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00:00L'Essentiel politique ce soir c'est avec Jean-Christophe Gallien.
00:05Bonsoir, consultant en communication politique.
00:09Dans un instant, on va revenir sur la récente condamnation de Nicolas Sarkozy.
00:12Il a donné ce week-end une interview explosive au journal du dimanche.
00:15Il estime qu'un traitement spécial lui a été réservé.
00:19Le Premier ministre Sébastien Lecornu a lui commencé à dévoiler ses pistes budgétaires pour 2026.
00:23Il doit aussi annoncer son gouvernement dans les jours qui viennent.
00:26On fera le point sur la semaine qui l'attend.
00:28Et puis on évoquera le retour des syndicats dans la rue le 2 octobre.
00:32Ils espèrent arracher un maximum de concessions à Sébastien Lecornu
00:35à qui il reproche de ne pas appliquer la rupture qu'il a promise.
00:42Nicolas Sarkozy a donc été condamné jeudi à 50 prisons fermes
00:46dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.
00:49Une condamnation avec exécution provisoire et mandat de dépôt différé.
00:52Mais l'ancien président reste combatif.
00:54Dans une interview donnée au journal du dimanche,
00:58il dénonce une violation de l'état de droit.
01:01Il se dit victime d'une injustice.
01:02Jean-Christophe Gallien, cette condamnation, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République.
01:06On sent que les Français sont partagés.
01:08Beaucoup se demandent si la justice n'a pas eu la main un peu trop lourde.
01:12Oui, je crois qu'il n'est pas le seul à se poser la question.
01:14En effet, vous avez raison.
01:15Je pense que c'est assez intéressant de voir effectivement à quel point il y a eu un écho.
01:19Un écho à la fois réel, un peu mesuré, un peu stupéfait.
01:25Je pense que la tonalité est assez générale.
01:27Je ne parle pas de toute la campagne qui peut exister à la fois en pour ou en contre.
01:30Je pense qu'il y a quelque chose qui s'est passé.
01:32Parce que le contexte de communication judiciaire par les juges a été, à mon avis,
01:39assez complexe, pour ne pas dire flou,
01:42avec une reconnaissance de quasiment aucune charge pouvant poser sur Nicolas Sarkozy.
01:48C'est un peu moins vrai sur d'autres partenaires qu'il avait dans cette affaire potentielle.
01:52Et puis, une condamnation lourde.
01:54Lourde parce que spectaculaire.
01:55Parce qu'encore une fois, nous n'avons jamais connu en France.
01:58Ça a été le cas dans d'autres pays européens ou d'autres démocraties.
02:01Deux fois en Israël, une fois au Portugal, une fois en Roumanie.
02:04Un ancien Premier ministre, un chef d'État, on sont partis en prison.
02:08Là, on ne connaît pas ça.
02:09On a eu M. Chirac qui a eu du sursis, on va dire.
02:13Et puis là, c'est une démarche qui envoie un président de la République en prison.
02:17Dans un contexte assez, encore une fois, je vous le dis, de mon point de vue,
02:21un peu flou dans les attendus que j'ai parcourus avec détail,
02:27en tout cas dans la totalité de ce qui existait.
02:30Et c'est vrai que vous avez raison de dire,
02:32je suis assez d'accord avec vous sur cette espèce de sentiment étrange qui traverse le pays.
02:36à la fois de gens qui cherchent à comprendre.
02:39Ce n'est pas qu'un sujet de faculté de droit, si vous voulez.
02:40Ça aurait pu être ça.
02:41Oui, exécution provisoire.
02:43Oui, qu'est-ce qui se passe derrière avec, vous savez, l'association de malfaiteurs.
02:47C'est des sujets de juristes, on va dire.
02:49Mais ça prouve, c'est allé plus profond.
02:52Qu'est-ce que vous pensez, comment vous analysez sa stratégie de communication ?
02:56Il n'est pas resté silencieux, loin de là.
02:58Il s'est exprimé, on le voit, à la sortie du tribunal.
