- il y a 1 semaine
Pascal Tomek et David Dumain nous emmènent dans les coulisses du Bol d'or, à la découverte des acteurs qui rendent ce rendez-vous unique.
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00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, nous sommes de nouveau sur le circuit du Castellet.
00:04Vous aviez suivi le mois dernier Power Sport News et les coulisses du Boldore.
00:08La suite dans cette émission avec Pascal Tomec, on va découvrir encore pas mal de choses dans les arcanes du Boldore.
00:16Il est indispensable que les gens sachent qu'il se passe, il n'y a pas que la course, il y a tellement de choses autour de la course.
00:21Il y a une vie autour du Boldore, ça ne dure pas 24 heures pour rien.
00:24Voilà, on va aller à la découverte des équipes mais aussi de ceux qui font l'écosystème du Boldore et de tout le village et les alentours.
00:33Sébastien Pornier, vous êtes le président de la Fédération Française de Motos.
00:55La question qu'on peut se poser, quel est le rôle de la Fédération dans une course d'endurance comme le Boldore ?
01:01C'est une question compliquée parce qu'on est présent un peu à tous les niveaux sans être vraiment présent en tant qu'autorité, en tant qu'organisateur.
01:08Nous ne sommes pas l'organisateur de cette manifestation.
01:10Par contre, c'est l'épreuve la plus importante du calendrier en endurance.
01:15Tous les bénévoles, tous les commissaires de piste, tous les officiels ont été formés à travers la Fédération Française de Motos.
01:21Ça commence par le commissaire de piste qui subit ou qui vit une formation de commissaire de piste.
01:28Ensuite, on a la commissaire technique, on a les chronométreurs, on a la direction de course avec un rôle vraiment très très important parce que c'est lui qui dirige la course.
01:38Alors, on est sur l'épreuve internationale, donc il y a une double formation, la formation française et puis ensuite la formation internationale.
01:44Ça, c'est pour la partie visible des officiels.
01:47Et puis ensuite, on a un travail en termes réglementaires puisque cette manifestation, elle a été visée par la FFM, contrôlée par la Fédération et la FIM.
01:56Donc, on vérifie les licences des pilotes, on vérifie l'assurance également et puis derrière, on autorise la manifestation.
02:03Et puis, le troisième rôle, c'est à travers ce type de manifestation où tout l'écosystème du monde de la moto se retrouve,
02:09et bien de porter la voix de la Fédération, d'échanger avec tous les acteurs pour expliquer ce qu'on a mis en place,
02:16indiquer ce que l'on va préparer comme projet pour l'avenir et puis évidemment faire du lien avec tout l'écosystème,
02:21entendre, alimenter la réflexion de la Fédération sur les sujets qui doivent être remontés au niveau national pour préparer l'avenir.
02:29Et puis, peut-être le dernier point et sans doute peut-être le plus important d'un point de vue sportif,
02:34on a la chance ici au Boulder d'avoir un championnat du monde où on voit beaucoup de pilotes français.
02:38Et ces pilotes français, on les retrouve sur nos championnats de France.
02:41Donc, on peut vraiment faire le lien entre championnat de France et donc, je le dis à tous les amoureux de la moto,
02:47et bien sur notre championnat de France Superbike, nous avons la chance d'avoir de très bons teams et de très bons pilotes
02:51que l'on retrouve sur le championnat du monde d'endurance.
02:59Pascal, entre les tournages, moi, je suis resté en combinaison, je ne me suis pas rhabillé et j'ai un peu zoné sur ce paddock Vosges
03:10et je suis tombé sur Bader, évidemment, puisque Anthony nous avait dit qu'il y avait une équipe de tournage.
03:14L'équipe de tournage, c'est celle de Bader. Tu nous expliques ce que tu fais là, Bader ?
03:18Globalement, nous, on est là pour raconter une histoire, celle d'un constructeur qui engage 10 motos dans une coupe de marque.
03:23Donc là, il se trouve que c'est la MJ Sport Adventure Race.
03:26Donc un constructeur qui engage 10 motos sur une course comme ça, ça se raconte.
03:30C'est une histoire qui doit se vivre à travers une vidéo.
03:32Et donc nous, globalement, on est là pour ça.
03:34Alors vous faites quoi concrètement ? Vous avez combien de personnes sur place ?
03:37Et quel est votre brief ?
03:39Nous, en gros, on a 4 cadreurs, 2 ingéçons et des régisseurs.
03:44Et on est là pour filmer absolument tout ce qui se passe.
03:46Donc chaque moto est équipée d'une caméra à 360 degrés pour suivre tout ce qui se passe
03:49pendant les séances de roulage, qu'Ali fait la course.
03:51Et il y a une équipe qui reste tout le temps ici au paddock pour voir un peu les moments de vie, on va dire,
03:57en dehors des séances d'essai et de la piste.
03:59J'ai deux questions.
04:00La première, c'est est-ce que ça te fait envie de rouler ?
04:03Et la deuxième, c'est pourquoi tu ne roules pas ?
04:05Ah, ma vie, c'est ça.
