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  • il y a 7 semaines

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00:00Europe 1, Pascal Proébou.
00:02Bon, il est 16h48, il y a beaucoup de questions, on est avec Benoît Perrin.
00:06C'est vrai que quand vous parlez, on a ce sentiment, on se dit mais en fait c'est pas possible.
00:11Parce qu'il faudrait tellement de courage et tellement de changement dans les mentalités.
00:15C'est-à-dire que même cette retraite à 61 ou 62 ans, de la portée jusqu'à 63 ans, c'était ça ?
00:25L'âge pivot, 34.
00:27Vous avez vu ce que ça a déclenché ?
00:29En fait, c'est 67.
00:30Oui, mais vous avez vu ce que ça a déclenché.
00:31Ça veut dire que les gens n'ont ras-le-bol de leur travail.
00:34Oui, mais ça veut surtout dire...
00:36Oui, d'accord.
00:37Mais j'entends bien, mais en fait ça fait 40 ans que tu n'as pas mis le travail au cœur peut-être de la société française,
00:44que tu as peut-être lancé des mauvais signaux.
00:47Et puis en même temps, vous allez me dire, et vous aurez raison,
00:49Sarah, que nous on a la chance d'être derrière ce micro, de faire un job passion,
00:53et que lorsque vous êtes ouvrier à la chaîne,
00:57c'est tenté que ça existe encore, des ouvriers à la chaîne,
00:59vous n'avez peut-être pas envie de rester jusqu'à 67 ans.
01:01Parce qu'à la chaîne, il est rapage jusqu'à 64 ans.
01:03Ce qu'il faut dire sur cette réforme, ce qui est quand même incroyable,
01:06et on n'en parle jamais,
01:07c'est que vous avez seulement 6 salariés sur 10 qui sont concernés par cet âge de 64 ans.
01:12Ils ont mis en place tellement d'exceptions, de pénibilité,
01:16d'aspects pour les femmes, pour les personnes invalides,
01:19que globalement, vous avez en fait 4 Français sur 10 qui vont partir avant 64 ans.
01:23Que les personnes invalides, c'est un mensonge.
01:26Encore heureux que les personnes invalides...
01:28Oui, mais je dis juste qu'il y a plein d'exceptions,
01:29il ne faut pas dire que tout le monde va partir jusqu'à 64 ans, c'est faux.
01:31Question que me pose une auditrice.
01:33Comment faire pour que ceux qui travaillent puissent vivre sans qu'émander des aides ?
01:38Et cette personne dit, voilà, je gagne 2000 euros bruts par mois,
01:42donc il me reste 1600 euros net,
01:43et je suis obligé de demander des aides dans la ville.
01:47Ben, non, mais il n'y a pas de solution magique.
01:52S'il y avait une baguette magique, évidemment, chaque salarié l'agiterait.
01:56Ce qui est certain, c'est qu'encore une fois,
01:57il faut, je crois, toujours faire pression sur ses élus
02:00pour, effectivement, que les entreprises ne soient pas surtaxées,
02:04parce que des entreprises surtaxées,
02:05ce sont des entreprises qui paient moins leurs salariés.
02:07Il faut réduire les charges.
02:08Didier est avec nous, puisqu'on va écouter quand même quelques auditeurs.
02:13Bonjour Didier, vous nous appelez d'où, Didier ?
02:16Je vous appelle Deslandes, Pascal.
02:18Deslandes, Deslandes.
02:20Et est-ce que vous êtes salarié, Didier ?
02:22Vous êtes indépendant ?
02:24Je suis indépendant.
02:25Et dans quel domaine ?
02:27Dans la rénovation, menuiserie, véranda, volets roulants.
02:33Donc vous avez une petite entreprise ?
02:35Tout à fait, c'est une petite entreprise.
02:37Alors, j'ai travaillé dur pour la créer.
02:40Et vous êtes combien dans la petite entreprise ?
02:42Alors, il y a mon épouse au secrétariat,
02:44il y a mon fils commercial,
02:46et j'ai un petit apprenti.
02:48Et un petit apprenti.
02:49Donc vous êtes quatre.
02:49Donc c'est indiscret de vous demander le chiffre d'affaires
02:51de votre entreprise ?
02:54Non du tout, c'est 400 000.
02:56Oui, 400 000 euros.
02:57Donc c'est une petite entreprise qui marche bien.
