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  • il y a 2 mois
BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce samedi 20 septembre, Jacques Feyer, dirigeant associé de Tribü, Kevin Franco, directeur des ventes Pocheco, Jean Charles Tchakirian, fondateur du Gaulois, Timothée Fustec, directeur général de Kerlotec, Guillaume Luu, directeur du département industriel de NeoCem, Frédéric Boissière, dirigeant de Boissière & Fils, et Jasvir Singh, dirigeant de SAT Energy, sont revenus sur leurs entreprises respectives, qui ont un impact significatif sur le territoire, dans l'émission Hors-Série Les Dossiers BFM Business présentée par Audrey Tcherkov. Hors-Série Les Dossiers BFM Business est à voir ou écouter le samedi sur BFM Business. Cette émission a été réalisée en partenariat avec GENERALI ENTREPRIZE.

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Transcription
00:00BFM Business Partenaires
00:01Hors série, les dossiers BFM Business, les héros de la durabilité, preuve d'impact.
00:10Audrey Tcherkov
00:11Bienvenue dans ce hors série dédié aux entreprises qui changent la donne sur les territoires.
00:18Nous avons la chance aujourd'hui de recevoir les lauréats du prix européen Generali PME Enterprise
00:24qui distingue des TPE et des PME allant de 5 à 300 salariés pour leur impact environnemental, social, mais aussi pour leur capacité à innover.
00:34C'est donc parti pour une émission qui met à l'honneur des entreprises qui inspirent et qui changent vraiment l'échelle.
00:407 lauréats, 5 prix régionaux et 3 prix coup de cœur.
00:43Des solutions concrètes et des résultats mesurables pour comprendre comment durable rime avec rentable.
00:49Nous accueillons Tribu pour la collecte et le recyclage en circuit court.
00:556 valeurs fortes dont l'inclusivité et l'innovation.
00:58Poche Eco, jusqu'à 2 milliards d'enveloppes par an, 100% biodégradable et recyclable.
01:03C'est ce qu'on appelle l'industrie éco-conçue.
01:05Le Gaulois Jeans, ce sont des jeans éco-responsables en lin et en laine locaux.
01:11C'est la filière textile durable.
01:12Et Carlotech, institut d'innovation systémique de la prospective à l'expérimentation.
01:18Bonjour messieurs.
01:19Alors Jacques Feilleur, je me tourne vers vous.
01:22Vous avez développé, je l'ai dit, une solution disruptive clé en main pour la gestion de déchets en entreprise.
01:28En quoi votre modèle est vraiment différent des modèles classiques ?
01:31En fait, bonjour Audrey, l'expérience professionnelle m'a appris que pour exister,
01:35il fallait innover et proposer une solution différenciante,
01:38surtout lorsqu'on se lance dans un marché qui est déjà mûr et structuré.
01:41Et depuis le lancement, en fait, la valeur ajoutée principale de Tribu,
01:44c'est de proposer à nos clients une panoplie de services
01:48qui leur permet de passer d'un système d'évacuation de leurs déchets
01:52à un système de gestion maîtrisée de leurs déchets.
01:56Donc on fonctionne en mode projet avec une panoplie de services qui est mis à leur disposition
02:00dans lesquelles ils peuvent librement piocher.
02:01Ça commence par une forme d'étude de leurs besoins,
02:06avec la mise en place de solutions concrètes pour pouvoir trier les déchets au bureau.
02:09Comment je trie ? Qu'est-ce que je trie ?
02:11Ensuite vient la collecte, où là aussi, on a apporté une solution complètement différencée,
02:17c'est-à-dire qu'au lieu d'aller vider des poubelles chez nos clients,
02:20on va repartir avec leurs poubelles.
02:21L'idée étant que quand la poubelle arrive dans nos ateliers,
02:24elle est toujours traçable physiquement.
02:26Quand elle arrive dans nos ateliers, on fait du sur-tri manuel,
02:28on va corriger les éventuelles erreurs de tri,
02:30de façon à ce que le déchet soit propre à être recyclé,
02:34qu'il soit parfaitement qualifié.
