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  • il y a 2 mois
Volodymyr Zelensky a été reçu vendredi par Donald Trump, qu'il s'efforcera de convaincre de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain affiche une proximité retrouvée avec Vladimir Poutine. Il s'agit de la troisième visite à la Maison Blanche de Volodymyr Zelensky depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Donald Trump a également parlé de la Chine et des droits de douane.

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Transcription
00:00Je dirais qu'en fait, la différence entre ces deux personnes, c'est qu'il y en a un qui est très compétent et l'autre qui est grossièrement incompétent.
00:14Vous disiez que peut-être à terme, ça c'était à New York, que peut-être l'Ukraine pourrait récupérer tout son territoire, qu'en pensez-vous aujourd'hui ?
00:24On ne sait pas. C'est ça qui est très intéressant. Avec la guerre, c'est qu'on ne sait jamais comment ça se passe, effectivement. Allez-y, dites-moi.
00:40Pour qui travaillez-vous ? Je n'entends pas votre question. Vous êtes ukrainien. Très bien.
00:45Vous disiez donc que peut-être on pourrait utiliser à la fois les capacités nucléaires et les missiles de croisière. Pensez-vous que ce soit suffisant ?
00:58Alors, est-ce que vous pensez que, justement, si c'était suffisant pour nous pour regarder ce territoire, il serait possible de nous aider en ce sens davantage que c'est le cas actuellement ?
01:10Oui, on va en parler. C'est d'ailleurs pour ça qu'on est là aujourd'hui. C'est très exactement la question qu'il fallait poser. Et vous l'avez posée, merci.
01:21Alors, moi, je représente un média. Et moi, je me demandais qu'est-ce que vous pensez d'une possible entente entre la Hongrie et l'Inde ?
01:36Écoutez, votre question est intéressante. Elle est un peu surprenante. Alors, je dirais que la Hongrie est un petit peu coincée parce qu'ils ont de toute façon un pipeline depuis des années pour répondre à votre question d'approvisionnement énergétique.
01:49J'ai parlé avec le dirigeant, il est le dirigeant de la Hongrie, des gens tout à fait exceptionnels. Et je sais que c'est compliqué pour eux cet approvisionnement.
02:02Le pays, bien sûr, est enclavé, on le sait, la Hongrie. Donc ils n'ont pas d'accès portuaire. Donc c'est un peu compliqué pour eux.
02:08Mais en tout cas, je ne pense pas que l'Inde va acheter davantage de pétrole auprès des Russes. Ils ont commencé d'ailleurs à réduire leurs achats auprès de la Russie. Et ça va se poursuivre.
02:23Comment pouvoir, Monsieur le Président, agir concrètement pour pouvoir maintenant monter en puissance dans la présence aux côtés des Ukrainiens ?
02:42Vous savez, il y a le sujet notamment des enfants qui doivent être repatriés. Vous savez qu'il y a beaucoup d'enfants qui sont présents, qui sont en Russie, des enfants ukrainiens donc.
03:00Certains disent qu'il y a 20 000 enfants, d'autres disent qu'il y en a 300. C'est quand même un écart non négligeable là.
03:05Mais bien sûr, puisque vous posez la question, mon épouse se soucie énormément de ces enfants. Elle en parle tout le temps.
03:15Alors, qu'est-ce qui va se passer si on envoie des tomahocs en Ukraine ? C'est une forme d'entrée dans le conflit pour nous.
03:24Aussi, le problème, c'est qu'on a besoin, nous aussi, de tomahocs et d'autres munitions et d'autres armements qu'on envoie d'ailleurs à l'Ukraine.
03:35Depuis 4 ans. Et ce n'est pas simplement une question d'argent. Nous, on en a besoin de nos tomahocs et d'autres armements d'ailleurs qu'on envoie actuellement à l'Ukraine.
03:48C'est une des raisons d'ailleurs pour lesquelles on veut mettre un terme à cette guerre. On parle d'armes extrêmement lourdes et puissantes et qui coûtent, au passage, très cher.