03:01Son interview au journal du dimanche, il est très frontal.
03:05Il se dit victime des juges.
03:07C'est le Nicolas Sarkozy qu'on connaît, finalement, qui ne le souhaitait pas ?
03:10Alors, je vais vous dire, vous savez que c'est un regard assez direct, on va dire.
03:16Je pense qu'il s'est, comme Marine Le Pen, trompé de stratégie.
03:19C'est-à-dire qu'il a été trop tranquille, ou en tout cas respectueux du contexte judiciaire.
03:26C'est terrible de dire ça.
03:28Il a joué le jeu.
03:29Il a joué dans deux directions, avec les magistrats qui étaient en face de lui,
03:32notamment la présidente, qui est quelqu'un qui est reconnu comme étant très agréable,
03:37très à l'écoute pendant les procès,
03:39mais assez dur dans le verdict.
03:41Et puis aussi avec ses partenaires, notamment un qui, à mon avis, lui pose le vrai problème,
03:45c'est Claude Guéant.
03:46Et donc, à partir de là, je pense qu'il y a eu une erreur de non-politisation du procès,
03:50assez vite.
03:51Il aurait dû sentir, il aurait dû comprendre,
03:53il aurait dû comprendre que ça allait être difficile,
03:55parce que c'est une longue procédure, pour le coup, d'enquête, si vous voulez.
04:00On a quelque chose qui s'est déroulé longtemps.
04:02C'est compliqué dans la justice, à ce moment-là, de trouver quelque chose qui s'établit.
04:06Et donc, c'est compliqué aussi d'annoncer quelque chose
04:08qui puisse être l'aveu d'une défaite, entre guillemets,
04:11pour un système dans son ensemble.
04:13Donc, il n'a pas assez politisé.
04:15Et puis, aujourd'hui...
04:17Maintenant, il le fait.
04:18Aujourd'hui, il le fait complètement.
04:19Il se dit quand même victoire d'une cabale juridiciaire.
04:21C'est presque trop tard.
04:22Alors, deuxième point, deuxième erreur de mon point de vue,
04:24c'est que où se situe la zone d'ombre ?
04:26La zone d'ombre, c'est un sujet pour France 24.
04:29C'est pas pour forcément tous les médias.
04:31C'est-à-dire que c'est un sujet qui se déroule en Libye.
04:33Et c'est ces fameuses visites, ou visites de Brice Hortefeux et de Claude Guéant.
04:38De mon point de vue, il y a quelque chose qui est un peu assez clarifié
04:43du côté de Brice Hortefeux, un peu moins du côté de Claude Guéant.
04:45Et je ne crois pas, sincèrement, il a voulu rester très proche de cette affaire.
04:49Je suis quasiment certain qu'il n'a pas maîtrisé toutes ces visites des collaborateurs.
04:54Lui, il est allé, comme d'autres chefs d'État et de gouvernement,
04:56bien avant en Libye.
04:57C'était la réouverture du flux diplomatique de la Libye.
05:00Mais là, la zone de flou est très concrète.
05:02Il n'y a pas de preuve de quoi que ce soit qui a pu démarrer.
05:04C'est l'association de malfaiteurs qui montre qu'on peut imaginer une attention.
05:08Mais il n'a pas été assez précis dans, un, est-ce que j'ai été commanditaire de ces visites ?
05:15Et deux, est-ce que j'ai su ce qui se passait et qu'est-ce qui s'est passé ?
05:18Un autre homme est dans l'actualité politique du moment, c'est Sébastien Lecornu.
05:22Il doit nommer son gouvernement dans les prochains jours.
05:24Cela fait 19 jours maintenant que la France n'a plus de gouvernement.
05:29Le record établi par Michel Barnier est battu.
05:31En attendant, le Premier ministre a commencé à dévoiler ses pistes pour le budget 2026.
05:36Écarter la taxe du CMAN et le retour de l'impôt sur la fortune.
05:39Il n'y aura pas non plus de suspension de la réforme des retraites.
05:42C'est plutôt mal engagé pour se mettre les socialistes dans la poche, non ?
