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  • il y a 15 heures
- Chalmazel : fermeture de la station cet hiver, pétition et colère des acteurs locaux.

- Le Département justifie la fermeture de Chalmazel par sécurité et contraintes budgétaires.

- Rive-de-Gier : 14 million d'euros pour la Loire et l'Ardèche après les inondations d'octobre 2024.

- Après la défaite face à Guingamp, les Verts visent un rebond à Montpellier.

- ASSE féminines : match face à l'OM dans le Chaudron, une grande première.

- La galerie Ceysson-Bénetière ouvre un nouvel espace à Tokyo pour ses 20 ans.

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Transcription
00:00Le département de la Loire a pris une décision, ne pas ouvrir la station de ski de Chalmazel cette saison pour deux raisons, une économique et l'autre pour des questions de sécurité.
00:25Après cette annonce, une pétition a été lancée par le club de ski de la station contre cette fermeture temporaire.
00:31On recevra sur notre plateau Jean-Yves Bonnefoy, vice-président du département en charge des sports pour parler de l'avenir de la station.
00:39Après les fortes pluies et inondations connues dans le département l'année dernière, Saint-Etienne-Métropole a décidé de faire une deuxième édition de l'événement Village Plouf pour sensibiliser des écoliers au risque d'inondations.
00:50Un moment aussi pour les enfants de raconter ce qu'ils ont vécu l'année précédente.
00:55Et enfin, les Verts affrontent Montpellier ce week-end après une défaite contre Guingamp.
01:00L'ASS espère remonter la pente et retrouver sa première place au classement de Ligue 2.
01:05Et les joueurs ne pourront pas compter sur les supporters pour les encourager puisqu'ils sont interdits de déplacement.
01:10Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:15Je vous le disais dans les titres, la station de ski Chalmazel ne va pas ouvrir cet hiver.
01:19Une décision brutale du conseil départemental de la Loire qui a pris de court l'ensemble des acteurs locaux, commerçants, moniteurs de ski, élus et habitants.
01:27Une pétition a été lancée en urgence pour tenter de faire plier les autorités.
01:32Tandis que certains espèrent un revirement de dernière minute, Thibaut Rivière s'est rendu sur place.
01:38Rentré de vacances lundi, Christophe a commencé à préparer son magasin pour la future saison avant d'apprendre la nouvelle.
01:45Je remets tous mes skis à leur place, donc j'ai tout arrêté.
01:50Donc ça a été brutal, moi je suis très en colère et j'ai de la haine.
01:54Christophe espère encore un revirement de situation.
01:58En attendant, il se prépare au pire pour son activité.
02:01On nous a dit comme ça que c'était juste pour cet hiver et que l'été prochain peut-être qu'on ouvrirait.
02:06Non, moi j'y crois pas du tout.
02:08Donc non, pour moi c'est terminé.
02:10J'ai essayé de vendre mon matériel.
02:11Et puis après le bâtiment, il ne va rien du tout.
02:14La station fait travailler 80 personnes par hiver, sans compter l'ensemble des acteurs des territoires voisins qui profitent du ruissellement économique.
02:23Le maire leur a montré son soutien et se sent trahi.
02:27À trois mois de l'ouverture, qu'on nous annonce la fin de la station, c'est ce qui n'est pas acceptable.
02:33Il y a un réchauffement climatique, on sait qu'il y a de nouvelles contraintes, qu'on ne pourra plus skier dans les années à venir certainement.
02:39Mais en fait, c'est de prévoir un atterrissage, qu'il y ait une concertation avec les acteurs, mais qu'on ne nous ferme pas.
02:45Un outil aussi emblématique pour les Ligériens que cette station de ski.
02:51Cela va également impacter les ski clubs.
02:53Près d'une dizaine dans la Loire se rendait à Chalmazel.
02:56Et justement, face à cette situation, Romand, moniteur de ski, a lancé une pétition obtenant plus de 2500 signatures en 24 heures.
03:04Déjà, on avait la chance de tous se connaître dans cette petite station parce qu'elle était familiale.
03:09On se connaissait tous et ça permettait de pouvoir acquérir des chances qu'on n'aurait pas dans des grandes stations,
03:13avec des prix très attractifs pour tout le monde qui skiait.
03:16Parce que cette station, c'est aussi le début pour de nombreux skieurs.
03:19Et justement, ce budget attractif nous permet de s'entraîner tout l'hiver.
