- il y a 2 mois
Chaque jour, Pauline Simonet vous accompagne de 14h à 17h dans BFM Non-Stop.
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00:00:00...
00:00:10Bonjour à tous, merci à vous de votre fidélité.
00:00:13Bienvenue dans le Non-Stop.
00:00:14Nous sommes ensemble pour 3 heures d'actualité.
00:00:17De Moscou à Pékin, passant par les pays arabes et les européens,
00:00:20le plan de Donald Trump est salué à travers le monde,
00:00:22mais le sort de Gaza est suspendu à la réponse du Hamas
00:00:26et à la volonté de Benyamin Netanyahou,
00:00:27dont les dernières déclarations semblent remettre en question
00:00:30certains points de ce plan.
00:00:33A 18 mois de la présidentielle en France,
00:00:35un sondage qui donne l'ERN très largement en tête.
00:00:38Raphaël Glucksmann au coude à coude avec Edouard Philippe relégant,
00:00:42Bruno Retailleau ou encore Jean-Luc Mélenchon bien plus bas.
00:00:45On détaille les principaux enseignements de cette étude.
00:00:49On ira à Lyon, également une explosion s'est produite
00:00:52dans un restaurant du centre-ville qui a fait 3 blessés,
00:00:54dont 2 sont en urgence absolue.
00:00:56On ignore pour l'instant les causes du sinistre.
00:00:59Tout le quartier est bouclé.
00:01:02Les obsèques de Claudia Cardinal,
00:01:04ce sera tout à l'heure, d'ici 30 minutes.
00:01:06On va rendre hommage à la star du guépard.
00:01:09Elle s'est éteinte la semaine dernière à l'âge de 87 ans.
00:01:11Anonyme et personnalité viendront lui dire un dernier adieu
00:01:15à l'église Saint-Roch à Paris.
00:01:17Le Hamas dit étudier le plan de Donald Trump de manière responsable.
00:01:25C'est ce que disent en tous les cas les autorités du Qatar.
00:01:27On va voir tout de suite du côté de Washington où on vous retrouve, Antoine Eulard.
00:01:31Antoine, Donald Trump doit plutôt se réjouir.
00:01:33Pour l'instant, à travers le monde, on salue ses efforts pour la paix,
00:01:36même si on attend évidemment encore la réponse du Hamas.
00:01:39Oui, et Donald Trump, qui ne manque jamais de superlatifs pour vanter son action,
00:01:46dit que grâce à son plan, la paix sera éternelle au Moyen-Orient.
00:01:51Sauf que pour le moment, effectivement, rien n'est encore fait
00:01:53puisque Donald Trump est suspendu à la réponse du Hamas.
00:01:57Les grands journaux américains sont sceptiques.
00:02:00Ils rappellent que plusieurs points du plan proposé par Donald Trump
00:02:02sont des lignes rouges pour l'organisation terroriste,
00:02:05notamment le fait de devoir rendre les armes.
00:02:07Alors, dès hier, Donald Trump a commencé à mettre la pression sur le Hamas
00:02:10en disant qu'en cas de refus, l'organisation sera anéantie.
00:02:14Avec la bénédiction des États-Unis, Israël finira le travail de Donald Trump.
00:02:18Une menace qui a été reprise aussi par Benjamin Netanyahou hier pendant le Point Presse.
00:02:22Trump espère qu'on n'en arrivera pas là.
00:02:24Il se dit confiant sur le fait qu'on va arriver à un accord.
00:02:27Un accord est très très proche, affirme Donald Trump,
00:02:30qui mise sur le soutien des pays arabes.
00:02:33Plusieurs pays arabes ont validé cette feuille de route
00:02:36et il espère que ces pays vont faire pression sur le Hamas
00:02:40pour obtenir un feu vert.
00:02:42Le Hamas qui, dit Donald Trump, est aujourd'hui plus isolé que jamais.
00:02:45Merci beaucoup à vous Antoine Nelard.
00:02:46En direct de Washington, on va voir quelles sont les réactions du côté d'Israël.
00:02:50Maintenant, on le disait, il faut être prudent.
00:02:52On voit que du côté de Benjamin Netanyahou,
00:02:54le plan de Donald Trump n'est pas forcément présenté de la même manière.
00:02:58Il a diffusé une vidéo en hébreu à destination des Israéliens
00:03:01où il affirme que l'armée restera présente à Gaza
00:03:04et qu'il n'a jamais validé la création d'un État palestinien.
00:03:07Nous récupérerons tous nos otages vivants et morts
00:03:12tout en maintenant une présence dans la majorité de la bande.
00:03:15Le président Trump a dit que si le Hamas refuse,
00:03:18il donnera à Israël tout le soutien nécessaire
00:03:20pour achever l'opération militaire et les éliminations.
00:03:24Nous avons dit que nous nous opposerons fermement à un État palestinien.
00:03:28Le président Trump l'a également dit.
00:03:30Il a clairement indiqué que cela représenterait une énorme récompense
00:03:33pour le terrorisme et un danger pour l'État d'Israël.
00:03:36Bien sûr, nous ne l'accepterons pas.
00:03:39Stéphane Amar, on vous retrouve tout de suite du côté de Jérusalem.
00:03:41Comment les Israéliens, eux, ont accueilli ce plan ?
00:03:44Il y a des réactions, on l'imagine, qui sont très variées.
00:03:47Oui, beaucoup de réactions qui sont globalement positives.
00:03:50Bien sûr, on s'en doute du côté des familles des otages
00:03:52et de ceux qui les soutiennent,
00:03:54où on nourrit vraiment cette fois-ci un véritable espoir
00:03:56de revoir les otages qui sont encore vivants,
00:03:59de récupérer les corps des otages qui ont été tués par le Hamas à Gaza.
00:04:04Mais véritablement, on n'a jamais été aussi proche, selon ces familles, d'un accord.
00:04:08Il y a donc beaucoup d'espoir.
00:04:10Le reste de la société est plutôt positivement impactée par cette annonce,
00:04:16car ce serait la fin de la guerre,
00:04:18la fin aussi de milliers de soldats qui sont envoyés au front,
00:04:22de milliers de familles qui sont concernées par cette guerre.
00:04:25Et puis peut-être en finir définitivement avec ce conflit dans la bande de Gaza.
00:04:29Cela dit, effectivement, il y a des résistances,
00:04:32notamment parmi la droite ultranationaliste, parmi l'extrême droite,
00:04:36où on envisageait de recoloniser au moins une partie de la bande de Gaza,
00:04:42où on voudrait venir à bout du Hamas,
00:04:44non pas par la négociation, mais par les armes.
00:04:47Et donc, de ce côté-là, de l'échiquier politique,
00:04:50où Benjamin Netanyahou compte des alliés extrêmement importants,
00:04:52eh bien, on appelle Benjamin Netanyahou à rejeter ce plan
00:04:56et à poursuivre la guerre dans la bande de Gaza.
00:04:58Merci beaucoup à vous, Stéphane Amar, en direct de Jérusalem.
00:05:01J'ajoute donc que le Qatar annonce qu'une nouvelle réunion avec le Hamas
00:05:05et la Turquie est prévue ce soir, ce mardi soir.
00:05:08On passe à la politique en France,
00:05:10alors qu'on attend un nouveau gouvernement, un nouveau budget,
00:05:13qu'on se demande si le Premier ministre va réussir à sauver son poste.
00:05:16Il y a un sondage qui retient l'attention aujourd'hui,
00:05:18qui fait beaucoup réagir sur la présidentielle de 2027.
00:05:21On voit que Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
00:05:24quel que soit le candidat, l'ERN arrive très largement en tête.
00:05:27On va le commenter avec vous.
00:05:28Soazie Kemener, merci d'être là.
00:05:30Qu'est-ce qui vous marque tout d'abord dans ces chiffres qu'on voit à l'écran ?
00:05:32Alors, il y a effectivement, vous l'avez souligné, Pauline,
00:05:34pour commencer, la suprématie du Rassemblement national.
00:05:3835% qu'il s'agisse de Marine Le Pen ou Jordan Bardella.
00:05:42Alors, après avoir en campagne,
00:05:43ce n'est pas tout à fait la même chose de faire une campagne présidentielle
00:05:45pour la toute première fois,
00:05:46ou pour la quatrième fois, la troisième ou la quatrième fois.
00:05:49Ensuite, ce qui ensuite me frappe,
00:05:52alors là, on a mis l'hypothèse haute,
00:05:53c'est-à-dire Edouard Philippe en cas de candidature d'Olivier Faure à 19%.
00:05:58Mais quand on regarde dans l'ensemble du sondage,
00:06:00Edouard Philippe baisse par rapport au mois d'avril dernier.
00:06:02Il était entre 22 et 26% des voix.
00:06:05Ce n'est pas une bonne nouvelle du tout pour Edouard Philippe.
00:06:06Et il était quasiment au coude à coude avec Raphaël Glucksmann,
00:06:09effectivement, si on regarde dans l'autre cas de figure.
00:06:11Et Raphaël Glucksmann montre aussi,
00:06:13donc c'est plus évident que ce soit Edouard Philippe,
00:06:16qui soit le candidat du Bloc central,
00:06:18qui puisse arriver au second tour de la présidentielle.
00:06:21Et quand on regarde finalement ce sondage,
00:06:23il pose une question,
00:06:25non pas au Bloc central, mais au socle commun,
00:06:27c'est-à-dire les macronistes et les LR.
00:06:29Est-ce qu'ils n'ont pas absolument intérêt à faire une primaire
00:06:32pour déterminer le meilleur d'entre eux ?
00:06:34Pourquoi ? Parce qu'on voit que Bruno Retailleau monte aussi,
00:06:36il va jusqu'à 13% dans les intentions de vote.
00:06:39Là, il ne figure pas sur cet écran-ci.
00:06:42Mais en tout cas, ce qui est certain,
00:06:43c'est que ce sondage montre que la poutre travaille
00:06:46selon l'expression d'Edouard Philippe.
00:06:48Edouard Philippe, quand il disait ça,
00:06:49il voulait dire que les LR vont rejoindre,
00:06:52de nouveaux LR vont rejoindre le camp macroniste.
00:06:54Là, on voit que les macronistes sont affaiblis par la séquence.
00:06:57Tout à l'heure, on voyait Gabriel Attal 10%,
00:06:59c'est beaucoup moins, il a été testé jusqu'à 20%,
00:07:02plus de 20%, Gabriel Attal.
00:07:04Donc, ça montre bien que la séquence fait du mal au centre
00:07:07et que la question qui se pose dans cette grande ligne droite
00:07:11qui nous mène jusqu'à la présidentielle,
00:07:1218 mois, la question c'est,
00:07:14est-ce que les blocs droite et gauche vont se reconstituer
00:07:17et est-ce que les macronistes ne sont pas obligés
00:07:18de discuter beaucoup plus fortement que ça avec les LR ?
00:07:21– Il y en a qui ne sont pas contents du tout de ce sondage,
00:07:24ce sont les écologistes,
00:07:25et pourquoi il n'y a pas de candidat qui a été testé ?
00:07:27On va écouter la réaction de Léa Ballage El-Marie.
00:07:29– Ce sondage pose une question, permettez-moi de vous le dire,
00:07:33en tant qu'écologiste, les écologistes ne sont pas sondés.
00:07:36C'est quand même assez étonnant et c'est la première fois
00:07:38et je crois qu'il faut pouvoir le dire publiquement et s'en étonner
00:07:41et que l'IFOP puisse s'expliquer de la méthodologie qu'il a utilisée.
00:07:45Mais le score du Rassemblement national doit nous alerter collectivement.
00:07:49– Voilà, les écologistes ne sont pas contents.
00:07:51Jean-Luc Mélenchon, pas forcément satisfait non plus du sondage IFLOP au lieu d'IFOP,
00:07:55c'est ça qu'il a donné sur les réseaux sociaux ?
00:07:58– Oui, alors ça arrive très fréquemment que Jean-Luc Mélenchon s'emprunte aux sondeurs.
00:08:01Alors là, effectivement, il obtient entre 12 et 13% des voix.
00:08:04C'est pas si mal pour Jean-Luc Mélenchon.
00:08:06C'est pas le problème, là, pour Jean-Luc Mélenchon.
00:08:08La question, c'est que Raphaël Glucksmann est devant lui.
00:08:11Or, ce que veut Jean-Luc Mélenchon, c'est être le premier à gauche
00:08:14pour ne pas avoir à discuter avec les autres
00:08:15et emporter les électeurs avec lui dans une forme de vote utile.
00:08:18C'est ce qui s'était passé la dernière fois, la dernière présidentielle
00:08:21qui lui avait permis d'obtenir un bon score.
00:08:23Et là, effectivement, Jean-Luc Mélenchon, ce Raphaël Glucksmann lui bloque la route.
00:08:28Donc ça ne lui plaît pas, c'est pour ça qu'il critique ce sondage.
00:08:30– Merci beaucoup, Soazic, évidemment, à prendre avec des dépincettes.
00:08:33Mais si ça se reproduit dans de futurs sondages,
00:08:36évidemment, c'est intéressant de voir comment tout le monde va s'organiser.
00:08:39Un mot également sur ce contexte de politique d'incertitude.
00:08:43On attend toujours ce budget sur fonds de pouvoir d'achat en Berne,
00:08:46alors qu'on réclame des économies à tout le monde.
00:08:49De plus en plus de Français se tournent vers l'or,
00:08:51une valeur refuge qui est au plus haut en ce moment.
00:08:54Noemi Vira, c'est ce que vous avez constaté.
00:08:56Vous êtes du côté de la rue Vivienne à Paris,
00:08:58où ils sont nombreux, les Français qui viennent vendre leurs bijoux.
00:09:01– Exactement, Pauline, les Français sont de plus en plus nombreux à venir
00:09:07dans ces comptoirs spécialisés à plus de 70 euros le gramme pour l'or, 18 carats.
00:09:13Certains Français repartent aujourd'hui avec plusieurs milliers d'euros
00:09:17pour des bijoux anciens qui dormaient depuis des années dans leurs tiroirs.
00:09:21C'est le cas de Pascal et Didier, venus dans ce comptoir exprès à Paris de Réloire.
00:09:26Écoutez.
00:09:27– Alors j'y ai beaucoup réfléchi.
00:09:28C'est vrai qu'il y a beaucoup de bijoux de famille.
00:09:31J'ai aussi des bijoux à moi.
00:09:34Mais voilà, je me dis que là c'est un bon moment.
00:09:37Avec mon mari, on a plein de projets à nouveau.
00:09:40Et ça sera utilisé à bon escient.
00:09:44Donc c'est que du positif.
00:09:46Mais c'est vrai quand même que j'ai beaucoup réfléchi à m'en séparer.
00:09:50– Voilà, des gourmettes, des chênes, de l'or dentaire.
00:09:53La revente de ces bijoux leur a permis d'obtenir,
00:09:56de percevoir 25 000 euros pour 320 grammes d'or, 18 carats.
00:10:02Donc l'or ne cesse de grimper.
00:10:04Et certains analystes tablent même sur un cours à 3 900 dollars l'once.
00:10:09Et cela d'ici 2026.
00:10:12– Merci beaucoup à vous Noémie Vira.
00:10:14Les remous qui se poursuivent après la condamnation de Nicolas Sarkozy
00:10:19et cette réaction de Laure Becquot, procureure de Paris.
00:10:21Elle a révélé qu'il y a eu 24 menaces significatives
00:10:25à travers les réseaux sociaux, essentiellement envers des magistrats
00:10:28qui ont condamné Nicolas Sarkozy.
00:10:30Écoutez.
00:10:30– Ce qui se passe très exactement, c'est un déchaînement haineux,
00:10:36principalement sur les réseaux sociaux.
00:10:38derrière lesquels, semble-t-il, un certain nombre de personnes
00:10:43tentent de se dissimuler derrière des pseudos.
00:10:47Je tiens simplement à dire que c'est ça.
00:10:49– Tentent de se dissimuler, dites-vous ?
00:10:50– C'est une fable.
00:10:52L'anonymat des réseaux sociaux n'existe pas.
00:10:54On les retrouvera.
00:10:56Aujourd'hui, nous avons ouvert une enquête
00:10:59sur 24 types de propos haineux.
00:11:03– Des propos haineux, l'anonymat qui n'existe pas finalement sur les réseaux sociaux,
00:11:08c'est ce que nous dit Laure Becquot.
00:11:09On en parle avec vous, Raphaël Grabli.
00:11:10Comment on va parvenir à retrouver les auteurs de ces menaces,
00:11:13d'autant plus quand ils utilisent des pseudos ?
00:11:15– Oui, alors la réponse, ce sont les réseaux sociaux qui les ont bien souvent.
00:11:19En l'occurrence, la procureure de Paris fait référence probablement aussi à X,
00:11:23Twitter, sur lesquels on a retrouvé effectivement beaucoup de ses propos.
