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  • il y a 2 semaines
Télématin reçoit Paul de Saint Sernin, humoriste, comédien et chroniqueur, à l'occasion de son premier One-Man-Show à Paris et en province.

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Transcription
00:00Vous aimez son impertinence et son talent de sniper chez Léa Salamé le samedi soir dans quelle époque ?
00:05Vous allez l'adorer sur scène. Bonjour, Paul de Saint-Sermain.
00:09Ça va ? Vous n'êtes pas trop haut ?
00:10C'est vous qui me dites.
00:11Appuyez un tout petit peu sur la molette.
00:13Elle ne descend pas.
00:14Voilà, c'est ça un peu bas.
00:16Le spectacle est rigolo comme ça.
00:18Bon, Paul, ça va ? Parce que vous avez mis sur Insta hier soir, oh là là, demain matin, réveil très tôt.
00:22Oui, mais il m'est arrivé un truc de fou dans la loge.
00:24Quoi ?
00:24J'ai chanté du Johnny avec Jean-Pierre Raffarin.
00:26Mais non, à 8h du matin.
00:28À 8h du matin, personne n'a filmé.
00:30Ah non !
00:31Quelle chanson !
00:31Il connaît toute Johnny.
00:32Du coup, je suis très réveillé.
00:34L'envie.
00:35Ah oui, ça balance.
00:36L'envie.
00:37Il m'a vraiment fait, vous connaissez cette séquence que tout le monde connaît, où il est dans les arbres.
00:40Il m'a vraiment fait pareil, genre, à 8h du matin.
00:43Et du coup, là, tout va mieux dans ma vie.
00:46Vous ne verrez ça qu'à Télé Matin.
00:47Cher Paul, vous êtes sur scène, ça cartonne, on va en parler.
00:50Vous êtes à la fois à Paris, mais c'est complet, je crois, à l'Européen.
00:52Et vous venez quand même quand vous voulez.
00:53Je vous trouverai une place, Damien.
00:54J'ai vu le spectacle, évidemment.
00:56Il y a une captation, je l'ai vue, évidemment, pour pouvoir en parler ce matin.
00:58Et puis, vous êtes en tournée dans toute la France.
00:59On va donner quelques dates dans quelques instants.
01:01Mais on commence par la chronique du Tacotac.
01:03Je vais vous poser question du Tacotac.
01:06Et vous me répondez de manière courte et sincère.
01:08Alors, on y va, Paul.
01:09Tout au moins, ça.
01:09À l'école avec les filles, c'était dans la poche ou dans les choux ?
01:12Dans les choux.
01:13Matinale ou noctambule ?
01:14Noctambule.
01:16Foot ou rugby ?
01:17Foot.
01:19Tracker ou à la cool ?
01:21Je ne sais pas ce que c'est un tracker.
01:22Ah, il y a quelqu'un à peur ?
01:24Je fais semblant d'être à la cool.
01:26Je crois que je suis tracker.
01:26Oui, je m'en doutais.
01:28Alors là, je vais me régaler.
01:29Écoutez, Maya, pain au chocolat ou chocolatine ?
01:31Pain au chocolat.
01:32Yes.
01:33Merci.
01:34Je viens de me fâcher avec la moitié de la France.
01:35Ce n'est pas grave.
01:36Avec Maya.
01:37Votre plus grosse gaffe, si tant est que vous en ayez commise.
01:40De dire pain au chocolat devant Maya.
01:43Il est fort.
01:43La chanson que vous aimez fredonner, mais dont vous avez un peu honte.
01:46Aïcha de Khaled.
01:48Comme si je n'existais pas.
01:49Ah, ouais.
01:49Elle est passée à côté de moi.
01:52Voilà, ça marche toujours.
01:53Un de vos talents très cachés, Paul.
01:55Je vais faire ça.
01:57Ah, c'est bien.
01:57Ce n'est pas mieux, Damien.
01:58Ça ne sert à rien, mais ce n'est pas mal quand même.
02:00Est-ce que vous êtes déjà réveillé à côté de quelqu'un dont vous ignoriez le prénom ?
02:03Non.
02:04J'adorais avoir cette vie.
02:06Et enfin, votre chambre, est-ce que c'est hyper rangé ou alors caleçon et chaussette,
02:09ils traînent partout ?
02:10Hyper rangé.
02:11Tout aligné et tout.
02:12Je suis ce gars-là, ouais.
02:13Eh bien, voilà.
02:14Mais je me détends, là, Maya.
02:15Ah, ouais ?
02:16Ça, je suis un peu l'être.
02:17Je passe à la maison, tu vois.
02:18Bah, ok.
02:19Je dis que ça vient de moi le lendemain matin.
