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  • il y a 7 heures
Emission TV : le OUI/NON de Marine Le Pen face à Darius Rochebin (Septembre 2025)

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Transcription
00:00Je vous propose une séquence oui-non.
00:02C'est Talran qui disait que ce sont les deux mots les plus risqués de la langue française.
00:06Parce qu'évidemment, il faut réussir à faire son choix.
00:09C'est toujours extrêmement difficile.
00:11Ces dix questions, un peu au hasard, certaines pas au hasard,
00:14certaines on les reprend de la suite de nos objectifs 2027.
00:18Première question, Mme Le Pen, elles vont s'afficher là.
00:20Vous allez pouvoir les lire quand je vous les donne.
00:23Oui ou non, est-ce que vous êtes pour le retour de l'ISF ?
00:27L'ISF tel qu'il existait en tout cas à l'époque ?
00:29Non.
00:30Est-ce que vous l'avez payé vous-même d'ailleurs à l'époque ?
00:31Non.
00:34Deuxième question.
00:35Vous auriez bien voulu.
00:36Tout le monde.
00:37Deuxième question.
00:38Est-ce que, selon vous, vous présidente,
00:41est-ce que vous essaieriez de rétablir la peine de mort ?
00:43Non.
00:44Pourquoi ?
00:45Parce que je pense que ce qu'il faut surtout,
00:48c'est mettre en place la perpétuité incompressible.
00:52Ce que les gens ne veulent plus, c'est les voir sortir.
00:55Il y a un moment pour les crimes les plus graves,
00:57les plus odieux, les plus abjects,
00:58ils ne veulent plus les voir sortir.
00:59Alors, évidemment, ils finissent par être pour la peine de mort.
01:02Moi, je leur propose une alternative.
01:04C'est la perpétuité réelle.
01:05Ils ne sortiront plus.
01:06Troisième question.
01:08Faut-il, oui ou non, légaliser la gestation pour autrui, la GPA ?
01:12Non.
01:14Non, non.
01:14C'est du commerce d'êtres humains.
01:16C'est inadmissible.
01:17C'est le commerce de la pauvreté.
01:20Non, non, pas du tout.
01:21Je suis totalement contre.
01:22Question internationale.
01:23On a peu parlé d'international ce soir.
01:24On aura d'autres occasions.
01:26Oui ou non, est-ce que la France devrait sortir du commandement intégré de l'OTAN ?
01:30Oui.
01:31Comme le général de Gaulle ?
01:33Oui.
01:33Pourquoi ?
01:35Parce que nous y perdons notre souveraineté,
01:38parce que nous sommes un pays particulier,
01:39qui avons un modèle d'armée,
01:43qui est un modèle complet,
01:45et qu'on peut parfaitement d'ailleurs travailler avec les Etats-Unis,
01:51être allié avec les Etats-Unis,
01:52faire des opérations en commun avec les Etats-Unis.
01:54On en a fait d'ailleurs beaucoup
01:56quand on était sorti du commandement intégré de l'OTAN,
01:59sans être dans le commandement intégré de l'OTAN.
02:02Vous citez beaucoup le général de Gaulle aujourd'hui.
02:04Quand les Allemands, quand les Polonais disent
02:07pourquoi pas des armes nucléaires françaises sur notre sol ?
02:11Et puis quoi encore ?
02:13C'est non absolument.
02:14Mais c'est non absolument.
02:16Pourquoi ?
02:16Parce que la puissance nucléaire,
02:20elle appartient aux Français.
02:22Voilà.
02:23Elle appartient aux Français,
02:25on ne la délègue pas,
02:26on ne la sous-traite pas,
02:28ça n'existe pas ça,
02:30ça n'existe que dans la tête d'Emmanuel Macron,
02:31si vous voulez,
02:32mais ça n'est pas possible en réalité.
02:34Et c'est par la légitimité de l'élection
02:37au suffrage universel direct du président de la République
02:40qu'il a la possibilité justement
02:43d'avoir le bouton nucléaire.
02:47Question historique qui a tellement divisé les Français.
02:49Est-ce que comme François Mitterrand,
02:51si vous étiez président de la République,
02:53vous fleuririez la tombe de Pétain le 11 novembre ?
02:57Non.
02:57Pourquoi ?
02:58Et pourquoi ?
02:59Pourquoi j'irais fleurir la tombe de Pétain ?
03:01Franchement ?
03:03Pour le rappel,
03:03De Gaulle l'a fait,
03:04De Gaulle le faisait en 68.
03:06C'est autre chose.
03:07Giscard d'Estaing l'a fait,
03:08Mitterrand qui avait un petit penchant Pétain,
03:09peut-être un peu plus prononcé encore,
03:10lui il l'a fait chaque année,
03:11il avait une passion,
03:13après il s'est arrêté.
03:13Ce sont des gens qui avaient vécu la guerre,
03:17donc ils avaient peut-être une autre manière
03:21de voir les choses.