00:11:26X qui a répondu d'ailleurs à BFMTV en rappelant que sur ces sujets-là,
00:11:30il y avait des plateformes qui étaient disponibles pour les autorités.
00:11:34X coopère avec les forces de l'ordre partout dans l'Union européenne.
00:11:37Nous disposons d'une plateforme où les agents peuvent déposer des requêtes légales.
00:11:41C'est ce que nous rappelle X il y a quelques minutes.
00:11:45Très concrètement, ça se passe comment ?
00:11:46Vous avez des officiers qui vont faire des requêtes judiciaires à X
00:11:51quand ils voient un message à caractère haineux.
00:11:54X va ensuite transmettre ce qu'on appelle l'adresse IP.
00:11:57L'adresse IP, c'est lié tout simplement à la box, à la connexion, à la police.
00:12:02Et ensuite, la police va se tourner du côté des opérateurs
00:12:05qui, eux, vont pouvoir faire le lien par la suite avec un contrat, un nom, une adresse.
00:12:10Et on voit finalement que dans ce type d'affaires,
00:12:13aussi bien dans des propos haineux que dans des affaires de cyberharcèlement,
00:12:16très rapidement, vous avez quasiment l'intégralité des auteurs,
00:12:19effectivement, qui sont retrouvés et qui sont identifiés.
00:12:22Et c'est vrai que c'est là où il faut rappeler que ce que dit la procureure de Paris
00:12:25est techniquement assez juste.
00:12:27L'anonymat sur les réseaux sociaux est une fable.
00:12:29C'est vrai, c'est plutôt du pseudonymat.
00:12:31Dans la plupart des cas, les autorités, si les plateformes jouent le jeu,
00:12:35ça c'est très important, si les plateformes jouent le jeu,
00:12:37peuvent remonter jusqu'aux auteurs.
00:12:39Merci beaucoup, Raphaël.
00:12:41On va aller à Lyon à présent.
00:12:43Je vous le disais en titre, il y a eu cette explosion
00:12:45dans un restaurant du centre de Lyon ce matin.
00:12:48Elle a fait trois blessés, dont deux sont dans un estat très grave en urgence absolue.
00:12:52Ils sont tous à l'hôpital.
00:12:53Romain Etuin, est-ce qu'on n'en sait plus sur l'origine de l'explosion ?
00:12:58Cette explosion a eu lieu ce matin aux alentours de 10h30,
00:13:02d'après nos informations.
00:13:03Explosion qui a donc eu lieu à l'intérieur de ce restaurant.
00:13:06Pour vous situer, on est vraiment en plein centre-ville de Lyon.
00:13:10Trois personnes ont été blessées, dont deux gravement à cause des brûlures.
00:13:15Deux personnes qui ont dû être transportées en urgence absolue à l'hôpital.
00:13:19Avec Lucie Nolorgue, nous avons pu rencontrer un restaurateur voisin
00:13:22qui est venu à leur secours.
00:13:24Écoutez-le.
00:13:25On a entendu un gros boom sur la terrasse.
00:13:28On était en train de travailler sur l'ouverture.
00:13:30Au moment d'entendre une explosion, on a vu trois cuisiniers sortir
00:13:32dans un état de brûlure assez conséquent.
00:13:34On les a tout de suite secourus, mis de l'eau, protection des individus,
00:13:38comme on nous l'a appris à le faire.
00:13:40On est solidaires avec nos collègues restaurateurs.
00:13:42Après, tout s'est mis en branle.
00:13:43Ils ont fait venir les pompiers, la sécurisation.
00:13:47On attend de voir le pourquoi du comment.
00:13:49Il y a eu trois blessés quand même.
00:13:51On a même bien à connaître les causes.
00:13:52Pour l'heure, on ne connaît toujours pas la cause, l'origine de cette explosion.
00:13:57Nous avons pu joindre la préfecture du Rhône
00:13:59qui nous indique prioriser la piste accidentelle.
00:14:03Mais la police scientifique était présente ce matin
00:14:06pour mener les premières constatations.
00:14:07L'enquête qui se poursuit du côté de Lyon.
00:14:11On évoquait les violences contre les médecins hier.
00:14:13Les chiffres sont tombés pour les forces de l'ordre.
00:14:16Et jamais, jamais, il n'y a eu autant de gendarmes agressés.
00:14:19Plus de 9000 en un an.
00:14:21Ça fait 25 par jour.
00:14:22C'est 50% de plus qu'il y a 10 ans.
00:14:25Et la moitié de ces violences, elles sont commises avec des armes.
00:14:27Et ça se ressent au quotidien sur le terrain.
00:14:30Regardez ce reportage de Romain Langlais avec Joao Walencar.
00:14:33Jamais les chiffres n'avaient été aussi élevés.
00:14:38En 2024, 9 475 agressions physiques et verbales
00:14:42contre des gendarmes ont été recensées en France.
00:14:45Des violences qui ont bondi de 55% en presque 10 ans.
00:14:49J'ai pu connaître 4 agressions ces 3 dernières années.
00:14:54Alors que ça ne m'était jamais arrivé jusqu'alors.
00:14:57C'est un traumatisme parce que quand on est gendarme,
00:14:59on n'imagine pas qu'on sera à notre tour victime de violences.
00:15:03Puisqu'on est là pour rendre service aux gens.
00:15:05Des agressions plus régulières mais également plus violentes.
00:15:09Comme le raconte ce gendarme.
00:15:11J'ai subi des violences graves.
00:15:12J'ai été percuté par un véhicule lors d'un refus d'obtempérer.
00:15:15Là où avant on essuyait des injures, de la défiance.
00:15:19Finalement, j'ai été victime de violences physiques.
00:15:23Aujourd'hui, on n'est pas tout à fait certain de rentrer chez soi entier, indemne.
00:15:27Une augmentation des violences dans les zones rurales,
00:15:30désormais comparable aux villes concernant les forces de l'ordre.
00:15:33La police comme l'ingénarmerie produit la sécurité sur le territoire français.
00:15:37Nous sommes confrontés à la même délinquance.
00:15:39Il y a une porosité importante qui n'est plus à démontrer
00:15:42entre la criminalité, que ce soit dans les zones de forte densité de population
00:15:46où la police nationale est compétente,
00:15:48comme la gendarmerie ensuite en zone périurbaine et ou en campagne.
00:15:51Donc ça, c'est évident que nous avons affaire aux mêmes personnes,
00:15:55à la même délinquance, au même phénomène.
00:15:56Le rapport note également l'explosion des agressions avec armes à feu
00:16:00en hausse de 145% depuis 2015.
00:16:04Les obsèques de l'actrice franco-italienne Claudia Cardinal ont lieu d'ici quelques minutes
00:16:11en l'église Saint-Roch à Paris cet après-midi.
00:16:13Un hommage qui va être rendu à l'égérie du cinéma italien,
00:16:17mais pas seulement du cinéma français, du cinéma hollywoodien aussi.
00:16:20Elle est décédée à l'âge de 87 ans.
00:16:22Et vous le voyez sur ces images, il y a déjà beaucoup de monde,
00:16:25des anonymes qui sont venus lui rendre hommage.
00:16:27Il y aura des personnalités également.
00:16:29Je suis avec Sylvain Bellery du service Culture de BFM TV
00:16:32et Christophe Ernaud, rédacteur en chef de la revue Schnock.
00:16:34Vous aviez d'ailleurs consacré une une très belle, très jolie
00:16:37à l'actrice qui vient de nous quitter.
00:16:40Pour vous, qu'est-ce qu'elle représente ?
00:16:42Claudia Cardinal, on voit toutes ces images derrière vous
00:16:44de l'actrice qui a marqué plus de six décennies du cinéma.
00:16:48Oui, c'est dingue.
00:16:48C'est une des dernières très très grandes du cinéma international.
00:16:52Ce n'est pas que français, c'est italien, mais c'est aussi américain.
00:16:54Il reste Sophia Loren et Brigitte Bardot, en gros.
00:17:01C'est une figure, en effet, qui a dépassé son époque
00:17:05et qui a une carrière absolument époustouflante.
00:17:08Brigitte Bardot, avec qui elle a joué ?
00:17:10La blonde et la brune dans les pétroleuses.
00:17:13Stephen Bellery, c'est une actrice qui a marqué le cinéma italien.
00:17:16On disait que français aussi, c'est la plus française des actrices italiennes.
00:17:20Elle était autant italienne que française, finalement.
00:17:22Oui, c'est vrai. Pourtant, elle était née en Tunisie.
00:17:24C'est vrai qu'elle est arrivée un petit peu par hasard en Italie et dans le cinéma
00:17:29puisqu'elle avait gagné un prix et un voyage pour le festival de Venise
00:17:33où elle est remarquée. Elle va finir par tourner.
00:17:36C'est vrai que la presse s'amusait à comparer Bardot et Cardinal
00:17:38en disant qu'il y avait bébé chez nous en France
00:17:40et puis qu'il y avait cessé en Italie.
00:17:42Et Claudia Cardinal, malgré ce caractère et cette féminité assumée,
00:17:48mais un féminisme surtout assumé, va faire une carrière splendide
00:17:52en choisissant avec beaucoup de soin les films dans lesquels elle veut tourner.
00:17:56C'était quelqu'un qui lisait les scénarios,
00:17:58qui ne voulait tourner d'abord avec des réalisateurs,
00:18:00il voulait les rencontrer avant de tourner.
00:18:02Donc, elle était très précise.
00:18:03C'est ce qui explique probablement aussi cette filmographie absolument impeccable.
00:18:06Je pense que Christophe ne va pas me contredire.
00:18:08où il y a très peu de fautes de goût.
00:18:10Et ce qui fait que très vite, le cinéma français va venir comme ça
00:18:13chercher cette actrice italienne pour la faire tourner
00:18:16et avec des très grands, à commencer par Henri Verneuil notamment.
00:18:20Mais voilà, cette actrice que la France va adopter d'une certaine manière.
00:18:24Ce qui fait qu'elle a vécu une grande partie de sa vie ici,
00:18:27qu'elle est morte en France et qu'elle décide donc finalement d'être inhumée en France.
00:18:30Une actrice, vous le disiez, avec un caractère, un tempérament, une insolence.
00:18:34Et d'ailleurs, c'est intéressant, la une que vous consacrez à Claudia Cardinal
00:18:38avec « Je faisais peur aux garçons ».
00:18:40Je crois que c'est ça.
00:18:41Elle faisait peur aux garçons, Claudia Cardinal.
00:18:43Elle nous raconte dans l'interview qu'elle nous avait donnée
00:18:46qu'elle faisait peur aux garçons quand elle était petite,
00:18:48à la Goulette en Tunisie, où elle est née.
00:18:51Et elle était... c'était un garçon manqué, quoi.
00:18:54Et c'est ce qui nous a donné l'idée de la présenter sous forme de cowgirl,
00:18:59ce qui lui allait très bien.
00:18:59Et elle a joué donc dans « Les Pétroleuses ».
00:19:02Elle a fait évidemment, il était une fois dans l'Ouest, Sergio Leone.
00:19:05C'est vrai qu'on oublie, c'est aussi une star des westerns américains.
00:19:08Mais c'est dingue, c'est dingue.
00:19:08« Les Aventuriers » de Richard Brooks.
00:19:10Et ça séduit d'ailleurs énormément les réalisateurs,
00:19:13ce côté un petit peu garçon manqué.
00:19:15C'est une femme qui a toujours refusé de se montrer nue à l'écran.
00:19:18La nudité, elle, elle a toujours refusé de le faire.
00:19:21Elle expliquait, elle a toujours dit que le mystère,
00:19:23c'était fondamental dans le cinéma,
00:19:25qu'il ne fallait pas tout dire,
00:19:27qu'il ne fallait pas tout montrer notamment.
00:19:29Et en cela, elle était audacieuse
00:19:32et elle a su, voilà, comme ça, avoir un caractère bien trempé.
00:19:35C'est quelqu'un qui voulait être exploratrice, elle le disait.
00:19:37Et inconsciemment, elle l'est devenue,
00:19:38puisqu'elle a tourné aux quatre coins du monde.
00:19:40Elle dit qu'elle a tourné en Europe, en Australie, en Amazonie, en Amérique du Nord.
00:19:44C'est aussi, Claudia Cardinal,
00:19:45une voix très grave
00:19:47qui, comme ça peut-être...
00:19:49Cette voix roc, sexy.
00:19:50...impose un personnage,
00:19:52voix pourtant qu'elle détestait, elle disait.
00:19:54Et qui, au début, alors ça, ça m'a surpris,
00:19:55j'ai lu ça aussi dans votre magazine.
00:19:57Elle a été doublée.
00:19:57Qui a été doublée.
00:19:58Alors que c'est vraiment ce qui a marqué,
00:20:01ce qui est l'une de ses empreintes.
00:20:02Je crois qu'on le faisait beaucoup, beaucoup.
00:20:03Alors, c'était d'usage.
00:20:05Et surtout, elle ne parlait pas très bien l'italien.
00:20:07Elle est francophone de Tunisie,
00:20:10qui était un Français.
00:20:12Et donc, l'Italie, elle ne parlait pas bien l'italien.
00:20:15On va continuer à en parler dans quelques instants.
00:20:17On va tout de suite faire une courte pause.
00:20:18On revient, évidemment.
00:20:19Et on continuera à rendre hommage
00:20:21à cette magnifique actrice franco-italienne,
00:20:23Claudia Cardinal.
00:20:23Ses obsèques ont lieu d'ici quelques minutes
00:20:25en l'église Saint-Roch à Paris.
00:20:27Les obsèques de Claudia Cardinal.
00:20:32Elles ont lieu cet après-midi d'ici
00:20:34une poignée de deux minutes
00:20:36dans cette église Saint-Roch à Paris.
00:20:37La star du guépard s'est éteinte la semaine dernière
00:20:39à l'âge de 87 ans.
00:20:40Anonyme et curieux des personnalités des anonymes
00:20:45qui sont venus lui rendre hommage.
00:20:46On suivra ça dès le début de cette édition.
00:20:49La parole à la famille de Delphine
00:20:51au procès de Cédric Jubilard.
00:20:52Ses soeurs sont à la barre.
00:20:54On verra avec notre envoyée spéciale
00:20:55si certains mots ont touché l'accusé
00:20:58qui semble rester imperturbable jusqu'ici.
00:21:01Et puis, à un an et demi de la présidentielle,
00:21:03un sondage qui fait beaucoup réagir.
00:21:06Il donne l'ERN très largement en tête.
00:21:08Et puis, derrière, Raphaël Glucksmann
00:21:10au coude à coude avec Édouard Philippe.
00:21:12Jean-Luc Mélenchon est relégué un peu plus bas.
00:21:15Il dénonce une enquête qu'il qualifie d'IFLOC.
00:21:18L'avenir de Gaza suspendu à la réponse du Hamas
00:21:21qui dit étudier le plan de Trump de façon responsable.
00:21:24Les réactions internationales sont unanimes
00:21:27pour saluer les efforts de paix du président américain.
00:21:29Alors que Benetam Amin Netanyahou, lui,
00:21:32semble remettre en question certains aspects du plan
00:21:34dans une vidéo adressée aux Israéliens.
00:21:38On va donc tout de suite du côté de l'église Saint-Roch
00:21:43pour rendre un dernier hommage à Claudia Cardinal.
00:21:45Ce sont ces obsèques, Loé Giraud,
00:21:47qui vont démarrer d'ici quelques minutes.
00:21:49L'actrice italienne qui s'est éteinte à l'âge de 87 ans.
00:21:52Il y a du monde autour de vous ?
00:21:54Oui, pas mal de monde.
00:21:57Beaucoup de journalistes français,
00:21:59mais aussi italiens, bien sûr.
00:22:01Et puis, plusieurs dizaines de badauds aussi.
00:22:03Cette cérémonie qui s'apprête à commencer.
00:22:05Vous voyez les portes de l'église Saint-Roch qui sont encore ouvertes.
00:22:09On a invité, il y a quelques instants,
00:22:11le prêtre a invité les personnes qui le souhaitaient
00:22:13à entrer à l'intérieur de cette église.
00:22:16Le corbiard est là, stationné devant.
00:22:19Depuis quelques minutes, le cercueil n'est pas encore sorti.
00:22:22Et je suis justement avec l'une de ces personnes
00:22:25qui est venue ici.
00:22:26Michel, bonjour.
00:22:27Et vous n'êtes pas venue les mains vides aujourd'hui ?
00:22:29Non, je suis venue avec ma peinture de Claudia Cardinal.
00:22:32Expliquez-nous un petit peu pourquoi vous êtes venue ici.
00:22:36Alors, je l'admire depuis toujours.
00:22:38J'ai 50 ans, elle m'avait 87.
00:22:40J'ai grandi avec ses films, comme Les Pétroleuses et tout ça.