02:59D'ailleurs, vous vous payez en salaire
03:01ou vous vous payez en dividende ?
03:03Alors, je me paye en salaire.
03:04Ah oui, donc ça vous coûte cher.
03:06Donc d'un autre côté, vous préparez, entre guillemets,
03:09votre retraite.
03:09Parce que beaucoup aujourd'hui de petits patrons comme vous
03:12se payent en dividende,
03:14et il y a une fiscalité qui peut être plus intéressante.
03:18Vous votez plutôt à droite, plutôt à gauche ?
03:21Alors moi, je vais vous dire,
03:22je vote Philippe de Villiers.
03:24Ben, comme il ne se présente pas, ça va être difficile.
03:28En tout cas, vous êtes...
03:30C'est un appel, c'est un appel.
03:31Oui, vous êtes du courant.
03:33Alors qui, d'ailleurs, qui aujourd'hui
03:35incarne le courant souverainiste de Philippe de Villiers ?
03:39Ça serait plutôt Dupont-Aignan,
03:40ceux qui ressembleraient le plus à Philippe de Villiers ?
03:45Peut-être un peu Jemmour.
03:45Dupont-Aignan, un petit peu Jemmour, Marine Le Pen.
03:50Ben, ils sont...
03:51Oui, Marine Le Pen, elle peut être souverainiste,
03:54mais elle est moins libérale peut-être que Philippe de Villiers.
03:56Bon, pourquoi vous vouliez intervenir
03:59et qu'est-ce que vous avez à nous dire, Didier ?
04:01Alors, je vais vous le dire, Pascal,
04:03d'habitude, je suis tout à fait d'accord avec vous
04:05et pour une fois, je suis content
04:07qu'on me suspende cette réforme européenne.
04:10Pourquoi ?
04:11Parce que j'ai commencé à l'âge de 15 ans
04:14en attrempissage en 1981
04:16et notre cher président,
04:18quand il a fait la réforme avec Mme Borne,
04:21il a décrété que l'apprentissage serait validé
04:25à partir de 7000 euros gagnés à l'année.
04:28Mais moi, en 1981, c'était 500 francs par mois.
04:32Alors, vous voyez, les trois années d'apprentissage...
04:35Mais vous, vous avez envie d'arrêter de travailler ?
04:37Parce que comme vous avez une petite entreprise, par exemple,
04:39vous trouvez que...
04:39Donc, si j'ai bien compris, vous aviez 15 ans en 1981,
04:43donc vous êtes de 67...
04:4766, vous êtes ?
04:49Oui.
04:49Vous êtes de 66, donc vous avez là 59 ans.
04:53Vous vous trouvez fatigué ?
04:55Vous avez envie d'arrêter de travailler ?
04:57Est-ce que c'est jeune, 59 ans ?
04:59Ben, c'est jeune, quand on a votre âge,
05:02en tant que journaliste ou alors fonctionnaire,
05:06oui, mais quand vous avez travaillé tout le temps dans le bâtiment,
05:09je vous assure que vous avez envie de vous reposer.
05:11Non, mais c'est intéressant.
05:12Moi, d'ailleurs, je peux entendre ce que vous dites.
05:15Simplement, le jour où vous allez être en retraite,
05:16vous allez sans doute baisser votre niveau de vie,
05:18parce que ces 400 000 euros de chiffre d'affaires que vous faites,
05:22vous aurez une retraite.
05:23Vous avez calculé la retraite que vous aurez, Didier ?
05:25Oui, j'ai calculé, j'aurai environ 1 600 euros.
05:291 600 euros.
05:30Et votre épouse aura également une retraite ?
05:32Oui, tout à fait.
05:33Qui sera comparable ?
05:35Comparable.
05:36Et vous êtes propriétaire ?
05:39Tout à fait.
05:40Oui, donc effectivement, vous aurez de quoi vivre et de quoi...
05:45Vous avez des enfants peut-être, Didier ?
05:47Alors, on a deux enfants et peut-être petits-enfants.
05:50Oui, mais vous avez déjà des petits-enfants à 59 ans,
05:53ça chomme pas dans votre famille.
05:56On commence tout tôt !
05:57Et le travail, et les enfants !
05:59Non, mais c'est bien !
06:00Non, mais on se met au fourneau de bonheur.
06:03Ah, au fourneau, oui, vous appelez un fourneau.
06:05Mais non, mais c'est intéressant.