03:58Alors, j'espère qu'on va pouvoir trouver le chemin de la paix sans devoir en passer par la mise à disposition de tomahocs.
04:07Et je dirais qu'on est plutôt assez prêts de trouver cette solution.
04:11Donc, bien sûr, on veut mettre un terme à cette guerre, mais c'est une guerre technologique.
04:21C'est-à-dire qu'on n'utilise pas simplement les tomahocs. Lorsque l'on cible des objectifs militaires, on a besoin de milliers de drones.
04:31Il se trouve que nous avons précisément, nous, une production de drones. Par contre, on n'a pas de tomahocs. C'est pour ça qu'on en a besoin de ces tomahocs.
04:40Mais il se trouve que les Etats-Unis ont une production soutenue et puissante de tomahocs et d'autres missiles extrêmement puissants par ailleurs.
04:50Et en revanche, si vous voulez, n'ont pas ces milliers de drones que nous, nous avons. Et c'est là que peut se faire, si vous voulez, cette coopération.
04:58Donc, si je comprends bien, vous êtes en train d'expliquer une espèce d'échange de bons procédés.
05:05C'est-à-dire que si vous obteniez donc des tomahocs, que vous soyez prêts à donner des drones ?
05:13Non, mais bien sûr, on a des propositions en cours, évidemment.
05:22Monsieur le Président, non pas que je veuille faire du courtage en négociation d'armement.
05:28Bien sûr, mais est-ce que ça pourrait vous intéresser, ce type de drones ?
05:33D'accord. Oui, enfin, on achète aussi des drones ailleurs et des drones de grande qualité.
05:40Vous savez, ces deux dernières années, il y a une grande évolution des drones qui sont de plus en plus présents actuellement sur les théâtres de guerre.
05:52Nous avons, nous-mêmes, des engins à réaction qui sont extrêmement puissants, des missiles qui sont propulsés à réaction et qui fonctionnent très bien aussi.
06:06Les B-52, par exemple, qui étaient de grande qualité, qui sont indétectables.
06:13On a beaucoup d'armements puissants.
06:16Par ailleurs, il faut que je veille aussi à ce que nous ayons des provisions ou des munitions suffisantes.
06:23Nous, États-Unis, on ne sait jamais ce qui se passe.
06:26Vous savez, la paix, la guerre, tout va très vite parfois.
06:28Donc, effectivement, plutôt que d'envoyer des tomahawks, ce qu'on préférerait, c'est mettre un terme à cette guerre.
06:41On voudrait que la guerre se termine.
06:44C'est ce que nous préférons.
06:47Comme vous le savez, nous vendons aussi des armements à l'Union européenne.
06:50Et nous perdons, pendant toute cette guerre, des milliers de personnes, que ce soit des Russes ou des Ukrainiens, des civils aussi parfois.
07:04Donc, on veut mettre un terme à cette guerre, rapidement.
07:07Et je dois vous dire que j'ai parlé avec le président Poutine hier et on a eu des échanges très fructueux.
07:13On va voir ce qui va se passer.
07:16Mais je dois vous dire que la guerre au Moyen-Orient, c'était encore beaucoup plus complexe et pourtant, on y est arrivé.
07:22Donc, je pense qu'on a nos chances.
07:24Je pense que les deux présidents, Zelensky et Poutine, respectivement, souhaitent tous les deux cette paix.
07:30Oui, pour répondre à votre question, et c'est mon aide aussi après qui va vous répondre.
07:41Alors, écoutez, tout se passe bien.
07:46Je pense que nous allons rencontrer les Chinois en Corée du Sud, je crois, d'ici deux semaines à peu près.
07:54Je crois que les représentants chinois souhaitent nous rencontrer.
07:58Personnellement, j'ai une très bonne relation avec le président Xi Jinping.
08:04On verra ce qui se passe.
08:08Mais enfin, quand même, ces derniers temps, on perdait des milliards de dollars dans ces échanges commerciaux avec la Chine.
08:16Et effectivement, on ne peut pas se permettre de...
08:21Donc, vous le savez, j'ai réinstauré des droits de douane, des tarifs douaniers, ce qui nous a permis de récupérer des sommes considérables.
