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  • il y a 5 semaines

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Transcription
00:00Et nous sommes avec Caroline Turmide, avec Gérard Carrao, avec Christophe Bordet, avec Gauthier Lebrette, avec Olivier Guenac et avec Olivier Mazerolle qui rentre dans ce studio et comme nous sommes heureux de le revoir cher Olivier, bonsoir Olivier Mazerolle.
00:20Je vous ai écouté hier soir sur CNews, vous étiez, permettez-moi de vous le dire, excellent, avec des jeunes gens qui de temps en temps il faut savoir maîtriser parce qu'ils sont jeunes et plein de fougue, mais c'était intéressant.
00:34Mais ils ont bien raison, mais je vois Gérard Carrao qui est un jeune et plein de fougue comme moi.
00:39Exactement.
00:40C'est la révélation de l'année.
00:43Gérard Magic Carrao est la révélation du début de saison, j'étais à vous le dire parce qu'il est dans une forme étincelante.
00:48Non mais comme il est un peu plus jeune, il me doit le respect.
00:51Non, non, j'ai 83, c'est toi qui es plus jeune.
00:54Oui, non.
00:55Eh oui, parce que Gérard a 83 et vous avez 82.
00:59Ah, eh oui, je vais avoir 83 si Dieu près de vie encore dans 15 jours.
01:04Non mais écoutez, ce qui est certain c'est qu'il faut travailler.
01:08Parce que le travail, d'abord...
01:11C'est la santé.
01:12Non mais le travail maintient en forme et vous en êtes deux exemples.
01:18Parce que quand on est journaliste, rechercher chez soi, à écouter les autres, ça doit être très pénible.
01:24C'est quelque chose que je ne lâche.
01:25Peu importe que je ne souhaite pas.
01:27Mais ça, c'est clair.
01:28Donc, derrière votre poste à Galen, c'est super.
01:31Bon, j'ai une question à poser à Laurent Jacobelli.
01:33Il y a deux motions de censure qui ont été déposées.
01:35Par exemple, est-ce que le FN vote celle des RPR non plus ?
01:48Hélas !
01:51Mais est-ce que LFI vote la motion de censure RN ?
01:55Est-ce que RN vote la motion de censure à LFI ?
01:58Comment ça se passe ?
01:59Parce que si chacun vote sa motion de censure, il n'y a pas censure, nous sommes d'accord.
02:03D'un côté, vous avez une secte qui s'appelle la France insoumise
02:05et qui déteste tout ce qui ne fait pas partie de la secte
02:07et ne vénère pas le gourou Mélenchon.
02:09Donc, ils ne voteront pas notre motion de censure.
02:11Et puis, de notre côté, vous avez des gens pragmatiques
02:13qui veulent que ce gouvernement parte et que les Français aillent aux urnes.
02:16Donc, on votera toutes les motions de censure.
02:18Je me pincerai le nez pour voter en même temps que M. Delogu ou que Mme Panot,
02:22mais je le ferai quand même.
02:24Nous le ferons tous au Rassemblement National
02:25parce que ce qui compte, c'est qu'il y ait censure pour qu'il y ait dissolution.
02:28Mais est-ce que les autres, à ce moment-là, peuvent voter des motions de censure ?
02:34Par exemple, la motion de censure LFI,
02:36puis d'autres groupes vont voter la motion de RN,
02:39ce qui fait qu'à l'arrivée, la censure ne passe pas ?
02:41Si la censure passe, c'est à cause du PS.
02:44Donc, le PS votera évidemment, s'il vote la censure,
02:46la motion de LFI.
02:48Donc, celle qui fera tomber, si le gouvernement tombe,
02:51ce sera la motion de LFI.
02:52C'est bien de vous le dire comme ça, parce que...
02:54C'est très intéressant.
02:55Mais bien sûr, c'est intéressant pour une raison simple.
02:58C'est que LFI en particulier, mais le PS également,
03:02disent qu'il y ait l'horreur jamais avec le Rassemblement National.
03:06Et là, on entend...