03:23Général De Gaulle,
03:24il n'allait pas fleurir la tombe de Pétain,
03:26il allait fleurir la tombe de Verdun,
03:29mais bien entendu.
03:30Donc voilà,
03:31il n'y a aucune raison d'aller fleurir la tombe de Pétain.
03:33Oui ou non ?
03:34Question suivante sur vous,
03:36parce qu'elle est très personnelle,
03:37le nom c'est quelque chose.
03:39S'appeler Le Pen aujourd'hui,
03:40est-ce que c'est un atout pour vous ?
03:43Bah écoutez,
03:45ça a été un inconvénient pendant très longtemps,
03:47donc je ne sais pas quoi vous...
03:49Je ne sais pas répondre à cela en fait,
03:52ça a été en même temps difficile
03:55et en même temps une très grande fierté.
03:57Je le dis très tranquillement,
03:59je suis très fière de mon nom,
04:01je vous souviens que Le Pen ça veut dire le chef,
04:02en breton,
04:04la tête,
04:04la tête noire,
04:06donc voilà,
04:09je suis fière de ma famille,
04:10je suis fière de mon père,
04:13je suis fière de mes grands-parents,
04:15donc je suis fière du nom que je porte,
04:18je n'ai jamais changé de nom,
04:19même quand je me suis mariée,
04:20deux fois,
04:21et par contre...
04:23Premier 203.
04:24Oui, ça c'est...
04:26Que dites-vous,
04:26que dites-vous à ceux,
04:27on les entend,
04:28vous savez très bien que dans les sondages,
04:30tout le monde regarde
04:30Bardella Le Pen,
04:32vous savez,
04:33et évidemment...
04:34Ça tombe bien,
04:34c'est le duo exécutif qui propose.
04:37Oui,
04:37mais le nom Le Pen est tellement chargé,
04:39chaque fois que le nom Bardella est un peu devant,
04:41vous avez des commentateurs qui vous diront,
04:43ah,
04:43peut-être qu'il aurait plus de chance,
04:45peut-être que le RN,
04:46avec ce nom moins chargé d'histoire,
04:47aurait plus de sens.
04:49Mais il va être Premier ministre.
04:50Oui.
04:51Non mais écoutez...
04:52Président.
04:53Non mais il va être Premier ministre,
04:54Jordan Bardella,
04:55donc croyez-moi que c'est un poste
04:58éminemment important...
04:59Je parle comme président,
05:00comme candidat à la présidence.
05:01Non mais moi je parle d'un Premier ministre,
05:02mais je parle d'un vrai Premier ministre,
05:03pas Bayrou, Barnier...
05:05Mais candidat à la présidence,
05:06vous savez bien...
05:07Un vrai,
05:07un qui prend des décisions,
05:09qui impulse,
05:10qui dirige ses ministres...
05:11Quand vous ne voulez pas répondre,
05:12vous ne voulez pas répondre Marine Le Pen.
05:13Non mais je vais répondre,
05:14je vous réponds très tranquillement.
05:15Nous sommes d'accord,
05:16Jordan et moi,
05:17nous avons travaillé,
05:19nous nous entendons merveilleusement bien,
05:21et il souhaite que je sois
05:22présidente de la République,
05:24je souhaite qu'il soit Premier ministre.
05:25Vous voyez, ça tombe bien.
05:26Oui, non.
05:27Question suivante.
05:28Est-ce que, une fois,
05:29ou davantage,
05:30vous avez déjà pensé à jeter l'éponge ?
05:33Euh...
05:33À peu près...
05:34Mille fois, mais...
05:37Mais mille fois,
05:38ouais, mais le soir en général,
05:40le matin c'est fini.
05:41Vous avez été...
05:42Dommage pour mes adversaires,
05:44mais oui,
05:44il y a des moments où...
05:46Enfin, je vais vous dire franchement,
05:47humainement,
05:47il y a des moments où c'est difficile,
05:49et puis on a des enfants,
05:50et puis on a des petits-enfants,
05:51enfin, je veux dire,
05:51il y a tout ça,
05:52il y a des moments où c'est compliqué,
05:53mais on se dit,
05:54ah, pourquoi j'aurais pas fait autre chose,
05:56planter des fraises,
05:57élever des chambres,
05:58des chats, etc.
05:59Bon...
05:59Mais ça, vous y êtes déjà.
06:00Et puis, ça dure le temps d'une nuit,
06:01et puis, la nuit passant,
06:03on se dit,
06:03mais en réalité,
06:04je peux pas laisser les Français,
06:06et puis si on le fait pas,
06:08ben, je pense que personne d'autre le fera,
06:10et...
06:11Et voilà,
06:12et il faut le faire,
06:13parce que j'aime mon pays,
06:14parce que j'aime mon peuple,
06:15et parce que je souffre,
06:16en fait, énormément
06:16de les voir dans cette situation.
06:18Quand ça,
06:18quand est-ce que vous avez pensé,
06:19vous avez été trois fois
06:20connaître à la présidence ?