04:07Je partage un peu mes deux passions, donc piloter la moto et produire des vidéos.
04:11On ne peut pas faire les deux en même temps.
04:13Donc c'est soit l'un, soit l'autre.
04:14Donc cette année, on file.
04:15Voilà.
04:15Parce que là, je vois plein de gens qui bossent, mais toi, tu es là.
04:26Ouais, mais j'ai des trucs à faire dans le camion.
04:28Derrière, c'est compliqué, je ne peux pas t'expliquer.
04:30Mais non, globalement, effectivement, à proposer, c'est un petit peu frustrant.
04:34Mais bon, il faut choisir son camp.
04:36Je crois que tu as été inspiré de mettre une caméra sur ma moto.
04:39Voilà, donc il y a dix motos.
04:40Il n'y a pas assez d'action cam pour couvrir absolument tout le monde.
04:43Mais stratégiquement, je me suis dit, il y a deux, trois personnages que je connais, un peu filous,
04:47derrière lesquels il faut absolument mettre une action cam.
04:49Donc j'ai eu de la chance sur ce que là, j'étais bien inspiré.
04:51Et qu'est-ce que tu as eu ?
04:52J'ai eu effectivement une image magnifique d'un concurrent, confrère, je ne sais pas comment on peut le dire.
04:58Un concurrent ?
04:59Qui te percute l'arrière de la moto, qui chute le pauvre.
05:02Il s'est un petit peu blessé, mais globalement, ça va.
05:04Parce que tu aurais raté une vitesse sur l'angle.
05:06C'est le cas.
05:13Je ne sais pas à quel moment exactement.
05:16Quand tu as loupé sa vitesse.
05:18Ah, quand j'ai raté ma vitesse.
05:19Ah, il est venu le secréter.
05:21Je me suis dit, il doit y avoir quelqu'un derrière, il n'y a eu personne.
05:25Et en fait, il est tombé.
05:26Il deviait un java, tu vois.
05:27Il ne s'est pas taillé un peu.
05:29Je suis désolé.
05:29Et des fois, je ne me suis rendu compte de rien.
05:31Voilà, donc moi, je suis content.
05:33Le job est fait ce jeudi.
05:34On a une chute.
05:34Elle est filmée, elle est magnifique.
05:35Merci, David.
05:36Quand tu as besoin de quelque chose, demande.
05:37Pascal, on va rester sur ce paddock quelques temps.
05:42Le temps que je me rhabille, notamment.
05:43Et puis, on va continuer notre petit tour.
05:51Bon, ben, tu as des coulisses de l'endurance.
05:54Donc, du boldor.
05:55Donc là, tu as une double casquette.
05:57Oui, effectivement.
05:58Donc, tu vas nous raconter un petit peu ta position dans cette endurance.
06:03On va dire que pendant 24 heures, ça ne chôme pas sur la piste.
06:06Ah oui.
06:06Pour moi, ça ne chôme pas non plus.
06:07Donc là, tu vois, on est dans la salle de presse.
06:09D'accord.
06:09Et pour le boldor, en fait, moi, je suis speaker.
06:11D'accord.
06:12Et donc, la cabine speaker se situe juste après la salle de presse.
06:16Ok.
06:16Donc, voilà, effectivement.
06:17Pascal, là, tu vois, on est dans la salle speaker.
06:20Donc, on a la régie ici avec le contrôle.
06:23Et puis, moi, je suis avec Jacques Sabatier.
06:25Et donc, tu vois, on s'installe là.
06:28Et on a tous les écrans pour nous aider à commenter.
06:30Alors là, on commente le bol d'argent.
06:32Et puis demain, ça sera le boldor.
06:33Comment tu as toutes ces informations
06:35qui te permettent de raconter et de parler de tous ces pilotes ?
06:39Alors, déjà, comme tu vois, Jacques, il consulte les résultats.
06:44Ensuite, pendant la course proprement dite,
06:46bah, tu vois, on a les différents écrans qui sont là
06:48qui vont nous donner la position, le temps autour.
06:51Ça, c'est très important.
06:52C'est le tracking.
06:53Tu vas voir quand la course va être partie.
06:55En fait, c'est le dessin du circuit.
06:57Et après, tu as tous les points des motos qui se déplacent.
06:59Donc, comme ça, tu peux vérifier un petit peu où sont les motos.
07:02Ça te permet d'anticiper éventuellement un arrêt ou quelque chose comme ça.
07:05Et puis, surtout, on a un truc très important ici.
07:06C'est la radio, la direction de course.
07:09Donc, on est au courant quand il y a une moto qui tombe.
07:12On a connaît le numéro.
07:13On connaît le pilote.
07:14Dans quel état il est, etc.
07:15Alors, c'est à double tranchant parce qu'on a l'info tout de suite.
07:18Mais il faut des fois être prudent parce que tu ne peux pas donner tout de suite une info.
07:22Tu vois, on annonce la chute d'une moto.
07:24Puis on dit, ah, le pilote, il n'est pas bien.
07:25Il faut amener le médical.
07:27Donc, c'est à toi aussi de faire la part des choses
07:29pour ne pas donner des informations trop délicates ou sensibles, on va dire.
