Retrouvez « La chronique de Marie de Brauer » dans Zoom zoom zen sur France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-marie-de-brauer
00:00Mais pour l'heure, je vais me tourner vers Marie de Breuer.
00:01Marie, une fois n'est pas coutume, vous avez choisi de faire une chronique en lien avec le thème du jour, la santé mentale.
00:07Ça va le public ?
00:09Oh là, c'est mou, j'ai rien entendu, ça va !
00:13Ah, je vis pour ça, purée de pommes de terre, pour qu'on m'aime !
00:18Bon, je vais vous parler de binge-watching, et voilà, j'en vois qu'ils sont tous étonnés, vous vous dites quoi ?
00:24Le binge-watching ? Mais on est dans ZoomZoomZen en 2023 ou quoi ?
00:28Et non, vous êtes bien dans ZoomZoomZen en 2025, mes petits loustiques, on n'a pas remonté dans le temps pour trouver des mots en anglais un peu as-been pour en faire une émission
00:36dans laquelle il y aurait genre un présentateur qui se foutre de la gueule du rédacteur en chef pour son accent anglais qui serait la binge-watching ou where it comes from, où ça sort.
00:48Ne vous inquiétez pas, le stress, pas de panique, on ne peut toujours pas remonter dans le temps, voilà, si ça peut vous rassurer.
00:55Après, si je pouvais, moi, remonter dans le temps, je pense que le premier truc que je ferais, c'est que je reviendrais au lycée et je dirais à Victor que je suis amoureuse de lui
01:03plutôt que de garder tous les sentiments en flux au fin fond de mon âme.
01:06Et en même temps, si je fais ça, les conséquences en 2025 seraient catastrophiques, je serais probablement en train de fumer des pétous dans les Yvelines
01:13avec un marmot sous le coude.
01:15Chiant, je ne serais pas devant vous à vous supplier de m'aimer et...
01:19Psst, Marie, quoi, Marie ?
01:21Marie, t'es complètement toc-toc avec ton histoire, t'es loco-loca-loqui, t'es folle, en fait.
01:26Eh oh, Marie, on ne dit pas folle, c'est psychophobe.
01:29Gneu, gneu, gneu, je suis Marie et je suis contre la psychophobie alors que je parle à moi-même.
01:33Gneu, gneu, gneu, je parle à moi-même pour la blague, en fait, parce qu'après, les gens, ils rient et ça veut dire qu'ils m'aiment.
01:38Ok, le binge-watching, Kézako, c'est le fait de regarder plein d'épisodes de séries sans pouvoir s'arrêter parce que purée, c'est trop bien, là, je vais la suite.
01:48Et on pourrait se dire que ce n'est pas bon pour la santé mentale.
01:51Eh ben, il y a une étude qui dit que si, c'est bon pour la santé mentale.
01:54C'est trop bien, les études, quoi, c'est trop pratique.
01:57D'ailleurs, selon une étude, ce qui est encore mieux pour la santé mentale, c'est de binge-watcher une série en mangeant une commande de 67 euros de sushi.
02:05Cette étude dit vrai. Regardez-moi, je suis en pleine forme.
02:11En fait, pourquoi ça serait bon pour la santé ?
02:13C'est que binge-watcher permettrait de s'immerger dans une histoire et même d'alimenter l'engagement imaginatif, rétrospectif.
02:20Et tire sur mon doigt, Manon.
02:22Désolée, il me manquait une blague.
02:25Donc, l'engagement...
02:27Ça marche toujours.
02:27Non, bien sûr, évidemment, c'est l'humour prout.
02:30L'engagement imaginatif, rétrospectif, Mathieu, c'est par exemple s'imaginer ce que serait l'amitié avec des personnages d'une série.
02:38Moi, je m'imagine grave des amitiés avec des personnages.
02:42J'adore l'amitié, j'ai jamais imaginé, genre, rouler d'énormes galoches à Mike Delfino ou à Chandler Bing ou encore à Marshall Eriksson.
02:51Non, non, non, nos galoches, que de l'amitié, OK ?
02:55J'ai encore moins imaginé me faire trifouiller le bazar par Spike et Angel, les vampires de Buffy contre les vampires,
03:01pendant que Willow, la sorcière, nous filmerait, par exemple, dans une crypte mortuelle.
03:06Non, non, non, j'ai jamais imaginé ça, moi.
03:09J'adore l'amitié.
03:11D'ailleurs, j'aime tellement l'amitié dans Friends, je suis Monica, figurez-vous.
03:14Évidemment, Manon et Rachel, Quentin, c'est Joey, Mathieu, c'est Rose, et Cyril, c'est Gunther, bien sûr.
03:23Si vous ne comprenez pas, binge et Friends, ça souffre du bien à la tête.
03:27Merci beaucoup, Marie Debreu, qu'on applaudit.
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