03:25Et je le rappelle, au Gyrsa, on a eu de très bons résultats au niveau des compétitions.
03:29Donc Chalmazel se fait entendre même dans les Alpes.
03:31Une mobilisation avec les acteurs locaux est prévue ce dimanche à la fête de la Fourme.
03:36Pour rappel, le département argumente sa décision par des enjeux sécuritaires et économiques.
03:42Selon les prévisions, en 2025, la station aurait représenté une perte de 450 000 euros.
03:48Vous l'avez compris, cette décision a été prise par le département pour deux raisons.
03:52Une première pour garantir la sécurité des usagers et des agents face à des équipements nécessitant un suivi attentif.
03:58Et une seconde pour préserver les finances publiques dans un contexte budgétaire contraint.
04:03Pour nous parler de cette décision et de l'avenir de la station,
04:05Jean-Yves Bonnefoy, vice-président du département en charge des sports, est avec nous.
04:10Est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu quel constat vous avez fait avant de prendre cette décision ?
04:14On a fait le constat qu'on avait eu, pour revenir un petit peu en arrière, en 2024,
04:21on avait budgétisé 1,5 million d'euros, j'allais dire, habituels pour l'équilibre financier du budget de la station.
04:29On a dû rajouter 230 000 euros malgré un mois de décembre, qui avec les vacances a été plutôt bon.
04:35On a fait plus de 400 000 euros de recettes sur ce mois-là, heureusement.
04:39Et 2025, on a démarré l'année 25 avec la saison 24-25 sur janvier, février, mars, qui ont été mauvais.
04:49On a mal travaillé janvier, février, mars.
04:51Ce qui a impacté forcément le fonctionnement de la station.
04:55Alors il faut savoir quand même, quand on fonctionne l'hiver, on tourne avec quasiment 40 saisonniers.
05:00Donc la masse salariale est importante.
05:02On a une masse salariale globalement de 900 000 euros sur la station de Chalmazel.
05:06Et donc, on est parti avec, quelque part, un boudin au pied.
05:10On a eu la chance d'avoir un été où on fait à peu près 120 000 euros de recettes.
05:15On est en augmentation de 20% sur l'année dernière, donc c'était plutôt bien.
05:20Et puis là, quand on est arrivé à la préparation de la saison, cette saison d'hiver 25-26,
05:27il fallait qu'on avait en prévision sur le budget 1,3 million d'euros de subvention d'équilibre.
05:36Et il fallait qu'on rajoute 450 000 euros environ, puisque c'est à peu près 80 000 euros pour démarrer la station,
05:44pour la mettre en ordre de marche, plus l'embauche de 40 saisonniers.
05:48Donc on était sur un budget de...
05:49On allait dépasser de 450 000 euros, plus le million déjà prévu.
05:54Pourtant, la subvention, elle prend une part importante quand même du budget de la station.
05:58Bien sûr.
05:59Bien sûr, parce qu'il faut savoir, juste en deux mots, on est sur à peu près un budget de 2,5 millions.
06:03On a 800 000 euros d'amortissement, 900 000 euros de charge salariale,
06:07et le reste en charge fixe, qui ont augmenté en plus.
06:10On va être obligés de faire une DM pour augmenter le budget de la masse salariale et des énergies,
06:16parce qu'on a dépassé en énergie.
06:17On l'a vu dans le sujet aussi qui vient de passer,
06:21il y a les acteurs locaux qui sont en colère face à cette décision.
06:24Est-ce qu'il va y avoir une discussion prochainement avec eux ?
06:28Alors, il y a des rencontres qui vont se faire, bien entendu.
06:31Après, moi, j'ai de la peine.
06:33Franchement, j'ai de la peine pour eux, parce que je me rends compte de leur désarmoire.
06:37J'ai aussi de la peine pour les employés de la station.
06:38Je pense à Claire, je pense à Géraldine, tout le temps de boîte.
06:43Je pense à Dédé, c'est le genre de type Dédé,
06:45avec la clé à molette dans la poche droite, le tournevis dans la gauche,
06:49qui connaît toute la station, qui connaît toutes les pièces mécaniques.
06:52Il ne peut pas s'empêcher de passer devant un truc, de vérifier si ça marche.
06:5540 ans qu'il est là.
06:5640 ans qu'il est là, le cadeau de retraite qu'on lui fait, c'est de fermer la station.
07:01Donc oui, il est très affecté, j'ai de la peine pour lui, bien sûr.
