujets dans un budget.
06:10Alors tout à fait, tous les débats qu'on a sont légitimes, ils portent sur le fond, ils ont une valeur et je pense que là-dessus il n'y a pas de sujet.
06:18Mais néanmoins, ce sur quoi je voudrais alerter, c'est que ce n'est pas parce qu'il y a eu un abandon du 49-3 que tout d'un coup, l'Assemblée est respectée.
06:27C'est-à-dire que tout ce jeu de dire vous êtes souverain, vous allez pouvoir débattre et voter, il y a une part de comédie et de jeu là-dedans,
06:36puisque on sait très bien que vu les délais et vu le rythme actuel de l'examen de ces deux textes,
06:43on va droit vers ce que permet la Constitution de la Ve République, c'est-à-dire l'usage de l'article 47 ou l'usage soit de la loi spéciale, soit des ordonnances.
06:52Alors ce qui n'est pas tout à fait la même chose, ordonnances, loi spéciale.
06:55Mais Sylvain Maillard, qu'est-ce que vous répondez à ce qu'ils disent ? C'est écrit dès le début.
06:58On a donc différents délais à l'Assemblée, 40 jours pour la première partie, 70 jours au total.
07:05Vous allez voir à la fin des fins, le gouvernement, il n'y aura pas de vote, il y aura des ordonnances, c'est-à-dire que le gouvernement imposera une copie.
07:11On est parti pour un marathon, ça s'appelle d'avoir un marathon budgétaire et il y a chaque kilomètre à faire les uns après les autres.
07:18On est arrivé au kilomètre 7 et on a encore beaucoup, beaucoup de temps devant nous.
07:22On commence le PLFSS, donc le budget de la sécurité sociale, tout à l'heure.
07:24Qui vient s'intercaler.
07:26On va travailler le week-end.
07:27Moi vraiment, je prends plaisir à suivre ce débat budgétaire.
07:31Je trouve que c'est parfois un débat budgétaire, je suis député depuis maintenant un peu plus de 8 ans,
07:35je trouve que c'est un débat budgétaire extrêmement intéressant au chacun.
07:38Claire Lejeune parle beaucoup et on l'écoute et on y répond.
07:44C'est un débat intéressant parce qu'il se construit des majorités un peu bizarres.
07:48Parfois il se construit des majorités un peu bizarres.
07:50On y reviendra justement sur le fond.
07:52C'est ça aussi le débat parlementaire.
07:53On ne peut pas dire que c'est le gouvernement qui décide tout.
07:56Et puis quand on est à la manœuvre, nous les uns les autres dire finalement c'est encore la faute du gouvernement.
08:00Mais à la fin, si tout passe par ordonnance, ce sera quoi ? L'échec du débat parlementaire ?
08:04Je ne suis pas capable de vous dire quelle sera la fin.
08:07Et tout à l'heure on était avec le Premier ministre en réunion de groupe, de groupe Renaissance.
08:11Lui-même ne sait pas quelle va être la fin.
08:14Il n'y a pas de deal, on avance kilomètre après kilomètre de façon sérieuse, rigoureuse.
08:20On défend chacun nos positions et on verra quels sont les votes des députés.
08:24Mais on est là et on basse.
08:25Moi je veux dire aussi aux Français, on est là et on travaille tous, quels que soient les 577 députés.
08:30On est là le soir, on termine tard le soir.
08:32On travaille le week-end, l'intégralité du dimanche.
08:34Et je crois que c'est important pour faire en sorte de trouver un budget.
08:38Et j'en profite pour dire que les journalistes de la chaîne parlementaire le font aussi,
08:41puisque nos équipes web notamment découpent les meilleurs extraits sur les comptes, nos réseaux sociaux.
08:46On va voir ce qu'en pense le Rassemblement National.
08:48Je vous propose de retourner dans la salle des 4 colonnes,
08:50puisque le député Thomas Ménager est au micro de Thibaut Enoch.
08:54Bonjour Thomas Ménager, député du Loiret, porte-parole du groupe Rassemblement National ici à l'Assemblée.
08:59Quel est votre sentiment au Rassemblement National ? Est-ce qu'on va arriver à voter ce budget ici ?
09:03Vraisemblablement non.
09:05On voit bien que les débats s'enlisent, qu'il y a encore énormément d'amendements
09:08et que vraisemblablement nous ne tiendrons pas les délais.
09:10C'est ce qu'on dit depuis le début, c'est ce qu'a alerté Marine Le Pen, Jean-Philippe Tanguy notamment,
09:15en disant depuis le début, le Premier ministre a dit qu'il renonçait au 49-3,
09:18mais qu'on s'orientait vers des ordonnances, c'est-à-dire un passage du budget,
09:22notamment du budget initial par le Premier ministre, par le gouvernement,
09:26sans avoir la possibilité de voter.
09:28La plupart des amendements ont été déposés par le Parti Socialiste et par le Bloc Central,
09:33c'est-à-dire ceux qui, vraisemblablement, soutiennent le gouvernement
09:36et ne souhaitent pas le censurer.
09:38Donc c'est bien qu'ils veulent, eux aussi, ralentir les délais et ne pas aller au vote
09:41parce qu'ils ne veulent pas assumer leurs responsabilités.
09:44Nous, au Rassemblement National, je pense qu'on est les seuls à vouloir aller au vote,
09:47à vouloir s'exprimer.
09:48On défend bec et ongle notre programme
09:50et ce qu'on pense bon pour la France ici, dans l'hémicycle,
09:53et on assumera notre position de, vraisemblablement,
09:56s'opposer à un budget qui va faire les poches des Français.
09:59La ministre des Comptes Publics, Annelie de Montchalin, a annoncé
10:02qu'elle allait reprendre dans la copie du Sénat les amendements votés ici à l'Assemblée.
10:06Ça, c'est une bonne nouvelle pour les députés, pour le débat parlementaire ?
10:09Oui, c'est une bonne nouvelle, mais encore heureux.
10:11C'est vrai qu'on a tellement eu l'habitude que le Parlement et l'Assemblée Nationale soient piétinés,
10:16que la représentation nationale soit piétinée.
10:18Voilà, de le reprendre avant que ça parte au Sénat, c'est une bonne chose,
10:22mais il faudra voir la copie finale.
10:23C'est-à-dire que si jamais on arrivait à tenir les délais,
10:25ce que je ne crois pas, comme je vous l'expliquais précédemment,
10:27il y aura une commission mixte paritaire
10:29et donc il y aura la possibilité de quand même tripatouiller et tout refaire.
10:33Donc on attendra de voir la copie à la fin.
10:35Mais encore heureux que le gouvernement entend le vote des Français,
10:40indirectement, par la voix des représentants que nous sommes ici à l'Assemblée Nationale.
10:43Merci beaucoup, Thomas Ménagy.
10:44Merci.
10:45Merci beaucoup Thibaut Hénoc.
10:47Thomas Ménagy dit que c'est normal,
10:48et c'est vrai que la ministre a annoncé que, faute de temps ou non,
10:51ce sera les amendements votés, iront, seront transmis au Sénat.
10:55On le sait, Claire Lejeune, le gouvernement pourrait, faute de temps,
10:58transmettre la copie initiale.
10:59Est-ce que pour vous, ça engage de bonne foi du gouvernement ?
11:02Oui, enfin, écoutez, les personnes qui aujourd'hui nous disent
11:05respecter la voix de l'Assemblée et respecter les députés
11:09sont les mêmes qui ont usé et abusé du 49.3,
11:12sont les mêmes qui n'ont pas entendu les Françaises et les Français
11:15lorsqu'ils se sont opposés à la réforme des retraites.
11:17Mais est-ce qu'il n'y a pas un changement là-dessus ?
11:19Regardez, plus de 49.3, suspension de la réforme des retraites.
11:23Oui, mais les gages de bonne foi, si en fin de course,
11:26c'est les ordonnances, ça tombe complètement à plat.
11:28Donc la Constitution de la Ve République,
11:32elle permet par d'autres biais que le 49.3,
11:34d'écraser la représentation nationale.
11:36Et donc tout ça, il y a de fortes chances que ce soit un jeu
11:39avec en ligne de mire, effectivement, un passage en force.
11:43Donc on peut, moi la confiance, elle est rompue depuis longtemps
11:48avec ce gouvernement et les précédents qui ont justement eu des pratiques antidémocratiques.
11:53On ne peut pas tout d'un coup inventer une démocratie parlementaire
11:57dans un régime que vous avez vous-même contribué à rendre très verticale et très autoritaire.
12:02On a le sentiment que c'est ce que le gouvernement essaye en tout cas de proposer,
12:06une nouvelle méthode.
12:07la ministre des Comptes Publics qui dit
12:09on va garder les amendements adoptés,
12:11on les transmettra au Sénat, peu importe l'issue là sur la première partie.
12:15Pour vous, ça engage de bonne foi ?
12:16Ou est-ce qu'au contraire, chez vous, ça vous inquiète un peu ?
12:18Parce que je crois que vous n'êtes pas tout à fait favorable
12:20à tout ce qui a été adopté en séance.
12:22Non, mais on ne peut pas.
12:23J'entends ma collègue dire, cri au loup,
12:26la situation d'avant ne lui allait pas,
12:29la situation là ne lui va pas.
12:30En fait, en gros, je pense que ce qui ne lui va pas, c'est nous, en fait.
12:32Tout simplement.
12:33Et je crois qu'il faut être clair.
12:35Je suis une députée de l'opposition, monsieur Maillard.
12:37Là, sur la procédure, moi, je suis très heureux de cette procédure.
12:40Je vous le dis, je pense que nous allons au bout,
12:43nous purgeons les sujets les uns après les autres.
12:46Je me souviens de la discussion qu'on a eue sur la taxe Zuckmann,
12:48qui est, je pense, une discussion qui était intéressante,
12:50sur laquelle on a pu purger et dire, voilà,
12:52il n'y a pas une majorité à l'Assemblée pour voter cette taxe.
12:55Je pense que c'est des choses importantes,
12:56qu'on arrête d'être sur les plateaux de télévision,
12:58même si c'est important d'expliquer ce qu'on fait,
13:00mais que les débats se purgent à l'Assemblée nationale,
13:03et des décisions qui sont prises.
13:04On a créé un impôt forfaitaire improductif.
13:09Sur la fortune improductive.
13:10Je ne sais pas comment il s'appelle.
13:11On a inventé nuitamment, où nous, on est très opposés à ça.
13:14Mais c'était la volonté d'une alliance entre le Rassemblement national,
13:17qui là se dit, je vous l'entendais,
13:20c'est eux qui ont voté 34 milliards supplémentaires,
13:22au total, d'impôts supplémentaires.
13:23C'est le Rassemblement national.
13:24Avec une taxe sur les multinationales,
13:25une taxe sur les rachats d'actions.
13:26En même temps, ils disent que c'est Frankenstein,
13:28mais ils passent leur temps à voter des taxes supplémentaires
13:31ou des impôts supplémentaires.
13:32Donc nous, on essaye de porter une voix qui est notre voix,
13:35notre sonorité.
13:36Nous, on est pour la politique de l'offre.
13:37Depuis toujours, on continuera à la porter.
