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  • il y a 4 semaines
Cette semaine dans MMA, Chill & Fight, un combattant au parcours incroyable : Idriss Altidor. Après une enfance très compliquée à Haïti, il débarque en Belgique à l'âge de sept ans. Confronté à la violence de sa famille adoptive, Idriss est sauvé d'un futur peu reluisant grâce aux arts martiaux. Après avoir notamment atteint la demi-finale du programme MMA Academy sur M6, il vise désormais la plus grande organisation mondiale de MMA : l'UFC.

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Sport
Transcription
00:00:00Salut tout le monde, bienvenue dans MMA Chill & Fight, de la baston tout en décontraction.
00:00:20Alors vous le savez, pour faire un beau combat il faut être deux, et bien pour une belle émission
00:00:24c'est exactement la même chose. Sébastien Love est à mes côtés, comment ça va mon Seb ?
00:00:28Salut mon Lucien, ça va et toi ?
00:00:30Ça va très bien.
00:00:31Ça va le genou ? Parce qu'il paraît que tu ne sais pas courir.
00:00:33Oui bon c'est un peu difficile en ce moment, je cours pas mal, je cours vite mais des fois je tombe.
00:00:37Bon je pense que je vais me mettre à un sport un peu plus léger, un peu plus cool, le MMA je pense que c'est pas mal.
00:00:41Mais c'est très bien, c'est pour les fragiles.
00:00:43Voilà exactement, exactement.
00:00:45Oui on va recevoir quelqu'un qui combat bien, qui court bien, je ne sais pas, il va nous le dire, tu vas nous le présenter.
00:00:50Il nous vient du plat pays, il est plus connu pour ses abdos que pour ses tresses, s'il vous plaît.
00:00:58Monsieur Idriss, l'homme aux abdos d'acier.
00:01:01Altidorm !
00:01:07Salut Idriss, ça va ?
00:01:08Ça va Idriss ?
00:01:09Ça va ?
00:01:10Ça va ?
00:01:11Ça va, ça va.
00:01:12Ça vous l'homme aux abdos d'acier.
00:01:13Ok ok.
00:01:14Qu'est-ce qu'on prend le surnom ?
00:01:15Ça va Idriss, tu vas bien ?
00:01:16Ça va merci, je vais super bien et vous ?
00:01:18Ouais ça va super.
00:01:19Super content de t'avoir Idriss.
00:01:21Chaque fois on se voit que dans la cage nous.
00:01:23Là c'est en cas de se voir ailleurs.
00:01:25Ouais c'est cool.
00:01:26Quelque chose me dit qu'il connaît l'émission.
00:01:28Je connais l'émission effectivement parce que j'ai mon ami Boris qui est passé par là donc j'ai pu voir un peu.
00:01:34Qui nous a fait des recettes de cuisine d'ailleurs.
00:01:36Oui exactement.
00:01:37Des recettes de cuisine.
00:01:38Des sandwichs je crois.
00:01:39On l'a pas mal vanné Boris.
00:01:41Smash en repasse.
00:01:43Je ne sais pas si tu en as parlé de sa petite émission.
00:01:46J'ai jamais vu cette émission.
00:01:47Oh là là.
00:01:48Magnifique.
00:01:49Magnifique.
00:01:50Tu verras.
00:01:51Gris on te présente pour nos téléspectateurs.
00:01:53T'as 24 ans.
00:01:54Neuf victoires.
00:01:55Trois défaites.
00:01:56Tu aimes te faire frapper les abdos.
00:01:58Bon ça on y reviendra un peu tout à l'heure.
00:02:00Mais ce que tu préfères c'est arracher des mâchoires.
00:02:02Et à ce qui paraît.
00:02:03T'es pas trop mauvais au bullying.
00:02:05Mais Neta m'a dit.
00:02:07Ton attaché de presse avec qui on a un peu préparé l'émission.
00:02:10Seulement avec les gouttières.
00:02:12C'est le cas.
00:02:14Là je crois qu'il y a diffamation là.
00:02:17Ça c'est un gros mensonge.
00:02:18Non non elle a rien dit Neta.
00:02:19C'est moi qui ai rajouté ça.
00:02:20Non mais le bullying une passion donc.
00:02:22Bah une passion.
00:02:23Peut-être pas passion.
00:02:24Mais c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire.
00:02:26Quand je m'ennuie le week-end.
00:02:29J'essaie toujours de choper un ami ou deux.
00:02:31Voilà.
00:02:32Pour les rétamer un peu.
00:02:33Je vais rétablir la vérité.
00:02:34Parce que là il dit ça.
00:02:35Avec un ami ou deux.
00:02:36Mais en off.
00:02:37Les mecs.
00:02:38Vous m'avez dit.
00:02:39Que le bullying ça vous servait pour les dates.
00:02:41Non non.
00:02:42Si vous m'avez dit.
00:02:43Oui ou non.
00:02:44Moi je vais rétablir la vérité.
00:02:46Servir moyen.
00:02:47Parce que bon.
00:02:48C'est totalement faux.
00:02:49Ouais.
00:02:50Et puis vu qu'on est trop fort.
00:02:51D'être plus sûr.
00:02:54D'accord.
00:02:55Bon on va arrêter de parler de bullying ici.
00:02:56Du coup.
00:02:57Seb.
00:02:58Non.
00:02:59Seb tu connais très très bien Idriss.
00:03:00Tu l'as expliqué à de nombreuses reprises.
00:03:01Ouais.
00:03:02Plusieurs fois.
00:03:03Quatre ou cinq fois.
00:03:04Et c'est vrai que c'est toujours explosif.
00:03:05C'est du spectacle.
00:03:06Ouais.
00:03:07Et puis c'est des combats dont on se souvient.
00:03:09Donc j'aime beaucoup ce combattant.
00:03:11Que ça soit sportivement et humainement.
00:03:13Et c'est des gens.
00:03:14Tu sais.
00:03:15Tu as toujours des combattants auxquels tu t'attaches.
00:03:16Et Idriss il en fait partie.
00:03:18Et le dernier que j'ai expliqué.
00:03:19C'était pas MMA Academy d'ailleurs.
00:03:21Ah si.
00:03:22C'était ça.
00:03:23Et puis après je suis la progression.
00:03:25Donc c'est génial déjà de se piquer les premiers combats.
00:03:28Puis après tu les vois dans d'autres grosses organisations comme le Stryker.
00:03:31Et du coup bah voilà.
00:03:32Moi j'ai hâte de le voir après continuer.
00:03:34Et puis voir jusqu'où il va aller.
00:03:35Surtout qu'il y a beaucoup de potentiel chez Idriss.
00:03:38Ah.
00:03:39Potentiel.
00:03:40Bon.
00:03:41Justement.
00:03:42Prochain combat.
00:03:43Stryker MMA 8.
00:03:44Le 25 octobre à la Halle des Sports de Jodouane.
00:03:46Je prononce bien ?
00:03:47Jodogne.
00:03:48Jodogne.
00:03:49Je suis pas belge.
00:03:50En Belgique du coup.
00:03:51Vous l'avez compris.
00:03:52Face à Abdou Inyev.
00:03:53Comment ça se passe la prépa Idriss ? C'est bientôt ?
00:03:55Ouais.
00:03:56C'est bientôt.
00:03:57Ma prépa c'est toujours la même chose.
00:03:58Je me prépare.
00:03:59Pas de spécificité pour cet adversaire.
00:04:02On fait toujours la même chose.
00:04:03On défend la lutte.
00:04:04On strike.
00:04:05Donc c'est toujours pareil.
00:04:07Gros cardio.
00:04:08Prépa physique.
00:04:09Vraiment être prêt à tout.
00:04:10Après lui je sais que c'est un gros lutteur.
00:04:12C'est un profil que j'ai pas beaucoup eu.
00:04:15Justement là c'est quelque chose que j'attendais vraiment avec impatience.
00:04:18J'ai envie de me tester.
00:04:19Ouais.
00:04:20Contre Ava.
00:04:21TFS Team.
00:04:23Un mec qui est réputé pour faire de grosses guerres aussi.
00:04:25Ah mais c'est tout ce que j'aime.
00:04:27Ouais c'est vrai.
00:04:28Moi la vérité, s'il y a une grosse guerre tant mieux.
00:04:30On va essayer de lui arracher la tête proprement.
00:04:33Proprement il l'a bien dit quand même.
00:04:35Et puis ouais ouais bah oui c'est important.
00:04:37Tout dans l'esthétisme.
00:04:38Et puis c'est bien là c'est chez toi.
00:04:40Ouais puis c'est vrai c'est dans le royaume.
00:04:42On va essayer de faire plaisir un peu au pays.
00:04:44Parce que la plupart de mes supporters sont belges et français.
00:04:49Il y a aussi beaucoup français.
00:04:50Et donc voilà c'est un peu faire plaisir au peuple.
00:04:54Et c'est aussi une rivalité France-Belgique.
00:04:56Je ne sais pas pourquoi la carte.
00:04:57Il y a beaucoup de rivalité France-Belgique.
00:05:00Et donc voilà.
00:05:01Il faut la remercier.
00:05:02C'est bien ouais.
00:05:03Il y a toujours eu cette...
00:05:04Autant ce sont deux peuples qui s'adorent.
00:05:05Oui.
00:05:06Les français et les belges.
00:05:07Mais autant il y a toujours un peu cette rivalité.
00:05:09Bah on est frontalier.
00:05:10Donc forcément.
00:05:11C'est vrai.
00:05:12Non ça va être un super événement.
00:05:13Alors on les tape au foot.
00:05:14Après je ne sais pas s'ils vont nous taper au MMA.
00:05:15Oui mais parce que le belge ne sait pas jouer au foot.
00:05:19Tu vois voilà.
00:05:20Je ne suis totalement pas d'accord.
00:05:23Totalement pas d'accord.
00:05:24Oui.
00:05:25Au bowling ils sont forts.
00:05:26Au bowling ils sont très très forts.
00:05:28Non mais ça rajoute de l'enjeu un peu de pression.
00:05:31Enfin d'excitation d'avoir ce choc France-Belgique.
00:05:34Après pression non.
00:05:36Parce que Abdou ça reste un adversaire comme un autre.
00:05:39Il n'a rien qui peut me faire peur.
00:05:41Donc il n'y a pas de pression supplémentaire.
00:05:43C'est un fight comme un autre.
00:05:44Mais c'est vrai qu'il y a ce petit côté France-Belgique.
00:05:47Et j'ai envie que la Belgique domine la France comme elle l'a toujours fait.
00:05:50Alors toujours.
00:05:51Je ne vais pas rappeler de date et de mauvais souvenirs.
00:05:53Coucou Samuel Umtiti.
00:05:55Mais bon.
00:05:56Voilà.
00:05:57Elle était bien celle-là.
00:05:59Non mais c'est une belle organisation.
00:06:01Le Striker MMA.
00:06:02Une organisation qui monte.
00:06:03Une organisation qui met en valeur aussi les combattants amateurs.
00:06:05Ça c'est super Sam.
00:06:06Et oui.
00:06:07C'est ce que c'était.
00:06:08J'en ai parlé dans le Que du Love c'était la semaine dernière.
00:06:09Je crois.
00:06:10Le Striker.
00:06:11Donc avec son organisateur Eric Conaco.
00:06:13Et c'est vraiment l'organisation je trouve qui va je pense dans l'avenir faire partie
00:06:18des trois grosses organisations majeures en France.
00:06:20Il y a tout pour plaire.
00:06:22Et j'aime bien le côté.
00:06:24On fait des événements.
00:06:26Exactement.
00:06:27On n'essaye pas de faire des trucs avec des feux d'artifice et tout.
00:06:30On se concentre vraiment sur.
00:06:31Intelligent.
00:06:32Exactement.
00:06:33Les cartes elles sont très cohérentes.
00:06:34Le public est toujours là.
00:06:35Il y a une grosse ambiance.
00:06:37Après le seul truc c'est que Eric il n'a pas choisi le meilleur des speakers.
00:06:41Je dis ça parce qu'il est là Eric.
00:06:42Ben oui.
00:06:43Juste là.
00:06:44Mais moi on se connaît depuis très longtemps avec Eric et franchement j'aime beaucoup
00:06:50cet orga.
00:06:51Et puis de voir Idriss maintenant évoluer au Striker c'est génial.
00:06:54C'est génial.
00:06:55Ben oui.
00:06:56Parce que ça va.
00:06:57Encore une fois ça va faire partie des trois orgas majeurs en France dans pas longtemps.
00:07:01C'est un one shot avec le Striker Idriss ou… ?
00:07:04Après ça c'est quelque chose que c'est mon équipe qui gère.
00:07:07Moi je ne sais pas tout ce qui se passe derrière.
00:07:10Moi mon travail c'est rentrer dans la cage, m'entraîner et de performer le jour J.
