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Championnat du Monde - Tir de précision Finale
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00:00:00C'est parti !
00:00:30De retour en direct ici pour la suite des championnats du monde féminin de pétanque, le tir de précision, la grande finale du tir de précision, c'est le rendez-vous de votre soirée.
00:00:44Ça va débuter dans 15 minutes ici sur le terrain principal, dans ce magnifique bouleau de rôme, le plus grand bouleau de rôme d'Europe qui vient accueillir ce grand rendez-vous, le championnat du monde féminin qui va durer jusqu'à dimanche avec cette première finale dans quelques minutes.
00:01:01Mais avant cela, à mes côtés, le nouveau président de la Fédération internationale, c'est tout chaud, c'est tout neuf, c'était hier, si je ne dis pas de bêture, Gérard Schneider est à mes côtés.
00:01:11Il y a beaucoup de bruit, cher président, bonsoir, merci d'être maître là. Vous m'entendez ou pas ? C'est très bruyant.
00:01:18Déjà, bravo pour votre élection hier. J'ai envie de vous demander tout de suite, quelle est l'envie du nouveau président de la Fédération internationale pour ce premier mandat ?
00:01:31Je dois dire que c'est impressionnant. Je ne m'attendais pas hier à un score comme je l'ai fait.
00:01:37On a donc remarqué que beaucoup de fédérations sont à l'attente d'un peu changement dans l'organisation des championnats du monde, etc.
00:01:47C'est pour moi un très, très grand honneur d'avoir eu la confiance de toutes ces fédérations.
00:01:55Et maintenant, j'espère avec l'équipe que j'ai derrière moi qu'on pourra vraiment faire face à toutes les attentes des autres fédérations membres.
00:02:05Vous parlez des championnats du monde, parce qu'il y a eu des grandes réussies, je pense à Dijon l'an dernier ou même ici à Douai.
00:02:11Il y a d'autres championnats du monde où ça s'est un petit peu moins bien passé en termes de niveau d'organisation.
00:02:16C'est ça que vous voulez mettre en place, c'est-à-dire une sorte de niveau à peu près égal dans toutes les compétitions, c'est ça ?
00:02:24Oui, tout à fait. Je crois que j'ai vu 30 championnats du monde comme joueur, comme délégué, etc.
00:02:30Et c'est vrai que déjà à Dijon, c'était le top des organisations que j'ai vues.
00:02:37En Rome, c'était un peu moins bon et c'est dommage pour les participants qu'il y ait de tels changements dans les organisations.
00:02:45Ici à Douai, mais je savais très bien avec l'équipe que je connais un peu, avec donc Savier et toute son équipe, que ça allait de nouveau se passer comme il faut.
00:02:54Et les deux premiers jours ont effectivement nous montré que c'est du parfait du parfait.
00:03:01La grande difficulté, c'est d'unifier toutes les fédérations. La fédération française, c'est l'une des plus grandes, si ce n'est la plus grande.
00:03:07On sait que la pétanque en France, c'est un sport évidemment majeur.
00:03:10L'idée, c'est que ces locomotives-là viennent tirer vers le haut les autres fédérations, c'est ça ?
00:03:15Oui, je crois qu'on a quand même aussi la chance d'avoir le président de la fédération française parmi nous à l'invipé-GP, monsieur Michel Lebotte.
00:03:24Et j'espère de lui effectivement qu'il peut nous appuyer sur beaucoup de dossiers, surtout ce qui concerne la médiation de ces championnats du monde.
00:03:36Oui, c'est-à-dire le travail avec les télévisions, avec les médias, faire parler de la pétanque, c'est ça ?
00:03:42Faire de la pétanque, un sport plus médiatique, plus populaire, c'est l'objectif ?
00:03:46Oui, je crois qu'aujourd'hui, on a malheureusement encore dans certains pays un peu cette image de marque de la pétanque, c'est le berry, la baguette et le pastis.
00:03:56Et je crois que nous, on doit vraiment faire de sorte que les gens, quand ils entendent le mot pétanque, ils savent tout de suite qu'on parle d'un sport de haut niveau.
00:04:04C'est notre objectif en tout cas.
00:04:06Oui, que toutes les nations suivent. Quand on voit par contre les athlètes, on l'a vu à Dijon l'an dernier, on le voit ici, le niveau des nations est en train d'augmenter.
00:04:17On pense aux nations asiatiques, l'Espagne, l'Italie qui viennent un peu prendre la roue de la France qui a toujours été une locomotive.
00:04:24Ça, c'est un point positif de la pétanque ces dernières années.
00:04:27Oui, je crois aussi qu'on a ces nations qui ont fait des efforts énormes, vous venez de les citer.
00:04:33Mais il faut aussi dire qu'on a des petites fédérations qui font de plus en plus de progrès.
00:04:38Ils sont toujours capables de faire une petite surprise, comme on l'a vu peut-être ce matin.
00:04:43La France a gagné de justesse contre la Lituanie.
00:04:46Donc ces petites fédérations, bien entendu, apprennent des grandes nations.
00:04:51Quand ils viennent sur les championnats du monde, c'est clair qu'ils voient comment ça s'est organisé avec les coachs et tout.
00:04:57Il y a une paire d'années, il n'y avait pas toutes les nations avec un coach.
00:05:01Aujourd'hui, c'est imaginable qu'il n'y ait plus de coach à côté des joueurs ou joueuses.
00:05:06Oui, vous qui êtes là quand même, vous avez été joueur dans les années 80 et vous êtes parmi les élus depuis des années.
00:05:12Vous voyez cette évolution quand même ? On est sur une pente très positive.
00:05:16C'est ça que vous avez envie de prolonger ?
00:05:18Oui, je crois que ça. Je peux vraiment confirmer que par rapport aux années 80, les championnats du monde, c'était plutôt des marathons, puisque toutes les nations avaient deux équipes au départ.
00:05:30On a changé dans les années 90 qu'il y a seulement une nation, à part les organisateurs et les champions en titre.
00:05:39Mais on voit vraiment d'où on est parti et d'où on est déjà arrivé.
00:05:43Mais on essaye de continuer.
00:05:45Malheureusement, on a raté Paris.
00:05:47Ça, ça aurait été vraiment, je crois, pour la pétanque, quelque chose d'extraordinaire, de formidable.
00:05:54De rentrer dans la famille olympique, oui.
00:05:55Oui, on n'a pas encore terminé.
00:05:57On essaierait de revenir.
00:05:58C'est un rêve encore à accomplir ?
00:05:59C'est toujours un rêve.
00:06:00Je crois que là, je vais continuer à rêver comme notre président, Claude Azéma, l'a fait avant moi.
00:06:06Et c'est vraiment toujours un objectif de cette fédération d'arriver un jour aux Olympias.