07:05Mais moi, j'ai de la colère aussi,
07:06parce que les départements, s'ils en sont là,
07:09c'est quelque part, on les laisse mourir à petit feu.
07:12Et ça, on a un rôle social qui est reconnu,
07:16mais qui nous grignote absolument tout le reste.
07:19Donc on n'arrive plus à faire nos politiques locales,
07:21on n'arrive plus à travailler sur nos territoires,
07:24parce qu'on n'a plus les moyens.
07:26– Et pour ceux qui pensent que la station ne va pas réouvrir,
07:29même les années précédentes, qu'est-ce que vous répondez à ça ?
07:31– Non, justement, l'intérêt de rencontrer, là, c'est de faire une pause,
07:34faire une pause pour ne pas aggraver la situation,
07:37parce que financièrement, on n'y arrive pas.
07:39Mais on va travailler l'idée,
07:41on porte cette station depuis 25 ans tout seul.
07:45Avant, il y avait une SEM avec la commune,
07:47et puis depuis 2003, le département est seul sur la station,
07:51à financer la station.
07:53On y a mis quand même pas mal de millions.
07:54Et à un moment, ça ne marche plus.
07:57Donc il faut absolument qu'on arrive à réunir des partenaires,
08:00qu'on travaille, qu'on travaille à plusieurs.
08:02On ne peut plus travailler tout seul, on n'y arrive pas.
08:03– Et même s'il s'avère qu'il y a de la neige qui arrive pour décembre,
08:07janvier, février, il n'y a pas de retour en arrière,
08:09la station ne va vraiment pas ouvrir ?
08:10– Il faut qu'on prépare la saison maintenant.
08:14On ne peut pas au dernier moment.
08:15Les gens imaginent que, ouais, pof, il tombe un petit coup de neige,
08:18allez, non, ce n'est pas possible.
08:19On a des normes de sécurité,
08:22des normes de personnel affecté au télé,
08:24des sièges, des skis, etc.
08:26On ne peut pas se permettre de bricoler sur une station comme Chalmazel.
08:30Ce n'est pas possible.
08:31– Et du coup, qu'est-ce que vous pensez de l'avenir de la station ?
08:33Est-ce qu'on peut y voir un avenir où vraiment on redéfinit toute la station ?
08:38– Ça fait une dizaine, 7-8 ans qu'on est sur des projets de développement.
08:43Moi, ce qui me désole, franchement, on a fait des projets…
08:46Alors, j'ai rencontré quelqu'un ce matin, un ancien de Chalmazel,
08:49qui m'a dit « Oh, de toute façon, les projets de développement à la station,
08:52on ne les compte plus, on s'en amusait même avec, on dit « Oh, mais ils n'y arriveront pas. »
08:57On en est là, on a fait des projets de développement,
08:59il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
09:01C'est un coup de l'environnement, un coup c'est l'eau, un coup c'est le PLU, un coup c'est je ne sais pas quoi.
09:06Il y a toujours quelque chose sur lequel on bute,
09:09on dépense de l'énergie, on dépense des études et on n'y arrive pas.
09:12Alors, peut-être que c'est parce qu'on n'est pas la bonne structure,
09:15on a un département, on a une collectivité,
09:16on a 3000 employés, on a un gros, c'est le gros camion.
09:20Peut-être qu'on n'est pas fait pour ça, certainement d'ailleurs,
09:22parce qu'on n'a pas la capacité à réagir suffisamment vite.
09:25Quand il y a eu un événement qui se passe,
09:27le temps qu'on arrive à faire,
09:29au responsable qui lui fait le compte rendu,
09:31je vous passe les détails,
09:34mais c'est juste énorme.
09:36Et là, on n'est pas bon pour ça.
09:38Donc l'idée, effectivement, c'est de réunir des partenaires,
09:41privés, publics, j'en sais rien,
09:42on mettra dedans tous ceux qui voudront venir,
09:44mais de construire quelque chose qui soit réactif, souple
09:48et qui nous permette de travailler efficacement.
09:51Parce que là, on arrive au bout du bout du système.
09:53C'est un problème.
09:54Très bien, merci M. Bonnefoy d'être venu nous donner ces quelques explications.
09:58Merci.
09:59J'étais là.
10:00Ce jeudi, la préfète de région, Fabienne Bussiot,
10:03était en déplacement à Rive-de-Gilles.