00:07:15Après tout ce qui est négociation je laisse mon équipe gérer et je leur fais entièrement confiance.
00:07:19La cage gère assez bien ça.
00:07:22J'ai mon manager Thibaut qui gère super bien les négociations.
00:07:25Donc il me dira les nouvelles, comment ça a été.
00:07:28Et puis j'ai totalement confiance moi.
00:07:31C'est bien, tu as l'air d'être bien entouré et d'avoir une bonne team autour de toi.
00:07:34Ouais moi c'est quelque chose qui compte beaucoup pour moi c'est mon entourage.
00:07:37Que ce soit mes amis que je choisis bien, que ce soit mes coachs qui sont de bonnes personnes,
00:07:42qui me font évoluer et qui m'instruisent chaque jour.
00:07:45Donc c'est vrai que mon entourage j'en suis assez content et satisfait.
00:07:50Et je ne le changerais pas du tout.
00:07:52Ils sont prévenants parce que tout à l'heure là tu as voulu prendre une chouquette
00:07:55et puis il t'a dit non, non, non, tu combats la semaine prochaine.
00:07:58Tu combats la semaine prochaine.
00:07:59Il avait dit qu'on envisage peut-être de faire encore descendre la catégorie après.
00:08:03Mais le problème c'est que je suis un gourmand moi.
00:08:06Et puis nous on a fait une connerie énorme.
00:08:08On a ramené pain au chocolat, croissant, chouquette en se disant ça va faire plaisir.
00:08:11Il est arrivé, il a vu les chouquettes.
00:08:13Ils m'ont mal regardé les chouquettes et ça j'aime pas trop tu vois.
00:08:18C'est dur le régime ?
00:08:20Alors certains régimes sont plus durs que d'autres.
00:08:23Quand je m'y prends vraiment à l'avance et que je mange bien, je descends bien.
00:08:26Ça va, ça se passe assez bien.
00:08:27Après là, j'avais fait un régime pour rien, pour les IMAF et je suis remonté au poids.
00:08:33Donc là le régime…
00:08:34Tu reprends beaucoup ?
00:08:35Bah je descends de 74 kg, enfin 74 pour les Français.
00:08:41Donc je dois reprendre, enfin 8 kg à reprendre.
00:08:44Ouais 8 kg, ouais.
00:08:45Mais là j'ai le laps de temps, il était assez court donc ce régime là il va être un petit peu dur mais ça va.
00:08:50Je m'adapte assez rapidement, ça va le faire.
00:08:53Bah oui, bah oui.
00:08:54Moi ça le fait toujours.
00:08:55Bah oui, il n'y a pas de raison.
00:08:56Sauf pour 50 grammes la dernière fois.
00:08:58Ouais, c'est vrai.
00:09:0050 grammes ça va, on a vu pire.
00:09:02Ouah oui oui, oulala.
00:09:03Ouais c'est rien ça.
00:09:04Largement pire.
00:09:05C'est rien.
00:09:06Ah oui oui, je confirme.
00:09:07C'est Paris notamment.
00:09:08Eh oui.
00:09:09Bon Idriss, la semaine dernière on a reçu Azael Adjouj, tu connais ?
00:09:12Azael, bah j'ai déjà entendu parler, je le connais pas personnellement mais oui je vois un peu c'est qu'il y a la personnalité bien sûr.
00:09:16Combattant du PFL, on s'est régalé, très belle émission, vous pouvez retrouver d'ailleurs sur YouTube.
00:09:21Et il nous a dit ça, Azael on va l'écouter et j'aimerais que tu réagisses sur ce qu'il dit.
00:09:25Bah sur mes 11 combats pro, j'ai dû rentrer 10 fois sans game plan.
00:09:30Je regarde mon adversaire bien sûr, je sais ce qu'il fait, mais moi je me concentre sur ce que je sais faire.
00:09:34Pas forcément sur il bouge son pied à 10 degrés ici, non je m'en fous.
00:09:40Il y a des grandes lignes qu'il faut respecter, le mec il frappe fort, il a une bonne droite, il faut respecter.
00:09:45Mais je vais pas passer 8 semaines à être comme ça, à faire de la vie d'étude vidéo.
00:09:51Dans cet extrait, Azael nous dit qu'il n'a pas de game plan pour ses fights.
00:09:56Peu importe l'adversaire, le combat c'est plus lui contre lui-même, il fait pas forcément gaffe à qui est l'adversaire, son profil.
00:10:03Est-ce que tu te reconnais un peu là-dedans ? Est-ce que toi aussi tu abordes les combats un peu comme ça ou pas Idriss ?
00:10:08Dans la première année que je faisais du MMA, je faisais pas vraiment attention.
00:10:13Je me disais peu importe ce qu'il sait faire, je m'en fous, je suis plus fort.
00:10:16Mais selon moi je trouve que c'est une erreur.
00:10:19Parce que après j'ai appris aussi à faire confiance à mes coachs et à les laisser analyser l'adversaire.
00:10:25Et de moi aussi apprendre à le faire.
00:10:27De le faire avec tes coachs ou le seul ?
00:10:29De le faire avec mes coachs, seul aussi chez moi, regarder les combats.
00:10:31Tu regardes les vidéos et tu décadas.
00:10:33Je trouve que c'est utile de le faire, comme ça si l'adversaire a une spécialité,
00:10:37tu peux la connaître, savoir défendre.
00:10:39S'il fait des petites erreurs, tu peux les repérer à ce moment-là.
00:10:43Donc je comprends son point de vue, mais je ne la partage pas.
00:10:47C'est marrant, c'est...
00:10:49Chacun est différent dans la façon d'aborder aussi les combats.
00:10:53Mais c'est vrai que l'analyse vidéo, ça peut t'amener à, comme tu le dis,
00:10:56à voir ses failles, ses spécificités.
00:10:59Et puis d'un côté t'as Azahel qui dit « oh, tête baissée, je m'en fous ».
00:11:03Oui, c'est ça.
00:11:04Bon après, on a envie de dire que pour l'instant, les deux cas fonctionnent très bien.
00:11:08Oui, oui, oui.
00:11:09Après, on choisit.
00:11:10Oui, c'est ça.
00:11:11Je rappelle la date du Striker MMA 8, 25 octobre 2025.
00:11:14Idris, si on regarde un an en arrière, le 26 octobre 2024,
00:11:18tu étais sur une carte prestigieuse, avec deux grands mots en main event.
00:11:23Vous les connaissez tous, c'est des stars du MMA.
00:11:26C'est Bidadi et Ilan Ceteo, l'influence fight première édition.
00:11:31Bon, je suppose qu'après ton fight, cette influence fight,
00:11:34tu es resté pour regarder ce main event légendaire
00:11:37qui restera dans les annales du MMA.
00:11:39Bon, effectivement, je suis resté, mais c'était plus pour rigoler.
00:11:42Parce que c'était vraiment un spectacle très drôle à voir.
00:11:46Que j'expliquais, d'ailleurs.
00:11:47Que j'expliquais, oui, j'y étais.
00:11:49Et heureusement, comme je disais, j'avais été choqué par...
00:11:53T'as Idris qui combat, il y avait aussi Quentin qui combattait, Quentin Domingos.
00:11:57Et en fait, les gens, ils venaient pour ça, quoi.
00:12:00Ah bah oui, oui.
00:12:01Et là, je dis, mais c'est pas possible.
00:12:02C'est pas possible.
00:12:03Mais c'était après, voilà, écoute, c'était une soirée comme les autres.
00:12:08On a fait le job et puis toi, t'as fait le job.
00:12:10Bah oui, après moi, c'est mon boulot.
00:12:12Tu t'en fous, toi, t'as pas...
00:12:13Ça, c'est un truc, nous, on en discute souvent entre nous.
00:12:15Mais toi, le fait que ça soit Sebi Daddy, l'NCTO, en main event, ce jour-là,
00:12:19et que toi, tu sois sur un combat un peu plus...
00:12:22Tôt dans la soirée, tu t'en foutais.
00:12:24T'étais là juste pour faire ton travail, quoi.
00:12:25Non, moi, c'est pas quelque chose qui me reste dans la tête.
00:12:28Je fais juste mon boulot, eux, ils font leur boulot.
00:12:30Après, ils ont quand même ramené le public.
00:12:32Et voilà, c'était juste une démonstration assez drôle.
00:12:37Moi, ça m'a posé aucun problème, très honnêtement.
00:12:40Tu fais bien.
00:12:41Ah oui, voilà, je me souviens de ça.
00:12:43Ah, les images...
00:12:45Ouais, c'était les images.
00:12:46Ouais, ouais, bah oui, parce que...
00:12:47Des fois, je me souviens plus sur les finish et tout.
00:12:50Et en effet, t'as fait le boulot.
00:12:52Ouais, j'ai calé un petit triangle et puis j'étais en montre sur lui dans le triangle.
00:12:57Donc, c'est compliqué de sortir de là.
00:12:59Ah ouais, après, c'est bon.
00:13:00Je veux bien le croire.
00:13:01D'essayer.
00:13:02Non, mais si.
00:13:03Mais si.
00:13:04Peut-être plus tard, oui.
00:13:05Peut-être plus tard dans l'émission.
00:13:06Parce que j'ai entendu dire que tu voulais te lancer dans le MMA à cette petite occasion.
00:13:09Après, je fais déjà un peu de boxe, c'est déjà pas mal.
00:13:11Boxe contre un sac, c'est tout.
00:13:13Pas contre des adversaires encore, mais peut-être.
00:13:15Peut-être un jour, qui sait.
00:13:16En tout cas, on le voit avec ces images, les abdos.
00:13:18On peut constater d'ailleurs l'évolution en un an.
00:13:20J'ai touché tout à l'heure.
00:13:21C'est vrai que c'est pas mal.
00:13:23L'homme aux abdos d'acier, c'est ton surnom.
00:13:25Tu peux nous dire d'où ça vient ?
00:13:27D'où ça vient ?
00:13:28Un homme, un jour, a décidé de m'appeler comme ça.
00:13:31Ah, c'est toi ?
00:13:33Ouais, parce que je ne me suis jamais nommé comme ça.
00:13:35Ça ne vient pas de moi, ça ne vient pas de mon entourage.
00:13:38C'est vraiment...
00:13:39Je crois que comme ça, un jour, c'est sorti sur l'AEC.
00:13:44L'homme aux abdos d'acier !
00:13:47Et maintenant, regarde, ça tape avec une batte dans les abdos.
00:13:51Voilà, et puis c'est resté.
00:13:53Ça, c'est un truc de ouf, ça.
00:13:54Et cette vidéo-là, elle a fait...
00:13:56Je ne sais pas si même la vue, c'est un délire.
00:13:57C'est là, je crois qu'elle a fait 2 millions et 600 millions.
00:13:59Non, c'est comme ça.
00:14:00Si, si, si.
00:14:01Ah ouais.
00:14:02Si, si, si.
00:14:03C'est mon coach, justement, Magamonev,
00:14:05qui essaye un peu de voir si c'est vrai, vrai.
00:14:09Alors qu'il sait que c'est vrai.
00:14:11Donc, il a voulu retester.
00:14:13C'était assez marrant.
00:14:14Ouais, c'est bien.
00:14:15Une petite méthode.
00:14:16À la cool, quoi.
00:14:17C'est à l'ancienne, ça.
00:14:18À l'ancienne.
00:14:19Mais oui, c'est bien, ça, de tester comme ça.
00:14:21La résistance physique, c'est important.
00:14:23Ouais.
00:14:24Bon, il y a ton coach, mais t'as même lancé un petit challenge, aussi,
00:14:26où t'invites tous les combattants à venir tester tes abdos d'acier.
00:14:30Il y a eu Bakary Samaké, qui s'est bien déchaîné, d'ailleurs.
00:14:32Cyril Gann, Ramzat Chimaïev.
00:14:34Ça, c'est quand même incroyable.
00:14:35Baki, Jordan Zebo.
00:14:37Tiens, là, c'est Bakary Samaké, qui n'y va pas de main morte.
00:14:40Qui frappe le plus fort ?
00:14:41Samaké, ça l'a frappé fort, non ?
00:14:42Il a frappé vraiment super fort, mais ça va, j'ai encaissé assez facilement.
00:14:47Après, je ne sais pas, c'est normal.
00:14:49Mais là où j'ai eu le plus difficile, on va le voir peut-être…
00:14:53Chimaïev ?
00:14:54Non, même pas.
00:14:55Non, même pas.
00:14:56Ah bah qui ?
00:14:58Non, pas du tout.
00:14:59Ben Zebo.
00:15:00Zebo, ouais.
00:15:01Ah ouais, ok, d'accord.
00:15:02Parce que Zebo, je lui ai dit, met 100%.
00:15:05Genre, essaye de m'exploser.