00:06:12Ce serait une immense réussite, en tout cas.
00:06:15On note cette ambition de devenir sport olympique, de rentrer dans la grande famille des sports olympiques.
00:06:20Merci beaucoup, Présent.
00:06:21Et on vous souhaite évidemment plein de réussite pour ce magnifique mandat qu'on espère extrêmement positif.
00:06:26Merci.
00:06:27Merci aussi.
00:06:28Et bonne fin de championnat du monde.
00:06:29Merci d'être passé à notre micro dans quelques instants.
00:06:33Regardez, elles sont là, les deux finalistes.
00:06:36La première finale de ces championnats du monde, c'est le tir de précision.
00:06:39Je vais accueillir à mes côtés Angélique Colombay qui va me rejoindre.
00:06:44Elle qui a remporté à trois reprises évidemment ces championnats du monde.
00:06:49Donc, qui va nous parler de cette magnifique affiche avec cette petite accréditation.
00:06:54On peut l'enlever, l'accréditation.
00:06:55Ça y est, vous êtes rentré sur le plateau.
00:06:57On vous a contrôlé, Angélique.
00:06:58On a vécu des demi-finales extrêmement haletantes au niveau du suspense.
00:07:03Le niveau de jeu n'était pas forcément très élevé.
00:07:06Mais finalement, on se rend compte que c'est une discipline, le tir de précision.
00:07:11Vous l'aviez dit avant, mais qui se joue dans la tête.
00:07:14Et là encore, ça va être un combat magnifique, un combat mental entre ces deux grandes championnes.
00:07:18Oui, tout à fait.
00:07:20Là, on rentre vraiment dans une tension extrême.
00:07:23C'est ce qui s'est passé un petit peu au niveau des deux demi-finales.
00:07:26Parce que la Thaïlandaise, elle n'était pas à son niveau.
00:07:28Donc, je pense qu'elle devait avoir un petit peu de tension.
00:07:31Et après, sur la deuxième demi-finale, la petite Norvégienne qui a eu les occasions face à Sarah et qui n'a pas pu les saisir.
00:07:39Enfin, on a pu voir sur son visage, sur la petite Turque, pardon, ce n'était pas la Norvégienne, c'était la petite Turque.
00:07:45On a pu voir sur son visage qu'elle était un petit peu déçue parce qu'elle a eu les occasions pour gagner cette demi-finale.
00:07:50C'était le cas d'ailleurs de la Turque aussi, qui a eu des boules pour se qualifier en finale et créer la sensation face à Cantaros Chuchwe
00:07:56qui se qualifie avec un score de 28.
00:07:59On peut imaginer peut-être sur cette finale des scores un peu plus arrivés.
00:08:03On découvre ici le visage toujours aussi tranquille de la Thaïlandaise.
00:08:09même si finalement, elle avait l'air hyper calme, mais il y avait de la tension quand même pour elle
00:08:14parce qu'on n'a pas eu l'habitude de la voir avec des scores aussi bas.
00:08:18Oui, tout à fait. Elle a été un petit peu plus expressive sur cette demi-finale, sur les boules importantes,
00:08:22qu'on n'avait pas vues auparavant.
00:08:25Et du coup, la petite Norvégienne, elle a eu les occasions qu'elle n'a pas saisies,
00:08:30mais elle aurait très bien pu perdre cette demi-finale.
00:08:34On voit ce geste-là, alors qu'on voit aussi l'Espagne, mais le geste de la Thaïlandaise
00:08:38avec ce relâchement.
00:08:39C'est vrai qu'elle a cette capacité à toujours, quel que soit le moment,
00:08:42à dégager beaucoup de calme et garder ce relâchement indispensable.
00:08:46C'est ce qui fait sa marque de fabrique.
00:08:47Oui, tout à fait. Après, c'est la marque de fabrique des Thaïlandais,
00:08:50des pays asiatiques en général.
00:08:52Ils ne montrent rien.
00:08:53Je pense qu'ils sont préparés à tout ça.
00:08:59Ils ont une préparation, on va dire, tous les jours.
00:09:02Tous les jours, ils jouent.
00:09:03Et ils ont une préparation aussi psychologique qui les aide énormément pendant les compétitions.
00:09:07Ça lui a permis, notamment sur ces dernières boules, d'aller chercher cette qualification en finale.
00:09:14Sarah Diaz-Reyes, ça a été un scénario complètement inverse.
00:09:17Elle a été menée 15-1 après le premier atelier.
00:09:20Et derrière, on a l'impression que le rôle du coach a été absolument capital.
00:09:24On a l'impression qu'il est venu lui parler, lui redonner le sourire,
00:09:26peut-être dédramatiser cette demi pour réussir à revenir.
00:09:30Oui, tout à fait. On a eu un petit peu peur pour Sarah parce que la première série qu'elle a faite,
00:09:34les boules, elles n'atteignaient pas la cible.
00:09:36Donc, on a eu un petit peu peur que ce soit la pression qui avait pris le dessus.
00:09:41Et à partir du deuxième atelier, elle a commencé un petit peu à revenir.
00:09:45Et ça s'est vraiment mieux déroulé pour elle.
00:09:47Mais on voyait qu'il y avait de la pression.
00:09:49La tension joue énormément.
00:09:50Parce que comment ça se passe quand on est dans l'arène comme ça,
00:09:54que la pression vient vous peser sur les épaules ?
00:09:58C'est quoi ? C'est le bras qui ne passe pas bien ?
00:10:00C'est le poignet qui est moins relâché ?
00:10:01C'est la boule qu'on sent moins bien ?
00:10:02Comment ça se matérialise concrètement ?
00:10:05Oui, la tension prend le dessus.
00:10:06Ça veut dire qu'on n'a plus nos automatismes.
00:10:08On se cherche.
00:10:10Les jambes ne sont plus là.
00:10:11On est ailleurs.
00:10:13On ne se concentre plus sur l'objectif.
00:10:14Et ça, ça peut vraiment nous faire du mal pour la suite.
00:10:17Et quand vous étiez dans cette situation-là,
00:10:19parce que vous avez forcément vécu des moments de tension,
00:10:21vous, c'était quoi vos clés ?
00:10:23La respiration ?
00:10:24La mentalisation ?
00:10:26Vous aviez des petites clés comme ça ?
00:10:28Des petites attaches pour surmonter ces moments-là ?
00:10:31Oui, il y a la respiration.
00:10:32C'est-à-dire qu'il faut faire le vide.
00:10:33Il faut essayer de se couper un petit peu du monde.
00:10:36Et après, on a les mots du coach qui peuvent nous faire du bien.
00:10:39Moi, j'avais un coach qui me connaissait par cœur.
00:10:42Il savait comment me parler.
00:10:44Et c'est ce qui m'a permis d'avoir ces titres que j'ai pu avoir.
