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  • il y a 7 semaines
Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP-Assemblée nationale !
Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

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00:00Bonjour à tous, bienvenue sur LCP. On se retrouve dans un instant pour suivre ensemble la séance des questions au gouvernement. A tout de suite.
00:20Et bienvenue dans les questions au gouvernement. Le décompte est lancé, séance dans un peu moins d'une heure à suivre en direct et en intégralité évidemment sur LCP.
00:30On va revenir sur le thème qui occupe les députés matin, midi et soir, la question du budget.
00:36Et pour tout suivre de cette actualité parlementaire, pour le décryptage et les interviews, on retrouvera Stéphanie Despierre et Clément Perrault depuis la salle des 4 colonnes.
00:44Thibaut Enoch et lui d'ores et déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale avec la liste des questions au gouvernement.
00:49Et puis quelques minutes avant 15h, nous vous ferons suivre en direct l'arrivée par la cour d'honneur du Premier ministre et des membres de son gouvernement.
00:56Clément Perrault, je le disais, vous avez arpenté cette salle des 4 colonnes toute la matinée.
01:01De quoi parlent les députés aujourd'hui, Clément ?
01:03Alors il y a, Elsa, aujourd'hui un intérêt médiatique assez inhabituel, il faut bien le dire, pour les débats budgétaires qui ont débuté cette semaine en commission.
01:12Pourquoi ? Et bien sans doute parce qu'il y a la promesse du Premier ministre de ne pas avoir recours à l'article 49.3.
01:17Et donc chaque vote devient plus important et les journalistes sont aux aguets de voir ce qui passe, ce qui ne passe pas lors des votes en commission.
01:25Et puis il y a une autre actualité sur laquelle les journalistes interrogent les députés, c'est l'incarcération ce matin de Nicolas Sarkozy.
01:32Notamment cette question, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a-t-il raison d'aller le visiter en prison comme il l'a promis ?
01:39Merci beaucoup Clément Perrou. On retrouve à présent Thibaut Enoch. Thibaut, vous avez la liste des questions au gouvernement. Sur quels thèmes les députés vont-ils interpeller le gouvernement ?
01:51Eh bien on va notamment reparler des retraites. Elsa, une semaine après le discours de politique générale de Sébastien Lecornu, il sera de nouveau question de la principale annonce intervenue mardi dernier, la suspension de la réforme des retraites.
02:05Le président du groupe socialiste Boris Vallaud va interroger le Premier ministre alors que le flou persiste sur la façon dont cette promesse va être tenue par le gouvernement.
02:17Des doutes du PS aussi alimentés par cette petite phrase du président de la République ce matin pour qu'il n'y a ni suspension ni abrogation de la réforme mais simplement un décalage et qui évoque la piste d'un référendum pour trancher sur le sujet.
02:31Et on se demandera si ça aide ou pas à y comprendre, à y voir un peu plus clair avec nos invités. Marianne Maximi, bonjour.
02:38Bonjour.
02:39Député de la France Insoumise du Puy-de-Dôme, Jean-René Cazeneuve, bonjour à vous également.
02:42Bonjour.
02:42Député Ensemble pour la République du Gers. Alors vous siégez dans cette commission des finances qui se réunit depuis hier. On va retrouver justement Stéphanie Despierre depuis la salle des 4 colonnes.
02:51Qu'est-ce qui a été arbitré Stéphanie ?
02:53Alors parmi les décisions importantes, ce non à la taxe Zuckman. Vous le savez, c'était un débat dans les médias depuis plusieurs semaines.
03:01Eh bien le débat était assez rapide hier en commission des finances et les députés ont voté contre cette taxe Zuckman qui était défendue par la gauche, qui arguait que c'était un minimum de justice fiscale.
03:11Eh bien le bloc central, les républicains ont dit non car ils estiment que c'est un repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs.
03:17Et l'ORN aussi a voté contre, s'opposant à cette taxation des plus hauts patrimoines.
03:23Jean-Philippe Tanguy, spécialiste du budget pour l'ORN, expliquait que ces milliardaires ne paieraient pas, que de toute façon ils partiraient.
03:29Autre débat fiscal, cette fois sur la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises que le gouvernement voulait prolonger.
03:37Elle a été gardée de justesse par la commission des finances, mais elle a été en partie vidée de sa substance car 150 entreprises en ont été exclues.
03:48Si vous voulez, le périmètre de cette taxe a été largement resserré.
03:53Et dernière chose à signaler qui la concerne les retraités français.
03:56Souvenez-vous, ça avait fait beaucoup débat en décembre, l'abattement de 10% des frais, l'abattement de 10% pardon, dont bénéficient les retraités.
04:03Et bien le gouvernement voulait le supprimer. Les députés ont dit non ce matin.
04:09Merci beaucoup Stéphanie. Déjà un mot à vous deux, peut-être on va revenir sur le fond évidemment, mais sur l'ambiance dans cette commission des finances.
04:16On est dans une situation politique assez inédite. Comment ça se passe, Mariam Maximi ? Les débats sont corrects, sincères, de bonne tenue ?
04:24C'est des débats qui sont animés, mais qui sont, enfin ça ne me semble pas choquant de le dire, étant donné que nous avons deux projets politiques complètement opposés,
04:31qui sont en discussion. Celui de la gauche qui est porté avec l'idée d'aller chercher de la justice fiscale.
04:38Je crois que les amendements, notamment sur Zuckman, étaient portés par l'entièreté des groupes de gauche.
04:42Et donc d'aller chercher de la justice fiscale pour une meilleure répartition des richesses.
04:46Et un autre bloc, celui du bloc bourgeois et de l'extrême droite, qui représente M. Cazeneuve aujourd'hui,
04:50qui protège ensemble, par leur vote commun, les milliardaires et les entreprises du 440.
04:55Alors je vous laisserai répondre sur le fond à Mariam Maximi, mais sur, justement, le travail en commission.
05:00On sait que vous avez des délais contraints, vous siégez le soir, tard, pour rentrer dans les délais.
05:05Est-ce que ça se passe correctement, convenablement pour l'instant ?
05:08Je voudrais répondre à l'insulte qui m'a été faite et qui n'est pas bien.
05:12On est là pour discuter. Moi, je suis là pour discuter, argumenter.
05:16Je n'appartiens ni au bloc bourgeois, ni au bloc de l'extrême droite.
05:20Pardon. Oui. Aujourd'hui, on voit bien qu'en commission, comme dans l'hémicycle à partir de vendredi,
05:27il y a ceux qui veulent aboutir à un budget et qui font des compromis et qui font des efforts.
05:32Et ceux qui ne veulent pas aboutir à un budget commun, comme la France insoumise,
05:38qui dynamite le projet avec, en particulier en matière de fiscalité, on l'a vu, ils sont taxophiles, si vous voulez.
05:44Donc, il n'y a jamais assez d'impôts, juste pour illustrer, citer l'impôt sur l'héritage à 100%,
05:51qui est complètement confiscatoire pour en prendre qu'un seul.
05:54Alors, on va revenir sur, justement, cette taxe Zuckmann.
05:57Marianne Maximi, vous dénonciez l'alliance entre Ensemble pour la République et le RN.
06:01Je reposerai la question à Jean-René Cazeneuve, mais ça prouve bien qu'en tout cas, en commission,
06:05il n'y a pas de majorité pour cette taxe Zuckmann.
06:08Est-ce que vous pensez que ça va changer dans l'hémicycle ?
06:10Pour rappel, dans l'hémicycle, on repart à zéro, mais les équilibres politiques restent à peu près similaires à la commission des finances.
06:16Ça, ça sera déterminé par la présence des différents groupes.
06:18On verra à partir de vendredi, effectivement.
06:21Nous, ce qu'on observe, c'est que quand je parle d'une alliance entre ces deux blocs,
06:24c'est ce qui se passe, en tout cas, sur la question de la fiscalité et de la taxation des plus grandes fortunes.
06:28Et je parle de ça parce que c'est important de dévoiler ce que fait le RN dans cette commission,
06:32à savoir une arnaque sociale vis-à-vis de leurs électeurs, où ils se disent du côté des classes populaires,
06:37et en fait, ils protègent les milliardaires sur des mesures que propose la Macronie.
06:41Donc, on voit cette connivence-là qui participe, effectivement, à bloquer un budget qui est injuste
06:46et qui est d'une violence sociale historique.
06:49Jean-René Cazeneuve, vous, l'année dernière, vous aviez parfois dénoncé des alliances
06:53entre la gauche et le RN sur certaines taxes.
06:57Est-ce que là, ça s'est inversé ?
06:58Est-ce que le gouvernement a besoin aussi du soutien du RN pour que certaines mesures ne soient pas adoptées ?
07:04– Ça n'est pas un soutien, c'est un vote, et chaque député vote en son âme et conscience.
07:09Je remarque, effectivement, comme vient de le faire ma collègue, que le RN a varié.
07:16Il varie souvent en matière de politique économique.
07:18Moi, je suis perdu.
07:19Une fois, ils sont pour la flat tax, un jour, ils sont contre.
07:22Enfin, sur tous ces sujets économiques, on voit qu'ils naviguent à vue.
07:27– Non, sur cette imposition, je ne peux pas laisser dire que nous n'avons pas des mesures de justice et d'équité fiscale.
07:35– Justement, on y reviendra, mais la Zucman, c'est non.
07:37– La Zucman, c'est non.
07:39Ça a été expliqué en long, en large et en travers.
07:41Elle n'aurait absolument pas le rendement.
07:43Elle serait même contre-productive si elle était mise en place
07:46et elle ferait fuir à sa tente de capitaux dont on a besoin pour développer notre économie.
07:49– Alors, justement, pourquoi vous, vous la défendez, cette taxe Zucman ?
07:52Beaucoup disent, le problème, c'est que le patrimoine professionnel, par exemple,
07:56ce n'est pas de l'argent qu'on a dans les poches.
07:58Ça voudrait dire que certains doivent vendre des actions, du matériel pour pouvoir payer l'impôt.
08:02– Alors ça, c'est assez faux et ça a été démontré justement par plein d'économistes
08:05de la même manière que l'évasion fiscale, enfin l'exil fiscal dans ce cas de figure
08:08qui est assez anecdotique sur des taxations de ce niveau-là.
08:12Pourquoi nous, on la porte ?
08:14Parce qu'aujourd'hui, on nous propose soit un budget d'austérité, soit de ne rien faire.
08:19Nous, ce que nous disons, c'est qu'on a un autre choix possible,
08:21c'est de lever de nouvelles recettes.
08:22Et je crois que ces mesures-là sont plébiscitées dans la population.
08:25Tout le monde se rend bien compte que ce ne sont pas aux classes populaires,
08:28aux classes moyennes, celles et ceux qui n'ont que leur travail pour vivre,
08:31de payer cet effort.
08:32Et il y a des personnes qui sont épargnées, ce sont les plus hautes fortunes
08:35qui sont épargnées dans ce pays depuis les 8 ans de Macronie.
08:38Et ce qui est intéressant, c'est que même les toutes petites mesures
08:40proposées par le gouvernement dans ce budget
08:42sont remises en cause par le groupe EPR lui-même.
08:44– Alors justement…
08:44– Par tout le groupe, mais une partie de votre groupe, M. Cazeneuve,
08:47hier voulait supprimer la contribution des hauts revenus,
08:50pareil pour les grandes entreprises.
08:51– Non, non.
08:51– Justement, alors, parce que vous disiez,
08:53donc pas de taxe du CMAN pour Ensemble pour la République,
08:55mais vous proposez d'autres mesures de justice fiscale,
08:58par exemple sur la contribution différentielle sur les hauts revenus.
09:00C'est vrai que certains dans votre groupe veulent qu'elle soit vraiment limitée dans le temps.
09:04Là, elle sera maintenue.
09:06– Elle était ponctuelle l'année dernière, enfin en 2025.