00:15:06Et il a vraiment respecté…
00:15:08Ah oui, il a frappé, ouais.
00:15:09Ah, il a tout mis.
00:15:10Il a tout mis, d'ailleurs, quand il a mis le premier, ma tête, j'étais choqué.
00:15:15Je me suis dit, oh, il frappe fort.
00:15:17Et puis…
00:15:18Après, j'ai vraiment bien serré, et puis ça a été…
00:15:20Il voit TV, ouais.
00:15:22Zebo et… c'est ce week-end, d'ailleurs, Zebo ?
00:15:26Ouais, quand on va y aller.
00:15:27Tout à fait.
00:15:28Bruno ?
00:15:31Eh bah, moi, je vais choquer tout le monde.
00:15:33Et moi, je vois une surprise.
00:15:35Enfin, une surprise.
00:15:36C'est marrant parce que Zebo, les gens le critiquent depuis son combat contre Doumbé.
00:15:41Il en a pris partout.
00:15:42Ouais, il en a pris.
00:15:43Voilà, ça arrive, tu prends un chaos, ça arrive à n'importe qui.
00:15:46Attention à ce mec-là.
00:15:47Attention à Jordan.
00:15:48Attention à Jordan.
00:15:49Attention, Baki, très très fort.
00:15:50Mais je pense que c'est une très belle opposition pour Baki, moi.
00:15:53Et j'ai hâte de le voir, le combat.
00:15:55C'est un combat qui m'intéresse.
00:15:56Ouais.
00:15:57Bon, en tout cas, on le voit.
00:15:58Les abdos sont bien là.
00:15:59Tous ont essayé de te faire plier.
00:16:00Personne.
00:16:01Tu vois toute l'équipe que tu vois, là.
00:16:03Ouais.
00:16:04Ils tombent tous un par un.
00:16:05Voilà.
00:16:06Là, en une…
00:16:07En une vidéo.
00:16:08Voilà.
00:16:09Et il y en a, ils ont essayé de m'éteindre.
00:16:10Ah ouais, il y en a.
00:16:11Bon, écoutez, ils ne doivent pas oser.
00:16:13Ouais, non.
00:16:14Mais attends, mais comment…
00:16:15Enfin, t'as mal un peu ou pas du tout ?
00:16:18Ou c'est genre…
00:16:19Je pense que si j'en prends 200, 300, à un moment donné, je vais craquer.
00:16:22200, 300.
00:16:23Mais là, ils étaient peut-être 80.
00:16:25Puis c'est 100 gants, en plus, là.
00:16:26Ouais, ouais.
00:16:27100 gants.
00:16:28Vraiment, c'était en fin d'entraînement.
00:16:29Je me suis dit, allez, on fait une petite vidéo.
00:16:31Comme ça, on montre un peu…
00:16:32On fait ça, nous, pour les anniversaires, chez moi, à la salle.
00:16:35Ah bah super.
00:16:36Mais ça frappe doucement, tu vois.
00:16:38Mais celui qui…
00:16:39On fête l'anniversaire comme c'est un bon anniversaire.
00:16:40Et donc, le nombre d'années, le nombre de…
00:16:43Non, c'est le nombre d'élèves qu'il y a.
00:16:45Ah oui.
00:16:46Pour toi, sinon.
00:16:4750…
00:16:48Tu vas sur tes 53 ?
00:16:49Je vais sur mes 53 en février.
00:16:5053, oui.
00:16:51Ah.
00:16:52En février.
00:16:53Le combien ?
00:16:5415.
00:16:55Le 15 février.
00:16:56T'es de février aussi, hein ?
00:16:5725.
00:16:5825 février, exactement.
00:16:59Comme mes sœurs.
00:17:00Bon, tout le monde s'en fout.
00:17:01Je ne sais pas pourquoi.
00:17:02Je place ça comme ça.
00:17:04Bon, en tout cas, on l'a vu.
00:17:05Tout le monde essaie de te faire plier.
00:17:06Personne n'a réussi.
00:17:07La vie, aussi, elle a essayé de te faire plier, Idriss.
00:17:10Elle n'a jamais réussi non plus.
00:17:13T'as un parcours de dingue, tout simplement.
00:17:15Un parcours très inspirant.
00:17:16On va y revenir avec Seb, longuement, quand même, dans cette émission.
00:17:19D'ailleurs, là, si tu devais résumer ta vie, toi, en un mot…
00:17:22En un mot ?
00:17:23Je dirais persévérance.
00:17:26Persévérance.
00:17:27Là, c'est ce qui me vient en tête, là, tout de suite.
00:17:29Je pense que c'est un bon terme.
00:17:31Après, on va le découvrir ensemble, mais c'est…
00:17:36Oui, c'est incroyable.
00:17:37C'est assez dingue.
00:17:38C'est les parcours de vie qui font qu'on a de l'admiration.
00:17:43On peut dire ce qu'on veut, mais c'est vraiment…
00:17:47Quand on va la découvrir ensemble, la jeunesse de ton histoire, c'est fou.
00:17:52Justement, on va se replonger dans ton histoire.
00:17:54Idriss, tu es originaire d'Haïti et à l'âge de 7 ans, tu arrives en Belgique, dans une famille d'adoption.
00:18:00Comment ça s'est passé déjà, cette transition de Haïti à la Belgique ?
00:18:04Elle s'est très mal passée.
00:18:06Oui.
00:18:07Je me souviens d'avoir pris l'avion.
00:18:10Et le premier jour que je suis arrivé en Belgique, je suis passé du soleil à la neige.
00:18:15Parce que je suis arrivé en hiver.
00:18:16En hiver, oui.
00:18:17Et je n'avais jamais connu ça.
00:18:18C'était horrible.
00:18:19Et le premier jour que je mets les pieds en Belgique, c'est le premier jour où je me fais tabasser.
00:18:24Comme ça, on t'annonce la couleur directement.
00:18:27Ils n'ont pas voulu…
00:18:28Bienvenue en Belgique.
00:18:29Voilà, c'est ça.
00:18:30On m'a annoncé comment ça allait se dérouler.
00:18:32Tout de suite, j'ai compris.
00:18:33J'ai sombré directement dans la violence.
00:18:35Donc, l'arrivée n'est pas ouf.
00:18:38Vraiment, je suis arrivé.
00:18:39C'est parti direct en vrai.
00:18:41Et comment ça s'est fait ?
00:18:42Alors, cette famille adoptive est venue déjà à Haïti ?
00:18:46Alors, il y a eu deux visites.
00:18:49La première visite, c'était en mode…
00:18:51Il faut savoir que j'étais à l'orphelinat.
00:18:53Donc, je ne vivais pas avec mes parents.
00:18:55Je connaissais juste ma mère qui venait me rendre visite tous les dimanches.
00:19:00Après, ils sont venus, ils ont vu un peu et puis ils m'ont choisi.
00:19:05D'accord.
00:19:06Tu as eu l'occasion de discuter un peu avec eux ?
00:19:08Non, parce que moi, je ne parlais pas français.
00:19:10Et puis, ce n'était pas quelque chose qui était fait dans les règles.
00:19:13D'accord.
00:19:14Parce que moi, j'ai vu de l'argent circuler.
00:19:16Et puis, je pense…
00:19:18C'est grossier de le dire comme ça, mais je pense que c'était plus un achat qu'une adoption.
00:19:22Quand tu le rends, ça fait marcher.
00:19:24Oui, totalement.
00:19:25Comme tu l'as dit, je suis vu, ils m'ont choisi.
00:19:27Si tu as acheté quelque chose…
00:19:29C'est comme si tu vas au marché…
00:19:31Il y a le plus beau légume qui est moi et puis…
00:19:35Et puis, voilà, ils ont choisi.
00:19:37J'aime ce recul.
00:19:38Tu vois, maintenant, d'en rire, d'en parler parce que ça…
00:19:41Oui.
00:19:42Mais c'est vrai que sur le moment, tu vois…
00:19:44Puis surtout, tu es môme, quoi.
00:19:46Oui, c'est ça.
00:19:47Toi, tu n'aurais jamais été choisi.
00:19:48Non, parce que…
00:19:49Légumes pourris, là, c'est quoi ça ?
00:19:53Non, mais c'est vrai que normalement, en plus, le système d'adoption est super…
00:19:56Non, mais quand même contrôlé, en tout cas en France, en Belgique aussi, je pense.
00:19:59Donc, c'est pour ça que là, tu dis que c'est…
00:20:00Après, c'était en 2008, 2009 que je suis arrivé.
00:20:03Ah oui.
00:20:04Je pense qu'à ce moment-là…
00:20:06C'était différent.
00:20:07Enfin, c'était différent.
00:20:08Je pense aussi qu'il y a eu des choses qui ont été mises en place pour que ça ne se reposisse plus.
00:20:11Je pense aussi que c'était une question de contact parce qu'on a été quand même…
00:20:156 à être adopté.
00:20:16Oui.
00:20:17D'accord.
00:20:18Donc, je ne sais pas…
00:20:19Normalement, ce n'est pas légal de prendre…
00:20:21On nous a pris deux d'Haïti, deux du Bénin, deux du Canada.
00:20:24Ah oui, d'accord.
00:20:25C'est…
00:20:26Voilà.
00:20:27Ça, c'est un fait rapidement.
00:20:29Une fois, ils sont venus.
00:20:30Deuxième fois, je suis parti.
00:20:31Ouais.
00:20:32Et voilà.
00:20:33Et quand tu pars, tu sais que c'est un…
00:20:35Bah, ma mère…
00:20:36Tu vas rester là-bas tout le temps ?
00:20:37Non, ma mère, elle m'a dit.
00:20:38Elle m'a dit, tu pars…
00:20:39Et elle m'a donné un numéro à retenir.
00:20:42Elle m'a dit, retiens ce numéro.
00:20:43Mais j'étais tout petit et le numéro, je l'ai retenu jusqu'à aujourd'hui.
00:20:45Incroyable.
00:20:46C'est fou, hein.
00:20:47En plus, c'est le numéro d'Haïti.
00:20:48Donc, il y a le plus 509.
00:20:49Ah oui.
00:20:50Et puis, il y a tous les chiffres derrière.
00:20:52Et à cet âge-là, elle m'a dit…
00:20:53C'était son numéro de téléphone, en fait.
00:20:55Ouais.
00:20:56C'était plus 509 627 5909.
00:20:58Et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais oublié…
00:21:00Ouais, c'est un numéro qui…
00:21:01Parce que voilà, elle m'a dit, retiens ça, c'est très important.
00:21:03Et quand j'ai grandi…
00:21:04Parce que moi, je ne connaissais pas à téléphone les appels…
00:21:06Ouais, ouais, ouais.
00:21:07Puisqu'à Haïti, voilà, c'est pas comme ici.
00:21:09À 6 ans, tu connais déjà les téléphones, tu sais tout le verre.
00:21:12Et quand je suis arrivé, j'ai compris, c'était en fait le numéro, c'était pour ça.
00:21:16Et j'ai essayé de l'appeler plusieurs fois, ça ne s'est jamais passé.
00:21:19Ok.
00:21:20Ouais.
00:21:21Enfin, ce n'est pas indiscret, tu me dis…
00:21:22Tu l'as revu, ta maman ?
00:21:23Alors, jusqu'à actuellement, non.
00:21:26Ça fait 16, 15 ans que je suis ici en Belgique.
00:21:29Je n'ai jamais revu.
00:21:30Et tu lui as parlé ?
00:21:31De temps en temps, je parle au téléphone.
00:21:33Ouais.
00:21:34Mais c'est très rare parce qu'il y a un décalage horaire,
00:21:36il y a un problème de Wi-Fi.
00:21:38Il y a beaucoup de trucs qui font que la communication, elle ne passe pas toujours.
00:21:41Mais moi, je compte faire du MMA, ma vie, pour déboucher sur une grosse somme financière
00:21:49et pouvoir régler tous les problèmes que mes parents ont en Haïti.
00:21:53Ok, ouais.
00:21:54Et elle sait ce que tu fais ?
00:21:55Elle sait ce que tu fais, ta mère ?
00:21:56Elle sait ce que tu es devenue, la carrière que tu mènes ?
00:21:59Je lui, brièvement, voilà, elle sait que je fais des combats.
00:22:03Ouais.
00:22:04Je lui dis que ça va, tu vois, mais…
00:22:05Oui.
00:22:06En vrai, ça va.
00:22:08C'est du MMA.
00:22:09Oui, mais surtout avec ce que tu as traversé.
00:22:12Parce que maintenant, le MMA reste un sport violent,
00:22:15mais c'est une violence encadrée, une violence voulue.
00:22:18C'est toi qui décides de rentrer dans la cage.
00:22:20Toi, tout ce que tu as vécu, c'est de la violence injustifiée,
00:22:23de la violence traumatisante.
00:22:24Ouais, après, c'est une violence qu'on m'a imposée.
