00:00...des rues de Paris, escortés par de nombreuses caméras, escortés également par les services de police.
00:07La police, ce ne sont pas les caméras, ce ne sont pas les motos de la presse.
00:10La République qui accompagne un ancien président de la République en prison, l'image, le choc, là.
00:17C'est sans doute l'une des images les plus fortes qu'on aura allées de longues années.
00:20Complètement, pardonnez-moi, mais elle est délirante cette image.
00:23Cette escorte.
00:23C'est la police qui, normalement, dans un cas habituel, pose des menottes, qui, en fait, l'accompagne avec tous les honneurs républicains à la maison d'arrêt.
00:36Pardonnez-moi, Alain Jakubowicz, vous êtes à côté ce matin dans toutes vos interventions.
00:41Permettez-moi de vous le dire.
00:42Je suis à côté de vous, déjà.
00:43Non, mais ce n'est pas les honneurs, c'est la sécurité.
00:45D'accord.
00:46Vous ne comprenez pas ce qui se passe.
00:48Oui, c'est la sécurité.
00:49C'est la sécurité, d'accord, Pascal.
00:50Mais bien sûr.
00:51Je ne comprends rien, mais heureusement que vous m'expliquez.
00:53Mais bien sûr, c'est la sécurité.
00:54Je voudrais vous remercier d'ailleurs.
00:55Et de la même manière, dans la prison de la santé, le problème numéro un, c'est comment on protège Nicolas Sarkozy.
01:01Ça, c'est la sécurité.
01:02Bien sûr, c'est la sécurité.
01:03C'est pour empêcher les gens d'approcher le convoi.
01:06Bien sûr, c'est la sécurité.
01:08D'autres façons de le faire aux GIEux.
01:09Non, il n'y en a pas d'autres.
01:10D'accord.
01:10C'est-à-dire que vous, vous voyez des choses qui n'y sont pas.
01:14Je ne les critique pas, je les observe et je n'en fais pas le même commentaire que vous.
01:17Souffrez-le, mon cher.
01:19Mais il n'y a pas d'honneur.
01:20D'accord.
01:21Il n'y a pas d'honneur républicain, c'est juste se protéger l'ancien président de la République.
01:25En fait, une douzaine.
01:25Donc, c'est ce qu'on appelle là.
01:27Et vous allez avoir le même problème à l'intérieur de la prison.
01:30Bien sûr.
01:30C'est-à-dire qu'il va falloir...
01:31Le problème numéro un, pour le moment, du directeur de la pénitentiaire, c'est...
01:35Vous savez que...
01:36Du garde des sceaux, Pascal.
01:37Toutes les cellules à côté vont...
01:39Alors, c'était en discussion hier.
01:41Vont peut-être être évacuées.
01:42Je le comprends, bien sûr.
01:43Et c'est le seul souci.
01:45On a déjà connu ça.
01:45Donc, évidemment, ce n'est pas du tout...
01:48Je ne partage pas du tout votre analyse de dire que c'est des honneurs républicains.
01:53Absolument pas.
01:53Il n'y a aucun honneur républicain là-dedans.
01:56C'est mettre en place les conditions de sécurité pour qu'il arrive à la prison de la santé.
02:01D'accord.
02:02Donc...
02:03C'est votre avis.
02:04C'est votre avis.
02:05Mais pardonnez-moi.
02:06C'est la même chose lorsque, parfois, on protège...
02:11Lorsqu'un convoi judiciaire arrive au palais de justice, il est escorté de la même manière
02:16par énormément de...
02:18Non, non, non.
02:19Permettez-moi.
02:19Alors là, vous ne vous rendez pas en terrain parce que ça ne se passe pas comme ça.
02:22Franchement, 15 motards avec gyrofards, on n'a jamais vu ça.
02:26Non, non.
02:26Il n'y a que les cortèges de militaires étrangers venant à Paris qui ont droit à une escorte
02:31aussi voyante d'une quinzaine de motards avec gyrofards.
02:36Vous savez pourquoi il y a des motards ?
02:37Parce qu'en fait, vous avez des motos de la presse.
02:38Bien sûr qu'il y a des motards de la presse.
02:40Ils veulent empêcher les motards de la presse d'approcher de la voiture.
02:43Bien sûr.
02:43C'est pour ça que vous avez une sorte de zone tampon avec les motards de la police.
02:46Mais c'est ce que je vous explique.
02:47C'est-à-dire...
02:48C'est une question de sécurité.
02:48C'est-à-dire que comme, effectivement, la presse est présente, on souhaite protéger
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