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  • il y a 5 semaines
A la casse, se croisent des ferrailleurs-glaneurs originaires d'Afrique noire, du Maghreb ou de Serbie. Ils parlent à peine le français pour certains. Tout en travaillant pour leur survie, ils racontent leur vie d'exploités, leurs relations avec leurs enfants, leurs rêves et désillusions, leurs difficultés d'intégration…
Transcription
00:00Récupérer des pièces
00:07C'est bien tout ça, quand ça se démonte tout seul
00:11Et voilà
00:15Tu mets tout ça sur le côté
00:30J'ai deux filles qui démontent les voitures, qui les cassent et puis moi je les répare
00:40Comme ils ne peuvent pas faire autrement, ils n'ont pas de grands salaires
00:44Je suis fier, ça me fait oublier mes soucis, ça me fait oublier ma misère
00:50Et dès que je l'atteins dans mes bras, je suis très heureux
00:53Avoir les papiers, avoir du boulot, il dit non
00:58J'ai dit c'est Dieu qui veut, c'est ma chance
01:00Et puis allez, tous les jours j'ai parti travailler
01:04Bon malgré que le gars m'exploitait, mais j'ai arrivé à gagner ce que je voulais
01:07Je prie Dieu et puis tu attends
01:08Dieu n'a pas dit d'attendre
01:11Un jour, tout parle de bon pied
01:28Sous-titrage Société Radio-Canada
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