02:22Non, mais je vais vous laisser.
02:23Et les amis ?
02:24Non, mais on se connaît, on plaisante.
02:27Ah oui, mais très bien, mais il n'y a pas de souci.
02:29Merci de m'avoir répondu.
02:30C'est encore plus génial.
02:31Oui, j'ai l'habitude.
02:32Je ne suis pas bien l'habitude du tout.
02:34Mais non, non, non, il n'y a pas de souci.
02:35Merci de m'avoir répondu, Paul.
02:36Bravo.
02:37C'était très agréable.
02:37Je précise évidemment que vous n'avez pas les questions par avance.
02:40Ah bah non.
02:41Non, mais parfois, il y a des gens qui sont très forts en réponse, sauf qu'on leur a donné les questions avant.
02:45Pas dans cette émission.
02:46Vous êtes donc seul sur scène à l'Européen jusqu'en décembre.
02:49Vous confirmez, non, que c'est complet ?
02:50Je confirme, c'est complet.
02:51Non, non, il reste décembre, je crois.
02:53Il reste des places novembre-décembre.
02:54Ah, très bien.
02:55Alors, vous pouvez l'applaudir à Paris.
02:57Ou bien en tournée, quelques dates.
02:58Fontenelle compte en Vendée le 8 novembre, Mougin le 12 novembre, Nevers le 26 novembre.
03:03Et vous allez au Val d'Azé, j'ai découvert, c'est dans l'heure, le 5 décembre notamment.
03:07Spectacle hyper perso.
03:09Ouais, c'est vrai.
03:10En fait, vous avez été surpris en l'écoutant ou pas ?
03:13C'est-à-dire que vous vous livrez vraiment.
03:14Si ce que vous nous dites est vrai, c'est tout hyper perso.
03:16J'ai même enlevé des passages que je trouvais très marrants.
03:19C'est très frustrant pour un humoriste parce que nous, on est payé en rire.
03:21Donc, dès que ça marche, on regarde.
03:23Et en fait, j'ai enlevé des passages qui fonctionnaient super bien parce qu'ils n'étaient pas vrais.
03:27C'est un spectacle où j'ai voulu vraiment montrer le vrai Paul.
03:30Tu vois, le rôle que je joue à la télé, c'est un rôle de sniper qu'on me demande de jouer et que je fais du mieux que je peux.
03:38Mais je ne suis pas sûr que ce soit totalement moi.
03:40Là où je suis vraiment moi, c'est sur scène.
03:41Donc, ouais, c'est assez perso.
03:42Et alors, vous êtes issu d'une famille nombreuse.
03:44Et ce qui est drôle, c'est que pratiquement, vous allez nous le dire, pratiquement tous les soirs,
03:48vous avez des cousins dont vous ne soupçonnez pas l'existence dans la salle.
03:52C'est fou.
03:53C'est-à-dire que je savais que j'avais une grande famille, machin.
03:55Mais attends, il y a deux jours, je joue à…
03:59Où est-ce que je joue ? Il y a deux jours, à côté de Nice.
04:02Quatre cousins dans la salle que je ne connais pas.
04:04Trois jours avant, je suis à Fontainebleau.
04:06Une cousine que je ne connais pas.
04:08Quelques semaines avant, je suis à Toulouse.
04:09Un cousin que je ne connais pas.
04:09Regardez, on a un document, rien n'est truqué.
04:11Regardez.
04:12C'est quoi ton prénom ?
04:13Comme.
04:13Comme.
04:14Bienvenue.
04:14Comme, c'est un prénom, tu pourrais être dans ma famille.
04:17C'est le cas.
04:18C'est le cas.
04:18Tu as des cousins et tu ne le sais pas.
04:19C'est le cas ?
04:20C'est le cas.
04:33Tu sais que là, je commence ma tournée.
04:37Je vous jure que ce n'est pas une vanne.
04:38Dans toutes les villes, j'ai des cousins que je ne connaissais pas.
04:41Mes cousins pour de vrai ?
04:42Oui.
04:42Pro cool mec.
04:43Bah, ravi.
04:44C'est incroyable.
04:51Ce n'est pas tous les soirs, mais pratiquement.
04:52Bah, franchement, pour l'instant, j'ai deux dates de tournée.
04:54Et les deux, il y a un cousin.
04:56Mais ça va devenir une vanne.
04:57C'est-à-dire qu'il y a des faux cousins qui auraient arrivé.
05:00Exactement.
05:00Je me demande s'il n'y a pas des gens qui sont là pour gratter un peu, je ne sais pas.
05:04Est-ce que vous l'avez rencontré après, ce cours ?