00:22:43Et vraiment, je voulais représenter,
00:22:46lui rendre hommage avec ma peinture.
00:22:47Alors qu'on voit à l'instant,
00:22:49le cercueil de Claudia Cardinal
00:22:52qui est en train de sortir de ce corbiard
00:22:54et qui va rentrer à l'intérieur de cette église Saint-Roch.
00:22:58Vous allez tenter d'entrer à l'intérieur de l'église, vous me disiez, Michel ?
00:23:02Oui, je vais essayer.
00:23:02Ils ont dit qu'on pouvait y aller, donc je vais rentrer.
00:23:05C'était particulièrement important pour vous d'être là aujourd'hui ?
00:23:08Ah oui, j'adorerais vraiment Claudia Cardinal.
00:23:10C'est vraiment une icône.
00:23:11On a grandi avec elle
00:23:12et c'est vraiment une superstar d'une beauté magnifique.
00:23:16Même encore à la fin, elle était encore très belle.
00:23:18Merci beaucoup, Michel.
00:23:20Voilà, donc vous voyez sur ces images
00:23:23le cercueil de l'actrice franco-italienne
00:23:26qui est en train de sortir de la voiture
00:23:29et qui va donc être portée à l'intérieur de cette église Saint-Roch
00:23:33où un certain nombre d'invités sont déjà installés.
00:23:36On notera la présence de la ministre de la Culture,
00:23:39Rachida Dati,
00:23:40mais encore Valibiri Pécresse
00:23:42qu'on a vu arriver tout à l'heure.
00:23:43Et voilà donc pour cette cérémonie
00:23:46qui va désormais pouvoir débuter.
00:23:48Merci beaucoup à vous, Chloé Giraud.
00:23:50Et toujours beaucoup d'émotions
00:23:51de voir le cercueil qui transporte une grande dame,
00:23:54une grande actrice
00:23:55qui aura marqué plus de 60 ans d'histoire du cinéma,
00:24:00cinéma italien, cinéma français, cinéma hollywoodien aussi.
00:24:03Elle aura tout joué, Claudia Cardinal,
00:24:05des westerns, des pauvres, des bourgeoises.
00:24:07Elle aura même fait ses cascades elle-même
00:24:09dans la plupart de ses films.
00:24:10Oui, elle n'avait pas peur du risque physique.
00:24:14Ce qui l'a différencié d'ailleurs sur le tournage
00:24:16des Pétroleuses de Brigitte Bardot
00:24:17qui elle avait une doublure.
00:24:19C'est vrai.
00:24:20Mais elle réussit à convaincre Bardot finalement
00:24:22de faire les scènes de bagarre toutes les deux.
00:24:25Elle l'a convainc de le faire aller Brigitte.
00:24:27Elle n'avait pas peur.
00:24:29Elle dit d'ailleurs que dans les professionnels,
00:24:30quand elle galope à cheval
00:24:32et qu'elle est au milieu des explosions,
00:24:33c'est elle qui fait cette cascade notamment,
00:24:36preuve du courage qu'elle a eu
00:24:38et de cette volonté un petit peu
00:24:39de se frotter à l'action
00:24:41et que pour elle, c'était aussi ça le métier d'actrice.
00:24:44C'était ça le métier d'actrice.
00:24:45Mais ce qu'elle voulait,
00:24:46c'était faire le métier qu'elle aimait,
00:24:48mais pas forcément être une grande star,
00:24:49une grande vedette.
00:24:50Elle se définissait comment ?
00:24:52Comme une anti-star en quelque sorte ?
00:24:53D'une certaine manière, oui.
00:24:55Elle dit qu'elle ne s'est jamais considérée
00:24:56comme une vedette
00:24:57et qu'elle a toujours eu au fond d'elle
00:24:59le sentiment que c'était important
00:25:01d'être très fort à l'intérieur
00:25:02et que quand les projecteurs s'arrêtent
00:25:05à la fin d'une journée de cinéma,
00:25:06on redevient soi-même
00:25:08et qu'il faut savoir comme ça
00:25:11avoir un caractère très fort,
00:25:14notamment quand on a tourné dans 150 films.
00:25:16C'est quand même une très longue carrière,
00:25:17une très grande filmographie
00:25:19auprès des plus grands
00:25:20et aux quatre coins du monde.
00:25:22Elle est devenue une super star,
00:25:23mais pas que dans son pays.
00:25:25Quand quelqu'un tourne de Los Angeles à Paris
00:25:27et de la Chinechita à Hollywood,
00:25:29c'est extrêmement rare
00:25:31et elle était, je pense,
00:25:33pendant 10-20 ans connue
00:25:35dans toutes les rues du monde.
00:25:36C'était l'une des plus belles femmes
00:25:37du monde aussi.
00:25:38Et je crois que tout cela
00:25:39était fondamental pour elle,
00:25:40c'est de savoir qu'elle n'était pas une star,
00:25:43mais qu'elle était une actrice,
00:25:44une comédienne
00:25:45et que pour elle,
00:25:46c'était un métier aussi,
00:25:48même si elle l'a fait
00:25:48avec beaucoup de passion.
00:25:49L'une des plus belles femmes du monde,
00:25:52mais qui a gardé une pudeur
00:25:53tout au long de sa carrière,
00:25:54pas question de nudité,
00:25:56notamment dans aucun de ses filles.
00:25:58Elle a accepté d'être dénudée.
00:25:59Oui, jamais.
00:26:00Elle était amusée
00:26:02parce qu'il y avait beaucoup de gens
00:26:03qui lui disaient
00:26:03« Ah, on vous a vu nu dans ce film-là,
00:26:05mais vous avez rêvé. »
00:26:08Notamment,
00:26:08elle était une fois dans l'Ouest,
00:26:10en effet,
00:26:10mais elle n'a jamais été dénudée.
00:26:14Elle disait
00:26:14« Vendre mon corps,
00:26:15ce n'est pas pour moi.
00:26:16Encore plus au cinéma,
00:26:17il faut préserver le mystère.
00:26:18Je ne me sentais pas vraiment à l'aise. »
00:26:20C'est ce qu'elle disait,
00:26:20notamment dans Schnock,
00:26:21il y a quatre ans de cela.
00:26:23Et voilà,
00:26:23Claudia Cardinal,
00:26:24qui s'est éteinte à l'âge de 87 ans
00:26:26et la cérémonie
00:26:27qui va se poursuivre,
00:26:28cérémonie religieuse
00:26:29dans cette église Saint-Roch à Paris.
00:26:31L'hommage,
00:26:32le dernier hommage,
00:26:32le dernier adieu
00:26:33à Claudia Cardinal.
00:26:35Merci beaucoup à tous les deux.
00:26:37On va faire un détour à présent
00:26:39du côté du procès
00:26:40de Cédric Jubilard.
00:26:41Journée forte aujourd'hui
00:26:43avec les témoignages
00:26:44des proches de Delphine
00:26:46à la barre,
00:26:46notamment les sœurs
00:26:47de l'infirmière,
00:26:48la mère de deux enfants.
00:26:50On vous retrouve,
00:26:50Jean-Bilfred Vorkes,
00:26:51à la cour d'assises d'Albi.
00:26:53Est-ce que leurs mots
00:26:54parviennent à déstabiliser
00:26:56d'une certaine manière
00:26:57Cédric Jubilard ?
00:26:58Oui, Pauline,
00:27:01ils sont dignes
00:27:03à la barre.
00:27:03En tout cas,
00:27:04ils ne sont pas agressifs,
00:27:05ils ne sont pas revanchards.
00:27:07Ils veulent comprendre,
00:27:08ils veulent savoir
00:27:09ce qui s'est passé
00:27:09au domicile du couple
00:27:10dans la nuit
00:27:11du 15 au 16 décembre 2020.
00:27:14Mathieu dit que
00:27:15Cédric Jubilard
00:27:16était plutôt du genre
00:27:17très impulsif,
00:27:18qu'il était mauvais perdant
00:27:20lorsqu'il jouait
00:27:20aux jeux de société,
00:27:21notamment.
00:27:22Sébastien explique
00:27:23que Cédric
00:27:24rabaissait souvent
00:27:26Delphine
00:27:26et Delphine ne réagissait pas.
00:27:28Et puis,
00:27:29Stéphanie,
00:27:29la sœur aînée,
00:27:30en veut beaucoup
00:27:31à Cédric Jubilard,
00:27:32notamment pour avoir menti
00:27:34sur la disparition
00:27:35de sa sœur.
00:27:36Stéphanie raconte aussi
00:27:38que Jubilard
00:27:38était très très dur
00:27:39avec son fils,
00:27:41Louis,
00:27:42pour les partis civils.
00:27:43En tout cas,
00:27:43on a découvert ce matin
00:27:44à la barre
00:27:46un autre visage,
00:27:47un autre visage
00:27:48de Cédric Jubilard.
00:27:50Écoutez par exemple
00:27:51ce que raconte
00:27:51cette avocate
00:27:52au micro de Maxime Meunier.
00:27:55Aujourd'hui,
00:27:56on ne parle plus forcément
00:27:57de violents conjugales,
00:27:58mais on parle de violents
00:27:59intrafamiliales.
00:28:00On sait que
00:28:00les violences
00:28:02sur conjoints,
00:28:03qu'elles soient psychologiques,
00:28:04etc.,
00:28:05amènent aussi
00:28:06une ambiance
00:28:06de violences psychologiques,
00:28:09voire de violences physiques
00:28:10sur les enfants.
00:28:11Donc ça aussi,
00:28:11c'est quelque chose
00:28:12qui témoigne
00:28:15d'une facette
00:28:16de la personnalité
00:28:16de Cédric Jubilard
00:28:17qui rejoint
00:28:19l'idée
00:28:19d'un violon
00:28:20conjugal.
00:28:22Depuis quelques minutes,
00:28:23Cédric Jubilard
00:28:24s'explique
00:28:25dans son box.
00:28:26Il est interrogé
00:28:26par les questions
00:28:27de la présidente
00:28:28Mme Ratineau.
00:28:29Il avoue avoir
00:28:30un langage un peu cru.
00:28:32Il utilise souvent
00:28:33le mot salope
00:28:34ou connasse.
00:28:35Mais Cédric Jubilard
00:28:36le répète
00:28:37cet après-midi
00:28:38encore dans son box.
00:28:39Je n'ai jamais
00:28:40rien fait
00:28:41à Delphine.
00:28:43C'est à vous,
00:28:43Jean-Wilfrid.
00:28:44Jean-Wilfrid de Forquès
00:28:45en direct
00:28:45de cette cour d'assises
00:28:46d'Albi.
00:28:47On va revenir à présent
00:28:48sur une agression
00:28:49très violente
00:28:50dans l'Essonne hier.
00:28:51Un jeune homme
00:28:51de 18 ans
00:28:52est décédé
00:28:52après avoir été
00:28:53roué de coup
00:28:54à la gare
00:28:54RER d'Evry-Courcouronne.
00:28:57Nicolas Kouadou,
00:28:57vous êtes sur place.
00:28:58Les suspects
00:28:59sont toujours recherchés ?
00:29:00Ils sont toujours en fuite ?
00:29:03Oui, suspects
00:29:03toujours en fuite
00:29:04depuis maintenant
00:29:05pas loin de 24 heures
00:29:07après cette agression
00:29:08particulièrement violente.
00:29:09vous l'avez dit
00:29:09qui s'est déroulée
00:29:10ici aux abords
00:29:11de cette gare RER
00:29:12dans l'Essonne
00:29:13d'Evry-Courcouronne
00:29:14hier aux alentours
00:29:15de 17h30.
00:29:16Donc heure de pointe
00:29:17forcément dans cette gare RER
00:29:19où beaucoup de passants
00:29:20étaient présents.
00:29:21Ce que l'on sait
00:29:22de la part du procureur
00:29:24c'est qu'au moins
00:29:24plusieurs personnes
00:29:25probablement trois
00:29:26ont frappé
00:29:28à de très nombreuses reprises.
00:29:29Un jeune individu
00:29:30âgé de 18 ans
00:29:32et l'ont laissé
00:29:32pour mort.
00:29:33Le jeune a tenté
00:29:34d'être réanimé
00:29:35un petit peu plus tard
00:29:36par les secouristes
00:29:36qui sont arrivés
00:29:37mais il est malheureusement
00:29:38décédé à 18h30.
00:29:40Les suspects sont toujours
00:29:41en fuite donc
00:29:42et une enquête
00:29:42a été ouverte
00:29:43pour des faits
00:29:44d'homicide volontaire
00:29:45de violence en réunion
00:29:46et d'association
00:29:47de malfaiteurs.
00:29:48Cette enquête
00:29:48a été confiée
00:29:49à la direction
00:29:50de la criminalité territoriale.
00:29:53Merci beaucoup à vous
00:29:54Nicolas Kouadou.
00:29:55On va ouvrir une page politique
00:29:57à présent
00:29:58alors qu'on est toujours
00:29:59en train d'attendre
00:29:59un nouveau gouvernement
00:30:00que le nouveau budget
00:30:01lui aussi se fait attendre
00:30:02et bien on se projette
00:30:03dans un an et demi.
00:30:05Ce sera la présidentielle
00:30:06de 2027
00:30:06parce qu'il y a un sondage
00:30:07qui fait beaucoup réagir.
00:30:09On va le commenter
00:30:10avec vous Alexis.
00:30:12On va reprendre
00:30:12les principaux chiffres
00:30:13les principaux enseignements.
00:30:14Tout d'abord
00:30:15on voit que le RN
00:30:16que ce soit Marine Le Pen
00:30:17ou Jordan Bardella
00:30:18est donné
00:30:19arrive très largement en tête.
00:30:20Oui c'est le premier
00:30:21enseignement bien sûr
00:30:22à retenir
00:30:23de ce sondage IFOP.
00:30:25C'est le succès
00:30:26qui se confirme
00:30:27dans ces sondages
00:30:29d'intention de vote
00:30:30pour la présidentielle
00:30:31avec les précautions
00:30:32d'usage
00:30:32puisque nous sommes encore
00:30:33loin de l'échéance.
00:30:34C'est ce succès
00:30:35de Marine Le Pen
00:30:36et de Jordan Bardella
00:30:37qui peu importe
00:30:39lequel des deux concours
00:30:40à la fin
00:30:40réussit pour le Rassemblement
00:30:42national
00:30:42à enregistrer
00:30:43des scores
00:30:44très élevés
00:30:45autour de 35%.
00:30:47Est-ce qu'il y aura
00:30:48pour Marine Le Pen
00:30:49la possibilité
00:30:50de se présenter
00:30:51malgré les péripéties
00:30:53judiciaires
00:30:53qui l'attendent ?
00:30:54Ça la question
00:30:55reste en suspens.
00:30:56La candidature
00:30:57de Jordan Bardella
00:30:58est perçue parfois
00:30:59dans le bloc central
00:31:00comme plus fragile
00:31:01pouvant par exemple
00:31:03se heurter
00:31:04à des concurrences
00:31:05en interne
00:31:05ou des doutes
00:31:06en interne
00:31:07par exemple aussi
00:31:07des concurrences
00:31:08à l'extrême droite
00:31:09de personnalités
00:31:10comme Marion Maréchal
00:31:11mais à ce stade
00:31:12dans les sondages
00:31:13il n'y a pas
00:31:14de grande différence.
00:31:15L'autre enseignement
00:31:17que l'on peut retenir
00:31:17c'est la bonne forme
00:31:18sondagière
00:31:19de Raphaël Glucksmann
00:31:21autour de 16%
00:31:22dans l'hypothèse
00:31:23que vous voyez
00:31:23à l'écran
00:31:24c'est un score
00:31:25important
00:31:26élevé
00:31:27supérieur
00:31:28à celui
00:31:28de Jean-Luc Mélenchon
00:31:30lequel a critiqué
00:31:31d'ailleurs assez fermement
00:31:33le sondage
00:31:34sur les réseaux sociaux
00:31:35et puis
00:31:36l'autre enseignement
00:31:38le troisième enseignement
00:31:39principal
00:31:40de cette étude
00:31:41c'est
00:31:41au contraire
00:31:42de ce que l'on disait
00:31:43pour le Rassemblement national
00:31:44l'inquiétude
00:31:45du côté du bloc central
00:31:47des candidatures
00:31:48qui sont
00:31:48dans toutes les hypothèses
00:31:50en perte de vitesse
00:31:51une dizaine de points
00:31:53perdus
00:31:54par rapport
00:31:54aux mêmes études
00:31:55à la rentrée 2024
00:31:57même Edouard Philippe
00:31:58qui fait parfois
00:31:59figure de favori
00:32:00au sein de ce bloc central
00:32:01n'est pas en bonne forme
00:32:03dans ce sondage
00:32:03autour de 16 à 19%
00:32:05comme vous le voyez.