09:10– Elle est prolongée.
09:11– Elle est prolongée et nous avons voté cette prolongation.
09:14Même chose pour la taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises.
09:18Elle devait être exceptionnelle en 2025,
09:20elle sera prolongée pour moitié en 2026.
09:25Même chose pour la taxe GAFA, qu'on propose encore d'alourdir.
09:29Ce sont les très grandes entreprises numériques.
09:31Et je voudrais quand même préciser que nous avons dans ce budget
09:33une taxe sur les holdings familiales,
09:35qui devraient apporter entre 1 et 2 milliards,
09:37et que la France Insoumise l'a supprimée.
09:39– Alors, je crois qu'il y a eu un petit problème dans le vote de l'amendement de la droite.
09:45– Écoutez, si ça passe qu'il vote, c'est un autre problème, oui.
09:47– Oui, mais je crois que personne n'a vraiment su ce qu'il avait voté,
09:49puisque le rapporteur général du budget,
09:51– Nous, on était pour cette mesure.
09:51– a même dit qu'il n'avait pas forcément compris.
09:53Justement, sur la surtaxe d'impôt sur les sociétés,
09:55« Oui, mais vous excluez les entreprises à taille intermédiaire,
09:58ça fait qu'il y a finalement moins d'entreprises qui seront actuelles. »
10:01– Oui, il y a eu un amendement qui est passé,
10:03pour supprimer les entreprises intermédiaires,
10:07pour que la pression fiscale n'augmente pas trop.
10:09– Il y a surtout beaucoup d'amendements…
10:11– Alors, il y a quand même, sur la contribution différentielle des hauts revenus,
10:15la surtaxe d'impôt sur les sociétés,
10:16c'est évidemment pas le programme de la France Insoumise,
10:18mais est-ce qu'au moins,
10:19c'est quelques milliards qui vont dans le bon sens, d'après vous ?
10:21– Nous, on les a votées ces mesures,
10:23et on voulait les renforcer,
10:24mais je voudrais quand même préciser une chose,
10:25c'est que le groupe de M. Cazeneuve,
10:27dans sa grande majorité,
10:28était pour la suppression de ces articles.
10:29Alors, je peux reconnaître que M. Cazeneuve n'a pas voté
10:31ces amendements de suppression,
10:32mais la grande majorité de ce groupe,
10:34qui est le socle commun,
10:36vote la suppression de ces taxations.
10:38Et nous, on est pour les renforcer
10:39et faire en sorte qu'elles soient pérennes.
10:42Parce que j'insiste là-dessus,
10:43quand on s'attaque aux classes populaires,
10:44quand on fait la réforme de l'assurance chômage,
10:46c'est toujours pérenne dans le temps.
10:48C'est-à-dire que ce n'est jamais exceptionnel.
10:50Pour les très très riches,
10:51il faudrait que ce soit exceptionnel,
10:52délicat, ciblé,
10:54il ne faudrait pas leur faire trop mal.
10:55Quand on s'attaque aux classes populaires,
10:56comme vous le faites depuis 8 ans,
10:58il n'y a pas ces mesures qui sont pour apaiser les choses.
11:00Donc nous, on essaye d'appliquer des choses
11:02qui permettent de faire rentrer de l'argent
11:04dans les caisses de l'État
11:05pour investir dans nos services publics,
11:06parce que le fond du débat, il est là-dedans,
11:08les besoins que nous avons en termes de santé,
11:09d'éducation, d'écologie.
11:11Et ça, c'est l'impensé de la Macronie aujourd'hui.
11:13Sur cette question de justice fiscale
11:14et de faire des taxes qui sont limitées dans le temps,
11:17c'est vrai que ça peut paraître antinomique
11:19en disant que si c'est de la justice fiscale,
11:20après tout, il faudrait qu'elle puisse être appliquée tout le temps.
11:22Pourquoi les limiter dans le temps
11:23quand c'est sur les grandes fortunes ou les grands groupes ?
11:26Il y a quand même beaucoup d'impôts
11:29qui sont pérennes dans notre pays.
11:31Et on est le pays de l'OCDE
11:32qui fait la plus grosse redistribution.
11:35On est d'une part au taux d'imposition marginal
11:37le plus important.
11:39On est d'autre part avec un prélèvement obligatoire
11:41le plus important de l'OCDE
11:43et une redistribution la plus importante.
11:44Alors, on peut toujours lutter.
11:46Et il y a effectivement des aberrations,
11:48il y a de l'optimisation excessive.
11:49On peut toujours lutter comme ça.
11:51Le problème, je voudrais le préciser,
11:54c'est qu'on voit bien aujourd'hui au sein du Parlement
11:58des groupes qui veulent dialoguer,
12:00qui veulent essayer de trouver un compromis sur ce budget.
12:02Et la France insoumise est excessive.
12:04Ça ne peut pas passer, si vous voulez.
12:06Quand vous avez des impôts sur les sociétés
12:09qui montent à des taux incroyables,
12:11l'impôt sur le revenu qui monte à des taux incroyables,
12:13la suppression des PER,
12:14l'imposition sur l'héritage qui est à 100%,
12:16ils font exprès.
12:18Ils ne veulent pas que ça passe.
12:19C'est juste idéologique.
12:20On n'est pas dans la construction d'un budget.
12:22Maxime, est-ce que vous savez bien
12:23que certaines des mesures que vous portez,
12:25elles n'ont même pas l'assentiment de toute la gauche ?
12:28Attendez, nous, on est élus sur un programme.
12:30Donc, on respecte nos engagements vis-à-vis de nos électeurs.
12:32Et je crois que c'est une forme de cohérence qui est importante
12:34dans le moment politique que nous vivons
12:35et dans la défiance démocratique qu'il y a dans le pays.
12:38Nous développons une autre façon de concevoir un budget.
12:42Et elle n'est pas honteuse.
12:43Elle est peut-être, pour vous, excessive.
12:45J'entends bien que vous êtes du côté des très très riches de ce pays.
12:47Nous sommes du côté de celles et ceux, je le redis,
12:49qui n'ont que leur travail pour vivre.
12:50De celles et ceux qui sont victimes de votre politique,
12:52qui se sont appauvris sous votre mandat,
12:54pendant que les plus riches se sont enrichis.
12:56Donc, c'est peut-être excessif pour vous.
12:58Pour moi, quand je retourne dans ma circonscription,
13:00que je veux voir des gens qui se retrouvent en difficulté pour manger
13:02et qui vont rester au du cœur,
13:03qui n'arrivent plus à trouver du travail,
13:05je trouve que ce sont des mesures tout à fait raisonnables.
13:07Nous, nous en avons besoin.
13:08Et c'est vrai que c'est ce que demandent aussi une part des Français.
13:11Là, on voit qu'il y a un gel, par exemple,
13:12de l'indexation de l'impôt sur le revenu.
13:14Vous avez décidé de revaloriser la première tranche.
13:17Mais là, on voit bien que le gel, il sera pour tout le monde.
13:20Non.
13:20Sauf la première tranche, pardon.
13:21Sauf la première tranche.
13:22Oui, mais enfin, l'impôt sur le revenu, il est payé par 45% des Français.
13:26Donc, si on indexe la première tranche,
13:29ça va être peut-être 40% des Français.
13:31C'est le classe moyenne supérieur et les plus riches qui vont être impactés.
13:35Ce ne sont pas les plus pauvres.
13:37Donc, c'est globalement une mesure d'équité fiscale supplémentaire.
13:41Alors, on voit que dans cette question du budget de l'État,
13:44il y a la question des délais,
13:45il y a la question aussi du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
13:48Clément Perrault, normalement, c'est là que devrait être discutée
13:51la suspension de la réforme des retraites.
13:53Exactement, Elsa, la suspension de la réforme des retraites.
13:56Elle va être abordée dans le cadre des discussions
13:58autour du budget sur la sécurité sociale, le PLFSS.
14:01Ça va commencer jeudi en commission à l'Assemblée.
14:04Ce que prévoit pour l'instant le gouvernement,
14:06c'est d'apporter un amendement à ce budget
14:08et de le faire voter, un amendement,
14:10pour suspendre la réforme des retraites.
14:12Mais il y a une méfiance, notamment de la gauche.
14:15C'est au cas où le budget ne serait pas voté
14:18ou qu'il ne serait pas examiné dans les délais.
14:20Ce que craignent des députés de gauche,
14:23c'est que cet amendement prévoyant la suspension
14:25de la réforme des retraites,
14:26eh bien, il ne passe tout simplement à la trappe.
14:28Alors, il y a un autre scénario qui est envisagé.
14:30Ce serait une lettre rectificative du gouvernement au budget.
14:34Je sais que c'est assez technique,
14:36mais concrètement, ça permettrait de solidifier
14:38cette suspension de la réforme des retraites,
14:41quels que soient donc les scénarios à l'Assemblée.
14:44On va voir si le Premier ministre, aujourd'hui,
14:46lors de la séance des questions au gouvernement,
14:48apporte là-dessus des précisions.
14:50C'est vraiment l'un des enjeux de cette séance, aujourd'hui.
14:53Merci beaucoup, Clément Perroux.
14:55On va rester dans la salle des quatre colonnes
14:56pour entendre le député socialiste Laurent Baumel.
14:59Les socialistes qui surveillent le budget de l'État,
15:01le budget de la Sécurité sociale, Stéphanie.
15:03Bonjour, Laurent Baumel.
15:04Pourquoi les socialistes préfèreraient une lettre rectificative ?
15:08Vous auriez plus de garanties comme ça ?
15:10Oui, disons que c'est de la technique parlementaire,
15:12mais ça permettrait que si cette suspension est votée,
15:16elle s'inscrive dans le texte final de façon plus sécurisée
15:20et s'il devait y avoir à un moment donné des ordonnances,
15:24ça resterait bien dans le texte de loi.
15:28Mais j'ai envie de vous dire, bon, c'est mieux,
15:29c'est une lettre rectificative et on va pousser en ce sens,
15:32mais dans tous les cas, comme on l'a rappelé,
15:34nous, on tient à la suspension
15:35et il appartiendra au gouvernement de faire ce qu'il faut
15:38pour qu'à la fin, s'il veut que le budget puisse passer,
15:42s'il veut éviter la censure,
15:44il lui appartiendra de faire en sorte
15:45qu'à la fin, cette suspension s'inscrive bien
15:47dans le droit français, dans la réalité.
15:50Alors revenons-en au projet de loi de finances,
15:52donc le budget et les questions fiscales
15:53qui ont été abordées hier en commission des finances.
15:56Vous avez échoué à faire entrer dans le texte
16:00la taxe Zuckmann.
16:00C'est un regret, vous y attendiez ?
16:04Alors, ce n'est pas extraordinairement surprenant
16:06puisqu'on est, je dirais, à la première phase de la discussion.
16:10Chacun reste un petit peu dans son couloir.
16:13Donc les députés macronistes qui sont présents
16:16à la commission des finances,
16:17qui ne sont peut-être pas représentatifs d'ailleurs
16:19de tous les députés macronistes,
16:20ce sont des gens qui ont historiquement défendu
16:23le bilan macroniste, la politique de l'offre,
16:26la défiscalisation des plus riches, etc.
16:28a été là hier en commission pour continuer
16:31à défendre le bilan macroniste.
16:32On va passer après dans l'hémicycle et on verra bien.
16:36Ce qui m'a surpris hier, c'est le vote du Rassemblement national
16:38qui est un parti qui prétend défendre
16:41les classes populaires, les gens modestes.
16:45Et en fait, dans ces moments-là,
16:46il fait sa jonction avec les macronistes
16:48pour éviter que les milliardaires,
16:51les gens les plus riches de ce pays soient taxés.
16:53Donc là, il y a un petit peu une forme d'hypocrisie
16:55et un masque qui tombe de mon point de vue.
16:57On verra dans l'hémicycle comment tout ça évolue.
