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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 02/10/2025.
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00:00Voilà, donc pour ce zapping, il est temps de s'intéresser au Paris Saint-Germain qui l'a emporté hier avec une équipe décimée.
00:06J'exagère un peu, mais enfin beaucoup d'absents, Grégoire, et la victoire 2 buts à 1 du côté de Barcelone.
00:11Exactement, un grand match avec de grandes occasions, de grosses occasions de chaque côté du terrain.
00:15La 19ème minute de jeu, cette perte de balle de Vitinha.
00:18Le ballon va tranquillement arriver depuis Yamal jusqu'à Rashford sur le côté gauche.
00:22Et là, la première passe, en première intention, elle est parfaite pour Ferran Torres qui bat Chauvalier.
00:26Ça fait donc 1-0 pour le Barça. Derrière, la fantastique percée de Nuno Mendes avec Mbaye.
00:31Le portugais va éliminer 1-1 les défenseurs pour servir le jeune Mayoulou et le titi parisien qui va prendre de Chesny à contre-pied en croisant.
00:39Avec son pied gauche un partout, Paris est donc de retour.
00:41Hakimi va sauver le PSG, puis se muer en passeur pour Gonzalo Ramos en toute fin de rencontre à la 90ème.
00:47Paris s'impose donc 2 buts 1.
00:49A la fin du match, évidemment, Louis-Saint-Germain était très fier de son équipe au micro de Jérémy Janagro.
00:52Nous pouvons gagner quels que soient les matchs, mais nous pouvons perdre quels que soient les matchs
00:59parce que toutes les équipes qu'on va jouer, ce sont équipes de haut niveau.
01:09Je ne suis pas préoccupé sur ça, ça ne m'intéresse pas.
01:12La chose la plus importante pour moi, c'est de ressentir cette mentalité, cet ADN que je pense qu'on a comme équipe et comme club.
01:24Je ne sais pas, je me suis posé la question hier, si c'était Louis-Saint-Germain ou Vincent Duluc, le magicien du PSG.
01:29Vincent Duluc s'est mis à suivre le PSG.
01:32Le PSG fait jouer ses titis et est champion d'Europe.
01:34Je ne sais pas lequel des deux est le plus porte-bonheur.
01:38Vincent, je vous laisse répondre humblement, c'est peut-être Louis-Saint-Germain, non ?
01:41Je pense qu'il y a un entraîneur et un éventuel porte-bonheur.
01:44Ce n'est pas pareil.
01:45Alors, chère patte de la fin, vous avez vu à peu près tout ce qui est possible de voir.
01:50Est-ce que cette victoire-là est parmi les plus impressionnantes de ce PSG-là ?
01:54Avec les conditions ?
01:55Alors, oui et non.
01:56Non, parce que c'est un deuxième match de poules où il y en a huit, etc.
02:00Donc, voilà, il y avait plus de beauté que de tension dans la soirée.
02:04Mais oui, parce que dans ces circonstances-là, c'est un vrai sens, c'est un sens particulier.
02:10Il vous manque Dembélé, Dueck, Varaskelia, Neves, Marquinhos.
02:15C'est beaucoup.
02:16La moitié des joueurs de champ titulaires en finale contre Milan.
02:20Et avec ça, vous gagnez à Barcelone en étant balotté pendant 20 minutes.
02:24Et puis après, vous retournez le match.
02:25Du tour mérité pour vous ?
02:26En deuxième mi-temps, ils leur ont marché dessus.
02:30Vraiment, j'ai été impressionné par la capacité de cette jeune équipe à retourner le match.
02:35On pouvait se dire avec des jeunes, il faut que ça commence à l'endroit pour que ça finisse à l'endroit.
02:39Ben non, eux, ils commencent à l'envers et ils finissent à l'endroit.
02:41Mais vous avez cru qu'ils allaient en prendre une à un moment ou un zéro ?
02:42Oui, au bout de 20 minutes, j'ai vraiment pensé qu'ils allaient en prendre une.
02:47Oui, franchement.
02:48C'est toute l'équipe du Barça qui a reconnu son infériorité hier.
02:52Ils ont été plutôt fair play dans leur déclaration après match.
