Insécurité, faut-il séparer les hommes et les femmes dans le métro ?

Sud Radio

Avec Alice Cordier, directrice du Collectif Némésis  Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498 ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4  ##ACTU_DU_JOUR-2025-11-04##

Transcript

00:00Sud Radio, la France dans tous ses états.

00:03Courir au métro, coincé entre les gens, une mauvaise odeur, un type vulgaire me demande de l'argent.

00:11Perdu dans les tunnels, je suis trempée de sueur, je suis un peu en retard.

00:1550% des femmes affirment avoir été victimes d'agressions sexuelles dans les transports en commun francilien en 2024.

00:21Face à ce phénomène, certaines femmes préconisent une solution radicale à travers une pétition

00:26adressée aux autorités chargées des réseaux en Ile-de-France.

00:28Leur demandant d'instaurer des wagons interdits aux hommes.

00:32Un système déjà mis en place dans d'autres pays comme le Japon, le Brésil et l'Inde.

00:36Cette pétition est signée Marie K.

00:38Elle fait écho à la tentative de viol survenue en pleine journée dans le RERC le mois dernier.

00:42On en parle avec la directrice du collectif Nemesis, Alice Cordier. Bonjour.

00:45Bonjour Alice Cordier. Alors vous connaissez Eva, la soeur du politique Eric.

00:49Vous aviez envie de réagir justement.

00:50Oui, je voulais réagir brièvement parce que j'avais été contactée par Eva il y a quelques semaines,

00:54il y a quelques mois presque, qui était désespérée en fait.

00:58face à la situation dans laquelle son frère était depuis maintenant 15 mois.

01:02Et puis derrière ce jeune homme incarcéré, c'était toute une famille en fait qui était en train de tomber.

01:06Son père est tombé malade et s'est retrouvée au chômage.

01:08Et c'est vrai que c'est une situation qui m'a beaucoup touchée parce que nous on voit énormément de procès dans notre carrière pour des faits de violence.

01:18Là, moi de ce que j'en ai lu, on était sur de la légitime défense qui plus est envers...

01:23C'est le procès qui en décidera, mais l'avocat dit qu'elle est constituée.

01:27Complètement, et puis on se met un petit peu...

01:29Nous, on lit beaucoup de faits divers concernant des grands-mères qui se font squatter.

01:32Et puis après, ça finit dans des dramatroces.

01:34Donc nous, on s'est un petit peu mis à la place de cette famille-là.

01:37Et on s'est dit, nous, on ne veut pas que ça puisse continuer.

01:40Donc on a essayé de médiatiser, de faire monter cette injustice.

01:43Et la deuxième chose que je veux dire par rapport à ça, c'est que la justice est ce qu'elle est.

01:48Mais il existe des associations telles que les associations d'Assad Traoré qui ont bien repris le dossier.

01:53L'avocat de la victime étant le même que celui du frère d'Assad Traoré.

01:57Et je pense qu'une forte pression médiatique de la part d'Assad Traoré aurait fait...

02:03Enfin, ce qu'elle a fait d'ailleurs, aurait fait qu'aujourd'hui, il y serait encore sidéré.

02:05Il n'y avait pas eu une pression médiatique pour donner aussi l'aversion à la famille du policier et à ce policier.

02:11Oui, mais du coup, le débat s'installe au niveau politique.

02:14Et tout le monde réagit, tout le monde défend ses convictions et ses valeurs.

02:19Et voilà, il était normal.

02:21Il me semble qu'en attendant son procès, on ne se prononce pas sur ce que décidera la justice.

02:27Mais ce policier, Eric, n'avait rien à faire en prison en attendant.

02:32Et la preuve, la justice en a convenu.

02:34Donc le peu de temps qu'il a passé était déjà injuste.

02:36Alice Cordier, vous venez pour nous parler de toute autre chose, même si c'est un sujet épineux.

02:41Donc le concept de séparation, ce n'est surtout pas une ségrégation.

