Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, était l'invitée du Face à Face sur RMC et BFMTV ce mercredi. Elle s'est exprimée sur la perspective pour Sébastien Lecornu de recourir à un vote de confiance.
00:00Yaël Braun-Pivet, vous parliez du calendrier, il y a cette question du discours de politique générale qui devrait donc avoir lieu la semaine prochaine.
00:07Est-ce que vous estimez qu'il faut un vote de confiance ?
00:11Alors dans une démocratie qui serait une démocratie parlementaire, il devrait y avoir un vote de confiance.
00:17Dans nos institutions telles qu'elles existent, le vote de confiance, comme vous le savez, est facultatif.
00:22Compte tenu de ce qui vient de se passer au début du mois de septembre,
00:25avec l'engagement de la responsabilité de François Bayrou et le refus de la confiance exprimée par le Parlement il y a encore quelques semaines,
00:34je pense qu'il n'est pas, quel est le mot, juste.
00:40Je pense qu'en tout cas, il n'est pas, alors je n'ai pas envie de dire utile parce que le vote de confiance il est utile,
00:45mais en tout cas aujourd'hui je pense que nous n'arriverons pas à avoir un vote de confiance favorable
00:51parce que malheureusement nous avons des oppositions qui restent dans des grandes postures.
00:55Donc il ne vaut mieux pas prendre ce risque.
00:56En fait, le problème c'est qu'on arrive dans une situation où malheureusement nous n'avons pas réussi,
01:03à l'heure où je vous parle, peut-être que ça peut changer et moi j'espère que ça changera encore dans les heures et les jours qui viennent,
01:08mais nous n'avons pas réussi aujourd'hui à construire une majorité qui puisse assurer de la stabilité pour les mois qui viennent.
01:15Donc ce faisant, le vote de confiance est extrêmement risqué parce que nous n'avons pas réuni autour d'un projet une majorité.
01:23C'est dommage, je le déplore, je l'aurais souhaité.
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