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  • il y a 7 semaines

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00:00La grande interview sur CNews et Europe 1, mon invité ce matin, Éric Ciotti, bonjour et bienvenue.
00:07Bonjour, merci beaucoup.
00:08Et merci d'être là. Vous êtes le président de l'Union des droites pour la République, également député des Alpes-Maritimes.
00:14Vous vous êtes récemment indigné, Éric Ciotti, de l'augmentation des visas étudiants accordés aux Algériens,
00:19comme on l'a appris dans un contexte, rappelons-le, de tensions entre Paris et Alger,
00:23et ce alors que l'écrivain Boalem Sansal et le journaliste Christophe Glez sont encore détenus sur place.
00:28Le Quai d'Orsay répond vouloir sanctionner le régime et pas la population.
00:32Que pensez-vous de cette différence, de cette explication ?
00:35Je crois qu'ils sont victimes, enfin le pouvoir, c'est pas tellement le Quai d'Orsay,
00:39ceux qui nous gouvernent aujourd'hui, ce gouvernement improbable qui conduit la France sur le chemin du déclin,
00:45ils sont victimes d'un syndrome de Stockholm.
00:49Ils sont prisonniers de ceux qui détiennent un otage des Français.
00:54Comment peut-on se réjouir ? Parce que ce que j'ai dénoncé, et j'ai été un des premiers à le faire,
01:00c'est que le ministère des Affaires étrangères fanfaronne en disant
01:06« Mais regardez, cette année on a donné 8300 visas aux étudiants algériens,
01:13c'est mille de plus que l'année dernière, c'est formidable ! »
01:16Mais on croit rêver, alors qu'on a entendu les discours martiaux de M. Retailleau,
01:22d'autres, disant « On va sanctionner l'Algérie parce qu'ils détiennent un otage,
01:28le journaliste Christophe Glez, parce qu'ils détiennent Boalame Sansal,
01:32cette voie de la liberté, de la liberté d'expression. »
01:36C'est une lâcheté totale, c'est une ineptie, et finalement c'est assez révélateur
01:40de ce que représente ce pouvoir aujourd'hui.
01:44Il y a des discours forts, il y a des coups de menton,
01:48et il y a des actes d'une lâcheté totale.
01:51Et aujourd'hui c'est insupportable d'assister à ça,
01:55d'assister à l'affaissement de la France, à cette faiblesse,
01:58face à un pouvoir dictatorial qui nous humilie en permanent.
02:02Quelles sont les conséquences ? Est-ce que selon vous,
02:04cette immigration étudiantine, qu'on connaît depuis très longtemps en France,
02:07est-ce qu'elle est devenue une véritable filière d'immigration ?
02:10Est-ce que par exemple, vous dites clairement,
02:11nous n'avons pas besoin de tels étudiants dans nos facultés,
02:14parce qu'à l'inverse, là encore, le ministère des Affaires étrangères dit
02:17que ça montre l'attractivité de notre pays, de la France.
02:20Bien sûr, c'est désormais une filière d'immigration,
02:24c'est une filière d'immigration légale pour des personnes
02:29qui n'ont aucune envie de poursuivre des études en France,
02:34ou encore moins d'y obtenir un parcours universitaire, des diplômes.
02:38Le taux d'échec de ces étudiants est énorme,
02:42beaucoup plus que les autres étudiants.
02:45On voit aujourd'hui que près de la moitié des étudiants subsahariens
02:49qui veulent venir en Europe viennent en France.
02:52Donc on voit bien que l'attractivité,
02:55ce n'est pas tellement notre modèle universitaire,
02:57l'attractivité, c'est le titre de ces jours.
03:01Parce que ces étudiants qui arrivent,
03:03la quasi-intégralité vont rester en France.
03:07Donc on nourrit les filières d'immigration.
03:09On est aujourd'hui à plus de 110 000 visas étudiants.
03:14C'était deux fois moins, deux fois moins,
03:16du temps où Nicolas Sarkozy était président de la République.
03:20Donc ce chiffre a doublé.