00:10:47Sarah Diaz-Reyes aux côtés de son coach qui a été si précieux en demi-finale.
00:10:54On va regarder ce visage qui a l'air tellement tranquille.
00:10:58Mais il doit se passer beaucoup, beaucoup de choses dans sa tête, Angélique,
00:11:00au moment de rentrer dans l'arène pour cette grande finale.
00:11:03Oui, tout à fait.
00:11:04On voit la concentration.
00:11:06Le sourire, même.
00:11:07Elle a l'air assez relâchée quand même.
00:11:08Parce que même pendant la demi-finale, où elle a mal attaqué, on la voyait sourire.
00:11:12Mais quelque part, je pense en elle, elle a la pression.
00:11:16Mais par contre, elle a un coach qui l'a aidé énormément, qui lui a parlé chaque boule.
00:11:21Et c'est ce qui l'a fait revenir sur la demi-finale.
00:11:23Et si passé, si proche de l'élimination, la demi-finale l'avait complètement libéré.
00:11:28On va voir ça très rapidement sur les premières boules.
00:11:31On va voir son entrée dans l'arène.
00:11:35Sarah Diaz Reyes, l'Espagnol.
00:11:38Première finaliste, donc, de ce tir de précision dans ses championnats du monde.
00:11:45Avec son petit sac à dos de collégienne.
00:11:50Qu'a-t-elle dans son sac à dos ?
00:11:51C'est boule, non ? Elle a ses boules dans son sac à dos ?
00:11:52Oui, elle a ses boules, tout à fait, oui.
00:11:58Le palmarès déjà hyper impressionnant de Cantarus.
00:12:07Chouchaï, champion du monde, doublette et en individuel.
00:12:15Ce visage, toujours aussi impassible, mais la tension est là, on le sent.
00:12:2852 points, c'est effectivement un score hyper impressionnant pour la Thaïlandaise.
00:12:41Le duel s'annonce magnifique.
00:13:08Cantarus Chouchaï, face à Sarah Diaz Reyes, peut-être les deux favorites au début de la compétition.
00:13:15En tout cas, deux candidats au titre qui se retrouvent donc pour cette finale.
00:13:19Un petit pronostic, vous sentez une des deux filles un peu plus solide que l'autre ou pas ?
00:13:24Elles ont réalisé à peu près le même score en demi-finale.
00:13:26Je pense qu'il y a de la tension qui commence à s'installer.
00:13:30Donc, ça va être celle qui va se relâcher le plus, qui va prendre le devant.
00:13:34Il va falloir bien attaquer. Après, je pense que, on va dire, la petite Thaïlandaise a une petite pièce sur la Thaïlandaise quand même.
00:13:45Maxime Gras sera évidemment au commentaire.
00:13:51Maxime, la tension monte évidemment pour cette grande finale.
00:13:55Angélique, je vais vous laisser remonter au post-commentateur, aux côtés de Maxime.
00:14:01C'est un peu la fiche de rêve. C'est un peu les deux pépites de la pétanque qui s'affrontent, Maxime.
00:14:08Deux pépites. Effectivement, l'une qui est un peu plus connue sur le vieux continent.
00:14:14Évidemment, il s'agit de Sarah. Sarah Diaz-Reyes qui a déjà été titrée au niveau mondial en doublette il y a trois ans.
00:14:23Mais ne vous fiez pas aux apparences de première de la classe pour son adversaire qui, du haut de ses 20 ans, enfile ses bottes de 7 lieux dès qu'il s'agit de rentrer dans ses carrés d'honneur.
00:14:36C'est l'histoire d'une adolescente entrée en équipe nationale de Thaïlande à 17 ans et qui a déjà, trois ans plus tard, quatre médailles mondiales Cantalos Shushuaï
00:14:47qui peut réaliser, Benoît, au risque de bégayer un quadruplet qui serait inédit à l'issue de son week-end, c'est-à-dire être détentrice des quatre titres mondiaux.
00:14:59performance jamais réalisée. Elle est peut-être en train de marquer l'histoire et elle se joue sous nos yeux ce soir ici à Saint-Lenoble.
00:15:09Elle a gagné l'auto, c'est la Thaïlandaise, Maxime, et elle a décidé de laisser la voix à son adversaire.
00:15:16Eh bien, on posera la question à Angélique Colombais quand elle nous aura rejoints.
00:15:21Mais ce qu'on peut dire, en revanche, c'est que celles qui ont débuté lors des demi-finales se sont retrouvées à gagner Benoît.
00:15:31N'est-ce pas ? On est bien d'accord ?
00:15:33Bien noté, tout à fait.
00:15:34Et donc là, contrairement à la demi-finale où Chantalos avait débuté, elle choisit de laisser Sarah Diaz-Reyes aller tirer la première.
00:15:48Peut-être, peut-être, se souvient-elle que Sarah Diaz-Reyes a débuté son atelier en demi-finale avec un seul point au compteur.
00:15:57Peut-être, peut-être, veut-elle la faire insister sur ce premier atelier.
00:16:02On en saura plus dans quelques secondes.
00:16:05Les dernières boules tirées importantes dans cette routine pour se donner de la confiance.
00:16:10Sarah Diaz-Reyes, 27 ans, opposé à Cantalos Chouchouaille.
00:16:15Un huitième nom sera ajouté au palmarès du tir de précision dans 25 minutes.
00:16:21J'espère que vous êtes allé dans votre frigo prendre un petit peu de grignotage.
00:16:26une boisson fraîche.
00:16:28Les émotions arrivent.
00:16:29Restez donc bien assis pour 25 minutes qui vont non pas changer le destin de ces championnes,
00:16:36mais vont évidemment aller étoffer leur CV.
00:16:39Tension au maximum.
00:16:41On est à 20 boules de décerner un nouveau titre mondial dans cette année 2025.
00:16:47Le sourire de Sarah Diaz-Reyes.
00:16:57Un titre est en jeu avec le début de cette grande finale.
00:17:02Cantalos Chouchouaille pour débuter à 6 mètres ce premier atelier.
00:17:06Et désolé de vous contredire, Benoît, mais elle avait plutôt choisi de débuter.
00:17:09Mais visiblement, Cantalos Chouchouaille, puisqu'elle se rappelle probablement
00:17:13qu'elle avait gagné de la sorte en demi-finale, en débutant et en mettant la pression
00:17:20sur son adversaire en demi, la Norvégienne Ranu Omniam,
00:17:24qu'elle a fini par dominer 28 à 25.
00:17:27Et pour vivre cette finale avec nous, la grande dame française de cette épreuve si spécifique
00:17:35du tir de précision, ancienne triple championne du monde,
00:17:38évidemment Angélique Colombet, est montée sur notre beau perchoir.
00:17:43Angélique, on est ravis de passer ce moment avec vous.
