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  • il y a 4 jours

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00:00Bonjour à tous, bienvenue dans TLC de Business, l'émission qui met en valeur les acteurs économiques du territoire.
00:14Aujourd'hui, nous allons parler d'un univers à la fois sportif, économique et même culturel, celui des courses hippiques.
00:21Une filière qui fait vivre près de 40 000 emplois en France et qui repose en grande partie sur les paris,
00:26avec de nombreux défis qui s'ouvrent devant cette filière.
00:30Pour en parler, j'ai le plaisir de recevoir Arnaud de Sessel, qui est vice-président de France Gallo et président du Conseil du Plat.
00:36Arnaud de Sessel, bonjour.
00:37Bonjour Sylvain.
00:38Bienvenue dans cette émission. Je le disais, c'est une filière qui pèse économiquement parlant, celui de la course hippique.
00:44Parlez-nous de ce qu'il représente.
00:46Alors au niveau national, si on prend d'abord une autre, puis on reviendra sur le niveau régional ensuite.
00:52Mais grosso modo, en termes économiques, c'est 9,6 milliards d'enjeux par an sur les courses.
00:59C'est grosso modo 800-850 millions d'euros qui sont revenus à l'État par la fiscalité.
01:06Et puis c'est 1,5 milliard pour alimenter la filière hippique dans son ensemble.
01:09Vous avez parlé d'emplois directs.
01:11Effectivement, 40 000 personnes vivent de cette économie.
01:15Et puis vous avez grosso modo 2,3 milliards qui sont une contribution au PIB français.
01:21C'est un énorme volant économique.
01:26Grosso modo, c'est 1 800 réunions de course, journées de course par an.
01:3014 800 courses qui sont organisées toute l'année sur les 234 hippodromes français.
01:37Avec différents niveaux d'importance en fonction des courses, évidemment.
01:40Exactement. On parle des hippodromes parisiens, des sociétés mères, que ce soit au Trô ou au Galop.
01:46On parle de Vincennes, on parle de Longchamp, on parle d'Auteuil, etc.
01:49Et puis on descend de catégories.
01:52Et en région, on a environ 17 hippodromes sur le centre-est, puisque c'est la région qui nous concerne.
02:00Donc deux dans la Loire, évidemment.
02:01Saint-Gallier et Feur.
02:03Qu'on est tous bien.
02:04Je parlais des enjeux, parce que le financement, l'argent dont vous parlez, il est issu des paris, du fameux PMU.
02:10Où en est-on aujourd'hui des parieurs ? Est-ce qu'on parie toujours autant ? Quel est le contexte ?
02:14Alors, le contexte, il est difficile.
02:16Il faut se l'avouer.
02:17On a un contexte économique où on a une baisse des paris de l'ordre de 3 à 4 %,
02:22ce qui est quand même significatif, puisqu'on parle de plusieurs millions, centaines de millions d'euros.
02:27Et donc, ça c'est dû à un environnement économique, pas forcément favorable à dépenser de l'argent, comme tout le monde le sait.
02:37Et puis, il y a une concurrence du sportif et du paris en ligne.
02:42D'accord.
02:42Donc ça oblige à revoir le fonctionnement ?
02:46Oui, il faut qu'on se reconstruise.
02:48Alors, France Gallo et Le Trot, qui sont les deux sociétés-mères, possèdent un GIE qui s'appelle le PMU.
02:54Et donc, on a notre responsabilité dans la gestion du PMU, totalement, puisqu'on fait partie du conseil d'administration et qu'on gère ce GIE.
03:02Et là, il faut complètement que l'on reconstruise et qu'on le repense sur deux axes.
03:07Le premier axe, c'est plutôt essayer de se diversifier en revenant, je dis revenir parce qu'on était avant sur les paris sportifs.
03:13Donc, en revenant sur le paris sportif, en allant titiller nos amis.
03:17Et puis, en offrant peut-être des jeux plus ouverts au grand public.
03:24Et donc, c'est les choses sur lesquelles on travaille.
03:26Alors, il faut bien sûr le faire avec l'ANJ.
03:29Donc, ce n'est pas évident, puisqu'on est sous les...
03:32Oui, c'est un secteur hyper encadré.
03:33Exactement.
03:34On l'imagine.
03:34Il faut savoir que le secteur des courses est sous tutelle de trois ministères.
03:39Le ministère des Finances via le ministère du Budget, le ministère de l'Agriculture, bien sûr, et le ministère de l'Intérieur pour la régularité des cours.
03:46Donc, évidemment, ça implique tout un tas de laisser passer dès qu'on veut faire bouger les choses.
03:50Et des discussions assez intéressantes.
03:52J'imagine, vous parliez des gros enjeux.
03:54Est-ce qu'aujourd'hui, on se rend compte véritablement déjà d'impact très concret sur les financements des cours, sur le fonctionnement des hippodromes ?
04:01Alors, oui, on est obligé de réduire.
04:03On a dû réduire ce qu'on appelle les allocations qui sont reversées à la filière.
04:07Donc, on fait des économies assez drastiques au niveau des sociétés mères.
04:12On essaye aussi de réduire les investissements non nécessaires au niveau des hippodromes, puisqu'on aide les hippodromes, bien sûr, dans leurs investissements.
04:21Donc, on fait, oui, oui, pas de la restructuration, mais en tout cas, on fait extrêmement attention à nos dépenses.
04:29Les pistes pour redonner envie de parier, pour attirer plus de monde ou un public nouveau, c'est quoi ? Quelles sont-elles ?