05:05Ouais, ouais.
05:06Alors, une fois, la personne ne m'a pas attendu.
05:08Ma cousine.
05:08Je ne l'ai jamais rencontré.
05:09Je leur ai des parties.
05:10Et sinon, ils m'attendent à la fin.
05:11Et on prend des photos et tout.
05:12Et on se présente.
05:13T'es qui ? Tu t'appelles comment ? Tu viens d'où ?
05:15Vous allez faire une cousinade.
05:16Mais je pense que c'est pour ça que je remplis mes salles.
05:19C'est qu'en fait, moi, je ne vends pas beaucoup de billets.
05:21Ce n'est que des cousins.
05:22Franchement, en fait, c'est un stade de France.
05:23Du coup, je ne vends pas partout.
05:25À quel âge, à quel moment de votre vie,
05:27vous avez pris conscience que vous aviez ce talent de faire rire, Paul ?
05:31C'est marrant.
05:31Il y a un moment un peu fondateur où j'ai 9 ans.
05:36Je suis en Aveyron chez mes grands-parents.
05:39Et c'est une maison un peu…
05:40Avec plein de cousins.
05:40Chez Elisabeth Borne, c'est ça ?
05:42Chez Elisabeth Borne, je dis ça
05:43parce que la maison est un peu froide,
05:45un peu austère, un peu triste.
05:46C'est ce qu'il y a dans le secteur.
05:47C'est Elisabeth Borne en maison.
05:48Et donc, imagine cette grande salle à manger,
05:51un peu froide, avec une grande table à cheminer et tout.
05:54Un peu flippant.
05:55Et nous, les petits-enfants, on est 43 cousins.
05:56Et nous, les petits-enfants, on est emboutables.
05:58On n'a pas le droit de parler.
05:59On est servi en dernier et tout.
06:01Et là, mon grand-père commence à se moquer un peu de ma grand-mère
06:03qui raconte sa journée.
06:04J'étais au marché.
06:05Mon grand-père fait, j'étais au marché,
06:06cote, cote, cote.
06:07Il se moque un peu.
06:08Et à un moment, il y a un petit garçon qui fait…
06:11Il y a mon grand-père qui s'énerve sur ma grand-mère
06:12et qui dit « Maintenant, t'arrêtes de parler,
06:14tu finis ta soupe et tu le tais. »
06:15Silence.
06:16Personne parle, moi j'ai 9 ans.
06:17Et d'un coup, il y a un petit garçon qui fait
06:19« Et tu arrêtes de parler, cote, cote, cote ? »
06:22« Tu finis ta soupe, cote, cote, cote ? »
06:23Il se moque de mon grand-père.
06:25Et ce petit garçon, c'est moi.
06:27Et il y a un silence, un moment suspendu.
06:29C'est une vraie histoire.
06:30Et d'un coup, tout le monde explose de rire
06:32et mon grand-père explose de rire.
06:33Et j'ai capté que c'est comme ça que tu pouvais sortir du lot.
06:35Je n'étais plus un cousin parmi les 43 autres.
06:38Ça y est, j'étais sorti du lot.
06:40Et pour répondre à votre question,
06:41c'est ce moment où je capte qu'en fait,
06:43l'humour, ça va me servir.
06:45Oui, ça se sauve.
06:45Mais dans votre famille, on est drôle ou pas ?
06:50J'ai l'impression qu'on se vouvoie.
06:53Je vouvoie mes parents.
06:54Je vouvoie mon père, ma maman.
06:56C'est une famille un peu traditionnelle,
06:58en apparence très stricte.
06:59Mais en fait, on se marre beaucoup.
07:01Les familles nombreuses comme ça,
07:02où il y a des grandes tablées,
07:04ça ressemble à des vestiaires de foot, de rugby.
07:06Ça se vannent en permanence.
07:07Ça se titille.
07:09Donc, il y a quand même pas mal de vanners dans ma famille.
07:12Et quand vous racontez le coup des parents en vacances,
07:15un mètre cube, deux mètres cubes,
07:16c'est-à-dire deux mètres cubes de personnes
07:18à faire entrer dans une voiture d'un mètre cube,
07:20c'est vrai ?
07:20Vous avez des familles nombreuses autour de la table ?
07:22Non, parce que vous, c'est nombreux.
07:24Non, trois.
07:25Trois.
07:26Je suis désolé de vous dire que ce n'est pas nombreux.
07:27Non, je sais.
07:27C'est demi-nombreux, quoi, pour…
07:30Oui, oui, oui.
07:31Chez vous, Paul ?
07:31Mais déjà ?
07:32Nous, c'est six.
07:33Six enfants.
07:34Et effectivement, départ en vacances, c'est rigolo.