02:36On va le peser, et là aussi, dans un univers où on parle en tonnes,
02:40nous, on va parler en 200 grammes, on a une précision qui est ultime.
02:44Et enfin, on va emmener les déchets vers des filières de recyclage
02:47qui sont garanties 100% françaises.
02:49Et l'ensemble de tout ceci, elle est tracée dans un système
02:53qui permet à chacun de nos clients de trouver la data.
02:56Dans un monde où aujourd'hui la data est cruciale,
02:58on a mis à disposition, on a développé un outil web propre
03:00qui leur permet à tout moment de retrouver l'ensemble de leur data
03:03jour par jour sur la production de leurs déchets.
03:06Et finalement, comme le dit notre devise,
03:08avec Tribu, c'est faites un petit geste,
03:10le geste de tri, Tribu s'occupe du reste.
03:12Et voilà, et alors quand on regarde vraiment ce qu'est Tribu,
03:16on comprend que vous avez un ADN d'inclusivité assez fort,
03:19en quoi est-ce que votre projet peut être qualifié de solidaire et d'inclusif ?
03:23Effectivement, notre projet, en fait, c'est la double dimension.
03:26C'est le projet économique, on en a parlé, et le projet social.
03:30Et en fait, lors du premier recrutement,
03:32on s'est demandé quel était notre besoin.
03:34Et on a décidé de privilégier des gens
03:37qui sont en grave difficulté face à l'emploi.
03:40Et donc, les critères de recrutement sont devenus très simples.
03:42C'est travailler en situation de handicap,
03:44chômeur en fin de droit,
03:45et si possible, l'âgé.
03:47Et donc, ça a été le cas de notre premier recruté,
03:50qui est resté chez nous jusqu'à sa retraite.
03:52Donc, il a retrouvé chez nous un cadre fort,
03:55structurant, épanouissant.
03:58Quand on a déjà souffert dans la vie,
04:00retrouver un job qui vous redonne la possibilité
04:02qu'il fonctionne comme un tremplin, c'est important.
04:04Donc, c'est ce qu'on a proposé.
04:05Et comme ça a fonctionné,
04:06on en a fait, au fil du temps,
04:08un critère positif de recrutement.
04:10Pour travailler chez Tribu,
04:11il faut être travaillant en situation de handicap
04:13et être chômeur en fin de droit.
04:15Donc, ça fait vraiment partie de notre ADN.
04:17Mais je voudrais quand même préciser
04:19que notre métier, c'est de faire du développement durable,
04:21opéré par des travaillants en situation de handicap,
04:23et pas l'inverse.
04:24C'est-à-dire que ce que l'on vend,
04:25ce sont des solutions de développement durable
04:26et non pas du handicap.
04:28Notre idée, ce n'est pas de stigmatiser le handicap,
04:30ce n'est pas de mettre en avant le handicap,
04:31ce n'est pas de profiter du handicap.
04:33C'est vraiment de faire du développement durable
04:34et de faire en sorte que nos collaborateurs,
04:36notre première richesse,
04:38puissent s'épanouir chez nous.
04:38Et vous avez raison de spécifier,
04:40c'était un message important.
04:41Donc là, nous avons parlé fin de vie matière.
04:44Je me tourne vers Pochéco,
04:45parce que chez vous,
04:46la boucle démarre plutôt à la conception.
04:48Donc, je l'ai dit,
04:49vous fabriquez des enveloppes 100% biodégradables
04:51et recyclables.
04:53Kévin Franco,
04:54comment est-ce que vous avez transformé
04:55une production de 2 milliards par an,
04:57c'est quand même colossal,
04:58sans perdre en fiabilité,
05:00je dirais, pour les grands comptes ?
05:01Bonjour Audrey.
05:03En effet, on a tout transformé.
05:04On a démarré ce programme il y a 30 ans,
05:07qu'on a appelé chez nous l'écolonomie.
05:09On s'est rendu compte au fil du temps
05:11qu'il était plus économique de travailler
05:13de façon écologique.
05:14Et le premier sujet,
05:15le premier enjeu,
05:16c'est ce qu'on maîtrise le plus
05:18en tant qu'industriel et fabricant,
05:20c'est l'enveloppe elle-même
05:20et l'éco-conception de cette enveloppe.
