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  • il y a 9 heures
Ces fictions au ton romantique, mielleux et bienveillant sont pourtant diffusées en boucle sur TF1, M6, 6ter, TMC ou encore sur Netflix, qui s’est engouffré dans la tendance avec ses propres productions. Les codes des téléfilms de Noël sont désormais universels : une héroïne citadine, carriériste et un peu perdue, se retrouve dans une petite ville enneigée où elle redécouvre l’amour, la famille ou l’esprit des fêtes.

Le héros, souvent charpentier, maire, pâtissier ou veuf attentionné, incarne la simplicité retrouvée. Le tout baigne dans une ambiance sucrée : guirlandes, chocolat chaud, marchés de Noël et baisers sous le gui. La morale est toujours positive et l’histoire se conclut sur une note d’espoir et de romantisme.

Mais derrière cette féerie se cache une industrie bien rodée.

La majorité des téléfilms de Noël sont tournés au printemps ou à l’été, entre avril et août, pour être prêts à temps pour la diffusion hivernale. Les rues sont décorées artificiellement, la neige est souvent faite de mousse biodégradable ou de bulles de savon, et les acteurs tournent parfois en plein soleil avec des manteaux épais.

Côté production, de grands noms dominent le marché : MarVista Entertainment, Hallmark Channel, Motion Picture Corporation of America (MPCA), ou encore Gaumont Télévision pour certaines versions françaises. Hallmark, notamment, produit à lui seul plus de 40 téléfilms de Noël par an, la plupart tournés au Canada, dans des villes comme Vancouver ou Montréal, où les décors hivernaux sont plus faciles à recréer.

Ces films sont généralement bouclés en 15 à 20 jours de tournage, avec des budgets modestes, souvent compris entre 1 et 3 millions de dollars.

Les acteurs, souvent issus de séries cultes des années 90 ou 2000, comme Beverly Hills, Desperate Housewives ou Melrose Place, retrouvent ainsi une nouvelle visibilité.

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