00:00Et sur le débat des remplaçants, moi je l'avais un peu impulsé samedi soir,
00:04moi je ne suis pas satisfait du rendement des remplaçants du PSG et je pense qu'on doit être plus exigeant envers ces remplaçants-là
00:09parce que l'excuse de la fatigue de la Coupe du Monde des Clubs, elle ne vaut pas pour tout le monde au PSG.
00:15Moi je le répétais, mais que Ousmane Dembélé soit dans le trou, que Bradley Barcola, Vitinha, Achraf Hakimi soient moins bien,
00:24je n'ai aucun problème avec ça, c'est logique.
00:26Maintenant il y a des joueurs quand même qui sont venus pour ce rôle-là, et même en Ligue 1,
00:31moi je trouve qu'il y a des performances de certains joueurs qui sont très en deçà des attentes.
00:37Quand tu regardes le match contre Nantes où il y avait eu rotation, quand tu regardes le match contre Osserre où il y a rotation,
00:43je trouve qu'il y a beaucoup moins d'exigences, même chez les observateurs, quand on évoque les performances individuelles.
00:49Alors j'espère que dans le vestiaire, Louis-Henriquet en demande beaucoup plus,
00:53mais les matchs au petit trou de certains joueurs qui doivent donner des mots de tête à Louis-Henriquet en temps normal,
01:00là ce n'est même plus des mots de tête, c'est que c'est des joueurs qui doivent se préparer à des grosses échéances pour le PSG parce qu'il y a des blessures.
01:07Et moi je trouve que le match d'Osserre, il y a certains joueurs, je ne vais pas encore les citer parce qu'on connaît,
01:11on sait de qui on parle, mais on a banalisé les performances, on n'en parle même plus.
01:20Bah Ramos, mais bon, on va dire que je fais une fixette.
01:23Ramos, toutes les semaines tu parles de Ramos.
01:25Mais Ramos, c'est quand même un numéro 9, c'est un finisseur, c'est quelqu'un qui est quand même...
01:30Enfin je ne sais pas, tu nous as dit que c'était un numéro 10 à l'ancienne,
01:32que c'était un joueur qui pouvait participer au jeu, qui était un ancien.
01:34Dans le système du PSG, c'est un numéro 9.
01:36Il a dit que c'était un 10 à l'ancienne.
01:37Ah oui, c'était un 10 à l'ancienne.
01:39Il a formé milieu de terrain.
01:40Il a démarré milieu de terrain.
01:41Même en professionnel, il était censé jouer milieu de terrain.
01:45Il y a eu un problème et il a fini, il a marqué.
01:49Il y a eu un problème, c'est son niveau technique.
01:51Il y a eu un problème.
01:52Il devrait avoir un rapport au jeu bien plus important.
01:55Mais bref, au-delà de Ramos, je te dis que globalement...
01:58Tu parles quand même souvent de Ramos.
01:59Non, quand tu as un collectif rempli de remplaçants,
02:05moi j'aimerais que ces joueurs-là se donnent beaucoup plus.
02:08Un Lee Kangin ne joue pas tout le temps.
02:10Lee Kangin, l'année dernière, n'a pas tout le temps joué.
02:12On ne peut pas me dire que ce joueur-là...
02:13Un Lee Kangin, moi je l'ai trouvé bon contre le serre.
02:15Non, mais bien évidemment.
02:16Mais est-ce que les performances sont satisfaisantes ?
02:20Même dans l'intensité, dans l'énergie déployée,
02:23dans le fait de préparer un match contre le Barça,
02:26parce que ces joueurs-là vont être à un moment donné sollicités.
02:29Il y a quand même un truc qu'il faut comprendre, je trouve.
02:32C'est que dans une équipe comme le Paris Saint-Germain,
02:34ça peut être le Grand Barça, ça peut être Manchester City,
02:38qui étaient des collectifs très forts.
02:39Voilà pourquoi je prends ces exemples-là.
02:40Mais c'est aussi Liverpool ou même l'Inter de Mourinho.
02:44En fait, tu as 12 joueurs, 13 joueurs max.
02:47Tu as 11 joueurs titulaires.
02:49Et puis après, tu en as 2 ou 3 qui tournent.
02:51Tous ceux qui viennent après, c'est pas pour ça que c'est des mauvais joueurs.
02:53Mais c'est des joueurs, s'ils ne sont pas dans ce 11-12 titulaire,
02:57c'est parce qu'ils sont en dessous des autres.
03:00Et un équilibre, c'est très fin, aujourd'hui, au très haut niveau.