08:28Mais, je dois dire que, si vous voulez, on avait conclu un accord, vous vous en souviendrez, les Etats-Unis et la Chine, donc avec le président Xi Jinping.
08:43Mais, à l'ire de presse qui avait été convenu entre nos deux pays, il y avait des centaines et des centaines d'exceptions qui faisaient que l'accord devenait beaucoup moins intéressant.
08:52Vous le savez, ça, c'était il y a cinq ans. Après, j'ai quitté mes fonctions. Je suis de retour aujourd'hui.
09:01Et grâce à ces droits de douane, nous avons une position de force. Et c'est grâce, justement, à cet arrêt douanier qu'on a cette position de force.
09:09Faute de quoi, on serait un Etat affaibli. Mais grâce à ces droits de douane, on a gagné énormément d'argent auprès des Chinois et d'autres également.
09:18Et je pense que les Chinois souhaitent parler avec nous. Et nous sommes ouverts. On a une très bonne relation. On va se rencontrer, je le disais, en Corée du Sud.
09:28Je dois vous dire, je viens de faire un long voyage et je m'apprête à en refaire un. Et peut-être que je souhaitais ajouter quelque chose.
09:38Malheureusement, comme le micro de monsieur n'est pas allumé, il est difficile de résumer ses propos.
09:44Ceci dit, cela fait quelques jours déjà que nous sommes en train de mettre la main et la dernière main à la préparation de cette rencontre qui doit se faire en Corée du Sud.
10:03Moi-même, je me suis rendu sur place pour tous ces préparatifs. Et encore aujourd'hui et demain, nous sommes en train de mettre la dernière main à la préparation de cette rencontre entre les deux présidents.
10:17Et nous espérons que la Chine va faire preuve du même respect que celui que nous lui avons témoigné.
10:24Moi, j'ai toute confiance. Je fais confiance au président Trump qui, il a dit lui-même, a une très bonne relation avec le président chinois.
10:32Je lui fais confiance pour trouver une solution. Et pour répondre à votre question, je dirais qu'on est vraiment en position de force, très nettement.
10:39Vous savez qu'au 1er novembre, j'avais dit qu'on pouvait tout à fait mettre des droits de bonnes beaucoup plus élevés, les relever d'encore de 100%.
10:54J'aurais pu le faire, je ne l'ai pas fait. Les Chinois souhaitent parler. Eh bien, nous allons discuter et on va trouver un accord qui sera bon pour tout le monde, je pense.
11:02Mais il faut quand même que vous compreniez qu'on ne recevait rien de la Chine pendant des années. Ça a été, en fait, à sens unique.
11:11Et ils se sont enrichis grâce aux États-Unis. Et très clairement, je pense que les présidents qui m'ont précédé n'ont rien compris, en fait, à ce qui était en train de se passer,
11:25ce qui n'a pas été mon cas, moi, j'ai compris ce qui se passait. J'ai du mal à comprendre qu'on n'ait pu être tellement stupides, nous, États-Unis.
11:35Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Moi, j'ai compris comment ça fonctionne. Tout ce qu'on veut, nous, c'est être traité équitablement.
11:41Mais équitablement, ça veut dire des milliards et des trillions de dollars qui doivent entrer aux États-Unis.
11:50Et si on a cette sécurité nationale sur notre territoire, c'est grâce à ces droits de douane. Sans droits de douane, on n'aurait pas ces possibilités de sécurité intérieure et nationale.
12:02Et évidemment, je pense que, pour répondre à votre question, puisque vous revenez à la question de la guerre, je vais vous dire que, moi, j'ai bon espoir qu'on trouve une vraie solution.
12:18On ne dépense pas d'argent, on ne perd personne, on vend des missiles, des munitions, etc., qui sont payées.
12:24On les vend à l'Union européenne, à l'OTAN, en fait. Mais si vous voyez, en fait, les pays à qui on vend, les pays européens ou l'OTAN, en fait, on leur vend des choses.
12:38Et on est tout à fait équitas. On a fait un bon accord avec eux. Ils ont payé tous ces armements et ces munitions.