06:08Mais effectivement, 59 ans, ça peut être...
06:13Il y a un risque, alors moi je vois ça de ma fenêtre,
06:16il y a un risque peut-être, oui, de pouvoir s'ennuyer, peut-être,
06:19parce que l'activité professionnelle, elle est intéressante.
06:22Donc si aujourd'hui, par exemple, vous pouviez partir à la retraite
06:24avec 1 600 euros par mois, votre maison est payée,
06:27les enfants, ils sont grands, si je comprends bien,
06:29il n'y a pas d'études, il n'y a pas d'études à accompagner.
06:31Non, non, la fille aimée, elle a 38 ans,
06:34Votre fille est née à 38 ans, alors que vous avez 59 ans ?
06:38Oui.
06:38Ça veut dire qu'elle a eu à 21 ans ?
06:39Oui, ça c'est sûr.
06:42Bravo, bravo, bravo !
06:44Vous avez commencé à bosser à 15 ans ?
06:46Vous avez commencé à bosser à 15 ans, à 21 ans !
06:50Vous aviez combien d'enfants à 21 ans, Didier ?
06:53Une !
06:54Ma fille est née...
06:56Et votre fils, qui travaille avec vous, il est arrivé après ?
06:59Oui, mais il a 35 ans, oui.
07:01Bah oui, s'il est arrivé après, c'est sûr qu'il est bon,
07:0435 ans, non mais c'est extraordinaire d'avoir des enfants de...
07:06Bon, donc, vous avez tout fait jeune, et c'est très bien,
07:09donc il n'y a plus d'enfants à accompagner, vous êtes propriétaire,
07:12donc si demain vous pouviez partir avec 1600 euros
07:14et votre femme une retraite comparable,
07:16la vie serait belle, c'est ce que vous nous dites.
07:18Oui, d'autant plus qu'on a une passion commune,
07:20avec mon épouse, on est camping-cariste,
07:22donc on prend le camping-car et on fout le camp.
07:24Eh bien, écoutez, moi aussi...
07:25Un point commun avec Pascal.
07:26Voilà, moi j'ai un point commun...
07:27Un point commun...
07:29Je ne savais pas, je ne connaissais pas ce mot,
07:31qu'est-ce que tu fais ?
07:32Je suis camping-cariste.
07:33Bon, non mais c'est sympa, moi je comprends,
07:35et vous avez raison, vous avez envie de voir du...
07:38Bon, et vous allez être en retraite quand, Didier ?
07:41Alors, moi je suis en entretien avec la CARSAP,
07:43je me suis jeté en l'air,
07:44parce que donc mes trois premières années d'apprentissage ne comptent pas,
07:49et normalement, si jamais ce n'était pas suspendu,
07:53je devais partir le 1er août du 1029.
07:58Et là, vous allez partir, comme c'est suspendu,
08:00vous allez partir quand ?
08:01Je vais partir le jour de mon anniversaire,
08:03le 23 janvier 1966.
08:06Donc là, vous gagnez trois ans quand même, hein ?
08:09C'est énorme, bravo, bravo !
08:11Pour une fois, je vais voter socialiste.
08:13Non mais là, ça c'est formidable.
08:15C'est concret, hein ?
08:15C'est concret, c'est formidable ce témoignage.
08:18C'est-à-dire que vous, comme c'est suspendu,
08:20effectivement, le 3 janvier 2026, vous dites ?
08:24Oui.
08:25Donc c'est dans deux mois.
08:26Dans deux mois, c'est la quille.
08:27Trois mois.
08:28Voilà.
08:29Mais alors, qu'est-ce que vous faites de l'entreprise ?
08:30Vous la laissez à votre fils ?
08:33Je la laisse, oui, aux enfants qui vont s'en occuper
08:35comme on s'en est occupé, nous, et puis on va profiter.
08:38Depuis combien de temps vous avez cette entreprise ?
08:40Depuis 28 ans.
08:4328 ans.
08:43Donc vous faites quoi ?
08:44Menuiserie, petite menuiserie, charpente, des choses comme ça ?
08:47Non, essentiellement tout ce qui est véranda, miserie, portail, volet roulant, volet battant.
08:53Volet roulant.
08:54Parquet aussi, vous faites les parquets ?
08:56Non, parce que je ne peux plus m'asseoir, j'ai mal aux genoux.
08:59Bah oui, parce que c'est vous qui posiez, par exemple, les volets roulants.