13:39Et puis, on fait en sorte de soutenir notre industrie,
13:43nos entrepreneurs,
13:44et de faire en sorte que le travail paie plus en France.
13:46Voilà nos ancres et notre travail parlementaire.
13:48Et nous, on sera là du début jusqu'à la fin.
13:50On se bat.
13:51Je n'ai aucune idée,
13:52je vous le dis en vous regardant les yeux
13:53et en regardant les téléspectateurs,
13:55je n'ai aucune idée comment se finira ce texte.
13:58Ce dont je suis sûr,
13:59c'est qu'on va y travailler sérieusement jusqu'au bout.
14:01Et je pense qu'aujourd'hui, effectivement,
14:02il y a énormément de scénarios,
14:04mais beaucoup de doutes sur l'issue de ce budget.
14:07La ministre a redit,
14:08c'est une façon de montrer aux parlementaires
14:09que ce n'est pas une mascarade.
14:10Claire Lejeune en a bien compris
14:11que vous étiez dans l'opposition,
14:14pas de confiance envers ce gouvernement,
14:15mais il pourrait, selon les textes de la Constitution,
14:17si vous n'aboutissez pas à un vote,
14:19repartir de sa copie initiale
14:21et tout balayer d'un revers de main.
14:24Est-ce que là, le Sénat va devoir travailler
14:26sur la copie de l'Assemblée
14:28avec les taxes supplémentaires votées
14:29que parfois vous, vous avez votées également ?
14:31Oui, mais elle ressemble à quoi cette copie en réalité ?
14:34C'est là où en fait, il n'y a pas d'issue.
14:37Ce texte, il sera invotable.
14:40Monsieur Sylvain Maillard,
14:42je pense que vous n'êtes pas satisfait
14:43de la copie qu'on a sous les yeux.
14:44Nous non plus.
14:45Qui va voter ce budget en réalité ?
14:48C'est là où ça n'est pas satisfaisant
14:50et c'est l'impasse dans laquelle s'est mis
14:52le gouvernement Le Cornu.
14:53C'est qu'il a dit,
14:54« Don't acte, je n'ai pas de majorité ».
14:56Mais du coup, il est obligé de bricoler
14:58en fait un budget
15:00avec les différents amendements
15:02qui passent, qui passent pas.
15:03Et aussi, en termes de méthode de travail,
15:05c'est un peu n'importe quoi,
15:06ce qu'on a vécu vendredi.
15:07Une interruption de séance d'une heure
15:08parce qu'il y a un amendement du gouvernement
15:10qui apparaît.
15:10Le soir, on voit un amendement Matéi
15:12qui se met à être sous-amendé par l'EPS
15:14et on se retrouve avec le vote
15:17d'une mesure de fiscalité
15:19dont personne ne pouvait chiffrer
15:21ni délimiter les contours.
15:22Mais avec un Premier ministre
15:23qui vient dans l'hémicycle,
15:24expliquer aussi un peu sa méthode.
15:26Oui, mais ce Premier ministre,
15:27il ne devrait pas être là.
15:28Si vraiment, on avait un respect
15:30des voies démocratiques dans ce pays,
15:33le Premier ministre Le Cornu
15:34ne devrait pas être là.
15:36Il a démissionné,
15:37il a été renommé.
15:38Tout ça ne devrait pas être là en général
15:40ou ne devait pas être
15:41dans l'hémicycle vendredi ?
15:42Monsieur Le Cornu
15:42ne devrait pas être Premier ministre
15:45dans notre pays.
15:45Est-ce qu'il devait être
15:46dans l'hémicycle vendredi ?
15:47Pour vous, c'est une bonne chose
15:48qu'il soit venu expliquer sa méthode ?
15:50C'est un geste extrêmement fort.
15:52Jamais un Premier ministre
15:53ne vient se mêler
15:54de la discussion parlementaire
15:56ou du budget.
15:57C'est un geste très fort
15:58qui montre aussi
15:59la situation inédite
16:00dans laquelle nous sommes
16:01et aussi de la gravité du moment.
16:03Nous essayons au maximum
16:05les uns et les autres
16:06de construire un budget
16:07qui soient votables à la fin.
16:09Vous avez raison.
16:09A l'heure actuelle,
16:10il est très difficile.
16:11Mais on est en première lecture.
16:13On débute.
16:13Je vous dis,
16:14on est au kilomètre 7
16:15d'un marathon
16:15qui va faire 42 kilomètres.
16:17Ça va être long.
16:18Ça va s'accélérer au fur et à mesure.
16:19C'est quoi ?
16:20Ça va s'accélérer au fur et à mesure.
16:22La vitesse va s'accélérer.
16:23Mais il me semble important
16:25qu'on continue à être là.
16:26On est les députés de la nation.
16:27On représente la nation.
16:28On doit continuer
16:29d'avoir un débat
16:30de haute qualité.
16:31Je crois que dans les marathons,
16:32Sylvain Maillard,
16:32on dit qu'il y a un mur
16:37On verra ce que Sébastien Lecornu
16:39survit au 30e.
16:40Vous parlez justement
16:41de cette copie.
16:42On va retrouver Stéphanie Depierre
16:43pour nous dire justement,
16:44Stéphanie,
16:45à quoi elle ressemble
16:46cette copie ?
16:47Les députés ont voté
16:48une longue série de taxes
16:49pour les plus hauts revenus
16:50ou les entreprises.
16:51Taxes sur les multinationales,
16:53taxes sur les bénéfices
16:54des grandes entreprises,
16:55taxes GAFAM,
16:56retour même de l'exit taxe
16:57qui fait dire
16:59au ministre de l'économique
17:00que c'est de la sorcellerie fiscale
17:01car il a dénoncé
17:02une partie de ces mesures
17:03qui sont inapplicables
17:04ou contraires
17:05aux droits européens.
17:06Les députés, en revanche,
17:07ont dit non à la proposition
17:09socialiste de taxes Zuckman,
17:10même dans sa version allégée.
17:12Ils ont aussi dit non
17:13au gel du barème de l'impôt
17:14sur le revenu
17:15voulu par le gouvernement,
17:16non également à la fiscalisation
17:18des indemnités
17:19pour les maladies à longue durée.
17:21Donc c'est autant
17:22de recettes en moins.
17:23Pour autant,
17:24ce budget n'est pas
17:25une copie Frankenstein.
17:27C'est Sébastien Lecornu,
17:28le Premier ministre,
17:29qui l'a dit ce matin
17:30lors de la réunion
17:31de groupe des députés
17:32Ensemble pour la République.
17:34Du côté de la ministre
17:34des Comptes publics,
17:35on explique que désormais
17:36le budget est encore
17:38à 4,7% du déficit,
17:40soit l'objectif initial
17:41du gouvernement.
17:42Et donc Stéphanie,
17:43puisque c'est la question
17:44qui nous animait en plateau,
17:45est-ce qu'il est votable ?
17:46Par quel groupe ?
17:47Pour l'instant,
17:48personne ne semble
17:49très convaincu,
17:49vous l'avez entendu.
17:51La France insoumise
17:52ne veut pas de ce budget
17:53injuste socialement
17:54et qui mène dans le mur
17:55économiquement.
17:56Ça, c'était les mots
17:57de Manuel Bompard
17:58ce matin.
17:59Pour le Rassemblement national,
18:00ce budget est invotable.
18:01c'est la même chose
18:02du côté des Républicains.
18:04L'enjeu, c'est toujours
18:05pour le gouvernement
18:06de convaincre
18:06le Parti socialiste
18:07et d'autres députés
18:08de gauche,
18:09écologistes,
18:09communistes,
18:10de s'abstenir.
18:11Chemin encore possible
18:12selon Olivier Faure.
18:14Nous avons mis
18:15de la justice fiscale,
18:16mais ce n'est pas encore
18:16suffisant,
18:17disaient ce matin
18:18les députés socialistes
18:19à l'Assemblée nationale.
18:20Alors Sébastien Lecornu
18:22promet de nouveaux compromis.
18:24Il a d'ailleurs appelé
18:25ce matin ses députés
18:26Ensemble pour la République
18:27à accompagner
18:28les compromis proposés
18:29par le gouvernement
18:30et à ne pas être
18:31source de désordre.
18:32Mais je vous rappelle
18:33qu'en commission,
18:34le premier volet
18:35de ce budget
18:35a été rejeté
18:36et pour le moment,
18:37on voit mal
18:38comment cela pourrait
18:39en être autrement
18:40dans l'hémicycle.
18:42Merci beaucoup Stéphanie.
18:43Sylvain Maillard,
18:44c'est vrai que le Premier ministre
18:45dit dans votre réunion de groupe
18:46qu'il n'est peut-être
18:47pas si Frankenstein que ça.
18:49Le ministre de l'Economie
18:49dit que c'est de la sorcellerie
18:51fiscale.
18:52Améline Monchalin,
18:52pour l'instant,
18:53on reste à peu près
18:54dans les objectifs de déficit.
18:56Mais à la fin,
18:56que va faire votre groupe ?
18:58Oui, d'abord,
18:58c'était une longue réunion de groupe
18:59autour du Premier ministre
19:02où on a pu, évidemment,
19:03discuter de l'ensemble des sujets,
19:04y compris des retraites
19:06qui vont arriver
19:06la semaine prochaine,
19:08mercredi prochain.
19:10Il a été très à l'écoute
19:12d'abord des députés.
19:13On a eu un tour de parole
19:14très très large
19:15qui a permis d'écouter.
19:18Et c'est quoi ?
19:18C'est le flou ?
19:19Vous avez raison,
19:20il a dit qu'il trouvait
19:21que le budget était
19:22moins Frankenstein
19:23que ce que nous avions
19:24à la même période
19:25sous Michel Barnier
19:26l'année dernière,
19:28mais qu'évidemment,
19:29ce n'était pas le budget
19:29dont on voulait.
19:31Et on entend,
19:31nous en commission,
19:32nous l'avons voté,
19:33nous sommes les seuls
19:33aux Renaissance
19:34à l'avoir voté.
19:34Pourtant,
19:35on n'aimait pas forcément le budget.
19:36La copie n'est pas tout à fait
19:37la même en séance non plus,
19:38Sylvain Maillard.
19:38C'est vrai, mais pour nous,
19:39ce qui est important,
19:40c'est qu'on puisse continuer,
19:41que le parcours en première lecture,
19:43en seconde lecture,
19:44puisse continuer
19:45pour qu'on arrive à la fin
19:46à une copie.
19:47Claire Lejeune,
19:48même question,
19:48mais un peu à l'inverse.
19:49Il y a des choses
19:50qui déplaisent au bloc central,
19:51mais est-ce que vous,
19:52chez les Insoumis,
19:53vous avez eu certaines victoires,
19:54la taxe sur les multinationales
19:56que vous chiffrez
19:56à 26 milliards d'euros,
19:57une surtaxe d'impôts
19:58sur les sociétés,
19:59la taxe GAFAM,
20:00la suppression
20:01de la fiscalisation
20:02des indemnités
20:02pour les patients
20:03qui souffrent d'affection
20:04de longue durée ?
20:05Ce que vous dites,
20:06après tout,
20:06je crois que c'est Éric Coquerel
20:07qui dit qu'on a 40 milliards
20:08de recettes en plus.