03:21Est-ce que c'est lié à l'attractivité de notre université ?
03:25Sincèrement, je ne le crois pas.
03:26Voilà, c'est lié à la naïveté de notre système migratoire
03:30qui aujourd'hui est devenu une pompe aspirante à l'immigration.
03:35Autour de Néo-Éric Ciotti,
03:36les politiques changent en Grande-Bretagne,
03:38sous la pression, il faut le dire, du parti Réforme UK.
03:42Le Premier ministre Kerr Starmer doit annoncer d'ailleurs ce jour
03:45la suppression de regroupement familial des réfugiés.
03:48L'Autriche l'a annoncé, est en train de le mettre en place.
03:52Vous, vous l'aviez déjà demandé, une suspension en tous les cas
03:55de ce regroupement familial pour les réfugiés.
03:57Pourquoi selon vous la France ne fait pas ?
03:58Est-ce qu'il y a un risque de rupture d'égalité,
04:00tout simplement parce que ça serait dirigé vers les réfugiés ?
04:02Là encore, on est dans une forme de naïveté.
04:05Il y a trois grandes sources d'immigration aujourd'hui
04:07qui conduisent à accueillir chaque année
04:10presque 530 000 étrangers en situation légale.
04:14Il y a l'immigration familiale.
04:16C'est ce que veut suspendre aujourd'hui le Premier ministre britannique.
04:20Et il a raison.
04:21Il y a les dérives de l'asile
04:24où on accueille des personnes qui ne fuient pas des théâtres de guerre,
04:28qui profitent là encore de la naïveté du système.
04:31200 000.
04:32L'Allemagne vient là, pour le coup, de suspendre aussi
04:36ces demandes d'asile qui atteignent des niveaux aujourd'hui insupportables.
04:41Et il y a l'immigration étudiante.
04:44Si on avait du courage,
04:45si on mettait en place ces quotas que l'on a demandé,
04:49que j'ai demandé depuis des années.
04:51J'avais déposé un texte de loi constitutionnelle à l'époque,
04:54d'ailleurs avec Bruno Retailleau.
04:56Et je l'invite à être cohérent.
04:57Dans les mots, il dit la même chose que vous, en tous les cas.
04:59Vous soulignez à raison, dans les mots.
05:02Mais gouverner, ce ne sont pas des mots.
05:05Ce sont aujourd'hui des actes dont notre pays a besoin.
05:06Oui, mais est-ce que c'est la jurisprudence européenne
05:08qui empêche la France, alors que d'autres pays,
05:11la Grande-Bretagne n'est plus dans l'Union européenne,
05:13mais qui empêche la France d'agir ?
05:15Il y a naturellement ces règles absurdes de l'Union européenne.
05:20On parle aujourd'hui d'une nouvelle répartition des migrants,
05:23de pénaliser les pays qui ne les accepteraient pas.
05:26La Hongrie a refusé.
05:27C'est un plan de 2024.
05:28La Hongrie a refusé.
05:29Absolument, mais c'est une faute.
05:31Il faut réagir.
05:32Il faut du courage.
05:33Il faut balayer tout ce système qui nous a conduits dans cette faillite.
05:38Il faut s'attaquer au blocage français.
05:39Pour cela, il y a des outils.
05:41Il y a le référendum, notamment,
05:43qui doit permettre de dire,
05:46de donner enfin la parole aux Français.
05:48Philippe de Villiers l'a proposé.
05:49Vous avez signé la pétition.
05:51J'ai signé son initiative.
05:52J'avais proposé, là aussi,
05:54un référendum depuis des années.
05:56On refuse aux Français
05:57le droit de dire
05:59qu'ils ne veulent plus cette émigration de masse
06:02qui, aujourd'hui, bouleverse, secoue
06:05et perturbe notre pays gravement
06:07avec un coût.
06:08On parle d'économie budgétaire extrêmement important.
06:11On va parler de budget.
06:12Tout d'abord, dans l'actualité,
06:13il y a la rentrée parlementaire,
06:15toujours, d'ailleurs, sous l'union,
06:16le sang sans gouvernement.