07:34Comment tu identifies la couleur du pilote pour savoir celui qui est ici ?
07:39C'est repris sur les écrans.
07:41Tu sais, les brassards maintenant, il y a une puce dans les brassards.
07:45Donc, normalement, le team manager a inscrit son pilote sur telle couleur.
07:49Donc, normalement, quand le brassard rentre en piste,
07:52ça correspond à la couleur et au nom qui a été enregistré.
07:55Et c'est parti pour le tour de chauffe.
07:57Donc, là, le tour de chauffe est parti.
08:00Donc, je vais reprendre le micro.
08:02Je vais t'abandonner.
08:04C'est parti.
08:05Voilà, c'est parti.
08:06Les pilotes qui traversent en courant
08:08et qui va prendre le meilleur départ.
08:10Il me semble que c'est la machine numéro 333
08:13de British Avenue Central Team qui est partie.
08:16Voilà, on est parti pour 3 heures de course.
08:20Ils sont actuellement dans la pit lane
08:22pour le pilote de la Vosges.
08:25Le gorille en s'il y a...
08:26Alors, nous sommes à l'intérieur du Honda Racing Service
08:29en présence de Bruno Skotnicki.
08:32Bruno, vous êtes arrivé quand ?
08:34Eh bien, sur les courses de 24 heures comme le bol d'or,
08:36on arrive dès le dimanche, en fait.
08:38Alors, quand tu dis le dimanche, dimanche soir,
08:40et lundi matin, ça commence à quelle heure ?
08:42Et lundi matin, ça commence dès 8 heures.
08:45Tout le monde s'installe.
08:46On installe les boxes.
08:48On installe les hospitalités également.
08:50Parce qu'on a fait revivre pas mal de monde
08:53sur l'ensemble de la semaine.
08:55Chez Honda, ça représente une trentaine de personnes.
08:58Et puis, le chiffre gonfle au fur et à mesure des jours qui passent.
09:01Et le week-end, rien que pour l'hospitalité,
09:05on va être à une cinquantaine de personnes.
09:08Alors, je sais que tu t'occupes du type FCC TSR.
09:13FCC TSR, c'est quand même le Japon.
09:16Ce n'est pas un type, comme vous pourrez voir
09:18en Championnat de France Superbike ou autre,
09:19ou ce n'est pas Honda France.
09:21C'est vraiment Honda Japon.
09:22Exactement.
09:23C'est Honda Japon, et plus particulièrement TSR,
09:26qui est un gros sponsor principal qui s'appelle FCC,
09:29qui est le premier fabricant au monde d'embrayage,
09:31notamment Moto.
09:33Et Honda France s'est raccrochée à Steam
09:36pour faire perdurer la culture de l'endurance française.
09:42Et le Japon était intéressé de ça, en fait, en 2017.
09:45Et Honda France s'est raccrochée à Steam
09:48qui marchait déjà très bien,
09:50qui avait fait une première saison d'endurance
09:52et qui a déjà eu quelques titres depuis 2017.
10:03Alors, on sait qu'à la tête des teams d'endurance,
10:06souvent, on a eu un certain nombre de Français ou d'Européens.
10:09La particularité du team Honda FCC TSR,
10:12c'est son japonais, donc Fuji-san.
10:15Donc, tu peux nous en dire plus
10:16sur la carrière un peu de cet homme,
10:19son importance et dans le paloc.
10:23Fuji, c'est un vrai personnage,
10:24puisqu'il a un lien très étroit avec la marque,
10:28avec Honda,
10:29puisque son papa était pilote officiel,
10:33était un des premiers pilotes officiels Honda.
10:35Donc, ils ont un lien très, très fort avec Honda.
10:37Ils ont toujours travaillé autour de la marque Honda
10:39en tant que préparateur, fabricant de châssis pour les Grands Prix
10:44et puis maintenant en endurance.
10:46Donc, Fuji, c'est une personne incontournable
10:50qui a beaucoup de pouvoir au Japon,
10:54au sein de la maison mère.
10:55Il est vrai que nous, on observe les images
11:06sur les courses d'endurance.
11:08Et c'est vrai qu'il y a un lot derrière les ordinateurs.
11:11Il y a beaucoup de Japonais
11:12et puis il y a les Européens et d'autres
11:15qui sont...
11:17Et comment se passe l'entente entre
11:19le langage japonais, le langage anglais,
11:22le langage français, le langage européen ?
11:24Forcément, tout est en anglais.
11:27Donc, ça se passe plutôt bien.
11:30Fuji a voulu des techniciens français
11:33pour la culture de l'endurance.
11:36Lui, il pense que franciser au maximum le team,
11:41ça a une importance pour la performance.
11:44Donc, c'est pour ça qu'on a de plus en plus de techniciens
11:46et voilà.
11:49Et l'entente se passe très bien.
11:50Comment se passe la montée
11:53plus on s'approche vers le départ ?
11:56Qui prend le lead sur tout ça ?
11:58Est-ce que c'est toi, par rapport au Fuji ?
12:02Comment ça se passe l'organisation ?