00:22:25Alors que cette violence-là, du MMA, moi, je l'ai choisie.
00:22:28Bien sûr.
00:22:29C'est vrai que c'est deux mondes différents,
00:22:31mais ça reste quand même une violence.
00:22:33Donc, voilà.
00:22:34Et on en revient à te rappeler, ce que je dis souvent, moi,
00:22:37c'est qu'on ne devient pas boxeur combattant par hasard.
00:22:40Quelques-uns, oui, voilà, sur 100 combattantes,
00:22:43en un ou deux qui vont faire…
00:22:44Mais tu ne deviens pas, tu ne montes pas dans une cage
00:22:46sur un ring par hasard.
00:22:47Je n'y crois pas à ça.
00:22:49Il y a quelque chose qui fait que tu as besoin d'extérioriser
00:22:52et nombreux, nombreux sont les combattants qui…
00:22:57Voilà, qui ont ce besoin de parler des histoires différentes.
00:23:00Et la tienne, elle est hyper…
00:23:02Ça prend au trip, quoi.
00:23:04Et puis, savoir maintenant où tu en es, c'est génial.
00:23:07Et toi, d'avoir cette envie de dire, voilà, je suis combattant de même âge
00:23:12et je veux régler après les problèmes là-bas,
00:23:15ou retourner, ou faire venir ta mère, je ne sais pas.
00:23:17Mais c'est hyper… c'est touchant, quoi.
00:23:20Tu as un but et c'est incroyable.
00:23:24C'est ça, j'ai ce but-là et je travaille pour.
00:23:26Donc, tous les jours, j'essaye de faire mon maximum,
00:23:28de me dire que voilà, j'ai été meilleur que hier,
00:23:30de progresser vers l'objectif.
00:23:32Bon, après, j'ai beaucoup d'objectifs, mais…
00:23:35Actuellement, vu la situation du pays, c'est mon plus gros défi, là, actuellement.
00:23:40Ouais, ça te donne une force supplémentaire parce que tu ne combats pas que pour toi.
00:23:44Je pense que c'est d'ailleurs…
00:23:45Voilà, c'est exactement ça.
00:23:46Une force supplémentaire par rapport aux autres combattants.
00:23:47Alors, chacun a son histoire et parfois des histoires très difficiles.
00:23:50Mais toi, là, tu es en mission, en fait, Idriss.
00:23:52Ouais, totalement.
00:23:53Je suis totalement en mission parce que je sais que si je rate un combat,
00:23:57je rate une opportunité, je rate de l'argent,
00:23:59je rate le fait de savoir ma mère en sécurité,
00:24:03ma petite sœur, mon frère, ma sœur, parce que j'ai deux sœurs et un frère.
00:24:06Qui sont là-bas ou qui sont…
00:24:08Tout le monde en Haïti.
00:24:09Tout le monde en Haïti.
00:24:10Tout le monde en Haïti, ok.
00:24:11Je suis le seul qui est venu.
00:24:12Qui est parti, ouais.
00:24:13Tu arrives à le supporter, tout ça, ça fait quand même beaucoup de charges,
00:24:17même mentales, sur tes épaules, je me dis.
00:24:19J'arrive à le supporter, oui, et assez facilement,
00:24:22parce que j'ai toujours grandi et vécu comme ça.
00:24:25Donc, c'est pas comme si on m'avait enlevé de mes parents à 15-16 ans.
00:24:29Peut-être ça aurait été différent.
00:24:30Ça aurait été autre chose.
00:24:31Là, c'est…
00:24:32Depuis petit, j'ai grandi seul, je me suis fait tout seul.
00:24:35Donc, j'ai cette facilité à accepter les choses.
00:24:38Donc, ça va, j'arrive à passer outre.
00:24:41Et j'essaie de faire au plus vite, mais bon.
00:24:44Le temps, c'est le temps et on va pas plus vite que le temps.
00:24:47– On a parlé de cette famille d'adoption en Belgique, de violence traumatisante,
00:24:53traumatisante, traumatisme.
00:24:54Est-ce que tu en as encore aujourd'hui ?
00:24:56Est-ce que parfois, tu as des souvenirs un peu qui te reviennent, qui te paralysent ?
00:25:02Si tu veux en parler, Idriss.
00:25:04– Non, bien sûr, on en a parlé, évidemment.
00:25:07– Non, je t'entends de réfléchir.
00:25:08De traumatisme pur, non.
00:25:10Parce que je me réveille pas au cauchemar, même si j'aurais pu.
00:25:13Le seul traumatisme que je pourrais te dire, c'est mon visage balafré.
00:25:19Parce que ça, ça part pas.
00:25:21Donc, on le voit, j'ai…
00:25:23Là, c'est un peu caché, mais j'ai plein de cicatrices sur le front.
00:25:26Je me souviens un jour…
00:25:27– Ça, c'est dû à la violence ?
00:25:29– Oui, c'est ça, exactement.
00:25:30– Ça se manifestait comment, toutes ces violences-là ?
00:25:33Enfin, pareil, c'est…
00:25:34– Dès le premier jour, je suis arrivé, on m'a tabassé.
00:25:39Je suis arrivé, je me suis assis sur le fauteuil avec mes frères,
00:25:41et elle a posé une question, elle a dit…
00:25:43Moi, je connaissais pas le français, je parlais pas français.
00:25:46Il y avait une bouteille sur la table.
00:25:47Elle a dit, qui a bu dans ma bouteille ?
00:25:50Moi, j'ai compris, qui veut de l'eau ?
00:25:52Parce qu'elle a montré la bouteille.
00:25:53Et mon frère et moi, on a dit, moi, tous les deux.
00:25:56– Ah, purée !
00:25:57– Oh, l'erreur !
00:25:58On comprenait pas, moi, je voulais de l'eau,
00:26:00parce qu'elle était pas gentille.
00:26:02Donc, elle nous a pas donné de l'eau de tout le voyage.
00:26:04Et donc, on dit, moi, moi, moi, elle commence à nous tabasser.
00:26:08Elle avait quatre chiens, moi, j'ai une peur bleue des chiens.
00:26:11Parce qu'elle nous lâchait les chiens sur nous, parfois.
00:26:14Mon frère, un jour, ils l'ont pris, on était tout petits, ils l'ont pris.
00:26:19Ils l'ont pris, ils l'ont lancé dans les chiens.
00:26:22Ils l'ont mordu, ils sont bras déchiqués de partout.
00:26:24Il a plein de morsures sur son corps.
00:26:26Moi, sur le corps, j'ai rien.
00:26:27C'est plus les cicatrices du visage.
00:26:29Elle m'éclatait la tête dans les assiettes.
00:26:32Parfois, elle m'obligeait à manger.
00:26:34Donc, je vomissais.
00:26:36Elle arrive, bah, la tête dedans.
00:26:38En fait, quand je te l'explique comme ça, ça paraît fou.
00:26:41Mais pour moi, c'était normal.
00:26:43J'ai fait ça tous les jours et c'était mon quotidien, tu vois.
00:26:47Et tous les jours, c'était aussi, voilà, tu rentres de l'école, hop, tu vas dans le coin à genoux.
00:26:51Donc, voilà, j'ai eu des problèmes après au genou.
00:26:53Elle nous a abîmé le corps un peu.
00:26:56Mais après, voilà, c'est les trucs que tu entends à la télé, dans les films, les trucs, voilà, quoi.
00:27:04Moi, pour moi, c'est normal.
00:27:05T'avoir des gens comme ça qui aient la capacité d'adopter, c'est un délire.
00:27:12Parce qu'en fait, je ne sais même pas si ces gens-là, quand ils adoptent, ils touchent des aides.
00:27:16Ils font quoi ?
00:27:17Alors, oui.
00:27:18Enfin, je veux dire, pourquoi tu touches des aides quand tu adoptes ?
00:27:20Certainement, oui.
00:27:21Certainement, oui.
00:27:22Mais normalement.
00:27:23T'es une dame qui travaillait pour l'État, en plus, je pense.
00:27:25Mais t'aimes les enfants quand tu fais ça ?
00:27:27Je veux dire, c'est pour en prendre…
00:27:28Je te jure, ça me…
00:27:29Et c'est surtout que normalement, je crois, en tout cas maintenant, là, en 2025, t'as des entretiens…
00:27:35Oui, oui, c'est quand même poussé.
00:27:38Avant de pouvoir adopter, il y a tout un processus.
00:27:40Et heureusement, j'ai envie de dire, pour éviter d'arriver à des cas comme tu as vécu, quoi.
00:27:45Et t'as pas eu…
00:27:46Enfin, après, je vais loin, mais ça me fait penser…
00:27:49Effectivement, quand tu parles de films, on pense à des trucs comme ça.
00:27:52À te venger ?
00:27:54Moi, je te jure, c'est le premier truc qui m'a…
00:27:57J'y ai pensé, très honnêtement.
00:27:59Quand j'étais petit et que j'étais en train de morpher, je me disais,
00:28:02purée, quand je serai grand, je pense à des trucs de fous.
00:28:04En plus, elle n'était pas seule, hein ?
00:28:06Oui, non, mais c'est ça.
00:28:07Ils étaient deux.
00:28:08Il y avait son mari.
00:28:09Il y avait son mari.
00:28:10C'était un frigo américain 2 mètres pour plus de 100 kilos.
00:28:14Et c'est les deux qui nous faisaient la misère.
00:28:16Et je me disais, purée, je ne peux rien faire, là, maintenant.
00:28:18Et on était quatre petits, parce qu'il y avait deux un peu plus grands,
00:28:22mais eux, ils ne se faisaient pas taper.
00:28:24On était quatre et on se disait, mais jamais de la vie, on va réussir à rivaliser.
00:28:27Et lui, le mari, il est mort d'un cancer un an après.
00:28:31Je ne peux pas dire que j'étais content, mais je l'étais.
00:28:33Non, mais je vais te le dire, ça me fait ni chaud ni froid.
00:28:36Non, non, mais voilà, il a eu un cancer et puis il en est mort.
00:28:40Et c'est juste… ça nous a soulagés, parce qu'on se faisait taper, diviser en deux.
00:28:46Mais bon, au début en tout cas, parce que toute cette frustration de son mari mort,
00:28:51elle a remis ça sur nous, donc…
00:28:53Mais en même temps, ça a duré ?
00:28:55Ça a duré deux ans et demi, je pense, entre comme ça.
00:28:59Deux ans et demi, oui.
00:29:00Avec des violences tous les jours.
00:29:02Tous les jours, tous les jours, tous les jours.
00:29:04Je ne me souviens pas d'un jour où j'étais heureux dans cette famille.
00:29:08Je pense un jour où… un jour, je suis passé à ça, d'être heureux.
00:29:12On était en train de jouer justement avec son mari.
00:29:15Avec une petite balle en mousse.
00:29:18Et donc, on joue et tout.
00:29:19Et donc, c'est lui qui joue avec nous.
00:29:21Et la balle, elle touche un truc qui tombe et ça se casse.
00:29:24Pfff…
00:29:25Et là…
00:29:26Il nous a martyrisés.
00:29:28Il nous a martyrisés.
00:29:31Tu sais, c'est des trucs que tu te dis…
00:29:34Mais comment…
00:29:35En fait, c'est inhumant.
00:29:37Ouais, c'est ça ?
00:29:38Mais pourtant, c'est…
00:29:39Après, moi, j'ai vite fait la différence entre cette famille-là et les autres familles belges.
00:29:44J'avais une haine profonde, une haine de vengeance contre ces gens-là.
00:29:49Oui, bien sûr.
00:29:50C'était vraiment ciblé.
00:29:51J'ai vite fait la différence parce qu'autour de moi, il y avait quand même mes profs
00:29:55qui me voyaient assez abîmé et qui s'inquiétaient, qui me posaient des questions.
00:29:59Évidemment, je ne disais rien parce que…
00:30:01Mais comment ça s'est stoppé alors tout ça ? Comment, à un moment, on t'a retiré
00:30:04de cette famille ?
00:30:05Ben…
00:30:06En fait, un jour, on est arrivés vraiment défoncés à l'école avec des bosses partout,
00:30:11vraiment le visage gonflé.
00:30:13Et les profs, ils me demandaient toujours « Ouais, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce
00:30:15que ça va ? »
00:30:16Et elles venaient toujours dire « Non, ils sont tombés. »
00:30:18Et donc, les profs, ils ont essayé de… Ben, ils ont contacté la police et d'essayer
00:30:23d'expliquer la situation, qu'eux, ils viennent voir sur place.
00:30:25D'ailleurs, c'était ma prof de primaire, avec qui je suis un très bon terme et après,
00:30:30qui est devenue en quelque sorte ma famille d'accueil parce que j'allais très souvent…
00:30:35Chez eux ?
00:30:36Chez elle, tu vois.