17:00Merci beaucoup.
17:01Merci beaucoup Stéphanie Despierre.
17:03Alors effectivement, c'est assez technique comme débat.
17:06On va essayer vraiment d'être le plus clair possible.
17:08Mais quand Sébastien Lecornu promet de proposer
17:11à la discussion de la suspension de la réforme des retraites,
17:14c'est a priori par un amendement au budget
17:16de la Sécurité sociale.
17:17Ce que vu ce qui se passe à l'Assemblée,
17:19on ne sait pas si le budget peut être adopté ou non.
17:21Est-ce qu'il faut que le Premier ministre,
17:22Jean-Renis Cazeneuve, clarifie la méthode,
17:25repromette en tout cas un véhicule législatif ?
17:28Ça paraît technique comme ça,
17:29mais derrière, il peut y avoir des suspicions,
17:32un flou sur cette question.
17:33Écoutez, il a pris un engagement
17:34vis-à-vis du peuple français.
17:36Il a pris un engagement vis-à-vis du Parti socialiste.
17:42Et il a pris un engagement supplémentaire,
17:44c'est de ne pas passer par le 49-3.
17:45Donc il a quand même pris des engagements très forts.
17:47Le Parti socialiste, si à la fin du budget,
17:50il n'est pas content,
17:51ou s'il n'y avait pas cette suspension
17:53de la réforme des retraites,
17:55il peut toujours censurer.
17:56Oui, donc vraiment, cet engagement est extrêmement fort.
17:59Alors maintenant, est-ce qu'il faut passer par cette lettre ?
18:01Peut-être, et le Premier ministre,
18:02prendre cette décision.
18:03Légatif, ce serait-à-dire de corriger le budget initial
18:05de la Sécurité sociale
18:06pour qu'il soit intégré dès le début ?
18:08Peut-être, c'est évidemment de la technique parlementaire.
18:10Ce que le plus important, c'est qu'il a pris cet engagement
18:12et que notre volonté, c'est que les socialistes
18:15votent ce budget et ne votent pas la censure.
18:17Donc c'est tout notre intérêt de le faire.
18:18Votent ce budget ou s'abstiennent ?
18:20On sait que les oppositions ne votent pas le budget.
18:22Un minimum s'abstiennent.
18:23Marianne Maximi, pour vous,
18:24il y a un loup derrière cette histoire d'amendement.
18:27Alors déjà, vous, vous ne pensez que ce n'est pas une suspension,
18:29qu'il n'y aura pas forcément.
18:30Mais il faut qu'il y ait une clarification sur la technique, justement.
18:33Qu'est-ce qu'on va utiliser exactement ?
18:34Puisque ça peut avoir une incidence pour la suite.
18:36Je crois que depuis le début, personne n'y comprend rien.
18:38Les gens qui nous regardent, les gens qui sont concernés.
18:41Alors on essaye de prendre toutes les pètes du monde à expliquer.
18:43Ce n'est pas de votre faute.
18:44Mais c'est vrai que c'est un peu technique.
18:45C'est un peu technique et c'est important comme sujet.
18:48En fait, c'est l'avis des gens.
18:49Des gens qui vont devoir travailler plus ou moins, on ne sait pas.
18:52Et je ne suis pas pour donner faux espoirs.
18:53Et je crois que c'est ce qui est en train de se passer.
18:55C'est-à-dire qu'on entend des promesses.
18:57Il y a une contradiction dans le gouvernement.
19:00Là, maintenant, c'est la lettre qui revient dans le débat.
19:02Tout ce que je sais, c'est que depuis le début,
19:04il y a une majorité contre cette réforme.
19:06Depuis le début, elle est passée en forte.
19:07Contre l'Assemblée, contre les syndicats, contre la population.
19:10Et qu'on a une majorité pour l'abroger.
19:12Et je crois qu'il faut être naïf de croire
19:14que ça va se passer dans le cadre d'un PLFSS aussi brutal,
19:16aussi dangereux pour les gens, pour les malades, pour les apprentis,
19:19pour toutes celles et ceux qui sont visés par cette guerre sociale
19:23qui est déclarée par la Macronie.
19:24Et on va voir comment se passent les débats.
19:26Mais je pense que cette première journée, puis cette matinée,
19:29ont peut-être fait comprendre aux socialistes
19:30que la Macronie ne veut pas lâcher grand-chose sur son projet politique.
19:33Il a quand même prononcé certains mots, Sébastien Lecornu, dans l'hémicycle.
19:37Il sera quand même très difficile pour lui de revenir sur cette promesse.
19:40Sur la promesse de quoi ? De pas de 49-3 ?
19:42De suspendre la réforme des retraites.
19:44Écoutez, quand il fait une promesse en disant
19:46je laisse le débat parlementaire, ce qui est la moindre des choses quand même,
19:48on est presque en train d'applaudir qu'on ait le droit de voter.
19:50C'est quand même assez fou dans cette période.
19:52Mais de laisser le Parlement, les parlements,
19:54c'est-à-dire l'Assemblée nationale, mais aussi le Sénat.
19:56Et ensuite une CMP, composée majoritairement d'élus de droite.
19:59Donc je crois qu'il ne faut pas croire aux promesses de M. Lecornu.
20:03Il faut se battre contre ce budget qui est dangereux
20:05pour les classes populaires et les classes moyennes.
20:07Et Jean-René Cazeneuve, j'en rajoute,
20:09histoire de vraiment que tout soit le plus clair possible,
20:11Emmanuel Macron qui dit tout à l'heure,
20:13ce n'est ni une abrogation, ni une suspension,
20:16mais un décalage.
20:17Il ne vous facilite pas la tâche, le président de la République ?
20:21Parce que c'est le mot de suspension qui a été prononcé dans les musiques par Sébastien Lecornu.
20:24Ce qui apporte les mots, la réalité, c'est qu'effectivement,
20:27ceux qui ont aujourd'hui 62 ans et 9 mois
20:30pourront partir à la retraite.
20:32Donc c'est bien une suspension.
20:34Ce que le président de la République veut dire,
20:35et il a raison, c'est que de toute façon,
20:38c'est un débat tellement important
20:39qu'il devra être tranché par la prochaine élection présidentielle
20:43et par les choix qui seront faits par les uns et par les autres.
20:45Moi, j'appartiens
20:46au camp de ceux qui pensent
20:49qu'il y a hélas une réalité économique.
20:51Notre système aujourd'hui est déficitaire.
20:54La dynamique démographique est absolument implacable.
20:58Donc si on veut sauver notre système par répartition,
21:01ce qui est, je l'ai longtemps cru,
21:02que c'était l'objectif de la France insoumise,
21:03bien contestant, c'est pas ça.
21:04Mais il y a une réalité politique.
21:05Il va falloir travailler globalement.
21:08Genre René Cajeneuve, la réalité politique,
21:10elle est que les socialistes peuvent censurer le gouvernement
21:12s'ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent sur la réforme des retraites.
21:14Absolument, et c'est normal.
21:15Vous disiez, Marianne Maximi,
21:17puisque c'est vrai qu'on va vivre un budget assez étonnant,
21:19149,3.
21:21Est-ce que finalement, ça peut être aussi un piège
21:23pour les députés, 149,3 ?
21:26Ça veut dire qu'on n'est pas forcément,
21:27on ne va pas forcément au bout des débats.
21:29Après, il peut y avoir des ordonnances, par exemple.
21:30Est-ce que vous pensez que c'est un scénario qui peut arriver ?
21:33C'est assez crédible, effectivement,
21:34que les délais soient dépassés.
21:35Et on se demande d'ailleurs si ce n'est pas l'objectif final
21:37du socle commun.
21:39En tout cas, il ne faut pas se focaliser.
21:41Le 49,3, c'est une brutalité qu'on a vécue.
21:43Moi, depuis trois ans, je n'ai pas pu voter un seul budget.
21:45J'ai travaillé pourtant à chaque fois.
21:47Donc, c'est quand même une bonne chose de ne pas l'avoir.
21:49Je sais que vous vous dites qu'on ne va pas sauter au plafond
21:50parce qu'on peut voter.
21:51On demande depuis longtemps,
21:51mais c'est la moindre des choses, je le redis.
21:53Mais il y a d'autres façons de couper les débats parlementaires.
21:56Le vote bloqué, par exemple.
21:57Et là, il n'y a aucun engagement du gouvernement
21:58sur le fait de ne pas utiliser ces articles constitutionnels
22:01qui permettent d'accélérer des débats
22:03et surtout de faire le tri dans les amendements
22:05qui vont être discutés et adoptés.
22:06Donc, pour l'instant, on attend.
22:08Vendredi, nous commençons la discussion en C1.
22:11Je crois qu'en tout cas, notre groupe
22:12et la plupart des groupes ont joué le jeu
22:14de limiter leurs amendements.
22:15Ce n'est pas le cas de tous les groupes.
22:15Et d'ailleurs, je les appelle aujourd'hui
22:16à faire en sorte que nous puissions discuter
22:18des sujets importants.
22:18Vous souhaitez que tout rentre dans les délais ?
22:19C'est 40 jours pour la première lecture à l'Assemblée,
22:2270 au total.
22:23Nous avons bien conscience que les ordonnances
22:24seront d'une brutalité sans nom.
22:26Il n'y aura pas de changement
22:27par rapport au budget initial.
22:28Nous sommes des parlementaires sérieux.
22:30Nous avons siégé depuis trois ans
22:31pour proposer des alternatives
22:33qui vous déplaisent, certes,
22:34mais qui sont des alternatives.
22:35Et nous continuons à faire le même travail.
22:37Nous, on alerte sur le fait
22:38qu'il ne faut pas tomber dans les pièges
22:39et ne pas être naïf vis-à-vis du projet
22:41d'Emmanuel Macron et de son gouvernement.
22:43Jean-René Cazeneuve, 70 jours,
22:45c'est-à-dire que tout doit être voté
22:46d'ici le 23 décembre.
22:47Est-ce qu'il existe un scénario
22:48où les budgets sont rejetés
22:50et qu'à la fin, le gouvernement
22:51passe par ordonnance ?
22:52Écoutez, bien sûr que ce scénario existe.
22:55On voit bien qu'un certain nombre de partis
22:57dont la France Insoumise
22:58et le Rassemblement National
22:59ont voté la censure.
23:00Donc, ils se moquent du délai
23:02parce que s'il y avait eu censure et dissolution,
23:04on aurait dépassé facilement
23:07la fin de l'année.
23:09Non, moi, j'appartiens
23:11plus aux partis politiques
23:13qui souhaitent donner un budget
23:15à notre pays.
23:16Donc, on fera tout.
23:17On a déjà fait des concessions
23:18extrêmement importantes
23:19sur les réformes de ré-retraite.
23:21C'est une concession colossale
23:22que nous avons faite.
23:23Est-ce que ça suffit ?
23:24Si vous, vous votez,
23:26on voit que la droite,
23:27Laurent Wauquiez dit
23:27« Attention, notre vote n'est pas du tout acquis »,
23:30c'est possible que vous ne soyez pas
23:31assez nombreux
23:32pour faire adopter le budget ?
23:33Moi, je ne fais pas de pronostics.
23:34Donc, je pense qu'il y a
23:35une belle page démocratique
23:37à ouvrir
23:38avec ce débat
23:39dans l'hémicycle.
23:41Je vois que certains
23:42ont perdu d'avance
23:43ou en tous les cas
23:44semblent craindre
23:45ce débat
23:45et le résultat de ce débat.
23:47Oui, ça demande un effort.
23:48Et si on veut aboutir,
23:50le chemin est assez étroit,
23:51il reste toujours très étroit.
23:52Il n'a jamais été aussi étroit,
23:53d'ailleurs,
23:54il faut le dire.
23:55Mais nous ferons tout,
23:56nous en tous les cas,
23:56de notre côté
23:57pour avoir un budget
23:58sous son déjeuner.