05:45Ah oui, ça veut dire que là, il y a une porte qui s'est fermée.
05:48Très concrètement, vous avez raison.
05:50C'est même pas plus, c'est plus que mal engagé.
05:51Je pense que là, pour le coup, on ne voit pas très bien comment...
05:53Qui, chez les socialistes, qui avaient une envie, ils s'étaient proposés encore une fois.
05:59C'est la deuxième ou la troisième fois qu'ils se proposent, cette fois-ci, presque en solo.
06:03Ils étaient allés sans leurs amis, j'allais dire, des gauches.
06:07La France insoumise qui n'en veut pas, les Verts qui n'en veulent pas, le Parti communiste qui n'en voulait pas vraiment non plus.
06:11Donc, ils étaient un peu tout seuls.
06:11Donc, ils étaient désignés, auto-désignés comme candidats.
06:14Et puis, ils ont pris une porte dans la figure.
06:16Est-ce qu'ils s'y attendaient ? Je ne suis pas certain.
06:18Est-ce que tout le monde s'y attendait ? Je ne suis pas certain non plus.
06:20Parce qu'on avait plutôt un sentiment, d'une volonté de M. Lecornu d'ouvrir, sinon une porte, en tout cas quelque chose qui pouvait paraître une conversation.
06:28Il peut encore le faire, non ?
06:29Alors, il peut changer d'avis.
06:30Mais enfin, c'est compliqué avec ce qu'il a déclaré sur le budget.
06:32Parce qu'il a deux moments.
06:33Il a un moment qui est celui de la composition d'un gouvernement, qui se situe ensuite avec une déclaration de politique générale.
06:40Il va faire comme les autres.
06:41Il ne va pas engager la confiance.
06:42Donc, il pourra continuer.
06:43Et puis, il arrivera le moment du budget.
06:44Et là, il faut bien qu'on soit d'accord sur la plateforme qu'on va proposer aux Français, et surtout à l'Assemblée nationale en termes d'équation budgétaire.
06:52Un mot de sa stratégie de communication à lui.
06:54Sébastien Lecornu, le silencieux, qui communique essentiellement dans la presse écrite, avec des annonces au compte-gouttes, qui reçoit tous les partis.
07:03C'est une méthode qui peut fonctionner ?
07:05Alors, on l'a presque oublié.
07:07Vous avez raison.
07:08L'Assemblée générale de l'ONU, la 80e, une grande thématique avec oui ou non deux États en Palestine.
07:13Puis, après l'affaire Nicolas Sarkozy, on ne sait plus qu'il était là.
07:17On ne savait plus s'il travaillait vraiment.
07:19Il a fait une communication en PQR prescotine régionale, ce qui est plutôt intéressant, mais par écrit, vous avez raison de le dire, comme si on se protégeait de la conversation orale.
07:27Pas de 20 heures, pas d'interview particulière avec un média audiovisuel.
07:31Ça aurait pu être France 24, par exemple, si ça n'a pas été le cas.
07:33Et donc, forcément, on se pose des questions.
07:35Est-ce qu'il y a quelque chose qui avance ? Est-ce qu'il n'avance pas ?
07:38Quelle est sa personnalité ?
07:40On est dans l'extrême discrétion.
07:42Et là, pour le coup, dans un contexte où on a quand même besoin d'avoir des indications, d'avoir une perspective, parce qu'on est dans un contexte où on n'a plus de gouvernement.
07:51Et on n'a plus de gouvernement après une période où il y a eu de l'agitation, M. Bérou pendant l'été, et ainsi de suite.
07:55Ça fait donc un long moment maintenant qu'on a l'impression que ce pays n'est pas piloté.
08:00En tout cas, pas sur le plan intérieur.
08:02Sur le plan extérieur, on a eu des indications avec M. Macron.
08:05Mais là, en l'occurrence, on peut s'interroger.
08:07Donc, il y a urgence à ce qu'il soit un peu différent, un peu plus incarnant de sa fonction.
08:14Parce qu'il n'est plus simplement un ministre.