12:03Alors, on en parle.
12:05On en parle systématiquement.
12:06Mais c'est Fuji qui a le dernier mot là-dessus.
12:09Et le pilote qui prendra le départ,
12:11normalement, c'est celui qui a roulé le plus vite aux essais.
12:13Chez Honda, on a la chance d'être un constructeur généraliste
12:32et impliqué dans énormément de disciplines,
12:34y compris la structure française,
12:37Honda Motor Europe France.
12:38et on travaille sur plein de dossiers en même temps.
12:43Que ce soit le Mondial Supersport,
12:44que ce soit le MIJP,
12:46que ce soit le Championnat de France de course sur sable
12:49qui attaquent dès la semaine prochaine.
12:52Donc, en fait, ça ne s'arrête jamais.
12:55Alors, Pascal, au bol,
12:56il y a le bol d'or classique,
12:57il y a le bol d'or,
12:58il y a le bol d'argent.
12:59Mais il y a aussi la MJ Super Adventure Race.
13:04C'est avec des trails.
13:05Et Anthony Barnaud, qui représente Vosges,
13:07engage 10 motos.
13:08Pourquoi, Anthony ?
13:10Parce que c'est une course
13:12qui est un peu différente des autres.
13:15Le marché en France, en ce moment,
13:17c'est plutôt le trail.
13:19Et on trouve que ça correspond bien.
13:21En fait, les utilisateurs peuvent se reconnaître
13:23dans ce genre de machine.
13:24Donc, c'est vachement accessible.
13:25Et puis, c'est un côté délirant.
13:29Vous en avez mis 10 sur 22 motos sur la grille.
13:36Comment elles se comportent ?
13:37On vient de l'effectuer.
13:38Moi aussi, je roule sur l'une des machines.
13:41Toi, tu roules sur une autre.
13:42Donc, c'est de l'implication, ça.
13:43Et comment elles se comportent, ces machines,
13:46face à la concurrence ?
13:46Parce qu'il y a 12 concurrentes.
13:48Ben, en ce qui me concerne,
13:51pour moi, il y en a largement assez.
13:53Face à la concurrence, là, on a vu lors des essais,
13:57franchement, on est plutôt pas mal.
13:59On ne se fait pas déposer, même l'inverse.
14:01En châssis, ça réagit bien.
14:04Non, agréablement surpris.
14:05Ce n'est pas fait pour ça.
14:06Et on est agréablement surpris.
14:08Alors là, MJ Saras,
14:09c'est la moto-journal Super Adventure Race.
14:12Voilà.
14:13On abrège.
14:14C'est marrant.
14:14MJ Saras.
14:16Et le truc, c'est que c'est des trails.
14:19Des trails du commerce.
14:20Ça ne doit pas être en dessous de 19 pouces,
14:22les roues, c'est ça ?
14:23Voilà.
14:24Donc, il y a des règles
14:25pour ne pas que tous les trails les plus sportifs
14:27puissent participer.
14:29Mais ça rassemble quand même pas mal de catégories
14:31et il y a pas mal de marques.
14:32On voit une vraie diversité sur le plateau, Anthony.
14:35Si je ne dis pas de bêtises,
14:37on est 11 constructeurs de tête.
14:3911 constructeurs, Pascal,
14:41dont une moto que tu connais très bien.
14:42Je t'invite à participer.
14:43On a la chance de t'avoir avec nous.
15:12Et une question que beaucoup de gens se posent,
15:15comment on devient un tel pilote ?
15:18Ce n'est pas une chose facile aujourd'hui.
15:20C'est vrai que pilote, c'est un métier.
15:21C'est un vrai métier.
15:22On prend des risques.
15:23Mais pour devenir pilote,
15:24il faut d'abord commencer souvent assez jeune.
15:26Il va avoir des bonnes filiales
15:27comme on peut avoir avec la FFM
15:28et d'autres championnats.
15:30Il faut essayer d'évoluer petit à petit
15:31et avoir des bonnes places,
15:32être au bon moment, au bon endroit
15:33et surtout avec des bonnes personnes
15:35et réussir à se placer,
15:36faire des résultats
15:37et prouver qu'on a notre place
15:39dans un championnat pour réussir.
15:41Et petit à petit,
15:42on arrive à gravir les échelons
15:43en montrant ce qu'on est capable de faire.
15:46Et petit à petit,
15:46on espère, on rêve, on travaille.
15:48Et on s'entraîne, on fait du sport.
15:50On essaye de faire attention à ce qu'on mange,
15:52de s'entraîner au quotidien,
15:53en moto et physiquement,
15:55pour montrer à toutes ces teams
15:56qu'on peut y arriver.
15:57Et à force, on arrive à percer,
15:59espérons-le,
16:00comme moi j'ai pu le faire,
16:01ou mes coéquipiers,
16:02et atteindre l'équipe
16:03comme je suis mis à un certain mot de s'il.
16:04Alors, quand tu dis,
16:06tu commences par quel type de championnat,
16:08à quel âge tu as commencé toi ?
16:09Moi, je fais partie des pilotes
16:10qui ont commencé assez tard.