07:36C'est les grosses voitures avec un monsieur,
07:37plein d'enfants à l'arrière.
07:39C'est vrai que trois, ce n'est pas beaucoup.
07:40Par rapport à six, c'est vraiment la moitié, sensiblement.
07:44Et oui, c'est des grosses voitures comme ça,
07:46des catomobiles, on appelait ça, nous,
07:47avec un autocollant de la Vierge Marie collé derrière et tout.
07:51Tout est vrai, tout est vrai.
07:52Il faut faire rentrer tout le monde dedans, quoi.
07:53Moi, j'étais assis là, gauche, mon frère, à droite, ma sœur, mes parents, les deux frères sous les valises,
07:57ma sœur dans un hamac.
07:58Ma sœur a voyagé dans un hamac.
08:00Donc, ce que vous dites sur scène, c'est vous.
08:01Ah, mais tout est vrai.
08:02Parce que je me suis dit ça,
08:03que la sœur soit dans le hamac qui pendouille comme ça, je ne dis pas possible.
08:06Mais c'est tout est vrai.
08:07C'est pour ça que ça s'appelle une Peugeot 806, cette voiture,
08:09parce qu'on est huit dedans, ressenti 106.
08:12C'était fou.
08:13Et vraiment, quand j'y pense, c'est des moments de vie fous.
08:16On ne mettait pas nos ceintures à l'époque.
08:17Non, mais non.
08:18Pas la peine, on avait un autocollant de Gisla, 6 maillard bague, tu vois.
08:21Pas la peine, quoi.
08:22Et tout, et on roulait comme ça.
08:24Et voilà, quoi.
08:25Formidable.
08:25C'est sur scène, c'est comme ça, pendant une heure et quart,
08:28il y a vraiment énormément de rire.
08:29Vous les avez comptés ?
08:30Toutes les cinq secondes, il y a des vagues de rire.
08:32Je prends ce compliment et en fait, je le prends d'autant plus facilement
08:36que j'ai beaucoup travaillé.
08:37C'était un peu facile pour le sniper d'aller sur scène et de faire de l'impro
08:40et je me suis dit, je ne vais pas faire ça.
08:42Je vais écrire, je vais me livrer, je vais regarder à l'intérieur de moi
08:45et je vais essayer que ce soit qualitatif,
08:47qu'il y ait des vannes tout le temps, partout,
08:49que chacun, voilà, je me suis un peu embêté,
08:52pour ne pas dire faire chier, à faire un truc dont je suis fier à la fin.
08:54Soyez fous pour dire faire chier, ça passe.
08:56C'est le soir, il est tard, non ?
08:57On ressentit.
09:00Bon, Paul, c'est le moment des surprises.
09:01Il y a des surprises dans cette émission.
09:03Il y a quelqu'un de très remonté contre vous.
09:05Je ne sais qui ?
09:06Regardez.
09:07Dis donc, Paul, tu penses caser toute ta famille à la télé ?
09:11Ton frère, ton cousin, c'est quoi ?
09:13C'est Magouille et compagnie, la télé, c'est ça ?
09:16Je suis trop content de le voir parce que je l'ai fait une grosse vanne
09:18dans quelle époque ?
09:19Justement, c'est sa petite vengeance, Eric Antoine.
09:22C'était quoi la vanne que vous lui avez faite ?
09:23Je ne peux pas la faire à cette heure-ci, Damien.
09:24On l'a faite par là.
09:25Il avait fait une vanne.
09:26Il est humoriste et magicien.
09:29Je lui disais, moi aussi, je mélange humour et magie.
09:32Regarde, je vais faire disparaître la politesse, enculé.
09:35Je suis désolé.
09:36C'est Damien, c'est de l'humour.
09:38Je fais cette vanne et il explose de rire, mais à gorge déployée.
09:42Je m'en souviendrai.
09:43J'en profite pour te remercier, mec, Eric Antoine,
09:46parce que la vanne derrière a fait des millions de vues sur les réseaux
09:48et en grande partie grâce à sa réaction.
09:50Parce qu'une vanne, tu sais de quoi je parle ?
09:53En fait, elle peut être super si elle n'est pas bien payée derrière,
09:55si tu n'as pas l'éclat de rire derrière.
09:57Elle ne vaut rien et lui m'a offert ce moment de télé
09:59et je suis content de le revoir aujourd'hui.
10:01On ne s'est pas revus depuis.
10:02Merci, mec.
10:03Mais ce n'est pas fini.
10:04Regardez, deuxième effet, comme on dit.
10:05Je ne peux pas citer le nom du bonbon, mais c'est le deuxième effet.
10:07Regardez.
