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Philippe De Villiers : «Le cordon sanitaire a sauté, on aura vu ça de notre vivant, c’est incroyable», par rapport au cordon sanitaire historique avec le RN, dans #FaceaPhilippeDeVilliers

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Transcription
00:00J'ai très bien connu deux personnages importants de la vie politique.
00:03Michel Debré, qui était un ami personnel,
00:07et François Serac, qui était le patron du patronat,
00:10à l'époque le CNPF.
00:12Et les deux m'ont dit la même chose.
00:13Ils m'ont dit, l'accord de 68,
00:15c'est le patronat qu'il a réclamé auprès de Georges Pompidou
00:18pour pouvoir avoir des travailleurs à pas cher,
00:22pour remplacer des travailleurs français qui étaient trop chers,
00:25à cause des syndicats.
00:26Et donc, on est dans la situation où la gauche
00:30supporte un accord qui a été créé
00:33pour favoriser l'exploitation des plus petits, des plus pauvres,
00:37qu'on les fasse venir en bateau depuis Alger
00:40pour pouvoir les exploiter à flins.
00:43Pas mal ça quand même, non ?
00:45La gauche généreuse,
00:47la gauche qui aime tellement les pauvres
00:49qu'elle s'efforce d'en faire davantage, de peur d'en manquer.
00:52C'est ça son histoire de la gauche.
00:54Deuxième point de bascule,
01:01le cordon sanitaire a sauté.
01:05On aura vu ça de notre vivant.
01:07Incroyable.
01:10On est loin, on est à des années-lumières
01:13des élections législatives,
01:16où il ne faut quand même pas oublier
01:17qu'ils étaient tous ensemble.
01:21Les LR,
01:22les Modem,
01:24la Renaissance,
01:25LFI.
01:27Tous ensemble derrière le TCHÉ.
01:29Mélenchon.
01:32Robespierre en Keffier.
01:34Tous derrière, à marcher au pas.
01:36Quand j'entends des talons qui claquent,
01:38que je vois des cerveaux qui se ferment,
01:39disait Eliottet.
01:40Et là, on entendait les talons qui claquaient
01:43et on voyait les cerveaux de la droite qui se fermaient.
01:46Et puis là, tout à coup,
01:49c'est fini.
01:50Alors pourquoi c'est fini ?
01:51Parce que l'intimidation morale ne marche plus.
01:54Et il y a peut-être une autre raison
02:00dont on a parlé ce matin au téléphone,
02:02Eliott,
02:03c'est la peur.
02:06C'est qu'en fait,
02:07le gars de droite modéré,
02:10comme on dit,
02:11un peu décoloré,
02:13se dit,
02:14bon, moi je ne veux surtout pas
02:15revenir devant les électeurs,
02:17mais je ne voudrais pas qu'ils m'enveuillent
02:18de mon attitude,
02:21donc je vais faire des gestes audacieux.
02:24Je vais voter avec...
02:27Je vais aller au bordel.
02:31C'est ça qu'on disait du temps de Jean-Marie Le Pen,
02:33quelqu'un qui votait pour le Rassemblement National,
02:36le Front National à l'époque,
02:37il dit, il va au bordel.
02:38Mais simplement la nuit.
02:41Donc là,
02:43ils votent avec le Rassemblement National
02:45et là, ils se dédouanent
02:46et à la sortie,
02:47dans la salle des quatre colonnes,
02:48ils disent,
02:49oui, moi je veux bien qu'on me reproche
02:51d'incarner le courage.
02:54Sous-titrage Société Radio-Canada
02:55Sous-titrage Société Radio-Canada
02:56...
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