12:45Non, le sujet n'est pas là, en fait. Le sujet, c'est qu'il faut sauver des milliers et des milliers de vies, si possible, chaque semaine.
12:53C'est pour ça qu'on participe, nous, à cette dynamique. Et je vous dirais que je pense vraiment qu'on a toutes nos chances de pouvoir mettre un terme à cette guerre.
13:07Je pense que personne ne pourra dire que vous n'avez pas bien travaillé. Vous avez fait de très bonnes choses jusqu'à présent.
13:15Vous savez, bien souvent, notamment dans les médias, on a un peu tendance à voir les choses de manière assez virtuelle.
13:30Vous, vous êtes très concret. Vous comptez les victimes. Vous savez, c'est le travail d'un président.
13:37Et je fais un travail de médiation entre ces présidents. Ce n'est pas simple.
13:44Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est que c'est beaucoup plus simple lorsque les gens se comprennent et s'entendent et s'apprécient, ce qui n'est pas forcément le cas.
13:53En l'occurrence, ça peut peut-être évoluer. Mais en attendant, on va les maintenir un petit peu à distance et voir ce qu'on peut faire.
14:02J'ai déjà réglé huit conflits. Si on inclut celui du Moyen-Orient, ça serait le neuvième.
14:12J'avais pensé que ce serait le plus simple. Vous savez, le président Poutine évoquait les médias. Il a pensé à toutes ces guerres qu'on a reçues à régler.
14:24Mais ce qu'il m'a dit, c'est que vraiment, il a été très, très surpris qu'on ait trouvé une solution au Moyen-Orient. Il s'est dit qu'il ne pensait pas qu'on y arriverait.
14:35Et pour ce conflit Russie-Ukraine, moi, je pense qu'on va y arriver.
14:39Vous savez, on a quand même résolu huit conflits. On a réglé huit guerres. Vous pensez au Rwanda-Congo, Pakistan, Thaïlande, toutes les guerres qu'on a réglées.
15:05Et à chaque fois qu'on a quelque chose, c'est « Ben alors, si vous réglez la prochaine guerre, vous aurez le prix Nobel. »
15:12Eh bien, je ne l'ai pas eu. Au demeurant, c'est une femme absolument charmante et méritante qui a eu ce prix Nobel.
15:21Donc, moi, le prix Nobel, je m'en fiche. Ce qui importe pour moi, c'est sauver des vies.
15:27Et à chaque fois que je résous un conflit, on me dit « Ah ben, vous en avez réglé un, vous allez bien régler le prochain également. »
15:35Qui a réglé les conflits ? Prenez bouche. Lui, il a carrément démarré une guerre.
15:45D'autant plus lorsqu'on n'avait rien à y faire. Et la plupart de toutes ces guerres, d'ailleurs, ne nous concernaient pas.
15:51Et vous savez, vous voyez, par exemple, entre l'Inde et le Pakistan, là, je suis intervenu, on a sauvé des milliers de vie.
16:06C'est un fait. Donc, c'est peut-être le dernier conflit à régler, même si je sais qu'il y a des soucis en Afghanistan, un problème avec le Pakistan.
16:19C'est relativement simple à régler. Mais entre-temps, je vous rappelle que je dois aussi être le président des États-Unis.
16:28Je dois gérer ce pays. Et moi, je veux éviter les morts.
16:32Et on a sauvé des milliers de vies, voire des millions de vies.
16:35Et je souhaite que nous trouvions une solution à cette guerre-là, également.
16:44Monsieur le Président Zelensky, c'est à vous que je m'adresse maintenant.
16:54Je voulais vous demander quel est l'état d'esprit, en quoi la réunion de ce jour est différente, en termes d'état d'esprit, des deux qui ont précédé.
17:01Tout d'abord, le costume. Même costume, même président. Le prochain président aura un autre costume.
17:16Mais je pense que, pour revenir à votre question, on a eu des échanges importants avec le président Trump.
17:24Et je pense qu'on commence à se comprendre.
17:26Et je sais que le président est très bien briefé quant à la situation sur le champ de bataille, sur le front.