23:58On a dit, on n'a pas déposé
23:59énormément d'amendements.
24:00On voit qu'Éric Coquerel,
24:01président de la commission des finances,
24:02essaie aussi
24:02que vous puissiez finir
24:03l'examen du texte.
24:04Il y a une volonté
24:06pour finir dans les délais ?
24:08Nous, nous avons la volonté
24:09de terminer dans les délais.
24:10Absolument.
24:10Et justement,
24:11c'était aussi le cas,
24:12je crois que ça a été discuté
24:13en conférence des présidents.
24:15Yael Brompivet,
24:16la présidente de l'Assemblée,
24:17a appelé chacun
24:17à réduire peut-être aussi
24:19un peu son temps de parole
24:19pour se donner un petit peu de temps
24:22de finir effectivement
24:23dans les délais
24:23puisqu'on le rappelle,
24:24il y a plusieurs parties
24:25à chaque budget.
24:25Il y a le budget de l'État,
24:26il y a le budget de la Sécurité sociale.
24:28Marianne Maximi,
24:29vous serez ultra mobilisés,
24:30tous à gauche,
24:31pour essayer d'obtenir
24:32des victoires dans l'hémicycle
24:34ou avec justement
24:34le fait que le Rassemblement national
24:36vote moins de mesures avec vous
24:38que l'année dernière,
24:39vous pensez que ça risque
24:39d'être compliqué ?
24:40Mais on est toujours mobilisés
24:42dans l'hémicycle,
24:42en tout cas mon groupe parlementaire
24:43je crois fait le travail
24:44notamment dans les séquences budgétaires
24:46et donc du coup
24:47nous allons continuer
24:48parce que nous défendons
24:49une autre vision politique
24:50et c'est un débat important
24:52et réduire le temps de parole
24:53je crois que ce n'est pas sain
24:54dans ce moment où nous sommes.
24:56Déjà aujourd'hui
24:56nous sommes à une minute en commission,
24:58c'est très peu
24:58pour pouvoir argumenter
24:59parce que c'est l'objectif
25:00et représenter aussi
25:01les électeurs et les électrices
25:02parce que nous servons aussi
25:03à ça au Parlement.
25:05Et sur la question des délais,
25:06je crois que ce n'est pas
25:07de notre faute non plus
25:07si nous commençons
25:08si tardivement le budget.
25:09Je crois que c'est aussi
25:10l'acharnement d'un président
25:10de la République
25:11très isolé
25:12à vouloir nommer
25:14des premiers ministres
25:15qui n'ont aucune majorité
25:16pour gouverner
25:17et ça explique aussi
25:18aujourd'hui
25:18pourquoi nous en sommes
25:19à se poser la question
25:20de savoir si nous serons
25:21dans les temps.
25:22Justement sur cette question
25:23des délais,
25:24effectivement les oppositions
25:25disent que ce n'est pas
25:26de notre faute
25:26si on nous a donné le texte
25:27si tard.
25:28Là on voit que la commission
25:29des finances,
25:30rappelez-moi,
25:30vous allez siéger
25:31jusqu'à demain soir,
25:32rentrer en hémicycle
25:33vendredi,
25:34siéger samedi.
25:35On est quand même
25:35sur un rythme de travail
25:37qui est très accéléré.
25:39Oui,
25:39les conditions
25:40ne sont pas idéales,
25:41il ne faut pas se raconter
25:42de coups,
25:43donc on n'a pas assez
25:44de temps pour discuter
25:45les amendements
25:46de commission,
25:47on n'a pas assez de temps
25:47pour préparer la séance.
25:50Maintenant,
25:50c'est ce que nous demandent
25:51les Français.
25:52Les Gershois
25:53que je rencontre,
25:54que j'ai rencontrés
25:55tout ce week-end,
25:55ils me disent
25:56mettez-vous d'accord,
25:58arrêtez ce spectacle,
26:00arrêtez ce cinéma
26:00affligeant,
26:01mettez-vous d'accord
26:02et votez un budget.
26:04Donc oui,
26:04il y a des compromis
26:05à faire,
26:06nous avons fait
26:06un certain nombre de pas.
26:07J'espère que la gauche
26:08raisonnable
26:09va faire également,
26:11je ne sais pas,
26:11c'est une adresse
26:12pour le Parti Socialiste
26:13et évidemment pour les LR
26:15qui doivent aussi rester
26:15dans ce budget
26:17de compromis
26:18et je vois bien
26:18que certains
26:19vont vouloir dynamiter
26:20ce débat
26:21avec des propositions
26:22qui ne tiennent pas la route.
26:22C'est ce qu'on vous dit
26:23dans le Gershois,
26:23qu'est-ce qu'on vous dit
26:24dans le Puy-de-Dôme ?
26:25Est-ce qu'on vous dit
26:25entendez-vous,
26:27mettez-vous d'accord,
26:28essayez de travailler
26:28un peu ensemble ?
26:30On dit surtout
26:31on n'a pas voté pour ça.
26:32En tout cas,
26:33moi sur ma circonscription
26:33et chacun évidemment
26:34rencontre ses électeurs
26:35donc si je suis élue
26:36c'est que les gens
26:36aussi vont me dire ça
26:37mais en tout cas
26:38et c'est évident
26:39que ça fait deux élections
26:40de suite
26:40que vous les perdez
26:41et que votre mandat populaire
26:42n'est pas celui
26:43de continuer
26:44et d'aller encore plus loin
26:45dans la violence
26:45que vous avez déployée
26:46pendant huit ans.
26:47Donc nous on se bagarre aussi
26:48pour respecter
26:49des mandats démocratiques
26:50parce que le problème
26:51que nous vivons
26:51c'est quand même
26:52la responsabilité du président
26:53depuis la dissolution
26:54d'ignorer,
26:55de piétiner
26:56les résultats des urnes
26:57et c'est gravissime
26:58tout de même
26:58ce qui se passe
26:59et la crise que nous vivons
27:00nous n'en sommes pas responsables
27:01par contre
27:02nous avons des propositions
27:02pour en sortir
27:03et c'est évidemment
27:04un autre budget
27:05et puis surtout
27:06je le dis
27:06le départ d'Emmanuel Macron
27:07qui n'a plus de majorité
27:08pour gouverner.
27:09Mais 149,3
27:10ce sera le budget
27:10des parlementaires
27:12de la majorité
27:12des parlementaires ?
27:14En tout cas
27:15c'est comme ça
27:15que ça doit se passer
27:16mais nous verrons
27:16si nous sommes dans les délais
27:17si nous arrivons à voter.
27:18Jean-René Cazeneuve
27:19mobilisation
27:20dans votre groupe également
27:21on vous fait passer le message
27:22il faut être tous sur les bancs
27:24tout le temps
27:24chaque amendement
27:26chaque article
27:27peut jouer à quelques voix près ?
27:28Absolument
27:28donc on voit
27:29les équilibres sont fragiles
27:30et on sera très mobilisés
27:32très présents
27:32pour lutter
27:33contre ces amendements
27:35irresponsables
27:36et faire en sorte
27:37qu'on ait un budget.
27:38Merci beaucoup
27:39Jean-René Cazeneuve
27:40merci Marianne Maximi
27:41d'avoir débattu
27:42sur ce plateau du budget
27:43on va revenir
27:44sur une cérémonie
27:45qui s'est tenue
27:45ce matin
27:46dans l'hémicycle
27:47de l'Assemblée nationale
27:48à l'occasion
27:49du 80e anniversaire
27:50de l'élection
27:51des premières femmes députées
27:53trois plaques
27:54ont été apposées
27:56celles de Germaine Perrol
27:57de Germaine Poisson-Chapu
27:59et de Mathilde Gabrielle Péry
28:01voilà donc
28:02les dévoilements
28:02de ces plaques
28:03il y a plusieurs plaques
28:03dans l'hémicycle
28:04et ici c'était pour
28:05rendre hommage aux femmes
28:06je vous propose d'écouter
28:06la présidente de l'Assemblée
28:08Yael Braun-Pivet
28:09c'était il y a 80 ans
28:10l'entrée des femmes députées
28:11est-ce que ça a vraiment
28:12changé aujourd'hui ?
28:14il y a une immense émotion
28:15parce qu'en fait
28:16lorsqu'on fait de la politique
28:18lorsqu'on mène ces combats
28:19on se rend compte
28:20qu'on fait partie
28:21d'une longue chaîne
28:22une longue chaîne
28:23de femmes
28:24qui ont conquis ce droit
28:26depuis la révolution française
28:28et même avant
28:29et qui se sont battues
28:30pour être élues
28:32pour pouvoir voter
28:33pour pouvoir décider
28:34pour pouvoir être
28:35financièrement indépendantes
28:36etc.