02:54A commencer par l'entraîneur du club, Antiflick, qui a livré une analyse lucide, objective, sans détour, sur la prestation de son équipe face aux champions d'Europe.
03:04Plutôt bon joueur, Antiflick.
03:05Je pense que le PSG était supérieur ce soir.
03:12Nous avons bien entamé le match, les 30 premières minutes étaient solides, mais au bout de 35 minutes, Paris a pris l'ascendant.
03:20Il nous a manqué de la cohésion, nous n'avons pas joué à notre meilleur niveau, leur victoire est méritée.
03:24Même constat, même lucidité pour Jules Koundé qui s'est exprimé au micro de Canal+.
03:30Ils ont été supérieurs physiquement, on n'a pas réussi à presser comme on le voulait.
03:35Aussi à souligner qu'ils ont fait une très bonne prestation, pas surpris.
03:39On connaissait la qualité de cette équipe qui est en pleine confiance, qui a des joueurs de qualité.
03:44Aujourd'hui, ils ont montré qu'ils étaient champions d'Europe.
03:47Ils ont tout simplement été meilleurs ce soir.
03:49Et pour l'attaquant des Blaugrana, Ferran Torres, c'est Luis Enrique, le grand artisan de la victoire.
03:56Je pense que nous avons très bien joué en première période.
03:59Nous les avons très bien dominés, mais au final, comme je l'ai dit, ils ont un très bon entraîneur.
04:05Je pense qu'en seconde période, il aura donné la clé pour nous dominer et pour nous mettre la pression.
04:09Et c'est ce qu'il s'est passé.
04:11Nous avons eu du mal à sortir du pressing en deuxième période.
04:14Rapide coup d'œil aussi sur la presse espagnole qui a reconnu la supériorité tout simplement du Paris Saint-Germain.
04:21As parle d'un cours magistral du PSG.
04:25Mundo Tepportivo évoque un champion avec un grand C, marquant d'un Barça qui s'est heurté à un mur.
04:30Tout simplement, Luis Enrique est le meilleur cantiflic hier soir.
04:33Jeannot, le PSG, favoré à sa succession.
04:36Au point du journal, Vincent ici présent, il a émis en 5 étoiles.
04:38Parmi les deux grands favoris, plus que jamais, ils sont la meilleure équipe d'Europe.
04:42Là, on verra bien, on est d'accord, les louanges du début octobre ne seront peut-être pas les célébrations de fin mai.
04:48Ce qui n'était d'ailleurs pas le cas la semaine dernière.
04:49Ce qui n'était pas le cas, mais quand même.
04:51Oui, après, il l'a dit clairement.
04:53Il l'a dit sur une de ses premières conférences de presse.
04:56Je veux qu'on aille gagner une deuxième Ligue des Champions consécutive.
04:59Donc, il a planté le décor.
05:01Après ce qui se passe à Barcelone avec ses absences, il a tout simplement mis en place une machine.
05:06C'est une machine à faire déjouer l'adversaire, à épuiser l'adversaire.
05:09Vincent en parlait tout à l'heure par rapport à la deuxième mi-temps.
05:12Il a souvent parlé de groupe et pas d'équipe.
05:15Donc, ça veut dire que quand tu constitues un groupe, tu t'attends à ce que s'il y a des suspendus et des blessés,
05:19le remplaçant en X, Y ou Z peut arriver à prendre la place de l'autre.
05:23C'est ce qui s'est passé.
05:24Et là, il rajoute une couche différente.
05:26C'est qu'il y met en plus des jeunes.
05:27Il donne confiance à Mbaye.
05:29On est en train de dire qu'il n'y arrive pas, ce gamin.
05:30Si, il y est arrivé, il a montré des choses.
05:32Mayoulou qui marque son premier but en Ligue des Champions.
05:34et un Gentou qui arrive derrière, que l'on a pu voir sur le dernier match avec le Paris Saint-Germain.
05:40Donc, il a quand même les moyens de ses ambitions par rapport au fait que je suppose qu'il préférerait avoir les titulaires.
05:46Mais aujourd'hui, il a tout simplement un groupe.
05:49C'est une machine, je me répète, à gagner.