00:32:06Et du côté de Bruno Retaille
00:32:06on ne l'a pas vu
00:32:07dans ce sondage
00:32:09dans ce cas de figure
00:32:11là du sondage
00:32:11mais il figure
00:32:13environ aux alentours
00:32:15des chiffres
00:32:15de Gabriel Attal
00:32:16donc il y a une question
00:32:17à se poser aussi
00:32:17sur ce que peuvent faire
00:32:19les républicains
00:32:20et le socle commun.
00:32:21Oui vous avez raison
00:32:22ça fait partie aussi
00:32:23des choses qu'il faut signaler
00:32:24dans ce sondage
00:32:25c'est la bonne forme
00:32:26sondagière de Bruno Retailleau
00:32:27le patron des républicains
00:32:29qui est toujours
00:32:29assez bien placé
00:32:31qui bénéficie toujours
00:32:32de l'effet
00:32:33dans l'opinion
00:32:34qu'a créé
00:32:35sa promotion
00:32:36l'année dernière
00:32:36au ministère
00:32:37de l'Intérieur
00:32:38entre 9 et 13%
00:32:40des intentions de vote
00:32:41au premier tour
00:32:41on est encore assez loin
00:32:43du seuil de qualification
00:32:44au second tour
00:32:46mais néanmoins
00:32:46c'est largement supérieur
00:32:48bien sûr
00:32:49au score de Valérie Pécresse
00:32:50en 2022
00:32:51pour les républicains
00:32:52pour mémoire en dessous
00:32:53de 5%
00:32:55la question d'une primaire
00:32:57au sein du socle commun
00:32:58pourrait se poser
00:33:00si d'aventure
00:33:01aucune candidature
00:33:02ne se distinguait
00:33:03franchement les unes
00:33:05l'une par rapport aux autres
00:33:06et s'il n'y avait pas d'accord
00:33:07au sein de ce socle commun
00:33:09pour soutenir
00:33:09une seule personnalité
00:33:10c'est par exemple
00:33:11l'analyse qu'en fait
00:33:12un proche d'Emmanuel Macron
00:33:13la perspective d'une primaire
00:33:15s'imposera
00:33:16mais je m'interroge
00:33:18dit la même source
00:33:18sur la maturité
00:33:19des uns et des autres
00:33:20sur ce sujet
00:33:21en tout cas
00:33:21Emmanuel Macron
00:33:22sera attaché
00:33:23à ce que tout le socle
00:33:25ne se divise pas
00:33:26je cite
00:33:26Merci beaucoup Alexis
00:33:28à deux jours
00:33:29de la mobilisation
00:33:30du 2 octobre
00:33:31les syndicats
00:33:32appellent
00:33:33à manifester
00:33:34à se mobiliser
00:33:35écoutez
00:33:35ces quelques salariés
00:33:37ces quelques témoignages
00:33:37de français
00:33:38qui s'apprêtent
00:33:38justement à descendre
00:33:39dans la rue
00:33:40J'ai un crédit immobilier
00:33:42à payer
00:33:42je ne peux pas
00:33:45me battre
00:33:46enfin je ne peux pas
00:33:48m'amputer
00:33:48d'une journée de salaire
00:33:49On pavan de république
00:33:51à nation
00:33:51ils s'en fout
00:33:52en fait ils bloquent la rue
00:33:53et puis
00:33:53ça ne dérange pas du tout
00:33:56si on commence
00:33:56à bloquer le périph
00:33:57à ce que
00:33:59le flux de transport
00:34:00de personnes
00:34:01ne marche plus
00:34:01là ça peut faire
00:34:02vraiment faire chier le monde
00:34:03et ça peut faire réfléchir
00:34:05voilà quoi
00:34:05Je ne vais pas pouvoir
00:34:07manifester physiquement
00:34:08mais
00:34:09parce que je suis handicapée
00:34:12mais
00:34:13je pose
00:34:15une journée de grève
00:34:16Et les inquiétudes
00:34:17des français
00:34:18les questionnements
00:34:20sur le budget
00:34:20aussi
00:34:21lancera question
00:34:21ce soir
00:34:22dans le forum
00:34:23BFM
00:34:24présenté par
00:34:25Maxime Switek
00:34:26Le monde entier
00:34:28est suspendu
00:34:29à la réponse
00:34:29du Hamas
00:34:30qui dit
00:34:31étudier de façon
00:34:32responsable
00:34:33le plan de Donald Trump
00:34:33c'est ce que dit
00:34:34en tous les cas
00:34:34le Qatar
00:34:35un plan soutenu
00:34:36un peu partout
00:34:36dans le monde
00:34:37salué
00:34:37de Moscou
00:34:38à Pékin
00:34:38en passant par
00:34:39plusieurs pays arabes
00:34:41quelle réaction
00:34:42en Israël
00:34:42on va ça tout de suite
00:34:43avec Valentin Demet
00:34:44Dans les cafés
00:34:46de Jérusalem
00:34:46le plan de paix
00:34:47proposé par Donald Trump
00:34:48est au centre
00:34:49des discussions
00:34:50ce matin
00:34:50l'annonce
00:34:51à la une des journaux
00:34:52est plutôt bien accueillie
00:34:53par les Israéliens
00:34:54C'est un grand jour
00:34:56pour Israël
00:34:57je ne vois personne
00:34:58de droite
00:34:58comme de gauche
00:34:59si opposé
00:35:00cela m'émeut
00:35:01Vous savez
00:35:02le Hamas
00:35:02va devoir accepter
00:35:03cet accord
00:35:04certes
00:35:05nous avons affaire
00:35:05à des terroristes
00:35:06mais vu le soutien
00:35:07dont bénéficie Israël
00:35:08ils n'ont vraiment
00:35:09pas le choix
00:35:10Parmi les 20 points
00:35:12proposés par les Etats-Unis
00:35:13et acceptés par Israël
00:35:15si un accord est enterriné
00:35:16la guerre prendra fin
00:35:17immédiatement
00:35:18tous les otages
00:35:19seront libérés
00:35:19dans un délai de 72 heures
00:35:21Israël se retirera
00:35:22de l'enclave palestinienne
00:35:23progressivement
00:35:24le Hamas
00:35:25sera démilitarisé
00:35:26et une transition
00:35:27serait supervisée
00:35:28par un comité de la paix
00:35:29dirigé en personne
00:35:31par Donald Trump
00:35:31mais pour certains Israéliens
00:35:33ce plan de paix
00:35:34arrive trop tard
00:35:34Je pense que cela
00:35:37aurait dû être fait
00:35:38il y a deux ans
00:35:39il y a eu beaucoup trop
00:35:40de morts des deux côtés
00:35:41Dans la bande de Gaza
00:35:43l'annonce n'a pas changé
00:35:44le quotidien
00:35:45des milliers
00:35:45de Palestiniens déplacés
00:35:47ce matin
00:35:47ils continuaient
00:35:48à chercher
00:35:48désespérément
00:35:49de la nourriture
00:35:50et selon eux
00:35:51ce plan de paix
00:35:51ne profiterait
00:35:52qu'à Israël
00:35:53et aux Etats-Unis
00:35:53Ce plan est favorable
00:35:55à Trump
00:35:56et à Israël
00:35:56ils ont des intérêts
00:35:57à Gaza
00:35:58il y a du gaz
00:35:59à Gaza
00:35:59ils veulent transformer
00:36:01Gaza en station
00:36:02balnéaire
00:36:02pour Trump
00:36:03Trump a promis hier
00:36:04la paix
00:36:05et que les otages
00:36:06seraient libérés
00:36:07mais nous
00:36:07citoyens palestiniens
00:36:08qui va résoudre
00:36:09notre situation
00:36:10qui va nous sauver
00:36:11Malgré les interrogations
00:36:13des Gazaouis
00:36:14l'autorité palestinienne
00:36:15estime que ce plan
00:36:16est je cite
00:36:17une véritable chance
00:36:18pour la paix
00:36:19Encore évidemment
00:36:20beaucoup d'incertitudes
00:36:21on en parle avec vous
00:36:22Patrick Sos
00:36:22il y a la réponse
00:36:24du Hamas
00:36:24qu'on entend encore
00:36:25mais il y a aussi
00:36:26les dernières déclarations
00:36:27de Benyamin Netanyahou
00:36:28qui posent aussi
00:36:29question sur
00:36:30la réelle volonté
00:36:31du Premier ministre israélien
00:36:32d'aller jusqu'au bout
00:36:32de l'application
00:36:34de ce plan
00:36:34Oui il y a eu
00:36:35un peu de confusion
00:36:36parce que
00:36:36Benyamin Netanyahou
00:36:37s'est d'abord exprimé
00:36:38en anglais
00:36:39à la Maison Blanche
00:36:40pour apporter son soutien
00:36:41au plan de Donald Trump
00:36:43et puis ensuite
00:36:44avant de s'envoler
00:36:45pour Jérusalem
00:36:46il a posté une vidéo
00:36:48avec des questions
00:36:49posées non pas
00:36:49par des journalistes
00:36:50ce n'est pas tellement
00:36:51l'habitude de Benyamin Netanyahou
00:36:52mais bien par son équipe
00:36:53l'équipe du Premier ministre
00:36:55avec des questions
00:36:56un petit peu
00:36:56pardonnez-moi l'expression
00:36:57mais tarte à la crème
00:36:58est-ce que Israël
00:37:00va reconnaître
00:37:01l'état palestinien
00:37:01il dit non
00:37:02jamais
00:37:02et d'ailleurs
00:37:03vous ne m'avez pas entendu
00:37:04sur ce point
00:37:06alors qu'il est bien écrit
00:37:07dans le projet d'accord
00:37:09qu'il y a même
00:37:10au conditionnel
00:37:11la mention
00:37:11d'un état palestinien
00:37:13et d'une solution
00:37:14à deux états
00:37:15une solution pacifique
00:37:16pourquoi
00:37:17il a entretenu la confusion
00:37:18parce qu'il sait
00:37:19qu'il est attendu
00:37:20à son retour
00:37:21attendu notamment
00:37:21par les ministres
00:37:22d'extrême droite
00:37:23encore une fois
00:37:23ça ne correspond pas
00:37:25à un pourcentage élevé
00:37:26de la population
00:37:27de l'électorat
00:37:28et même du poids
00:37:30à la Knesset
00:37:31au Parlement
00:37:31oui mais
00:37:32ils font beaucoup de bruit
00:37:33et dès qu'ils sont
00:37:35un peu contrariés
00:37:36ces deux ministres
00:37:36et bien ils font valoir
00:37:37qu'ils feront exploser
00:37:39la coalition
00:37:40ils l'ont dit
00:37:41d'ailleurs Smotrich
00:37:42l'un des deux ministres
00:37:43a dit
00:37:43je suis désespéré
00:37:46par cet accord
00:37:47qui est un raté historique
00:37:48je cite ce ministre
00:37:49il doit lui-même
00:37:51consulter ses assistants
00:37:53et une partie de son parti
00:37:55avant de se prononcer
00:37:57ce soir
00:37:57et Netanyahou
00:37:58sait qu'il doit
00:37:59sa coalition
00:38:00en partie
00:38:01à ses deux ministres
00:38:01et donc
00:38:02il va falloir
00:38:03qu'il parle un petit peu
00:38:04de ses mots
00:38:05non pas en hébreu
00:38:06mais bien en anglais
00:38:07notez quand même
00:38:08que dans ce projet d'accord
00:38:10en 20 points
00:38:11jamais
00:38:11il n'est fait état
00:38:12de la Cisjordanie
00:38:13effectivement
00:38:14mais du côté du Hamas
00:38:16maintenant
00:38:16on va s'intéresser
00:38:17à la réponse du Hamas
00:38:19qui se fait encore
00:38:20évidemment attendre
00:38:20il y aura une réunion
00:38:21ce soir
00:38:21nous dit-on du côté
00:38:22du Qatar
00:38:23avec le Hamas
00:38:24avec la Turquie
00:38:25le Hamas
00:38:27qui pourrait
00:38:28selon vous
00:38:29accepter
00:38:30sur certaines conditions
00:38:32ce plan ?