09:02Alors les volets roulants, ça marche une fois sur deux.
09:04Non, ça ne marche pas toujours, sauf chez vous.
09:10Non mais moi, l'été...
09:11Vous en avez à la bôle ?
09:12Non, l'été, il y a un truc qui est toujours en panne.
09:17Vous savez, ça s'appelle un auvent, on dit ?
09:19Un auvent sur une terrasse ?
09:21Un tombane.
09:22Un tombane.
09:22Alors, c'est un truc qui est pas l'aise.
09:24Ah oui, il faut avoir une grande terrasse.
09:25Ah oui, il faut avoir une grande terrasse.
09:26Ah oui, très grande terrasse.
09:27Oui, oui, mais alors, c'est toujours...
09:30Je trouve que c'est d'une...
09:31Comment dire ?
09:32C'est d'une technologie fragile, cher Didier.
09:35Oui, mais ça dépend de la qualité.
09:38Mais je voulais juste vous en mettre quelques secondes.
09:40Je vous en prie.
09:40Au niveau des économies pour les retraites...
09:43Ah bah restez avec nous, on vous prend après 17h, parce qu'il est 16h58.
09:46Restez avec nous, parce que votre témoignage nous intéresse.
09:48Vous êtes dans la vraie vie, si j'ose dire.
09:50A tout de suite.
09:51Pascal Pro et vous, 16h18h sur Europe 1.
09:55Europe 1.
09:5816h18, Pascal Pro et vous.
10:00Bon, si vous arrivez à l'instant, sachez que la déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu a duré un peu plus de 30 minutes.
10:07Il a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle de 2027.
10:13La suspension coûtera 400 millions.
10:15Sébastien Lecornu propose une conférence sur les retraites.
10:18M. Wauquiez semble vendre son âme, sinon au diable, au moins aux socialistes.
10:25C'est le retour de l'UMPS, le fameux gouvernement.
10:29On a l'impression vraiment que les LR ne sont plus des LR.
10:32En première partie de cette émission, notre ami Fenech a dit que c'était fini.
10:36Comme Capri.
10:37J'ai bien peur.
10:38Acte de décès.
10:39Acte de décès.
10:40Oui, bien sûr, j'ai bien peur.
10:42Que c'était terminé pour les LR.
10:44Bruno Retailleau n'est pas sur cette position.
10:46David Lissnard n'est pas non plus sur cette position.
10:48Et puis, nous sommes avec Benoît Perrin, qui est directeur de Contribuables Associés, une association.
10:54Et puis, on était avec Didier.
10:55Didier, c'est intéressant le discours de Didier.
10:58Il a commencé apprenti à l'âge de 15 ans.
11:00Il a une petite entreprise de véranda, de menuiserie.
11:03Il fait 400 000 euros de chiffre d'affaires par an.
11:05Il a 59 ans, ce qui est très jeune.
11:07Et il va être en retraite grâce à la journée d'aujourd'hui.
11:10Aujourd'hui, il a appris quand même qu'il gagnait 3 ans.
11:13C'est quand même pas rien.
11:15Il gagne 3 ans avec une intervention de M. Lecornu.
11:19Vous pouvez lui envoyer une boîte de chocolat, M. Lecornu.
11:22C'est jour de fête.
11:22C'est jour de fête.
11:24Mais c'est toujours pareil.
11:26Vous voyez votre intérêt, je vous comprends.
11:30Mais l'intérêt de la France, Didier, il est où l'intérêt de la France ?
11:34Et c'est ça.
11:34Parce que si tout le monde pense à son petit intérêt,
11:37moi, c'est bien pour vous.
11:37Je suis très content.
11:38Vous êtes camping-carry, vous allez aller à Barcelone, en Roumanie, que sais-je,
11:42avec madame, au frais de la princesse.
11:45Et c'est lui qui allant payer.
11:46Il n'y a pas de problème.
11:49Vous n'y gagnez pas.
11:51C'est bien.
11:52Mais elle est où la France ?
11:53Elle est où la France, Didier ?
11:56Elle est où l'intérêt de la France ?
11:57Mais ce n'est pas beau du tout.
11:59Vraiment.
12:00Comment ?
12:01Ce n'est pas beau du tout ce que vous dites.
12:02Mais ce n'est pas beau.
12:03Je dis que vous avez gagné trois ans.
12:05Je suis très content pour vous.