04:34Alors, c'est déjà essayer de faire revenir les anciens ou même les nouveaux et les jeunes sur les hippodromes.
04:42Et donc, c'est un peu remettre les chevaux et le monde hippique dans le cœur des Français.
04:48Ça, c'est un point extrêmement important.
04:50Alors, pour refaire venir les jeunes, on fait beaucoup d'événements maintenant sur les hippodromes, avec des concerts à la fin des courses, etc.
04:58Et ça marche très bien. Je vous donne un exemple à Longchamp, entre le mois de mai et le mois de juin, on a ce qu'on appelle les jeudis de Longchamp.
05:07Et on a environ 10 000 à 12 000 personnes qui sont sur l'hippodrome, qui viennent aux courses et ensuite font la fête toute la soirée jusqu'à l'une heure du matin.
05:15Donc, ça, c'est une façon de le faire.
05:17D'autres façons, c'est aussi, quand je vois l'exemple de Gérard Vaché, président de FEUR, ou de François-Xavier Gey, qui dirige Saint-Galmier,
05:29c'est de faire des activités, c'est de faire beaucoup de choses avec les entreprises locales pour essayer de les amener sur l'hippodrome et amener un nouveau public.
05:38C'est vrai que pour un séminaire, une journée intensive avec les collaborateurs, etc., le monde de la course hippique se prête complètement à cette activité-là.
05:47Il faut recommuniquer auprès des entreprises pour les attirer, les pousser à fréquenter les hippodromes.
05:51Vous avez tout à fait raison, Sylvain, parce que c'est aussi un élément.
05:54Il faut savoir qu'un hippodrome comme Lyon, FEUR, Saint-Galmier, on va courir, je ne sais pas, 10, 15 fois dans l'année.
06:01Donc, ça veut dire qu'il reste quasiment 300 jours dans l'année qui sont disponibles pour réceptionner des entreprises, des manifestations, que sais-je.
06:12Il y a des écrans, il y a une installation, il y a des salles, etc., etc.
06:16Et moi, je l'ai vécu dans le cadre de mon, en tant que chef d'entreprise, où j'ai amené beaucoup de clients sur les hippodromes.
06:22Et ça fait en plus un effet waouh.
06:24C'est-à-dire que les clients se retrouvent dans un environnement où les collaborateurs, on peut faire aussi avec les collaborateurs,
06:30on peut leur organiser des courses fictives où ils vont parier ou même faire, sur des sulquis à deux, pouvoir participer à une course.
06:40Donc, il y a plein, plein d'animations qui peuvent être faites, que ce soit sur les hippodromes de FEUR ou de Saint-Galmier ou de la région.
06:45Pour proposer une vraie expérience, et c'est ce qu'on cherche, évidemment.
06:48Je voudrais qu'on parle de l'importance des bénévoles dans ce secteur d'activité, et après, nous passerons à l'objet du jour.
06:53Vous faites bien de parler des bénévoles parce que c'est un des défis.
06:56Je dirais qu'on a quasiment trois défis.
06:59Le premier, je vous en ai parlé, c'est le PMU.
07:01Le deuxième, c'est toujours le bien-être animal, quelque chose qui est extrêmement important pour nous.
07:07Et le troisième, c'est les bénévoles.
07:08Alors, il y a une perte du bénévolat aujourd'hui.
07:11Il y a beaucoup de bénévoles qui travaillent dans les courses, puisque les courses, c'est...
07:14Un des piliers des courses, c'est vraiment le bénévolat.
07:18Je suis un bénévole moi-même.
07:19On parlait de Gérard Vaché ou de François-Xavier Gé, qui participent à l'activité de FEUR et de Saint-Galmier.
07:25Ce sont des bénévoles.
07:26Et donc, c'est pour moi un élément extrêmement important.
07:30Et j'en appelle à toutes les personnes qui veulent s'investir dans cet environnement.
07:36C'est assez fabuleux.
07:37On est proche des chevaux.
07:38On est proche du public.
07:39C'est un environnement social multiple et qui se rapproche des hypodromes de FEUR et de Saint-Galmier.
07:45Ils seront extrêmement plaisirs de les accueillir.
07:47Et j'imagine que l'émotion est au rendez-vous en plus pour eux.
07:49On termine par l'objet du jour.
07:50Alors, l'objet du jour, on m'a dit quelque chose d'insolite.
07:54Mais ce n'est pas insolite, mais c'est extrêmement important.
07:56Pourquoi je vous montre mon téléphone ?
07:57Parce que sur ce téléphone, j'ai tout.
08:00J'ai mon journal de course le matin.
08:03J'ai ensuite les applications PMU+, PMU.fr ou SmartTurf pour jouer le matin.
08:10Et surtout, j'ai la télé Ikidia, puisque c'est un élément aussi essentiel
08:14qui me permet de voir l'ensemble des courses que je souhaite voir,
08:18que ce soit au niveau national, international.
08:19Parfait, merci beaucoup.
08:21Arnaud de Sessel, on ne vous demande pas les pronos pour la prochaine course.
08:25Bien sûr, qui course l'après-midi, on verra bien.
08:28Merci d'être venu nous voir aujourd'hui.
08:29Voilà, vous savez tout, presque, du fonctionnement des courses hippiques.
08:33C'était Arnaud de Sessel qui est avec nous aujourd'hui,
08:35vice-président de France Gallo et président du Conseil du Plat.
08:37Merci de nous avoir suivis dans TLC Business.
08:39On se retrouve très bientôt pour une nouvelle émission.
08:40Sous-titrage Société Radio-Canada
08:50Sous-titrage Société Radio-Canada

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