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  • il y a 2 mois
A quelques jours de l’entrée au Panthéon de Robert Badinter, sa veuve, la philosophe Élisabeth Badinter, se confie dans un entretien au Point sur le regard que portait son mari sur la hausse de l’antisémitisme en France. Pour Jules Torres, Robert et Élisabeth Badinter ont été trahis «par une nouvelle gauche», une la gauche qui «est majoritairement dans le camp de l'antisémitisme».

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Transcription
00:00Évidemment, des paroles extrêmement fortes quand on sait ce qui est devenu la gauche.
00:03C'est là que c'est intéressant d'avoir ce débat-là.
00:05On vous parle de trahison.
00:07En réalité, Mme Bain d'Inter, comme d'ailleurs son mari, comme Alain Finkielkraut, comme Régis Debray,
00:13ont été trahis par leurs héritiers, par cette nouvelle gauche,
00:16qu'ils ont aussi, d'une certaine manière, enfanté.
00:19C'est aussi un petit peu leur responsabilité.
00:21Mais c'est intéressant de les voir aujourd'hui, constater l'horreur, constater l'effroi.
00:25C'est qu'aujourd'hui, la gauche, pardonnez-moi, est majoritairement dans le camp de l'antisémitisme.
00:29Elle, favorise l'antisémitisme.
00:31On voit bien, par exemple, la manière dont Ollier Fort, ces derniers jours,
00:35va de plus en plus sur la question palestinienne, va de plus en plus sur la question de Gaza.
00:39Ne se facilite absolument pas qu'il y ait un accord de paix avec Donald Trump pour régler le sujet à Gaza
00:45parce qu'ils ont un électorat à flatter, parce qu'ils veulent flatter et souffler sur les braises de l'antisémitisme.
00:51Et en réalité, c'est pour ça qu'on a ce cri du cœur d'Elisabeth Badinter.
00:54C'est parce que si Robert Badinter, à qui on peut faire beaucoup de torts,
00:58mais sur la question de l'antisémitisme, a toujours été extrêmement clair et extrêmement droit,
01:03il doit se retourner dans sa tombe quand il voit ce qui est devenu la gauche.
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