20:10Est-ce que cette copie-là,
20:10vous ne pourriez pas la voter ?
20:12Alors non,
20:13c'est invotable pour nous en l'état
20:15et surtout,
20:16en fait,
20:16dans les éléments
20:17que vous avez mentionnés,
20:18il y a juste des horreurs
20:19qu'on a réussi à retirer du texte.
20:21Par exemple,
20:21revenir sur ce terrible projet
20:24de fiscaliser
20:25les indemnités journalières
20:26des malades en aile.
20:27Mais vous avez aussi rajouté
20:28des taxes,
20:28des recettes supplémentaires.
20:29Oui, mais par rapport,
20:30en fait,
20:31ce qu'il faut voir,
20:31c'est que par rapport
20:32à l'an dernier,
20:32par exemple,
20:33ou avec l'ensemble du bloc
20:35qu'on appelait
20:35le bloc Nouveau Front Populaire,
20:37on avait réussi réellement
20:38à changer les équilibres
20:39du budget
20:40et à le transformer.
20:41Cette année,
20:42en réalité,
20:42les grands équilibres
20:43macroéconomiques du budget,
20:45ils ne changent pas.
20:46On a réussi à grappiller...
20:46Puisque le RN avait voté
20:47avec vous l'année dernière
20:49et pas cette année.
20:50Alors,
20:50ce qui change,
20:51c'est d'une part,
20:52le RN qui est sur une ligne
20:53beaucoup plus libérale
20:55et j'allais dire
20:56Macrono-compatible
20:58qu'elle n'a été l'an dernier
20:59et votre héritage économique,
21:01en réalité,
21:01il est sauvé
21:01avec des votes communs
21:03avec le RN.
21:04La taxe Zuckman,
21:05vous avez voté ensemble contre.
21:07Le fait de raboter
21:08la maigre taxe
21:09sur les holdings,
21:10vous avez voté ensemble
21:11ce rabot.
21:12Le fait qu'on ne revienne
21:13pas du tout
21:14sur le PFU
21:15ou des éléments
21:16de fiscalité
21:17qui sont favorables
21:18aux plus grandes entreprises
21:19et aux plus aisées.
21:20Toutes ces choses-là,
21:21vous les avez conservées
21:22parce que le RN
21:22a changé de position.
21:24Sauf qu'on voit bien
21:24et c'est le problème
21:25que pour l'instant,
21:26personne ne le vote,
21:27ce budget.
21:28On va voir ce qu'en pensent
21:28les socialistes.
21:29Arthur Delaporte,
21:30député du groupe,
21:31est au micro de Stéphanie Despierres,
21:32celle des 4 colonnes.
21:34Bonjour.
21:34Alors, où on est
21:35le parti socialiste ?
21:36On a à la fois des députés
21:36qui nous font la liste
21:37de tout ce que vous avez gagné
21:38tout en nous disant
21:39non mais ça ne suffit pas,
21:40on veut encore d'autres choses.
21:41Alors, ce budget,
21:42il vous va ou il ne vous va pas ?
21:42Ce budget,
21:44pour l'instant,
21:44il ne nous va pas.
21:45Et je veux dire,
21:45on ne s'en cache pas.
21:46Ce budget,
21:46il est déséquilibré
21:47et ce déséquilibre,
21:48il pèsera toujours
21:49sur les catégories populaires.
21:50Donc nous,
21:50ce qu'on dit,
21:51c'est que tant qu'il n'y a
21:51pas de justice fiscale,
21:52tant qu'on n'a pas réussi
21:53à transformer en actes,
21:54c'est-à-dire les victoires
21:56qu'on a pu obtenir en commission,
21:57qui sont des victoires
21:58symboliques à ce stade,
22:00pour l'instant,
22:00ça ne nous va pas.
22:01Qu'est-ce qui manque ?
22:02Qu'est-ce qu'il faut là
22:02pour que vous vous acceptiez
22:04de vous abstenir sur ce budget ?
22:06Par exemple,
22:06vous voyez encore aujourd'hui
22:07le doublement
22:08des franchises médicales,
22:09ce n'est pas possible.
22:10La question de tout ce qui va peser
22:12sur la fiscalité,
22:18c'est inenvisageable
22:19si on parle du projet
22:20de loi de financement
22:20de la sécurité sociale.
22:21Ça, l'Assemblée a voté contre.
22:22Voilà.
22:23Et donc la question,
22:23c'est comment est-ce qu'on arrive
22:24à transformer ces votes
22:25en commission,
22:26qui sont indicatifs,
22:27à des votes en séance publique
22:29pour débarrasser
22:30le projet de loi de financement
22:31de la sécurité sociale
22:32de toutes les horreurs
22:33qu'il contient aussi ?
22:34Et comment est-ce qu'en parallèle,
22:36on arrive à dégager
22:36des recettes nouvelles ?
22:38Parce qu'il ne peut pas y avoir
22:39des moindres dépenses
22:40si derrière,
22:42enfin des dépenses en plus,
22:43en fait, finalement,
22:43s'il n'y a pas
22:44des recettes nouvelles.
22:48Comment est-ce qu'on arrive
22:49à fiscaliser les actions,
22:51par exemple ?
22:52Voilà.
22:52Pour éviter d'avoir
22:53à aller chercher
22:53sur la CSG des retraités
22:55ou des personnes
22:56qui sont au RSA.
22:57Ça, pour nous,
22:58c'est inenvisageable.
22:59Est-ce qu'en allongeant,
23:01pas chaque jour,
23:02mais en allongeant régulièrement
23:03vos demandes,
23:04vous ne prenez pas le risque
23:05que le débat ne se fasse plus
23:07ici à l'Assemblée
23:08mais au Sénat
23:08et peut-être même
23:09ne se fasse plus tout court
23:10parce qu'on serait hors délai ?
23:11Alors nous,
23:11on n'allonge pas nos demandes.
23:12On a toujours dit
23:13qu'il y avait plusieurs piliers.
23:14La suspension de la réforme
23:15des retraites,
23:16la justice fiscale
23:17avec la mise à contribution
23:18des ultra-riches
23:18et pas des catégories populaires
23:20et la justice sociale.
23:21Et donc,
23:22ces trois piliers
23:22qui sont ceux
23:23que nous défendons
23:23depuis le début
23:24sont ceux qu'on continue
23:25de défendre aujourd'hui
23:26et on engrange chaque recul.
23:28Celui sur le dégel,
23:29par exemple,
23:30des pensions,
23:31ça a été une annonce
23:32de vendredi dernier
23:33du Premier ministre.
23:34On en prend acte.
23:35Maintenant,
23:35il faut continuer à avancer
23:36parce que c'est que comme ça
23:37qu'on arrivera à obtenir
23:38un budget qui ne soit pas horrible
23:40pour les Françaises et les Français.
23:41Merci beaucoup.
23:42Merci beaucoup Stéphanie Despierre.
23:45Sylvain Maillard,
23:46comment vont juger les groupes
23:47à la fin ?
23:48C'est la colonne des plus,
23:50la colonne des moins
23:50pour chaque budget ?
23:52On dit que le compromis,
23:53c'est forcément
23:53quand on ne se reconnaît pas
23:54non plus dans un budget.
23:55Sauf que là,
23:56les socialistes disent
23:56s'ils ne se reconnaissent pas du tout,
23:57ce sera sans eux.
23:59Mathématiquement,
24:00arithmétiquement.
24:01J'ai deux commissaires aux finances.
24:03Il n'y a pas d'issue.
24:04Là, il y a un jeu de rôle.
24:05On est tous dans un jeu de rôle
24:06parce qu'on voit bien,
24:07je le redis,
24:07on n'est qu'au début
24:08de la discussion budgétaire
24:10et que chacun reste sur ses encres.
24:12Si on veut un compromis,
24:14un compromis,
24:14c'est quand deux, trois
24:16sortent de la salle
24:17et disent
24:17ce n'est pas le mien,
24:19ce n'est pas ce que je voulais,
24:20je me suis fait mal.
24:21Quand personne n'est content
24:22mais pas suffisamment mécontent
24:23pour censurer derrière.
24:25Nous, on avait dit
24:25et on a voté évidemment
24:27contre parfois
24:29des positions du gouvernement
24:30qui ne nous conviennent pas.
24:32Nous, on veut que,
24:33par exemple,
24:33sur le RSA,
24:34il puisse y avoir
24:35au moins l'inflation
24:36qui fasse en sorte
24:37que ça puisse augmenter.
24:38On veut que sur les minimas sociaux,
24:40il puisse y avoir
24:41une aide sur l'inflation
24:42et qu'on n'est pas d'accord
24:43sur un gel dessus.
24:44Et donc,
24:44on accompagnera au fur et à mesure
24:45pour essayer de trouver
24:47tendre la main
24:47tout en rappelant
24:48que nous,
24:49on n'est pas une politique de l'offre.
24:50On n'a pas changé
24:51sur ce que nous portons.
24:52C'est normal,
24:52c'est notre ADN,
24:53une politique de l'offre,
24:54mais de faire en sorte
24:55que le travail paie plus en France.
24:56Pour nous,
24:57c'est l'encre
24:58sur laquelle
24:59on va se battre jusqu'au bout.
25:00Claire Lejeune,
25:01sur les socialistes
25:02qui ne sont pas contents
25:03ni du budget
25:04ni du budget
25:05de la sécurité sociale,
25:05on y reviendra,
25:06mais qui disent
25:07voilà,
25:07on continue à essayer
25:08de négocier,
25:09d'arracher certaines victoires.
25:11Ce n'est pas du tout
25:11votre stratégie
25:12et vous dénoncez
25:13celle des socialistes ?
25:14Moi,
25:15très sincèrement,
25:15à ce stade,
25:16je ne comprends plus
25:16ce que fait le parti socialiste.
25:18Je pense qu'ils se sont mis
25:19dans la seringue
25:20des négociations
25:21avec le gouvernement
25:22et qu'ils ne peuvent
25:23maintenant plus reculer.
25:24Et donc,
25:25ils sont obligés
25:25de faire semblant
25:27qu'ils obtiennent
25:27des grandes victoires
25:28alors que ce qu'ils ont obtenu,
25:30c'est non pas la suspension
25:32mais le décalage
25:33de la réforme des retraites,
25:34ce qu'ils ont voté
25:35avec le Modem
25:36et le Rassemblement National
25:38le vendredi soir,
25:40ça va rapporter
25:40au plus des miettes.
25:42Ça nous a été confirmé
25:43en plus
25:44en épargnant
25:45les plus hauts revenus,
25:47donc les multimillionnaires.
25:48Donc,
25:49moi,
25:50leur copie n'est plus,
25:51leur voix n'est plus
25:52du tout lisible.
25:53Et si vous regardez
25:54le nombre de fois
25:55où ils ont menacé
25:56de censure
25:56depuis quelques semaines,
25:59enfin,
25:59ça se compte à 4-5 fois.
26:01Ils disaient
26:01si on n'a pas
26:02la suspension intégrale,
26:03on censurera.
26:04Ils n'ont pas eu
26:04la suspension intégrale.
26:05Et là,
26:06on a l'impression
26:06qu'ils ne parlent plus
26:07de menaces de censure
26:08directement.
