00:00À partir du moment où j'ai mis un pied sur le premier prime de l'Astarac, ma vie a changé.
00:07Ce qui a le plus changé, c'est de ne plus être chez moi.
00:10Maintenant, je vis à Paris, je ne vois plus mes parents, enfin beaucoup moins, ma famille.
00:15Je monte moins à cheval, je vois moins mes amis.
00:17J'espère pouvoir un jour me dire que ça fonctionne assez bien pour que je puisse me permettre de dire que finalement je reviens un peu plus en Bretagne.
00:24Oui, oui, oui, les gens viennent, mais c'est toujours gentil et bienveillant.
00:31C'est un peu plus quand je viens par chez moi.
00:33À Paris, les gens ont plus l'habitude peut-être de croiser des personnes qui font de la télé, etc.
00:36Donc il y a toujours des gens à reconnaître, mais j'ai jamais eu quelqu'un qui est venu m'embêter.
00:44Ça fait forcément un peu bizarre de se dire qu'il y en a d'autres qui passent après nous, etc.
00:48Mais en fait, il faut laisser faire les choses, c'est comme ça.
00:50Et puis de toute façon, nous maintenant, on nous a donné ce qu'on avait à prendre.
00:53Et on a un public qui nous suit maintenant.
00:58Le plus gros stress, c'est de se dire quelle taille de salle on ouvre.
01:02Est-ce qu'on n'ouvre pas trop grand ?
01:05Est-ce que les billets ne sont pas trop chers ?
01:06Est-ce que les gens vont vraiment se déplacer pour venir me voir, etc.
01:08Mais en fait, ouais, les gens se déplacent, donc c'est incroyable.
01:11Je savais que forcément, j'allais avoir des groupes à me suivre, etc.
01:14Mais là, pas forcément que ça remplisse aussi vite que ça dans certaines villes, notamment Rennes et Lille.
01:19Et puis la Cigale aussi, on a rempli très très vite et c'est une date parisienne.
01:22Donc, c'est un peu plus dur de ramener les personnes sur cette date-là.
01:26Mais finalement, les gens sont au rendez-vous aussi, donc c'est génial.