00:17:45Ça vous fait revivre de belles émotions, j'imagine ?
00:17:48Oui, tout à fait.
00:17:49Ça remonte dans le temps, mais ça fait vivre de très belles émotions.
00:17:54Et puis ça nous promet une très belle confrontation entre ces deux filles.
00:18:01Sarah Dias Reyes qui s'est sortie d'un drôle de guépier aussi en demi-finale,
00:18:05où elle s'est imposée 26 à 25 face à la jeune Yagmour Tosoun,
00:18:10ressortissante de Turquie, 15 ans.
00:18:13Et il lui a fallu, malgré un débour sur ce premier atelier de 14 points,
00:18:18elle avait remporté qu'un point, elle fait déjà mieux avec cette boule,
00:18:22et bien elle a réussi à aller s'imposer grosse force de caractère
00:18:26pour cette joueuse à la grosse grinta.
00:18:31Oui, tout à fait.
00:18:32Elle nous a bien montré qu'elle était présente sur les ateliers suivants,
00:18:37à part le premier qu'elle a complètement manqué,
00:18:39mais elle était bien revenue.
00:18:40Ça démarre fort, par contre, là.
00:18:49Au comptage, une arbitre vietnamienne, arbitre international,
00:18:53tout y vous.
00:18:56Et une légende de la discipline thaïlandaise
00:18:59qu'on verra jusqu'au bout de la compétition, ça on n'en doute pas.
00:19:03Nonup, le championne du monde,
00:19:04qui est venu soutenir sa partenaire en équipe nationale.
00:19:07Grégorio, le coach espagnol.
00:19:32Est-ce que ces succès épiqués en demi-finale pour ces deux joueuses
00:19:47ont changé quelque chose pour vous
00:19:50dans l'attribution d'une favorite sur cette finale ?
00:19:53C'est une histoire d'émotion, de gestion des émotions,
00:19:57ce rendez-vous.
00:19:57Il paraît qu'on ne joue pas des finales, on les gagne.
00:19:59Oui, on dit que les finales se gagnent,
00:20:02mais après, il y a des fois, ça ne se passe pas comme on le voudrait.
00:20:07Après, au niveau des demi-finales,
00:20:08elles ont fait à peu près le même score.
00:20:11Après, comme on disait tout à l'heure,
00:20:13c'est de la confrontation,
00:20:14il faut avoir ne serait-ce qu'un petit point de plus
00:20:16que son adversaire.
00:20:17Donc, voilà, celle qui prendra le meilleur départ
00:20:21va prendre la sentence sur la confrontation.
00:20:23Oui, et c'est cinq points,
00:20:26le premier cinq de cet atelier qui peut faire la différence.
00:20:32On a revu Tongsri, Tamakord,
00:20:34la dame de Bangkok,
00:20:37qui sera la leader de cette formation thaïlandaise en triplette.
00:20:42Sans surprise, les thaïlandaises sont invaincues en triplette.
00:20:45On a vécu aujourd'hui les trois premiers tours
00:20:48de cinq rencontres de qualification.
00:20:52Et l'Espagne aussi, d'ailleurs,
00:20:53fait partie de ces six équipes encore invaincues.
00:20:56Et c'est assez légitime.
00:20:57On a face à face deux joueuses
00:21:00qui sont issues des nations les plus titrées
00:21:02au niveau mondial.
00:21:04La Thaïlande,
00:21:05qui s'est imposée dans la discipline
00:21:09à huit reprises
00:21:10et l'Espagne à cinq reprises.
00:21:17Je parle des triplettes, pardon,
00:21:19pas du tir de précision, évidemment.
00:21:23Trois points.
00:21:26Et voilà, justement,
00:21:27les coéquipières
00:21:27de Sarah.
00:21:29La dernière fois,
00:21:59à distance, on rappelle ce premier atelier,
00:22:02on verra quatre autres se succéder.
00:22:04Sous vos yeux,
00:22:05là, on tire une boule seule.
00:22:08À quatre distances,
00:22:09six, sept, huit et neuf mètres.
00:22:11C'est la dernière
00:22:12frappée par la Thaïlandaise
00:22:16qui, comme en demi-finale,
00:22:17les aura toutes tapées pour débuter.
00:22:19Toujours de bon ton.
00:22:21C'est ça,
00:22:21avec un petit bonus,
00:22:22elle a fait un carreau
00:22:23sur une boule,
00:22:25donc ça lui permet
00:22:26d'avoir deux points supplémentaires.
00:22:29Et si Sarah venait à frapper,
00:22:31elle aura quand même
00:22:32tapé les quatre cibles.
00:22:33Et si elle fait carreau,
00:22:34elle reviendra
00:22:34à la hauteur
00:22:36de la Thaïlandaise.
00:22:38Elle a cherché,
00:22:53elle a cherché le carreau d'ailleurs.
00:22:55Un petit peu trop honte.
00:22:56qui est ravie de répondre.
00:23:12Préparation du deuxième atelier,
00:23:15la boule qui va se retrouver
00:23:17derrière le but.
00:23:26Le verbe profiter
00:23:39vient d'être utilisé.
00:23:40Profite de ce moment.
00:23:42On peut comprendre
00:23:42quel est le sourire régulièrement.
00:23:44Il trouve les bons mots
00:23:45pour la décontracter.
00:23:46Le bouchon a été touché.
00:23:58Barème qui s'effectue
00:24:01avec zéro point
00:24:02pour se manquer.
00:24:04Un point s'il a voulu toucher,
00:24:06mais il ne bouge pas.
00:24:09C'est limite.
00:24:10Elle pourrait demander, non ?
00:24:13Elle a un carton vert
00:24:15pour solliciter
00:24:16un visionnage.
00:24:18Je ne sais pas
00:24:19si c'est les graviers
00:24:20ou la boule
00:24:21qui l'a touchée,
00:24:22mais il a bougé
00:24:22quoi qu'il arrive.
00:24:23Sous-titrage Société Radio-Canada
00:24:27de la République.
00:24:57Avec cette fin de geste et l'accompagnement, je dirais qu'elle est sur une planche de surf.
00:25:05Elle a un très beau geste Sarah.
00:25:16Qui fêtera dans quelques semaines ses 10 ans en équipe nationale.
00:25:19Elle avait intégré les squads espagnols pour la première fois lors du championnat d'Europe.
00:25:25Moins de 23 ans.
00:25:27Une joueuse que c'est que l'équipe hier qualifie de très sérieuse, qui n'extériorise pas trop.
00:25:34Elle nous montre qu'elle est capable quand même.
00:25:36Tout à fait.
00:25:44Trois points.
00:25:45Oui, oui.
00:25:46Ça fait le chemin jusqu'à l'extérieur du cercle.
00:25:50Petit bonus.