26:09Ils sont plus
26:10dans une négociation
26:12peut-être.
26:12Alors,
26:12on le dit,
26:13un budget chasse l'autre
26:14mais pas complètement
26:15parce que tout
26:15s'entremêle
26:16à l'Assemblée Nationale.
26:17Mais Thibault Hénoc,
26:18tout à l'heure,
26:18c'est le top départ
26:19du budget
26:20de la Sécurité Sociale.
26:22Oui,
26:22après le projet
26:23de loi de finances,
26:24la deuxième jambe
26:24du budget de l'État
26:25et puis la deuxième épine
26:26dans le pied
26:26du gouvernement,
26:28un texte de projet
26:29de loi de financement
26:30de la Sécurité Sociale
26:31qui a déjà
26:32beaucoup fait parler
26:33de lui
26:33des avant son arrivée
26:34dans l'hémicycle
26:35car c'est en son sein
26:36que la suspension
26:38de la réforme
26:38des retraites
26:39doit être votée
26:40conformément
26:40à l'engagement
26:41du Premier ministre
26:42qui a rectifié
26:43le texte initial
26:44pour y intégrer
26:45cette mesure
26:46des retraites
26:47et autres prestations sociales
26:49dont il va être question
26:50au cours des débats
26:50puisque la copie
26:51d'initial du gouvernement
26:53comprenait aussi
26:53la fameuse année blanche
26:55qui devait voir
26:55ses prestations gelées.
26:57Mais Sébastien Lecornu
26:58a annoncé vendredi
26:59qu'il renonçait
27:00à cette mesure
27:01pour les retraites
27:01et les minimas sociaux
27:03des revalorisations
27:04devraient donc avoir lieu.
27:06Elles étaient demandées
27:07par toutes les oppositions.
27:10Côté santé
27:10le texte aussi
27:11va être difficile
27:13à débattre.
27:14La potion est amère
27:15l'enveloppe des dépenses
27:16à un plaie long d'âme
27:17doit notamment
27:18ralentir très nettement
27:19sa progression
27:20un grand coup de frein
27:21qui se traduit
27:22notamment par une mesure
27:23très décriée
27:23la hausse
27:24des franchises médicales
27:27une mesure qui figure
27:27dans la copie
27:28de départ du gouvernement
27:29mais qui a été rejetée
27:30en commission.
27:31On verra ce qui se passe
27:32dans l'hémicycle
27:33d'une manière générale
27:34pour ce PLFSS
27:35comme pour le PLF
27:37en l'absence
27:38de 49.3.
27:39La copie de départ
27:40du gouvernement
27:40ne sera certainement
27:41pas celle d'arrivée.
27:42Merci beaucoup
27:44Thibaut Henoch
27:45Effectivement
27:46on a vécu
27:46vendredi
27:47lors de cette séance
27:47assez passionnante
27:50à l'Assemblée nationale
27:51le Premier ministre
27:52dire sur le gel
27:53des retraites
27:53et des minimas sociaux
27:54ok
27:54je reviens dessus
27:56est-ce que c'était nécessaire
27:58est-ce que c'est un vrai cadeau
27:59un vrai compromis
28:00ou de toute façon
28:01on a bien vu
28:01qu'au même moment
28:02quasiment
28:02c'était rejeté
28:03en commission
28:03des affaires sociales.
28:04Nous on pense
28:05que c'est important
28:06en tout cas
28:06Renaissance
28:06ensemble pour la publique
28:09on dit
28:09c'est quelque chose
28:09d'important
28:10il faut évidemment
28:11faire en sorte
28:12de rester dans les 4,7%
28:14de déficit
28:14qui c'est déjà
28:15un gros déficit
28:16mais que ce soit
28:17un budget
28:19où on accompagne
28:21ceux qui sont
28:22en grande difficulté
28:23on ne peut pas
28:23faire un budget
28:25qui ne soit pas
28:26aussi tourné
28:26vers ceux
28:27qui sont dans
28:28la grande difficulté
28:29ou la précarité
28:30pour accompagner
28:31nous on veut que le travail
28:32c'est la source
28:32de notre engagement
28:34on veut que le travail
28:35paie plus
28:35on veut que tout le monde
28:36ait du travail
28:36et donc pour ça
28:37il faut aussi accompagner
28:38nos concitoyens
28:39qui sont en difficulté
28:40les accompagner
28:41pour les ramener
28:41vers le travail
28:42et ce n'est pas en coupant
28:43évidemment les progressions
28:44l'inflation
28:47en les poussant
28:48un peu plus
28:48dans la précarité
28:49qu'on y arrivera
28:49donc c'est ça
28:50qu'on va porter
28:51nous dans le budget
28:52de la sécurité sociale
28:53Claire Lejeune
28:54sur cette annonce
28:55du Premier Ministre
28:56une avancée
28:57par rapport
28:58à la copie initiale
29:00oui alors là
29:00vous voyez encore une fois
29:01qu'il y a un tourloupe
29:02Monsieur le Premier Ministre
29:04vient en hémicycle
29:05nous faire
29:05la grande annonce
29:06qu'il accepte
29:08de revenir
29:08sur l'année blanche
29:09et une partie du gel
29:11mais les députés
29:12ont voté
29:13pour cette exclusion
29:14de cette mesure
29:15mais comme vous le disiez
29:16il peut aussi passer
29:17par ordonnance
29:18garder sa copie initiale
29:19là c'est quand même
29:20la promesse
29:21que peu importe
29:21comment ça se passe
29:22et il présente
29:23comme une concession
29:24quelque chose
29:25qui est voté
29:25par la représentation nationale
29:27tout en disant
29:28que dans tous les cas
29:29il allait respecter
29:30les votes
29:30de l'Assemblée Nationale
29:31vous voyez bien
29:31qu'il y a un loup
29:32dans l'affaire
29:32donc sur le PLFSS
29:35même à l'issue
29:36du vote en commission
29:37il reste des choses
29:38qui sont très graves
29:39et qui sont inaccessibles
29:39sur les franchises médicales
29:40notamment
29:41la ministre de la Santé
29:42dit
29:42elle appelle ça
29:43des forfaits de responsabilité
29:45c'est 40 euros
29:46en moyenne de plus par an
29:47vous voyez bien
29:47que même dans les mots
29:48il y a un problème
29:48avec la logique
29:49qui est développée
29:50on a le ministre
29:51des Solidarités
29:52monsieur Farandou
29:53qui ce matin a dit
29:54bon peut-être
29:54la générosité
29:55de notre modèle
29:56il va falloir
29:57que ça s'arrête
29:57ça n'est pas
29:58de la générosité
29:58c'est un modèle
30:00de solidarité nationale
30:01qui fait jouer
30:02justement
30:03les liens
30:04les contributions
30:05par les cotisations
30:07sociales
30:08et patronales
30:09et c'est ça
30:09qui a été détruit
30:10avec les exonérations
30:11de cotisations
30:11donc parler de générosité
30:13pour qualifier
30:14notre modèle
30:15de solidarité nationale
30:16c'est aussi
30:16c'est une ligne
30:19aussi du gouvernement
30:20il n'y a pas
30:20tout gratuit
30:21c'est un forfait
30:21de responsabilité
30:22pour vous
30:23vous les défendez
30:24ce doublement des franchises
30:25j'entends
30:26ce que dit Claire Lejeune
30:27il faut voir
30:28que nos dépenses
30:29de sécurité sociale
30:30sont en train
30:30de complètement déraper
30:31nous avons
30:32des hausses
30:33incroyables
30:34depuis
30:34nous regardons
30:35depuis 10 ans
30:36maintenant
30:37donc un petit peu
30:38même avant
30:38que nous arrivions
30:39au pouvoir
30:39c'est plus de 300
30:41milliards supplémentaires
30:42que nous dépensons
30:42dans la dépense sociale
30:44et qu'à un moment
30:44nous n'avons plus
30:46collectivement
30:47les moyens
30:47par rapport
30:48à ce que nous gagnons
30:49de financer
30:50l'intégralité
30:51donc il faudra
30:52faire des efforts
30:52moi je vais vous dire
30:53un truc tout simple
30:53tous ceux qui nous regardent
30:54ils le savent très bien
30:55c'est quand même
30:55très étonnant
30:56quels que soient nos moyens
30:57quand on arrive à la pharmacie
30:59on nous donne
31:00un certain nombre
31:01de médicaments
31:01on reparte
31:02que l'on soit riche
31:03ou que l'on soit au RSA
31:04au fond
31:05tout est gratuit
31:06moi je pense
31:06que c'est important
31:07qu'on puisse payer
31:08une partie
31:09et que ceux
31:10qui sont en grande difficulté
31:11c'est à dire plus d'un tiers
31:11des personnes
31:12des français
31:13en fait
31:13continuent à ne pas payer
31:15voilà je pense
31:15qu'il faut s'adapter
31:16aussi à nos moyens
31:17et d'accompagner
31:18notre sécurité sociale
31:19Claire Lejeune
31:19certains ont les moyens
31:21la ministre le disait
31:22c'est à peu près 45 euros
31:23en moyenne par an
31:24un tiers des français
31:25ne sont pas concernés
31:26par ces franchises médicales
31:27les plus précaires
31:28les femmes enceintes
31:29les mineures
31:29de dire voilà
31:30ceux qui peuvent contribuer
31:31un petit peu
31:32on en a besoin en ce moment
31:33juste pour revenir
31:35sur le trou de la sécu
31:37mais il vient d'où ?
31:38il vient de toutes les exonérations
31:39de cotisations
31:40que vous avez votées
31:41dans le cadre
31:41de votre fameuse politique de l'offre
31:43et c'est la même chose
31:44sur le budget de l'état
31:45vous avez créé ce déficit
31:46donc maintenant
31:47venir en faire porter
31:48la responsabilité
31:49sur les plus fragiles
31:50de notre pays
31:50je trouve que vraiment
31:52problème de recettes
31:53dit la gauche
31:54problème de descente
31:55dit le centre
31:56c'est un débat politique
31:57on a régulièrement
31:58304 milliards
32:00en 10 ans supplémentaires
32:01par rapport à ce qu'on avait
32:02il y a 10 ans
32:03et maintenant
32:03qu'est-ce que vous avez voté
32:04comme exonération
32:04de cotisations patronales ?
32:07pas de problème d'exonération
32:07de dépenses
32:08c'est-à-dire que notre système dépense
32:09c'est même pas des recettes
32:10allez on en revient toujours
32:11c'est vrai
32:11on voit bien qu'à un moment
32:12il faut qu'on s'adapte
32:13on n'a pas suffisamment
32:15de produits intérieurs bruts
32:17pour financer tout ça
32:18et honnêtement Claire Lejeune
32:19de vous à moi
32:19vous comme moi
32:20est-ce qu'on peut pas payer
32:21un petit peu
32:22dans ce que nous gagnons
32:23de payer un peu
32:24nos médicaments
32:26de 1 euro
32:27de payer nos doliprane
32:28est-ce qu'on peut pas payer
32:29nos boîtes de doliprane
32:29moi je pense que oui
32:30un dernier mot
32:32très rapidement
32:33l'un comme l'autre
32:33sur la question
32:34de la suspension
32:34de la réforme des retraites
32:36peut-être que ce sera
32:36un article appelé
32:37en priori par le gouvernement
32:39mercredi 12
32:40juste avant la fin
32:41des délais
32:42que vont faire les insoumis
32:43très concrètement
32:44vous votez pour
32:45ou vous votez contre ?