05:22Donc, on a été chercher d'abord
05:24des ressources,
05:25des matières premières,
05:27qui à la fois étaient moins toxiques
05:28pour nos collègues,
05:29parce que c'était vraiment le point de départ,
05:30c'est de proposer du travail aux équipes
05:32dans les meilleures conditions possibles,
05:34et trouver aussi des ressources
05:35comme le papier,
05:36où on avait la garantie
05:37que c'était une ressource durable
05:39et renouvelable, surtout.
05:40Parce que si on veut programmer
05:42ou en tout cas construire un programme
05:43sur du long terme,
05:44il faut s'assurer de cette durabilité,
05:46cette renouvelabilité des ressources.
05:49Donc ça, ça a été le premier chantier.
05:51Et ça a été aussi,
05:53sans négliger,
05:54l'aspect qualité du produit
05:55et l'aspect rentabilité aussi du système.
05:58C'est là où l'écolonomie fait sens,
06:00en tout cas.
06:01Et donc on a l'éco-conception de nos produits
06:02et les économies réalisées grâce à ça
06:04nous ont permis aussi d'intervenir
06:05sur le bâtiment,
06:06sur le process énergétique.
06:08On a d'abord réduit nos consommations,
06:10mais on produit aussi nous-mêmes notre énergie.
06:12On dépend moins des énergies fossiles
06:13et du réseau.
06:15Donc on sécurise aussi la production
06:16d'un côté par rapport à ça.
06:19Et donc on sécurise nos clients
06:20en bout de chaîne.
06:22Et enfin, là, sur ce projet-là,
06:25parce que c'est un projet
06:25qui n'est jamais terminé,
06:26notre grand programme
06:27pour les trois prochaines années,
06:28c'est d'arriver au zéro plastique.
06:30Pour 2028, zéro plastique 2028,
06:32parce que pour nous,
06:33c'est les 100 ans de Pocheco
06:34à ce moment-là.
06:36Donc voilà.
06:37Bel anniversaire !
06:38Bientôt.
06:39Mais le courrier évolue,
06:41il disparaît en partie,
06:43il existe toujours en tout cas.
06:45Pour le moment,
06:45où en êtes-vous sur la partie
06:46décarbonation matière-énergie ?
06:49Les volumes de courrier diminuent
06:51chaque année,
06:52mais il reste toujours
06:53des volumes à fabriquer.
06:55Et chez nous, on produit aujourd'hui
06:56à peu près un milliard d'enveloppes
06:58chaque année.
06:59On mesure l'impact carbone
07:01de notre enveloppe.
07:02Aujourd'hui, une enveloppe produite
07:04chez Pocheco,
07:04qui arrive chez notre client,
07:06pèse 2 grammes en moyenne,
07:08contre son avatar virtuel,
07:09d'après l'ADEME,
07:10qui nous dit plutôt 9 grammes.
07:11Donc on a,
07:12grâce aux travaux qui ont été entrepris,
07:14réussi à réduire l'impact CO2
07:15de ces produits-là.
07:17Donc on a une mesure
07:18sur le produit lui-même,
07:19et ces 2 grammes,
07:19on les atteint
07:20pour les raisons que j'ai évoquées
07:21juste avant,
07:22pour l'aspect process énergétique,
07:24mais aussi des solutions
07:25comme le transport de nos enveloppes
07:26de chez nous à un client.
07:28Aujourd'hui, on utilise par exemple
07:30le ferroutage,
07:31le train qui déligne
07:32de l'île à Miramas
07:33pour servir nos clients
07:34dans le sud,
07:35qui nous permettent de réduire
07:36de 85% de nos émissions de CO2.
07:38Voilà.
07:38Donc tous ces chantiers
07:39mis bout à bout
07:40nous permettent de réduire
07:41la part de carbone,
07:42et on crée aussi,
07:43on constitue aussi
07:44des puits de carbone
07:45grâce aux travaux entrepris
07:46avec nos papetiers.