00:30:37Et chez elle et son mari.
00:30:39Et très accueillant.
00:30:41C'est ça aussi que j'ai vu deux visages du belge.
00:30:44Ouais.
00:30:45Et un jour, comme ça, ils ont appelé la police.
00:30:48Donc, on était quatre.
00:30:50Le plus petit, il a pris le vélo.
00:30:52Il a foutu le camp, on ne sait pas où.
00:30:54Moi, j'avais une peur bleue de cette famille-là, donc je suis rentré.
00:30:57Et quand nous, on est rentrés, on était trois, donc on est rentrés.
00:31:00Elle nous a dit « Ouais, il est où ? »
00:31:01Parce qu'elle commençait à paniquer parce qu'après, si elle se fait cramer…
00:31:04Ah bah oui.
00:31:05Elle commençait à paniquer.
00:31:07Et le petit, il revient avec la police.
00:31:10Je ne sais pas comment ça s'est passé.
00:31:12Il a contacté qui ?
00:31:13Après, on en a tous bavé.
00:31:16Donc, je pense que c'était vraiment plus petit.
00:31:19Donc, lui, parfois, on le prenait par les pieds.
00:31:22On le suspendait par la fenêtre.
00:31:24À poil, t'imagines ?
00:31:26Ah oui.
00:31:27On dirait « Kirikou tchek, Kirikou ».
00:31:28Il était vraiment à la même taille en le prenant le suspender.
00:31:30C'était vraiment…
00:31:31Et ça me traumatisait.
00:31:32Donc, un jour, il a pété un câble.
00:31:35Il est parti.
00:31:36La police est venue.
00:31:37On nous a enlevé de là.
00:31:39On a dû faire…
00:31:41Comment on appelle ça ?
00:31:43Des interviews.
00:31:44Ouais, ouais.
00:31:45La police nous a posé 10 000 questions.
00:31:46Interrogatoire.
00:31:47Interrogatoire.
00:31:48Voilà, c'est ça.
00:31:49Interrogatoire.
00:31:50Moi, je n'ai jamais osé dire que oui, c'est vrai, on était battus.
00:31:51Parce que je pensais…
00:31:52Enfin, j'étais petit, tu vois.
00:31:53Donc, je me dis « Après ça, je vais retourner encore.
00:31:55Donc, c'est mieux.
00:31:56Je ne dis rien.
00:31:57Comme ça, je ne vais pas me faire taper. »
00:31:58Et voilà.
00:31:59La police belge, vraiment, ils ont fait un bon travail.
00:32:01Ils nous ont rassurés.
00:32:02Ils nous ont dit « Ouais, il ne va rien se passer.
00:32:05Vous n'allez plus jamais retourner là-bas. »
00:32:07Et là, je commençais à fondre un larme.
00:32:09J'ai pleuré.
00:32:10J'ai tout expliqué.
00:32:11J'étais enfin libéré.
00:32:12Ouais, ouais.
00:32:13Ça a duré même deux ans et demi.
00:32:15Ouais, puis ce qui est dur, c'est qu'en plus, c'est un…
00:32:17Même au niveau psychologique, tu vois, ça peut un peu te retourner le cerveau.
00:32:20Et à un moment, tu peux presque te dire « C'est de ma faute.
00:32:23Peut-être que j'ai fait quelque chose de mal. »
00:32:25Oui, c'est un nom.
00:32:26Je me sens drôle d'ailleurs.
00:32:27Je ne sais plus le nom, mais c'est un nom.
00:32:29Effectivement, bah oui.
00:32:30Ils en arrivent à te faire culpabiliser.
00:32:33C'est-à-dire que c'est toi qui es le mauvais enfant.
00:32:35C'est-à-dire que tu mérites.
00:32:36C'est-à-dire que tu es petit en plus.
00:32:37Bah ouais.
00:32:38Bah oui.
00:32:39Waouh.
00:32:40Ça a pu t'arriver ?
00:32:41C'est un moment où tout le temps, tu es resté dans ce truc.
00:32:43C'est pas moi le problème, c'est eux ?
00:32:45Ou est-ce qu'à un moment, ça a pu un peu te…
00:32:46Non, totalement.
00:32:47Dès le premier jour, moi, je savais que c'était le problème.
00:32:49J'ai toujours su que c'était eux.
00:32:51Moi, je ne me suis jamais remis en doute par rapport à ça.
00:32:54T'es un enfant, t'as pas à subir ce genre de choses.
00:32:56C'est sûr.
00:32:57Peu importe ce que tu as fait, tu ne dois pas subir ça.
00:33:01À la limite, tu peux prendre une fessée…
00:33:03Oui, parce que tu as fait une bêtise.
00:33:05C'est ça, une petite gifle ou deux.
00:33:07Vraiment, à la limite.
00:33:08Mais tout ce truc-là, ça n'avait pas lieu d'être.
00:33:12Et jamais de ma vie, je me suis remis en question que c'est ma fausse,
00:33:15je dois être plus ci, plus ça.
00:33:17J'ai toujours été un exemple, même étant enfant, même dans ma vie en général.
00:33:22Donc, je ne me suis jamais vraiment posé ce genre de questions
00:33:26ou des idées remises en question.
00:33:28Oui, ce qui est compliqué, c'est qu'en plus, après,
00:33:30la violence entraîne la violence.
00:33:32C'est ça.
00:33:33Toi, tu l'as un peu vécu, ça.
00:33:34Parce qu'après, tu vas commencer à beaucoup te bagarrer.
00:33:36C'est ça, oui, vraiment.
00:33:37Ça a été compliqué aussi pour toi, l'après.
00:33:40Oui, l'après, ça a été compliqué parce que quand tu passes deux années
00:33:44à te faire boxer, tu as beaucoup de frustration parce que, vas-y,
00:33:48tu n'as pas le truc de « je peux rendre les coups ».
00:33:51Oui, tu as tout intérieur.
00:33:52Voilà, tout est en toi.
00:33:53Tu es en colère tout le temps.
00:33:55Tu ne vois même plus le sens de la vie à ce moment-là.
00:33:57Donc, le premier qui me regardait mal ou qui me parlait mal
00:34:00ou même qui essaie d'être un peu proche de moi,
00:34:04j'avais tendance à ressortir cette violence-là que j'avais subie.
00:34:08C'est aussi compliqué de canaliser à cet âge-là.
00:34:13Donc, ce travail-là, je n'ai pas réussi à le faire.
00:34:16Donc, ce qui fait que, voilà, je me suis beaucoup bagarré.
00:34:19Et je pense aussi que c'était une protection pour moi-même.
00:34:23J'avais cette peur-là de refaire confiance, de re-subir des coups.
00:34:28Donc, je m'éloignais des gens.
00:34:30J'étais vraiment dans mon coin seul. J'essayais de grandir.
00:34:33Et puis, c'est une manière un peu de te protéger aussi, finalement,
00:34:35de mettre les coups le premier.
00:34:37Tu te dis, au moins, la personne ne va pas me frapper.
00:34:40C'est moi qui fais l'action le premier.
00:34:43Et puis, la violence devient une normalité, en fait.
00:34:45Si tu ne connais que ça, tu subis ça,
00:34:48il y a cette frustration qui fait que...
00:34:51La violence appelle la violence.
00:34:53Là, je ne peux pas te l'expliquer comment ça s'est passé.
00:34:57C'était vraiment violent.
00:34:59Ouais, bah oui.
00:35:00La guerre, c'est un regard.
00:35:02Je démarre au quart de tour.
00:35:04Après, là, actuellement, ce n'est pas ça.
00:35:06Le MMA, ça rend humble.
00:35:07Quand tu deviens fort dans un domaine,
00:35:09tu apprends à te canaliser, à te maîtriser.
00:35:11Tu connais ta force par rapport à ceux qui sont dehors.
00:35:14Donc, là, il ne me viendrait jamais, jamais...
00:35:16Ouais, l'idée, voilà, c'est ça.
00:35:17Mais même depuis que je fais du MMA, là, ça fait deux ans,
00:35:20presque deux ans et demi,
00:35:22il y a eu beaucoup d'occasions où je pouvais taper des gens.
00:35:24J'ai toujours fait le pas de m'excuser, de dire non,
00:35:27tranquille, pas de problème.
00:35:28Parce que tu es conscient de ce que tu peux faire à la personne.
00:35:31Oui, c'est ça.
00:35:32Il y a aussi la maturité, l'intelligence,
00:35:33qui fait que maintenant, tu n'as rien à prouver.
00:35:35Et puis le bowling, tu as fait bien, grand grand bien aussi.
00:35:38C'est ça.
00:35:39Moi, en général, quand j'ai un problème avec un ami à moi,
00:35:42je me dis, viens, on va se révéler.
00:35:44Mais si, imaginons l'ami avec qui tu vas au bowling,
00:35:47il te met une branlée.
00:35:48L'ami ou un présentateur d'une émission.
00:35:50Est-ce que tu lui casses la gueule ou pas ?
00:35:52Je ne le casse pas sa gueule.
00:35:54Je ne sais pas.
00:35:55À ce moment-là, il faudra réfléchir.
00:35:57Ça n'arrive pas souvent que mes amis,
00:35:59ils me mettent une branlée.
00:36:01C'est déjà une, trois ou deux.
00:36:02Premier atout.
00:36:03Voilà, c'est ça.
00:36:04Idriss, tu sais que je vais te défier au bowling.
00:36:05C'est obligé.
00:36:06Après tout ce que tu as dit, je te jure,
00:36:08prochain gars, là, on est ensemble,
00:36:09on va au bowling.
00:36:10Moi, je suis chaud.
00:36:11Vous m'avez sorti vos scores, les gars.
00:36:13Je vais vous éclater.
00:36:14Je suis sûr que c'est un mytho.
00:36:16Il n'y a que du bluff.
00:36:17Mais les gars, bien sûr que je vais vous tuer au bowling.
00:36:19C'est le mec qui joue au poker,
00:36:20donc il sait bluffer.
00:36:21Non, non, non, au bowling, attention.
00:36:22Ok, ok.
00:36:23Prochain gars, là, il est riche.
00:36:24D'accord.
00:36:25Moi, je suis ouvert à toute proposition.
00:36:27Bon, bowling.
00:36:28Mais attention, il y a une règle avec moi.
00:36:30On joue avec les gouttières.
00:36:31Oui, je sais.
00:36:32Non, on ne joue pas avec les gouttières,
00:36:33mais le perdant règle la note pour le resto d'après.
00:36:37Ah, sans problème.
00:36:38C'est toujours comme ça.
00:36:39Ah, sans problème.
00:36:40Je te règle même ta nuit d'hôtel.
00:36:42Je dis à l'organisateur qui fait de l'hôtel, c'est pour moi.
00:36:45Allez, ça marche.
00:36:46Allez, vas-y, on part là-dessus.
00:36:47On fera un bowling tous les trois.
00:36:48Ah ouais.
00:36:49Obligé.
00:36:50Bon, le bowling, oui.
00:36:51Mais ce qui t'a vraiment sauvé, c'est quand même les sports de combat.
00:36:53Et ça arrivait un peu par hasard, en plus, dans ta vie, toi.
00:36:55Ouais, vraiment, par hasard.
00:36:57J'ai poussé les portes de la cage coaching, un jour.
00:37:01Et j'ai adhéré à la mentalité de la salle.
00:37:04Persévérance, respect, discipline.
00:37:09C'est vraiment des valeurs que j'incarne dans ma vie de tous les jours.
00:37:12Avant ça, j'étais quand même un grand sportif,
00:37:14parce que t'en parlais avant, toi, tu courais,
00:37:16mais moi, je courais aussi beaucoup.
00:37:18Ah, c'est vrai.
00:37:19Je n'ai jamais fait de l'athlétisme,
00:37:20mais j'ai toujours eu ce truc de me lever tous les matins
00:37:23et d'être discipliné, d'aller courir.
00:37:25Et ce qui m'a forgé, on va dire, cette discipline,
00:37:27et aussi un très bon cardio.
00:37:29Tu n'as jamais cassé la gueule ?
00:37:31Non.
00:37:32Non.
00:37:33Je crois que je suis le seul.
00:37:34Donc, c'est vrai que je me souvienne, non.
00:37:35Les chevilles ont toujours bien tenues.
00:37:37Et je gagnais quand même beaucoup de compétitions.
00:37:39Je gagnais tous les crosses nationales.
00:37:41Les crosses, oui.
00:37:42J'ai raflé toutes les médailles.
00:37:44Donc, j'ai toujours eu cette âme de sportive en moi.
00:37:47Et puis, voilà, le MMA, c'est vraiment arrivé comme ça par hasard.
00:37:51Un ami qui m'a invité à venir voir un entraînement
00:37:54et puis à faire un entraînement.
00:37:55Et puis, j'ai aimé.