02:46Au contraire, c'est une protection.

02:47Non, parce que je sais que les interprétations sont faciles.

02:50Donc il s'agirait, dans les transports en commun, notamment parisiens, métro RER, de réserver...

02:55Je n'aime pas le mot wagon.

02:56Le wagon, c'est réservé aux marchandises des animaux, des voitures.

02:59Rappelons que le métro, c'est le circuit métropolitain.

03:03Et ce qui roule, c'est des trains.

03:05Donc il y a des voitures dans les trains.

03:06Et il y aurait des voitures réservées aux femmes.

03:08Alors ce sont des situations qui existent déjà dans des démocraties,

03:12que sont le Japon, l'Inde et le Brésil.

03:16C'est dire si dans ces pays, on est arrivé à un point de rupture et de tension

03:22qui fait qu'il faut à un moment donné que les femmes puissent avoir un compartiment

03:25pour s'isoler d'une forme de prédation ou d'agression.

03:29On en est arrivé là en France ?

03:31Oui, on en est arrivé là.

03:32Et malheureusement, ce n'est pas nouveau.

03:34Ça fait en fait des années que les femmes se sentent de plus en plus en insécurité dans l'espace public.

03:39Là, il s'agit notamment des transports en commun.

03:41Mais en fait, dans la rue, aujourd'hui, il y a une hausse de l'insécurité

03:44concernant les femmes d'agression sexuelle qui est énorme.

03:47Alors, je sais que ça suscite énormément de réactions

03:50parce qu'on a l'impression de créer une sorte de séparation de femmes,

03:54un monde séparé entre les deux parce que les hommes seraient d'horribles prédateurs

03:57et les femmes toutes des victimes, ce qui est évidemment faux.

04:00mais le fait est qu'aujourd'hui, dans l'espace public, il y a une hausse d'évidence.

04:03Je vais vous dire, non pas que je n'y croyais pas,

04:06mais je me disais que c'était peut-être un ressenti, une impression, une exagération.

04:11J'ai posé la question autour de moi, dans ma famille directe, y compris mon épouse,

04:14qui me dit, mais bien sûr, dans le métro, une petite main aux fesses,

04:18ou c'est comme ça, il me dit, c'est voilà.

04:19Et quelque part, on vit avec, c'est insupportable.

04:24Ensuite, ça peut aller plus loin, bien entendu, mais rien que ça, je suis tombé des nues.

04:27J'ai dit, mais tu ne m'en as jamais parlé.

04:28Elle m'a dit, je ne vais pas te raconter à chaque fois,

04:30mais effectivement, quand on est un peu serré, à une heure d'influence,

04:32vous avez quelqu'un qui a une main baladeuse,

04:34et qui, comme par hasard, frôle un baladeuse.

04:36C'est terrifiant, quand même.

04:38Monsieur Dupond-Moretti aurait parlé du sentiment d'insécurité.

04:40Ah, un ressenti, un ressenti de main au cul.

04:45Malheureusement, ma soeur, je raconte son insisteur,

04:48parce qu'elle est parlante pour moi, elle avait 12 ans,

04:50c'était déjà il y a une bonne dizaine d'années,

04:51et elle avait été victime d'agressions sexuelles dans le tram à Orléans.

04:54Donc, c'est des choses qui existent, en fait, dans le tram à Orléans.

04:58Je le prends de temps en temps, mais c'est vrai qu'à un moment donné,

05:00on se dit qu'il y a des endroits où on est abrité par ce genre de comportement.

05:03Et que des gens vont intervenir,

05:05et elle s'est retrouvée toute seule, sans la moindre intervention,

05:07avec un homme qui l'a frotté, en fait, littéralement.

05:10En fait, dès qu'il y a contact physique, dans une heure d'affluence,

05:13alors dans les trains, ce n'est pas possible,

05:14parce qu'il y a un compartiment, on est assis,

05:16mais là, il y a des compartiments où on est debout les uns contre les autres,

05:19et il est...