10:08En plus, les Paul, les Paul, on les connaît.
10:12C'est des boulangers.
10:14Grande famille de croissants et tout.
10:16Et il fait Télématin, comme par hasard.
10:19Croissant, Télématin, Paul.
10:20Je te laisse répondre à ces accusations qui sont toutes vraiment bien sourcées.
10:28Il a raison.
10:30C'est un hasard, non, absolument pas.
10:33Je suis très content de le voir.
10:34C'est quelqu'un d'excessivement généreux.
10:36Il est immense dans la visite.
10:37Il est immense.
10:38C'est fou parce que…
10:40Mais quand il vous fait une accolade, il est tout petit.
10:42C'est une tronche.
10:43Merci beaucoup, Eric-Antoine.
10:44La petite surprise pour Paul de Saint-Cernes.
10:46Mathilde, vous allez ouvrir les archives pour votre invitée.
10:49C'est des archives avec des hommes qui ont des rapports avec vous, plus ou moins directs.
10:53Première archive, elle concerne…
10:55Vous me faites un peu peur, Mathilde.
10:55Non, ça va.
10:57Détendez-vous.
10:58On parlait de votre famille, justement.
11:01Vous avez un cousin célèbre, un homme politique assez connu.
11:04Alors, je suis très content que vous me posez cette question.
11:07C'est une chroniqueuse d'une chaîne d'infos que je ne citerai pas qui a dit ça.
11:11Et je ne suis un peu pas vraiment sûr de ça.
11:14Je sais que lui est cousin avec un gars qui s'appelle Saint-Cernes.
11:18Mais par sa maman…
11:19On parle de qui ?
11:20Pardon, oui, vas-y.
11:21Moi, je parle d'un ancien Premier ministre.
11:23Qui s'appelle Dominique de Villepin.
11:24Super.
11:24Et donc, depuis, c'est devenu une vérité que je suis cousin de Dominique de Villepin.
11:27Je ne dis pas que c'est faux.
11:28Je ne dis pas que c'est vrai.
11:29Je n'en sais rien.
11:30Je crois que lui est cousin avec un Saint-Cernes par sa maman.
11:33Du coup, ça passe par une…
11:34Vous êtes tellement nombreux dans votre famille.
11:36C'est ça.
11:37Statistique.
11:37Du coup, moi, je n'ai jamais démenti parce que je ne dément pas et je m'en fous un peu.
11:40Mais peut-être que lui, ça fait six mois qu'on lui dit que c'est mon cousin et qu'il se dit « non, je ne crois pas ».
11:44Vous l'avez rencontré, Dominique de Villepin ?
11:47Oui, je l'ai rencontré.
11:48Bon, alors, vous êtes petit cousin ?
11:50Fan de poésie et tout, il est passionnant, ce gars-là.
11:53Et je ne sais pas, on ne sait pas, en fait.
11:55J'adorerais vous dire oui ou non.
11:57Si quelqu'un peut faire une enquête…
11:58Voilà, enquêter.
11:59Regardez en tout cas ce que cette personne, cousin ou pas, fait à l'ancien président de la République.
12:05Ambiance plutôt bonne enfant ce matin à la boule, juste avant la reprise des travaux de l'université d'été de l'UMP.
12:11Dominique de Villepin a trouvé le temps de faire son jogging, puis de piquer une tête dans l'océan.
12:17Nicolas Sarkozy, lui, attendait pour prendre son petit déjeuner en terrasse, avec le Premier ministre qui a fini par arriver.
12:25Pas très bien élevé quand même, là.
12:27Parce qu'il l'a fait poireauter, c'est ça ?
12:28Bah oui, mais sportif, le cousin, quand même.
12:30Enfin, s'il est cousin.
12:31Oui, il est beau gars, ça.
12:32Oui, oui.
12:32Mais c'est très bizarre de faire un footing dans l'eau et d'avoir des caméras pas loin, je trouve.
12:36C'est toujours un truc que je trouve.
12:37Oui, bizarre.
12:37C'est le hasard.
12:38Oui, c'est ça.
12:39Il faut serrer le ventre, quoi, en sortant de l'eau.
12:40On le sait, vous avez une passion immense pour le foot.
12:44Je voulais donc vous montrer cet archive que je trouve hyper tendre d'un joueur que je crois que vous adorez.
12:48J'espère ne pas me tromper.
12:50C'est Zinedine Zidane.
12:51C'est mon cousin.
12:51Non, Zinedine Zidane.
12:53C'est mon idole.
12:54C'est mon idole de jeunesse, le poster au-dessus de mon lit.
12:56Et un jour, j'ai la chance de le rencontrer à un événement pour un parfum.
