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  • il y a 2 jours
À l'occasion d'Octobre Rose, Chrystelle Zavattin, présidente de l'association Amarose's, évoque son combat pour les femmes touchées par le cancer du sein. Elle revient sur les actions sportives et solidaires menées dans la Loire pour promouvoir l'activité physique adaptée et soutenir la reconstruction après la maladie.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue, 7 minutes chrono chaque jour sur TL7, la parole aux personnalités du département de la Loire.
00:21Nous parlons d'Octobre Rose aujourd'hui, ce vaste mois de mobilisation d'informations autour du cancer du sein.
00:25Et j'ai le plaisir de recevoir Christelle Zavatin qui est présidente de l'association Amarose dont on parle aujourd'hui. Christelle, bonjour.
00:32Bonjour Sylvain, merci pour l'invitation.
00:33Bienvenue dans cette émission. Vous allez nous présenter l'association que vous avez créée en 2016.
00:38Expliquez-nous pourquoi la création, votre parcours personnel et puis le lancement d'Amarose.
00:42Eh bien, suite à plusieurs cancers dont le cancer du sein en 2015 qui m'a délisté de mes deux seins,
00:48j'ai fait un stage de rééducation post-cancer du sein sur Rive de G, ça s'appelle Réconfort.
00:53Et c'est là que j'ai découvert les bénéfices du sport en post-cancer du sein,
00:58qui diminue les effets secondaires des traitements, mais aussi les risques de récidive.
01:01D'accord, donc en 2016, création d'Amarose, la volonté c'est de promouvoir l'activité physique auprès des femmes touchées par le cancer du sein.
01:08Oui, c'est ça.
01:09Et combien de femmes accompagnées depuis la création en 2016 et comment ça fonctionne ?
01:13Depuis la création en 2016, à peu près 500 femmes qui ont été accompagnées sur différentes activités physiques adaptées.
01:19Et puis chaque année aussi, on réalise un défi ou un challenge, donc voilà, ça leur permet aussi de revenir à la vie et puis de reprendre une vie sociale surtout.
01:28Ce sont des femmes en rémission ou à quel niveau situe-elles ?
01:32Alors on a plusieurs types de femmes, on a celles qui viennent après tous les traitements et puis on a celles qui viennent pendant les traitements.
01:39Et puis comme j'en parlais dernièrement, il y a aussi les femmes qui ont des cancers du sein métastatique,
01:44donc qui savent qu'elles auront un traitement au long cours, toute leur vie, ça devient une maladie chronique et qui sont aussi au sein de l'association.
01:50En quoi la pratique physique contribue à la guérison ou l'acceptation peut-être ?
01:55Eh bien l'activité physique permet de vraiment reprendre confiance en soi, de se retrouver, de se retrouver aussi entre femmes qui avons subi la même chose,
02:03donc on n'est pas obligé de se parler, d'en faire des caisses.
02:06Et voilà, ça permet vraiment une sororité, un challenge aussi, quelque chose de collectif.
02:12C'est toujours des activités physiques qu'on propose en collectif pour essayer de, voilà, pour être entre nous et puis créer vraiment un effet de groupe.
02:20Oui, il y a vraiment une proposition, un calendrier avec des courbes, différentes disciplines proposées.
02:25Qu'est-ce que vous proposez au sein de l'association ?
02:26Alors du coup, tous les jours, en fait, on propose une activité différente.
02:29Donc par exemple, le lundi, on va proposer du mouvement dansé, le mardi de la gym, le mercredi de la sophrologie,
02:37le jeudi de la marche nordique, le vendredi d'autres choses.
02:41Et puis le samedi, on propose le canoë aussi à la base de loisirs, mes deux élèves, à Saint-Gessard-Amberg.
02:47Parce que le canoë, ça correspond aussi au challenge que vous vous lancez tous les deux ans.
02:50Oui, c'est ça.
02:51Une course, un raid à Venise, sur les canoës à Venise. Expliquez-nous.
02:53C'est ça, oui. Alors du coup, tous les deux ans, on fait la Voga Longa.
02:56Donc c'est une manifestation internationale qui a lieu à Venise.
02:59Donc on parcourt toute la lagune de Venise.
03:01C'est environ 35 kilomètres à la force des bras, donc à la rame, sur des canoës 9 places.
03:07Donc c'est vraiment l'objectif tous les deux ans de l'association Amarose d'envoyer un équipage là-bas.
03:11Pour parler d'Octobre Rose et cette mobilisation autour du cancer du sein,
03:14de quel œil, quelle est la vision que vous portez sur cette opération ?
03:17Alors il y a tout un tas de manifestations pendant un mois.
03:19Ça a fait changer évidemment le regard des gens sur le cancer du sein ?
03:22Oui, alors voilà. Après, Octobre Rose, c'est magique pour les personnes qui sont dans la maladie,
03:30qui le subissent en ce moment, puisque ça fait une émunération autour de cet Octobre Rose.
03:36Après, nous, ça nous permet aussi de lever des fonds pour Amarose et pouvoir financer toutes les actions qu'on propose.