32:47alors la mesure
32:48qui est dans la partie 3
32:49dans le cadre de ce PLFSS
32:50il grave en fait
32:51dans le marbre
32:52il grave dans la loi
32:53l'âge de départ
32:55à 64 ans
32:56donc ce sera contre
32:58un vote contre des insoumis ?
33:00à quel moment aussi
33:01et dans quelles conditions
33:02le débat arrive
33:03et le vote arrive
33:04mais si vous regardez
33:06nos votes en commission
33:07ça vous donne une indication
33:08de notre position
33:09sur la question
33:09est-ce que vous
33:10vous pourriez atterrir
33:11sur une abstention
33:12manière de dire
33:13que vous respectez
33:14le compromis
33:15sans être d'accord
33:15avec cette suspension
33:17ce décalage ?
33:18pour rien ne vous dévoiler
33:19mais c'était le coeur
33:20de la discussion
33:21de tout à l'heure
33:22avec le Premier ministre
33:22alors dites-nous
33:23et nous avons
33:24il nous a demandé
33:27on a eu un long débat
33:28c'était pas
33:28un long débat dessus
33:30vous savez bien
33:30que l'immense majorité
33:31du groupe
33:32voire tout le groupe
33:33votait plutôt contre
33:34cette mesure de gel
33:36mais le Premier ministre
33:38aimerait bien
33:38une abstention
33:39une réflexion au fait
33:40est-ce que
33:41il faut dans un compromis
33:42on a parlé de compromis
33:43faire un geste
33:45honnêtement
33:45la position n'est pas
33:46encore arrêtée
33:47à l'heure actuelle
33:47on est encore une semaine
33:48devant nous
33:49et puis surtout
33:50on a dimanche
33:50samedi et dimanche
33:51le vote de la P2
33:53donc la deuxième partie
33:54du budget du PLFSS
33:55si les recettes
33:57ne sont pas adoptées
33:58vous ne parlez pas
33:59des dépenses
33:59et donc cette question
34:00ne viendra pas
34:00la deuxième partie
34:01il n'y aura pas
34:02la discussion
34:02sur les retraites
34:03c'est aussi une vraie question
34:04merci Sylvain Maillard
34:05merci beaucoup
34:06Claire Lejeune
34:07d'avoir accepté
34:07débattre sur ce plateau
34:09Stéphanie Despierre
34:10rappelez-nous
34:11calendrier un peu
34:12bouleversé
34:13sur cette question
34:13du budget à l'Assemblée
34:14oui parce que les députés
34:15ne sont pas arrivés
34:16au bout du volet recettes
34:17du projet de loi de finances
34:18il est donc stoppé
34:20pour l'instant
34:20les débats sont suspendus
34:22pour laisser la place
34:22à ceux sur le budget
34:23de la sécurité sociale
34:24le projet de loi de finances
34:26reviendra après
34:27c'est-à-dire à partir
34:28du 12 novembre
34:29est-ce que ce sera suffisant
34:31pour arriver à un vote
34:32et bien rien n'est moins sûr
34:34je vous rappelle
34:34que le compteur tourne
34:35l'Assemblée doit se prononcer
34:36avant le 23 novembre
34:37sinon le budget
34:39partira directement
34:40au Sénat
34:41et pour l'instant
34:42c'est le scénario
34:43le plus probable
34:45je vous rappelle également
34:46que de manière générale
34:47le Parlement a 70 jours
34:49pour se prononcer
34:49sur le budget
34:51de l'Etat
34:51ce qui nous amène
34:52aux alentours du 23 décembre
34:54si ce n'est pas le cas
34:55et bien le gouvernement
34:56peut passer par ordonnance
34:58ou dans un cas plus extrême
34:59si le budget a été rejeté
35:01s'il y a eu vote
35:02et bien là
35:02il faudra une loi spéciale
35:04comme l'an dernier
35:04et bienvenue à vous
35:07si vous nous rejoignez
35:08sur LCP
35:09on est ensemble
35:10pour suivre la séance
35:10des questions au gouvernement
35:12dans un peu moins
35:12de 25 minutes
35:14on la suit en direct
35:14en intégralité
35:15on reviendra sur
35:16deux scandales
35:17Chine
35:17et les inquiétudes
35:18autour des frais
35:19de découvert bancaire
35:21vous retrouverez
35:22tout au long de cette émission
35:23Stéphanie Despierre
35:24Thibault Enoch
35:24depuis la salle des 4 colonnes
35:25Clément Méric
35:26depuis l'hémicycle
35:27de l'Assemblée nationale
35:28et puis on vous fera vivre
35:29les images
35:30de l'arrivée du Premier ministre
35:31et des membres du gouvernement
35:32un peu avant 15h
35:34Clément Méric
35:34je le disais
35:35vous êtes déjà dans l'hémicycle
35:36quels seront les thèmes
35:37abordés par les députés ?
35:39Eh bien Elsa
35:42pour la première fois
35:42depuis plusieurs semaines
35:43c'est pas le budget
35:44qui animera le plus
35:45cette séance de questions
35:46au gouvernement
35:46non
35:47deux autres thèmes
35:47se dégagent aujourd'hui
35:49il y a d'abord
35:49ces nouvelles règles
35:50de découvert bancaire
35:52imposées par l'Europe
35:53trois questions
35:54porteront sur ce sujet
35:55un sujet qui agace
35:56le ministre de l'économie
35:57Roland Lescure
35:57qui dénonce depuis plusieurs jours
35:59les fake news
36:00portées par certains députés
36:02ici à l'Assemblée
36:03et puis l'autre sujet
36:04qui préoccupe les députés
36:05aujourd'hui
36:06c'est la mise en vente
36:06par Chine
36:07de poupées sexuelles
36:09à caractère pédopornographique
36:11là aussi
36:11trois questions
36:12porteront sur ce sujet
36:13vous savez que les dirigeants
36:15de Chine
36:15sont d'ailleurs convoqués
36:16à l'Assemblée
36:17pour s'expliquer
36:17devant la mission
36:18d'information
36:19sur le contrôle
36:20des produits importés
36:21en France
36:22et il y aura
36:23d'autres thèmes
36:24abordés tout à l'heure
36:25Clément
36:25et oui Elsa
36:28il sera quand même
36:29question un petit peu
36:30du budget
36:30avec notamment
36:31une question
36:31posée par la droite
36:33qui s'inquiète
36:34des différentes hausses
36:36d'impôts
36:36qui ont été votées
36:37ces derniers jours
36:38et puis le Modem
36:39lui veut interroger
36:40le gouvernement
36:40sur le budget
36:41de la sécurité sociale
36:42dont le débat
36:43va débuter juste après
36:44cette séance de questions
36:45au gouvernement
36:46débat qui sera d'ailleurs
36:47à suivre sur notre antenne
36:48sur LCP
36:49Merci beaucoup Clément
36:51sur ce plateau
36:52deux nouveaux invités
36:53Philippe Vigier
36:54bonjour
36:54député Les Démocrates
36:55d'Heure et Loire
36:56Mathias Renaud
36:57bonjour
36:57député Rassemblement
36:58de la Somme
36:59alors que la garde républicaine
37:00commence à s'installer
37:01dans cette salle
37:02des pas perdus
37:02on va revenir
37:03sur un scandale
37:04Chine
37:05je vous propose
37:06de retrouver
37:06le député
37:07Antoine Vermorel Marques
37:08il est rapporteur
37:09de la mission d'information
37:10sur le contrôle
37:11des produits importés
37:11en France
37:12il est au micro
37:13de Thibaut Enoch
37:13Bonjour Antoine Vermorel
37:15une mission d'information
37:16dont vous êtes le rapporteur
37:17qui est au coeur
37:18de l'actualité
37:18avec cette affaire
37:19et ce scandale Chine
37:20et oui malheureusement
37:21parce qu'on constate
37:22tous les jours
37:23que cette plateforme
37:24et les plateformes chinoises
37:25et asiatiques
37:25de manière générale
37:26concurrencent de manière
37:27déloyale nos entreprises
37:28et là il y a un cap
37:29qui a été franchi
37:30c'est plus de la concurrence déloyale
37:31c'est clairement
37:32de la mise en danger
37:33de la vie de nos enfants
37:34avec des poupées
37:35pédocriminelles
37:36et pédopornographiques
37:37et c'est pour ça que
37:37dans le cadre de notre mission
37:38d'information
37:39nous avons décidé
37:40de les auditionner
37:41quand est-ce qu'aura lieu
37:42cette audition
37:42qu'allez-vous demander
37:43aux responsables français
37:48qui leur conviennent
37:48nous la date
37:49qui a été proposée
37:50par le président Romain Eskenazi
37:51le président de la mission
37:52d'information
37:53c'est le 18 novembre
37:54et ce que l'on souhaite
37:55leur demander
37:56c'est la transparence
37:57sur la chaîne de valeur
37:58la transparence déjà
37:59par rapport aux bénéfices
38:00parce qu'ils ont fait
38:01des bénéfices
38:01en vendant des poupées
38:02pédopornographiques
38:03à des pédocriminels
38:05la transparence aussi
38:06sur qui a acheté
38:08ces poupées
38:08et est-ce qu'ils sont en mesure
38:09de faire une liste exhaustive
38:10à transmettre à la justice
38:11et enfin la transparence
38:13sur qu'est-ce qu'ils comptent faire
38:14pour que ça ne se reproduise plus
38:15parce que ce que l'on voit
38:16avec ce type de plateforme
38:17c'est que généralement
38:18ils retirent très vite le produit
38:19mais quelques semaines
38:20ou quelques mois après
38:21on retrouve le produit
38:22dans les réseaux parallèles
38:23et nous c'est ce que nous voulons éviter
38:25pour protéger nos enfants
38:26Vous qui travaillez sur ces sujets
38:28vous avez été surpris
38:29de cette découverte
38:30où finalement
38:31étant donné le modèle économique
38:33ce sont des choses
38:34qui sont quasiment logiques
38:36finalement
38:36dans ce que vous découvrez
38:37Je n'ai pas été surpris
38:38mais j'ai été choqué
38:39choqué parce que
38:40l'argent n'a pas d'odeur
38:41on l'a vu il y a quelques mois
38:42avec le débauchage
38:43de Christophe Castaner
38:44à leur profit
38:45on le voit aujourd'hui
38:46avec le BHV
38:47et puis même
38:48avec des poupées
38:49pédopornographiques
38:50à partir du moment
38:51où ils peuvent se faire de l'argent
38:52ils vont développer leur plateforme
38:54et c'est ça qui aujourd'hui
38:55nous pose des problèmes
38:56parce qu'il y a de la concurrence
38:57au-delà de la question pénale
38:58il y a de la concurrence déloyale
39:00vis-à-vis des entreprises
39:01françaises et européennes
39:02Ils détruisent des emplois
39:03en Europe
39:04pour vendre des produits
39:05à bas coût
39:06et à bas de gamme
39:07et c'est ce que nous voulons
39:08absolument éviter
39:09avec notre mission d'information
39:10Vous l'avez dit
39:10un chine qui arrive demain
39:11donc au BHV
39:13on en a beaucoup parlé
39:14quelle est votre position
39:15vous sur cette arrivée
39:17qui est très décriée ?