06:18Sur le Rassemblement national...
06:1922 jours sans gouvernement.
06:20Effectivement.
06:21Cela vous manque, si je puis dire ?
06:23On va en parler.
06:24Plus sérieusement, certains s'étonnent...
06:26Je crois que ce n'est pas le pire.
06:27Les affaires courantes sont...
06:28Il y a des ministres qui ne le sauront plus,
06:31peut-être, ce week-end,
06:32alors que personne n'a jamais su
06:34qu'ils étaient ministres.
06:35Là aussi, ça ferait partie des économies.
06:37Est-ce qu'on a besoin de 40 ministres
06:38dont la plupart ne servent à rien ?
06:40Nous allons en parler.
06:41Sur le Rassemblement national,
06:42votre allié, Éric Ciotti,
06:43il est de retour,
06:44le parti est de retour
06:45dans les instances de l'Assemblée.
06:46Il y a deux vice-présidents,
06:47Sébastien Chenu et Madame Laporte.
06:49Alors, la gauche crie au scandale,
06:51dénonce un bloc central
06:52qui fait la courte échelle
06:53à l'extrême droite.
06:55Est-ce que, à l'Assemblée nationale,
06:57le front républicain est terminé ?
06:59En tout cas, nous avons respecté
07:01le règlement de l'Assemblée nationale
07:03qui prévoit pour le bureau
07:04une représentation proportionnelle.
07:07C'est démocratique.
07:0811 millions de Français...
07:09Il est compris pour la gauche, hein ?
07:10Oui, absolument.
07:11Mais nous l'avions fait.
07:12Vous-même, vous avez appelé votre groupe
07:14à voter pour des postes pour la gauche.
07:15Nous avions un bulletin commun
07:17avec deux vice-présidents
07:19du Rassemblement national,
07:21deux vice-présidents du Bloc central,
07:23deux vice-présidents de la gauche.
07:25Nous, nous sommes des démocrates.
07:26Nous, nous respectons tous les électeurs.
07:28Moi, je respecte les électeurs
07:30qui ne votent pas comme moi.
07:32Ce n'est pas le cas de la gauche.
07:33La gauche a une vision autoritaire.
07:36La gauche a une vision sectaire.
07:39Nous, nous respectons tout le monde.
07:41C'est ce qui s'est fait hier.
07:42Et je note que ce front républicain,
07:44bien sûr,
07:45qu'il est tellement ridicule.
07:47Il nous a conduits là où nous sommes aujourd'hui.
07:49Donc, hier, c'est un message politique.
07:50Pourquoi le pays ?
07:51Au-delà de l'Assemblée nationale.
07:52Il y a aussi ce message politique
07:54parce que ceux qui ont fait ce front républicain,
07:57et notamment les républicains,
07:59ceux qui ont préféré être alliés,
08:01pas tous les républicains,
08:02parce que beaucoup m'ont suivi
08:03dans la volonté d'alliance
08:05avec Jordan Bardella,
08:07avec Marine Le Pen,
08:08avec les patriotes.
08:09Mais ceux qui ne nous ont pas suivis
08:10ont préféré l'alliance
08:11avec le nouveau front populaire.
08:14Nous mesurons chaque jour
08:15où cela nous a conduits.
08:16Est-ce que la France va mieux depuis un an ?
08:19Est-ce qu'il y a moins de chômeurs ?
08:20Est-ce qu'il y a plus de pouvoir d'achat ?
08:22Est-ce que nos services publics fonctionnent mieux ?
08:24Est-ce qu'il y a moins de dettes ?
08:25Moins de déficits ?
08:26Voilà.
08:26Poser ces questions,
08:27c'est y répondre.
08:29Ceux qui nous ont conduits
08:30dans ce choix ridicule du front républicain
08:33ont mené le pays dans le mur.
08:35Restons à l'Assemblée encore.
08:35Et c'est pour ça qu'il faut en sortir.
08:36D'ailleurs, je salue la prise de parole
08:39de Roger Carucci.