17:40Et ça aide beaucoup.
17:42Ça aide beaucoup lorsque l'on connaît bien les détails de ce qui se passe effectivement sur le champ de bataille.
17:51Mais il n'en reste pas moins que je vous parle et que nous sommes toujours en guerre.
17:59Vous disiez que l'Espagne ne jouait pas le jeu avec l'OTAN.
18:06Oui, c'est vrai.
18:09Tout le monde a relevé son budget, sa participation.
18:13Certains sont montés à 5 %, mais l'Espagne a décliné.
18:16Elle a refusé cette augmentation budgétaire.
18:19Et je pense que, vraiment, l'Espagne devrait être fortement réprimandée pour ça.
18:25Tant pis.
18:26C'est à eux de voir ça avec l'OTAN.
18:31Est-ce qu'elle pourrait être expulsée ou renvoyée de l'OTAN ?
18:35Non, non, bien sûr que non.
18:36Vous savez, il y a d'autres pays, nombreux, de l'Union européenne, qui ont relevé leur contribution budgétaire à l'OTAN et qui ne se plaignent pas.
18:51Allez-y, je vous écoute.
18:52Est-ce que vous pensez que la dynamique qui vient de se développer au Moyen-Orient pourrait avoir une incidence aussi dans cette guerre avec l'Ukraine et la Russie ?
19:10Oui, vraiment, je pense, parce que c'est une vraie dynamique.
19:14Personne n'y croyait.
19:16Personne ne pensait qu'on allait pouvoir régler ce conflit.
19:19Il y a eu une intervention, vous le savez, des B2, notamment, en Iran, qui a aussi fait avancer les choses.
19:28Personne ne s'attendait à ce que ça se règle.
19:3259 pays étaient impliqués.
19:35Des pays très différents pays.
19:37Vous savez, il y avait des musulmans, des juifs, des chrétiens.
19:41Ces pays ont de nombreuses communautés présentes.
19:44Et pourtant, on est arrivé, et plutôt assez facilement, j'ai à dire, une fois qu'on a bien posé les choses, après, c'est allé relativement vite.
19:53Et donc, je pense que, là encore, on a posé les choses correctement cette fois-ci.
20:00Et je dois vous dire que ça sera un très grand honneur d'obtenir la fin de ce conflit.
20:07Et je pense qu'aussi bien les Russes que les Ukrainiens sont des peuples remarquables.
20:12Voilà. Et ça sera un grand honneur de pouvoir mettre un terme à cette guerre.
20:21Alors, il y a eu des survivants dont on aimerait entendre parler.
20:27Pour répondre à votre question, Madame,
20:31Je ne peux pas vous répondre sur des frappes récentes,
20:40puisque là, je n'ai pas les informations sous la main, mais vous les aurez en temps utile.
20:45Je vous l'ai expliqué.
20:47On va mener une opération contre les narcoterroristes, comme on le sait.
20:50On l'a annoncé globalement, mais quant aux détails de ces opérations contre l'arcoterrorisme,
20:57pas de détails pour l'instant.
20:58Vous en aurez par la suite.
20:59Nous avons attaqué un sous-marin.
21:08Il se trouve que c'était un sous-marin qui avait été construit spécifiquement pour le transport de montagnes de drogue,
21:16de quantité colossale de drogue et de stupéfiants.
21:20Personnellement, je ne connais pas beaucoup de gens qui disposent de sous-marins à titre personnel.
21:27Et donc, c'était, je rappelle, un sous-marin privé qui était chargé de stupéfiants.
21:38Alors, pour revenir à la question des tomahawks,
21:43écoutez, je ne sais pas si le président Poutine revient, si vous voulez, dans la discussion par crainte des tomahawks, je ne sais pas.
21:54Ce qui est vrai, c'est que les tomahawks sont très dangereux.
21:56C'est vraiment une arme incroyable.
22:01Pour ceux qui aiment la guerre, il faut dire que c'est une des armes les plus puissantes et précises.
22:06On en a envoyé 30 en Iran après le passage des B2.