16:12Je dirais à mon époque,
16:13je ne suis pas si vieux,
16:13mais j'ai 37 ans,
16:14mais il y avait la coupe Conti qui existait.
16:16Il y avait différentes petites catégories,
16:1750 cm3.
16:19Donc moi, j'ai commencé à 14 ans,
16:20ce qui est un petit peu tard.
16:21Beaucoup de pilotes commencent
16:22sur les mini-motos à 6-7 ans.
16:24Il y a des académies qui existent aujourd'hui
16:25où les jeunes pilotes peuvent rouler
16:27grâce justement à la fédération
16:28qui met en place pas mal d'événements
16:30et de courses pour les jeunes.
16:32Et tu aurais rêvé d'être au CERT
16:35ou dans une autre écurie telle que le CERT ?
16:37Il est vrai que quand je suis en train d'endurance en 2008,
16:41quand j'ai vu les résultats du CERT
16:42et le palmarès qu'ils avaient déjà à cette époque-là,
16:45c'était les meilleurs
16:45et c'était l'équipe avec le plus grand nombre de titres.
16:47Et je me suis dit,
16:49je veux être dans cette équipe-là,
16:50je veux atteindre cet objectif,
16:51c'est mon premier objectif.
16:52Et ensuite, une fois que je serai avec eux,
16:53on pourra gagner des courses et des championnats.
16:55Donc pour l'instant, tout se déroule bien.
16:56Il y a une autre question que les gens se posent.
16:58Tu es de quelle origine ?
17:00Alors, mon accent ne montre pas,
17:01mais je suis né en Angleterre.
17:03Donc je suis totalement anglais,
17:04mes parents sont anglais,
17:07et du coup, aujourd'hui, je n'avais pas d'accent
17:09ni en français ni en anglais.
17:10C'est plutôt pratique pour ce championnat.
17:11Alors, sur ces courses d'endurance de 24 heures,
17:13vous êtes plusieurs pilotes, notamment trois.
17:16Quelle est la décision finale
17:17pour choisir celui qui va démarrer la course ?
17:20Alors, bien sûr,
17:21on a déjà trois pilotes qui sont choisis par l'équipe.
17:24Et ça, souvent, c'est par rapport au palmarès
17:26qu'on peut avoir, au résultat, à l'entente
17:28et surtout, des fois, à la taille, au poids.
17:30On essaie d'avoir des gabarits similaires.
17:32Et ensuite, on a trois pilotes à se relayer
17:34sur une heure de course.
17:35Une heure, à chaque fois, c'est un ravitaillement.
17:37Pour les courses de 8, 12 ou 24 heures.
17:39Et après, l'ordre, en fait,
17:40c'est en fonction, souvent, des chronos
17:42ou du comment chacun est confortable.
17:45Et aujourd'hui, au CERCE,
17:46je prends souvent les départs.
17:47Mais finalement, c'est parce que je me sens à l'aise
17:49et je n'ai pas de stress dans ce domaine.
17:51Et j'allais bien partir
17:52et ramener la moto dans une bonne position.
17:54C'est ce qui est le plus important.
17:55Donc, le team choisit systématiquement
17:56le pilote qui commence
17:57et l'ordre des pilotes.
17:59Mais, bien sûr, ça peut changer.
18:00Si un jour, il y a un pilote
18:02qui est un peu moins rapide dans un rythme,
18:04il pourrait rouler en dernier
18:05ou changer l'ordre en fonction de la météo.
18:07Mais ça dépend vraiment un petit peu
18:09du team ce qui décide.
18:12Bon, alors, tu vois, Pascal,
18:13là, on continue un peu notre visite des coulisses.
18:16Et là, je t'emmène dans un endroit
18:17un peu particulier.
18:18C'est le PC médical du circuit Paul Ricard.
18:21Donc, c'est là où, quand les pilotes,
18:23malheureusement, chutent en piste
18:24ou qu'il y a un accident,
18:25c'est là qu'on transporte les pilotes.
18:28Alors, on espère évidemment à chaque fois
18:29en voir le moins souvent.
18:30Ce que je te propose, c'est de rejoindre Olivier,
18:31qui est le médecin-chef du Boldor.
18:32Voilà.
18:33Bonjour, Olivier.
18:34Bonjour, Eric.
18:34Bonjour, Pascal.
18:35Ça va ?
18:36Bonjour, Olivier.
18:37Donc, là, vous êtes dans le cœur, en fait,
18:38du centre médical.
18:39Donc, la première pièce dans laquelle
18:40nous sommes actuellement,
18:42c'est une pièce, en fait, de surveillance.
18:43Ça représente combien de personnes ?
18:44Alors, ça représente beaucoup de monde.
18:46Donc, je vous ai expliqué.
18:46Donc, au centre médical,
18:47ça fait deux infirmiers,
18:49deux médecins, pardon,
18:50deux infirmiers, un chirurgien.
18:52Ça fait déjà cinq personnes.
18:53Ça fait cinq personnes ici.
18:55À la direction de course,
18:56donc, on est deux médecins-chefs.