08:40Alors, on va en parler.
08:41Parce que lui, non, mais allons-y.
08:43Alors, lui-même, ici, je lui pose la question.
08:44Il était chez vous.
08:46Effectivement, un scénario éventuel.
08:47Là aussi, ça montre une...
08:48L'Institut Misez-le-RN, il dit
08:49j'ai pas d'état d'âme.
08:50Sans ambiguïté, mais c'est là où il faut aller.
08:53C'est là où il faut mesurer, dire
08:55le danger, c'est cette gauche.
08:57C'est cette gauche qui veut toujours des impôts.
08:59C'est cette gauche qui veut des migrations.
09:01Mais que faites-vous de traitement face à elle, Éric Souty ?
09:03Un exemple qui provoque quand même l'incompréhension.
09:06LFI, en la personne d'Emeric Caron,
09:08pourrait présider une commission
09:09voulue par Laurent Wauquiez sur les liens
09:11entre les responsables politiques
09:13et en l'occurrence la France insoumise
09:15et les réseaux islamistes.
09:16Le groupe de droite,
09:18qui détient déjà le poste de rapporteur,
09:19ne peut donc pas détenir le poste à la présidente ?
09:22Non, c'est une erreur.
09:23Pourquoi donc ?
09:24Le groupe qui dépose une demande de commission d'enquête...
09:27Voilà, il ne peut pas avoir les deux postes.
09:27Nous le faisons, nous, pour l'audiovisuel public.
09:30Ce sera un vaste débat, d'ailleurs.
09:32Nous créons la commission d'enquête
09:33pour contrôler l'audiovisuel public.
09:35Mais le groupe LR a déposé cette commission d'enquête.
09:37C'est son droit.
09:38Donc, il peut choisir la présidence
09:41ou être rapporteur.
09:42Moi, je vous dis très solennellement,
09:44aujourd'hui, si M. Jean Brun,
09:46qui a déposé cette commission d'enquête,
09:48est candidat à la présidence
09:50de cette commission d'enquête,
09:52nous voterons pour lui.
09:54En contrepartie, nous avons demandé
09:56que M. Mathieu Bloch,
09:58qui est député du Doubs,
10:00puisse devenir rapporteur.
10:02C'est une proposition
10:03que nous avons faite par écrit.
10:05M. Wauquiez, manifestement,
10:07ne le souhaite pas.
10:08Donc, je l'invite.
10:10Permettez-moi de préciser les choses
10:11que tout le monde ne sait pas,
10:13ce qui se passe dans les arcades de l'Assemblée.
10:14En réalité,
10:15le poste de présider, quand même,
10:17la commission d'enquête
10:18sur les liens entre la France insoumise
10:19et les réseaux islamistes
10:20pourrait échouar à Aymeric Caron.
10:22Une partie de la droite affirme
10:23que c'est parce que vous et le RN
10:25ne présentez pas de candidats
10:27Tout ça, c'est de la farce.
10:29Tout ça, c'est de la farce.
10:30Il faut que M. Wauquiez
10:31apprenne un peu à être sincère.
10:34Je sais que ce n'est pas sa première qualité.
10:36Voilà.
10:36Si le groupe LR
10:38qui a déposé cette commission d'enquête
10:40veut la présider,
10:41nous voterons pour eux.
10:43Je ne peux pas être plus clair.
10:44Pourquoi ne voudrait-il pas la présider ?
10:45Et je crois pouvoir parler...
10:48Demandez-lui.
10:49Il y a quelques ambiguïtés
10:51dans le raisonnement de M. Wauquiez
10:52qui quelquefois m'échappe.
10:54Notamment quand il a préféré
10:55soutenir les candidats de gauche
10:56aux élections législatives.
10:58Avec le groupe du Rassemblement National
11:01et mon groupe,
11:02nous voterons pour le président LR
11:05de cette commission.
11:07Je ne vois pas pourquoi
11:07il ne serait pas candidat.
11:08Mais vous pourriez vous-même
11:09ce matin annoncer un candidat
11:10de votre parti ?