12:06Mais je dis que l'intérêt de la France, ce n'est pas que vous alliez faire...
12:09Tout le monde a gagné trois ans.
12:10Oui, ce n'est pas que vous alliez faire le joli cœur avec madame en camping-car.
12:15Avec les frais de la princesse.
12:17Donc au boulot.
12:19Vous vouliez dire un mot, Didier.
12:21Vous vouliez dire un mot.
12:21Oui, je voulais vous dire un mot.
12:23Quand j'ai eu l'entretien avec la personne de la retraite,
12:27c'est par téléphone.
12:28Donc le numéro est sauté.
12:30On ne sait pas qu'il y en a à faire.
12:32Et la personne m'a dit,
12:34plutôt que d'embêter les gens à repousser l'âge,
12:36on serait mieux d'aller chercher
12:37tout ce qu'on perd à l'année
12:39en pillant les retraites aux gens décédés.
12:42Ah oui, effectivement.
12:44Mais ça, la fraude sociale...
12:45Mais alors la fraude sociale...
12:46D'ailleurs, il a annoncé le dépôt d'un projet de loi.
12:48Oui, mais là, pour moi,
12:50c'est incompréhensible cette affaire de fraude sociale.
12:53Parce qu'aujourd'hui, avec le numérique,
12:54il n'y a pas de fraude sociale possible.
12:56On sait si quelqu'un est vivant...
12:58Mais il faut numériser toutes les cartes vitales
12:59et arrêter de les dématérialiser.
13:01Tout ça ne me paraît pas très compliqué.
13:03Les dématérialiser, pardon.
13:04Mais là, vous avez parfaitement raison.
13:06Si effectivement, on paye des morts,
13:08c'est pas...
13:12Ils ont moins besoin de retraite, quoi.
13:13Ils ont moins besoin de retraite.
13:14Qui vivent à l'étranger, en plus.
13:15C'est souvent des morts.
13:16Ah oui, des morts.
13:17S'il y a en plus des morts qui vivent à l'étranger,
13:19ce serait des morts qui vivraient en France.
13:21Ce serait différent.
13:23Imaginez s'ils étaient dans l'émission.
13:26Des morts, des morts qui vivent à l'étranger.
13:28Bon, écoutez, c'est bien.
13:29Vous allez faire la fête ce soir, Didier, avec madame.
13:33Oui, je vais essayer de l'inviter dans un bon petit resto.
13:36C'était des mimisants.
13:38À mimisants ?
13:39Mais je vous entends pas très bien, là.
13:41Pourquoi on vous entend pas ?
13:43Vous parlez en...
13:44Vous parlez comment ?
13:45Il a un téléphone à clapet, il m'a dit.
13:46À clapet ?
13:47Oui.
13:47Ben, fermez le vôtre.
13:48Ouais, c'est un téléphone à clapet.
13:51Non, mais c'est quoi un téléphone à clapet ?
13:54Ben, vous avez connu.
13:55Oui, mais là, vous êtes sur haut-parleur ?
13:57Ou on vous entend pas très bien ?
13:59Non, non, du tout.
13:59Non, non, mais du tout.
14:00C'était la question que me posait votre standardiste.
14:05Je comprends pas.
14:06Votre standardiste, il vous dit.
14:09À mon avis, c'est mimisant.
14:11Je suis jamais allé à mimisant.
14:13C'est sympa, mimisant ?
14:15Ouais, c'est super, nickel.
14:17Je vous assure, mais joenez.
14:19Il y a un bon raison.
14:20Il y a un club naturiste, dit Fabrice.
14:22Un joli club.
14:24Je l'ai entendu parler.
14:25Pourtant, vous les avez tous faits, Pascal.
14:27Au moins, oui.
14:29Donc, à mimisant, le mardi soir, les restaurants, vous allez pas être débordés ?
14:35Non, on va être tranquille.
14:37Ben, bien sûr.
14:38Non, mimisant, c'est très tranquille.
14:39C'est où, mimisant ?
14:40Mimisant, c'est dans les Landes.
14:41D'accord, oui, oui.
14:42C'est bon, c'est bon.
14:42C'est la mimisant.
14:47Bon, cher Didier, ce que je vous propose, c'est formidable, il a gagné 3 ans.
14:54Vous vous rendez compte, 3 ans ?
14:55Vous aussi, Pascal, vous avez gagné 3 ans.
14:57Ah oui ?