05:50Il y a quatre joueurs du top 20 du Ballon d'Or, dont le Ballon d'Or qui n'était pas là hier.
05:56Parce que c'est une autre façon de parler des absents de la finale.
06:00Moi, je veux bien que les plus grosses équipes aient tous les postes doublés, tout ce que vous voulez.
06:04Il y a quand même la preuve qu'un groupe, on disait que c'était restreint en fin de Ligue des Champions.
06:09Ils ne jouent plus qu'à 14.
06:10Il les a régénérés, il leur a donné confiance en parlant des titis.
06:13Est-ce que c'est ça qui vous frappe le plus sur le match hier ou vous voyez autre chose chez Mbaye ?
06:17Je veux dire, ils font chier.
06:19J'ai préparé mon argumentaire depuis lundi à ma défense, 14 lignes, en disant
06:25« Mais quand même, cinq titulaires qui ne sont pas là, s'ils perdent, c'est normal, vous allez voir, ils sont jeunes. »
06:30Et puis là, je suis à poil, mais heureux.
06:34Je suis à poil, mais heureux.
06:35Vous êtes natureliste.
06:36Voilà, exactement.
06:37Vous vous rendez compte quand même de l'expression collective qu'il faut à ce niveau-là
06:42de force mentale, de cohésion, de concentration, de talent, évidemment.
06:48Mais tout ce qu'il faut pour que tu rentres dans cette équipe-là, contre le Barça,
06:54alors oui, c'est un deuxième match de poule, mais quand même, où le monde entier te regarde,
06:58tu fais une demi-heure.
06:59Non.
07:00Ah oui, d'accord.
07:00On en parlera après.
07:01Non, mais quand même, quand même.
07:02Tu fais une demi-heure quand même, tu prends la marée, prends une demi-heure, tu peux y avoir 2-0.
07:06On est d'accord ?
07:06Bien sûr.
07:06Franchement, il a raison.
07:07Quand Yamal fait son début de match, le Barça domine, vous me dites que ce n'est pas un grand Barça.
07:10C'est eux qui le reconnaissent.
07:11C'est le premier tir cadré.
07:12Mais la manière dont tu as pris, comme Vincent l'a dit, la manière dont tu as pris, mais en plus, tu retournes au match, il n'y a pas de putsch.
07:21C'est, tu vois, à la régulière, comme ça, minute après minute, tu leur rentres dans le cerveau, tu commences à aller plus haut.
07:28Tu paniques pas.
07:28Tu paniques pas.
07:29Les gamins, le but, la maîtrise du gamin sur le but, sur le premier but.
07:33Le but de Mayolo, il faut aller le chercher quand même.
07:35Parce qu'il y a le moment de corps, il y a quelque chose d'intéressant, quoi.
07:38Chaque mois, chaque semaine, cette équipe, par son expression collective, amputée de joueurs fantastiques, m'épate, mais de rondeur.
07:47C'est une petite nuance quand même pour dire que c'est une équipe qui se retrouve dans les grands matchs, qui avait été très forte dans les 20 premières minutes contre la Talenta, qui était très forte hier soir.
07:55Mais là, en championnat, il faut quand même dire ce qui est, en championnat, sur les trois derniers matchs, c'était quand même vraiment quelconque.
07:59Ils sont promis.
08:00D'accord, mais ce que je veux dire, c'est que c'est une machine qui se retrouve dans les grands matchs, en ce début de saison.
08:04C'est finalement ce qui est bien.
08:05Mais qui, en championnat, qui est moins créatif et moins impressionnant ?
08:08Le championnat, c'est la préparation.
08:09Ça les intéresse moins, pour l'instant.
08:10Le championnat, c'est la préparation de saison.
08:12C'est qu'ils n'ont pas eu.
08:13C'est quand même premier.
08:13Il faut dire qu'on n'a pas vu.
08:14Ce qu'on a vu hier soir, on ne l'avait pas vu sur les trois matchs d'avant en Ligue 1.
08:18On parlait du côté un peu impressionnant de ce Paris Saint-Germain-là.
08:21Puis ça se confirme, ça commence à être une belle dynamique qui se lance, puisque déjà, Louis-Sénérique, sachez qu'il a obtenu sa 18e victoire sur le banc du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions.
