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  • il y a 6 semaines
Elle sait le prix à payer pour certains combats politiques. Née en Iran, elle a grandi en France où sa mère s'est réfugiée pour fuir le régime des mollahs. Ayda Hadizadeh s'est quand même engagée en politique. Elle siège au sein du groupe socialiste à l'Assemblée.

Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !

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Transcription
00:00Elle sait le prix à payer pour certains combats politiques.
00:03Née en Iran, elle a grandi en France où sa mère s'est réfugiée pour fuir le régime des Mollahs.
00:09Mais mon invité s'est quand même engagée en politique et elle siège aujourd'hui au sein du groupe socialiste à l'Assemblée.
00:26Bonjour Aïda Dizadeh.
00:28Bonjour.
00:28Alors on dit souvent qu'une image vaut mieux qu'un long discours, mais il y a des discours qui sont assez marquants.
00:34C'était le 19 février 2025 à l'occasion d'une motion de censure contre François Bayrou.
00:39L'immigration ne doit pas être traitée comme un fardeau, mais comme un défi à relever avec humanité et raison.
00:47Et ce défi, la France, elle le relève tous les jours.
00:50Et c'est moi qui vous le dis, moi qui suis née en Iran, moi dont la mère affuie l'obscurantisme.
00:55Moi, je n'ai pas une goutte de sang français dans les veines.
00:57C'est toute la France qui coule dans mes veines.
01:01La France, la France a fait de moi son enfant.
01:06J'ai reçu l'amour de la France sur les bancs de l'école de la République grâce à ses professeurs.
01:11Alors, il y a beaucoup de choses dans cet extrait de discours.
01:15Il y a d'abord une belle déclaration d'amour à la France.
01:18Et puis, il y a aussi de la colère.
01:19Oui, je m'adresse, là on ne le voit pas à l'écran, mais je m'adresse aux députés du RN qui commençaient à monter la voie sur leur banc.
01:29Et c'est vrai que c'était aussi mon premier discours à la tribune.
01:32Donc, c'était un moment important aussi.
01:34C'était notre motion de censure et je m'adressais à François Bayrou.
01:37Et la colère vient du fait que j'ai toujours pensé que j'aimais plus la France que l'extrême droite.
01:43Vous l'avez dit dans une interview, je sais que je peux m'asseoir à la table de l'extrême droite et leur dire dans les yeux, j'aime la France plus que vous.
01:49Oui, et en fait, je pense que c'est la force des doubles cultures.
01:53C'est-à-dire qu'on a toujours cet apport qui nous est donné par une culture étrangère et qui nous permet de voir quelles sont les spécificités, les caractéristiques, les forces de la culture qui nous accueillent.
02:04On va revenir plus en détail sur votre histoire familiale.
02:07Vous êtes née en Iran, mais vous n'avez pas connu ce pays ou très peu, c'est ça.
02:11Qu'est-ce qui a poussé votre mère à fuir l'Iran quand vous étiez toute petite ?
02:15Ma mère a été opposée à la dictature du chat, on doit le rappeler, est une dictature, et qui a été renversée par la révolution iranienne, qui a été menée par toutes les forces de la révolution.
02:27J'ai posté ça pour la fête des mères.
02:29C'est votre mère avec vous, votre frère.
02:32Il faut que je m'arrange pour qu'elle ne voit pas l'émission, parce qu'elle déteste être mise en avant et je vais me faire engueuler.
02:36Elle était opposée au régime du chat, puis à la dictature des Moula, qui était plus violente que le régime du chat en Corse, si c'était possible.
02:48Elle a dû fuir l'Iran.
02:49Elle était engagée politiquement ?
02:51Elle n'était pas engagée dans un parti ni un mouvement, mais elle avait un engagement social très fort.
02:56Elle était bibliothécaire dans le sud de Téhéran.
02:58Le sud de Téhéran, c'est les quartiers pauvres.
03:00Et avec des jeunes de 15-16 ans, elle publiait un journal pour diffuser des idées progressistes, humanistes et révolutionnaires.
03:09Et en ça, sa vie était en danger à partir d'un moment.
03:11Vous racontez que quand vous étiez enfant et que vous viez en région parisienne, elle refusait que vous mettiez du sucre dans vos yaourts.
03:18Pourquoi ?
03:18Elle ne refusait pas, mais c'était au début, quand on est arrivés en France.
03:23Elle était persuadée qu'il y aurait une contre-révolution, que ce régime allait être renversé.
03:27Et donc, elle nous a appris à parler perçant, à l'écrire.
03:30Et elle nous disait deux choses.
03:32Apprenez ce qu'il y a de meilleur en France pour pouvoir le ramener en Iran, pour pouvoir reconstruire l'Iran.
03:36Et ne vous habituez pas au luxe, parce que dans les premiers temps, ça sera dur.