08:15Il n'est plus président d'un conseil départemental.
08:18Il faut qu'il sorte de la coquille de celui qui est le fan, premier fan peut-être, peut-être le fils préféré aujourd'hui,
08:24que M. Attal ait parti dans une opposition à Emmanuel Macron d'Emmanuel Macron.
08:27Ça ne suffit plus.
08:28Il est le premier ministre de ce pays.
08:29Ça va être un moment important, la nomination du gouvernement.
08:32Elle est attendue dans les jours qui viennent.
08:34Il peut y avoir des surprises ?
08:37Aujourd'hui, on pouvait avoir des surprises tant qu'il avait ouvert très largement.
08:41Encore une fois, vous avez raison de le dire tout à l'heure.
08:43Et moi, je le confirme.
08:43Il a fermé la porte plutôt pour les gauches.
08:45Il lui reste quoi ? Il lui reste son bloc central.
08:48On a des gages.
08:49Oui, bien sûr, on peut être solidaires.
08:50Mais en même temps, on attend aussi des perspectives.
08:52Même le modem, si vous voulez, pose des questions.
08:54Et puis après, vous avez les républicains.
08:56Il en émane en 2017, mais il est parti quand même depuis longtemps.
08:59On ne peut pas lui faire de cadeaux non plus.
09:00Même si on sent bien que M. Retailleau, il n'a pas envie de sortir du gouvernement.
09:05Il a envie de continuer.
09:05Et puis maintenant, tout dépendra du Rassemblement National.
09:08Encore une fois.
09:10Parce que c'est eux qui vont avoir, ce sont eux qui vont avoir la possibilité.
09:14Non pas de rentrer au gouvernement.
09:15On sent évidemment qu'ils n'en veulent pas.
09:18Mais de décider si oui ou non on continue dans l'instabilité ou pas.
09:21De toute manière, c'est très mal embarqué, si vous voulez, sur l'aspect budgétaire.
09:26Moi, je pensais concrètement, mais on verra bien ce qui se passait, qu'il aurait une chance, Rassemblement National y compris,
09:31parce qu'on allait dépasser les élections municipales qui arrivent en mois de mars prochain,
09:34que personne ne veut avoir encore un contexte d'agitation potentielle d'ici là.
09:40Mais c'est de moins en moins certain.
09:42Les syndicats, eux, sont également très remontés contre le Premier ministre.
09:45Ils sont ressortis déçus de leur réunion à Matignon la semaine dernière.
09:49Ils appellent à une nouvelle journée d'action le 2 octobre.
09:51Pour la rupture, on reviendra.
09:53C'est ce qu'a déclaré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, dans une interview à la tribune du dimanche.
09:58Est-ce que cette stratégie du rapport de force, elle peut payer face à un Premier ministre en position de faiblesse ?
10:06C'est là où il y a presque un point positif.
10:08C'est-à-dire que pour le coup, celles et ceux qui considèrent qu'ils ont été écoutés,
10:13on a le sentiment, c'est moins les partis politiques ou les groupes parlementaires à l'Assemblée nationale ou au Sénat que les syndicats.
10:19En tout cas, c'est le cas de la CFDT par exemple, moins la CGT qui est dans un rapport un peu plus dur évidemment.
10:23Mais on a le sentiment que cette conversation sociale, si vous voulez, un peu politique évidemment,
10:28parce qu'elle contourne quelque part les partis, elle vient à rentrer dans quelque chose qui est un peu différent, ça fonctionne.
10:34Sauf que ça, ça ne donnera pas, ça va peut-être permettre d'éteindre un petit peu la colère sociale.
10:40Et à mon avis, il est tellement complexe, tellement multiple, tellement pluriel,
10:44des pharmaciens jusqu'aux cheminots en passant par les agriculteurs, ainsi de suite.
10:47Je ne vois pas comment il peut s'en sortir parce qu'il ne pourra pas contenter tout le monde.
10:51Par contre, elle ne contente en rien les partis politiques.