00:38:33Alors déjà
00:38:33il y a quand même
00:38:34une vérité
00:38:35qu'il faut rappeler
00:38:35c'est qu'on n'est pas
00:38:36dans une guerre
00:38:36entre deux états
00:38:37il y a un état
00:38:38Israël
00:38:39qui a provoqué
00:38:40une catastrophe humanitaire
00:38:41certes dans la bande de Gaza
00:38:44mais en face
00:38:44vous n'avez
00:38:45non pas un état
00:38:45mais un groupe
00:38:46terroriste
00:38:47qui a des buts
00:38:49totalement nihilistes
00:38:50on le voit
00:38:50il n'y a quasiment plus
00:38:51de formation
00:38:53et d'organes politiques
00:38:54dans ce mouvement terroriste
00:38:56ils n'ont pas vocation
00:38:58et ce n'est pas leur volonté
00:38:59d'avoir un état palestinien
00:39:01à côté d'un état israélien
00:39:02ils veulent simplement
00:39:03c'est leur objectif
00:39:04depuis toujours
00:39:04la mort d'Israël
00:39:06il dénie le droit
00:39:08d'exister aux Israéliens
00:39:10et donc évidemment
00:39:11eux n'ont pas vocation
00:39:12à accepter
00:39:13ce type
00:39:13d'accord
00:39:15oui mais
00:39:16il y a tout de même
00:39:16une pression
00:39:17qui est très forte
00:39:18vous mentionnez
00:39:18Pauline
00:39:19cette réunion
00:39:20ce soir
00:39:21elle sera organisée
00:39:22par le Qatar
00:39:23oui mais
00:39:24les Turcs
00:39:24également
00:39:25ont dit
00:39:25qu'ils enverraient
00:39:26des représentants
00:39:27et donc
00:39:27les Turcs
00:39:28qui sont pour ce projet
00:39:29d'accord
00:39:30de Donald Trump
00:39:30les Qataris
00:39:31qui sont évidemment
00:39:32pour ce projet d'accord
00:39:33qui leur donne
00:39:34un rôle assez important
00:39:36dans le jour d'après
00:39:37ils vont faire pression
00:39:38sur le Hamas
00:39:39et encore une fois
00:39:39je reviens à cette vérité
00:39:40le Hamas n'est pas
00:39:41un mouvement politique
00:39:43comme un autre
00:39:43c'est un groupe terroriste
00:39:44qui n'a absolument pas
00:39:45la même vision politique
00:39:47qu'un autre belligérant
00:39:49dans tout autre conflit
00:39:50Merci beaucoup à vous Patrick
00:39:52On va revenir en France
00:39:54on va évoquer
00:39:55ce cas de rage
00:39:56qui a été enregistré
00:39:59un cas extrêmement rare
00:40:00un cas de rage humaine
00:40:01qui a été diagnostiqué
00:40:03à Perpignan
00:40:04le patient
00:40:04admis au centre hospitalier
00:40:05est décédé
00:40:06des personnels soignants
00:40:08ont dû être pris en charge
00:40:09et vaccinés
00:40:10par précaution
00:40:10Romain Langlais
00:40:11Admis le 18 septembre
00:40:15au centre hospitalier
00:40:16de Perpignan
00:40:17l'homme âgé
00:40:18d'une trentaine d'années
00:40:19est mort de la rage
00:40:19en seulement une semaine
00:40:21Selon les informations
00:40:22du journal l'indépendant
00:40:24le patient présentait
00:40:25des scarifications
00:40:26dans le dos
00:40:26et revenait
00:40:27d'un séjour au Maroc
00:40:28Des investigations
00:40:30sont en cours
00:40:31pour déterminer
00:40:32l'origine de la contamination
00:40:33Bien que la rage
00:40:34ne se transmette pas
00:40:35d'homme à homme
00:40:36les personnels soignants
00:40:37qui ont pris en charge
00:40:38ce patient
00:40:38ont été vaccinés
00:40:39par mesure de précaution
00:40:40Une enquête épidémiologique
00:40:42est en cours
00:40:42pour identifier
00:40:43l'origine du virus
00:40:44et la contamination
00:40:46qui pourrait y être associée
00:40:47Jardinier à Perpignan
00:40:49la victime aurait pu être
00:40:50mordue ou griffée
00:40:51par un animal
00:40:52porteur de la rage
00:40:53vraisemblablement
00:40:55lors de son séjour
00:40:56à l'étranger
00:40:56En France, aucune transmission
00:40:58sur le territoire connu
00:41:00c'est plutôt sur des animaux
00:41:01étrangers
00:41:01et donc c'est plutôt
00:41:02des cas d'importation
00:41:03des animaux
00:41:04qui n'ont pas été vaccinés
00:41:05ou qui arrivent
00:41:07d'autres pays
00:41:08La transmission
00:41:08elle se fait par morsure
00:41:10ça peut être aussi
00:41:11en contact avec des muqueuses
00:41:12une plaie qui est léchée
00:41:13par un animal
00:41:14En France métropolitaine
00:41:16le dernier cas mortel
00:41:17recensé remontait
00:41:18à 2023
00:41:19au CHU de Reims
00:41:21Et on jette un oeil
00:41:23à la météo tout de suite
00:41:24Bonjour à tous
00:41:32merci de nous retrouver
00:41:33merci de nous rejoindre
00:41:34dans le non-stop
00:41:35de BFM TV
00:41:36Cédric Jubilard
00:41:37clame à nouveau
00:41:38son innocence
00:41:39et assure qu'il aimait
00:41:40sa femme
00:41:41Il est questionné
00:41:42en ce moment
00:41:42par les avocats
00:41:43de la partie civile
00:41:44alors que la soeur
00:41:45de Delphine
00:41:46était à la barre ce matin
00:41:47elle a décrit
00:41:48un homme menteur
00:41:49violent avec son fils
00:41:50et insultant
00:41:50vis-à-vis de son épouse
00:41:52A 18 mois
00:41:53de la présidentielle
00:41:54un sondage
00:41:55qui donne
00:41:56le Rassemblement National
00:41:57très largement en tête
00:41:58Raphaël Glucksmann
00:41:59au coude à coude
00:42:00avec Edouard Philippe
00:42:01reléguant
00:42:01Jean-Luc Mélenchon
00:42:03un peu plus bas
00:42:04beaucoup de réactions
00:42:05vous le verrez
00:42:05notamment du côté
00:42:06de l'Assemblée Nationale
00:42:07On ira à Lyon
00:42:08également
00:42:09puisqu'il y a une explosion
00:42:10qui s'est produite
00:42:11dans un restaurant
00:42:12du centre-ville
00:42:13elle a fait 3 blessés
00:42:14dont 2 en urgence
00:42:15absolue
00:42:16on ignore pour l'instant
00:42:17les origines du sinistre
00:42:19De Moscou
00:42:21à Pékin
00:42:21en passant par
00:42:22les pays arabes
00:42:23et les européens
00:42:24le plan Trump
00:42:25est salué
00:42:25à travers le monde
00:42:26mais le sort de Gaza
00:42:27est suspendu
00:42:28à la réponse
00:42:29du Hamas
00:42:29et à la volonté
00:42:30de Benyamin Netanyahou
00:42:31dont les dernières déclarations
00:42:32semblent remettre en question
00:42:34certains points
00:42:35de ce plan
00:42:36Mais on va tout de suite
00:42:39à la cour d'assises
00:42:40d'Albi
00:42:41on vous retrouve
00:42:42Jean-Wilfrid Forkest
00:42:43vous qui suivez
00:42:43pour nous
00:42:44le procès
00:42:44de Cédric Jubilard
00:42:46et l'accusé
00:42:46est interrogé
00:42:47en ce moment même
00:42:48par les avocats
00:42:49de la partie civile
00:42:49Oui c'est ça Pauline
00:42:52il parle depuis
00:42:53une heure
00:42:54droit
00:42:55dans son box
00:42:55ce qui est sûr
00:42:57c'est que je n'ai
00:42:58jamais rien fait
00:42:59à Delphine
00:43:00dans le box
00:43:00Cédric Jubilard
00:43:01conteste
00:43:02les faits
00:43:03qui lui sont reprochés
00:43:04je pensais
00:43:05qu'on la retrouverait
00:43:06rapidement
00:43:06notamment après son départ
00:43:08alors à ce moment là
00:43:09j'ai appelé
00:43:10absolument tout le monde
00:43:11Cédric Jubilard
00:43:12n'esquive pas
00:43:13la moindre question
00:43:14question d'abord
00:43:15de la présidente
00:43:16question ensuite
00:43:17de l'avocat général
00:43:18et question
00:43:19depuis quelques minutes
00:43:21maintenant de longues minutes
00:43:22question des partis civils
00:43:24Delphine sortait
00:43:26quand elle voulait
00:43:26elle faisait absolument
00:43:28ce qu'elle voulait
00:43:29martèle dans son box
00:43:30Cédric Jubilard
00:43:31quand je parle
00:43:32il m'arrive d'utiliser
00:43:33des mots cru
00:43:34je peux dire
00:43:35connasse
00:43:36je peux dire salope
00:43:37c'est ma façon de parler
00:43:38et je parle comme ça
00:43:40à absolument tout le monde
00:43:41j'aimais Delphine
00:43:42il insiste
00:43:43Cédric Jubilard
00:43:44j'aimais Delphine
00:43:45j'étais profondément
00:43:47amoureux d'elle
00:43:48mais à la fin
00:43:48il y a quelques mois
00:43:50on s'est un petit peu
00:43:51perdu dans notre relation
00:43:52on s'est perdu
00:43:53à partir du moment
00:43:55où elle a demandé
00:43:56le divorce
00:43:57l'interrogateur
00:43:58de Jubilard
00:43:59se poursuit en ce moment
00:44:00et on vous retrouvera
00:44:01évidemment dans la suite
00:44:02de nos éditions
00:44:04on passe à la politique
00:44:05à présent
00:44:06et on se projette
00:44:07dans un an et demi
00:44:07avec la présidentielle
00:44:08de 2027
00:44:09un sondage
00:44:10qui fait
00:44:11beaucoup parler
00:44:12beaucoup réagir
00:44:13il donne
00:44:13le rassemblement national
00:44:15que soit Jordan Bardella
00:44:15ou Marine Le Pen
00:44:16très largement en tête
00:44:18alors qu'il y a en embuscade
00:44:19Edouard Philippe
00:44:20et Raphaël Glucksmann
00:44:22on va à l'Assemblée
00:44:23tout de suite
00:44:23on vous retrouve
00:44:24Edgar Becker
00:44:24ça fait
00:44:24beaucoup
00:44:25beaucoup réagir
00:44:27oui et ce sondage
00:44:28il ne déplait pas
00:44:29à une certaine
00:44:31partie de la gauche
00:44:32une gauche démocrate
00:44:33une gauche socialiste
00:44:35parce qu'on le rappelle
00:44:35Raphaël Glucksmann
00:44:36est donné
00:44:37entre 14 et 16%
00:44:39des intentions de vote
00:44:40dans ce sondage
00:44:41à quelques points
00:44:42donc du second tour
00:44:44j'en parlais tout à l'heure
00:44:45avec Arthur Delaporte
00:44:46député socialiste
00:44:48et porte-parole du PS
00:44:49il me disait
00:44:50il y a une fenêtre
00:44:51d'opportunité pour la gauche
00:44:52certes une petite fenêtre
00:44:54mais une fenêtre
00:44:54quand même pour la gauche
00:44:56lors de la prochaine présidentielle
00:44:58il me dit
00:44:58à une condition
00:44:59que la gauche
00:45:00parte unie au premier tour
00:45:02mais pour l'heure
00:45:02rien n'est acté
00:45:04et puis j'ai changé aussi
00:45:05avec les écologistes
00:45:07les écologistes
00:45:08qui regrettent
00:45:09et qui déplorent même
00:45:10l'absence
00:45:10de leur formation politique
00:45:12dans ce sondage
00:45:12écoutez
00:45:13ce sondage
00:45:15il pose une question
00:45:15permettez-moi de vous le dire
00:45:16en tant qu'écologiste
00:45:17les écologistes
00:45:18ne sont pas sondés
00:45:19c'est quand même
00:45:20assez étonnant
00:45:21et c'est la première fois
00:45:21et je crois qu'il faut
00:45:22pouvoir le dire publiquement
00:45:24et s'en étonner
00:45:24et que l'IFOP puisse s'expliquer
00:45:26de la méthodologie
00:45:27qu'il a utilisée
00:45:28mais le score
00:45:29du Rassemblement National
00:45:30doit nous alerter
00:45:31collectivement
00:45:32voilà
00:45:33et il y a quelques instants
00:45:35j'ai changé
00:45:35avec un député
00:45:36RN
00:45:37à propos
00:45:37de ce sondage
00:45:38qui donne
00:45:39le Rassemblement National
00:45:40en tête
00:45:41des intentions
00:45:42de vote
00:45:43lors de la prochaine
00:45:44présidentielle
00:45:45ce député
00:45:45RN
00:45:46me disait
00:45:47selon lui
00:45:47que le Rassemblement National
00:45:49a le vent aux poupes
00:45:50mais qu'une élection
00:45:51n'est jamais jouée d'avance
00:45:52merci beaucoup à vous
00:45:54Edgar Becquet
00:45:54voilà pour les réactions
00:45:56du côté de l'Assemblée Nationale
00:45:57pour l'analyse
00:45:58merci beaucoup d'être avec nous
00:45:59Swazik Swazik Kemener
00:46:00on l'a vu évidemment
00:46:01pour le Rassemblement National
00:46:02c'est une très bonne nouvelle
00:46:03que ce soit Jordan Bardellet
00:46:04ou Marine Le Pen
00:46:04ils sont très largement
00:46:05en tête pour l'instant
00:46:06mais c'est pas une bonne nouvelle
00:46:07pour le bloc central
00:46:09non pas du tout
00:46:10parce qu'effectivement
00:46:11quand on a un RN
00:46:11qui est si fort que ça
00:46:12il faut être fort aussi
00:46:13derrière pour passer
00:46:14au second tour
00:46:15au passé au second tour
00:46:16largement
00:46:17or on voit bien
00:46:18qu'Edouard Philippe
00:46:19perd beaucoup de points
00:46:20c'est-à-dire que par rapport
00:46:21il est au maximum
00:46:21là à 19% des voix
00:46:23par rapport à un sondage
00:46:24IFOP
00:46:25on compare toujours
00:46:26les mêmes instituts
00:46:26qui lui donnait
00:46:27entre 22 et 26% des voix
00:46:29au mois d'avril
00:46:30c'est pas une bonne nouvelle
00:46:31non plus pour Gabriel Attal
00:46:33qui est à 10%
00:46:33on voit bien
00:46:34qu'il est en train
00:46:35de se passer quelque chose
00:46:36c'est-à-dire que
00:46:36toute cette période politique
00:46:37fait du mal
00:46:39au bloc macroniste
00:46:40à tous ceux
00:46:41qui ont suivi
00:46:41à un moment ou un autre
00:46:42Emmanuel Macron
00:46:43même ceux qui s'en sont éloignés
00:46:44comme Edouard Philippe
00:46:45qui n'est plus au gouvernement
00:46:46ni qui n'est plus Premier ministre
00:46:47depuis 2020
00:46:49donc ça pose la question
00:46:50des stratégies
00:46:50comment faire
00:46:51pour arriver au second tour
00:46:52et comment faire
00:46:53pour être suffisamment fort
00:46:54face au rassemblement national
00:46:55si il ne suffit pas
00:46:56d'arriver au second tour
00:46:57il faut aussi avoir
00:46:57possibilité de battre
00:46:59éventuellement
00:47:00soit Marine Le Pen
00:47:00soit Jordan Bardella
00:47:01et donc ce sondage
00:47:03pose évidemment
00:47:04la question d'une primaire
00:47:06non pas du bloc central
00:47:07mais du socle commun
00:47:08c'est-à-dire
00:47:09les LR et les centristes
00:47:11c'est par exemple
00:47:11ce que demande quelqu'un
00:47:12comme Gérald Darman
00:47:13c'est pour ça
00:47:15qu'il fait tant parler
00:47:15ce sondage
00:47:16la poutre travaille
00:47:17mais pas obligatoirement
00:47:18dans le sens
00:47:18que voulait Edouard Philippe
00:47:19et quand on regarde
00:47:20côté gauche
00:47:21c'est aussi très intéressant
00:47:22là aussi on doit se poser des questions
00:47:23quand on voit effectivement
00:47:24les chiffres de Raphaël Gluckman
00:47:27et Jean-Luc Mélenchon
00:47:28qui est en dessous
00:47:28qui est derrière
00:47:29oui et ça a été souligné
00:47:31les écologistes
00:47:31ne sont pas présents
00:47:32alors si elle avait
00:47:33une candidature écologiste
00:47:34elle prendrait sans doute
00:47:35un petit peu
00:47:35à Jean-Luc Mélenchon
00:47:36entre 12 et 13%
00:47:38et un petit peu
00:47:39aussi à Raphaël Gluckman
00:47:40mais en tout cas
00:47:41ça prouve que
00:47:42toute une partie
00:47:42des moacronistes
00:47:43maintenant
00:47:43dans les sondages
00:47:44ceux qui ont voté
00:47:45Emmanuel Macron
00:47:46en 2017
00:47:46ou en 2022
00:47:47disent maintenant
00:47:48qu'ils vont voter
00:47:49pour Raphaël Gluckman
00:47:50donc à charge pour lui
00:47:51qui fait d'ailleurs
00:47:52ses universités de rentrée
00:47:54ce week-end
00:47:54d'essayer de construire
00:47:55une proposition
00:47:56qui soit suffisamment solide
00:47:57pour répondre à cette aspiration
00:47:59ce sera toute la question
00:48:00mais effectivement
00:48:01c'est pas une bonne nouvelle
00:48:02pour Jean-Luc Mélenchon
00:48:02qui veut être le premier à gauche
00:48:04Merci beaucoup à vous
00:48:05Soazic pour cette analyse
00:48:06pour ces précisions
00:48:07on va du côté de Lyon
00:48:09à présent
00:48:10puisqu'il y a eu une explosion
00:48:11en plein centre-ville
00:48:12ce matin
00:48:13explosion qui a fait
00:48:14trois blessés
00:48:15dont deux
00:48:15sont dans un essai très grave
00:48:17en urgence absolue
00:48:18Romain Etuin
00:48:19est-ce qu'on en sait plus
00:48:20sur l'origine
00:48:21de cette explosion ?