03:43Oui, parce que l'objectif, évidemment, pour faire tourner une association, c'est les fonds.
03:47Il y a une vraie difficulté aujourd'hui à maintenir une activité comme la vôtre ?
03:52Après, nous, on n'a pas de subvention, on va dire, des choses très nationales, tout ça régionales,
03:58à part la municipalité de Sorbier qui nous aide.
03:59Mais oui, donc nous, on a vraiment besoin de proposer des actions et Octobre Rose nous permet vraiment de lever des fonds.
04:08Donc comment vous aidez ? C'est en donnant de l'argent ? C'est la meilleure solution ?
04:11Oui, c'est vrai.
04:12Oui, c'est ça.
04:13Oui, c'est ça.
04:13Il n'y a pas d'autres billets, pas de besoin de bénévole ?
04:15Après, sinon, on peut aussi, par exemple, nous, quand on fait faire des t-shirts, des choses comme ça,
04:21on les paye nos t-shirts, donc après, on peut avoir un signe d'échange de marchandises.
04:24Il ne faut pas hésiter à contacter Amarose.
04:27Le mois d'Octobre Rose, c'est aussi l'occasion de faire passer un message,
04:29l'importance du dépistage, etc.
04:31Vous constatez aujourd'hui qu'il y a une bonne connaissance de la manière dont se faire dépister,
04:36dont on connaît la maladie ou pas ?
04:38Non, on se rend encore compte qu'actuellement, les femmes ne s'autopalpent pas comme nous, on préconise.
04:45Donc l'autopalpation, c'est dès 19 ans, tous les mois, au moins une fois par mois.
04:49Il faut connaître ses seins par cœur, les regarder dans le miroir,
04:52et puis après s'autopalper pour être sûre qu'il n'y a pas de choses qui arrivent.
04:57Voilà, un odule, une boule, mais aussi les seins qui peuvent changer de forme.
05:03Donc c'est le message, il faut se connaître.
05:05S'autopalper, se connaître par cœur, c'est important.
05:08Le fait, vous le disiez, d'être entouré, c'est hyper important.
05:13Qu'est-ce qui se passe quand on tombe malade et comment est-ce qu'on a besoin d'être entouré ?
05:19Alors comment on a besoin d'être entouré quand on tombe malade ?
05:21Alors c'est vrai que ce que j'explique souvent, c'est que quand on apprend la maladie,
05:26on est tout de suite très cadré par le milieu hospitalier,
05:29par les médecins qui vont nous proposer un protocole très clair et net.
05:34Enfin je veux dire, on n'a pas le choix, on va au chimio, on fait la radiothérapie, les traitements, tout ça.
05:40Et puis c'est après le traitement, en fait, qu'on se retrouve un peu seul,
05:43on se retrouve un peu abandonné, puis il faut se reconstruire.
05:45Donc c'est là que l'association prend tout son sens.
05:48– On peine parfois à pousser les portes d'association comme ça ?
05:52Il faut aussi faire un travail sur soi ?
05:53– Oui, après nous on essaye d'être de plus en plus présents pour que les gens nous connaissent,
05:58nous puissent donner nos petites cartes de visite pour nous téléphoner.
06:02Après, oui, il faut passer le pas de nous téléphoner ou de venir nous voir.
06:06– Le système médical arrive à flécher comme ça les associations, les malades ?
06:10– Alors nous, de plus en plus, le HPL, le CHU de Saint-Etienne, la clinique mutualiste,
06:16nous flèche de plus en plus, ce sont les médecins maintenant qui distribuent nos cartes.
06:20– Dernière chose, on a pu en parler, il faut se méfier,
06:22Octobre Rose génère pas mal de fausses bonnes idées.
06:27– Oui.
06:27– Se méfier, sur quel point on s'engage, c'est ça ?
06:30– Oui, c'est ça, alors c'est vrai qu'il faut faire attention à qui on donne,
06:34comment on donne et puis ce qui revient vraiment au malade.
06:37Donc voilà, parfois nous on s'est aperçu qu'il y avait des gens qui disaient
06:41qu'ils donnaient pour Amarose et puis finalement à la fin, il n'y avait rien,
06:43c'était juste un coup de com', un coup de pub.
06:46Donc voilà, faites attention, essayez de bien savoir où vous donnez votre argent
06:49et puis ce qui est vraiment fait avec.
06:52– Attention aux opportunistes, évidemment.
06:54Merci beaucoup Christelle d'être venue nous présenter Amarose,
06:56cette association créée en 2016 et qui continue.
06:59Combien de femmes accompagnées aujourd'hui, adhérentes de l'association ?
07:02– 80 actuellement là.
07:04– Parfait, merci beaucoup.
07:05Et puis si vous voulez avoir plus d'informations sur Amarose,
07:08on vous retrouve un peu partout sur les réseaux, évidemment.
07:10– Merci de nous avoir suivis, c'est tout pour cette Minute Cordon.
07:13On se retrouve demain, même heure, sur TL7, à demain.
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