28:37et on voit que ce combat
28:38n'est pas terminé
28:39il faut que les femmes
28:40s'engagent
28:41il faut qu'elles osent
28:41il faut qu'elles se présentent
28:42aux élections
28:43et nous qui sommes
28:44d'ores et déjà élus
28:45et bien il faut qu'on les aide
28:46il faut qu'on les mentore
28:49pour leur dire
28:50que la politique
28:51c'est fait pour tout le monde
28:52et qu'on a surtout
28:53besoin d'elles en politique
28:55on a besoin de mixité
28:56en politique
28:57la nation telle qu'elle est
28:58la nation aujourd'hui
28:59telle qu'elle est
28:59c'est 50% de femmes
29:0050% d'hommes
29:02donc il faut continuer ce combat
29:03ardemment
29:04il n'a pas de couleur politique
29:06il n'est pas
29:06il est multigénérationnel
29:08mais rien ne serait pire
29:10aujourd'hui
29:10que se dire
29:11c'est bon
29:11Yael Bonne-Pivet
29:12elle est élue présidente
29:13de l'Assemblée Nationale
29:14le combat est gagné
29:17ça n'est pas vrai
29:17et puis sachez que
29:19le documentaire
29:20de notre collègue
29:20Céline Crespi
29:21Femme à l'Assemblée
29:22Histoire d'un combat
29:23est diffusé dimanche
29:24à 19h45
29:25et disponible
29:26sur notre site internet
29:28bienvenue à vous
29:29si vous nous rejoignez
29:30sur LCP
29:30nous sommes à 28 minutes
29:32à peu près
29:32de la séance des questions
29:33au gouvernement
29:34on la suivra
29:34en direct
29:35en intégralité
29:36on reviendra
29:36sur la réforme des retraites
29:37sur le casse du Louvre
29:39et également sur
29:40l'incarcération
29:41de Nicolas Sarkozy
29:42on se retrouve donc
29:43pour cette séance
29:43à 15h
29:44vous retrouvez dans
29:45toute cette émission
29:45Stéphanie Despierres
29:47et Clément Perrault
29:47depuis la salle
29:48des 4 colonnes
29:49Thibaut Henoch
29:49est lui
29:50dans l'hémicycle
29:51de l'Assemblée
29:51il reviendra
29:52sur les thèmes
29:52abordés par les députés
29:53et puis
29:54quelques minutes
29:55avant 15h
29:55on suivra
29:56en direct
29:57l'arrivée
29:57de Sébastien Lecornu
29:58et des membres
29:59de son gouvernement
30:00Thibaut Henoch
30:01je le disais
30:02vous avez la liste
30:03la liste des questions
30:04au gouvernement
30:04quels thèmes
30:05seront abordés
30:05par les députés
30:06On va parler du budget
30:10bien sûr
30:11Elsa
30:11dont l'examen
30:12a commencé en commission
30:13lundi
30:144 questions
30:15seront adressées
30:16au gouvernement
30:17sur ce thème
30:18avant l'examen
30:19dans l'hémicycle
30:20qui commencera lui
30:21vendredi
30:22on va aussi reparler
30:23des retraites
30:24le président
30:25du groupe socialiste
30:26Boris Vallaud
30:26va demander
30:27des éclaircissements
30:28au Premier ministre
30:29sur la façon
30:30dont il entend
30:30tenir la promesse
30:32de suspension
30:33de la réforme
30:33des retraites
30:34le flou demeure
30:35sur la méthode
30:36et la petite phrase
30:37du président
30:38de la république
30:38ce matin
30:39réfutant
30:39le terme
30:40de suspension
30:41n'est pas
30:42pour rassurer
30:42les socialistes
30:43Il y aura
30:44d'autres sujets
30:45évoqués
30:46Thibaut
30:46Oui avec d'abord
30:49l'incarcération
30:50de Nicolas Sarkozy
30:52à la prison
30:52de la santé
30:53le député écologiste
30:54Benjamin Lucas
30:55lundi
30:56interrogera
30:56le gouvernement
30:57sur le sujet
30:58et notamment
30:59sur l'annonce
31:00du garde des Sceaux
31:01Gérald Darmanin
31:02qui a déclaré
31:03qu'il rendrait visite
31:04à l'ancien chef
31:05de l'état
31:05autre événement
31:06dans l'actualité
31:08deux députés
31:08interrogeront
31:09le gouvernement
31:10sur le cambriolage
31:11du musée
31:12du Louvre
31:13dimanche dernier
31:14et les failles
31:15de sécurité
31:15qu'il a laissé paraître
31:17enfin à noter
31:17une question
31:18de Marine Le Pen
31:20dont le thème
31:20est gardé secret
31:21question
31:22qui ouvrira
31:23qui ouvrira
31:23cette séance
31:23à 15h
31:24merci beaucoup
31:26Thibaut Henoch
31:27de nouveaux invités
31:28sur ce plateau
31:29dans cette salle
31:29des pas perdus
31:30Périne Goulet
31:30bonjour
31:31député
31:32les démocrates
31:32de la Nièvre
31:33Mickaël Taverne
31:33bonjour
31:34député
31:35rassemblement national
31:35du nord
31:36vous savez
31:37sur quel thème
31:37Marine Le Pen
31:38va interroger
31:38le gouvernement
31:39oui bien évidemment
31:40vous pouvez nous le dire
31:41c'est sur la lettre
31:43rectificative
31:43pour la forme
31:44des retraites
31:44alors il y aura
31:45donc deux présidents
31:46de groupe
31:46qui interrogeront
31:46le gouvernement
31:47on verra donc
31:47si l'arbitrage
31:48sera rendu
31:49on va parler
31:49d'un autre sujet
31:50ce casse au Louvre
31:52au musée du Louvre
31:52déjà quand vous avez
31:53découvert les images
31:55est-ce que vous avez été
31:56Périne Goulet
31:56j'imagine médusé
31:57par je sais pas
31:59la simplicité
32:00c'est-à-dire
32:00on loue un petit camion
32:01avec une échelle
32:02et on peut rentrer
32:03voler les joyaux
32:03de la couronne
32:04non mais
32:05nos musées
32:06sont ouverts au public
32:07c'est pas des forteresses
32:09on le voit
32:10il y a une vingtaine
32:11de cambriolages
32:11dans les musées
32:12chaque année
32:13on en a eu
32:13récemment à Limoges
32:14on a eu musée
32:15d'histoire naturelle
32:16à chaque fois
32:17des joyaux inestimables
32:18de notre histoire
32:19qui sont volés
32:20et effectivement
32:22on peut regarder
32:24comment il faut
32:25sécuriser
32:26nos musées
32:26au sens large
32:27là on parle beaucoup
32:28du Louvre
32:29bien entendu
32:29parce que c'est un symbole
32:30parce que c'est un symbole
32:31je suis bien d'accord
32:32mais n'oublions pas
32:33tous ces musées
32:34aussi partout
32:34dans notre territoire
32:35qui gardent nos joyaux
32:36et on pourra jamais
32:38mettre un policier
32:39derrière chaque oeuvre
32:40je pense que ça
32:40c'est illusoire
32:41maintenant on a
32:42des nouveaux moyens
32:42que ce soit les caméras
32:44l'intelligence artificielle
32:45peut-être aussi des moyens
32:47de détection
32:47sur les fenêtres
32:48je pense qu'il faut
32:49regarder tout ce qui est
32:51sécurité passive
32:52et l'améliorer bien entendu
32:54a priori il y a un rapport
32:55de la Cour des comptes
32:55qui a fuité bizarrement
32:57au bon moment
32:58mais ce qui est plus important
33:00à dire
33:00c'est surtout
33:01comment on essaye
33:03de démanteler
33:03ces organisations
33:04parce que
33:05c'est pas vous et moi
33:06qui allons monter
33:07ce genre de mission
33:09et on voit bien
33:10qu'il y a des vols
33:11tous les ans
33:11donc il faut aussi
33:13qu'on démantèle
33:14tous ceux
33:14qui veulent usurper
33:16pour eux-mêmes
33:17ces joyaux
33:18Michael Taverne
33:19vous avez été
33:19dans les forces de l'ordre
33:21est-ce que vous êtes
33:22choqué
33:23surpris
33:24du mode opératoire ?
33:26Alors choqué
33:27non
33:28et surpris non plus
33:30parce que quand on voit
33:32l'état aujourd'hui
33:33de l'insécurité en France
33:34il y a de quoi
33:34se poser des questions
33:35d'ailleurs
33:36il y a eu un rapport
33:37de la Cour des comptes
33:38sur des failles
33:39des défaillances
33:40qui ont été
33:42identifiées
33:43au sein même
33:44du musée
33:44du Louvre
33:45des failles
33:47persistantes
33:48et considérables
33:49c'est le rapport
33:50de la Cour des comptes
33:51qui indique cela
33:51aujourd'hui
33:52bien évidemment
33:53c'est une situation
33:55absolument déplorable
33:56et d'ailleurs
33:56le gardé-sos lui-même
33:57a dit que l'image
33:58était déplorable
33:59que l'état avait failli
34:00imaginez
34:01le plus grand musée
34:02du monde
34:03en plein jour
34:04en plein Paris
34:05par quatre individus
34:07excusez-moi
34:07mais c'était de l'amatorisme
34:08alors ils étaient déterminés
34:09mais si si
34:11c'est de l'amatorisme
34:11avec un monde charge
34:13avec une tronçonneuse
34:14excusez-moi
34:16on a affaire
34:16plutôt à des amateurs
34:17et ensuite
34:18ils prennent la fuite
34:18en scooter
34:19donc excusez-moi
34:21mais c'est de l'amatorisme
34:22amateurisme
34:23vous vous n'êtes pas d'accord
34:24c'est vrai que sur le mode opératoire
34:25pour moi ça ne peut pas être
34:25de l'amatorisme
34:26puisque pour écouler
34:27les trésors
34:28qu'ils ont récupérés
34:29c'est des bandes organisées
34:31je veux dire
34:31peut-être pour la revente
34:32mais en tout cas
34:33sur le fait de louer
34:35un camion comme ça
34:36avec une échelle
34:36de déménagement
34:37mais parce que
34:38ça avait été étudié avant
34:39donc ça ne peut pas être
34:40de l'amatorisme
34:41plus c'est gros plus ça passe
34:41mais oui
34:42plus c'est simple
34:43j'allais dire
34:44moins on s'y attend
34:45et c'est souvent comme ça
34:46je veux dire
34:47à un moment
34:47qui va se dire
34:48que ce qui est le plus simple à faire
34:51on se dit que personne ne va le faire
34:52c'est un peu
34:53justement
34:54comme on voit dans les séries
34:55et à un moment
34:56moi je suis convaincue
34:57que c'est justement
34:58des personnes
34:59qui savaient très bien
35:00ce qu'elles faisaient
35:01c'est pas de l'amatorisme
35:02c'est justement du professionnalisme
35:03mais du professionnalisme
35:04en prenant la faiblesse
35:05et en se disant
35:06que ça peut être très simple
35:07c'est vrai que dans une série
35:08le scénario aurait peut-être même
35:09été retoqué
35:10en disant
35:10non non c'est pas possible
35:11c'est pas crédible
35:12non mais bien sûr
35:13mais même les experts le disent
35:14on utilise un mont de charge
35:15et une tronçonneuse
35:18une disqueuse
35:19je crois
35:19donc les professionnels
35:21les spécialistes
35:22de la sécurité en France
35:23disent que
35:24oui effectivement
35:24ils étaient déterminés
35:25préparés
35:25mais c'est de l'amatorisme
35:26donc moi je voudrais
35:28revenir sur un point
35:29c'est que malheureusement
35:30en France ça fait des années
35:30qu'on sous-estime
35:31n'importe quel sujet
35:33l'immigration
35:34le terrorisme
35:35on pensait qu'on était intouchable
35:36comme le nuage de Tchernobyl
35:37qui s'est arrêté
35:38à la frontière française
35:39et en fait pour les musées
35:40c'est exactement la même chose
35:41on a l'impression que
35:42jamais
35:43il n'y aurait
35:44de vol
35:45au musée du Louvre
35:46mais regardez
35:47je prends juste un exemple
35:48sur la défaillance sécuritaire
35:49au niveau des musées
35:50quand on entre
35:51avec des pots de peinture
35:53dans le musée du Louvre
35:54excusez-moi
35:55on peut rentrer avec une arme
35:56avec un couteau
35:56ce serait exactement la même chose
35:57donc aujourd'hui
35:58il y a un dispositif
36:00est-ce qu'il y a une sous-évaluation
36:01des menaces
36:03sur justement
36:04les musées
36:04moi je ne suis pas qualifiée
36:05pour vous dire
36:06s'il y a une sous-évaluation
36:07des menaces
36:08en tous les cas
36:08une chose est sûre
36:09moi je salue quand même
36:10les personnels du Louvre
36:12qui ont mis en sécurité
36:13les visiteurs
36:15qui étaient là
36:16parce que
36:17oui
36:17moi je suis persuadée
36:19que c'est plutôt
36:20du professionnel
36:20et on n'a eu aucun blessé
36:22parce que aussi
36:23dans ce genre de vol
36:24en pleine journée
36:25on aurait pu avoir des blessés
36:26donc on voit bien quand même
36:27il y a sûrement des défaillances
36:28et Rachida Dati a dit
36:29qu'elle avait lancé
36:30une mission
36:31pour voir s'il y avait
36:32des défaillances
36:32mais moi je ne suis pas du genre
36:34j'allais dire
36:35à jeter l'opprobre
36:36sur quelqu'un
36:37avant de savoir
36:37réellement ce qui s'est passé
36:38mais là le garde des Sceaux
36:39Gérald Darmanin dit
36:40nous avons failli
36:41c'était important
36:42que le gouvernement
36:42reconnaisse effectivement
36:44une faille
36:44mais de toute façon
36:46à partir du moment
36:46où il y a des vols
36:47dans les musées
36:47il y a forcément une faille
36:48quand le musée
36:50d'histoire naturelle
36:51il y a un mois
36:51les porcelaines de Limoges
36:53il y a aussi un mois
36:54forcément c'est qu'il y a des failles
36:56mais quel est le bâtiment
36:59qui est imprenable
37:00aujourd'hui
37:01dans notre pays
37:02je ne sais pas
37:03je pense que quelqu'un
37:03de bien organisé
37:04peut pénétrer partout
37:05on l'a vu
37:06dans d'autres endroits
37:07donc oui
37:08il faut en tirer
37:09les conséquences
37:10mais je pense
37:11qu'on a vraiment affaire
37:12à des gens
37:13bien préparés
37:14et parfois
37:15la meilleure préparation
37:16c'est de faire simple
37:17ça évite que ça se voit
37:18Nikaël Taverne
37:18est-ce que vous demandez
37:19des comptes
37:20à la ministre de la Culture
37:21Rachida Dati notamment
37:22qui sera interrogée
37:23est-ce que vous demandez
37:24une commission d'enquête
37:25je crois que la commission
37:26des affaires culturelles
37:26son président propose
37:28une commission d'enquête
37:29oui mais bien sûr
37:30il y a eu des failles
37:31c'est incontestable
37:32maintenant
37:33savoir quels seront
37:35les axes d'amélioration
37:36et surtout
37:36ne pas sous-estimer
37:38le problème
37:39puisque je le dis
37:40ça fait des années
37:41que ce soit dans les musées
37:42que ce soit dans les établissements
37:44publics
37:44on a sous-estimé
37:45malheureusement
37:47ce fléau
37:48qui est l'insécurité
37:49pendant des années
37:50quel que soit le sujet
37:51dans les banlieues
37:52dans nos zones rurales
37:54on pensait qu'on était intouchables
37:55et d'ailleurs
37:56je reprends un exemple
37:56puisque la vitrine
37:58qui protégeait en fait
38:00la couronne
38:01a été changée
38:02et le dispositif
38:03était moins efficace
38:04que celui d'avant
38:05vous êtes dans ce que vous portez
38:09politiquement régulièrement
38:10mais honnêtement
38:11les vols dans les musées
38:13ça date pas d'il y a 10 ans
38:13on a déjà eu la joconde
38:15qui a été volée
38:16à plusieurs reprises
38:17donc on voit bien
38:18que c'est pas quelque chose
38:20qui monte
38:20ce que vous êtes en train de dire
38:21en disant
38:21Monténa Sécurité
38:23c'est l'immigration
38:23beaucoup plus connectée
38:24que nous
38:24on va rejoindre le député
38:26à horizon
38:26Jérémy Patrie-Lettus
38:27qui va interroger
38:28dans quelques instants
38:29la ministre de la Culture
38:30sur ce casse du Louvre
38:31qu'allez-vous demander
38:32à Rachida Dati ?