03:04Et tu regardes, tu regardes historiquement,
03:06ça n'arrive jamais qu'il y ait 20 joueurs qui soient du niveau.
03:10Oui, mais même 15, c'est très compliqué.
03:12Parce qu'aujourd'hui, la machine de Lucien Riquet,
03:15elle est exceptionnelle l'année dernière.
03:17Mais ça tient sur des détails,
03:19ça tient sur des complémentarités qui sont très fines.
03:21C'est ce que je disais du jour,
03:23le football de ce niveau-là, du ultra-haut niveau,
03:26c'est de la Formule 1, c'est le réglage.
03:29Le réglage, ça se joue vraiment à peu près.
03:30Donc les remplaçants, ils ne nous doivent plus rien, quoi.
03:32Ce n'est pas qu'ils ne te doivent plus rien,
03:33c'est que les remplaçants, s'ils sont remplaçants,
03:35c'est parce qu'il y a une raison.
03:37Le seul truc que je voulais ajouter là-dessus,
03:39c'est qu'en fait, là, tu attends
03:41que des joueurs qui ont été déresponsabilisés
03:44pendant longtemps, pendant toute l'année dernière,
03:46prennent leurs responsabilités
03:48et deviennent leaders.
03:49C'est ce qui se passe quand on remplace les 11 joueurs d'une équipe.
03:52C'est ça qui se passe.
03:52Normalement, ces joueurs remplaçants,
03:54qu'on cite Ramos, Zahir Emery,
03:56normalement, ils jouent avec les leaders,
03:58avec les titulaires.
03:59Là, ils ne sont même pas là.
04:00C'est à eux de devenir d'un coup,
04:01de passer de remplaçants qui ne jouaient pas l'année dernière
04:03à leaders d'équipe
04:05parce que les autres ne sont pas là ou sont blessés.
04:07Et je trouve que dans ce cas,
04:08c'est trop dur de les juger dans ce moment-là.
04:10C'est comme quand on met les remplaçants entièrement
04:11en Coupe de France
04:12et qu'on se dit, là, ils n'arrivent pas à avoir le niveau.
04:14Mais c'est exactement la même chose.
04:15Et en équipe de France,
04:16c'est comme le troisième match de coup.
04:18Voilà, aussi.
04:19Où tu fais tourner et tu dis,
04:20eux, ils ne vont pas gagner leur place.
04:22Mais c'est impossible.
04:22Et juste pour finir,
04:23moi, l'exigence,
04:24je l'ai avec ces mecs-là,
04:25quand ils sont entourés des leaders.
04:26Quand Zahir Emery n'est pas bon en Super Coupe d'Europe
04:29contre Tottenham,
04:30alors qu'il est entouré par Fabien Ruiz et Vitinha,
04:33ça, je ne laisse pas passer.
04:34Ce n'est pas normal.
04:35Quand Gonzalo Ramos, à Marseille,
04:37il n'existe pas,
04:38alors qu'autour, il y a plein de monde,
04:39ça, je ne laisse pas passer.
04:40Par contre, contre Auxerre,
04:41on leur demande de faire plus que leur qualité.
04:44Mais quand je parle des remplaçants,
04:45Juste très rapidement,
04:48quand je parle des remplaçants,
04:49ce n'est pas forcément dans ce type de match.
04:50C'est global.
04:52C'est-à-dire qu'à chaque fois
04:52qu'on leur donne l'opportunité,
04:55moi, je ne suis pas d'accord avec le constat
04:57de qu'ils ont été mis de côté l'année dernière.
04:58Ils ont été mis de côté
04:59parce qu'il y a eu, à un moment donné,
05:01la réalité du terrain.
05:02C'est-à-dire qu'un Fabien Ruiz
05:03n'était pas titulaire indiscutable.
05:04Mais donc, c'est qu'il y a un problème de niveau, alors.
05:06Non, mais il a piqué la place de Warren Zahir Emery
05:08à un moment donné
05:08parce qu'il était meilleur sur le terrain.
05:11Un Lee Kangin était titulaire au PSG
05:13à un moment, notamment contre Arsenal
05:15ou même en début de saison,
05:16en Ligue des Champions,
05:17en faux numéro 9.
05:18Un Désiré Doué s'est affirmé après Salzbourg.
05:20C'est-à-dire qu'il faut donner des mots de tête
05:22aux sélectionneurs.
05:24Mais comment renverser le truc
05:25si ces joueurs-là ont déjà compris
05:26qu'ils étaient en dessous des titulaires ?
05:27Mais ce n'est pas normal, Jean-Louis !