11:11Non.
11:12Nous voulons être rapporteurs.
11:14C'est l'initiative du groupe LR
11:16qu'il assume ses responsabilités.
11:18J'ai l'impression que M. Wauquiez
11:20a fait un coup politique l'année dernière.
11:22Et que maintenant,
11:22il n'a plus vraiment envie
11:23de cette commission.
11:24Bien qu'il l'assume.
11:25Pendant ce temps,
11:26on l'a dit tout à l'heure,
11:27la France n'a toujours pas
11:28de gouvernement.
11:28Éric Ciotti,
11:29le Premier ministre Sébastien Le Corneur
11:30donne des gages aux uns
11:32et aux autres.
11:32Il promet une amélioration
11:33de la retraite des femmes.
11:34Ce qui, sur le papier,
11:35est quand même bienvenu.
11:36La question, c'est
11:37combien ça nous coûte ?
11:38Il pourrait baisser la CSG
11:39sur les salaires.
11:40Là encore,
11:41combien ça nous coûte ?
11:41Sachant qu'un point de CSG,
11:43c'est environ 10 milliards d'euros.
11:45Est-ce que vous voyez les économies ?
11:46Est-ce que vous voyez
11:47la baisse de la dépense publique ?
11:48Non, on ne voit que des rustines.
11:51On ne voit que des démarches électorales.
11:55On ne voit pas de cohérence.
11:56On ne voit pas de réforme structurelle
11:58de notre pays.
11:59Aujourd'hui,
12:00il faut renverser la table.
12:02La France est en train de sombrer.
12:04J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt
12:05ce qu'a dit Jean-Louis Borloo.
12:06Je partage intégralement son diagnostic.
12:10Aujourd'hui,
12:11prendre des mesures
12:12qui apparaissent contradictoires,
12:13donner à certains,
12:14à enlever aux autres,
12:17aller dans une vision gauchiste
12:19où on ne parle plus
12:20que depuis 15, 3 semaines,
12:22que des impôts.
12:23C'est non pour la taxe Zuckman,
12:25c'est non pour...
12:26Oui, oui.
12:26Mais on nous dit,
12:28ce ne sera pas la taxe Zuckman,
12:29mais il va y avoir une taxe
12:30qui va porter sur les revenus élevés.
12:36Mais on est le seul pays à faire ça.
12:38On est dans un monde ouvert.
12:40Sonia Mabrouk,
12:41regardez ce qui s'est passé
12:41en Grande-Bretagne.
12:43Toutes les grandes fortunes
12:44sont partis,
12:45notamment vers l'Italie,
12:46parce qu'il y a un système fiscal délirant.
12:48On est en train de produire
12:50ce nouveau système.
12:51On peut entendre ce discours.
12:52Ça peut faire plaisir de dire,
12:53on va prendre le plus
12:56à ceux qui ont le plus.
12:59Mais qu'est-ce qu'on va faire au final ?
13:01On va affaiblir nos entreprises.
13:03On veut même toucher
13:04à l'outil travail.
13:06J'ai vu des propositions délirantes.
13:08Donc moi,
13:09j'appelle le Premier ministre,
13:10je lui ai dit,
13:11je lui ai dit,
13:11aller vers les réformes.
13:14Une réforme de l'État,
13:15une réforme territoriale.
13:16Pardonnez-moi.
13:16Allez-y.
13:17Vous les renversez à la table ?
13:19Donc vous votez la censure.
13:20C'est possible que nous votions la censure.
13:22Moi, s'il y a ces mesures socialistes,
13:25s'il y a ces mesures gauchistes,
13:27s'il y a des augmentations d'impôts,
13:30si on s'attaque aux entreprises,
13:32à l'outil de travail,
13:33bien sûr,
13:34je voterai la censure
13:35et à demain.
13:37Augmenter les impôts,
13:38c'est être gauchiste.