38:34Je vais lui demander
38:35si on a pris la mesure
38:36des nouvelles formes
38:38de criminalité
38:39des nouveaux modes opératoires
38:41qui aujourd'hui
38:41font du patrimoine
38:42une cible
38:43parce qu'il y a le Louvre
38:44mais il y a nos églises rurales
38:45il y a nos musées régionaux
38:46il y a nos musées locaux
38:47qui font l'objet de vols
38:48de pillages
38:49et je vais lui demander
38:50très clairement
38:50très directement
38:51si on a pris la mesure
38:53de ces nouveaux modes opératoires
38:54et de ces nouvelles formes
38:55de criminalité
38:56Merci à vous
38:57Merci beaucoup
38:59Clément Perrault
39:00on a donc débattu
39:01sur ce plateau
39:02de cette question
39:03justement au musée du Louvre
39:04on va repartir
39:06dans la salle
39:06des 4 colonnes
39:07pour évoquer un autre thème
39:09Mickaël Taverne
39:10je crois que c'est le thème
39:10aussi qu'évoquera Marine Le Pen
39:12les socialistes
39:13vont interpeller
39:13le Premier Ministre
39:14Boris Vallaud
39:15va le faire dans un instant
39:16on retrouve une des porte-parole
39:17du groupe
39:17Béatrice Bellet
39:18au micro de Stéphanie Despierres
39:20que va demander précisément
39:21Boris Vallaud
39:22au Premier Ministre
39:23tout à l'heure
39:23il va lui demander
39:25de confirmer
39:26évidemment
39:26sa promesse
39:28de suspension
39:29devant la représentation
39:31nationale
39:32et donc
39:33devant les instances
39:34quelque part
39:35qui vont
39:36demain
39:37être amenées
39:38à travailler
39:39sur le projet
39:40de loi de finances
39:41et évidemment
39:41le projet de loi
39:42de finances
39:42de la sécurité sociale
39:44Vous avez vu les déclarations
39:45d'Emmanuel Macron
39:46ce matin sur les retraites
39:47est-ce que ça vous inquiète ?
39:48Non, ça ne nous inquiète pas
39:49mais nous demandons surtout
39:50aujourd'hui au président
39:52de tenir sa promesse
39:53de se tenir à l'écart
39:54finalement
39:55de la représentation nationale
39:57et des débats
39:57il ne s'agit pas
39:59aujourd'hui
39:59dans son propos
40:01de venir une fois encore
40:03mettre de l'huile sur le feu
40:04parler d'un dispositif
40:05que nous avions
40:05déjà demandé
40:06à savoir le référendum
40:08et qu'il avait balayé
40:09d'un revers de main
40:10et puis
40:10Donc le référendum
40:11pour vous
40:12c'est plus une bonne idée ?
40:13C'est une bonne idée
40:14tout dépend de la question
40:15et je crois que la question
40:16qu'il faudra du coup
40:18poser à Emmanuel Macron
40:19c'est
40:19sur quoi souhaitez-vous
40:20solliciter
40:21l'avis des Françaises
40:23et des Français
40:24demain ?
40:25Il ne s'agit pas
40:25justement
40:26de laisser
40:27ou d'envoyer
40:29comme ça
40:29une soi-disant
40:31bonne idée
40:32sans en donner
40:33les contours
40:33et sans en donner
40:34plus de précision
40:35donc la question
40:36qui doit être posée
40:37sur laquelle
40:38nous sommes d'accord
40:39c'est oui ou non
40:40éventuellement
40:40à l'abrogation
40:41de la réforme borne
40:43et c'est la seule question
40:45que nous attendons
40:45aujourd'hui
40:46qui puisse être
40:47légitimement posée
40:48aux Françaises
40:48et aux Français
40:49même si je pense
40:50entre nous
40:51que les Français
40:52ont déjà donné leur avis
40:53sur cette question
40:54Merci beaucoup
40:55Merci à vous
40:56Merci Stéphanie Despierres
40:58Michael Taverne
40:58votre groupe
40:59demande une lettre
41:01rectificative
41:02pourquoi c'est important
41:03qu'est-ce que ça change
41:04c'est un peu technique
41:05mais ça compte
41:06Oui bien sûr
41:07c'est technique
41:07puisque ça pourrait
41:08être considéré
41:09comme inconstitutionnel
41:10pourquoi ?
41:10Parce que le budget
41:11était déposé
41:12au Conseil des Finances Publiques
41:13sans la suspension
41:15de la réforme des retraites
41:16donc si un amendement
41:17est voté pour la suspension
41:18ça devient cavalier
41:19donc en fait
41:20ça peut être jugé
41:21inconstitutionnel
41:22par le Conseil constitutionnel
41:23c'est la raison pour laquelle
41:24Jean-Philippe Tanguy
41:25notamment
41:25mais pas que lui
41:26constitutionnaliste
41:28Benjamin Morel
41:29a dit qu'effectivement
41:30pour que cette suspension
41:32de la réforme des retraites
41:32puisse être adoptée
41:33dans le budget
41:34il faut une lettre
41:35rectificative
41:36c'est la raison pour laquelle
41:37Marine Le Pen
41:37a sollicité le Premier ministre
41:38Périne Goulet
41:39c'est vrai qu'il y a
41:40un peu un flou
41:41sur cet amendement
41:43sera-t-il voté ou non
41:44le budget de la sécurité sociale
41:45sera-t-il adopté ou pas
41:46dans les temps ou non
41:47est-ce que ça clarifierait
41:49les choses
41:49d'avoir cette lettre
41:50rectificative
41:51comme ça
41:51dans le budget initial
41:52il y a la suspension
41:53de la réforme des retraites
41:54écoutez moi je pense
41:56ce qui est surtout important
41:57c'est que nous
41:58en tout cas
41:59le bloc central
41:59on a fait un pas
42:00vers les socialistes
42:02pour apaiser la situation
42:03on a fait un pas
42:04parce qu'il est important
42:06aujourd'hui
42:06qu'on dote notre pays
42:07d'un budget
42:08et puis
42:09parce que
42:10visiblement
42:11le fait
42:12de la manière
42:12dont ça a été débattu
42:13à l'époque
42:13a laissé une blessure
42:14par contre
42:15j'entendais
42:15la collègue socialiste
42:17à l'instant
42:17moi j'appelle à la vigilance
42:19sur la suspension totale
42:20de la réforme borne
42:22parce que dans la réforme borne
42:23on avait quand même
42:24des avantages
42:25notamment pour les femmes
42:26et moi j'y suis très attachée
42:27et pourquoi je vous parle
42:28de ça
42:29c'est parce que dans le PLFSS
42:30on a une accroche
42:30sur les retraites
42:31puisque dans le PLFSS
42:32à l'heure actuelle
42:33on a des mesures
42:35pour améliorer
42:35un certain nombre
42:36d'éléments
42:39notamment pour les femmes
42:40donc moi je partage
42:41pas forcément le fait
42:42que ça serait soumis
42:43à l'article grande
42:44puisqu'on a une accroche
42:45dans le PLFSS
42:46il y aura toujours
42:47une accroche
42:48dans le PLFSS
42:48c'est juste que ça modifiera
42:50l'accroche elle y est
42:51puisqu'on en parle déjà
42:52dans le PLFSS
42:53c'est très technique
42:53et je suis désolée
42:54pour les auditeurs
42:55mais quand on veut
42:56modifier un texte financier
42:58il faut qu'on ait
42:59quelque chose
43:00auquel se raccrocher
43:00et on l'a
43:01puisqu'il y a une amélioration
43:03au niveau pour les femmes
43:04dans le PLFSS
43:05qui est annoncée
43:06donc pour moi
43:07c'est comme d'habitude
43:08des effets de manche
43:09des gadgets
43:10du côté national
43:11parce que comme ils ont perdu
43:12la bataille
43:12vis-à-vis du parti socialiste
43:13ils essayent de se raccrocher
43:14en demandant cette lettre
43:15mais honnêtement
43:16pour moi
43:17ça ne sert à rien
43:18l'essentiel c'est aujourd'hui
43:20de voir jusqu'où
43:21on va aller sur cette réforme
43:22des retraites
43:22mais surtout
43:23de dire aussi
43:24à ceux qui l'avouent les temps
43:26que maintenant
43:26il est temps aussi
43:27de se mettre autour de la table
43:29et d'essayer de construire
43:30ensemble un budget
43:30pour la France
43:30et sur ce
43:31les socialistes
43:33qui justement
43:33sont vigilants
43:34sur la procédure
43:35ils disent
43:36sinon on pourra toujours
43:36censurer à la fin des fins
43:38si cette promesse
43:38n'est pas exécutée
43:40oui bien sûr
43:41mais les socialistes
43:42se sont fait berner
43:42et nous nous avions
43:44appelé à la vigilance
43:45il ne faut pas croire
43:46les macronistes
43:47donc les socialistes
43:48excuse moi
43:48se sont fait avoir
43:50pourquoi ?
43:51parce qu'ils avaient peur
43:51ils disent
43:52nous on a tenté
43:53on parie
43:53et puis si on n'a pas
43:54ce qu'on obtient à la fin
43:55on censure
43:56les socialistes
43:56la gauche en général
43:57mais notamment
43:58le parti socialiste
43:58avaient peur
43:59de la dissolution
43:59notamment
44:00retourner devant
44:01les électeurs
44:02pourquoi ?
44:03parce qu'ils savent
44:03très bien
44:04que face à eux
44:04il y aurait des candidats
44:05de la France insoumise
44:06qui auraient empêché
44:07certains socialistes
44:08d'être réélus
44:09si
44:09mais même les macronistes
44:10ont peur de la dissolution
44:11comme la droite républicaine
44:13vous avez tous peur
44:14en fait du suffrage
44:14des français
44:15pourquoi ?
44:16parce que vous avez peur
44:16d'être sévèrement
44:18sanctionné
44:18le plus petit dénominateur
44:22commun
44:22c'est le fait
44:23de ne pas vouloir
44:23une dissolution
44:24c'est pas le cas
44:25vous Périne Goulet ?