00:37:56Et puis, j'ai découvert la Cache Coaching,
00:37:59ce qui m'a permis de me développer moi en tant que personne,
00:38:02en tant qu'athlète,
00:38:03et d'évoluer aussi avec toute la mentalité de mes coachs.
00:38:07Et j'ai imprégné un peu tout ça pour moi.
00:38:09Et comme ça...
00:38:10Et tu n'as jamais voulu pousser la porte d'un club d'athlétisme
00:38:12plutôt que de MMA ?
00:38:14Après, moi, j'étais plus jeune.
00:38:17J'étais dans des centres et je faisais des crosses à l'école.
00:38:20Je n'ai pas eu vraiment cette chance-là d'être guidé,
00:38:23on va dire, par un adulte qui a vu un potentiel en moi.
00:38:27Moi, tout ce que je sais, c'est que dans n'importe quelle discipline,
00:38:30si je me mets à fond, je peux être le meilleur.
00:38:32Donc, à ce moment-là, si on m'avait dirigé vers ça,
00:38:35on m'a dit, oh, t'as un talent, essaye ce truc.
00:38:37Je l'aurais fait.
00:38:38Un patinage artistique.
00:38:39Mais voilà.
00:38:40Patinage, danse, tout ce que tu veux.
00:38:41Booling.
00:38:42Franchement, ouais, j'aurais tenté un truc.
00:38:46C'est l'âme du compétiteur, ça.
00:38:48Donc, c'est vraiment le fruit du haja.
00:38:51Je suis arrivé à la cage.
00:38:52J'ai kiffé la mentalité.
00:38:54Le hasard fait des coachs.
00:38:55Et puis voilà, quoi.
00:38:56Et puis, je pense qu'avec le MMA aussi, tu as pu reprendre le contrôle.
00:39:00Tu vois, passer, comme on l'a dit tout à l'heure,
00:39:01passer d'une violence imposée à une violence encadrée, voulue.
00:39:06C'est ça.
00:39:07Et ça, quand même, c'est fort.
00:39:08Ah oui.
00:39:09Ah oui.
00:39:10Parce que la violence, quand t'es jeune, tu la choisis pas.
00:39:12Et là, du coup, j'ai pu faire ce choix de moi la choisir.
00:39:15Et du coup, de la rediriger vers là où moi j'ai envie.
00:39:19Donc, c'est un bien pour ma vie.
00:39:23Je pense que si j'avais pas ce sport-là,
00:39:25j'aurais encore beaucoup d'énergie, on va dire néfaste en moi,
00:39:30qui aurait pu faire que ma vie aurait pu prendre un autre tournant.
00:39:35Parce qu'avec un parcours comme le mien,
00:39:37je pense qu'on peut soit vriller dans la drogue, l'alcool,
00:39:41tout ce qui est mauvais et finir en prison.
00:39:43C'est le parcours que j'ai failli finir dedans.
00:39:46Ou alors, tu choisis le sport,
00:39:48quelque chose qui te libère et qui te fait voir de plus beaux jours.
00:39:52Et puis, ce passage d'une violence destructrice à une violence constructive.
00:39:57Oui, totalement, bien sûr.
00:39:59C'est beau, ça.
00:40:00Oui, c'est un peu poétique.
00:40:01Non, vraiment.
00:40:02Tu sais que j'ai failli…
00:40:03Je lis Paul Eluart.
00:40:04Ah, très bien.
00:40:05T'as un petit talent, je le reconnais.
00:40:07Tu veux voir, mon talent au bowling est bien meilleur.
00:40:10Il veut pas lâcher l'affaire.
00:40:12Non, mais tu dirais qu'avec un peu de recul,
00:40:14que le MMA, ça a été une thérapie aussi pour toi ?
00:40:16D'accord.
00:40:17Tu sais pas si t'as déjà vu des psys, par exemple ?
00:40:19Ben si, oui.
00:40:20Moi, par exemple, quand j'ai quitté cette famille-là,
00:40:23du coup, j'étais dans une autre famille.
00:40:26C'était une vieille personne, une dame âgée.
00:40:29Donc, elle a pas su garder quatre enfants à charge.
00:40:32Donc, on nous a placés dans des centres.
00:40:33Et je sais pas qui l'a voulu comme ça,
00:40:36mais l'État nous a imposés qu'on soit suivis par des psychologues.
00:40:42Des psychologues ?
00:40:43C'est très bien.
00:40:44Oui, c'était très bien si j'avais compris que c'était très bien.
00:40:47Oui, mais…
00:40:48Moi, j'ai compris qu'on m'a imposé quelque chose à faire.
00:40:51Et moi, je suis pas ce genre de mec qui se laisse imposer les choses.
00:40:55J'aime aussi faire mes choix.
00:40:56Et à ce moment-là, pour moi, je trouvais juste que c'était des charlatans.
00:40:59Je trouvais pas l'utilité d'aller parler de ce que j'ai vécu.
00:41:03Alors qu'en soi, oui, là, actuellement, je le comprends.
00:41:05C'est une thérapie, ça libère, tu changes aussi.
00:41:09Ah, t'avais pas la maturité, t'étais jeune.
00:41:11C'est ça, j'étais un enfant, oui.
00:41:13Pour avoir un enfant, on doit avoir un psychologue.
00:41:15C'est le gars qu'ils aient, je suis pas médaille.
00:41:17Moi, tout à fait honnête, je suis arrivé et je n'ai jamais parlé à cette dame.
00:41:20Elle me parlait, elle me parlait, elle me parlait.
00:41:22Au bout du troisième rendez-vous, elle en a eu marre.
00:41:24Elle m'a dit, c'est moi, je veux plus.
00:41:25Et moi, je voulais pas.
00:41:27Et depuis ? Est-ce que tu as tenté une thérapie ?
00:41:31Franchement, non, jamais.
00:41:32J'ai toujours été seul à grandir pour moi dans ma tête, à essayer de me refaire.
00:41:39J'ai toujours su que je ne fumerais pas, que je ne boirais pas, que je serais un sportif.
00:41:44J'ai toujours su que je deviendrais une bonne personne.
00:41:47Donc, j'essaie toujours d'aller dans cette direction-là.
00:41:49Et pour moi, je n'avais pas besoin d'un psy pour m'aider justement à relever la pointe.
00:41:53Parce que je suis quelqu'un de dur au mal.
00:41:55Donc, je vais toujours chercher à m'améliorer, même si la vie frappe fort, tu vois.
00:41:59Même pas de prépa mental, même pour tes combats, pour l'approche sportive ?
00:42:03Vraiment pas.
00:42:04Prépa mental, je repense juste à mon parcours, en fait.
00:42:07Je me dis, regarde où tu viens, regarde qui t'attend, regarde à tes parents qui sont encore dans la merde.
00:42:11C'est une belle source de motivation, pour le coup.
00:42:14Très honnêtement, ça...
00:42:15Tu te sers, en fait, de ta propre histoire.
00:42:18Si je te dis, maintenant, je regarde le parcours de Francis Ngannou,
00:42:21c'est une sorte de prépa mental aussi, parce que c'est un gros parcours.
00:42:24Mais je peux aussi regarder le mien.
00:42:27Bien sûr, quoi.
00:42:28Pour aller chercher loin, quand t'es encore dans la merde, quand t'as encore beaucoup à faire,
00:42:32quand t'as encore ta famille qui galère, qui sont en insécurité,
00:42:34parce qu'en Haïti, c'est chaud.
00:42:36Ah oui.
00:42:37Donc, c'est une façon de faire.
00:42:43Oui, oui, ouais.
00:42:449 victoires, 3 défaites en amateur.
00:42:46En plus.
00:42:47Amateur, encore.
00:42:48Combien de temps, tu sais ?
00:42:49Tu te laisses du temps, encore, avant de passer...
00:42:51Moi, comme je le répète souvent, j'ai confiance totalement en mon équipe,
00:42:56en mon coach Maga Munaev, Islam Izaev, Thibault Paoletti et Kenny ACP.
00:43:03Donc, c'est vraiment ma base.
00:43:06C'est ces quatre personnes-là.
00:43:07Donc, quand eux sentiront que je serais prêt, je serais prêt.
00:43:10Là, je ne te donne pas de date, je ne peux pas hyper.
00:43:13Moi, je suis un novice dans ce sport.
00:43:15Ça ne fait que deux ans et demi que je suis dedans.
00:43:17Je dois encore me développer au niveau des combats, mentalement, au niveau du Fight IQ.
00:43:23Aussi, être à l'aise dans la cage.
00:43:25Goûter vraiment à toutes les difficultés possibles et imaginables dans une cage.
00:43:28Donc, je ne peux pas encore te dire quand, mais honnêtement, je n'y pense pas.
00:43:34Je pense d'abord à me forger une base très solide parce que je vise quand même quelque chose de très grand.
00:43:40Je ne peux pas arriver comme un fanfaron.
00:43:42Et dire, ouais, moi, c'est bon.
00:43:44Toi, tu ne peux pas nous dire quand.
00:43:45Par contre, moi, je peux te dire quand on va passer à la prochaine séquence.
00:43:48Et c'est tout de suite maintenant.
00:43:49C'est parti pour le Face Off.
00:43:51Bon, Idriss, je t'ai briefé avant.
00:43:59Donc, tu sais tout ce que tu as à faire dans cette séquence du Face Off.
00:44:02Je réexplique quand même pour nos téléspectateurs.
00:44:04Des personnes vont s'afficher dans l'écran.
00:44:06Idriss va s'adresser directement à ces personnes.
00:44:09Tu les connais toutes.
00:44:10Donc, à toi de jouer.
00:44:11Idriss, c'est parti pour la première personne.
00:44:13Patrick Abiroir.
00:44:14Mais ça, c'est mon gars sûr.
00:44:16Tu lui parles.
00:44:17Patrick, franchement, ton parcours m'a beaucoup inspiré.
00:44:21Tu es un dernier combat à l'AEF.
00:44:24Toi et Moseur.
00:44:26C'est vous qui m'avez aussi donné cette envie-là de faire du MMA.
00:44:29Donc, franchement, je te remercie.
00:44:32Tu es un frère.
00:44:33On se voit très souvent.
00:44:34Je n'ai pas souvent l'occasion de te le dire, mais tu m'inspires vraiment beaucoup.
00:44:37Et je t'aime de tout mon cœur.
00:44:39Alors, on va enchaîner.
00:44:41Abdou Iniev.
00:44:42J'ai pu voir que tu es un bon combattant, Abdou.
00:44:45Alors, j'ai un peu écorché ton nom.
00:44:48Ce n'est pas Abou.
00:44:49Dans mon prochain, enfin, dans mon précédent podcast.
00:44:55C'est Abdou Iniev.
00:44:57Alors, j'espère qu'on va faire une très bonne guerre.
00:45:00Moi, tu sais, j'ai beaucoup d'objectifs dans ma vie.
00:45:02J'ai beaucoup de rêves clairs à accomplir.
00:45:05Et malheureusement, tu es sur mon chemin.
00:45:08Rien de personnel contre toi.
00:45:09Voilà, on va juste faire le taf qu'il faut faire.
00:45:11Et puis, beaucoup de respect.
00:45:12Je sais très bien que le MMA, c'est dur pour toi comme pour moi.
00:45:15Moi-même, je suis combattant.
00:45:16Donc, je connais la difficulté de ce sport.
00:45:18Mais au final, il ne restera qu'un.
00:45:20Maga Munaïev, ton coach.
00:45:24Coach Maga, coach Maga.
00:45:25Franchement, coach, je te remercie d'être dans ma vie, d'être entré dans ma vie.
00:45:29Je te l'ai déjà dit, mais tu es la personne qui m'a fait connaître la paix intérieure.
00:45:34C'est grâce à toi que j'ai découvert l'islam.
00:45:36Grâce à ton bon comportement.
00:45:37Grâce au fait que tu étais vraiment avenant avec moi.
00:45:40Quand je n'avais pas d'argent, tu m'amenais toujours à manger.
00:45:43Quand je n'avais pas d'argent pour payer la salle, tu me disais, viens t'entraîner.
00:45:46Je vais m'occuper de toi.
00:45:47Et ça, vraiment, ça m'a touché en plein cœur.
00:45:50Et j'ai su voir, c'est quoi un vrai musulman, grâce à toi.
00:45:53C'est pour ça que je te remercie vraiment.
00:45:57Niska.
00:45:59Niska, mon gars, sûr.
00:46:01Bon, Niska, je ne t'ai pas encore rencontré, mais j'espère que ça arrive bientôt.
00:46:04On m'appelle aussi Niska parce qu'à une époque, on se ressemblait vraiment comme des gouttes d'eau.
00:46:09Après, toi, tu avais l'argent, tu changeais de coiffure, donc on ne se ressemblait plus.
00:46:15Vraiment, franchement, tu m'as inspiré.