22:11Donc, on avait envoyé 30 tomahawks qui étaient envoyés depuis un sous-marin qui était assez éloigné.
22:17Mais c'est une des armes extrêmement puissantes et dangereuses.
22:21Également, il pourrait donc y avoir une escalade.
22:26Vous savez, il y a beaucoup de choses peu réjouissantes qui peuvent se passer.
22:30Les tomahawks, effectivement, sont très puissants, sont très utiles.
22:34Mais je dois quand même vous dire que nous ne sommes pas prêts à les donner, ces choses dont on a besoin de nous-mêmes, pour protéger notre pays.
22:43On a l'armée la plus puissante du monde, on a l'armement le meilleur du monde.
22:47Alors, certes, je veux mettre un terme à cette guerre, mais nous devons nous protéger.
22:54Alors, l'histoire du tunnel, entre le tunnel et l'Alaska, oui, effectivement, je viens d'en entendre parler.
23:04Écoutez, on a des minéraux en Alaska qui sont assez importants pour nous, mais effectivement, j'ai entendu parler de ça hier, possibilité d'un tunnel entre l'Alaska et la Russie.
23:24Qu'est-ce que vous en pensez, M. le Président ?
23:26Vous n'en pensez rien.
23:33Il y avait un sénateur d'Hawaï, et je croyais qu'elle voulait qu'on ait un tunnel de mémoire entre Hawaï et le continent.
23:47Non, une démocrate.
23:50Elle voulait une voie ferroviaire, une voie ferrée pour Hawaï, depuis le territoire des États-Unis, qui n'est pas simple.
23:59Est-ce que vous pensez qu'éventuellement, le Président russe est en train de gagner du temps ?
24:12Oui, c'est possible, mais vous savez, dans ma vie, j'ai été parfois confronté à des gens qui savent bien mener le jeu, mais j'ai réussi à tirer mon épingle du jeu.
24:24Donc, peut-être qu'il gagne un peu de temps, mais je pense qu'il veut quand même conclure un accord. Il veut ce deal.
24:36Écoutez, très franchement, il avait dit qu'il aurait dû gagner la guerre en une semaine.
24:40Et si on n'avait pas donné les javelins, les missiles anti-chars, effectivement, qu'ils les ont collés au sol et dans la boue, précisément, ils auraient pu marcher sur Kiev en quelques jours.
24:58Vous savez, il faut tenir compte de la chaleur, du temps, du froid. Tout ça, ça compte en temps de guerre.
25:07Mais ça a été intéressant lorsque les chars se sont retrouvés pris dans cette boue.
25:19Vous savez, moi, j'ai donné les javelins. N'oubliez pas, quand même, qu'Obama leur a donné trois fois rien pour se défendre, alors que nous, on a donné les javelins, qui sont des armes extrêmement puissantes.
25:37Donc, voilà, le genre de choses que nous avons faites, on en a donné des centaines.
25:49On a beaucoup d'armes littéralement dévastatrices et je ne tiens pas du tout à les utiliser.
25:57Mais il se trouve que lorsqu'un char est collé au sol et ne peut plus bouger, eh bien, il ne peut plus bouger.
26:04Et c'est ce qui a été le cas à ce moment-là. Ça a été un moment charnière.
26:11Écoutez, les démocrates, je crois qu'ils sont vraiment à terre mentalement, suite à l'accord Moyen-Orient.
26:22Ils veulent prendre 1,3 trillions de dollars pour les donner à des gens qui viennent dans notre pays.
26:31Ce sont des gens qui font partie de gangs, qui sont des délinquants et qui viennent de l'étranger.
26:38Ils veulent leur donner ça, les démocrates.
26:40C'est-à-dire qu'ils veulent détruire notre système de santé et on n'a pas laissé faire les choses.
26:44Je pense qu'effectivement, pour rebondir sur ce que vous disiez, il y a des choses intéressantes qui se passent actuellement dans le monde.
27:02Vous savez, effectivement, tout le monde nous fait des propositions, Alexandre, parce qu'on sait très bien qu'il ne faut pas faire n'importe quoi avec les États-Unis.
27:24Voilà, merci à tous.
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