12:59Et il vient me voir et il me dit, oh Paul, je suis très content de t'en rencontrer.
13:04Je te regarde tous les samedis avec ma femme, Véronique.
13:07Tu nous fais beaucoup rire, on est très content.
13:09Et là, je comprends que mon métier et mes trois blagues moyennes vont m'amener à vivre des moments fous dans ma vie,
13:15à savoir rencontrer mon idole de jeunesse qui connaît mon prénom.
13:18C'est un moment où je me suis arrivé toute ma vie.
13:20Vous regardez cet archive en 1994, justement, déjà avec ta femme, Véronique.
13:231994 ?
13:23Même pas encore trop.
13:24Tu n'étais pas né.
13:25Si, j'étais né.
13:26Mais depuis pas très longtemps, d'avis.
13:28Alors que vous, non.
13:29Oh, pas moi.
13:31Moi, j'avais déjà mon bac, j'avais déjà fait la fac, j'étais diplômé, j'ai fait l'armée.
13:35Non, il n'y a pas de souci.
13:36Document, allez, regardez.
13:38Elle est super.
13:39Elle est d'origine espagnole.
13:41Il est d'origine cabile.
13:43Pas encore marié, mais ils vivent déjà à l'unisson d'un amour qui les berce au quotidien, pour le meilleur.
13:49S'il fallait ressortir deux qualités, je pense que ce serait l'honnêteté, la discrétion surtout.
13:54À 21 ans, Zidane matérialise donc un rêve de gosse, un rêve impossible de devenir pro.
14:00Gloire, argent, oui, bien sûr.
14:01Mais pour Zidane, le foot, c'est autre chose.
14:03Et surtout, ça commence obligatoirement ailleurs.
14:06Moi, c'était un rêve de voir tous ces joueurs à la télévision.
14:09Je les voyais et je me suis dit, jamais tu feras ça.
14:13Jamais je ne me suis mis dans la tête qu'un jour, je ferai un truc comme ça.
14:17Elles ont un peu changé quand même, les voitures des footballeurs.
14:19Et Véronique, elle a un accent parce qu'elle est à Véronaise.
14:22Et comme ma famille qui vient d'Aveyron, là où je vais en vacances, la maison dont je parlais tout à l'heure, Elisabeth Borne, c'est en Aveyron.
14:28Il y a Véronique.
14:28La maison qui va pas.
14:29Cousine, cousine.
14:30Bon, le foot, c'est une place importante dans votre vie.
14:32Vous êtes passionné, on est d'accord.
14:33Pas que parce que j'aime le sport, parce que l'aspect social est fou.
14:35Je trouve que dans un vestiaire, tu peux t'appeler 200 Cernins et tu peux traîner avec des mecs qui ne te ressentent pas du tout.
14:40Et en fait, toutes les barrières tombent.
14:42L'incité, etc.
14:43Exactement.
14:43Si je vous dis, le FCC Chaville.
14:45C'est mon club de… je suis la légende du FCC Chaville, Damien.
14:48C'est votre club ?
14:49Je suis le numéro 10 du FCC Chaville.
14:51Non.
14:52Et Ali, ça vous dit quelque chose, Ali ?
14:54Ne me dites pas, c'est mon premier entraîneur.
14:56Ne me dites pas que vous avez…
14:57Tite l'art, Michette.
14:58Il est là pour vous en surprise ce matin.
14:59Ali, regardez.
15:00Salut Paul, j'espère que tu vas bien.
15:03Donc, c'est Ali, ton ancien méditateur U13 au club du FCC Chaville.
15:08Je ne sais pas si tu te souviens.
15:09Donc, Paul, joueur assidu, ponctuel et très motivé.
15:15Et j'avais vu en lui intelligent sur quelques schémas tactiques.
15:23Il savait des choses que les gamins de son âge ne savaient pas encore.
15:26Je vais lui poser une question.
15:28Pourquoi as-tu arrêté le foot après 13 ans ?
15:31Je l'ai revu une fois depuis mes 15 ans, en fait.
15:40Et j'en ai 34.
15:42Donc, faites le calcul.
15:43C'est 19.
15:45C'est un monsieur super qui m'a accueilli.
15:48Je suis arrivé en cours d'année.
15:49C'était un peu bizarre.
15:50Et pourquoi vous avez arrêté le foot à 13 ans ?
15:55C'est ce qu'il vous donnait ?
15:55Non, j'ai commencé le foot à 13 ans.
15:56Oui, mais à 15, il a dit que vous avez arrêté après.
15:59Non, non, je n'ai plus jamais arrêté.
16:00En fait, mes parents ne...
16:01Si c'est pour dire des bêtises...