08:29C'est un record pour un entraîneur avec un seul même club français en Ligue des Champions.
08:33Il dépasse donc Laurent Blanc.
08:34Le PSG s'est aussi imposé.
08:35Ce chiffre est marquant pour la troisième fois de suite sur la pelouse du FC Barcelone.
08:39C'est la première équipe à enchaîner trois victoires contre le Barça à l'extérieur en Coupe d'Europe.
08:41C'est une belle stat, ça.
08:42Ça, c'est fort.
08:44Tout simplement, le PSG, à l'extérieur, est presque trop fort.
08:47Six victoires sur ses sept derniers matchs en Ligue des Champions.
08:50Quand on regarde un petit peu les matchs, la seule défaite, c'est face à Aston Villa.
08:54Il y a la victoire hier face au Barça, la victoire à Arsenal, la victoire à Liverpool.
08:57Ils n'ont pas peur des gros, même à l'extérieur.
08:59Et à Aston Villa, il y avait 2-0.
09:00Vous vous relâchez, il y a la pression.
09:02Ils sont qualifiés quand même.
09:02Ça leur a permis d'apprendre.
09:03Ils sont qualifiés.
09:04Leïc Tanzi, vous étiez aussi hier en tribune de presse, comme Vincent.
09:07Nous, on l'a vu à la télé, donc on ne ressent pas les mêmes choses.
09:09Moi, j'aime bien vous questionner sur ça.
09:11Est-ce que vous avez ressenti quelque chose de particulier ?
09:14Une victoire de Louis-Henriquet ou une symbiose les joueurs ?
09:18C'est quoi, pour vous, le facteur déterminant de cette victoire-là ?
09:21Louis-Henriquet, 100%.
09:22Parce qu'au-delà de l'expression collective, il apporte une croyance et une foi à ses joueurs.
09:28Ils ont tous quand ils rentrent sur le terrain.
09:30Ils sont convaincus de pouvoir gagner.
09:32Il leur parle avant les matchs.
09:34Il leur dit, en gros, si tu es titulaire au Paris Saint-Germain,
09:37ce n'est pas parce que Ousmane Dembele n'est pas là à tes côtés que toi, tu ne vas pas briller.
09:40Et si tu es titulaire, c'est parce que je crois en toi.
09:42Et je crois que tu es capable de faire gagner l'équipe.
09:45Et quand tu es Mbaye ou Mbaye...
09:46Vous voulez dire quoi, il les remonte comme des coucous ?
09:48On revient au fameux discours des pompiers de service ?
09:50Non, non, c'est pas ça, lui.
09:51C'est pas un discours dur.
09:53Il n'est pas un discours de dire, on va à la bataille, c'est pas l'armée, quoi.
09:57Non, c'est plutôt vraiment, ils rentrent dans leur tête.
09:59Ils parlent d'ADN.
10:00Ils parlent plus d'ADN en journée, ils disent, c'est l'ADN.
10:02Oui, mais pour rejoindre ce que disait Vincent,
10:03il ne leur parle pas de la même manière en championnat, c'est en ce moment, alors.
10:06En championnat, c'est différent.
10:07Parce qu'il a peut-être manqué un peu son discours contre l'Olympique de Marseille, par exemple.
10:10Après, au bout d'un moment, si le PSG termine à la fin de la saison champion avec 3 points d'avance,
10:14Vincent Henrique, il signe, et si tu gagnes avec des champions derrière ?
10:16Les 19 points de l'année dernière, ce ne sera pas la même chose.
10:19En plus, Janos, ça se trouve, le dimanche soir, il était top, son discours.
10:21Oui, en plus, si ça se trouve, c'est lundi qu'il n'a pas su.
10:24Oui, mais malgré tout, il dit le dimanche matin.
10:26Allez, on va continuer à parler de la victoire du PSG avec le conseil de classe.
10:28On va parler des joueurs, justement.
10:30Ceux qui ont brillé, il y en a un ou deux, c'était un peu plus difficile.
10:33On en parlera.
10:33Le petit filet d'Antoine Pinault, le survivant de notre premier jeu,
10:36et le hat-trick de Grégoire.
10:37A tout de suite.
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