13:39Alors quand l'ERN
13:40veut un impôt sur,
13:42comment dire,
13:43une version,
13:44on va dire,
13:44revisité de l'ancien ISF,
13:46et c'est Marine Le Pen
13:46qui nous l'a expliqué,
13:48ici même,
13:48avec un impôt sur la fortune immobilière,
13:50vous dites gauchiste aussi ?
13:51Cet impôt,
13:53c'est un changement
13:53de ce qui existe aujourd'hui.
13:55Le Rassemblement National,
13:57et ce n'est pas le point
13:58que je partage avec eux.
14:00Je ne suis pas
14:01au Rassemblement National,
14:02je suis allié
14:03et j'en suis fier
14:04avec le Rassemblement National.
14:06On aura une plateforme
14:07pour les élections législatives
14:10quand elles arriveront.
14:11Mais c'est un point
14:11que j'imagine
14:11que vous ne pouvez pas
14:12signer sur un nouvel impôt.
14:13Ce que veut le Rassemblement National,
14:16c'est supprimer l'IFI.
14:17M. Macron a créé l'impôt
14:19sur la fortune immobilière
14:21qui taxe les propriétaires,
14:24y compris sur la résidence principale.
14:27Ce que dit le Rassemblement National,
14:29c'est qu'on supprime l'IFI.
14:31La résidence principale
14:33ou la résidence unique.
14:35Ce qui concerne
14:36la quasi-totalité
14:37des assujettis.
14:39C'est un impôt à la fin.
14:40Je termine.
14:41La résidence principale
14:42est supprimée
14:43de cet impôt
14:44sur la fortune financière
14:46et les actifs financiers
14:48sont plus taxés.
14:49On a compris le système.
14:49Donc c'est un système
14:51qui quelque part
14:52ne crée pas un nouvel impôt.
14:53Moi,
14:54ma position,
14:56j'explique,
14:57ma position personnelle,
14:58c'est supprimer l'IFI.
15:00C'est ne pas créer
15:01de nouvelles ISF.
15:03Je suis pour la baisse
15:04des prélèvements obligatoires.
15:07Nous sommes le pays au monde
15:08où on paye le plus d'impôts.
15:08Malgré tout,
15:09pardonnez-moi,
15:09Eric Souti,
15:09à la fin,
15:10ça fait un impôt.
15:12Mais le Rassemblement National,
15:14comme nous,
15:15souhaite la baisse
15:16des prélèvements obligatoires.
15:17Nous souhaitons
15:17la baisse des dépenses publiques,
15:19une vaste réforme
15:21de l'État,
15:22et notamment moi,
15:23je propose
15:23deux collectivités,
15:25la province
15:26et la commune.
15:27Pour l'État
15:28et pour les collectivités locales,
15:29une nouvelle organisation
15:31de tout notre appareil d'État,
15:33de tout notre appareil local,
15:34ce sont des dizaines
15:35de milliards d'euros
15:36d'économies
15:37si on fait ces réformes.
15:38Deux questions rapides,
15:39s'il vous plaît,
15:40et si possible,
15:41qui appellent des réponses rapides.
15:42Le maire de Nice,
15:43Christian Estrosi,
15:44souhaite baptiser un parvis
15:45au nom de l'ancien président
15:46Nicolas Sarkozy.
15:47Le parvis en question
15:48est une place située
15:49ou serait une place située
15:50en face du futur
15:51grand hôtel des polices.
15:53Vous y avez vu
15:53une erreur du maire.
15:55Alors,
15:55au-delà
15:55de votre inimitié
15:57de la compétition
15:58pour la mairie de Nice,
15:59pourquoi une telle idée
16:00vous a-t-elle heurté ?
16:02Parce que je pense
16:03que cette idée
16:04elle est plus
16:05pour soutenir
16:06Christian Estrosi
16:07que pour soutenir
16:08Nicolas Sarkozy.
16:10C'est une instrumentalisation politique.
16:13Quelle idée quand même
16:13de donner du vivant
16:15de Nicolas Sarkozy,
16:16c'est rarement vu quand même.