00:48:23Cette explosion
00:48:24elle a eu lieu ce matin
00:48:25aux alentours de 10h30
00:48:26d'après nos informations
00:48:28explosion qui a donc eu lieu
00:48:29à l'intérieur
00:48:30de ce restaurant
00:48:31pour vous situer
00:48:32on est vraiment
00:48:32en plein centre-ville
00:48:34de Lyon
00:48:34trois personnes
00:48:36ont été blessées
00:48:37dont deux gravement
00:48:38à cause des brûlures
00:48:39deux personnes
00:48:40qui ont dû être transportées
00:48:41en urgence absolue
00:48:42à l'hôpital
00:48:43avec Lucie Nolorgue
00:48:45nous avons pu rencontrer
00:48:46un restaurateur voisin
00:48:47qui est venu
00:48:48à leur secours
00:48:49écoutez-le
00:48:50on a entendu un gros boom
00:48:51sur la terrasse
00:48:51donc on était en train
00:48:53de travailler sur l'ouverture
00:48:54au moment d'entendre
00:48:55une explosion
00:48:56on a vu trois cuisiniers
00:48:56sortir dans un état
00:48:57de brûlure assez conséquent
00:48:59donc on les a tout de suite
00:49:00secourus
00:49:00mis de l'eau
00:49:01protection des individus
00:49:03comme on nous l'a appris
00:49:04à le faire
00:49:04puis on est solidaires
00:49:05avec nos collègues restaurateurs
00:49:06puis après
00:49:07tout s'est mis en branle
00:49:08ils ont fait venir
00:49:09les pompiers
00:49:09la sécurisation
00:49:10et puis là
00:49:11on attend de voir
00:49:12le pourquoi du commande
00:49:13parce qu'il y a eu
00:49:14trois blessés quand même
00:49:15donc on a même bien
00:49:16connaître les causes
00:49:16alors pour l'heure
00:49:18on ne connaît toujours pas
00:49:19la cause
00:49:19l'origine de cette explosion
00:49:21nous avons pu joindre
00:49:22la préfecture du Rhône
00:49:24qui nous indique
00:49:25prioriser la piste accidentelle
00:49:28mais la police scientifique
00:49:29était présente ce matin
00:49:30pour mener les premières constatations
00:49:32On évoquait hier
00:49:34les violences
00:49:35les agressions
00:49:35contre les médecins
00:49:36en hausse
00:49:37et bien les chiffres
00:49:38sont tombés
00:49:39pour les forces de l'ordre
00:49:40pour les gendarmes
00:49:40et bien jamais
00:49:41jamais il y a eu
00:49:41autant de gendarmes
00:49:42agressés
00:49:43plus de 9000
00:49:44en un an
00:49:45ça fait 25 par jour
00:49:47on va en parler
00:49:47dans un instant avec vous
00:49:48Boris Carlamo
00:49:49vous allez nous détailler
00:49:50les chiffres
00:49:50mais je voulais qu'on regarde
00:49:51tout d'abord
00:49:51l'impact que ça a
00:49:52au quotidien
00:49:53pour le travail
00:49:54de certains gendarmes
00:49:55sur le terrain
00:49:55on voit ça avec Romain Langlais
00:49:56et Joao Alencar
00:49:58Jamais les chiffres
00:50:01n'avaient été aussi élevés
00:50:02En 2024
00:50:039 475 agressions physiques
00:50:06et verbales
00:50:07contre des gendarmes
00:50:08ont été recensées en France
00:50:09des violences
00:50:11qui ont bondi
00:50:12de 55%
00:50:13en presque 10 ans
00:50:14J'ai pu connaître
00:50:164 agressions
00:50:17ces 3 dernières années
00:50:18alors que ça n'était
00:50:19jamais arrivé
00:50:20jusqu'alors
00:50:21C'est un traumatisme
00:50:22parce que quand on est gendarme
00:50:23on n'imagine pas
00:50:24qu'on sera
00:50:25à notre tour
00:50:26victime de violences
00:50:27puisqu'on est là
00:50:28pour rendre service aux gens
00:50:30Des agressions
00:50:31plus régulières
00:50:32mais également
00:50:32plus violentes
00:50:33comme le raconte
00:50:34ce gendarme
00:50:35J'ai subi des violences graves
00:50:37j'ai été percuté
00:50:38par un véhicule
00:50:38lors d'un refus
00:50:39d'obtempérer
00:50:40Là où avant
00:50:41on essuyait
00:50:41des injures
00:50:42de la défiance
00:50:44finalement
00:50:44j'ai été victime
00:50:46de violences physiques
00:50:47Aujourd'hui
00:50:47on n'est pas tout à fait
00:50:49certain de rentrer
00:50:49chez soi
00:50:50entier
00:50:51indemne
00:50:52Une augmentation
00:50:53des violences
00:50:53dans les zones rurales
00:50:55désormais comparable
00:50:56aux villes
00:50:56concernant les forces
00:50:57de l'ordre
00:50:58La police
00:50:58comme la gendarmerie
00:50:59produit la sécurité
00:51:00sur le territoire français
00:51:01Nous sommes confrontés
00:51:02à la même délinquance
00:51:03Il y a une porosité
00:51:05importante
00:51:05qui n'est plus à démontrer
00:51:06entre la criminalité
00:51:08que ce soit
00:51:09dans les zones
00:51:09de forte densité
00:51:10de population
00:51:11où la police nationale
00:51:12est compétente
00:51:13comme la gendarmerie
00:51:14ensuite en zone périurbaine
00:51:15et ou en campagne
00:51:16Donc ça
00:51:16c'est évident
00:51:17que nous avons affaire
00:51:18aux mêmes personnes
00:51:19à la même délinquance
00:51:20au même phénomène
00:51:21Le rapport note également
00:51:22l'explosion
00:51:23des agressions
00:51:24avec arme à feu
00:51:25en hausse de 145%
00:51:27depuis 2015
00:51:29Boris Karlamoff
00:51:30je le disais
00:51:31on va revenir avec vous
00:51:31sur ces chiffres
00:51:32ils sont en très forte hausse
00:51:33Oui absolument
00:51:34puisque en 2024
00:51:379 475 agressions
00:51:39contre des gendarmes
00:51:41ont été recensées
00:51:42avec plus de la moitié
00:51:43d'entre elles
00:51:43commises avec arme
00:51:44et près d'un quart
00:51:45avec arme à feu
00:51:46soit une augmentation
00:51:47de 145%
00:51:49en ce qui concerne
00:51:50ces faits d'agressions
00:51:50avec arme à feu
00:51:52Dans le détail
00:51:52l'inspection générale
00:51:53de la gendarmerie nationale
00:51:55comptabilise
00:51:555 463 agressions physiques
00:51:58dont 2 428 avec une arme
00:52:006 762 agressions verbales
00:52:04dont 2 750
00:52:05concomitantes
00:52:06à des agressions physiques
00:52:08donc un niveau
00:52:09jamais atteint
00:52:10en ce qui concerne
00:52:10ces agressions
00:52:11envers les gendarmes
00:52:12en 2024
00:52:13Et Boris
00:52:14comment on explique
00:52:15une telle hausse
00:52:15en 2024 ?
00:52:16Alors il faut savoir
00:52:17que la zone gendarmerie
00:52:18représente
00:52:19c'est environ
00:52:2050%
00:52:21de la population
00:52:22et 95%
00:52:24du territoire national
00:52:25quasiment l'ensemble
00:52:26des territoires
00:52:26d'outre-mer
00:52:27se trouve en zone
00:52:28gendarmerie
00:52:29cette augmentation
00:52:29des agressions
00:52:30elle s'explique
00:52:31notamment
00:52:31par l'engagement
00:52:32des gendarmes
00:52:33l'importante présence
00:52:34de gendarmes
00:52:35pendant l'année 2024
00:52:37dans ces territoires
00:52:38d'outre-mer
00:52:38souvenez-vous
00:52:39il y a eu ces émeutes
00:52:40en Nouvelle-Calédonie
00:52:41des heurts
00:52:42ayant fait au moins
00:52:434 morts
00:52:44dont un gendarme
00:52:44qui avait éclaté
00:52:46en marge
00:52:46des manifestations
00:52:47contre la réforme
00:52:48du corps électoral
00:52:49local
00:52:50également une forte présence
00:52:51de ces gendarmes
00:52:52à Mayotte
00:52:53mais également
00:52:53à Martinique
00:52:55et puis il y a
00:52:55le milieu rural
00:52:57puisque l'année 2024
00:52:58a été marquée
00:52:59par de nombreuses
00:53:00mobilisations
00:53:01ces manifestations
00:53:02anti-bassines
00:53:03à Sainte-Sauline
00:53:04les nombreuses manifestations
00:53:06parfois émaillées
00:53:06de violences
00:53:07contre ce projet
00:53:07d'autoroute
00:53:08A69
00:53:09dans le département
00:53:10du Tarn
00:53:11bref tout autant
00:53:12de manifestations
00:53:12pour lesquelles
00:53:13ce sont des gendarmes
00:53:15mobiles
00:53:15qui ont sécurisé
00:53:17tous ces rassemblements
00:53:19en France
00:53:20141 000
00:53:21personnels civils
00:53:22et militaires
00:53:22actifs
00:53:23et réservistes
00:53:24confondus
00:53:24comptent parmi
00:53:26la gendarmerie nationale
00:53:27et puis
00:53:28l'explication
00:53:29avancée ce matin
00:53:30par le porte-parole
00:53:30de la gendarmerie nationale
00:53:31sur BFM TV
00:53:32c'est que la violence
00:53:33est opnie présente
00:53:35dit-il
00:53:35dans les interventions
00:53:37du quotidien
00:53:37Merci beaucoup à vous
00:53:39Boris
00:53:39à l'étranger
00:53:40à présent
00:53:41on va tout de suite
00:53:41aller à Washington
00:53:42on est suspendu
00:53:44à la réponse
00:53:44du Hamas
00:53:45au lendemain
00:53:46du plan
00:53:47annoncé par Donald Trump
00:53:48plan de paix
00:53:49pour Gaza
00:53:50qui a été salué
00:53:51à travers le monde
00:53:52on va tout de suite
00:53:53vous retrouver
00:53:53Antoine Nellard
00:53:54Donald Trump
00:53:55vient de donner
00:53:55une sorte d'ultimatum
00:53:57au Hamas
00:53:57Oui exactement
00:54:02Donald Trump
00:54:03dit que le Hamas
00:54:03a 3 à 4 jours
00:54:05pour répondre
00:54:05à sa proposition
00:54:06de plan de paix
00:54:07faute de quoi
00:54:08les conséquences
00:54:09seront terribles
00:54:10pour le Hamas
00:54:10ce sera une fin
00:54:12très triste
00:54:12dit Donald Trump
00:54:13qui menace
00:54:14donc à nouveau
00:54:15d'anéantir
00:54:16l'organisation terroriste
00:54:17si elle n'accepte pas
00:54:18son plan
00:54:19hier il avait déjà
00:54:20mis une très grosse
00:54:21pression sur le Hamas
00:54:22en expliquant
00:54:23qu'en cas de refus
00:54:24de sa feuille de route
00:54:25le Hamas sera
00:54:26anéanti
00:54:27Israël finira le travail
00:54:28avec la bénédiction
00:54:29des Etats-Unis
00:54:30voilà ce qu'il avait
00:54:30déclaré
00:54:31Trump qui avait aussi
00:54:33hier déjà fixé
00:54:34un délai
00:54:35pour la libération
00:54:35des otages
00:54:36un délai de 3 jours
00:54:37ce compte à rebours là
00:54:38a déjà commencé
00:54:39en tout cas
00:54:40aux yeux d'Israël
00:54:41on verra donc
00:54:42quelle est la réponse
00:54:43du Hamas
00:54:44la presse américaine
00:54:45aujourd'hui
00:54:46est assez sceptique
00:54:46sur une réponse
00:54:47positive du Hamas
00:54:48c'est vrai que
00:54:49plusieurs points
00:54:50du plan de Donald Trump
00:54:51sont des lignes rouges
00:54:52pour l'organisation terroriste
00:54:53notamment le fait
00:54:54de déposer les armes
00:54:56alors Donald Trump
00:54:56continue de croire
00:54:57qu'un accord
00:54:58est possible
00:54:59il l'a dit hier
00:55:01on n'a jamais été
00:55:01aussi proche d'un accord
00:55:02il mise sur le fait
00:55:04que le Hamas
00:55:04est plus isolé
00:55:05que jamais
00:55:06et c'est vrai
00:55:06que de nombreux
00:55:07pays arabes
00:55:08ont validé
00:55:08les propositions
00:55:09de Donald Trump
00:55:10des pays
00:55:10qui désormais
00:55:11vont faire pression
00:55:12sur l'organisation
00:55:13terroriste
00:55:13pour essayer
00:55:14d'arracher
00:55:15un feu vert
00:55:15merci beaucoup
00:55:16Antoine
00:55:17en direct
00:55:17de la Maison Blanche
00:55:18la prudence
00:55:19évidemment
00:55:20elle reste de mise
00:55:20autant plus
00:55:21qu'il y a eu
00:55:21des déclarations
00:55:22du côté de
00:55:22Benyamin Netanyahou
00:55:23le plan de Donald Trump
00:55:25n'est pas forcément
00:55:25présenté de la même manière
00:55:27il a diffusé
00:55:27une vidéo
00:55:28en hébreu
00:55:29à destination
00:55:29des Israéliens
00:55:30et là
00:55:30il affirme que
00:55:31l'armée restera
00:55:32présente à Gaza
00:55:33et qu'il n'a pas du tout
00:55:34validé la création
00:55:35d'un état palestinien
00:55:36nous récupérerons
00:55:39tous nos otages
00:55:40vivants
00:55:40et morts
00:55:41tout en maintenant
00:55:42une présence
00:55:43dans la majorité
00:55:44de la bande
00:55:44le président Trump
00:55:45a dit que si le Hamas
00:55:46refuse
00:55:47il donnera à Israël
00:55:48tout le soutien nécessaire
00:55:50pour achever
00:55:50l'opération militaire
00:55:51et les éliminations
00:55:52nous avons dit
00:55:54que nous nous opposerons
00:55:55fermement
00:55:55à un état palestinien
00:55:57le président Trump
00:55:58l'a également dit
00:55:59il a clairement indiqué
00:56:00que cela représenterait
00:56:01une énorme récompense
00:56:02pour le terrorisme
00:56:03et un danger
00:56:04pour l'état d'Israël
00:56:05bien sûr
00:56:06nous ne l'accepterons pas
00:56:07Patrick Sos
00:56:09m'a rejoint sur ce plateau
00:56:10bonjour Patrick
00:56:11alors qu'on garde un oeil
00:56:12du côté des Etats-Unis
00:56:13on voit le président américain
00:56:15qui va s'exprimer
00:56:16d'ici peu
00:56:17du côté de la base militaire
00:56:18de Pantico
00:56:18tout près de Washington
00:56:19c'est pas du tout prévu
00:56:21que ce soit abordé
00:56:22la situation de Gaza
00:56:23mais c'est un peu inhabituel
00:56:24de rassembler comme ça
00:56:25les généraux américains
00:56:27voilà exactement
00:56:28venus de partout
00:56:29dans le monde
00:56:29généraux américains
00:56:30on suit ça évidemment
00:56:31dans un instant
00:56:32parce que tout est possible
00:56:32on ne sait pas de quoi
00:56:33Donald Trump exactement
00:56:34va parler
00:56:35je vous donne la parole
00:56:36dans un instant Patrick
00:56:36on va tout d'abord
00:56:37aller du côté de Jérusalem
00:56:38on va voir avec vous
00:56:39Stéphane Amard
00:56:40quelles sont les réactions
00:56:42en Israël
00:56:43au lendemain de l'annonce
00:56:44de ce plan
00:56:44bien elles sont
00:56:46disons globalement
00:56:47positives
00:56:48il y a bien sûr
00:56:49les familles des otages
00:56:50qui cette fois-ci
00:56:50ont fait un réel espoir
00:56:52de revoir leurs proches
00:56:53puisque Donald Trump
00:56:54l'a indiqué
00:56:54tous les otages
00:56:56devront être rendus
00:56:57en une seule fois
00:56:58c'était une des revendications
00:56:59d'une partie des otages
00:57:00qui ne voulait pas encore
00:57:01que seulement
00:57:03une partie des familles
00:57:03pardon
00:57:04qui ne voulait pas encore
00:57:04que seulement une partie
00:57:05des otages soient rendus
00:57:06et que le Hamad puisse
00:57:07préserver un moyen
00:57:09de pression
00:57:10il y a aussi
00:57:11la volonté
00:57:12des familles de soldats
00:57:13et du pays tout entier
00:57:14d'en finir avec cette guerre
00:57:15qui dure depuis deux ans
00:57:17c'est de très loin
00:57:18la guerre la plus longue
00:57:19qui est connue
00:57:19l'état d'Israël
00:57:20depuis sa fondation
00:57:21en 1948
00:57:22il y a cela dit
00:57:24une partie de la société
00:57:25une partie du monde politique
00:57:26qui s'oppose à cet accord
00:57:27surtout à droite
00:57:28à l'extrême droite
00:57:29on pense qu'on cède trop
00:57:32au Hamas
00:57:33qu'il faut exiger
00:57:34sa réédition
00:57:35et non pas seulement
00:57:36une négociation
00:57:37avec encore un échange
00:57:38de prisonniers
00:57:38à la libération
00:57:39de plusieurs centaines
00:57:40de prisonniers palestiniens
00:57:42et surtout
00:57:42il faudra faire le deuil
00:57:44de la recolonisation
00:57:45de la bande de Gaza
00:57:46qui avait été envisagée
00:57:47par une partie
00:57:48de la classe politique ici
00:57:49Merci beaucoup à vous
00:57:51Stéphane Amart
00:57:52en direct de Jérusalem
00:57:53Patrick un mot
00:57:54sur les réactions
00:57:55à travers le monde
00:57:56on voit qu'il y en a eu
00:57:56beaucoup
00:57:57du côté des pays arabes
00:57:598 pays arabes
00:57:59qui ont fait un communiqué commun
00:58:01et puis Pékin
00:58:02et Moscou aussi
00:58:03qui ont salué
00:58:03les efforts du président américain
00:58:05Oui en fait
00:58:05le monde pousse
00:58:07pour qu'on arrive
00:58:08à la fin de la guerre
00:58:09pour différentes raisons
00:58:10certains veulent
00:58:11la fin du Hamas
00:58:12d'autres veulent
00:58:13la fin de la guerre
00:58:14et des opérations militaires
00:58:15israéliennes
00:58:16dans la bande de Gaza
00:58:17si j'ajoutais un peu
00:58:19de cynisme
00:58:20pour certains acteurs
00:58:21ce serait pour passer
00:58:22à autre chose
00:58:23mais le fait est que
00:58:24là on a une espèce
00:58:26de je dirais
00:58:27de convergence
00:58:30je cherchais le mot
00:58:31entre plusieurs plans
00:58:31parce que oui
00:58:32ce sera le plan de Trump
00:58:33et à la limite
00:58:34si quelques pays occidentaux
00:58:35notamment européens
00:58:36veulent donner le nom de Trump
00:58:37à ce plan
00:58:38ça leur ira très bien
00:58:39mais en fait
00:58:39il y a une convergence
00:58:40entre le plan
00:58:41de Donald Trump
00:58:42des américains
00:58:43et celui
00:58:44le plan franco-saoudien
00:58:46on a entendu
00:58:46et on a lu
00:58:47notamment les tweets
00:58:48de Jean-Noël Barraud
00:58:49le ministre des affaires étrangères
00:58:50se féliciter
00:58:51au nom de la France
00:58:52parce que certaines
00:58:53de ses demandes
00:58:55ont été quasiment satisfaites
00:58:57encore une fois
00:58:58ça reste extrêmement fragile
00:59:00la pression
00:59:00elle est sur les deux
00:59:02co-belligérants
00:59:03encore une fois
00:59:04on a entendu
00:59:04Stéphane Amart
00:59:05à Jérusalem
00:59:06pression sur Netanyahou
00:59:07pression notamment
00:59:08de politique intérieure
00:59:09et puis pression
00:59:10sur le Hamas
00:59:11avec toujours ses réserves
00:59:12c'est-à-dire qu'on est face
00:59:14à un organisme terroriste
00:59:15qui est quasiment laminé
00:59:17il n'y a quasiment plus
00:59:18de tête politique
00:59:19oui mais
00:59:20il existe encore
00:59:21et on revient
00:59:21à cet objectif de guerre
00:59:23très difficile
00:59:23peut-on en terminer
00:59:24avec une idéologie
00:59:26surtout peut-on faire pression
00:59:27sur des gens
00:59:28qui sont prêts à mourir
00:59:29à se suicider
00:59:30en faisant le plus de morts
00:59:31autour d'eux
00:59:32y compris palestiniens
00:59:34la pression
00:59:35elle va être mise
00:59:36sur le Hamas
00:59:36par la Turquie
00:59:37et par le Qatar
00:59:38qui ont reçu
00:59:39des garanties de sécurité
00:59:40notamment du côté du Qatar
00:59:41on a vu du côté
00:59:42des pays européens
00:59:43qu'on a salué cet effort
00:59:44du président Donald Trump
00:59:45vous avez suivi
00:59:46le président Emmanuel Macron
00:59:47vous avez vu sur le discours
00:59:48évidemment à l'ONU
00:59:49de reconnaissance
00:59:50d'un état palestinien
00:59:51à ce stade
00:59:52la France n'est pas réellement
00:59:53associée
00:59:54ou l'Europe n'est pas associée
00:59:55à ce plan
00:59:56même si elle pourrait arriver
00:59:57en soutien à un moment donné
00:59:58vous avez la déclaration
00:59:59franco-saoudienne
01:00:00encore une fois
01:00:01qui a été votée
01:00:02la déclaration de New York
01:00:03par 142 pays
01:00:05notamment des pays
01:00:06qui n'avaient pas jusqu'ici
01:00:07pour habitude
01:00:08de se mettre du côté
01:00:09de la reconnaissance
01:00:10et de l'état palestinien
01:00:11et de la condamnation
01:00:12des attaques
01:00:13du 7 octobre 2023
01:00:15et donc en fait
01:00:16encore une fois
01:00:16c'est une espèce
01:00:17de millefeuille
01:00:17certes
01:00:18il y a Donald Trump
01:00:20qui fait beaucoup de bruit
01:00:21on entend le nom
01:00:22également de Tony Blair
01:00:23l'ancien premier ministre
01:00:24britannique
01:00:24qui va être mis
01:00:25à la tête
01:00:26effective
01:00:26d'une autorité
01:00:28de transition internationale
01:00:29dans la bande de Gaza
01:00:31ça, ça, ça fait du bruit
01:00:32et ça peut faire plaisir
01:00:34aux uns aux autres
01:00:34notamment à quelques jours
01:00:35du prix Nobel de la paix
01:00:37mais en fait
01:00:39ce sont plusieurs dizaines
01:00:40de pays
01:00:40notamment les pays
01:00:41du Golfe
01:00:43et ce qu'on appelle
01:00:43les pays arabes
01:00:44qui sont en train
01:00:45de faire pression
01:00:46sur les uns
01:00:46et les autres
01:00:47encore une fois
01:00:47parce que ce sont
01:00:49les premiers concernés
01:00:50si jamais il devait y avoir
01:00:51une évacuation en masse
01:00:52de la population de Gaza
01:00:54où irait-il ?