05:19Alors, je suppose que ça a dû toujours exister.

05:21Des prédateurs qui l'utilisent.

05:24Oui, bien sûr.

05:25Mais là, c'est vraiment répandu de façon, j'allais dire, assez courante.

05:30C'est ça qui m'interpelle.

05:31Il y a une hausse, je pense, de ce genre de faits,

05:34et les chiffres, d'ailleurs, parlent assez d'eux-mêmes.

05:36Et notamment, moi, c'est en discutant avec mes grands-mères

05:39que je me suis rendu compte qu'il y avait quand même un changement de comportement.

05:43Aujourd'hui, par exemple, il y a la mode,

05:44c'est même pas une mode, c'est une mode de insécurité, je l'appellerais ainsi,

05:47des subway shirts, c'est des jeunes filles qui rentrent de soirée

05:49et qui utilisent des vêtements amples pour cacher leur robe de soirée

05:52quand elles prennent les transpancants car elles ont peur de l'agression.

05:55Aujourd'hui, énormément de femmes, pas toutes,

05:57mais énormément sortent avec une bombe au poivre.

05:59C'est quelque chose normalement d'illégal,

06:01mais il y a une tolérance maintenant de la police

06:03quand vous êtes une jeune femme

06:04parce qu'ils savent que c'est votre seule possibilité peut-être d'éviter une agression.

06:09Beaucoup de jeunes femmes sortent avec une clé dans les mains

06:11quand elles rentrent de soirée en se disant

06:12peut-être que si j'ai besoin de mettre un coup,

06:14ça pourra perturber mon agresseur et le blesser.

06:17En fait, on en est là.

06:19Alors c'est un peu de la fumée aux yeux

06:21parce que ce n'est pas avec une clé ou avec une bombe au poivre

06:23qu'on peut éviter un viol.

06:25Je suis un papa qui a une fille de 14 ans,

06:28j'en ai une de 30 ans

06:29et qui déjà à l'époque c'était moins prégnant.

06:32Aujourd'hui, j'ai peur.

06:34Et effectivement, je suis dans la restriction

06:36et je réduis les sorties.

06:41Enfin, c'est une négociation avec ma fille et mon épouse.

06:43On me dit mais tu es inquiet

06:45et tu suscites de l'inquiétude.

06:47Elles sont tout à fait conscientes du danger pour l'instant.

06:49Mais je connais autour de moi des parents et des amis

06:52qui fixent des interdictions selon l'endroit où on habite

06:54et l'heure où ça se passe.

06:56Non, il n'y aura pas de sortie.

06:57Et des femmes même majeures

06:59qui me disent

06:59moi il y a des endroits

07:00à un moment donné

07:01à passer une certaine heure

07:02je n'y vais plus

07:03ou je ne sors plus dans la rue.

07:04Tout à fait.

07:05Moi j'ai fait l'expérience d'aller dans des pays d'Europe centrale

07:07ou d'Europe de l'Est

07:08où cette insécurité n'existe pas.

07:10Alors il y a d'autres problèmes sur les femmes.

07:11Bien sûr.

07:12Violences conjugales, il y a un énorme tabou sur ça évidemment.

07:16Mais le fait est que dans l'espace public

07:17à aucun moment on a cette espèce de réflexe

07:20de l'insécurité.

07:22Et surtout c'est là qu'on se rend compte

07:23qu'il y a une vraie charge mentale.

07:24On parle beaucoup de charge mentale

07:25pour les femmes aujourd'hui

07:26mais la charge mentale de l'insécurité dans la rue

07:28en fait elle est énorme.

07:29On est aux aguets tout le temps.

07:31On rentre de soirée

07:32et quelqu'un est derrière nous

07:33on pense qu'il nous suit.

07:35Parfois c'est le cas

07:35parfois ce n'est pas le cas.