00:25:50Il a été assez impressionnant de constater que jusqu'au protocole, vous avez vu cette
00:26:06entrée des joueuses en direct tout à l'heure autour de notre plateau.
00:26:09Eh bien, une minute avant, elle frappait encore des bols, la joueuse thaïlandaise.
00:26:13On reste dans une routine, une activité, entre guillemets, physique et des sensations jusqu'au
00:26:19dernier moment.
00:26:20Vous le faisiez aussi, Sangélique ?
00:26:21Oui, c'est les automatismes, en fait.
00:26:22On essaye de répéter le geste pour pouvoir le refaire quand on est sur le spot de tir.
00:26:30Et il a frappé directement sur le but.
00:26:41Micro ouvert aussi pour Jean-Luc Robert, qui nous accompagne lors de ces championnats
00:26:45du monde.
00:26:46Si vous souhaitez The Voice intervenir et les sensations peut-être de ces tireuses, ce
00:26:53qui peut être échangé, vous n'hésitez surtout pas.
00:26:56Cette antenne est évidemment la vôtre, mon cher Jean-Luc.
00:26:59Je vous remercie, mon cher Max.
00:27:04Mais là, vous savez que moi qui suis un fan de cet exercice, j'essaye de faire le
00:27:11moins de bruit possible.
00:27:12Moi, je suis quand même à proximité, contrairement à vous.
00:27:14Moi, je suis à proximité du terrain.
00:27:17Et donc, j'admire tout simplement.
00:27:19Mais si des fois, il y a quelque chose, ne vous inquiétez pas, j'arrive.
00:27:24Avec grand plaisir.
00:27:29L'accompagnement de la coach également sous Faunhardt, qui était aussi fléchie que
00:27:52sa joueuse, pour accompagner cette boule.
00:28:09Il aura fallu attendre sa 7ème boule pour qu'elle ne fasse pas de bruit, en tout cas
00:28:12de la Thaïlandaise.
00:28:13C'est son premier échec, tout à fait.
00:28:20Deux fois de suite.
00:28:21Le même tir qu'à 7m.
00:28:24C'est la courbe qui manque.
00:28:27Ça ne pardonne pas sur cet atelier.
00:28:29On sait que, voilà, s'il n'y a pas de courbe, si on tourne sur le bouchon, on sait que c'est
00:28:320-0, donc autant lever la main, alors c'est pas évident, je le sais, mais autant lever
00:28:37la main pour donner une chance de scorer.
00:28:41Je vous avais bien dit que je reviendrai, Max.
00:28:45Ce n'était pas le premier échec, c'était le deuxième de la Thaïlandaise.
00:28:49Il y avait eu une boule.
00:28:51Quand elle a pincé, il y a eu une tige sur ce bouchon.
00:28:54Exact.
00:28:54Oui, tout à fait.
00:28:56Je repars.
00:28:58Ah non, on a besoin de notre maître Capello, quand même.
00:29:01On a besoin de notre maître Capello, on a besoin de notre maître Capello.
00:29:31Très bien vu, là, ce petit coup de flippeur.
00:29:37Très bien vu, là, ce petit coup de flippeur.
00:30:01Il y a clairement deux écoles, en tout cas, dans la routine, avant d'aller tirer.
00:30:10Sarah qui nous confiait qu'elle aimait entendre son coach avant d'aller dans le rond, qu'elle
00:30:17aimait recevoir quelques consignes, des mots calmes.
00:30:20Oui, ça doit la rassurer.
00:30:23Le silence la crispe un peu, et c'est un peu casquette, mais ça fait du chemin.
00:30:28Regardez ce visage qui se transforme quand l'altitude se densifie.
00:30:34On voit la courbe, par rapport aux autres coups précédentes.
00:30:42Elle a appris de son geste précédent.
00:30:49Oui, après, il voudrait dire qu'elle ne savait pas le faire, alors qu'elle savait très bien
00:30:52le faire, mais en effet, elle a su trouver la correction.
00:30:57Deux points d'écart, alors qu'on attaque le troisième atelier avec cette boule blanche
00:31:04qui va être désormais visée.
00:31:06Mais attention, il y a deux boules de défense qu'il faut absolument ne pas toucher.
00:31:22Et c'est pas l'école des fans, malheureusement, on n'a pas cinq à chaque fois.
00:31:41Et surtout, surtout sur cet exercice.
00:31:43Elle n'est pas très droite.
00:31:52L'occasion de passer devant, peut-être.
00:32:22La prochaine est la bonne, lui dit son coach.
00:32:52L'occasion pour moi de vous donner rendez-vous demain, samedi, dès 8h, sur la chaîne de
00:33:11la Fédération française de Pétanquet de Jeux Provençais.
00:33:13On se retrouvera sur Sport en France, nous, à partir de 14h.
00:33:16Mais à partir de 8h, les deux dernières parties de qualification en triplette avec
00:33:22les équipes de France qui attaqueront donc cette journée.
00:33:28L'une est dans le cut.
00:33:30L'équipe de France 2, au point avérage, elle est dans le cut dans les huit premières
00:33:33places directement qualificatives pour aller en huitième.
00:33:38Alors, c'est évidemment un très ric-rac et provisoire avec deux victoires et une défaite.
00:33:43L'équipe de France 2, quant à l'équipe de France 1, elle est pour le moment 14e, virtuellement
00:33:48en partie de cadrage, c'est-à-dire un 16e de finale.
00:33:51Mais tout ceci est effectivement mouvant.
00:33:58L'une de ces deux équipes va affronter l'Angleterre.
00:34:02L'autre, le Vietnam, mais pas l'équipe championne du monde sortante.
00:34:07L'autre équipe du Vietnam, les deux équipes ont le même bilan.
00:34:11Deux équipes de France, deux victoires.
00:34:14Une défaite.
00:34:14Et on poursuivra ce qu'on appelle le Crazy Saturday, un samedi fou, avec le cadrage.
00:34:24Donc le 16e de finale, je mets ça avec des guillemets, à partir de 14h, huitième de finale
00:34:29et quart de finale sur Sport en France, en direct.
00:34:32Non, cette fois c'est à droite.
00:34:34Elle a utilisé son meilleur français, Grigorio, pour dire qu'elle était nerveuse.
00:34:48On peut l'imaginer.
00:34:49Ça ne fait pas trop de mal pour le moment.
00:35:03Elles sont à la même hauteur.
00:35:04Non, c'est à la même hauteur.
00:35:34On commençait à s'endormir.
00:35:46Et voilà que Contaos sort son joker.
00:35:51Cinq points.
00:35:53Un vrai remplacement qui va nous être magnifié au ralenti.
00:35:57Ah oui.
00:35:59Elle est vraiment écrasée de suite, celle-là.
00:36:03Vraiment, c'est magnifique.