01:00:55En Égypte
01:00:56en Jordanie
01:00:57et dans d'autres pays
01:00:58de la région
01:01:00et ce sont donc eux
01:01:01qui ont apposé
01:01:02des lignes rouges
01:01:02très fortes
01:01:03et ce sont finalement
01:01:04eux qui font pression
01:01:05aussi sur Israël
01:01:07on en revient finalement
01:01:08à la diplomatie régionale
01:01:10Donald Trump
01:01:10qui a fini par arracher
01:01:12cet accord
01:01:13à Benjamin Netanyahou
01:01:14qui a donné
01:01:15tout de même
01:01:16quelques garanties
01:01:17à Israël
01:01:17des choses qui ne figurent plus
01:01:18totalement dans le plan
01:01:19et en revanche
01:01:20ce qui est noté
01:01:21c'est la place
01:01:22de Donald Trump
01:01:22que lui occuperait
01:01:24dans la mise en place
01:01:26finalement de ce plan
01:01:27puisqu'il serait à la tête
01:01:28de ce comité
01:01:29qui finalement
01:01:31superviserait
01:01:32une espèce de période
01:01:32de transition
01:01:33Oui mais lorsque
01:01:34je vous parlais
01:01:34de Tony Blair
01:01:35qui aurait la gestion
01:01:36effective
01:01:37je pesais bien
01:01:37ou exécutive
01:01:38je pèse bien mes mots
01:01:40c'est-à-dire que
01:01:40vous avez Donald Trump
01:01:41qui effectivement
01:01:42sera à la tête
01:01:43et aura son nom
01:01:44en haut de ce comité
01:01:45il a dit lui-même
01:01:46bon ça me fera un peu
01:01:47plus de boulot
01:01:48mais c'est comme ça
01:01:49j'utilise vraiment
01:01:50le vocabulaire
01:01:50du président américain
01:01:51mais dans les faits
01:01:52c'est bien Tony Blair
01:01:53qui va gérer les affaires
01:01:55c'est son cabinet
01:01:56ou son institut
01:01:57de consulting
01:01:58qui a essayé
01:02:00d'organiser tout ça
01:02:01il a été reçu
01:02:02un peu en catimini
01:02:03en tout cas
01:02:03avec beaucoup de distrétion
01:02:04par Emmanuel Macron
01:02:05avant la séquence
01:02:06à l'ONU
01:02:07à New York
01:02:08et encore une fois
01:02:09on essaye de faire converger
01:02:11ce que veulent
01:02:12les américains
01:02:13ce que veut
01:02:13le britannique
01:02:14en tout cas
01:02:15Tony Blair
01:02:16et puis ce que veulent
01:02:17disons une partie
01:02:18de la communauté mondiale
01:02:20les français
01:02:21avec les saoudiens
01:02:22mais aussi les pays arabes
01:02:23pour arriver à cette fin de guerre
01:02:24et aussi quand même
01:02:26rappelons-le
01:02:26à la libération des otages
01:02:28et puis il fallait donner
01:02:28quelques gages
01:02:30si on peut dire
01:02:30en tous les cas
01:02:31Ouamas
01:02:31vous trouvez le moyen
01:02:32d'attraper un oui
01:02:34du côté de ce groupe terroriste
01:02:36puisqu'il va devoir être
01:02:37démilitarisé
01:02:37mais en même temps
01:02:38il y a cette sorte d'amnistie
01:02:40qui est accordée
01:02:41à ceux qui accepteraient
01:02:42de déposer les armes
01:02:43Oui, alors on parle d'Israël
01:02:45en face
01:02:46c'est-à-dire que l'amnistie
01:02:47elle peut être valable
01:02:48aujourd'hui
01:02:49et puis dans six mois
01:02:50dans un an
01:02:51un accident peut arriver
01:02:52du côté de Doha
01:02:53ou ailleurs
01:02:54donc je ne donnerai pas
01:02:57une garantie de vie
01:02:58absolue et très longue
01:02:59à des dirigeants du Hamas
01:03:00qui sortiraient tranquillement
01:03:02de la bande de Gaza
01:03:03évidemment
01:03:03ils seront
01:03:04comment
01:03:05filtrés
01:03:06scannés
01:03:07suivis
01:03:07on sait que
01:03:08Benyami Netanyahou
01:03:10hier
01:03:10au téléphone
01:03:11depuis le bureau Oval
01:03:13a présenté ses excuses
01:03:15à l'émirat du Qatar
01:03:16pour le bombardement
01:03:18de certaines installations
01:03:19en visant certes
01:03:21des responsables politiques
01:03:23du Hamas
01:03:24en tout cas
01:03:24la partie n'est absolument
01:03:25pas finie avec eux
01:03:26et quelque part
01:03:28ça rejoint
01:03:29ce qu'on a pu lire
01:03:30dans les 20 points
01:03:31de cet accord
01:03:32c'est-à-dire qu'il y a
01:03:32beaucoup de conditionnels
01:03:33il n'y a pas vraiment
01:03:34d'engagement
01:03:35et puis
01:03:35il faut lire aussi
01:03:37ce qu'il n'y a pas
01:03:37dans ce projet d'accord
01:03:39quand je dis projet d'accord
01:03:40parce qu'il faut
01:03:41qu'il y ait le Hamas
01:03:41qui y souscrive
01:03:44la Cisjordanie
01:03:45n'apparaît
01:03:46absolument jamais
01:03:47ce qui permet
01:03:48de là encore
01:03:48de gagner du temps
01:03:49du côté de Netanyahou
01:03:50merci beaucoup à vous
01:03:51Patrick
01:03:52vous restez avec nous
01:03:53on voit cette image
01:03:54on continue à suivre
01:03:54évidemment ce qui se passe
01:03:55du côté de Washington
01:03:56ou tout près de Washington
01:03:57en Virginie
01:03:58cette base militaire
01:03:59où le président américain
01:04:00a convoqué
01:04:01des généraux
01:04:02des amiraux américains
01:04:03mais qui étaient déployés
01:04:04dans le monde entier
01:04:05c'est une convocation
01:04:06plutôt inhabituelle
01:04:08on suivra évidemment
01:04:09dans ce contexte international
01:04:11extrêmement chargé
01:04:12on suivra évidemment
01:04:13cette prise de parole
01:04:14du président américain
01:04:16vous restez sur BFM TV
01:04:17à tout de suite
01:04:17vous êtes de retour
01:04:21sur le plateau
01:04:21du non-stop BFM
01:04:23l'ultimatum
01:04:24de Donald Trump
01:04:25au Hamas
01:04:25il a 3 à 4 jours
01:04:26pour répondre
01:04:27à son plan pour Gaza
01:04:28sinon il expira
01:04:29en enfer
01:04:30le président américain
01:04:31qui estime
01:04:32qu'il mérite
01:04:33le prix Nobel de la paix
01:04:34sinon ce serait
01:04:35une insulte
01:04:36pour son pays
01:04:36on en parle
01:04:37dans un instant
01:04:38on sera en direct
01:04:38depuis Washington
01:04:40Cédric Jubilard
01:04:41clame de nouveau
01:04:42son innocence
01:04:43et assure qu'il aimait
01:04:44sa femme
01:04:45il a été questionné
01:04:46par les avocats
01:04:47de la partie civile
01:04:48alors que la soeur
01:04:49de Delphine
01:04:49était à la barre
01:04:50ce matin
01:04:50elle a décrit
01:04:51un homme menteur
01:04:52violent avec son fils
01:04:53et insultant
01:04:54vis-à-vis de son épouse
01:04:55un mois
01:04:57un 18 mois
01:04:58de la présidentielle
01:04:59un sondage
01:05:00IFOP
01:05:00qui donne le RN
01:05:01très largement en tête
01:05:02Raphaël Glucksmann
01:05:03au coude à coude
01:05:04avec Edouard Philippe
01:05:05Jean-Luc Mélenchon
01:05:06relégué
01:05:06un peu plus bas
01:05:08alors qu'il y a
01:05:08des signaux d'alerte
01:05:10pour le bloc central
01:05:11on en parle
01:05:12avec le chef adjoint
01:05:14du service politique
01:05:14dans un instant
01:05:15les obsèques
01:05:16de Claudia Cardinal
01:05:18elles se sont terminées
01:05:19cet après-midi
01:05:19ils ont eu lieu
01:05:20dans l'église
01:05:21Saint-Roch
01:05:22la star du guépard
01:05:23qui a été
01:05:25inhumée
01:05:26un hommage
01:05:27lui a été rendu
01:05:27par des centaines
01:05:28d'anonymies
01:05:29et de personnalités
01:05:30et on va retrouver
01:05:33tout de suite
01:05:34Antoine
01:05:34là on vous retrouve
01:05:35en direct
01:05:35de la Maison Blanche
01:05:36à Washington
01:05:37Donald Trump
01:05:37s'est longuement exprimé
01:05:39tout à l'heure
01:05:39devant des généraux
01:05:41et il a évoqué
01:05:43ses efforts
01:05:44de paix
01:05:44pour Gaza
01:05:45oui exactement
01:05:50Donald Trump
01:05:51qui lance un ultimatum
01:05:53au Hamas
01:05:54le Hamas
01:05:55qui a 3 à 4 jours
01:05:56pour répondre
01:05:57à son plan de paix
01:05:58pour accepter
01:06:00son plan de paix
01:06:00faute de quoi
01:06:01il promet l'enfer
01:06:03à l'organisation terroriste
01:06:04c'est la méthode
01:06:06Trump
01:06:06négociée
01:06:07en mettant
01:06:09le pistolet
01:06:09sur la tempe
01:06:10de ses interlocuteurs
01:06:11pour les forcer
01:06:12à faire des compromis
01:06:13hier déjà
01:06:14il avait menacé
01:06:15le Hamas
01:06:16en disant
01:06:17qu'Israël
01:06:17finirait le travail
01:06:19exterminerait
01:06:19tous les combattants
01:06:21du Hamas
01:06:21en cas de réponse
01:06:23négative
01:06:24de l'organisation terroriste
01:06:25et puis
01:06:25Donald Trump
01:06:26plus généralement
01:06:27a vanté
01:06:28tous les efforts
01:06:28qu'il fait
01:06:29en faveur de la paix
01:06:30vous savez que c'est
01:06:30l'une de ses grandes marottes
01:06:31il se présente
01:06:32comme un grand faiseur de paix
01:06:33il estime qu'il a déjà
01:06:34réglé 7 conflits
01:06:36à travers le monde
01:06:36depuis qu'il est de retour
01:06:37à la Maison Blanche
01:06:38un chiffre sujet
01:06:39à caution
01:06:40mais que Donald Trump
01:06:41répète inlassablement
01:06:42peut-être bientôt
01:06:43donc un huitième conflit
01:06:44réglé avec la guerre
01:06:45à Gaza
01:06:46Donald Trump
01:06:47en s'exprimant de cette façon
01:06:48s'adresse aussi
01:06:49indirectement
01:06:50au comité Nobel
01:06:51parce que Donald Trump
01:06:52rêve de décrocher
01:06:53le prix Nobel
01:06:54de la paix
01:06:55qui sera décerné
01:06:56la semaine prochaine
01:06:57il est convaincu
01:06:58qu'il le mérite
01:06:59écoutez-le
01:07:00prenez le Congo
01:07:02en Afrique
01:07:03le Rwanda
01:07:04qui sont en guerre
01:07:06depuis plus de 30 ans
01:07:08là j'ai réussi
01:07:10à résoudre
01:07:10le conflit aussi
01:07:13en huit mois
01:07:13on aurait fait tout ça
01:07:14alors si en plus
01:07:15ça fonctionne pour Gaza
01:07:17vous vous rendez compte
01:07:17en huit mois
01:07:18moi j'espère bien
01:07:20que cela me vaudrait
01:07:21un prix Nobel
01:07:23de la paix
01:07:25ce n'est pas
01:07:26que je le veuille pour moi
01:07:27je le veuille pour le pays
01:07:28et si on ne l'obtenait pas
01:07:30ce serait vraiment
01:07:31une insulte
01:07:32Donald Trump
01:07:34qui a également évoqué
01:07:36le retour de la toute puissance
01:07:37le retour de l'esprit guerrier
01:07:39de l'Amérique
01:07:40oui et ça va finalement
01:07:45avec cette même logique
01:07:46de faiseur de paix
01:07:47Trump estime que
01:07:48s'il est capable
01:07:48d'asseoir des ennemis
01:07:50à une même table
01:07:50pour discuter
01:07:51c'est parce qu'il est
01:07:52désormais respecté
01:07:54craint sur la scène
01:07:55internationale
01:07:56et ce grâce
01:07:57à la toute puissance
01:07:57de l'armée américaine
01:07:59une armée qui selon lui
01:08:00à l'époque de Joe Biden
01:08:01était devenue trop faible
01:08:02trop woke
01:08:03et ça c'est terminé
01:08:05dit Donald Trump
01:08:05il dit qu'il veut restaurer
01:08:06l'esprit guerrier
01:08:07au sein de l'armée
01:08:08et c'est d'ailleurs
01:08:09dans cette perspective
01:08:09pour être davantage
01:08:11craint et respecté
01:08:11sur la scène internationale
01:08:12qu'il a changé le nom
01:08:13du ministère de la défense
01:08:14qui s'appelle désormais
01:08:15ministère de la guerre
01:08:16c'est aussi pour cette raison
01:08:18qu'il a supprimé
01:08:19dès son arrivée
01:08:20à la Maison-Blanche
01:08:20tous les programmes
01:08:21d'inclusion et de diversité
01:08:23au sein de l'armée
01:08:23des programmes
01:08:24qui étaient destinés
01:08:25notamment aux femmes
01:08:27et aux minorités
01:08:28ça c'est terminé
01:08:29pour Donald Trump
01:08:29c'est également le message
01:08:30qu'a tenu avant lui
01:08:33sur scène
01:08:33son ministre de la guerre
01:08:35Pete Exet
01:08:35il explique notamment
01:08:37qu'il va durcir
01:08:39les tests d'aptitude physique
01:08:40pour recruter des soldats
01:08:42il veut des soldats forts
01:08:44et tant pis
01:08:44si les femmes sont écartées
01:08:46à la suite de ces tests
01:08:47dit Pete Exet
01:08:47ça n'est pas parce qu'elles sont
01:08:49des femmes selon lui
01:08:49mais simplement parce qu'elles
01:08:50ne sont pas aptes
01:08:51physiquement à partir au combat
01:08:52Merci beaucoup à vous
01:08:54Antoine Lard
01:08:55alors qu'on attend la réponse
01:08:56du Hamas
01:08:57il y aura une réunion
01:08:57tout à l'heure
01:08:58ce mardi soir
01:08:59au Qatar
01:09:00en présence de la Turquie
01:09:02également
01:09:03on va évoquer maintenant
01:09:05ce procès
01:09:05Jubilard
01:09:06Cédric Jubilard
01:09:07qui est accusé d'avoir tué
01:09:08son épouse
01:09:09on en parle avec vous
01:09:09Mélanie Bertrand
01:09:10qui suivit de très près