14:58Il a gagné.
15:01Je vais vous dire combien il a gagné.
15:03Donc là, on retourne en fait à 62 ans.
15:05Je vais vous dire combien il a gagné.
15:06Il a gagné 1 600 multiplié par 36.
15:10Il a gagné 57 600 euros.
15:12Vous avez gagné 57 600 euros.
15:15Europe 1 est ravi de vous donner ces 57 600 euros.
15:19Là, vous pouvez faire un bon repas ce soir.
15:21À mimisant.
15:21À mimisant.
15:23Qu'est-ce qu'on mange à mimisant ?
15:25Alors, on peut manger du poisson, du froid grade, des cuisses de canard confit.
15:31Qu'est-ce qu'on mange à mimisant ?
15:32C'est en France, hein ?
15:33Qu'est-ce qu'on mange à mimisant ?
15:34Mais il y a des spécialités, c'est énorme.
15:36C'est chez l'été local.
15:37Ben, c'est là, attendez.
15:39Bon, Didier, merci.
15:40Merci beaucoup.
15:42Merci beaucoup.
15:42Et vous, c'est quand ?
15:44C'est votre âge de départ.
15:45C'est 62 ans et demi, nous dit vos opérats.
15:47Non, non, moi j'ai regardé.
15:48Non, non, non.
15:51Vous avez beaucoup eu pour que la réforme de retraite, elle a déjà commencé à s'appliquer.
15:54Moi, je n'ai pas commencé à 15 ans à travailler, j'ai commencé à 58 ans.
15:56Non, mais j'ai commencé, j'avais, donc j'ai commencé en 1980.
16:08Alors, j'ai quand même des, j'ai regardé, c'est extraordinaire d'ailleurs, qu'avec Agir Carco, c'est formidable.
16:12C'est-à-dire que tu as, la première fois que j'ai eu une note, une fiche de salaire, c'était en 1981, j'avais 17 ans.
16:18Et c'est tracé sur la fiche.
16:19Et c'est marqué, exactement, c'était dans un supermarché qui s'appelait l'Océan, et je mettais en rayon, l'été, les couches culottes, pour tout le dire.
16:25Et vous avez cotisé à l'époque, du coup ?
16:26Et j'ai cotisé, ça a été mon premier salaire.
16:29Et c'est marqué, 81, hop, bon.
16:30Quelques couches culottes dessus, non ?
16:32Non, pardon, je mettais en rayon, parce que moi, je travaillais.
16:36Non, non, non, non, non, non, pardon, pardon, pardon, j'aurais dû en prendre quelques-unes pour vous.
16:46Il y avait le dentier la semaine dernière.
16:48J'ai commencé à travailler sérieusement, à partir de 88, donc j'ai regardé que si je veux partir au taux plein, c'est à 67 ans.
16:57Oh !
16:59Comment ?
17:00Mais je pourrais partir dès j'ai vu 67 ou 63 ans, mais j'aurais une retraite...
17:07Une petite décolle, quoi.
17:09Une petite décolle.
17:10Oui, qui ne permet pas forcément de finir le mois.
17:12Et c'est pour ça qu'il faut toujours garder ses bulletins de salaire jusqu'à sa retraite, parce que l'administration peut faire des erreurs.
17:18Mais on ne les garde pas, les bulletins de salaire, aujourd'hui ?
17:21Alors, je ne dis pas qu'on les...
17:22Aujourd'hui, ils sont débatalisés, mais vous les avez quand même.
17:25Ah, on les garde quand même ?
17:26Ah, mais ils sont débatalisés absolument, parce que si vous avez...
17:28Par exemple, c'est intéressant ce que vous dites...
17:30Dans un classeur, moi j'ai un petit classeur, j'ai commencé à bosser à 10 ans.
17:32Mais vous les imprimez, parce que moi j'ai tous mes bulletins de salaire lorsque j'étais effectivement à TF1.
17:38Bravo pour l'administration.
17:39Ah ouais, mais après ça c'est très intéressant.
17:42Mais si je demande à ma DRH tous mes bulletins de salaire, CNews, Canal, etc., je les ai, ils les gardent ?
17:48Les employeurs sont censés garder effectivement les bulletins de salaire.
17:50Eh bien écoutez, il est 17h12, je vais y aller.
17:52Là, c'est le petit levain qui va prendre, il va déjà croire que je porte.
17:58Ah ouais, c'est lui.
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