10:05Lors de l'inauguration de la deuxième édition du village Plouf,
10:09elle s'est félicitée pour l'obtention d'une enveloppe de 14 millions d'euros
10:12pour les deux départements les plus touchés par les inondations du 17 octobre 2024,
10:16à savoir la Loire et l'Ardèche.
10:18Et ce moment a permis à des écoliers d'être sensibilisés aux risques d'inondations.
10:23Yanis Bouadane vous fait découvrir ce forum.
10:26Il y a un an, des pluies diluviennes s'abattent,
10:28principalement à Rive-de-Gilles et Givore,
10:31causant des dégâts matériels considérables dans le sud lyonnais et dans la Loire.
10:34Cette semaine, pour sensibiliser la population,
10:37un village forum ouvre ses portes pendant trois jours
10:40pour prévenir les plus jeunes et le grand public aux risques d'inondations
10:44qui menacent la vallée du Gilles.
10:45Constitué d'une quinzaine d'ateliers ludiques et pédagogiques,
10:49animés par les acteurs du territoire,
10:51cet événement permet de mieux comprendre les inondations
10:53et apprendre les bons gestes à adopter en cas de cru.
10:56Les enfants parlent beaucoup de leur vécu.
10:59Là, on a eu ce matin des classes de Rive-de-Gilles,
11:01des enfants ou des membres de leur famille qui ont été touchés par les inondations.
11:05Et on fait un lien entre ce qui s'est passé en octobre dernier
11:08et aujourd'hui l'atelier pédagogique que l'on propose aux enfants.
11:11Des ateliers divers qui permettent aussi au public
11:13de mieux connaître la rivière et son histoire.
11:16Qu'est-ce qui a fait que le Gilles a été contraint par l'urbanisation,
11:21par toute l'arrivée des voies de communication ?
11:23Donc c'est aux enfants de s'approprier ça.
11:25On leur montre comment l'eau intervient dans la ville
11:28et comment elle contraint tout le fonctionnement de la ville par les inondations.
11:33Et c'est à eux de trouver ensuite des idées à noter sur des post-it.
11:35On parle aussi des déchets crus.
11:37Donc on leur explique que quand ils sortent de l'école à 4h30,
11:41si jamais ils ont un goûter, de ne pas jeter leurs déchets par terre.
11:44Parce que ça peut s'envoler, ça peut se retrouver dans les cours d'eau.
11:48Sur place, des enfants, mais aussi de nombreux élus et officiels
11:51venus assister à l'ouverture de ce forum.
11:53Même si Rive-de-Gilles et Givors sont des territoires plutôt résilients
11:58parce qu'habitués à ce genre de phénomène,
12:01on sait néanmoins qu'il faut répéter les choses,
12:05préparer les nouvelles générations.
12:08Donc on n'oublie pas les enfants qui viennent,
12:10mais on a aussi les adultes.
12:12Ces journées, fruit d'une collaboration entre Saint-Etienne Métropole
12:16et le syndicat mix du Gilles rhodanien,
12:18ont été préparées en partenariat avec l'Institut français
12:22des formateurs risques majeurs et protection de l'environnement.
12:25Si ce forum consacre ses deux premières journées aux écoles,
12:28la journée du 4 octobre sera gratuite
12:30et ouverte à tous à Givors, à la salle Tissot.
12:33Parlons sport maintenant.
12:35Après sa première défaite de la saison face à Guingamp,
12:38l'ASS veut se relancer.
12:39Pour cela, les Verts devront prendre le meilleur sur Montpellier
12:42en étant pensionnaire de Ligue 1.
12:44Un match compliqué à la Mousson
12:46qui devra se faire sans les supporters stéphanois.
12:48Interdit de déplacement.
12:50Yannis Bouadane vous en dit plus.
12:53Objectif revanche pour l'ICS.
12:55Frustrés par leurs prestations dans le chaudron,
12:57les Verts veulent se rattraper.
12:59Avant de se rendre à Montpellier,
13:00Aymen Mouefek est revenu sur la première déconvenue de la saison
13:03et espère que celle-ci fera grandir le groupe.
13:06C'est mieux de faire des semaines en restant vaincu.
13:09Après, on a perdu ce match-là.
13:12Ce n'est pas une fin en soi.
13:14Parfois, ça peut être une bonne chose.
13:17Voilà, reculer pour mieux sauter.
13:19Ça permet aussi de garder la tête froide,
13:23de se remettre un peu les idées en place.