39:19Moi je suis scandalisé
39:20par cette arrivée
39:21parce que
39:21vous avez le BHV
39:22qui est quand même
39:23le temple du savoir-faire
39:24à la française
39:25qui décide de devenir
39:26un entrepôt
39:26de produits douteux
39:28qui collaborent
39:29avec des gens
39:30qui vendent des produits
39:31pédopornographiques
39:32tout ça pour des raisons financières
39:34et je me félicite
39:34de voir qu'aujourd'hui
39:35les galeries Lafayette
39:36ont décidé de rompre
39:37leur contrat
39:38avec le BHV
39:39pour ne pas laisser rentrer
39:40Chine dans nos territoires
39:41et c'est une bonne chose
39:43que de faire des choix
39:43parfois qui ne sont pas
39:44des choix économiques
39:45mais qui sont des choix
39:46en responsabilité
39:47pour garantir
39:48l'image de marque
39:49et aussi nos emplois
39:50en France et en Europe
39:51Merci Antoine Vermorel
39:52on suivra la fin de vos travaux
39:53de cette mission
39:54donc qui doit rendre ses travaux
39:55je crois vers la fin de l'année
39:56ses conclusions
39:56Début décembre
39:57Merci beaucoup
39:58Merci beaucoup Thibaut Enoch
40:01Philippe Vigier
40:03sur cette question
40:04Chine
40:04on en entend beaucoup parler
40:05pour de très mauvaises raisons
40:06en ce moment
40:07que faut-il faire
40:08on voit des poupées
40:09pédopornographiques
40:10vendues sur des sites
40:12interdire la plateforme
40:13en France
40:14il faut aller jusque là
40:15c'est Roland Lescure
40:16qui dit pourquoi pas
40:17le ministre de l'économie
40:17La réponse est oui
40:18on a l'outil législatif
40:19depuis 2014
40:20qui permet d'interdire
40:22la plateforme en France
40:23poupées pédopornographiques
40:24venant de Chine
40:25des gens de Chine
40:27déjà c'est pas une bonne
40:27destination de départ pour moi
40:29et deuxièmement
40:29aviser des poupées
40:31aviser sexuelles
40:31comme cela
40:32c'est scandaleux
40:33donc là dessus
40:33il faut être ferme
40:34on a les outils
40:35utilisons-le
40:36et Roland Lescure
40:37a raison
40:37d'avoir brandi
40:38cette menace
40:39mais la menace
40:40il faut la mettre
40:40à exécution
40:41parce que là
40:41Chine dit
40:42on collabore
40:43avec la police
40:43c'est demain
40:43que Chine doit arriver
40:44au BHV
40:45non il faut leur dire
40:46non
40:46vous n'arriverez pas
40:47changez vos pratiques
40:48Mathias Renaud
40:49il faut se lancer
40:51dans un bras de fer
40:52avec le géant chinois
40:53on l'a vu
40:53collision de calendrier
40:55Chine s'installe
40:56au BHV demain
40:57absolument
40:58et je pense que
40:59le bras de fer
41:00c'est une bien meilleure idée
41:01que par exemple
41:01les projets de taxation
41:03dont on va parler
41:04dans le budget
41:05est-ce qu'il faut taxer
41:06les petits colis
41:06en France
41:07je pense que
41:07c'est pas le sujet
41:08il y a évidemment
41:09la question des tarifs douaniers
41:10mais là
41:11on est sur un sujet
41:13de qualité du produit
41:14si j'ose dire
41:15c'est-à-dire que là
41:15c'est une pratique
41:16absolument scandaleuse
41:17immorale
41:18illégale
41:18est-ce qu'on peut déverser
41:20impunément
41:20ce genre de produit
41:21en France
41:22je pense que la réponse
41:22est non
41:23et effectivement
41:23il faut engager
41:25un bras de fer là-dessus
41:25mais au-delà de ça
41:26il y a toute une série
41:27de produits
41:28qui sont non conformes
41:29à notre réglementation intérieure
41:30et là-dessus
41:31il faudrait être aussi
41:31plus ferme
41:32vous vous dites Philippe Vigier
41:33même au-delà
41:35de ces cas
41:36de ces poupées
41:36évidemment très choquantes
41:38dans ces produits-là
41:39et après
41:39les autres produits
41:40s'il n'y a pas de difficulté
41:41j'ai pas de sujet
41:42mais là il faut une interdiction
41:43pour sanctionner
41:44absolument
41:44on doit marquer le point
41:47si on ne le fait pas
41:48et bien ce sont d'autres choses
41:49on sait très bien
41:49qu'il y a d'autres poupées
41:50d'autres fabricants
41:51qui sont déjà diffusés
41:53sur internet
41:53et d'autres sites
41:54notamment
41:54donc là on parle
41:56du site chine
41:57tous les sites
41:57vous aussi
41:59Mathias Renaud
42:00parce que là
42:00on focalise sur un site internet
42:02mais ce sont des poupées
42:03qu'on peut retrouver
42:04sur énormément de sites
42:05il faut des contrôles
42:06des sanctions
42:07absolument
42:08il y a la répression des fraudes
42:09qui avait découvert
42:10ce dossier-là
42:11il y a l'équivalent
42:12sur d'autres plateformes
42:13de vente
42:14il faudrait pas
42:14qu'il y ait d'autres
42:15plateformes secondaires
42:16qui fassent de la revente
42:17derrière
42:17et Antoine Vermorel-Marquès
42:18disait souvent
42:19les plateformes
42:19retirent très très vite
42:20pour montrer
42:21qu'elles sont de bonne foi
42:22et puis quelques mois plus tard
42:23on retrouve
42:24exactement les mêmes produits
42:25donc sanctions
42:26et contrôles
42:27très très affûtés
42:28et vous savez
42:29qu'il y a une commission
42:30en fait ils vont être auditionnés
42:31à l'Assemblée nationale
42:32par les députés
42:33il faut qu'ils comprennent
42:34nous sommes dans un état de droit
42:35et on ne peut pas faire n'importe quoi
42:36alors il y aura plusieurs questions
42:38lors de la séance
42:39des questions au gouvernement
42:39justement sur ce scandale
42:41Arnaud Bonnet
42:41député écologiste
42:42va interroger le gouvernement
42:43bonjour
42:44qu'allez-vous précisément
42:45demander au gouvernement
42:46bonjour
42:48donc il y a
42:49plusieurs choses
42:50la chose importante
42:51quand même
42:51c'est que Chine s'installe
42:53en plein coeur de la capitale
42:54c'est quand même
42:55la vitrine de notre culture
42:56et on a un site
42:58qui au-delà
42:59de toutes les problématiques
43:00qu'on connaît
43:01propose en ligne
43:03des poupées
43:04à caractère pédocriminel
43:06et donc c'est totalement impossible
43:09pour nous
43:10d'accepter ça
43:10d'accepter ce fait
43:11alors bien sûr
43:12il y a le site
43:14en ligne Chine
43:15qui a retiré
43:16de ses ventes
43:17en France
43:17la poupée
43:18mais uniquement en France
43:19c'est-à-dire que n'importe qui
43:20avec un VPN
43:21va être en capacité
43:22finalement
43:23de venir acheter
43:24une poupée à l'étranger
43:25et qu'elle soit menée
43:26jusqu'ici
43:27donc vous demandez concrètement
43:28quoi au gouvernement
43:29d'interdire la plateforme
43:30d'interdire ce magasin
43:32qui s'apprête à ouvrir
43:33ce corner
43:33qui s'apprête à ouvrir
43:34au BHV à Paris
43:36déjà dans un premier temps
43:37d'interdire ce magasin
43:38qui va s'ouvrir
43:40parce que ça
43:40c'est absolument pas possible
43:41au vu de toutes les conditions
43:43qu'on connaît
43:43et encore plus
43:44avec ce qui vient
43:45d'être découvert là
43:47donc ça c'est un préalable
43:48à toute discussion
43:49aussi
43:50on a la nécessité
43:51que les 82 préconisations
43:53de la civise
43:54s'appliquent
43:55et se mettent en oeuvre
43:56réellement
43:56merci beaucoup
43:58merci beaucoup
44:01Stéphanie Despierre
44:02vous regrettez
44:03la décision du BHV
44:04de maintenir
44:05l'ouverture demain
44:06quelques jours
44:07après la découverte
44:08de ce scandale
44:08absolument
44:09et même au-delà
44:09de ce cas
44:10le fait d'avoir
44:11un magasin
44:12dans l'enseigne
44:13du savoir-faire français
44:15du luxe aussi
44:16quelque part
44:17concurrencée
44:19par ce type d'entreprise
44:20je pense que symboliquement
44:21c'est absolument désastreux
44:22Philippe Vigier
44:23le BHV aurait dû
44:24ne pas ouvrir
44:26demain
44:26aurait dû
44:27du fait de ce scandale
44:28repousser au moins
44:30cette ouverture
44:30oui moi je suis favorable
44:31à repousser
44:32parce que je pense
44:34que tout cela
44:34fera école
44:35il doit y avoir
44:36un avant
44:36et un après
44:37vous savez très bien
44:38que ça n'était pas légal
44:40ils ont essayé
44:41de contourner
44:41et on sait qu'ils arrivent
44:42heureusement
44:43cela a été éventé
44:44donc il ne faut pas lâcher
44:45si vous lâchez
44:46c'est fini
44:46et qu'est-ce que ça dit
44:48ce succès
44:48de Chine
44:50sur notre consommation
44:51il y a beaucoup de gens
44:52qui disent
44:52mais en fait
44:52c'est la seule marque
44:54où je peux
44:54m'acheter des choses
44:55les temps sont durs
44:56il y a des pouvoirs d'achat
44:57en baisse
44:57donc je suis obligée
45:00de consommer
45:01sur ces sites-là
45:01c'est au consommateur
45:02aussi de prendre
45:03ses responsabilités
45:04Philippe Vigier
45:04le consommateur doit être aussi
45:05un acteur de sa vie
45:06et ne pas faire n'importe quoi
45:07tout simplement
45:07donc on ne peut pas
45:09tout d'un coup
45:09expliquer qu'il n'y a plus
45:10de souveraineté
45:10que tout est fabriqué
45:11à l'étranger
45:12qu'il y a des produits
45:16c'est un drame
45:17pour cette famille
45:17qui vient de perdre un enfant
45:18il va lui falloir légiférer
45:20un moment ou un autre
45:21c'est une drogue comme une autre
45:22et donc moi
45:23je pense qu'à un moment
45:24nous sommes législateurs
45:25c'est à nous
45:26à partir de choses
45:27qui se passent sous nos yeux
45:28de montrer qu'on n'est pas impuissants
45:30mais qu'on est capable de faire
45:31sinon
45:31c'est l'ensemble
45:32de la classe politique
45:33qui est considéré
45:34comme incapable et impuissant
45:35là c'est par le biais des taxes
45:37qu'on essaye un petit peu
45:39de combattre
45:40en disant
45:40on va taxer les petits colis
45:41comme ça
45:42ce ne sera pas si
45:42voilà si bénéfice que ça
45:44pour le consommateur
45:45il faut d'autres biais
45:46Philippe Higet
45:47non mais il n'y a pas
45:48le problème
45:49c'est pas ça
45:49c'est la fameuse poupée sexuelle
45:51elle-même
45:51c'est cela
45:52c'est dévoyer
45:53il y a un problème d'éducation
45:54non mais je suis donné
45:55il faut recentrer tout ça là-dessus
45:56enfin on ne va pas
45:57justement
45:58la pédopornographie
45:59ça n'est pas rien
46:00on sait qu'il y a eu
46:01toutes ces multiplications
46:01d'affaires depuis tant d'années
46:03quand on a la parole
46:04qui s'est libérée
46:05une fois de plus
46:06pas un avant et un après
46:07on doit être vigilant
46:08à tout instant
46:09et justement
46:10il y a l'affaire
46:11de ces poupées
46:12Mathias Renaud
46:15la qualité des produits
46:16leur prix à bas coût
46:17vous avez peut-être
46:19des électeurs de votre circonscription
46:20qui vous disent
46:21moi c'est le seul moyen
46:22que j'ai pour acheter
46:23des vêtements pour mes enfants
46:24alors qu'est-ce que
46:24vous leur répondez ?