01:09:11toute cette affaire
01:09:12il a été interrogé
01:09:13par les avocats
01:09:14de la partie civile
01:09:14sur ses relations
01:09:15avec sa femme
01:09:16et avec ses enfants
01:09:17oui effectivement
01:09:18nos reporters nous disaient
01:09:19que toute la matinée
01:09:20il l'avait vu un petit peu
01:09:21trépigné dans la salle d'audience
01:09:22donc il a eu la parole
01:09:23pour la première fois
01:09:25cette semaine
01:09:25effectivement en début
01:09:26d'après-midi
01:09:27et il a parlé bien sûr
01:09:28il a été interrogé
01:09:29sur sa femme
01:09:29Delphine
01:09:30il dit
01:09:30je pensais qu'on la retrouverait
01:09:32rapidement
01:09:32ce qui est sûr
01:09:33dit-il
01:09:34c'est qu'elle gardera
01:09:35toujours une place
01:09:35pour moi dans mon cœur
01:09:36c'est la mère de mes enfants
01:09:37je l'aimais
01:09:38j'étais amoureux d'elle
01:09:39mais les années ont passé
01:09:41reconnaît Cédric Jubilard
01:09:42et on s'est perdu de vue
01:09:43jusqu'à ce qu'elle demande
01:09:44le divorce
01:09:45il est interrogé aussi
01:09:46sur l'amant
01:09:47vous savez
01:09:47ce fameux amant
01:09:49Delphine Jubilard
01:09:50avec qui elle entretenait
01:09:51une relation
01:09:51depuis plusieurs mois
01:09:52qui sera d'ailleurs
01:09:53entendue la semaine prochaine
01:09:54au début
01:09:54dit Cédric Jubilard
01:09:55j'avais des suppositions
01:09:57sur le fait
01:09:57qu'elle avait un amant
01:09:58mais c'est par la presse
01:09:59que j'en ai eu la certitude
01:10:00et il est revenu dire
01:10:02une troisième fois
01:10:02depuis le début du procès
01:10:03ce qui est sûr
01:10:04c'est que moi
01:10:05je ne lui ai rien fait
01:10:06à Delphine
01:10:06la semaine dernière
01:10:07on était dans la salle
01:10:08et à deux reprises déjà
01:10:10Cédric Jubilard
01:10:11avait de nouveau
01:10:11clamé son innocence
01:10:12donc il l'a refait aujourd'hui
01:10:13un petit mot
01:10:14parce qu'il a été interrogé aussi
01:10:15sur l'aspect violent
01:10:17ce père violent
01:10:18avec son fils
01:10:19à qui il infligeait
01:10:20des punitions
01:10:21on parle d'un petit garçon
01:10:21qui avait 5-6 ans à l'époque
01:10:23qui devait rester au coin
01:10:24les mains derrière la tête
01:10:25et oui
01:10:25Cédric Jubilard reconnaît
01:10:27avoir eu une éducation sévère
01:10:28je le mettais au coin
01:10:29à genoux
01:10:29les mains sur la tête
01:10:30les légos
01:10:31ce n'est pas de ma faute
01:10:32s'il traînait
01:10:32parce qu'un membre de la famille
01:10:34a expliqué que le petit garçon
01:10:35devait rester à genoux
01:10:36sur des légos
01:10:37ce qui évidemment
01:10:37a laissé un peu sans voix
01:10:38à nos confrères journalistes
01:10:40Mélanie vous évoquez
01:10:40justement les violences
01:10:42contre son fils
01:10:43effectivement il y a un portrait
01:10:44peu flatteur
01:10:45qui a été brossé de lui
01:10:46par les proches de Delphine
01:10:47oui peu flatteur
01:10:48c'est le peu de le dire
01:10:48un procès un peu au vitriol
01:10:50où tour à tour
01:10:50les frères et sœurs de Delphine
01:10:51la tante aussi
01:10:52sont venues d'écrire
01:10:53un Cédric Jubilard
01:10:54menteur violent
01:10:55c'est la grande sœur de Delphine
01:10:57qui a pris la première
01:10:58la parole tout à l'heure
01:10:59dans la salle d'audience
01:10:59Stéphanie
01:11:00elle dit qu'elle garde en tête
01:11:01l'aspect violent
01:11:02de cet homme de 38 ans
01:11:03elle raconte cette scène
01:11:05lors d'un repas de famille
01:11:06où le petit garçon Louis
01:11:07donc le fils de Cédric Jubilard
01:11:08passe devant lui
01:11:09et que son père lui donne
01:11:10un violent coup de pied
01:11:11sans raison apparente
01:11:13elle dit aussi
01:11:13sur sa personnalité
01:11:14c'était un menteur
01:11:15j'ai jamais trop pu lui faire confiance
01:11:17on n'a toujours pas la vérité
01:11:19sur la disparition
01:11:19de ma sœur
01:11:21cette grande sœur
01:11:21qui raconte aussi
01:11:22le chantage qu'exerçait sur elle
01:11:24Cédric Jubilard
01:11:25à propos justement
01:11:26des enfants
01:11:27dont à l'époque
01:11:27il avait encore la garde
01:11:28si je parlais à la presse
01:11:30dit-elle
01:11:30ça pouvait me pénaliser
01:11:31pour voir les enfants
01:11:32donc on se rend compte
01:11:33vraiment qu'aujourd'hui
01:11:34on rentre dans le vif du sujet
01:11:35et que à la barre
01:11:36ça va être beaucoup plus compliqué
01:11:38pour les avocats de la défense
01:11:39parce que là
01:11:39c'est vraiment l'humain
01:11:40qui parle
01:11:41ceux qui l'ont connu de très près
01:11:42et qui décrivent vraiment
01:11:43un portrait peu flatteur
01:11:44de l'accusé
01:11:45un procès passionnant
01:11:46merci beaucoup à vous
01:11:47Mélanie Bertrand
01:11:48la page politique
01:11:49elle est dominée par ce sondage
01:11:51un sondage IFOP
01:11:52ce n'est qu'un sondage
01:11:53Alexis
01:11:53mais il fait beaucoup
01:11:54beaucoup parler
01:11:55parce qu'évidemment
01:11:55il y a différents camps politiques
01:11:57qui peuvent en tirer
01:11:58certains enseignements
01:11:59on va regarder d'abord
01:11:59les chiffres principaux
01:12:01ce qui ressort de ce sondage
01:12:03on voit tout d'abord
01:12:03c'est pas forcément une surprise
01:12:04mais le RN
01:12:06mais que ce soit Marine Le Pen
01:12:07ou Jordan Bardella
01:12:08arrive très largement en tête
01:12:10oui 33%
01:12:11à 35%
01:12:13des intentions de vote
01:12:13au premier tour
01:12:14pour Marine Le Pen
01:12:15ou pour Jordan Bardella
01:12:17dans le scénario
01:12:18où la première
01:12:18serait empêchée
01:12:20un scénario
01:12:20qui est une éventualité
01:12:22vu les péripéties judiciaires
01:12:24qui peuvent encore
01:12:25l'attendre Marine Le Pen
01:12:27dans les deux cas de figure
01:12:28le Rassemblement National
01:12:29est largement devant
01:12:31au sein du Bloc Central
01:12:33certains estiment
01:12:34que la candidature
01:12:35de Jordan Bardella
01:12:36serait plus facile
01:12:39dans une campagne
01:12:40en termes de mobilisation
01:12:42et de lutte
01:12:43contre cette candidature
01:12:45en tout cas
01:12:45c'est ce que certains nous disent
01:12:47que Jordan Bardella
01:12:48pourrait créer
01:12:49davantage de division
01:12:51en interne
01:12:51pourrait peut-être
01:12:52être moins suivie
01:12:53que d'autres
01:12:55par rapport à Marine Le Pen
01:12:57mais pour l'instant
01:12:58dans les sondages
01:12:59ce n'est pas ce qui apparaît
01:13:00les deux candidatures
01:13:02réussissent à être largement
01:13:04devant toutes les autres
01:13:05et on va s'intéresser
01:13:06maintenant au Bloc Central
01:13:07on voit ces chiffres
01:13:08il y a des signaux d'alerte
01:13:09là aussi dans ce sondage ?
01:13:11Oui c'est l'autre enseignement
01:13:12principal de ce sondage
01:13:13Pauline
01:13:14c'est l'inquiétude
01:13:15au sein du Bloc Central
01:13:16les différentes candidatures
01:13:18qui sont testées
01:13:19les différentes hypothèses
01:13:21sont sur des scores
01:13:22qui sont largement inférieurs
01:13:24à ceux que les instituts
01:13:26de sondage pouvaient obtenir
01:13:28lorsqu'ils testaient
01:13:28ces hypothèses
01:13:29il y a un an
01:13:30une dizaine de points
01:13:31en dessous
01:13:32d'une étude similaire
01:13:34menée en septembre 2024
01:13:35Edouard Philippe
01:13:37pour Horizon
01:13:38le maire du Havre
01:13:39semble avoir
01:13:40un avantage
01:13:41sur d'autres profils
01:13:42Gabriel Attal
01:13:44n'est qu'à 10%
01:13:45des voix
01:13:45c'est bas
01:13:46pour l'ancien Premier ministre
01:13:47qui tente de faire exister
01:13:49le scénario
01:13:50de sa candidature
01:13:51vous vous souvenez
01:13:52il y a quelques jours
01:13:53nous avions beaucoup commenté
01:13:54ces propos
01:13:55de rupture
01:13:56plus ou moins consommée
01:13:58par rapport à Emmanuel Macron
01:13:59Gérald Darmanin
01:14:00le ministre de la Justice
01:14:01lui aussi
01:14:02est en dessous
01:14:03des 10%
01:14:04il faut noter
01:14:05cette fois-ci
01:14:06au-delà du bloc central
01:14:07mais qu'au sein
01:14:07du socle commun
01:14:08Bruno Retailleau
01:14:10lui pour le coup
01:14:11est plutôt
01:14:12en bonne forme
01:14:13sondagière
01:14:13entre 9 et 13%
01:14:15des intentions de vote
01:14:16la question
01:14:17de la personne
01:14:18qui pourrait éventuellement
01:14:20fédérer
01:14:20les différents courants
01:14:22du socle commun
01:14:23est une question
01:14:24qui ne manquera pas
01:14:25de se poser
01:14:25si d'autres sondages
01:14:26comme ceux-là
01:14:27se reproduisent
01:14:29et puis un tout dernier point
01:14:29pour vous dire
01:14:30qu'aussi le bloc central
01:14:31souffre face à Raphaël Glucksmann
01:14:34Raphaël Glucksmann
01:14:35une surprise
01:14:35dans ce sondage
01:14:36il est élevé
01:14:38le responsable
01:14:39de place publique
01:14:40dans les intentions de vote
01:14:41au-dessus
01:14:41de ce que l'IFOP
01:14:43prédit
01:14:44pour Jean-Luc Mélenchon
01:14:45effectivement
01:14:45et parfois
01:14:46au coude à coude
01:14:46avec Edouard Philippe
01:14:47merci beaucoup
01:14:48pour toutes ces précisions
01:14:49votre analyse
01:14:49Alexis Cuvillier
01:14:51on voudrait rendre
01:14:52un dernier hommage
01:14:53maintenant
01:14:54à Claudia Cardinal
01:14:55l'actrice italienne
01:14:56franco-italienne
01:14:57qui s'était teinte
01:14:58à 87 ans
01:14:59la semaine dernière
01:15:00les obsèques
01:15:01de Claudia Cardinal
01:15:02ont eu lieu
01:15:02à l'église Saint-Roch
01:15:04un dernier hommage
01:15:05un dernier adieu
01:15:05qui lui a été rendu
01:15:06par des centaines
01:15:07d'anonymes
01:15:08des personnalités aussi
01:15:09qui sont venues
01:15:10lui dire au revoir
01:15:11des inondations
01:15:14des pluies
01:15:15diluviennes
01:15:16on en parlait hier
01:15:17à Valence
01:15:18en Espagne
01:15:18et maintenant
01:15:19c'est au tour
01:15:19d'Ibiza
01:15:20Anthony Ferry
01:15:21Ibiza
01:15:21qui connaît
01:15:22des pluies record
01:15:24des très fortes pluies
01:15:25qui tombent en ce moment
01:15:25oui alors en fait
01:15:26c'est tout l'archipel
01:15:28en l'occurrence
01:15:29des baléares
01:15:30qui est concerné
01:15:30par des pluies diluviennes
01:15:32mais vous l'avez dit
01:15:33effectivement Pauline
01:15:33depuis ce matin
01:15:34jusqu'à ces heures aujourd'hui
01:15:35ce sont deux îles
01:15:36très précisément
01:15:37de cet archipel
01:15:38qui sont concernées
01:15:39par une vigilance rouge
01:15:40Ibiza
01:15:41et Formentera
01:15:42et à Ibiza
01:15:43et bien
01:15:44il est tombé par exemple
01:15:45sur certaines communes
01:15:46notamment à Aivissa
01:15:47200 litres d'eau
01:15:49par mètre carré
01:15:50depuis minuit
01:15:51hier soir
01:15:53pour vous donner
01:15:54un ordre d'idée
01:15:54il tombe normalement
01:15:56sur l'ensemble
01:15:56du mois de septembre
01:15:57à peu près 40 litres d'eau
01:15:58sur cette île
01:15:59donc là on est 5 fois
01:16:01ce qu'il tombe
01:16:02en moyenne
01:16:02sur un mois
01:16:03en à peine quelques heures
01:16:04donc forcément
01:16:05ça donne les images
01:16:06que vous voyez ici
01:16:07à l'écran
01:16:08avec tout simplement
01:16:09des inondations
01:16:10malheureusement
01:16:11sur de plus en plus
01:16:13de secteurs
01:16:13sur cette île d'Ibiza
01:16:15et sur l'île de Formentera
01:16:16Merci beaucoup à vous
01:16:17merci Anthony Ferry
01:16:18d'être venu sur ce plateau
01:16:19vous restez avec nous
01:16:21moi je vous retrouve demain
01:16:21à la même heure
01:16:22mais tout de suite
01:16:23c'est Marshall Truchot
01:16:24il sera question
01:16:25de ce sondage
01:16:26sondage qui fait
01:16:27énormément réagir
01:16:29sondage qui donne
01:16:29pour la présidentielle
01:16:30de 2027
01:16:31le RN
01:16:32très largement en tête
01:16:33mais il y a des signaux
01:16:34d'alerte pour le bloc central
01:16:36et puis vous allez le voir
01:16:37à gauche aussi
01:16:38on se pose beaucoup de questions
01:16:39Raphaël Glucksmann
01:16:39arrive devant
01:16:41Jean-Luc Mélenchon
01:16:42ça fait réfléchir évidemment
01:16:43du côté des différentes
01:16:45écuries politiques
01:16:46restez avec nous
01:16:47sur BFM TV
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