03:39Et en plus, je pense que ça vient aussi du fait qu'en Iran, le yaourt, on le mange salé.
03:42Ben oui.
03:42Ben oui.
03:43Et donc, je pense que pour elle, c'est un truc un peu extravagant.
03:45Non, je préfère le yaourt salé encore aujourd'hui.
03:48Comment est-ce que votre mère, elle a vécu votre élection à l'Assemblée ?
03:51Je pense qu'elle était très fière.
03:53Quand je lui ai fait visiter l'Assemblée, ben voilà, elle me l'a dit.
03:58Je l'ai fait visiter avec son association de retraité, la retraite sportive.
04:02Et moi, j'aime beaucoup cette photo.
04:04Et elle était très fière.
04:06Elle me l'a dit.
04:07Elle m'a écrit un très joli message ensuite, un très beau SMS,
04:10qui fait partie de ces familles où on est toujours un peu pudique sur les sentiments,
04:15on ne dit pas les choses.
04:16Mais à la fois, je pense que si demain, je lui annonçais que je ne me représentais pas
04:18ou que j'arrêtais, elle serait très contente.
04:20Voilà.
04:21Je pense qu'elle est une grande brûlée de la politique.
04:24Et elle pense qu'il y a d'autres manières de s'engager pour améliorer la vie de ses concitoyens.
04:28Mais la politique, c'est comme un monde brutal, pas tendre.
04:32Et c'est une maman.
04:33Elle veut protéger sa fille.
04:34Et ça, je le comprends.
04:35Grande brûlée de la politique.
04:36Votre mère vous en parlez comme ça.
04:37En raison de votre père, il a consacré sa vie au Moudjahidine du peuple iranien
04:42au point de délaisser sa famille pour aller vivre en Irak d'abord, puis en Albanie.
04:50Enfin, expliquez-nous un peu.
04:51Alors, de son point de vue, alors il est décédé cette année,
04:55de son point de vue, il n'a pas délaissé sa famille.
04:56Il a choisi, comme il nous le disait de temps en temps,
04:59d'aimer tous les enfants de l'Iran autant que ses propres enfants.
05:04Pourquoi pas ?
05:05Et moi aussi, j'aime tous les enfants de la France autant que mes propres enfants,
05:08mais je ne me donnerai pas à l'esprit de les abandonner
05:11pour me consacrer à l'amour de tous les enfants de la France.
05:14C'est pourtant ce que son parti politique,
05:16qui s'apparente davantage à une secte politique qu'un parti,
05:20parce qu'il demande un engagement total
05:21et une soumission totale aux ordres du chef,
05:24donc pas d'esprit critique, pas de libre-arbitre,
05:26c'est pour ça que je le qualifie, moi, de parti sectaire,
05:28a demandé à ses militants de divorcer.
05:32C'était un ordre donné, des divorces idéologiques.
05:34Il s'est séparé de votre mère ?
05:36Comme beaucoup de militants, à l'époque, en Irak,
05:39il est venu, en France, demander de divorcer à ma mère,
05:42puisque c'est ce que le chef demandait à ses membres.
05:44Alors, je tiens à souligner, il le demandait à ses membres,
05:47mais il ne le s'est pas appliqué à lui-même.
05:48Voilà, c'est toujours la beauté de ces partis-là.
05:51Voilà, c'est...
05:52C'est lui le...
05:52Massoud Rajavi.
05:53C'était lui, le chef des Moudjahidines.
05:55Et là, ma mère m'engueulerait pour la deuxième fois,
05:57il ne faut absolument pas qu'elle voit votre émission,
05:58parce qu'elle me dirait, il ne faut pas parler d'eux,
06:00parce que parler d'eux, c'est leur faire de la pub,
06:02et ce n'est pas une bonne chose.
06:03Est-ce que l'engagement politique de votre père
06:05vous a fait vivre à vous, à votre famille,
06:07ça aurait dû vous vacciner, vous, de la politique,
06:10de toute forme d'engagement personnel politique ?
06:13Oui, c'est vrai.
06:13Ça aurait pu me vacciner.
06:15Moi, j'ai mis du temps à adhérer un parti,
06:16parce que j'avais toujours le sentiment
06:17qu'adhérer un parti, c'était quelque part
06:20rentrer dans un moule idéologique,
06:24et à un moment, le parti allait vous dire,
06:25écoute, ça, c'est vert,
06:27il faut que tu dises que c'est vert,
06:28et vous étiez obligés de le dire,
06:30même si vous voyez bien que c'était gris.
06:31La peur d'être embrigadée, en fait.
06:33Exactement.
06:33Et pour moi, un parti voulait dire ça.
06:35Alors, vous êtes engagé au PS en 2007, je crois.
06:39Vous avez été ensuite adjointe au maire à Saint-Ouen-Lomone,
06:41et puis vous êtes devenue députée.