46:25Alors effectivement
46:26déjà il y a plusieurs
46:27types de produits
46:28là je pense qu'il faut bien
46:29distinguer les vêtements
46:30en particulier
46:31qui sont des produits
46:31de première nécessité
46:32et puis toute une série de produits
46:33évidemment
46:34sur les poupées
46:35pédopornographiques
46:36personne ne viendra défendre
46:37ici la vente de tels objets
46:39sur le reste
46:40d'autres types de produits
46:41bon la question c'est
46:41est-ce que dans notre coin
46:42en France
46:43on taxe les colis ou pas
46:45donc on pense que c'est une mauvaise idée
46:47ou en tout cas une fausse bonne idée
46:48parce qu'on va taper
46:49sur la tête des consommateurs
46:50et que par ailleurs
46:51vous avez toute une chaîne logistique
46:52en France
46:53qui risque de se déplacer
46:54à l'étranger
46:54Mais c'est aux consommateurs
46:55aussi de changer ses habitudes
46:56Mathias Renaud
46:57on ne peut pas vouloir
46:59forcément des produits de qualité
47:02C'est pas tout noir ou tout blanc
47:03je pense que le bon moyen
47:04de contrôle
47:05ce sont les tarifs douaniers
47:06d'une part
47:07et d'autre part
47:08il y a un problème
47:08sur les produits
47:09de mauvaise qualité
47:10là je parle en dehors
47:11de la question des poupées
47:12est-ce qu'il y a
47:14de la concurrence déloyale
47:15en France ?
47:15Et là je pense que l'autorité
47:16de la concurrence
47:16devait être beaucoup plus ferme
47:18sur ce sujet
47:18Même constat Philippe Vigier
47:20Pour dire quelque chose de différent
47:23il y a des moments
47:24où le bon sens doit l'emporter
47:26Oui mais attention
47:27le Rassemblement National
47:28dit les taxes
47:28en fait ça touche les consommateurs
47:30et c'est pas les consommateurs
47:31qu'il faut cibler
47:32Oui mais là où j'ai un désaccord
47:33c'est que
47:33tout n'est pas bon dans le jambon
47:35c'est-à-dire qu'en clair
47:36je suis désoyé
47:37il s'agit de poupées
47:38pédopornographiques
47:39fabriquées en Chine
47:40donc je dis stop
47:41et le consommateur
47:42en doit être capable
47:43parce que moi je crois
47:45qui est capable de se réindustrialiser
47:46qui est capable de damer le pion
47:47naturellement
47:48à d'autres pays du monde
47:49et d'ailleurs
47:49que les usagers réfléchissent bien
47:51au réchauffement climatique
47:53au bilan carbone
47:54de tous ces produits
47:55qui viennent
47:55de dizaines de milliers de kilomètres
47:57On va parler d'un autre sujet
47:58mais vous allez le voir
47:59c'est aussi la question
48:00du pouvoir d'achat
48:01qui est derrière
48:01la députée Karine Lebon
48:03députée du groupe
48:03Gauche, Démocrate et Républicaine
48:05va interpeller le gouvernement
48:06alors que la sonnerie
48:07finit de retentir
48:08dans la salle des pas perdus
48:09sur la question
48:09des découvertes bancaires
48:10Stéphane
48:11Bonjour
48:11Qu'allez-vous demander
48:12au gouvernement ?
48:14Bonjour
48:14Aujourd'hui je compte
48:15demander à monsieur
48:17enfin je compte dire
48:17à monsieur Lescure
48:18finalement que
48:19la décision de durcir
48:21les frais d'accès
48:22au découvert
48:22l'accès aux découvertes bancaires
48:24c'est absolument inacceptable
48:25parce qu'un français sur cinq
48:27il y a recours
48:27absolument chaque mois
48:29c'est malheureusement
48:30une bouée de sauvetage
48:31et encore plus
48:32dans les territoires
48:33tels que le mien
48:33les territoires ultramarins
48:34où le taux de pauvreté
48:35est beaucoup plus élevé
48:37où les frais bancaires
48:38et les prix
48:38sont plus élevés également
48:39que cette mesure
48:40c'est une mesure finalement
48:42qui va précariser
48:44encore plus la population
48:45et ça nous pouvons l'accepter
48:46Mais le ministre Roland Lescure
48:47a dénoncé des fake news
48:48et il a expliqué
48:49que les découvertes
48:50ne seront ni interdites
48:51ni automatiques
48:51bref qu'il n'y aura pas
48:52de changement
48:53Oui mais le seuil
48:54de 200 euros par exemple
48:55n'était absolument pas
48:56proposé par l'Union Européenne
48:58c'est une surtransposition
49:00et donc moi j'ai besoin
49:02d'éclaircissement
49:03à ce niveau là
49:04parce que c'était
49:05clairement pas
49:06dans le texte européen
49:06il en dévoie l'esprit
49:07ça c'est pas possible
49:09Merci beaucoup
49:10et on verra
49:10la réponse que vous fera
49:11le ministre de l'économie
49:12Merci beaucoup Stéphanie
49:15Despierres
49:16beaucoup d'explications
49:17nécessaires peut-être
49:18sur cette question
49:19des découvertes bancaires
49:20Philippe Bigy
49:21on a le sentiment
49:21qu'au début
49:22l'Union Européenne
49:23voulait protéger
49:24le consommateur
49:25et là on s'aperçoit
49:26que tout le monde
49:26s'inquiète
49:27de savoir si on va payer
49:28des frais supplémentaires
49:29au moindre découvert
49:30D'abord monsieur Mélenchon
49:32a failli réussir son coup
49:33c'est lui qui une fois de plus
49:34a sonné le toxin
49:35en disant il sera interdit
49:36d'avoir des découvertes
49:38la réponse est non
49:39mensonge
49:40Mais ils seront contrôlés
49:42Ça a traîné sur tous les réseaux
49:43pendant quelques jours
49:43il pourra toujours y avoir
49:45des découvertes
49:45Deuxièmement
49:46l'exposité de Bruxelles
49:47autant il est intéressant
49:48pour protéger
49:49les partenaires bancaires
49:50donc les banques
49:50pour certains aspects
49:51là de s'occuper
49:52du découvert
49:53de 100 euros
49:54de 100 euros
49:55ils auraient mieux fait
49:55de faire autre chose
49:56et je vous dis très directement
49:57ils ne se sont pas grandis
49:58en faisant cela
49:58Alors en revanche
49:59le paquet de mesures
50:00qui a été mis en place
50:02va plutôt dans le bon sens
50:03Mathias Renaud
50:05sur cette question
50:05puisque Karine Lebon
50:06le disait
50:07ces 200 euros
50:09c'est bien la France
50:09qui a décidé
50:10de mettre ces 200 euros
50:12en dessous de 200 euros
50:13on va donc
50:14un banquier
50:15qui va regarder
50:15la solvabilité etc
50:17il y a beaucoup
50:17peut-être de personnes
50:18qui s'inquiètent
50:19en disant
50:20mais moi parfois
50:20j'ai 100 euros de découvert
50:21je ne peux pas faire autrement
50:23je vais être taxée
50:24on va me l'interdire
50:25et regardez sur cette image
50:26la présidente de l'Assemblée
50:27accompagnée de différents
50:28députés
50:29dont l'ancien premier ministre
50:30président du groupe EPR
50:31Gabriel Attal
50:33avec le bleuet
50:34donc pour célébrer
50:35le 11 novembre
50:37Mathias Renaud
50:38sur cette question
50:38des découvertes
50:39écoutez
50:40il y a un français sur cinq
50:41qui est très régulièrement
50:42à découvert
50:43et donc là
50:43l'inquiétude
50:44extrêmement légitime
50:45c'est que va-t-il se passer
50:46si la banque constate
50:48que la personne
50:49n'est pas solvable
50:49et donc il risque
50:50d'y avoir des refus
50:51en série
50:51donc ça va être très compliqué
50:52pour la vie quotidienne
50:53mais il faudrait quand même
50:54faire l'historique
50:55de cette histoire
50:55c'est-à-dire qu'on avait
50:56une directive européenne
50:57en 2023
50:58qui était extrêmement floue
50:59sur le sujet
50:59et adoptée par quasiment
51:01l'ensemble des groupes
51:03des parlementaires français
51:05au Parlement européen
51:06parce que c'était extrêmement flou
51:07il n'y avait pas le projet précis
51:09dans cette directive
51:09ensuite c'est venu à l'Assemblée
51:11donc en 2024
51:12où là il y a eu
51:13une habilitation par ordonnance
51:14voilà donc on a habilité
51:15le gouvernement
51:16donc nous au Rassemblement National
51:18on l'a refusé
51:19parce qu'on a vu
51:19vous êtes abstenus
51:20non non non
51:21on a posé un amendement
51:22de suppression
51:23de l'habilitation par ordonnance
51:25donc on s'est opposé
51:26précisément à cette mesure
51:27alors c'était pas précis non plus
51:28mais on voyait
51:29que ça tournait
51:30autour des crédits à consommation
51:31on s'est dit
51:31attention danger
51:32Philippe Vigier
51:34sur cette question
51:35on a vu Roland Lescure
51:36le ministre de l'économie
51:37certains qui critiquent l'Europe
51:39là c'est un peu du pain béni
51:40décision
51:41on ne comprend pas très bien
51:42ce que ça veut dire
51:43finalement une fois
51:44qu'on la transpose en France
51:45tout le monde s'inquiète
51:46tout le monde monte au créneau
51:48le ministre de l'économie
51:49reçoit les banques
51:50on sent qu'il y a
51:50beaucoup d'inquiétude
51:51beaucoup d'incompréhension
51:52oui parce que l'Europe
51:54n'aurait pas dû s'occuper de ça
51:55ça va complexifier la vie
51:56des français
51:57et des français au quotidien
51:58je répète ce que j'ai dit tout à l'heure
51:59il y avait un certain nombre
52:00de dispositions
52:00qui étaient intéressantes
52:01ont d'ailleurs voté quasi-unanimité
52:03mais qu'est-ce qu'ils ont à faire
52:04à s'occuper de celui
52:05qui a 150 ou 200 euros
52:06découverts tous les jours
52:07c'est ça le sujet qui est central
52:08et donc après
52:09le ministre de l'économie
52:10va répondre
52:11il imagine qu'il va rencontrer
52:12le président de la Fédération française
52:13des banques
52:14et qu'il veut simplifier
52:15la transposition
52:17en tout cas nous
52:17on va y veiller
52:18pour protéger
52:19naturellement
52:19je me fais l'avocat du diable