16:03Enfin !
16:05Ça, c'est un peu ma spécialité.
16:08Sinon, vous lui enlevez son boulot.
16:09Et vous êtes payé à la fin du mois, quoi.
16:12C'est fou.
16:14Pas comme vous, hein.
16:15C'est vrai.
16:16Vous faites le même métier, en fait.
16:18Mais je fais moi rire.
16:19Non, en fait, je viens d'une famille où c'était un peu nouveau le foot.
16:22Donc, mes parents m'ont demandé de faire du tennis jusqu'à mes 13 ans.
16:24Et à un moment, j'ai dit stop, je veux faire du foot.
16:26Et à 13 ans, j'ai enfin eu le droit de faire du foot.
16:28Et je n'ai plus jamais lâché ça.
16:30Et il a été mon premier entraîneur à 13 ans, en moins de 13.
16:33On appelait ça les U13.
16:34Et c'est trop, trop fou de le voir, sa grosse tête dans la télé, là.
16:38C'est une surprise assez…
16:40Franchement, je ne sais même pas comment vous l'avez vu.
16:42Vous êtes allé sur place ?
16:43Ah, on a une bonne équipe d'enquêteurs.
16:44On a Aurélien, là, qui boche chez moi, qui a enquêté.
16:46Aurélien, mec, merci pour ce cadeau.
16:48Et Ali, si tu regardes, je t'embrasse.
16:49J'espère que tu laisses voir.
16:50On va regarder, Ali, évidemment.
16:51C'est exceptionnel.
16:52Bravo, bravo pour cette surprise.
16:53Bon, on va feuilleter votre gros album de famille avec Adrien.
16:58Absolument.
16:58Alors, l'album est gros, mais je n'ai pas toutes les photos, évidemment.
17:01J'en ai quand même quelques-unes.
17:02Paul, je sais que la famille est particulièrement importante pour vous.
17:05Une photo, une question, c'est assez simple.
17:07Regardons la première photo qui nous a été secrètement envoyée.
17:11Alors.
17:13Oh.
17:15Il est mignon, ce petit gamin.
17:16Il a l'air gentil.
17:17C'est vous, évidemment.
17:18Il pense à quoi ?
17:19Cet enfant, il rêve de quoi ?
17:21Cet enfant qui regarde vers l'horizon avec son petit polo bleu.
17:23Il réfléchit beaucoup.
17:24Il est très discret, très taiseux.
17:26Il pense, il pense, il pense.
17:27Il parle peu.
17:28Il bégaye beaucoup.
17:29Ah bon ?
17:30Oui, oui, oui.
17:31J'ai beaucoup bégayé.
17:32Et j'étais un petit peu en décalage, un petit peu en marge.
17:36Je n'avais pas beaucoup de copains et tout.
17:37Je n'étais pas le gars hyper populaire.
17:40Et là, il observe et il regarde ce que je fais un peu aujourd'hui, parfois, à la télévision.
17:43J'écoute les grands parler, j'observe.
17:45Et parfois, je dis un truc auquel on ne s'attend pas.
17:47C'est marrant parce que même dans le regard, je sens qu'il y a ça.
17:50Vous étiez blond, gamin.
17:52Oui, je ne suis plus.
17:53Non.
17:54Non.
17:55Vous êtes blond.
17:56C'est vrai que c'est l'émission des blonds.
17:57Un peu moins.
17:57Allez, une autre photo et un autre polo.
18:00Du coup, jolie collection.
18:01On passe du bleu au jaune.
18:02Avec cette plépouclette qui arrive.
18:06Ce petit regard malicieux à nouveau.
18:08Alors, ce que j'ai lu, c'est que vous avez une particule dans votre nom de scène.
18:11Mais en réalité, vous en avez deux.
18:13Vous appelez Paul de la part de Saint-Sernin.
18:15C'est dur à porter, d'avoir deux particules quand on est un petit enfant, quand on va au collège.
18:19Est-ce qu'on souffre de ça ?
18:20Vous êtes con, en plus, il paraît.
18:22Pas vraiment.
18:23Oui, peut-être.
18:24Alors, je suis un peu nul, moi, sur ça.
18:25Mais je crois que oui.
18:26Mes parents recevaient du courrier, comte et comtesse, pierre de la part de Saint-Sernin.
18:31Ce n'est pas forcément dur.
18:33Ce qui est super, c'est qu'au foot, tu ne sais plus comment tu t'appelles.
18:36Tu es un gars en short, on est tous habillés pareil, on se ressemble tous.
18:40Et à l'école, non.
18:40La seule petite différence, c'est que je vous voyais mes parents.