06:44Et alors, à l'Assemblée, parmi tous vos combats,
06:46il y en a un plus personnel pour la protection de l'enfance.
06:49Où est-ce qu'il trouve ses origines ?
06:51Alors, d'une rencontre avec Lies Loufoque,
06:54qui est un militant infatigable de la cause des enfants placés.
06:58L'ancien enfant placé lui-même.
06:59Exactement.
07:00Lui-même, ancien enfant placé.
07:02J'ai énormément d'estime et d'admiration pour Lies,
07:04parce que c'est lui qui m'a ouvert les yeux
07:07sur la faillite de cette politique publique,
07:10et aujourd'hui, je le dis,
07:11je ne le dis peut-être pas assez,
07:13mais à chaque fois que je peux le dire, je le dis,
07:15c'est la politique publique française la plus défaillante,
07:18la plus catastrophiquement défaillante.
07:20Mais qu'est-ce que vous reprochez concrètement ?
07:22Elle est sous-dotée.
07:26La doctrine même de cette politique de protection de l'enfance
07:29est à côté de la plaque.
07:31On pense l'enfant de manière isolée
07:33et pas l'enfant comme ayant des besoins affectifs primordiaux,
07:36alors que même pour nos enfants,
07:37nous voyons bien que si nous ne leur donnons pas
07:39un attachement solide à un environnement sain, protecteur,
07:43il ne pourra pas se développer.
07:44Les enfants aujourd'hui sont placés, déplacés, replacés,
07:48parce qu'au fond, ces enfants, c'est des enfants de personnes.
07:50Et c'est ce que l'IES dit,
07:52qui est là pour porter leur parole ?
07:54Leurs parents ne sont plus là,
07:55les familles ne sont plus là,
07:56ce sont des enfants qui sont confiés à l'État,
07:58qui dépendent entièrement de la puissance publique,
08:01et je le dis,
08:02l'État, qui est donc leur parent,
08:04est le parent le plus défaillant,
08:06le plus démissionnaire.
08:06Vous répétez souvent cette phrase,
08:08quand on reçoit de l'amour, on le rend.
08:10C'est votre mantra en politique ?
08:12Oui, et je considère même que l'amour devrait redevenir
08:16un concept, une notion politique.
08:20Aujourd'hui, quand on dit amour dans nos sociétés occidentales,
08:22on pense juste à l'attirance et l'attraction physique
08:24entre deux personnes qui vont plus ou moins vivre longtemps ensemble.
08:27Les Grecs avaient trois mots pour qualifier l'amour.
08:30Il y avait cet amour-là qui était l'éros,
08:32mais il y avait un autre type d'amour qui était la filia,
08:34c'est-à-dire le fait d'être engagée auprès d'une personne
08:38et d'agir.
08:39Agir, ce n'est pas juste un sentiment,
08:40pour contribuer à l'épanouissement de cette personne,
08:43et aussi de soi-même.
08:45Cet amour-là, il est grandement manquant
08:47dans de nombreuses politiques,
08:48à commencer par celle de la protection de l'enfance,
08:50mais aussi toutes nos politiques sociales.
08:52Est-ce que nos politiques sociales agissent de manière résolue
08:55pour permettre l'épanouissement et le bien-être des personnes ?
08:58J'ai travaillé dans l'administration,
09:00je considère que l'administration n'est pas un lieu
09:02où on a l'amour de nos concitoyens comme valeur principale.
09:07En tant que député, on vous a vu très mobilisé
09:08pour soutenir les Iraniens
09:10quand ils se sont soulevés pour leur liberté,
09:13et en même temps, vous présidez le groupe d'amitié France-Iran,
09:16et les groupes d'amitié ont pour vocation
09:17d'entretenir des liens avec les parlementaires du pays en question,
09:21et donc, d'une certaine façon, avec le régime lui-même.
09:25On peut pleurer la mort des Iraniens,
09:27de Masha Amini notamment,
09:29et entretenir des liens avec le régime iranien à la fois.
09:33Alors, moi, je n'entretiens pas de lien avec le régime iranien.
09:36Les groupes d'amitié, il faut le repréciser à nos concitoyens,
09:38c'est vrai que c'est compliqué,
09:39parce que ça s'appelle groupe d'amitié avec les noms des deux pays.
09:41Ce sont des groupes d'amitié entre les peuples.
09:44Il y a des groupes d'amitié pour absolument tous les pays.
09:46Mais qui doivent mettre en place une forme de diplomatie parlementaire
09:49avec les parlementaires de ce pays-là.
09:51Oui, tout à fait.
09:51Donc, vous maintenez ces liens diplomatiques ?
09:54Alors, pour l'instant, tant que nous avons nos trois otages français,
09:58peut-être même quatre détenus en Iran,
10:00il n'y a pas de lien diplomatique possible.