00:36:04Sans rien toucher.
00:36:12Ah non, cet atelier, c'est un vrai bonus qu'elle vient de réussir.
00:36:21Oui, déjà quand on arrive à faire trois points, c'est très très bien.
00:36:24Alors quand on a le petit bonus, il faut le prendre.
00:36:28Parce qu'on n'en voit pas souvent.
00:36:31Comme on ne voit finalement pas si souvent que cela, une vainqueur des qualifications gagnée.
00:36:37Alors évidemment, elles sont qualifiées pour l'écart.
00:36:39Souvent, ça monte sur la boîte.
00:36:40Mais allez au bout.
00:36:42Je ne sais pas si ça vous est arrivé sur vos titres mondiaux de sortir gagnante du premier tour.
00:36:47Ce n'est pas facile.
00:36:47Je convoque quelques souvenirs, pourtant pas loin.
00:36:50Je n'ai pas de souvenirs.
00:36:51Je n'ai pas de souvenirs.
00:36:52Ah oui, elle a invoqué le souvenir, là pour le coup, de votre tactique habituelle.
00:37:07Angélique, bien tombé devant et droit.
00:37:15Ce ne sont pas cinq points, mais ça a fait tourner le compteur et ça faisait un petit moment qu'il avait été limité.
00:37:24Oui, mais c'était bien de marquer vu que la Thaïlandaise avait fait carreau.
00:37:27Donc c'est toujours trois points de prix pour éviter de se faire distancer.
00:37:37On a vu la main par droite dès le départ.
00:38:07La distance aussi, 9 mètres, peut obliger un peu à forcer parfois.
00:38:13Ce n'était pas le problème sur ce tir-là.
00:38:19Non, elle avait bien la distance, mais elle n'était pas droite.
00:38:21Et d'ailleurs, Jean-Luc l'avait très bien souligné après la demi-finale.
00:38:25C'est à 9 mètres qu'elle avait réussi en demi-finale son meilleur ratio de points.
00:38:37Il faut être frustré après cet atelier, ce troisième atelier.
00:38:56L'avantage, toujours en faveur de Cantaro Chouchouaï, avec quatre unités d'avance.
00:39:04On a sauté.
00:39:09Oui, le début du quatrième atelier.
00:39:11Cette fameuse sautée, conserver la courbe du deuxième atelier.
00:39:18On pourrait peut-être voir les scores un petit peu décoller.
00:39:21Julie Colombé, vous avez été fêté dans ce carré d'honneur.
00:39:37Il y a une petite demi-heure, félicitations.
00:39:38Vous avez reçu un très beau trophée en l'honneur de vos quatre titres mondiaux,
00:39:42notamment, et de la trace de votre leg en équipe de France.
00:39:46Oui, c'est vrai que c'était un très beau cadeau, parce que je ne m'y attendais pas du tout.
00:39:50Ça a été une surprise bien gardée, sachez-le.
00:39:53Oui, c'est vrai, franchement, c'est très très sympa d'avoir la fédération,
00:39:57d'avoir pensé à m'offrir ce trophée qui retrace un petit peu ma carrière.
00:40:01Vous avez mis l'équivalent de quatre mots avant d'évacuer votre égo
00:40:14et de parler du collectif France qui rejouera en triplette demain en leur souhaitant le meilleur.
00:40:19Vous avez été fidèle à vous-même.
00:40:21Oui, on est tous derrière l'équipe de France, évidemment.
00:40:23Évidemment, je serai leur première fan.
00:40:28Et on le vivra en direct, tous ensemble, cette suite de parcours de nos deux équipes de France.
00:40:36Retour dans ce carré en direct avec cette finale du tir de précision.
00:40:40Il y avait la courbe, mais un petit peu trop.
00:40:52Il y avait la courbe, mais un petit peu, mais un petit peu, mais un petit peu.
00:41:22Il va falloir saisir les opportunités pour Sarah.
00:41:36Ça a été la grande histoire des demi-finales.
00:41:38Tout à fait.
00:41:41Mais d'autant plus qu'entre la Thaïlandaise, il ne va peut-être pas falloir trop les laisser passer.
00:41:46On se souvient que Rano Omniam, la Norvégienne, en demi-finale face à la Thaïlandaise,
00:41:52a eu ses possibilités.
00:41:54Elle est même passée devant brièvement, avant de s'incliner 28-25.
00:41:58Avec un bouchon pas très loin de la gagne.
00:42:03Juste taper sur la ferraille, sinon elle passait devant.
00:42:06On s'appelle la Thaïlande.
00:42:07On s'appelle la Thaïlande.
00:42:08On s'appelle la Thaïlande.
00:42:12C'est parti.
00:42:42Elle a parfaitement su corriger.
00:42:47Elle avait la courbe tout à l'heure.
00:42:50Elle a la cible cette fois-ci.
00:42:52Cinq points, la voici devant pour la première fois.
00:43:12C'est parti.
00:43:42C'était important pour elle de taper derrière le carreau de Sarah pour sa confiance.
00:43:48Un thaïlandais qui reprend la tête avec cette frappe.
00:44:08Il est presque aussi imperturbable qu'un horse guard à Londres devant le balai de Buckingham.
00:44:33C'est parti.
00:45:03Elle écoute de son coach.
00:45:14Allez, reprends ta routine.
00:45:15C'est pas grave.
00:45:16Petit bruit parasite.
00:45:17Elle a cet atelier dans le son.
00:45:35C'est pas évident de tirer derrière quand on est un petit peu, on va dire, interrompu sur son geste.
00:45:48Là, elle a su se reprendre et en plus, elle a frappé franchement très, très bien Sarah.
00:45:52Ce mano a mano rajoute encore à la dramaturgie.
00:45:59Excusez-nous, on est invité à un repas entre seigneurs.
00:46:24On a vu briller avant.
00:46:34Donc, ce qui est à ma corde.
00:46:35Oui.
00:46:35Merci.
00:47:05Pour la petite anecdote, le score de 28-26, c'est exactement le total de points qu'elles
00:47:14avaient à l'issue de leur demi-finale respective.
00:47:1728 points pour le succès de la Thaïlandaise, 26 pour le score de l'Espagnol qui peut l'améliorer
00:47:24dès maintenant, avant la fin même de cet atelier.
00:47:26On reste donc sur ce score de 28-26 avant le dernier atelier, celui du tir au but, une
00:47:48situation qui se reproduit parfois lors des parties qu'on aura l'occasion de voir souvent
00:47:55dans des situations de détresse, là, ça va être une détresse un peu plus mentale
00:48:01parce que ça va décider du sort de ce titre mondial.
00:48:04Oui, ça va nous promettre une belle fin de compétition.
00:48:09C'était votre atelier préféré, Angélique, ou pas ?