06:21Je vais vous dire,
06:21parfois, ça me...
06:22Non, mais...
06:23Non, mais tout le monde
06:23confronté à des difficultés,
06:25à la tentation de venir,
06:26et de temps en temps,
06:27mais des vraies difficultés,
06:29parce que ce que ne savent pas
06:31les responsables politiques actuels,
06:32c'est que...
06:33Faire de la politique
06:34comme nous l'avons fait, nous,
06:36mais vous imaginez même pas
06:38ce que c'est.
06:39Nos militants sont des héros.
06:41Voilà, ce sont des héros.
06:43Maintenant, c'est plus facile,
06:44mais avant,
06:45ils étaient héroïques.
06:48Voilà, ils étaient héroïques.
06:49Et donc,
06:50ils se sont battus
06:52pour quelque chose.
06:53Quelque chose
06:53est en train d'arriver,
06:54c'est appliquer la politique
06:55pour laquelle nous nous battons
06:58depuis des décennies,
06:59parce que nous pensons
07:00qu'elle est bonne pour le pays,
07:02parce qu'elle va nous apporter
07:02la liberté,
07:04elle va nous apporter
07:05à nouveau la sécurité,
07:06la joie de vivre.
07:07La joie de vivre.
07:09Voilà.
07:09Ne pas être d'accord
07:10en s'appréciant,
07:12en se parlant.
07:13Moi, je ne veux pas vivre
07:14sous un gouvernement LFI
07:15où les gens se détestent,
07:17où vous n'êtes pas un adversaire,
07:19vous êtes un ennemi,
07:20et où,
07:21quand vous n'êtes pas d'accord
07:21avec eux,
07:22eh bien, en réalité,
07:23ils veulent votre élimination,
07:24qu'elle soit sociale,
07:25professionnelle, etc.
07:27Je ne veux pas de ça.
07:28Ce n'est pas la France,
07:29en plus.
07:29Oui, question métaphysique,
07:31là, on s'élève.
07:32Oui ou non,
07:33est-ce que Dieu existe ?
07:34Oui.
07:35Vous en êtes sûre ?
07:36Oui.
07:37Vous êtes croyante ?
07:38Oui.
07:38Vous priez ?
07:40Ça vous est incroyable,
07:41votre question.
07:44Vous voyez,
07:44si j'étais Jean-Marie Le Pen,
07:45je vous dirais,
07:46et ta sœur.
07:46Très bien.
07:48Et il ajoutait,
07:49elle,
07:49Balbeur.
07:51Question suivante,
07:53et elle rejoint un petit peu
07:54ce que vous disiez,
07:55oui ou non,
07:56est-ce que vous pourriez être,
07:57vous,
07:58on inverse,
07:59la première ministre
07:59de Jordan Barbella ?
08:00Non.
08:01Pourquoi ?
08:03Parce que je pense que
08:05je serais une bien moins bonne
08:07première ministre que lui.
08:09Et si vous êtes empêchée,
08:10vous,
08:10d'être candidate ?
08:12Ah, parce qu'il faudrait,
08:13ce serait, en fait,
08:13mon lot de consolation.
08:15Non, mais je n'ai pas besoin
08:16de l'eau de consolation.
08:17Pardon, mais...
08:18Si vous êtes empêchée
08:19de candidate,
08:20il se passe quoi ?
08:21Eh bien,
08:21je serais aux côtés
08:22de Jordan
08:23pour l'aider au maximum
08:24dans la mission
08:25qui est la sienne.
08:27Mais pas comme
08:27première ministre ?
08:28Non.
08:29C'est clair.
08:31Question suivante,
08:32alors,
08:32presque,
08:33je ne sais pas combien de fois
08:33on va vous la poser
08:34d'ici 2027
08:35ou avant.
08:36Quoi qu'il arrive,
08:37est-ce que vous serez
08:37candidate en 2027 ?
08:39C'est une question
08:43à Mme Irma, ça.
08:46En réalité,
08:46ça ne dépend pas de moi.
08:48Voilà.
08:49Ça ne dépend pas de moi.
08:50Moi, je crois que,
08:50juridiquement,
08:52j'ai des arguments
08:54extrêmement sérieux
08:55pour défendre
08:57ma candidature,
08:58si tant est,
08:59si tant est
09:00que cette élection
09:01intervienne
09:02avant la décision
09:04d'appel.
09:05Ça peut arriver
09:06si Emmanuel Macron
09:07décide pour finir
09:08de démissionner,
09:08puisqu'il change d'avis
09:09souvent,
09:09donc espérons
09:10que là-dessus,
09:11il puisse éventuellement
09:12changer d'avis.
09:14Et sinon,
09:16je pense que,
09:20encore une fois,
09:20j'ai des arguments
09:21juridiques sérieux.
09:24Voilà.
09:25Ça va bien.
09:25que j'ai des arguments
09:26jusqu'à présent.
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