07:37Mais moi j'ai tendance aussi à dire

07:38notamment aux personnes qui nous suivent

07:40aux femmes qui nous suivent

07:41quand il y a un doute d'abord

07:42il n'y a pas de doute.

07:43Et deuxièmement

07:44parfois il vaut mieux

07:45être un peu parano

07:46parce que sur les 10 cas

07:47où on va être parano

07:48peut-être qu'il y aura là une

07:49où on ne sera pas.

07:50C'est mon cas.

07:51Je préfère prévenir que guérir.

07:52On va mettre les deux pieds dans le plat

07:53parce que l'une des raisons

07:54pour lesquelles aujourd'hui

07:55on parle de plus en plus

07:56de ces agressions

07:56dans les transports en commun

07:57et l'une des raisons

07:58pour lesquelles ce harcèlement

08:00explose

08:00est lié aussi en partie

08:02à l'immigration

08:02et ça ce sont les chiffres

08:04du ministère de l'Intérieur

08:04qui le disent

08:05les étrangers sont sur-représentés

08:07dans les agressions sexuelles

08:08dans les transports en commun

08:08en francilien je crois.

08:11Je ne crois pas

08:11que ça concerne toute la France

08:12mais enfin voilà

08:13on a ces chiffres en tout cas.

08:14Vous j'imagine que

08:15c'est quelque chose

08:16qui vous sensibilise aussi.

08:17C'est quelque chose

08:18qui nous sensibilise

08:18parce que je vais vous dire

08:19moi ma soeur de 12 ans

08:20quand ça lui est arrivé

08:21aucune association féministe

08:22ne portait ce discours-là.

08:23C'est pour ça en partie

08:24qu'on s'est créé.

08:24Bien sûr.

08:25C'est parce qu'il fallait

08:26une parole qui lève

08:27ce tabou-là

08:28de l'insécurité

08:29liée à l'immigration.