10:54Elle les contourne, ce qu'ils n'aiment pas beaucoup.
10:55Et donc, c'est un point positif, mais c'est un point aussi où on voit bien que les syndicats cherchent aussi l'adversaire,
11:02l'adversité, la capacité de mettre pression.
11:04Alors, ils savent bien que la bête est blessée, que le politique est blessé.
11:06Il ne faut pas retenir des concessions ?
11:08Oui, mais avec quel gouvernement ?
11:09Il faut quand même qu'à un moment donné, ils aient en face d'eux,
11:11non pas simplement quelqu'un qui gère l'intérim,
11:13mais quelqu'un qui peut prendre des initiatives,
11:15qui peut aller les proposer encore une fois à l'Assemblée nationale et au Sénat.
11:18Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
11:19Donc, ils sont dans une difficulté aussi, c'est de se situer.
11:22Donc, il y a une conversation, on le sait, il y a des entretiens, il y a de la rue,
11:26il y a de la rue physique, il y a des salles, des gens qui viennent et qui viennent,
11:28même les patrons, en tout cas un certain nombre de syndicats patronaux veulent le faire aujourd'hui.
11:32Donc, c'est un champ de bataille de communication ou de conversation sociale qui s'est ouvert.
11:36Maintenant, ça complexifie encore davantage l'équation de Sébastien Lecornu,
11:40qui est à plusieurs fronts, en fait, en réalité.
11:42Toujours à propos de cette mobilisation sociale,
11:44est-ce qu'on peut s'attendre à ce qu'elle monte en puissance dans le courant de l'automne ?
11:48On en est déjà à la troisième mobilisation depuis la rentrée ?
11:52Il y a deux hypothèses.
11:54La première, c'est que, oui, on continue d'avancer parce qu'on aura un nouveau gouvernement
12:00et qu'on veut obtenir des résultats et qu'on sait qu'on est en période de fabrication d'un budget
12:03et qu'on aura des réponses assez rapides.
12:05Et puis, parce qu'on a des envies, on a des besoins.
12:08La deuxième, c'est qu'il peut y avoir aussi une lassitude.
12:10La lassitude peut se transformer dans autre chose que la mobilisation organisée,
12:15la colère, le 10 septembre, ou d'autres colères qui peuvent s'agiter.
12:18Et ce mélange-là est un mélange incertain.
12:21Le politique est tellement affaibli, tellement affaibli,
12:24qu'au niveau gouvernemental, en tout cas au niveau de l'Assemblée nationale et du Sénat,
12:27qu'on a un sentiment que tout peut arriver de ce point de vue-là.
12:31Reste encore la figure maintenant tutélaire du président de la République.
12:33Emmanuel Macron, à un moment donné, il va avoir du mal à sortir de ce contexte.
12:37Qu'on n'entend plus sur la scène intérieure.
12:38Il n'existe plus sur ce terrain-là.
12:40Quelque part, il se cache un petit peu.
12:42Il a choisi la version internationale, européenne.
12:46Il a pris position, aujourd'hui, simplement, après l'affaire de Nicolas Sarkozy,
12:50non pas pour dire c'est bien ou c'est mal,
12:51mais pour dire c'est mal d'attaquer les juges,
12:53alors que ceux-ci attendaient quelque chose du magistrat suprême du pays.
12:58Donc, c'est un moment compliqué, compliqué pour les syndicats,
13:01compliqué pour le gouvernement, compliqué pour Emmanuel Macron,
13:03qui peut donner lieu à beaucoup, beaucoup de choses sur le terrain social
13:08et pas forcément ce qu'on connaît.
13:10Maintenant, ça va être l'hiver.
13:12Et l'hiver, c'est rarement propice, sauf dans l'épisode, rappelons-nous,
13:15ou l'épisode qu'on a connu, qui était très dynamique, extrêmement puissant,
13:19et qui avait démarré à peu près à ce moment-là.
13:20Merci, merci beaucoup, Jean-Christophe Galien,
13:23d'être venu décrypter l'actualité politique du moment.
13:26Merci.
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