00:46:17J'aime beaucoup ton parcours, ton rap.
00:46:20J'ai grandi avec.
00:46:21Et d'ailleurs, à mes combats, je m'étonne souvent tes sons.
00:46:26Donc, t'inquiète, ça va continuer.
00:46:28J'espère te rencontrer un jour.
00:46:29Big Force.
00:46:42Alors, Michael Venom Page, moi, j'aime beaucoup ton style.
00:46:47Ton style très aérien, tu te déplaces beaucoup.
00:46:49C'est ce que j'ai kiffé dans ton style.
00:46:52C'est pour ça que j'ai regardé presque tous tes combats.
00:46:56Spectaculaire.
00:46:57C'est le genre de chaos que moi, j'aimerais mettre.
00:46:59Et je me suis aussi inspiré de ton style, vu que dans la cage, j'aime pas rester en place, rentrer à la bagarre.
00:47:04J'aime me déplacer, prendre l'espace.
00:47:06Et c'est quelque chose que je tiens de toi.
00:47:08J'aime aussi beaucoup ton parcours.
00:47:09Dernièrement, t'es rentré à l'UFC.
00:47:11T'es en train de briller.
00:47:12Donc, que de la motivation pour moi, de toi.
00:47:15Donc, un grand merci.
00:47:17Oh là là.
00:47:20Mais toi, je t'aime.
00:47:22Non, mais en fait, toi, Idriss, je t'aime.
00:47:26Parce que toi, t'es un mec, tu lâches pas le morceau.
00:47:28T'es un mec qui a vraiment un rêve et qui sait qu'il va l'accomplir.
00:47:32Et j'ai confiance à 100%.
00:47:34Je sais que tu vas y arriver.
00:47:35Là, je te parle sincèrement.
00:47:36Je sais que tu vas y arriver.
00:47:37Et je te souhaite vraiment beaucoup de courage.
00:47:40En tout cas, fais le taf.
00:47:42Le Idriss, dans 10 ans, il t'attend.
00:47:44Tes futurs enfants, tes parents, ta sœur.
00:47:46Tu sais pourquoi tu fais ça.
00:47:47Et je sais que tu vas réussir.
00:47:49Waouh.
00:47:50Peut-être sur l'un des meilleurs face-off de l'histoire de la même match.
00:47:53Il est en frère.
00:47:54Franchement, bravo.
00:47:55On t'a laissé toute la séquence.
00:47:56Ah oui.
00:47:57Tu m'avais surpris.
00:47:58Vous m'avez mis que mes frères.
00:48:00que mon coach.
00:48:01Franchement, un très très bon fait.
00:48:02Ça va, oui.
00:48:03Bravo.
00:48:04On va essayer d'être aussi bon sur les questions.
00:48:05Allez.
00:48:06Ok.
00:48:07Allez, petite question.
00:48:08À chaque fois, tu as trois propositions.
00:48:09Tu vas voir.
00:48:10Bon, c'est du second degré.
00:48:11Tu as compris le concept, Idriss.
00:48:12Première question.
00:48:13Que fais-tu après un combat, Idriss ?
00:48:15Je mange.
00:48:16Je n'en réfléchis pas.
00:48:17Justement, ça parle de bouffe un petit peu.
00:48:19C'est un peu une métaphore.
00:48:20Mais tu te touches le spaghetti.
00:48:22Petit A.
00:48:24Petit B.
00:48:25Tu ramènes ta team à une white party de Pididi.
00:48:28Petit C.
00:48:29Tu fais un peu de rab à la salle.
00:48:30Pas que pour du MMA, visiblement.
00:48:32Allez, vas-y.
00:48:33Vous êtes très proche avec le coach.
00:48:35Non, mais après, il était en train de m'étirer.
00:48:37C'était pour un défi.
00:48:38Oui, oui, oui.
00:48:39Si je faisais le grand écart, j'aurais eu la Mercedes.
00:48:41Tu fais ce que tu veux.
00:48:42Non, mais il y a un contexte derrière tout ça.
00:48:44On est très ouvert d'esprit ici, Idriss.
00:48:46Ne t'inquiète pas.
00:48:47Il y a un contexte derrière tout ça.
00:48:48Il faut le comprendre.
00:48:49La vidéo est sur mon profil.
00:48:50Allez voir.
00:48:51Sinon, ça ne va pas, là.
00:48:52Non, mais choisis la troisième.
00:48:54Voilà.
00:48:55Pool Party, Pididi, tout ça.
00:48:57On n'est pas dans ça.
00:48:58Voilà, on a quand même une certaine image à tenir.
00:49:00Donc, on va y venir.
00:49:01Putain, peu de rab à la salle.
00:49:03Et le premier non plus.
00:49:04Un peu de rab à la salle.
00:49:05Un peu de rab à la salle.
00:49:06Voilà, c'est ça.
00:49:07Bourreau de travail.
00:49:08Après MMA Academy, tu pourrais participer à, petit a, la Star Academy.
00:49:14Petit b, un dîner presque parfait.
00:49:16Ou petit c, secret de story.
00:49:18Et ton secret, mon corps est en acier.
00:49:20Seule une partie est molle et petite.
00:49:22On est con quand même.
00:49:26Ah mon dieu.
00:49:28Bon, je ne connais pas lequel va rapporter le plus de visibilité.
00:49:34Secret story, je pense.
00:49:36Secret story ?
00:49:37Je pense.
00:49:38Mais toi, tu veux me diriger dans une direction là.
00:49:40Attention.
00:49:41Non, honnêtement, je dirais un dîner presque parfait si je suis dans le jury et que je dois goûter.
00:49:46Ah ok.
00:49:47T'aimes bien cuisiner sinon ?
00:49:48Non, j'aime bien cuisiner parce que depuis que j'ai 17 ans, je vis tout seul.
00:49:52Jusqu'à maintenant.
00:49:53Donc, j'ai eu le temps d'apprendre à connaître mon corps, ce que j'aime manger, ce que je n'aime pas.
00:49:59Petit disclaimer, j'aime tout.
00:50:01Donc, ouais, dîner presque parfait et je taperais tout ce qui bouge moi.
00:50:05Bon, magnifique.
00:50:06Allez, prochaine question.
00:50:07Quelle est ta plus grande crainte, Idriss ?
00:50:09Petit A.
00:50:10Prendre un KO en 15 secondes après un middle dans les abdos.
00:50:13Petit B.
00:50:14Que ta musique d'entrée soit libérée, délivrée.
00:50:16Je ne sais pas si tu connais.
00:50:17Libérée, délivrée, bien sûr.
00:50:18Si tu as une erreur du DJ.
00:50:20Et petit C.
00:50:21Que la France continue de battre systématiquement la Belgique au foot.
00:50:24Bon, ça n'a aucun rapport avec le MMA, mais on a envie de parler du seul belge.
00:50:28On est quand même dans cette rivalité de France-Belgique entre guillemets.
00:50:31C'est quand même quelque chose qu'il faut remettre sur la table.
00:50:34Mais je ne choisirais pas le foot.
00:50:35Je ne choisirais pas non plus la musique d'entrée, libérée, délivrée.
00:50:39Je ne mentirais plus jamais.
00:50:40J'essaie de ne pas mentir.
00:50:41C'est très bien.
00:50:42Je prendrais plus le premier.
00:50:45Ça le foutrait mal quand même.
00:50:47Après, tes combattants.
00:50:49Moi, je suis en train de me construire justement cette image d'indestrictible
00:50:52qui fait un peu peur à mes adversaires.
00:50:54Ce serait quand même dommage pour ma carrière.
00:50:57Et puis même moi, personnellement, je n'ai jamais pris de soumission dans un combat.
00:51:01On ne m'a jamais terminé dans un combat.
00:51:04T'as 10-15 secondes quand même.
00:51:06Ça me fraîchait quand même.
00:51:11Une dernière question, un peu musicale.
00:51:13La musique sur laquelle tu pourrais faire ton entrée pour la blague ?
00:51:16Petit A, Claude François, cette année-là.
00:51:22Alors, c'est pas de d'elf.
00:51:24Pourtant, je dirais pas de d'elf.
00:51:25Et d'ailleurs...
00:51:26Pourtant, tu as le style pas de d'elf.
00:51:27Ça, c'est le vrai, ça.
00:51:29C'est pas mal.
00:51:31D'ailleurs, moi, je dis tout le temps pas de d'elf.
00:51:33Mais c'est pas de d'elf.
00:51:34Pas de d'elf.
00:51:35Pas de d'elf, oui.
00:51:36Pas de d'elf, oui.
00:51:37Petit B, Patrick Sébastien, est-ce que tu l'as vu ?
00:51:41Est-ce que tu l'as vu mon cul ?
00:51:45Est-ce que tu l'as vu mon cul ?
00:51:46Très poétique, lui aussi.
00:51:47Il est...
00:51:48Je pense qu'il y faut les lueurs également.
00:51:49Patrick Sébastien.
00:51:50Et petit C, Ozone, Dragostae Dintae.
00:51:54Allez, allez, allez.
00:51:56Ah, j'adore !
00:51:57Ah, j'adore !
00:51:58Ah, j'adore !
00:51:59Sur l'avion, là.
00:52:00Sur l'aile d'avion, là.
00:52:01Comme ça.
00:52:02Ah, c'est horrible, ça.
00:52:03Alors, pour la blague ?
00:52:05Pour la blague, je choisirais la réponse A.
00:52:07Franchois !
00:52:08Ah, oui, bien sûr.
00:52:09Cette année-là.
00:52:10C'est l'année-là.
00:52:11Ah, oui.
00:52:12Ouais, en plus, voilà, c'est...
00:52:13C'est...
00:52:14C'est cool, c'est cheese.
00:52:15Voilà.
00:52:16Je la mettrai pas, moi, personnellement, mais si ça rentre, bon, cette année-là...
00:52:19Oui, je prends la blague, voilà.
00:52:20Voilà, c'est ça.
00:52:21Bon.
00:52:22Magnifique.
00:52:23Eh bien, cette année-là, on se régale.
00:52:24Et cette émission aussi, on se régale.
00:52:25Et c'est le Que du Love, ça.
00:52:26Tu vas nous faire vibrer un petit peu.
00:52:28Allez.
00:52:35Eh bien, cette semaine, le Que du Love, c'est un débat qui commence à...
00:52:39commence à prendre un peu d'ampleur sur la planète, dans la planète MMA, par contre,
00:52:45c'est le fait que les combattants, je parle surtout des Français, refusent de s'affronter entre eux.
00:52:52Ah, c'est vrai, c'est vrai.
00:52:54Voilà.
00:52:55Eren Agbo, qui est venue dans l'émission l'année dernière, en a parlé.
00:52:59Mika en a parlé.
00:53:00Mickaël Leboux en a parlé.
00:53:02Elle en a parlé sur quoi ?
00:53:03Parce qu'il paraît qu'on n'a plus le droit de prononcer les maîtres fumiers.
00:53:06Il paraît que quand il dit maître fumier, t'es un...
00:53:08Moi, j'assume complètement.
00:53:09Je l'ai vu sur leur story maître fumier.
00:53:12Eren qui en parle.
00:53:13Mika qui en parle.
00:53:14Parce que j'avais pas vu, sinon, les podcasts qu'ils avaient faits.
00:53:17Et en fait, moi, ça fait un an et demi, deux ans que j'en parle, chaque fois, dans l'émission,
00:53:20que ça me rend dingue que les Français n'osent pas se combattre entre eux.
00:53:27Et ils ont peur de prendre une défaite.
00:53:29Et même en amateur.
00:53:30C'est-à-dire que même quand t'es amateur, non, lui, je veux pas le prendre.
00:53:33Parce que si, hein, ça va faire du rouge sur mon palmarès.
00:53:36Le rouge en amateur, on s'en fout.
00:53:39T'as du rouge, t'as du vert.
00:53:41Les combats amateurs, c'est pour construire ta carrière.
00:53:43Il y a des supers combattants qui sont pros maintenant,
00:53:46qui ont eu beaucoup de défaites en amateur.
00:53:48Ça change quoi ?
00:53:49Ça change rien.
00:53:50Tu restes un combattant.
00:53:51Les guerres franco-françaises que j'ai vécues, moi, au 100% fight au début,
00:53:55c'était des trucs incroyables.
00:53:57Personne ne s'évitait.
00:53:59Ils se combattaient.
00:54:00C'était même devenu, il fallait que je le rencontre.
00:54:03Il faut absolument que je combatte ce combattant français.
00:54:05Parce qu'il dit que c'est le meilleur.
00:54:06Non, c'est moins le meilleur.
00:54:07Et ça s'affrontait.
00:54:08Je pense que ça doit aussi exister chez les Belges et dans d'autres pays.
00:54:12Mais c'est très français de dire, non, parce que c'est mon frérot.