44:25c'est pas le cas du tout
44:26la problématique aujourd'hui
44:28c'est qu'on est
44:29dans une situation politique
44:30qui fait que
44:31ça fait deux ans
44:32que les budgets
44:33passent en 49-3
44:34le nouveau Premier ministre
44:36a indiqué
44:36qu'il n'y aurait pas
44:36de 49-3
44:37donc on est obligé
44:38de s'entendre
44:39et ça c'est ce qui change
44:40beaucoup de choses
44:41contrairement à ce que
44:42Monsieur dit
44:43ils ne se sont pas fait avoir
44:43les socialistes
44:44puisque nous en tout cas
44:45au niveau des démocrates
44:46on a accepté
44:47cette avancée
44:50vers les socialistes
44:51parce qu'aujourd'hui
44:52nous
44:52c'est pas notre petite personne
44:54contrairement à beaucoup
44:55d'élus ERN
44:56qui ne pensent qu'à la dissolution
44:58nous aujourd'hui
44:59ce qu'on veut
44:59c'est construire un budget
45:00pour les français
45:01parce qu'on voit
45:01ce que l'instabilité coûte
45:03dans nos territoires
45:03moi dans mes entreprises
45:05les chefs d'entreprise
45:06sont inquiets
45:06les agriculteurs sont inquiets
45:08et remettre de l'instabilité
45:09dans ce pays
45:09juste pour gagner
45:10quelques postes
45:11ou pour faire de la politique
45:13c'est pas la bonne solution
45:13alors on nous dit souvent
45:14on nous parle souvent
45:15des électeurs
45:15qu'on rencontre
45:16mais vous n'avez pas
45:17tous les mêmes
45:17dans vos circonscriptions
45:18que les français
45:18veulent un budget
45:19veulent de la stabilité
45:20disent c'est trop compliqué
45:21de ne pas avoir un budget
45:22d'ici la fin de l'année
45:23c'est le carnet de commandes
45:24qui n'avance pas
45:24c'est de l'attentisme partout
45:25vous vous n'aviez pas peur
45:27de ça au Rassemblement National ?
45:28Mais non pas du tout
45:29puisque en cas d'instabilité
45:31le peuple français
45:33est souverain
45:33et c'est à lui
45:34de sortir le pays
45:36de cette situation
45:37en revenant aux urnes
45:38donc excusez-moi
45:39mais quand on voit
45:40les boucles
45:40Whatsapp des macronistes
45:42vous étiez tous terrifiés
45:44par la dissolution
45:46je ne vous confonds pas
45:49avec la droite
45:51à un moment
45:51il faut savoir
45:51de quoi vous parlez
45:52au Rassemblement National
45:53nous n'avions pas peur
45:55d'une dissolution
45:56et surtout pas peur
45:57de retourner devant
45:58les français
45:59qui sont les seuls
46:00ont voté il y a 18 mois
46:01oui mais bien sûr
46:03on a eu protestation
46:03regardez la situation
46:05budgétaire aujourd'hui
46:06regardez les magouilles
46:07et les tambouilles
46:08de l'année dernière
46:08où on a empêché
46:09le Rassemblement National
46:10d'avoir une majorité claire
46:11et d'envoyer Jordan Bardella
46:12à Matignon
46:13mais on a le droit
46:14de ne pas être d'accord avec vous
46:15et de tout faire
46:16pour combattre vos idées
46:17et les électeurs
46:18ont voté à la fin
46:19Michael Taverne
46:20pour les publicains
46:20ils n'étaient pas obligés
46:21de le suivre
46:21mais ils ont été victimes
46:23de ces tambouilles
46:23et aujourd'hui
46:24dans les territoires
46:25ils veulent revenir aux élections
46:26pour éviter de refaire
46:28le débat de l'année dernière
46:28je respecte monsieur
46:29dans ses convictions
46:30mais je déteste
46:31ce que le Rassemblement National
46:32porte
46:33donc aujourd'hui
46:34je ferai tout
46:35pour que le Rassemblement National
46:37n'accède pas aux fonds
46:38je ferai tout
46:39parce qu'aujourd'hui
46:40les idées que vous portez
46:42sont pour moi
46:43un mot sur ce qu'a dit
46:45Péren Goulet
46:45et ça n'a rien de voir
46:46avec ce que vous êtes
46:47en train de parler
46:48le président de la République
46:49c'est vraiment
46:50des convictions
46:51qui font que je parle
46:52de cette réforme des retraites
46:54allez on ne refait pas
46:55le débat de 2024
46:56le président de la République
46:58tout à l'heure dit
46:58ce n'est ni une abrogation
47:00ni une suspension
47:01c'est un décalage
47:02de l'échéance
47:03parle peut-être aussi
47:03d'un référendum
47:05il ne complique pas
47:06un petit peu
47:07la situation
47:08de le président de la République
47:09on a un premier ministre
47:10il s'appelle
47:11Sébastien Lecornu
47:12il a pris un engagement
47:13il a dit que ça serait
47:15par amendement
47:15je pense qu'il faut
47:16nous laisser travailler
47:17il l'a dit
47:17on a proposé
47:19vous débattrez
47:20vous voterez
47:21laissons faire
47:22l'Assemblée Nationale
47:23quand le président de la République
47:24parle d'éventuellement
47:25un référendum
47:26le président de la République
47:29change d'avis
47:30tous les jours
47:30donc c'est ça
47:31qui est assez problématique
47:32il n'avait pas
47:34la majorité
47:36dans l'opinion
47:36il n'avait pas
47:37la majorité
47:38à l'Assemblée Nationale
47:39et en fait
47:40il a fait passer
47:41la réforme des retraites
47:42en 49-3
47:43mais rappelez-vous
47:44que Elisabeth Borne
47:46disait que si
47:46la réforme des retraites
47:47ne passait pas
47:48ça allait être
47:48le cataclysme
47:49comme la dissolution
47:51ou la censure
47:52les cartes vitales
47:53ne fonctionneraient plus
47:54donc aujourd'hui
47:54les français ne croient plus
47:55à toutes ces manœuvres
47:57politiciennes
47:57et ce qu'ils veulent
47:58aujourd'hui
47:59c'est qu'ils soient respectés
48:00notamment à l'Assemblée Nationale
48:02et d'ailleurs
48:03c'est ce que vous n'avez pas fait
48:04lors de la réforme des retraites
48:05puisque vous êtes passé
48:06en force
48:07alors que vous n'avez pas
48:08la majorité à l'Assemblée Nationale
48:09là vous ne passerez pas
48:10par 49-3
48:10c'est laisser les députés voter
48:12le Premier ministre
48:13s'y est engagé
48:14à quoi ça peut ressembler
48:15un débat budgétaire
48:16à l'Assemblée
48:17149-3
48:18est-ce que le texte
48:19à la fin peut satisfaire
48:21ou on parle déjà
48:21d'un budget Frankenstein
48:23qui pourrait être invotable
48:25ce vote ne satisfera personne
48:26c'est une certitude
48:28maintenant
48:28à nous d'être responsables
48:30je pense
48:31parce que
48:31l'action qui va se poser
48:33à la fin des débats
48:34dans l'hémicycle
48:35c'est que
48:35la manière dont le texte
48:36va sortir
48:37c'est la manière
48:38dont les représentants
48:39de la nation
48:40ont choisi que le texte sorte
48:41il y aura des débats
48:42il y aura des votes
48:43il y aura des amendements
48:44qui passeront
48:44d'autres pas
48:45et après il faudra
48:45se poser la question
48:46est-ce que ce qui sort
48:47de l'Assemblée Nationale
48:48est plus ou moins disant
48:49que la copie du gouvernement
48:50chacun se positionnera dessus
48:52nous nous avons fait
48:53un pas vis-à-vis
48:54notamment des souhaits
48:55sur la réforme des retraites
48:56il faut aussi que
48:57d'autres fassent des pas
48:58vers nous
48:58pour j'allais dire
49:00aplanir nos difficultés
49:01mais à partir du moment
49:02où personne ne sera satisfait
49:04c'est qu'à priori
49:05ce ne serait peut-être
49:05pas si loin d'une copie
49:08est-ce qu'à la fin des fins
49:09ce budget pourrait être rejeté
49:11à la fois le budget de l'Etat
49:12et le budget de la sécurité sociale
49:13mais bien sûr
49:14que ce budget pourrait être rejeté
49:16c'est le musée des horreurs
49:17non mais 19 milliards
49:18d'impôts supplémentaires
49:19et vous accentuez le déficit
49:20de 28 milliards
49:21on s'attaque toujours
49:22à ceux qui travaillent
49:23je prends juste un exemple
49:24vous allez doubler la franchise
49:26sur les médicaments
49:26alors que vous ne touchez pas
49:28à l'aide médicale d'Etat
49:29c'est-à-dire des clandestins
49:30aujourd'hui
49:30qui pourront bénéficier
49:31de soins tranquillement
49:33alors que vous avez
49:33un autre traité sur trois
49:35qui n'arrive pas
49:35à se soigner correctement
49:37et il y a 18 millions de français
49:38qui ne sont pas concernés
49:39par ces franchises
49:40vous ne faites pas
49:40d'économie sur les opérateurs d'Etat
49:42vous ne faites pas
49:42des économies
49:43sur la fraude sociale et fiscale
49:44vous ne faites pas
49:45d'économie sur la contribution
49:46à l'Union Européenne
49:47c'est ce qu'on fait
49:49et on verra
49:49si vous allez gagner ou pas
49:50c'est exactement ce qu'on fait
49:51d'ailleurs pour l'instant
49:52en commission des finances
49:53nous avons de belles victoires
49:54pour éviter
49:55cette escalade fiscale
49:57sur les français
49:58on me dit vous
50:00mais c'est pas moi
50:01qui ai porté ce texte là
50:02et si le budget
50:03est une copie d'un gouvernement
50:04on a une copie d'un gouvernement
50:06il n'y a plus une majorité
50:07monsieur
50:07vous savez très bien
50:07il y a trois blocs
50:08dans l'Assemblée nationale
50:10vous le savez
50:10une majorité
50:11c'est quand il y a plus de la moitié
50:12si le budget est rejeté
50:13ce sera les ordonnances
50:14Périne Goulet
50:15il n'y a plus de majorité
50:16il n'y a pas de majorité
50:17et personne n'en a
50:18et ce gouvernement
50:19passera par ordonnance
50:21en cas de rejeté du budget
50:22Périne Goulet
50:23est-ce qu'il y a une possibilité
50:24de passer par ordonnance
50:25en cas de rejeté du budget
50:26ou alors si on dépasse les délais
50:28mais si le budget est rejeté
50:29c'est parce que les parlementaires
50:34en cas là effectivement
50:35il restera la copie du gouvernement
50:36donc moi j'appelle vraiment
50:37mes collègues députés
50:39à plutôt être là
50:41pour travailler le texte
50:42dans l'hémicycle
50:43et après aussi
50:44de s'en remettre
50:45à la majorité
50:46qui aura voté
50:46si les amendants sont passés
50:47c'est qu'ils auront été votés
50:49s'ils ne sont pas passés
50:50bien il faudra s'en remettre
50:50Dernier thème
50:51qu'on voulait évoquer avec vous
50:52aujourd'hui vous avez certainement
50:53vu ces images
50:54de l'ancien chef de l'Etat
50:55Nicolas Sarkozy
50:56sortir de son domicile
50:57pour se rendre à la prison de la santé
50:58le député écologiste
50:59Benjamin Lucas Lindy
51:00interpellera le gouvernement
51:01sur cette question
51:04interroger Gérald Darmanin
51:06le garde des Sceaux
51:06qui a promis
51:07qu'il allait rendre visite
51:08à Nicolas Sarkozy
51:09et il ne m'étonnerait pas
51:10que votre question
51:11dans l'hémicycle
51:12ait un rapport avec cette visite
51:13Oui il y a depuis 10 ans
51:14une opération de M. Sarkozy
51:15à grand renfort
51:16de moyens institutionnels
51:17médiatiques
51:17et même dans des bureaux
51:18payés par la République
51:19pour décrédibiliser la justice
51:20sans prendre l'Etat de droit
51:21pour se poser en victime
51:22alors c'est son droit
51:22de se défendre
51:24c'est un problème
51:25que le président de la République
51:25le garde des Sceaux
51:26un certain nombre de figure institutionnelle
51:27donne corps à cette attaque
51:28contre l'Etat de droit
51:34demandez s'il va se hisser
51:35à la hauteur de sa fonction
51:36être un vrai garde des Sceaux
51:37et pas se comporter
51:37comme l'ami d'un repris de justice
51:38Merci à vous
51:39Merci beaucoup Clément Perrault
51:42Une condamnation
51:43elle doit être exécutée
51:44c'est ce qu'on entend souvent
51:46au Rassemblement national
51:47ou même à droite
51:48Pourquoi ça vous choque aujourd'hui
51:49que celle de Nicolas Sarkozy
51:50soit donc respectée ?