18:58Et sur la piste,
18:59j'ai six ambulances,
19:01à l'intérieur desquelles,
19:02j'ai deux médecins
19:03et quatre infirmiers.
19:05Sur chaque ambulance ?
19:06Donc, une ambulance,
19:07un infirmi...
19:08Donc, j'ai deux ambulances
19:09avec un médecin à bord,
19:10quatre ambulances
19:11avec un infirmier à bord.
19:12Et ensuite,
19:12j'ai deux véhicules
19:13d'intervention rapide
19:14avec deux pilotes chevronnés,
19:17un médecin et un infirmier.
19:18On peut visiter un petit peu
19:19si ce n'est pas trop...
19:20On va vous faire rentrer
19:21dans le sein des seins.
19:22Suivez-moi.
19:24Donc, ici, vous pénétrez
19:26dans le sein des seins
19:27du centre médical,
19:30c'est-à-dire le lieu
19:31qu'on appelle le déchoquage,
19:32c'est-à-dire le lieu
19:33où on admet les patients
19:34les plus graves.
19:35Il n'y a aucune différence
19:36entre ce qu'on peut voir ici
19:37et ce que l'on peut voir
19:38dans un hôpital
19:38en termes d'accueil immédiat.
19:42Évidemment,
19:43on a une chose
19:43qui manque chez nous
19:44qu'on ne pourra jamais avoir,
19:46c'est le sang, évidemment,
19:46pour tout ce qu'on a à l'hôpital.
19:48Mais par contre,
19:49pour tout ce qui est du matériel,
19:50tout ce qui est
19:50la technicité immédiate
19:53entre les anesthésistes animateurs
19:55qui sont ici
19:56et les chirurgiens,
19:57en fait, on a toutes les compétences
19:59pour s'occuper des personnes
20:01de façon très rapide
20:02mais très courte.
20:04Parce que le but,
20:05le but vraiment
20:06de la prise en charge,
20:07c'est d'arriver ici,
20:08stabiliser les choses,
20:10organiser le transfert du patient
20:13pour qu'il aille très, très vite.
20:14Et ici, généralement,
20:16c'est le trauma center
20:16du centre hospitalier
20:18d'instruction des armées
20:19de Toulon
20:19qui s'occupe
20:21de la suite
20:22de la prise en charge.
20:23Lorsqu'il y a
20:24une course de Formule 1,
20:26le dispositif
20:26est exactement le même
20:28que pour le boldor.
20:29La structure reste la même
20:31quelle que soit
20:32la compétition
20:33qui est organisée
20:34sur le circuit.
20:34La structure de base
20:35est la même.
20:35Par contre,
20:36c'est deux réglementations
20:37complètement différentes.
20:38Il y a la réglementation FIM,
20:39la Fédération Ternalmoto,
20:41qui a un cadre particulier
20:43qui nous impose
20:44certaines choses.
20:44Il y a une réglementation FIA,
20:47qui est la Fédération Ternalmoto,
20:47qui a d'autres contraintes
20:50et qui nous impose
20:51d'autres choses.
20:52Ce socle commun,
20:53c'est d'avoir
20:54une réponse rapide
20:55sur la piste
20:55en moins de deux minutes.
20:57C'est de transporter rapidement
20:59les blessés
21:00dans le centre médical
21:01avec les moyens,
21:03généralement,
21:04c'est exactement les mêmes
21:04qu'ils demandent,
21:05les moyens de réanimation
21:06usuels,
21:07et ensuite,
21:08avoir une organisation
21:10en anticipation
21:12pour le transfert,
21:14c'est-à-dire d'avoir
21:14un hélicoptère
21:15de présent sur place
21:16pour les courses.
21:19Alors, Philippe,
21:20merci,
21:21tu nous accueilles
21:21dans ta voiture.
21:23Avec plaisir.
21:23Dans ton moyen de locomotion.
21:26Un Dragon,
21:27Dragon 83,
21:28qui est l'emblème
21:29de cet équipage.
21:32Alors,
21:32on voit souvent
21:33cet hélicoptère
21:34qui sert à...
21:35Comment vous employez
21:37le mot ?
21:38Elitreuillé ?
21:39Comment ça se fait ?
21:39À faire des secours
21:40en treuillage,
21:40en effet,
21:41récupérer des gens
21:42dans des milieux
21:42hostiles, périlleux,
21:44que ce soit en mer,
21:45en montagne,
21:45dans des endroits inaccessibles.
21:47On emploie souvent
21:48le treuil,
21:48qui est la spécificité
21:50de ce genre d'appareil.
21:51D'accord.
21:51Et cet appareil,
21:52donc,
21:53il est médicalisé ?
21:54Oui, tout à fait.
21:56Donc, au quotidien
21:56pour des interventions
21:57comme pour ce week-end,
21:59donc sur le boulder,
22:01mais il est médicalisé
22:03de la même manière
22:03pour d'autres interventions
22:05ou ça sort d'un cadre ?
22:08Alors, en fait,
22:08là, on est médicalisé
22:09pour faire des opérations
22:10SAMU avec une barquette
22:11dans laquelle
22:12on va pouvoir allonger
22:13un patient.