03:08Alors, on ne l'a pas entendu cette fois-ci,
03:09mais il n'y a pas longtemps, on entendait Bonpart
03:12qui appelait le RN à voter la première motion de censure
03:15LFI, pardon, a voté la première motion de censure
03:20qui demandait au RN, pardon,
03:23de voter la première motion de censure
03:25qui avait été déposée par LFI.
03:27Ce qui veut donc dire que ces gens choisissent l'opprobre,
03:32mais quand ils en ont vraiment besoin,
03:35il n'y a plus d'interdits qui s'imposent.
03:39Alors, je vous ai demandé de venir, Olivier Mazerolle, pourquoi ?
03:42Parce que hier, sur X, vous avez écrit ceci.
03:45Confrères, vous n'en pouvez plus d'avoir à commenter
03:47le spectacle de la médiocrature politique.
03:50Hors micro, vous confiez votre dépit,
03:52alors clamez-le.
03:53Ne soyez pas les complices involontaires du guignol politicien.
03:56Dites ça suffit, révoltez-vous, le moment est venu.
03:59Et moi, ce que je trouve intéressant,
04:01c'est effectivement, ce que je combats d'ailleurs,
04:03des journalistes qui disent quelque chose
04:04dans un déjeuner ou dans un dîner
04:06et qui ne disent pas la même chose à l'antenne.
04:08Mon analyse, je vous la livre,
04:10c'est qu'ils ont tellement peur du Rassemblement National,
04:13tous nos confrères,
04:15qu'ils font la morale,
04:16c'était la une, par exemple, du Parisien l'autre jour,
04:18unissez-vous, alors ça c'était extraordinaire,
04:20entendez-vous, pardonnez-moi,
04:21entendez-vous la une du Parisien ?
04:23Jamais j'ai vu des journalistes demander
04:25à la classe politique de s'entendre
04:27en excluant d'autres formations.
04:29Et c'était également le sens d'un édito que j'ai vu,
04:31je vais le citer hier,
04:32que j'ai lu hier, Bruno Jeudy, dans la tribune.
04:34C'était pareil.
04:35C'est-à-dire qu'ils font la morale,
04:37carte de prêche,
04:38les journalistes ont une carte de prêche,
04:40et ils disent au fond,
04:42entendez-vous,
04:43parce que le Rassemblement National arrive.
04:45Et c'est ce qui explique, pour moi,
04:47votre tweet.
04:51Est-ce que vous partagez cette analyse ?
04:53Alors, pas tout à fait,
04:55parce que, pour moi,
04:56le Rassemblement National,
04:58c'est un parti
04:58qui, effectivement,
05:02est l'objet
05:02d'un rejet
05:04idéologique,
05:06etc.
05:07Bon, enfin,
05:07on ne va pas refaire toute l'histoire.
05:08Par qui aujourd'hui ?
05:09Par qui des directeurs ?
05:11Non, non, non,
05:12mais dans certains milieux.
05:15Dans les médias.
05:16Mais les médias,
05:17mais pas seulement.
05:17Dans l'espace médiatique,
05:18on pense là.
05:18Il n'y a pas que les médias.
05:19Non, mais dans l'espace médiatique,
05:21c'est que les intellectuels,
05:22les artistes,
05:23les journalistes, etc.
05:23que la genèse de la création de ce parti,
05:26tout à l'heure,
05:26vous avez parlé du FN,
05:28Jean-Marie Le Pen a porté
05:29une lourde responsabilité
05:30dans cette affaire.
05:32Je me souviens de le lui avoir dit,
05:33d'ailleurs,
05:33à plusieurs reprises,
05:34parce qu'il utilisait
05:35un vocabulaire
05:37qui effrayait.
05:40On ne voulait pas.
05:41Je reconnais bien volontiers,
05:42moi,
05:43que j'irrigais la rédaction
05:44de RTL
05:45au moment de la montée
05:47du FN,
05:48donc,
05:48j'irrigais la rédaction
05:49de 1986
05:50à l'an 2000.
05:52Non, mais attendez.
05:52Ce qui m'intéresse,
05:53c'est votre tweet.
05:53Pourquoi ils écrivent ça ?
05:54Pourquoi les journalistes ?
05:56Cet historique est encore là.