51:52Tout d'abord
51:53j'ai regardé les images
51:54ce matin
51:55il a été soutenu
51:56vous savez
51:57moi je ne veux pas rentrer
51:58dans ces débats juridiques
52:00moi ce que je regarde
52:01à l'international
52:02c'est qu'un ancien président
52:03de la République
52:03soit incarcéré
52:04mais le problème
52:07c'est cette exécution provisoire
52:08c'est-à-dire que
52:10Nicolas Sarkozy
52:11est toujours présumé innocent
52:12et en fait
52:13il est mis en prison
52:14parce qu'on considère
52:16qu'il peut prendre la fuite
52:16qu'il peut récidiver
52:17Mais c'est le cas
52:18d'un très grand nombre
52:19de personnes
52:19Michael Taverne
52:20on n'a jamais entendu
52:21parler de députés
52:23remettre en cause
52:23l'exécution provisoire
52:24pour d'autres personnes
52:25que des personnalités politiques
52:26est-ce que s'il faut
52:27la remettre en cause
52:28c'est pour tout le monde ?
52:28L'exécution provisoire
52:29excusez-moi
52:29mais là c'est vraiment
52:32si vous voulez
52:33une contradiction
52:35par rapport à l'état de droit
52:36pour l'instant
52:37Nicolas Sarkozy
52:38est toujours présumé innocent
52:38donc moi
52:39excusez-moi
52:40mais quand on voit
52:41certains délinquants
52:43certains criminels
52:44qui bénéficient quand même
52:45d'une petite
52:46si vous voulez
52:49au niveau de la justice
52:51qui ne sont pas
52:52considérés comme
52:53des vrais criminels
52:54et là Nicolas Sarkozy
52:55ancien président de la République
52:56exécution provisoire
52:58alors qui ne peut pas
52:59prendre la fuite
52:59qui ne peut pas
52:59résumé
53:00ça pose problème
53:01donc ça peut être
53:01une décision purement politique
53:03Périne Goulet
53:03Gérald Darmanin
53:04qui dit qu'il se rendra
53:05en prison
53:06vérifier la situation
53:07de Nicolas Sarkozy
53:08Emmanuel Macron
53:08qui dit qu'il faut peut-être
53:09un débat sur l'exécution provisoire
53:10moi honnêtement
53:12je n'ai pas pour l'habitude
53:12de commenter
53:13les mesures de justice
53:14et les jugements
53:15une chose est sûre
53:16je trouve ce qui est
53:17plutôt sain dans notre pays
53:18c'est que
53:19n'importe qui
53:20a effectivement
53:21devoir rendre des
53:22j'allais dire
53:23rendre compte
53:25de ces actes devant la justice
53:26si la justice
53:27a mis en place
53:28une exécution provisoire
53:29c'est parce que
53:30le législateur
53:30à un moment
53:31l'a mis en place
53:32et chaque jour
53:32vous l'avez très justement dit
53:33chaque jour
53:35on a des criminels
53:36des personnes de délit
53:38qui sont condamnées
53:39après une première instance
53:40qui font appel
53:41pendant cette période là
53:42ils restent souvent en prison
53:44donc si après
53:45il y a un sujet
53:46sur l'exécution provisoire
53:47et je comprends
53:47parce que tout le monde
53:48s'inquiète
53:48surtout qu'au terrain
53:49de voir leur vedette
53:51entre guillemets
53:52ne pas pouvoir se présenter
53:52mais c'est la loi
53:53et on ne doit pas
53:54parce qu'on est poétique
53:55ancien président
53:56président de groupe
53:57ancienne candidate
53:58à l'élection présidentielle
53:59est au-dessus des lois
54:00et s'il y a un sujet
54:01déposer un texte de loi
54:02pour qu'on étudie
54:03cette exécution provisoire
54:04cette question de l'exécution provisoire
54:05elle concerne Marine Le Pen
54:07vous faites un parallèle
54:08entre l'ancien chef de l'Etat
54:09et vous votre présidente de groupe
54:10mais oui
54:11non mais l'exécution provisoire
54:13et même revise en cause
54:13par certains magistrats
54:14et certains avocats
54:15et regardez la décision
54:16du conseil d'Etat
54:17déposez un texte
54:17regardez la décision
54:19du conseil d'Etat
54:19et bien il a confirmé
54:20avec l'exécution provisoire
54:22de Marine Le Pen
54:22il n'a pas du tout dit ça
54:23non non
54:24que ça pourrait aller
54:25à l'encontre de la constitution
54:26par rapport
54:27à la liberté
54:27de l'électeur
54:29mais Marine Le Pen
54:30fera certainement
54:31des recours
54:32au conseil constitutionnel
54:33je ne mets pas l'électeur
54:35au devant de la justice
54:36c'est l'autre
54:36mais il existe
54:37donc Marine Le Pen
54:38utilisera tous les leviers
54:40pour prouver son innocence
54:40mais si vous êtes temps
54:41contre l'exécution provisoire
54:42déposez un texte
54:43et on en débattra
54:44à l'Assemblée nationale
54:45aujourd'hui
54:45l'exécution provisoire existe
54:47elle existe
54:48pour tous les condamnés
54:49en première instance
54:50qui font appel
54:51et qui restent pas fait
54:52dans l'agent
54:53et on est par le montère
54:54il faut
54:54si on doit le réinterroger
54:56et votre groupe
54:57s'y est opposé
54:58mais
54:58ne faisons pas le débat
55:00parce que c'est un tel
55:01ou un tel
55:02parce que pour moi
55:03il n'y a rien de pire
55:03dans la confiance en la justice
55:04pour nos concitoyens
55:05c'est pas parce qu'on s'appelle
55:06monsieur X ou madame Y
55:07qu'on devrait avoir
55:08plus de droits
55:09ou plus de pas droits
55:10que des gens
55:11de la base
55:12Merci beaucoup Périne Goulet
55:14merci Michael Taverne
55:15on suivra les questions
55:16au gouvernement
55:17je vous laisse rejoindre
55:18l'hémicide dans quelques instants
55:19on va retrouver
55:19celle des quatre colonnes
55:21Clément Perrault
55:22Clément de quoi parle-t-on
55:24là quelques minutes
55:25de la séance
55:26allez on est à moins
55:26de trois minutes
55:27Vous le voyez Elsa
55:28sur ces images
55:28de Philippe Lecron
55:29il y a pas mal
55:30de journalistes présents
55:31alors c'est pas l'effervescence
55:32de la semaine dernière
55:33lors de l'examen
55:33d'émotion de censure
55:34mais tout de même
55:35on voit qu'il y a
55:35un intérêt médiatique
55:36assez inhabituel
55:37pour l'examen du budget
55:39qui a débuté ici
55:40en commission
55:41le fait qu'il n'y ait pas
55:42de 49.3
55:43c'est du moins ce qu'a promis
55:44le Premier Ministre
55:45donne beaucoup plus
55:46d'enjeux au débat
55:47et les journalistes
55:48essaient de savoir
55:49qu'est-ce qui est voté
55:50qu'est-ce qui ne l'est pas
55:50qu'est-ce qui va l'être
55:51qu'est-ce qui ne va pas l'être
55:52et puis il y a aussi
55:52la question de la suspension
55:54de la réforme des retraites
55:55comment le gouvernement
55:56compte-t-il la mettre en oeuvre
55:57on aura peut-être la réponse
55:58dans la séance
55:59dans quelques instants
56:00avec Sébastien Lecornu
56:01il y a le président
56:02du groupe socialiste
56:03Boris Vallot
56:03qui l'interrogera
56:04sur cette question
56:04Merci beaucoup
56:07Clément Perrault
56:08dans cette salle
56:08des pas perdus
56:09la garde républicaine
56:10est en place
56:11elle attend
56:11la présidente
56:12de l'Assemblée nationale
56:13il y a de nombreux
56:13visiteurs également
56:14aujourd'hui
56:15on vous retrouve
56:16Thibaut Henoch
56:17vous êtes dans la cour d'honneur
56:18vous avez vu passer
56:19le Premier Ministre
56:20le gouvernement va être
56:20interpellé sur de nombreux
56:22sujets tout à l'heure
56:23Oui de nombreux sujets
56:26Elsa
56:26les retraites
56:27le budget
56:28l'incarcération
56:29de Nicolas Sarkozy
56:31à la prison de la santé
56:32ou encore
56:32le cambriolage
56:33du musée du Louvre
56:34voilà pour le menu
56:35dense de cette séance
56:36de questions
56:37au gouvernement
56:39le gouvernement
56:40qui sera interrogé
56:41sur ce thème
56:42de l'incarcération
56:43de Nicolas Sarkozy
56:43par les écologistes
56:44au sujet du musée
56:45du Louvre
56:46par le Rassemblement
56:47National
56:47et le groupe Horizon
56:484 questions
56:49sur le budget
56:50et puis la question
56:51sur les retraites
56:52sera posée
56:52par le président
56:53du groupe socialiste
56:54à l'Assemblée
56:55Boris Vallot
56:56annoncer aussi
56:57en ouverture
56:58de cette séance
56:58de questions
56:59au gouvernement
56:59une question
57:00de Marine Le Pen
57:01dont le thème
57:02est pour l'instant
57:03resté secret
57:03on va voir
57:04dans quelques instants
57:05sur quoi
57:05la présidente
57:06du groupe
57:06Rassemblement
57:07National
57:07interroge
57:08le Premier ministre
57:09Sébastien Lecornu
57:09Merci Thibaut Henoch
57:13retour dans la salle
57:14des pas perdus
57:15c'est les vacances scolaires
57:16il y a donc
57:17beaucoup
57:17beaucoup d'adolescents
57:19d'élèves
57:19qui ont profité
57:20justement de ces vacances
57:21pour visiter
57:21l'Assemblée Nationale
57:22dans un instant
57:24donc le Premier ministre
57:25et son gouvernement
57:26face aux questions
57:27Sébastien Lecornu
57:29a déjà connu
57:29une séance de questions
57:30au gouvernement
57:30mercredi dernier
57:31c'est la première fois
57:32pour un mardi
57:33la présidente
57:34de l'Assemblée
57:35traverse la salle
57:36des pas perdus
57:36Yael Broun-Pivet
57:59qui va s'installer
58:00dans un instant
58:01au perchoir
58:01de l'Assemblée Nationale
58:02on vous en a reparlé
58:04différents thèmes
58:05aujourd'hui on va revenir
58:05sur le casse spectaculaire
58:07du musée du Louvre
58:08on parlera également
58:09de Nicolas Sarkozy
58:11vous avez peut-être vu
58:11ces matins
58:12les images
58:12de l'ancien chef de l'État
58:13quitter son domicile
58:14pour aller à la prison
58:15de la santé
58:16mais questions également
58:17sur la suspension
58:18de la réforme des retraites
58:19on suit tout ça
58:19pour aller à la prison
58:20pour aller à la prison
58:21et à la prison
58:22de la prison
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