22:14À partir du moment
22:14où on va passer
22:15en version treuillage,
22:16on aura une civière adaptée
22:18qui est actuellement
22:20qu'on a déposée tout à l'heure
22:21qui est dans le hangar
22:22pour changer de version
22:23très rapidement
22:23et qui prend beaucoup
22:25moins de place
22:25et qui permet
22:26de descendre
22:26et de remonter
22:27la victime
22:28au bout du câble,
22:29au bout du treuillage.
22:30Pilote d'hélicoptère
22:30depuis combien de temps ?
22:31Ça fait 40 ans.
22:3440 ans que je pilote,
22:35oui, donc c'est une passion.
22:37On ne voit pas
22:37les années passées.
22:38Lorsqu'il y a un accident,
22:41est-ce que tu commences
22:43à te mettre en place
22:44quand tu apprends
22:45qu'il y a un accident
22:45ou tu te mets en place
22:47quand la médicale
22:50te demande de le faire ?
22:52Combien de temps
22:52pour décoller les patins,
22:54comme tu viens de me le dire,
22:55et être posé
22:57au premier endroit
22:58médicalisé pour le pilote ?
23:00En fait, pour faire ce métier,
23:01on est tous des gens
23:01d'expérience
23:02donc on n'a pas besoin
23:03de préparer la mission.
23:04Donc, on décolle
23:06en moins de 5 minutes.
23:07On peut décoller
23:08à partir du moment
23:09où on embarque
23:09la victime à bord.
23:10C'est très, très rapide.
23:11Moins de 5 minutes ?
23:12Oui, tout à fait.
23:13Pour que l'hélico décolle ?
23:14Oui, oui.
23:15Il y a à peu près
23:162 minutes de mise en route
23:17et après, c'est parti.
23:18D'accord.
23:18Donc, en fait,
23:19c'est toute la médicalisation,
23:21la préparation,
23:21la stabilisation du patient
23:23qui va prendre du temps.
23:23Mais à partir du moment
23:24où il est dans l'hélicoptère,
23:26on met en route,
23:272 minutes après,
23:27on décolle
23:28et ensuite,
23:29on va évacuer
23:30pour le Boulder,
23:31soit sur les 2 hôpitaux
23:33de Toulon,
23:33soit sur Marseille.
23:35Et Toulon,
23:35c'est à moins de 10 minutes de vol.
23:37On est à 6-7 minutes.
23:38Donc, c'est très, très rapide.
23:39Ça veut dire qu'avec les 2 minutes
23:41de mise en route,
23:41moins de 10 minutes après,
23:42la personne est posée
23:43sur le toit de l'hôpital.
23:45Tout à fait.
23:45D'accord.
23:46Dans cette configuration,
23:47on a un siège triplace
23:48sur lequel je suis assis.
23:49On a 3 places.
23:50Donc, on va retrouver
23:51le médecin, l'infirmier,
23:52éventuellement le spécialiste
23:53en treuillage
23:54si on fait affaire du treuillage
23:55et on peut mettre
23:56une victime allongée.
23:57D'accord.
23:58Maintenant,
23:59en cas d'urgence,
24:00on peut très bien
24:01relever ce siège,
24:03mettre une deuxième victime allongée
24:04et si on n'a pas
24:05le spécialiste en treuillage,
24:06mettre une personne assise.
24:07Maintenant,
24:08on vole par à peu près
24:10toutes les conditions.
24:11On fait quand même
24:12du vol à vue principalement.
24:15Donc, on ne peut pas
24:15voler par temps de brouillard.
24:17Et comme je vous disais,
24:17s'il y a trop de vent
24:19ou des orages,
24:20voilà.
24:36Qui dit bol d'or
24:37dit concert
24:38parce que, historiquement,
24:39le bol d'or accueille
24:40toujours des concerts
24:41et qui dit concert
24:42dit Philippe Budillon.
24:44Philippe,
24:44c'est toi qui
24:45choisis les groupes,
24:47c'est toi qui organise
24:48les concerts,
24:48t'es l'impressario,
24:49t'es quoi ?
24:50Oui, c'est ça.
24:51On choisit les groupes
24:52avec Rock et Folk,
24:53on en parle
24:53et on décide d'un groupe
24:56en fonction du budget
24:57qui nous est alloué
24:58et c'est comme ça
24:59tous les ans.
25:00Alors, le concert,
25:14cette année, c'est quoi ?
25:15Alors, cette année,
25:16c'est un jeune groupe anglais.
25:17Il s'appelle Laurie White.
25:20C'est un groupe
25:21qui est en train
25:21de vraiment percer
25:22en Angleterre.
25:23Pas connu en France,
25:24mais je pense que le public
25:25va apprécier.
25:26C'est vraiment
25:26une très, très bonne
25:27Britpop
25:28et ils ont une énergie
25:29sur scène
25:30qui est phénoménale.
25:32T'as d'autres groupes ?
25:33Oui, évidemment,
25:34il y a Engine.
25:35Mais là, c'est un peu
25:35par...