00:48:13Si vous en aviez.
00:48:15Non, je n'avais pas forcément un atelier préféré, j'en avais un que je n'aimais pas spécialement.
00:48:20Le troisième ?
00:48:20Oui, un atelier qui était difficile.
00:48:23Détestable.
00:48:25Vous connaissez l'adage « toucher du bois » ? Eh bien là, c'est véritablement ce qu'il faut faire pour aller chercher la médaille d'or.
00:48:47Oh, ça commence très fort pour la Thaïlandaise.
00:48:57But expulsé, 5 points.
00:49:00Là, on n'a pas bien le choix pour Sarah.
00:49:03On est obligé de suivre.
00:49:04Ne pas suivre et ça lui donnerait deux boules de retard.
00:49:15Donc, forcément, compliqué.
00:49:20Quatre boules de la fin.
00:49:21C'est un championnat du monde.
00:49:30Il rappelle l'enjeu.
00:49:33Il ne triche pas l'un et l'autre.
00:49:34Il y en a dans les couvertis.
00:49:52Et bien écoutez, ces mots du coach Gregorio auraient pu libérer.
00:50:10Je crois qu'il connaît bien sa tireuse qui répond.
00:50:14C'est lui parmi aussi pour lui dire au moment présent et ça l'aide énormément.
00:50:25Bravo Sarah parce que là, il fallait rester au contact de la Thaïlandaise et elle l'a très bien fait.
00:50:31Moins de un effet avant de passer à 7 mètres.
00:50:39Rien de fait encore, hein ?
00:50:40Elle doit se dire, mais c'est quoi ce sparadrap qui ne veut pas décoller ?
00:50:44Jusqu'au bout.
00:51:01Ah oui.
00:51:07Même pas sûr que la notion de sparadrap lui parle.
00:51:09Elle est tellement dans sa bulle.
00:51:10En tout cas, c'est le sentiment que l'on a avec ce travail pour ne montrer rien exactement.
00:51:19Elle ne montre vraiment rien.
00:51:20Rien, rien.
00:51:21Et bien Sarah n'a plus le choix encore.
00:51:32Elle est obligée de suivre pour éviter de se faire distancer.
00:51:36Oui, parce que là, en plus de l'enjeu majeur, on commence à bien décoller au score.
00:51:42Ça devient très sérieux, ce 38, même si elle a fait 52 en qualification, la tireuse thaïlandaise.
00:51:51Mais dans un contexte, vous l'avez dit, évidemment, qui n'est pas du tout le même en termes de pression.
00:51:56On ne pourra pas atteindre ce total puisqu'elle n'a plus que 10 points en jeu.
00:51:59Mais l'important est ailleurs.
00:52:02Tout à fait.
00:52:03Mais elle peut s'en approcher, déjà.
00:52:19Ça se complique.
00:52:20Elle n'a plus les cartes en main, clairement.
00:52:21C'était déjà le cas au début de ce cinquième atelier.
00:52:26Mais évidemment, elle devient l'outsider.
00:52:30Oui, si elle tire le prochain but, ce sera en effet terminé.
00:52:35Elle en a bien conscience, Sarah Diaz-Reyes.
00:52:38Pourtant, au nom prédisposé à une médaille d'or.
00:52:44Oui, c'est topé gagné.
00:52:51Et voilà comment elle réussit un triplé incroyable.
00:53:07Quant à nos sous-choix, championne du monde en l'immédiat, championne du monde doublette.
00:53:12Et la voici maintenant, à 20 ans, championne du monde.
00:53:17Avec ce tir de précision qui lui permet de remporter sa cinquième médaille mondiale.
00:53:25Un nouveau titre pour la Thaïlande.
00:53:27Elle s'impose face à Sarah Diaz-Reyes dans un rendez-vous maîtrisé.
00:53:35C'est incroyable.
00:53:36Ce qu'elle a réussi à faire, c'est juste magnifique.
00:53:40Troisième titre de championne du monde dans la même année.
00:53:42Elle va jouer un quatrième demain.
00:53:45Enfin, dimanche plutôt.
00:53:46C'est vraiment magnifique.
00:53:49Quand on la regarde, on dirait que c'est juste normal.
00:53:52Il n'y a pas d'explosion de joie.
00:53:55Franchement, elle est vraiment impressionnante.
00:54:01Il y a la question évidemment culturelle.
00:54:04Il y a aussi presque une forme de banalisation de ses exploits.
00:54:08Dans ce pays, aux deux millions de pratiquants qui est la nation phare chez les femmes de la pétanque.
00:54:15Il y a quand même ce sourire.
00:54:17Évidemment, d'une jeune adulte de 20 ans qui n'en finit plus d'épater et qui va conduire sa formation thaïlandaise.
00:54:27Il y a d'autres pilotes.
00:54:28Elle n'est pas la seule pilote du camion vers peut-être un nouveau titre mondial en triplets.
00:54:34On ne va pas se projeter tout de suite.
00:54:35On va savourer parce qu'il faut aussi techniquement aller analyser ce qu'on a vu sous les yeux de sa maman.
00:54:44C'est prodigieux la capacité d'aller chercher la première place en qualification, d'aller s'imposer avec un peu plus de pression quand même en demi-finale notamment.
00:54:55Et puis d'aborder cette finale avec énormément de tranquillité encore.
00:54:57Oui, tout à fait. Elle nous a montré qu'elle était là. Elle a attaqué la demi-finale mieux que la demi-finale.
00:55:04C'est vrai qu'en demi-finale, elle nous avait montré un petit peu, on va dire, de défaillance.
00:55:09Elle avait beaucoup moins bien tiré que les phases précédentes.
00:55:13Mais voilà, la finale, elle l'a bien abordée. Elle a bien su la gérer. Elle a géré ses moments forts.
00:55:19Et bravo à elle. On peut lui dire que vraiment, elle est très, très, très impressionnante.
00:55:24Trois titres mondiaux en à peine un mois pour cette demoiselle de 20 ans.
00:55:33Benoît, Jean-Luc, j'imagine que vous devez être aussi bouche bée, en tout cas épatée que nous.
00:55:39Il va falloir trouver des mots malgré tout.
00:55:41Mais c'est juste incroyable ce qu'elle réussit à faire à son jeune âge.
00:55:44La joie, oui, c'est à moi. La joie tout en retenue de notre nouvelle championne du monde.
00:55:53Impressionnante de lucidité, de tranquillité et de zénitude pour aller chercher ce troisième titre de championne du monde.
00:56:00C'est vraiment une démonstration de force. La force tranquille, ça peut être vraiment le titre de ce succès thaïlandais.
00:56:09Oui, on le savait. On savait qu'elle ne serait pas vraiment démonstrative.
00:56:14Mais là, on se disait que c'était un exercice qui est encore plus particulier que l'individuel.