00:54:17C'est ton fils de toi.
00:54:19Il a dit, son pote, il a dit, je ne pourrais pas le combattre.
00:54:23Alors que j'ai aimé le discours d'Eren Agbo qui dit, c'est notre métier.
00:54:27C'est notre métier, c'est notre taf.
00:54:28Je t'aime bien.
00:54:29On se fight et puis on va bouffer au restant ensemble après.
00:54:32Et c'est ce qui se passait en plus à l'époque du 100%
00:54:35et d'autres gars-là dans lesquels je bossais.
00:54:38Voilà, tu te respectes en tant de combattant,
00:54:41Attends, mais tu ne t'évites pas.
00:54:43Et pour moi, c'est l'essence même du sport.
00:54:46Deux grosses équipes.
00:54:47C'est comme si PSG-Marseille, ah bah non.
00:54:49Non, non, non, on ne va pas se...
00:54:51Oui, c'est ça.
00:54:52On s'en fout.
00:54:53Je suis totalement d'accord.
00:54:54Réal-Barça, que tu gagnes ou que tu perdes,
00:54:56ça n'enlève rien au Réal, ça n'enlève rien au Barça,
00:54:58même si tu as pris une volée à 4-0.
00:55:00On s'en fout.
00:55:01C'est le sport.
00:55:02Moi, demain, il y a des combattants français qui s'affrontent.
00:55:04Il y en a un qui va gagner, l'un qui va perdre.
00:55:06Ça ne retire rien au talent de même celui qui a perdu.
00:55:09C'est tout.
00:55:10Ça fait partie du sport.
00:55:11Donc, c'était mon que du love un peu coup de gueule.
00:55:13J'aimerais retrouver ce qui fait l'essence du sport et des sports de combat,
00:55:18que les meilleurs s'affrontent.
00:55:20C'est ça qu'on veut.
00:55:21Et s'il y a deux combattants français qui sont extrêmement forts,
00:55:23qui veulent s'affronter, arrêtez de faire venir des mecs du Brésil,
00:55:26de je ne sais pas où, qui ont un palmarès négatif,
00:55:29qui viennent juste pour prendre un chèque.
00:55:31Et il n'y a aucun...
00:55:33Pour moi, il n'y a pas de valeur sportive.
00:55:35Et ça, ça me rend dingue.
00:55:36Ça me rend dingue.
00:55:37Donc, voilà.
00:55:38C'était un peu le...
00:55:39Notamment Bakidoumbe, tu vois.
00:55:40Ça, c'est très sympa.
00:55:41Bakidoumbe, tu vois.
00:55:43Bakidoumbe.
00:55:44Bakidoumbe.
00:55:45Bakidoumbe, voilà.
00:55:46C'est quelque chose, voilà.
00:55:47Moi, ça, ça me vaille.
00:55:48Oui, bien sûr.
00:55:49Quand il y a eu Amine contre Mika, ça, je le regarde.
00:55:52Ah oui.
00:55:53Je suis totalement d'accord.
00:55:54Je partage ce point de vue-là.
00:55:56Voilà, oui.
00:55:57Je partage totalement le point de vue.
00:55:58C'est hyper important.
00:55:59Surtout, surtout, surtout en amateur.
00:56:01Je pourrais comprendre certains professionnels
00:56:03qui veulent d'abord monter leur palmarès,
00:56:05mais à un moment donné, il faut que ça se rend compte.
00:56:07Si tu dis que tu es le meilleur en France et que je suis en France,
00:56:09tu as normalement ton égo de combattant qui te dit,
00:56:11non, poteau.
00:56:12Merci.
00:56:13Si tu penses être le meilleur, viens m'affronter parce que je suis le meilleur.
00:56:15Voilà.
00:56:16Mais ce truc en amateur, je trouve, il ne devrait pas exister du tout.
00:56:19Ah non.
00:56:20Parce qu'un amateur, comme tu l'as dit,
00:56:21c'est fait pour créer justement le combattant,
00:56:23prendre de l'expérience.
00:56:24Mais oui.
00:56:25Quand tu passes pro, de toute façon, tu recommences à zéro.
00:56:27C'est rien.
00:56:28C'était la semaine dernière.
00:56:29Je ne sais plus où j'étais la semaine dernière.
00:56:30Il y avait un amateur qui perd.
00:56:31Il était dégoûté.
00:56:32Il avait des larmes aux yeux.
00:56:33J'ai été le voir.
00:56:34C'est un combat amateur.
00:56:35Mais c'est rien.
00:56:36Tu es en train d'apprendre.
00:56:37Ce n'est pas grave.
00:56:38Construis ton truc.
00:56:39Ce n'est pas grave.
00:56:40Je suis tout à fait d'accord avec toi.
00:56:41Franchement, je te suis 100%.
00:56:42Le coup de cœur qui se transforme en coup de gueule.
00:56:44Mais on est tous d'accord avec Seb.
00:56:45Et Seb, c'est déjà l'heure du main event.
00:56:47Main event.
00:56:49Ils t'ont devancé presque.
00:56:50T'as vu, il faut te lever rapidement.
00:56:52C'est l'heure du main event.
00:57:13Ce qui est bien avec Seb, c'est qu'il a un train derrière.
00:57:15Mais il peut faire durer le main event pendant 10 minutes.
00:57:17Il va se mettre à la bourre tout seul.
00:57:19Idriss, on a prévu un petit truc pour toi.
00:57:20Tu adores les animaux.
00:57:21J'aime beaucoup les animaux.
00:57:22J'aime beaucoup les animaux.
00:57:23Tu as fait un petit top 10 des animaux les plus mignons.
00:57:26Tu vas devoir faire ton top 10.
00:57:28Je vais te donner la tablette.
00:57:29Tu nous commentes ce que tu fais en même temps.
00:57:31Ok, ok, ok.
00:57:32Voilà, tu as un peu de tout.
00:57:34Tiens, je te laisse faire ton petit top 10.
00:57:37Tu nous dis ce que tu mets, en quelle position.
00:57:39Ok.
00:57:40Il y a un petit humain dedans.
00:57:41Un petit humain très mignon d'ailleurs.
00:57:43Un petit bébé.
00:57:44C'est moi.
00:57:45Je me suis permis.
00:57:46Je suis mignon.
00:57:47Je ne suis pas un animal, mais je suis quand même mignon.
00:57:49Je mérite ma place.
00:57:50Ok, ok, ok.
00:57:51Oh là là.
00:57:52C'est difficile.
00:57:53C'est difficile.
00:57:54Bon.
00:57:55Vu qu'on n'arrive pas à bien voir l'expression de son visage et de sa mignonnerie.
00:57:58Je vais le mettre en numéro 10, le petit pingouin là.
00:58:01Catastrophe.
00:58:02Bah, je suis désolé.
00:58:03Bon.
00:58:04Bah écoute.
00:58:05C'est pas grave.
00:58:06Oh là là.
00:58:07Ça, c'est difficile.
00:58:08Ils sont mignons.
00:58:09C'est compliqué.
00:58:10Bon.
00:58:11Je vais d'abord mettre mon top 3.
00:58:13Non.
00:58:14C'est compliqué.
00:58:15Allez.
00:58:16Hop.
00:58:17Je vais le mettre là.
00:58:18Il est mignon, mais on ne comprend pas l'expression du visage.
00:58:23On ne voit pas les gros yeux globuleux.
00:58:24Tu vois, c'est compliqué.
00:58:25Allez.
00:58:26On va rajouter un petit défi.
00:58:27Tiens, Idriche.
00:58:28Je te mets un petit timer.
00:58:29Tu n'as pas beaucoup de temps.
00:58:30On va te mettre 30 secondes.
00:58:32Ah, ok.
00:58:33Bim.
00:58:34Le petit panda roux.
00:58:35C'est placé.
00:58:36Hop.
00:58:37Ça, je vais mettre ça ici.
00:58:39Un numéro 7.
00:58:40Voilà.
00:58:41Ça, ça lui montre le défi.
00:58:43Ah.
00:58:44Je vais le mettre là.
00:58:48Et 20 secondes.
00:58:49Le chat numéro 1.
00:58:51Il est trop beau.
00:58:52Ah, il est beau.
00:58:53Mouding numéro 2.
00:58:54Il y a le numéro 3.
00:58:55Il y a le numéro 4 ici.
00:58:57Et toi, vas-y.
00:58:58Tu es dans la moyenne numéro 5.
00:59:00C'est bon.
00:59:01C'est bon.
00:59:02Fort.
00:59:03Magnifique.
00:59:04Merci, Louis.
00:59:05S'il te plaît.
00:59:06On va passer de la mignonnerie à la bagarre, j'ai envie de dire.
00:59:09Mais on va faire une bagarre un peu différente pour finir.
00:59:11C'est parti, les gars.
00:59:20Bon, la bagarre, normalement, je me fais frapper.
00:59:22Mais là, Idriss, l'homme aux abdos d'Assim.
00:59:24Oh là là.
00:59:25Sur toutes les vidéos.
00:59:26Je ne suis pas Ramzan Shimaev.
00:59:27C'est la première fois qu'on va te frapper.
00:59:29Mais donc, on va frapper Idriss, tout simplement.
00:59:32J'ai peur de le faire mal à la main, par contre.
00:59:34Tu veux un gant ?
00:59:35Avec un gant ? Je peux ?
00:59:36Attends, je peux.
00:59:37Je teste quand même juste en…
00:59:38Vas-y.
00:59:39Attends.
00:59:42Ça va le poignet ?
00:59:43Non, ça va.
00:59:44Non, il a bien tapé.
00:59:45J'ai peur, merci.
00:59:46Merci.
00:59:47Merci.
00:59:48Propre.
00:59:49Non, franchement, ça va, vas-y.
00:59:50Mais plus.
00:59:51Attends.
00:59:52Les années, la salle à boxer le sac de frappe.
00:59:56C'est bon.
00:59:57Franchement, non.
00:59:58Mais il t'a vraiment bien.
00:59:59Vas-y, à toi.
01:00:00Non, franchement.
01:00:01Je me mets en droitier, je suis gaucher, les gars.
01:00:06Bien, franchement, pas mal.
01:00:07Tu as kiff-kiff avec moi ?
01:00:11Attends, tu fais la gauche.
01:00:14Non, non, au droit, ça va.
01:00:15Parce que là, j'ai un petit problème.
01:00:16Attends.
01:00:17C'est forcément…
01:00:18Bullying, tu vois, il préserve sa main.
01:00:20Attends, j'en fais juste un scie pour finir l'émission.
01:00:22Ok, vas-y, let's go.
01:00:23Juste un petit, attends.
01:00:27Oh merde, toi, j'ai laissé.
01:00:28Attends.
01:00:29Là, fais gaffe, j'ai peur que tu te fasses mal.
01:00:30Attends, là.
01:00:31Non, pfff, il bouge pas.
01:00:32Franchement, ça va.
01:00:33Impossible.
01:00:34On va s'arrêter là-dessus, Idriss.
01:00:36Tout simplement.
01:00:37Idriss, je te remercie.
01:00:38T'es venu dans les mêmes matchs in the fight.
01:00:39C'était super.
01:00:40On s'est régalé.
01:00:41C'est moi qui vous remercie.
01:00:42Merci pour l'invitation, pour l'accueil,
01:00:44de me permettre de m'exprimer.
01:00:47Je le prends un peu comme une sorte de thérapie,
01:00:49puisque le mood est bon.
01:00:52Tu règles en carte bleue ?
01:00:54Non, je règle en bowling.
01:00:56En bowling.
01:00:57Très bien, très bien.
01:00:58Vu qu'il va finir dernier, il va nous payer.
01:01:01C'est super.
01:01:02C'est super.
01:01:03Je rappelle, 25 octobre en Belgique.
01:01:06Stryker MMA 8.
01:01:078ème édition.
01:01:08Idriss Altidor face à Abdou Inief.
01:01:10À ne pas manquer, vous avez la petite affiche.
01:01:13Merci beaucoup, Idriss.
01:01:14Merci, mon Seb.
01:01:15Merci beaucoup.
01:01:16Et puis, on fait une petite pause,
01:01:17mais on se retrouve très bientôt dans MMA Chill & Fight.
01:01:19Je vais remercier aussi toute l'équipe en régie.
01:01:21François Caudal à la réalisation.
01:01:22Julien Perronet à l'édition.
01:01:23Paul Levrette au son.
01:01:25Sandrine David au maquillage.
01:01:26Et puis, Rose Hamon à la production.
01:01:28Salut à toutes et à tous.
01:01:29On peut dire qui est le prochain invité ?
01:01:31Oui, tu peux.
01:01:32André Zetoun.
01:01:33André Zetoun, prochain invité.
01:01:34Allez, à très bientôt sur MMA Chill & Fight.
01:01:36Salut tout le monde.
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