18:42Et là, sur cette photo, j'ai un point commun avec François Bayrou.
18:45Sauriez-vous le retrouver ?
18:45Non.
18:47Les oreilles.
18:49Exactement.
18:49Mais vous ne voyez pas vos frères et sœurs ?
18:52Non.
18:52D'accord.
18:53On se tutoie entre nous et on vous voit nos parents.
18:55Et les oreilles sont recollées, du coup ?
18:56Et les oreilles sont recollées.
18:57Mais c'est quoi cette question ?
18:58Monsieur.
18:59Elle a le risque d'être posée.
19:01C'est la seule question que vous allez me poser ce matin ?
19:02Non, non, elles sont cachées par les cheveux.
19:07Voilà.
19:08Allez, une autre page de l'album.
19:09Alors là, cette fois, vous n'êtes pas tout seul.
19:12Qui ?
19:12C'est mes frères.
19:13Voilà.
19:13Alors, il y a qui sur les photos ?
19:15Il y a mon frère Thibaut, le blond, là-bas, en haut, à gauche et en bas, en dessous.
19:20Je ne sais pas s'il est content d'apparaître à la télé, mais c'est trop tard.
19:23Je t'embrasse, Thibaut.
19:24Et à droite, c'est Guillaume que les gens connaissent un peu mieux,
19:26parce qu'il fait des vannes sur Instagram.
19:28Il a beaucoup d'abonnés avec son pote.
19:29Ils font des sketchs.
19:31Et puis, il fait des vannes à la télé.
19:32Il monte sur scène.
19:32Il est comédien.
19:33Il était dans les Laisons Dangereuses toute la saison dernière.
19:36Ils ont été au Molière et tout.
19:37Donc, c'est le frère avec qui je partage un peu cette passion de l'écriture et de l'humour.
19:42Et je lui demande plein de conseils.
19:43Et on travaille ensemble.
19:45Et il m'en demande aussi deux, trois, je crois.
19:47Donc, on est très complices.
19:48Génial.
19:49On regarde la dernière photo.
19:50Pardon, mais merci pour ces photos.
19:51C'est fou.
19:52Merci.
19:52Avec plaisir.
19:53La dernière petite photo, c'est vous à nouveau.
19:55C'est quoi votre définition de la famille en trois mots ?
19:57En trois mots, la famille.
20:00Quatre.
20:02Nous, on a la chance d'être une famille hyper soudée.
20:05Je dis la chance parce que c'est une chance, en fait.
20:08Il y a des familles autour de moi qui n'ont pas cette chance et qui, parfois, se déchirent.
20:11Et j'espère, je prie tous les jours pour que ce ne soit pas notre cas
20:13et qu'on reste soudés pour toujours.
20:17C'est marrant, à l'extérieur, on se protège beaucoup.
20:20C'est ça, tiens, ma définition de la famille.
20:22À l'intérieur, on se chamaille et on se dispute.
20:24Et à l'extérieur, dès qu'on passe la porte de la maison,
20:26on n'a pas le droit de toucher à nos frères et sœurs
20:28parce qu'on se défendra jusqu'à la mort.
20:30Ça, c'est une bonne définition de la famille.
20:32Exactement comme un télématin.
20:33Je pense qu'on pourra appliquer aussi cette maxime à télématin.
20:36Merci, Adrien.
20:37Merci beaucoup.
20:37Merci, Paul.
20:38Allez l'applaudir.
20:39Vous allez vous marrer.
20:40Ça dure 1h15.
20:41C'est d'une efficacité redoutable.
20:42Donc, en tournée dans toute la France.
20:44Et puis, à l'Européen, à Paris jusqu'en décembre,
20:46il y a encore des places sur novembre, apparemment, et décembre.
20:49Mais dépêchez-vous, ça part très vite.
20:50Merci, Paul.
20:50Je rappelle que j'ai chanté Johnny avec Jean-Pierre Raffin.
20:53C'est dommage qu'on a pas immortalisé ces postes.
20:56J'aurais adoré.
20:57Merci d'être venu nous voir, Paul.
20:57Merci pour cette invitation, pour tous ces cadeaux, mon entraîneur, les photos.
21:02Calmez-vous sur les conneries.
21:04Non, c'est pas fini.
21:05Vous allez voir.
21:06Quand vous faites ça de France, vous reviendrez quand même.
21:08Vous ne serez pas oubliés, quand même.
21:09Franchement, je me servais de ce moment.
21:10J'ai rarement eu mon entraîneur de foot.
21:12Franchement, je repars avec ça dans le cœur.
21:14On adore quand les invités aiment les surprises.
21:16Merci beaucoup, Paul.
21:16Merci.
21:17Merci.
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