52:20tellement tout le monde
52:22paraît contre cette décision
52:23est-ce que ce n'est pas
52:24une volonté de lutter
52:25contre le surendettement aussi
52:26du fait de certaines personnes
52:27en fait en étant à découvert
52:29bien involontairement
52:30évidemment
52:31se retrouvent dans les situations
52:32de devoir rembourser toujours plus
52:33non mais à ce moment-là
52:34il aurait fallu en parler
52:34avec un texte législatif
52:36à l'Assemblée
52:37et pas passer par ordonnance
52:38mais enfin je voudrais quand même
52:39m'inscrire en faux
52:40par rapport à ce qu'il dit
52:41c'est pas l'Europe qui a
52:42et là c'est assez paradoxal
52:43que ce soit plutôt un eurosceptique
52:45qui dit ça à un neurofilm
52:45mais c'est pas l'Europe
52:46qui a légiféré
52:48très précisément
52:49c'est une ordonnance
52:50du gouvernement
52:52qui est allée
52:53beaucoup plus précisément
52:54sur ce sujet
52:55et donc là-dessus
52:56il va y avoir
52:56donc il y a eu habilitation
52:57on ne savait pas très bien
52:59voté contre
53:00vu la sensibilité du sujet
53:01et ensuite il y aura une ratification
53:02donc il est bien évident
53:03que si ça se passe comme ça
53:04il n'y aura pas de ratification
53:05Sébastien Lecornu
53:07le Premier ministre
53:08qui est en train d'arriver
53:09à l'Assemblée nationale
53:10accompagné du ministre Papin
53:11qui va répondre
53:12à de nombreuses questions
53:13sur la question Chine
53:14notamment
53:15sur cette question
53:17Philippe Vigé
53:18il y a quand même
53:18des demandes
53:19des inquiétudes
53:20de la part des Français
53:21vous dites même
53:22c'est pas l'Europe
53:22de s'occuper de tout ça
53:23il faut qu'il y ait des clarifications
53:24le gouvernement français
53:26peut publier aussi
53:27des décrets de simplification
53:29on a une marge de manœuvre
53:30il faut clarifier
53:31mais il y a une chose qui est sûre
53:32c'est une directive européenne
53:34à la base
53:34je suis surpris
53:35que le Rassemblement national
53:36soutienne l'Europe
53:37qui critique tous les jours
53:38mais c'est pas grave
53:38là après
53:39c'est la transcription elle-même
53:41qui souvent
53:42en matière agricole
53:43pour les normes
53:43en matière industrielle
53:44ça c'est la spécialité française
53:46contre laquelle
53:47moi en tant que député
53:47de base
53:48je lutte au quotidien
53:49c'est la surtranscription
53:50qui est insupportable
53:51on dit toujours
53:52c'est Bruxelles
53:52mais c'est souvent Paris
53:53en agriculture
53:54je vous ai fait
53:5530 démonstrations
53:56dans la minute
53:57si vous voulez
53:57est-ce que si on enlève
53:59par exemple
53:59cette base de 200 euros
54:01qui vient aussi
54:02un peu complexifier les choses
54:04puisqu'il y a déjà
54:05certains contrôles
54:06quand on demande un découvert
54:07est-ce que pour vous
54:08déjà ce serait une manière
54:09peut-être à apaiser
54:10certaines inquiétudes
54:11certaines colères ?
54:12il faut une disposition législative
54:15qui soit discutée à l'Assemblée
54:16vu la sensibilité du sujet
54:18voilà
54:18le gouvernement est passé
54:19par ordonnance
54:20sur la base d'un texte
54:21qui était flou
54:22maintenant on sait
54:22quel est le projet
54:23donc voilà
54:25j'entends qu'il y a
54:26des consultations
54:27des concertations
54:28tout ce qu'on veut
54:29à la fin il y aura
54:29une ratification
54:30devant l'Assemblée
54:31mais le mieux
54:31ce serait que l'Assemblée
54:33se saisisse du sujet
54:34pleinement
54:34et on voit
54:35il y a eu évidemment
54:36news
54:37fake news
54:38vérification
54:38contre vérification
54:40il y a aussi un travail
54:41de pédagogie
54:41du gouvernement à faire
54:42pour savoir
54:43voilà ce qu'il y avait
54:44vraiment dans cette directive
54:45quelle a été la marge
54:46de manœuvre du gouvernement
54:47et peut-être reconnaître
54:48certaines erreurs
54:48Philippe Vigier
54:49bien sûr
54:49il faut d'abord expliquer
54:51exactement ce qu'il y a dedans
54:52c'est pour ça que j'ai reparlé
54:53de monsieur Mélenchon
54:54qui immédiatement
54:55a lancé une pétition
54:56vous avez même vu
54:57il y a une pétition
54:58tout est bon à tout moment
54:59pour allumer
54:59pour agresser
55:01pour stigmatiser
55:02sauf qu'on voit bien
55:02qu'il y a une demande
55:03de clarification nécessaire
55:04Philippe Vigier
55:05puisque le ministre
55:06reçoit
55:07vers l'avocat
55:08de ceux qui ont 200 euros
55:09de découvert
55:09ou 150
55:10il faut leur trouver
55:10une solution
55:11pour eux c'est déjà compliqué
55:13ça leur coûte cher
55:15qu'on ne complique pas
55:16encore plus la situation
55:17je pense qu'on en se retrouvera
55:18sur cette ligne
55:18merci beaucoup
55:19Philippe Vigier
55:20merci Mathias Renaud
55:21Clément
55:22on a parlé des deux thèmes
55:24qui vont préoccuper
55:25les députés
55:25dans quelques instants
55:26lors de la séance
55:27des questions au gouvernement
55:28on vous retrouve
55:28Clément Méric
55:29dans la cour d'honneur
55:29de l'Assemblée
55:31oui Elsa
55:34il y a deux thèmes
55:35qui se détachent
55:36pour cette séance
55:36de questions au gouvernement
55:37celui des nouvelles règles
55:38pour les découvertes bancaires
55:39des règles imposées
55:40par l'Union Européenne
55:41trois questions porteront
55:42sur ce sujet
55:42on sait que le ministre
55:44de l'économie
55:44lui dénonce
55:45des fake news
55:46par rapport à ces règles
55:47des fake news
55:47portées notamment
55:48par certains députés
55:49et puis l'autre sujet
55:50qui se détache
55:51et qui fera aussi
55:51l'objet de trois questions
55:53différentes
55:54ce sont ces poupées sexuelles
55:56à caractère pédopornographique
55:58mises en vente
55:58par le site
55:59Shein
56:00Shein
56:01dont les dirigeants
56:01sont d'ailleurs
56:02convoqués
56:02par une mission
56:03d'information
56:04pour venir s'expliquer
56:05ici même
56:06à l'Assemblée Nationale
56:07Merci beaucoup
56:09Clément
56:09date proposée
56:10pour l'instant
56:11aux géants chinois
56:12le 18 novembre
56:13on verra
56:13si l'entreprise confirme
56:15regardez sur ces images
56:16de Steven Martin
56:17dans la salle
56:18des pas perdus
56:18la garde républicaine
56:20est installée
56:21elle attend
56:21la présidente de l'Assemblée
56:23pour lancer
56:23cette séance de questions
56:24au gouvernement
56:25on va retrouver
56:26Thibaut Henoch
56:27depuis la salle
56:27des quatre colonnes
56:28juste à côté
56:29Thibaut
56:29quelle est l'ambiance
56:30aujourd'hui
56:30de quoi parle-t-on
56:31dans les couloirs
56:32de l'Assemblée ?
56:33On parle de tous les sujets
56:34d'actualité
56:35que vous avez évoqués
56:36Elsa
56:36mais aussi
56:37de ce qui concerne
56:38directement le travail
56:39parlementaire
56:40en ce moment
56:40évidemment le budget
56:41les députés
56:42sont inquiets
56:43beaucoup nous l'ont dit
56:44aujourd'hui
56:45de la capacité
56:46des députés
56:47à aller au bout
56:47et à voter
56:48le projet de loi
56:49de finance
56:50le calendrier
56:51vous l'avez dit
56:52a été décalé
56:54est-ce que ça tiendra
56:55dans les temps
56:55voilà la question
56:56que beaucoup se posent
56:57est-ce que les amendements
56:59qui ont été votés
57:00sur ce budget
57:01serviront à quelque chose
57:02ou est-ce que tout cela
57:03finira par des ordonnances
57:05voilà des députés
57:06un peu déboussolés
57:07pour certains désabusés
57:08qui rentrent
57:08dans cette séance
57:10de questions
57:11au gouvernement
57:12ils devaient notamment
57:13normalement voter
57:14la première partie
57:15du budget
57:15juste après
57:16mais ce ne sera pas le cas
57:17merci beaucoup
57:19Thibaut Enoch
57:20on se retrouve
57:21dans cette salle
57:22des pas perdus
57:23au son des tambours
57:25de la garde républicaine
57:26on l'a vu à l'image
57:27il y a quelques instants
57:28la présidente de l'assemblée
57:30accompagnée de plusieurs députés
57:31dont Gabriel Attal
57:32prendre une photo
57:34avec le bleuet de France
57:35soutenir les militaires blessés
57:38vous le savez
57:38dans une semaine
57:39c'est le 11 novembre
57:40mardi 11 novembre
57:42moment donc
57:43dans les jardins
57:43des quatre colonnes
57:44pour une photo
57:45pour soutenir ses militaires
57:47à l'occasion
57:48du bleuet de France
57:49retour aux actualités
57:50de l'assemblée
57:51Thibaut Enoch
57:52en parlait
57:54les députés
57:55s'interrogent
57:55sur le calendrier
57:56du budget
57:57ils ont eu
57:58quelques réponses
57:59le budget continuera
58:00après celui
58:01de la sécurité sociale
58:02mais y aura-t-il
58:03le temps de le voter
58:03c'est toute la question
58:15séance des questions
58:24gouvernement
58:25dans quelques instants
58:26les députés ont décidé
58:27de revenir sur deux thèmes
58:29la polémique
58:30autour des découvertes
58:31bancaires
58:32plusieurs députés
58:33vont interpeller
58:34le gouvernement
58:35on attend les précisions
58:36du ministre de l'économie
58:37notamment
58:38et puis la polémique
58:39sur le géant chinois
58:40Xi'in
58:41et la vente
58:41de poupées
58:42pédopornographiques
58:43on suit la séance
58:44on se retrouve juste après
58:45et on étudiera ensemble
58:47la première explication
58:49sur le projet
58:50de loi de financement
58:50de la sécurité sociale
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