16:18Le nom d'une place,
16:21voilà,
16:22je trouve ça,
16:23je trouve ça,
16:24c'est assez inédit quand même,
16:25je trouve ça
16:26assez loufoque.
16:28Je ne suis pas sûr
16:28que ça serve Nicolas Sarkozy.
16:31Il y a beaucoup
16:31de débats à Nice
16:33sur cette question.
16:34Moi, je veux être un maire
16:35qui rassemble
16:36les Niçois et les Niçois.
16:37On n'a pas besoin
16:38de ces polémiques.
16:40Christian Estrosi
16:41sent très bien
16:41que la confiance des Niçois
16:42lui échappe.
16:44Il sent très bien
16:44que je vais gagner la mairie.
16:46Donc, il essaie,
16:46alors que c'est le premier
16:47des macronistes
16:48de vouloir donner
16:50des gages
16:51ici plus à droite.
16:53Moi, je redis mon amitié
16:54et mon soutien
16:56dans ces moments
16:56à Nicolas Sarkozy
16:57mais je n'instrumentalise pas
16:59Nicolas Sarkozy.
17:00Dernière question rapide,
17:01s'il vous plaît.
17:02Votre groupe UDR
17:02a annoncé hier
17:03vouloir mettre en place
17:04une commission d'enquête
17:05à l'Assemblée nationale
17:05sur la neutralité,
17:07je cite,
17:07le fonctionnement
17:08et le financement
17:09de l'audiovisuel public.
17:10En fait,
17:10vous allez recourir
17:11à votre droit de tirage
17:12pour instaurer cette commission.
17:14Est-ce que dans ce cas,
17:15ça veut dire
17:15que vous allez auditionner
17:16la patronne de France Télévisions ?
17:18Naturellement.
17:19Des journalistes ?
17:20Bien sûr.
17:20Des producteurs
17:21avec le groupe ?
17:22Nous auditionnerons
17:22M. Cohen,
17:23nous auditionnerons
17:24M. Le Grand,
17:25nous auditionnerons
17:26les personnes
17:27qui sont financées
17:28par le service public
17:29et qui ont fait dériver
17:32le service public
17:33dans un autre cadre
17:35tel que cela a été démontré
17:37et tel que c'est apparu
17:38même si ça a soulevé
17:39beaucoup de débats
17:40mais ceux qui ont été pris
17:42les mains dans le pot
17:44de confiture
17:44de collusion
17:45avec la gauche
17:46pour modifier
17:47le résultat
17:48des élections
17:48auront à rendre
17:50des comptes.
17:51L'audiovisuel public
17:51c'est aujourd'hui
17:524 milliards
17:53d'argent public
17:55et moi je ne veux pas
17:56qu'on joue
17:56avec l'argent public
17:58à des fins politiciennes.
18:00Il peut y avoir
18:00des expressions
18:01différentes,
18:03il peut y avoir
18:03des chaînes privées,
18:04des médias privés
18:05qui expriment
18:06une ligne éditoriale.
18:08C'est leur droit,
18:09c'est avec l'argent
18:10de leur actionnaire
18:12mais avec l'argent public
18:13et bien l'argent public
18:14c'est dans la constitution
18:16le service public
18:17en tout cas
18:18impose une neutralité
18:20et pas un engagement
18:21politicien.
18:22Et bien cette commission
18:23dont le rapporteur
18:24sera Charles Lalonde
18:25de notre groupe
18:26auditionnera
18:27toutes les personnes
18:29qui seront utiles
18:30pour regarder
18:31le coût du service public
18:32son fonctionnement
18:34et nous poserons
18:35les questions
18:35à madame Ernaut
18:36et en tout cas moi
18:37je le dis
18:37son expression
18:38notamment
18:39son attaque
18:39sur CNews
18:40m'a extrêmement choqué
18:42et extrêmement scandaleuse
18:44c'est une prise
18:45de parti politique
18:46et on entend pas de ça
18:47d'un dirigeant
18:49de l'audiovisuel public.
18:50Merci Eric Sotis
18:51c'était votre grande interview
18:52bonne journée.
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