00:56:20Et on s'attendait quand même à trois titres de championne du monde en 15 jours.
00:56:25On s'attendait à une réaction. Eh ben non, il n'y a pas eu de réaction.
00:56:29Elle n'a pas bougé ainsi. Elle a esquissé un petit sourire à la fin.
00:56:33Elle se projette peut-être à la prochaine compétition.
00:56:37Parce que dès demain, il y a la triplette qui s'enchaîne.
00:56:39Mais je crois que c'est son caractère, c'est ce qui fait partie.
00:56:41Il y a un petit sourire quand même. Il va falloir se contenter de ça.
00:56:44Mais enfin, ce n'est pas une bonne nouvelle pour les adversaires des équipes
00:56:50maintenant dans la compétition en triplette.
00:56:53Parce que manifestement, elle ne doute pas.
00:56:57Même quand elle a eu chaud, elle s'en est sortie.
00:56:59Et du coup, je ne pense pas qu'elle retienne la qualification en demi-finale de justesse.
00:57:03Elle ne va certainement retenir que la victoire.
00:57:05Alors déjà que le capital confiance, il est en haute altitude.
00:57:10Je pense qu'elle va être extrêmement dangereuse.
00:57:13encore plus que ce que c'était prévu jusqu'à la fin du triplette.
00:57:1721 ans après sa compatriote, Tom Gristamacord,
00:57:21qui est présente ici pour tenter de décrocher un nouveau type.
00:57:24Il va falloir qu'elle mange en jélique.
00:57:25Ce n'est pas évident non plus.
00:57:27Rebondir et tout de suite se remettre dans le bain pour la triplette.
00:57:31Mais elle n'a pas l'air d'être très perturbée par ce qui lui arrive.
00:57:34Que ce soit des succès, des défaites.
00:57:35On a l'impression qu'elle est sur les rails.
00:57:37C'est peut-être le seul défi pour cette jeune Thaïlandaise.
00:57:40Oui, tout à fait. Je ne pense pas que ça la gêne pour demain.
00:57:43Bien au contraire, je pense que ça va lui donner encore plus d'aile.
00:57:48Je pense qu'elle va aborder ce championnat comme si rien n'était.
00:57:52Comme si elle n'avait pas gagné.
00:57:53Parce qu'elle nous montre vraiment pas grand-chose.
00:57:55Un petit sourire.
00:57:56Peut-être que demain, pas demain, dimanche.
00:57:59Peut-être que si elle a le bonheur de regagner ce quatrième titre de championne du monde,
00:58:03elle nous montrera autre chose.
00:58:04Mais je ne pense pas que ça la gêne pour la suite de la compétition.
00:58:08Cette compétition qui est parfaitement lancée.
00:58:10C'est le championnat du monde avec cette première finale.
00:58:12Et ce premier titre pour la Thaïlande.
00:58:14La suite, c'est évidemment demain matin.
00:58:16Place aux triplettes, aux choses sérieuses dans cette catégorie des triplettes.
00:58:21Avec nos deux équipes de France qui seront évidemment sur le pont.
00:58:24On rappelle aujourd'hui deux victoires pour commencer.
00:58:27Une défaite pour nos deux équipes.
00:58:28France 1 et France 2.
00:58:30qui seront donc sur le pont dès 8h demain pour nous.
00:58:35En tout cas, ce qui concerne la diffusion principale,
00:58:37ce sera l'équipe de France 2 face à Vietnam 1,
00:58:42qui était un mix, c'est ça, Jean-Luc, des meilleurs vietnamiennes ?
00:58:46Je suis allé à la pêche au renseignement.
00:58:47Et manifestement, il y a des champions du monde.
00:58:50Dans les deux équipes, ils n'ont pas d'haché.
00:58:52C'est certainement pour ça qu'il n'y a pas une équipe qui joue avec les maillots arc-en-ciel.
00:58:55Puisque dans le principe, les champions du monde ont le droit de jouer avec les maillots arc-en-ciel.
00:58:58Mais là, quand on change les équipes, ce n'est plus le cas.
00:59:01Donc apparemment, ils auraient mis une ou deux champions du monde dans une équipe
00:59:05et les autres dans l'autre.
00:59:07Ils n'ont pas nâché.
00:59:08Ce serait un défi.
00:59:09Quoi qu'il arrive pour cette équipe de France 2,
00:59:12c'est l'équipe de France 2 qui affronte le Vietnam.
00:59:14L'équipe de France 1, ce sera face à l'Angleterre.
00:59:16Déjà une défaite.
00:59:17Donc ce serait bien de relancer la machine et de repartir sur une dynamique victorieuse
00:59:21pour cette grande journée de demain qui sera redoutable, Jean-Luc.
00:59:25Oui, il vaudrait mieux parce que là, en perdant encore demain matin contre le Vietnam,
00:59:29on va quand même amenuiser les chances qu'on a de se qualifier pour le reste de la compétition.
00:59:36Après, ça va être compliqué.
00:59:37Il ne faut pas se le cacher.
00:59:39Oui, il ne faut pas se le cacher.
00:59:40Parce qu'on a envie de les voir en huitième et en quart de finale.
00:59:42Les huitièmes, ce sera à 16h30.
00:59:43Les quarts de finale à 19h30, il y aura le cadrage également à 14h30.
00:59:47Grande, grande journée de pétanque demain à suivre évidemment en direct
00:59:52sur la chaîne YouTube de la Fédération et sur Sport en France avec tous nos experts,
00:59:57notamment Jean-Luc, Angélique qui seront là bien évidemment à mes côtés
01:00:02avec Philippe Quintet aussi et Maxime Gras également.
01:00:06Il est toujours là, Max ?
01:00:07Toujours là, Max ?
01:00:09Il a plié les gauls.
01:00:10Il est parti se reposer évidemment.
01:00:13Il faut qu'il soit demain présent sur le pont.
01:00:15Lui qui est un amateur des statistiques, c'est le deuxième atelier,
01:00:19la boule qui est derrière le bouchon.
01:00:21C'est toujours, il ne lui reste plus que ça à améliorer à notre ami Cantaros.
01:00:26Parce que c'est toujours là qu'elle fait le moins de points en fait.
01:00:28Mais on verra ça.
01:00:29Maintenant, c'est par équipe, c'est la triplette.
01:00:32Oui, mais à l'avenir.
01:00:33À l'avenir.
01:00:34C'est important à l'avenir.
01:00:36En tout cas, ce ne sera certainement pas son dernier titre de champion du monde.
01:00:39Merci beaucoup Jean-Luc, bonne soirée.
01:00:41Avec grand plaisir.
01:00:42Et à demain matin pour la suite des aventures, évidemment,
01:00:45dans ces championnats du monde féminin de pétanque.
01:00:48Salut.
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