13:26Donc voilà, maintenant, on sait sur quoi on a pêché contre Guingamp.
13:31On sait que chaque match va être compliqué,
13:33que les équipes en face vont donner leur vie sur le terrain.
13:38Donc voilà, il faut être préparé
13:39et prendre tous les matchs à venir sérieusement.
13:44Face à une équipe de Montpellier
13:45que les Verts ont battu deux fois la saison dernière,
13:48Eric Horneland espère que ses joueurs reproduiront la même prestation.
13:51C'était un bon match pour Sassin, je m'en souviens.
13:53Il avait marqué deux buts alors que nous étions réduits à 10.
13:56Il me semble que Max Bernauer avait été exclu juste avant la mi-temps.
14:00C'était un moment crucial,
14:01mais je me souviens qu'avant d'attaquer la deuxième mi-temps,
14:04j'étais confiant sur le fait que nous allons tenir à 10.
14:07Après, nous avons marqué ce deuxième but
14:10et on sait ce qu'il s'est passé ensuite.
14:12J'espère que cette fois-ci, nous irons jusqu'au terme de la partie
14:15en réalisant la même prestation sur le terrain.
14:18Même si l'Aïssé se présente avec un bilan satisfaisant à la Mosson,
14:22le tacticien norvégien joue la carte de la sécurité
14:25après la déconvenue du dernier match.
14:28J'ai beaucoup de respect pour Montpellier.
14:30Je pense que c'est une équipe qui va grandir pendant la saison.
14:32Ils se sont restructurés cet été et progressent de plus en plus comme Reims.
14:37C'est un match dur et crucial.
14:39Nous verrons si l'on peut rebondir.
14:42Un déplacement crucial que les Verts devront faire
14:44sans les supporters stéphanois,
14:46interdit de déplacement par le préfet de l'Hérault.
14:49Et les féminines jouent également ce samedi.
14:52Elles vont affronter l'Olympique de Marseille.
14:54Les Verts espèrent enfin décrocher leur premier point
14:57face à une équipe fosséenne en grande difficulté.
14:59Un match qui se jouera dans un contexte particulier
15:02puisqu'il se tiendra dans le chaudron.
15:05Une grande première pour le groupe de Sébastien Joseph
15:07qui s'est exprimé à ce sujet au micro de Yanis Bouhéden.
15:11C'est toujours bien.
15:12D'ailleurs, merci au club de nous laisser encore cette opportunité
15:14de jouer à Geoffroy Guichard.
15:16C'est toujours un plaisir et un privilège
15:17puisqu'on n'a pas beaucoup de matchs là-bas.
15:21Donc, on va essayer d'en profiter.
15:22J'ai envie de dire qu'on parlait l'année dernière
15:25jouer à Geoffroy Guichard contre l'OL ou le PSG.
15:28C'est compliqué.
15:29On n'a pas nos repères.
15:31Donc, pour Marseille, en tout cas,
15:33on va tout mettre en place pour pouvoir aller chercher ses points.
15:36Ce qu'on attend, c'est vraiment un maximum de présence
15:39au niveau des supporters.
15:41Je sais qu'ici, il y a des Cops et des supporters
15:43qui sont extraordinaires.
15:45Et c'est forcément sur ces matchs-là
15:46qu'on a besoin d'un soutien sans faille.
15:49C'est l'occasion aussi de montrer que Saint-Étienne
15:51est un des meilleurs, si ce n'est le meilleur public de France.
15:56Cet été, la galerie stéphanoise Cesson-Bénétière
15:59qui va bientôt fêter ses 20 ans d'activité
16:01a créé un tout nouvel espace à Tokyo.
16:04Dans une véritable démarche de marchand d'art,
16:06la galerie suit une cinquantaine d'artistes à l'international.
16:09Chantal Joassart est partie à la rencontre
16:11des dirigeants de la galerie.
16:13En effet, à Saint-Étienne, il y a des success stories
16:16très inattendues, c'est le cas de cette galerie d'art.
16:19Contemporain, la galerie Cesson-Bénétière,
16:22son premier local avait quasiment la taille d'un dé à coudre.
16:26Et en 20 ans, cette galerie a bâti son empire
16:29à Saint-Étienne, à Lyon, Paris, au Luxembourg,
16:32à New York, à Genève
16:33et dernière ouverture de galerie à Tokyo.
16:35C'est vraiment une aventure humaine.