10:02D'accord.
10:02Donc, il est mis en veille pour l'instant.
10:04Tout à fait.
10:04Enfin, je ne l'ai pas mis en veille, je l'anime.
10:06Mais la première réunion de notre groupe d'amitié,
10:08c'était de recevoir les familles des otages,
10:11de Cécile Colleur et de Jacques Paris.
10:13Cécile Colleur a fêté son 41e anniversaire en prison, le 4e.
10:17Donc, tant qu'ils ne sont pas revenus,
10:19ce groupe d'amitié n'aura pas d'autres vocations et d'autres actions.
10:22Nous n'allons pas entretenir des liens avec des parlementaires
10:24quand on a la famille de nos otages.
10:27Donc, nous travaillons de concert avec le ministre des Affaires étrangères
10:30pour faire en sorte que ce groupe d'amitié puisse être au service de cette libération,
10:34bien modestement, évidemment.
10:35Nous n'avons pas des rêves de grandeur.
10:38Mais nous ne voulons pas agir contre, mais agir pour cette libération.
10:42Et après, j'espère pouvoir entamer d'autres travaux avec les membres de ce groupe.
10:46On va terminer l'émission avec notre quiz.
10:49Donc, il va falloir que vous complétiez les phrases que je vais vous proposer.
10:52Être assise à côté de François Hollande dans l'hémicycle.
10:55Alors, moi, je fais énormément de visites de l'Assemblée.
10:57Et je le dis toujours, je suis assise à côté de la star de l'hémicycle.
11:02On vous voit en photo très souvent, du coup.
11:03Oui, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas.
11:05Et c'est un énorme avantage.
11:06Et je remercie mon groupe de m'avoir mis là, parce qu'à chaque fois que je rentre sur le terrain en circo,
11:12j'ai toujours un ou deux ou dix habitants qui m'ont dit
11:15« Ah, on vous a vu à la télé, on vous a vu en photo. »
11:17Et je dis « Ah, mais je le sais, parce que je suis assise à côté de François Hollande. »
11:20Si ça ne tenait qu'à moi, les téléphones portables...
11:23Ce serait interdit dans beaucoup plus de lieux.
11:26À commencer même par l'hémicycle.
11:27Des fois, je me dis, mais on a perdu notre capacité à nous concentrer dans des réunions.
11:32Et dès qu'on a 30 secondes, on se précipite sur nos téléphones pour pianoter.
11:36Et vous voulez même les interdire au moins de 15 ans.
11:38Les ados ne vont pas vous aimer.
11:40Tout à fait, c'est ce que je dis quand je vais aussi dans les classes.
11:42L'idée, ce n'est pas d'interdire les téléphones portables,
11:45c'est d'interdire les téléphones portables que nous-mêmes, adultes, nous pouvons acheter.
11:48C'est-à-dire que ce qu'on souhaite, c'est que demain soient développés des téléphones
11:52adaptés aux enfants selon leur âge.
11:54Quand vous allez acheter un stylo, il est écrit sur l'emballage,
11:57« Ne convient pas aux enfants de 3 ans. »
11:58Quand vous allez acheter un téléphone, ce n'est pas écrit ça.
12:01On confie des téléphones débridés à nos jeunes
12:04et on est pour développer un marché
12:06pour que les parents puissent mieux protéger leurs enfants
12:09parce qu'il n'est pas normal qu'on confie
12:10les mêmes téléphones à nos enfants qu'à nous-mêmes.
12:12Enfin, avoir fait de la flûte traversière.
12:15J'ai lu que vous aviez fait de la flûte traversière.
12:16Décidément, vous faites un travail de journaliste remarquable.
12:21Avoir fait de la flûte traversière,
12:22c'est presque un regret parce que j'en ai fait
12:24pendant 9 ans, j'ai même mon diplôme.
12:26Je n'avais aucune aptitude
12:28pour faire soliste ni quoi que ce soit.
12:31Même dans un orchestre professionnel, c'était impossible.
12:33C'est des métiers très exigeants.
12:36Je n'avais pas une embouchure naturelle,
12:37me disait ma prof.
12:38C'est des termes qu'on emploie.
12:40Mais j'avais une belle musicalité.
12:41Donc, je pense que ça m'a donné peut-être...
12:44Ce n'est pas seulement de la flûte traversière,
12:45c'est une formation musicale.
12:47Ça m'a donné le goût aussi de la musique classique
12:50et cette compréhension aussi
12:52de ce qui se joue aussi
12:54quand on écoute des grands airs de musique.
12:56Ça m'a donné cette sensibilité-là.
12:58Merci beaucoup, Aïda Adizadeh,
13:00d'être venue dans La Politique et moi.
13:01Merci à vous.
13:01Sous-titrage Société Radio-Canada
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Nayy
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