25:36C'est un peu par...
25:37Engine, explique.
25:37Alors, Engine,
25:38c'est...
25:39Le batteur,
25:39c'était le DG
25:40de chez Motul.
25:42Le let de guitare,
25:42à l'époque,
25:43c'était Sébastien Pernel Chionda
25:45qui est maintenant
25:46DG d'Hippon.
25:47On est très lubrifiant
25:48dans le rock'n'roll.
25:49Et après,
25:50il y avait le guitariste,
25:51il y avait un guitariste
25:52qui était rédac chef
25:53de Moto Journal.
25:54Il y avait Xavier de Monchenu
25:55qui est toujours là,
25:55mais il a un empêchement
25:56cette année.
25:57Il y avait aussi
25:58Christophe Guyot
25:59du GMT 94.
26:00On a eu des...
26:01Monsieur Guyot.
26:01Monsieur Guyot.
26:02On a eu des guests
26:03Johan Zarco.
26:05Don't let me down.
26:10Don't let me down.
26:16Don't let me down.
26:21Don't let me down.
26:25Don't let me down.
26:33Don't let me down.
26:35Et voilà.
26:36Et on essaie de renouveler,
26:38de trouver d'autres personnes,
26:39mais c'est vraiment chouette.
26:41Parce que la moto et le rock
26:42c'est très lié
26:43et le bol d'or
26:45organise historiquement
26:46des concerts incroyables.
26:47Il y a eu Scorpion,
26:48il y a eu ACDC,
26:49il y a eu Moto Red.
26:51Oui, bien sûr.
26:51Et lesquels encore ?
26:53Iggy Pop.
26:54Il y a eu Iggy Pop.
26:55Il y a eu Scorpion,
26:56tu l'as dit.
26:57Il y a eu Noir Désir.
26:59Enfin, voilà.
26:59Les grands groupes de rock
27:00sont passés au bol d'or.
27:02Et ça va continuer encore longtemps.
27:03J'espère.
27:05Merci Philippe.
27:06On va aller...
27:06Tu nous chopes une place
27:08en backstage ?
27:09Avec plaisir.
27:10Allez, une pour Pascal aussi.
27:11Alors, on vient de passer par-dessus la piste,
27:36donc il y a une passerelle
27:37qui nous permet d'aller
27:38de l'accès des paddocks
27:39jusqu'à ce fameux village.
27:41Donc, un village marchand,
27:43mais pas que.
27:43C'est un village passion.
27:45Les motards peuvent retrouver
27:46tous les constructeurs,
27:48tous les équipementiers.
27:49Ils peuvent acheter
27:50et avoir des informations
27:51et se renseigner
27:52sur tout ce qui concerne
27:53et tout ce qui touche
27:54le monde de la moto.
27:56Alors, on est avec Valentin
27:58de chez Suzuki.
27:59Salut Pascal.
28:00Alors, Valentin,
28:01vous ne faites pas
28:02qu'exposer des motos.
28:04Chaque année, vous venez
28:05et là, il y a de la nouveauté
28:06chez Suzuki.
28:06C'est ça, exactement.
28:07Donc, on profite de ce village
28:08pour avoir un beau stand
28:10avec une grande partie
28:11de notre gamme routière
28:12et puis surtout,
28:13c'est l'occasion aussi
28:13de montrer nos nouveautés.
28:14Alors, Valentin,
28:15on a celle-ci
28:17et on a aussi celle-ci.
28:20Voilà, ça montre un petit peu
28:21ce que peut devenir
28:22cette machine
28:22puisque techniquement,
28:24c'est toujours la GSX-R1000.
28:26Bon, même si celle-ci
28:27a quelques années,
28:28ça reste la machine du CERT,
28:29c'est-à-dire qui est en train
28:30de courir.
28:30C'est la même moto
28:31qu'on retrouve aussi
28:32dans tous les teams Suzuki
28:34engagés en EWC
28:35mais aussi en championnat
28:37de France FSBK,
28:38par exemple.
28:39En tout cas,
28:39sur tous les circuits,
28:40c'est la GSX-R
28:41qui montre ses capacités.
28:45Qui a fait toutes les heures
28:46de gloire de la Suzuki
28:48dans toutes les catégories.
28:49Voilà, Pascal,
28:59comme promis,
29:00on se retrouve ici
29:01sur ce paddock
29:02devant le circuit Paul Ricard
29:03où il s'est passé
29:04énormément de choses
29:05sur le plan sportif.
29:06Le 88e Boldor
29:07a été passionnant
29:08du point de vue sportif
29:09mais en coulisses,
29:10nous, on a découvert
29:11des gens passionnants.
29:12On a découvert
29:13énormément de gens,
29:14énormément de choses
29:15et j'espère que les gens,
29:16ça les incitera
29:17à venir l'année prochaine.
29:18Voilà, pour la 89e édition
29:20du Boldor ici
29:21sur le circuit du Castellet.
29:23A bientôt, salut à tous.
29:24Sous-titrage Société Radio-Canada
29:28Sous-titrage Société Radio-Canada
29:32Sous-titrage Société Radio-Canada
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