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  • il y a 22 heures
Une "immense tristesse" a frappé Sarreguemines (Moselle), après le probable suicide de Sara, 9 ans. Scolarisée en CM2, la fillette a été retrouvée morte à son domicile samedi
Transcription
00:00La tristesse
00:28de toute la communauté éducative est immense, la mienne aussi. J'ai reçu tout à l'heure
00:34les parents de la petite Sarah. J'ai trouvé des parents dévastés et en même temps d'une
00:41extraordinaire dignité. Je dois vous dire que cette dignité m'oblige. Cette dignité
00:47nous oblige tous. Elle nous oblige à comprendre ce qui s'est passé. Elle nous oblige aussi
00:54à avoir évidemment la retenue nécessaire face à ce type de drame.
00:59Ça se passait bien. En classe, elle rigolait, elle était joyeuse un peu, mais tout le temps
01:04elle restait un tout petit peu dans son petit coin. Et des fois, on l'insultait. C'est pas
01:11gentil. Franchement, c'est pas bien. On est dans un établissement scolaire, c'est pour
01:14apprendre. C'est pour apprendre, avoir un bon métier, avoir des sous. C'est pas un endroit
01:24pour harceler. Franchement, même partout dans le monde, c'est pas besoin d'harceler.
01:29Pour soutenir déjà les élèves, parce que les élèves, eux, ils doivent vivre, parce
01:34que là, ils doivent pas comprendre ce qui s'est passé. Et là, ils vont leur expliquer.
01:38J'ai vu qu'au début de l'année, ils ont dit qu'ils vont que parler trois heures par
01:41an d'harcèlement. C'est plus tous les ans. Il faut leur parler plus que trois heures
01:45par an. Ça leur suffit pas.
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