08:30Les chiffres sont assez clairs

08:3162% des agressions sexuelles

08:33dans les transports franciliens

08:34sont le fait d'étrangers

08:35donc sur les transports

08:36dans l'île de France

08:37mais en fait

08:38les chiffres sont énormes

08:39à l'échelle nationale

08:40puisqu'ils sont de 40%

08:41et je rappelle quand même

08:42que les étrangers

08:42ne représentent que 8%

08:44de la population

08:44ce qui est déjà pas mal

08:45mais enfin qui n'est pas majoritaire

08:46et ils sont responsables

08:48à l'échelle nationale

08:48de 40% des agressions sexuelles

08:50donc il y a un vrai débat là-dessus

08:51qu'il faut arriver à avoir

08:53de façon décontractée

08:55sans qu'on se fasse insulter

08:56de tous les noms etc

08:57et vous connaissez

08:58mais juste peut-être

08:59qu'il y a un rapport différent

09:00qu'il y a des parcours de vie

09:02qui sont violents

09:02et qui mènent à de la violence

09:03il y a des questions

09:04à se poser là-dessus

09:04Alors rentrons dans les travaux pratiques

09:06comment appliquer légalement

09:08et de façon formelle

09:09cette séparation

09:11cette possibilité

09:11pour les femmes de 6 2D

09:12ça serait une des voitures

09:15de la rame

09:15du train

09:16qui serait uniquement

09:17autorisée aux femmes

09:19comment s'assurer

09:21que ça soit respecté

09:22que ce soit accepté

09:24Je vais vous dire

09:25pour moi c'est

09:26Il y a un protocole légal

09:27je suppose de telle manière

09:28Il y a des juristes

09:29qui expliquent

09:29que c'est anticonstitutionnel

09:31parce que ça supposerait

09:32et pourtant ça existe

09:33dans d'autres démocraties

09:34Ça existe dans d'autres démocraties

09:35mais ça se pose des frais aussi

09:36parce que ça suppose

09:37qu'il y ait

09:38certainement

09:39une sécurité

09:40peut-être masculine

09:41par contre

09:41qui soit présente

09:42ça suppose qu'il y ait également

09:44tout un système

09:44de caméras de surveillance

09:45qui est parfois

09:46un effet dissuasif

09:47ou qui permet

09:48d'être de preuve

09:48mais moi c'est vrai

09:49qu'il n'y a pas très long

09:50enfin là il y a eu

09:51une attaque au couteau

09:53en Angleterre

09:54il y a deux jours

09:55qui a causé une dizaine

09:56de blessés

09:57graves

09:57et c'est vrai qu'on a eu

09:58la vidéo de cet homme

09:59qui rentre dans cette rame

10:00de métro avec un couteau

10:02et je me dis

10:03en fait le problème aussi

10:04dont moi j'ai peur

10:05c'est que si on crée

10:06ce genre de rame

10:06est-ce que ça peut pas

10:07attirer ce genre

10:08de phénomène aussi

10:09des personnes encore plus

10:10peut-être violentes

10:11qu'on ne le croit

10:11et avec la non-possibilité

10:13de réaction

10:14parce que certaines femmes

10:15par exemple dans cette rame-là

10:15ont été sauvées

10:16donc vous êtes dubitative

10:17ou favorable

10:18à la création

10:20de cette voiture séparée

10:21je pense que c'est

10:21fausse bonne idée

10:23il y a une urgence

10:24oui en fait

10:24il y a une urgence

10:25qui fait que oui

10:26mais de la même manière

10:27je veux dire

10:28dans ce cas il faudrait

10:29c'est inapplicable

10:30on va créer des rues

10:31réservées aux femmes

10:32si la rame est complète

10:33et plète

10:33et que quelqu'un veut rentrer

10:34parce qu'il a besoin

10:35de prendre le métro

10:36et que dans la place

10:36où il y a les femmes

10:37il y a plus de place

10:38ça n'empêche pas

10:38les agressions

10:39dans les couloirs du métro

10:40en fait ce genre de choses

10:41est applicable

10:41dans des lieux privés

10:42comme des piscines

10:43comme des salles de sport

10:44où là aussi

10:44il y a un certain nombre

10:45de problèmes

10:46mais dans des lieux publics

10:47comme les transports en commun

10:48ça me semble peu envisageable

10:50voire même peut-être dangereux

10:51et les transgenres

10:52et les non-binaires

10:52qui diraient

10:53mais moi aussi

10:53j'ai le droit d'y aller

10:54non mais je prends

10:55le cas de figure extrême

10:56et à un moment donné

10:57évidemment ils auront le droit

10:58aussi de s'exprimer

10:59en disant

10:59mais moi pourquoi

11:00j'ai pas le droit d'y aller

11:00je me sens femme

11:01donc on rentre dans

11:02un processus législatif

11:04et d'ailleurs

11:04je vais vous dire

11:05on a beaucoup de personnes

11:06transgenres

11:06je vais vous dire

11:08parenthèse

11:12de l'insécurité

11:13liée à l'immigration

11:13dans les transports en commun

11:14bon le principal

11:15ça serait d'abord

11:16de rétablir la sécurité

11:17dans les transports en commun

11:17avec les mesures policières

11:19administratives légales

11:20c'est ça

11:20si je voulais définir ça

11:21en une conclusion

11:22c'est un pansement

11:23sur l'hémorragie quoi

11:24merci

11:25merci Claire

11:26d'être venue nous voir

11:27Alice Cordier

11:28et puis on suivra le dossier

11:30bien entendu

11:31s'il y a un rebond

11:32bien sûr

11:32vous restez bien avec nous

11:33on est ensemble

11:34jusqu'à 14h

11:34et dans un petit instant

11:35nous accueillons

11:36Jean-Frédéric Poisson

11:37président de Via la Voix du Peuple

11:39à tout de suite

11:39Sud Radio

11:41parlons vrai

11:42parlons vrai

11:43Sud Radio

11:43parlons vrai

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