05:58Moi,
05:58en tout cas,
05:59j'ai envie de leur dire
06:00à tous les politiques,
06:02unissez-vous.
06:03Mais ce n'est pas
06:04par rejet
06:05d'un parti
06:06ou d'un autre.
06:06Mais ce n'est pas ma question,
06:07Olivier.
06:08Je dis que
06:08les journalistes
06:09n'osent pas,
06:10aujourd'hui,
06:11écrire ou dire
06:12ce qu'ils pensent
06:13parce qu'ils ont peur
06:14de l'arrivée
06:15du Rassemblement de la Sénégure.
06:16Il y en a,
06:17mais pas tous.
06:18Simplement,
06:19il est vrai
06:19qu'il y a...
06:20Non,
06:20il est vrai,
06:21si vous voulez me faire dire...
06:23Mais si vous voulez me faire dire
06:24qu'il y a effectivement,
06:26comment dirais-je,
06:27une ambiance,
06:28une atmosphère
06:29de gauche
06:30idéologique,
06:32c'est vrai.
06:33Je ne le cache...
06:33Oui,
06:34je suis d'accord.
06:35Je suis d'accord.
06:35Ça ne veut pas dire pour autant...
06:37Ça ne veut pas dire pour autant...
06:38Ça ne veut pas dire pour autant
06:40qu'ils sont là
06:41uniquement effrayés
06:42par l'arrivée éventuelle
06:44du RN aux affaires.
06:45Si on peut être effrayés
06:47par l'arrivée du RN aux affaires,
06:49moi,
06:49je vais vous dire deux choses
06:51qui ne m'effraient pas,
06:53mais sur lesquelles j'ai envie,
06:55puisque M. Giacobili est encore là,
06:57peut-être de m'adresser à lui.
06:59Mais j'ai deux choses,
07:01deux points sur lesquels
07:02j'ai de fortes interrogations
07:04par rapport au RN.
07:06C'est un,
07:07où sont les économies
07:08pour rétablir un équilibre budgétaire
07:11et permettre à la France
07:13de ne plus avoir
07:14cet endettement catastrophique,
07:16deux,
07:18quelles sont les solutions
07:19par rapport à,
07:22je ne dirais même pas
07:23l'immigration,
07:24parce que sur l'immigration,
07:25on peut avoir des avis
07:26qui convergent totalement
07:27avec les différents partis.
07:30En revanche,
07:31sur l'intégration,
07:32c'est-à-dire,
07:33quelles sont les solutions ?
07:34On marque une pause
07:35et vous allez répondre
07:37tout de suite après.
07:38On marque une pause.
07:39Mais ce qui est vrai,
07:40et c'est passionnant aussi,
07:42parce que j'ai lu
07:43très peu de réactions,
07:45la semaine dernière,
07:46le chiffre de l'INSEE est sorti.
07:48Et vous l'avez vu ce chiffre.
07:49Bien sûr.
07:50433 000,
07:51433 000 personnes
07:53sont entrées en France,
07:55ces records d'immigration
07:56en 2024.
07:57Légalement ?
07:58Légalement.
07:59433 000.
08:00Ce qui est un chiffre
08:01qui montre que
08:02c'est hors de contrôle.
08:03C'est-à-dire,
08:03dans une année,
08:05où on explique
08:06qu'il faut réguler
08:08l'immigration,
08:09c'est le chiffre
08:09le plus important
08:10de tous les temps.
08:11Absolument.
08:12433 000.
08:13Sans limite.
08:14Donc, ça veut dire
08:14que c'est hors de contrôle.
08:15C'est la France open bar.
08:16Donc, en tout cas,
08:18je vous laisse cette expression,
08:20mais vous pourrez répondre
08:20à ces deux questions.
08:22L'intégration,
08:23je ne vois pas comment...
08:23Quand vous dites ça,
08:24Pascal, moi,
08:24je ne le dis pas à OERN,
08:26je dis aux gens de gauche,
08:27souvenez-vous,
08:27François Mitterrand,
08:28il y a un seuil de tolérance.
08:30Oui, mais on le dit,
08:31Olivier Mazerolle,
08:32depuis des mois
08:33et des années.
08:34Et manifestement,
08:36ce n'est pas entendu.
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