16:36Chaque lieu a été lié à des rencontres
16:38et des contextes particuliers.
16:40On n'a jamais eu cette sensation de développer
16:42ce réseau d'une manière globale ou stratégique au départ.
16:46Et Tokyo fait sens, c'est la conquête vers l'Asie.
16:50On savait que le monde de l'art était grand,
16:52on savait qu'il était international,
16:54on savait qu'il existait à New York comme à Tokyo
16:56et on savait que nous, on était seulement stéphanois
16:59et qu'il y avait beaucoup de choses à aller chercher.
17:01Qu'il pouvait avoir de grosses opportunités pour nous
17:03dans la mesure où notre galerie allait être
17:05une des premières, finalement,
17:07grosse galerie internationale à s'installer là-bas,
17:09où il y avait un vrai public de collectionneurs
17:11à vraiment découvrir et aussi accompagner.
17:16Il y a également une réalité entre des correspondances
17:18dans les artistes qu'on défend,
17:19notamment de support surface
17:20et des mouvements japonais des années 70-80.
17:24Donc une esthétique commune.
17:25C'est une galerie qui défend un art exigeant.
17:28Le mouvement support surface naît dans les années 70
17:30qui, pour résumer, sort du cadre de la peinture.
17:35Ce qui nous intéresse quand même,
17:36évidemment, support surface, eux y sont à l'effort
17:38puisqu'ils ont complètement déconstruit le tableau
17:40en essayant d'en comprendre tous les éléments constitutifs.
17:44Et donc, à partir de là, ça ouvre beaucoup de champs.
17:47Et ce qui nous intéresse aujourd'hui,
17:49c'est qu'il y a assez de matière dans l'art
17:52depuis la nuit des temps, depuis l'art pariétal
17:54ou même depuis simplement déjà la Renaissance
17:56pour qu'on puisse avoir de l'art qui parle d'art.
18:00Dernier point surprenant, le succès du marché de l'art
18:03dans la galerie stéphanoise
18:05qu'il est vrai à toutes les qualités d'un espace muséal.
18:09Il y a d'ailleurs un flou de temps en temps.
18:11On ne l'entretient pas sciemment,
18:12mais de temps en temps, les gens nous confondent un peu
18:14avec un lieu public, ne savent pas forcément
18:16que les œuvres sont à vendre.
18:17Ça nous va très bien puisqu'on ne veut pas
18:19que les gens se sentent intimidés.
18:21Personne, ce n'est pas un test, ce n'est pas une interrogation.
18:23À la fin, il n'y a pas à savoir ou à ne pas savoir.
18:25Regardez les œuvres d'art, si ça vous plaît,
18:27eh bien très bien, vous avez passé un bon moment.
18:28Donc, il y a un vivier ici qui est très agréable.
18:31Et les stéphanois sont très curieux,
18:36très, on va dire, aptes à réfléchir à des acquisitions.
18:42Et donc, oui, effectivement, c'est une des galeries
18:43qui fonctionne le mieux de notre réseau.
18:46C'est son bénédiat qui défend 57 artistes dans le monde,
18:49certains accessibles, d'autres beaucoup moins.
18:51Nous ne faisons pas le marché.
18:53Nous ne savons pas toujours pourquoi
18:54telle ou telle pièce vaut tel prix.
18:57Aujourd'hui, au moment où on se parle,
18:58il y a un très, très beau Frank Stella.
18:59Nous sommes très fiers de l'exposé
19:01qui, c'est vrai, est au-dessus d'un million.
19:04En attendant, j'imagine que ce soir,
19:06on aura 300, 400 personnes au vernissage
19:07et il y a 400 personnes qui vont voir ce très beau Stella.
19:10Et donc, en ça, oui, on ne se prive de rien.
19:12C'est son bénédiat qui fêtera ses 20 ans l'an prochain
19:15avec toujours ces happening autour des artistes
19:18et un espace d'accueil que ne sont pas boudés les collectionnaires.
19:22En ce moment, la galerie expose
19:24une artiste stéphanoise, Orland.
19:26C'est la fin de cette édition.
19:30Merci de l'avoir suivie.
19:31L'actualité revient lundi
19:33et ce sera avec Céline Ersilla.
19:35Mais en attendant, l'information continue
19:36sur nos réseaux sociaux
19:37et notre site internet tl7.fr.
19:40Merci de votre fidélité.
19:41Sous-titrage Société Radio-Canada

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