07:48Aujourd'hui,
07:49après 30 ans,
07:50on a replanté
07:51à peu près 3 millions d'arbres,
07:52et on sait que les arbres
07:53sont consommateurs de CO2.
07:54Eh oui, évidemment.
07:56Essentiel.
07:56Magnifique.
07:57Et est-ce qu'on peut imaginer
07:58des synergies locales,
07:59justement,
07:59avec des acteurs comme Tribu
08:00pour la fin de vie
08:01et des flux ?
08:02Oui, c'est des synergies possibles.
08:04On a déjà mis en œuvre,
08:05alors pas avec Tribu,
08:06on s'est rencontrés aujourd'hui,
08:08pas encore.
08:09Par exemple,
08:09notre chaudière aujourd'hui Biomasse,
08:11elle est alimentée
08:11avec des déchets de palettes
08:12qui elles-mêmes
08:13sont déchiquetés
08:14dans un centre d'Emmaüs
08:15à 15 km de chez nous.
08:17Donc on a créé comme ça
08:17des synergies locales
08:18avec des associations
08:19et dont Emmaüs est bien connu.
08:22Très intéressant.
08:23Le Gaulois Jeans,
08:24je me tourne vers vous.
08:26Vous fabriquez en France
08:27à partir de fibres locales.
08:29On peut dire que vous proposez
08:30une autre trajectoire du textile.
08:33Jean-Charles Tchakirnihan,
08:34comment est-ce que vous tenez
08:35l'équilibre,
08:36ça c'est vraiment une question
08:37que je me pose,
08:37qualité-prix,
08:38face au tsunami
08:39du fast fashion ?
08:41Bonjour Audrey.
08:42Il faut comprendre d'abord
08:44comment est né
08:45le Gaulois Jeans en 2019.
08:47Il est né d'un constat,
08:48d'un constat de l'ADEME
08:49qui expliquait simplement
08:50que le jean en coton
08:51traditionnel,
08:52conventionnel,
08:53nécessitait entre 15 000
08:55et 25 000 litres d'eau.
08:57Un kilo de coton,
08:58c'est l'équivalent
08:58d'un jean environ.
09:00Deux kilogrammes
09:01de produits chimiques
09:01et 75 grammes
09:03de pesticides.
09:04Vous multipliez ce chiffre
09:05par 63 millions
09:06de jeans vendus
09:07chaque année en France
09:08et 2,3 milliards
09:10de jeans vendus
09:10chaque année dans le monde.
09:12La mondialisation
09:13a fait du jean
09:14en coton conventionnel,
09:15le deuxième produit
09:16plus pollueur
09:17après l'industrie du pétrole
09:18et de la chimie.
09:20On est parti
09:21de cette problématique
09:22et on a dit,
09:23nous qui sommes confectionneurs
09:24de père en fils
09:25depuis 1974,
09:27quelles solutions
09:28on pourrait apporter ?
09:29Et rapidement,
09:30l'idée de se rapprocher
09:31de la fibre de lin
09:33qui est cultivée en France
09:34nous a paru favorable
09:36en cela
09:37que la fibre de lin
09:38pousse naturellement.
09:39Elle n'a pas besoin
09:40d'irrigation.
09:41Les eaux de pluie suffisent
09:43à sa floraison,
09:45très peu d'intrants,
09:46zéro GM.
09:48Une fois que la fibre
09:49de lin a été arrachée
09:50sur le sol français,
09:51c'est la période
09:52de rouissage.
09:53Une fois que le lin a rouillé,
09:54il va chez le téheur.
09:56C'est une transformation
09:57mécanique,
09:58sans eau,
09:59sans produit chimique,
10:00de la tige de lin
10:01en filasse.
10:02C'est à partir
10:03de cette filasse
10:04que la majorité
10:06des pays
10:07s'en emparent.
10:08Donc 95%
10:09de cette fibre
10:10part à l'étranger
10:11pour être transformée,
10:13tissée,
10:15fabriquer des vêtements
10:15et revenir
10:16sur le territoire français.
10:18Mais est-ce que
10:18votre histoire,
10:19c'est quand même
10:19un grand succès
10:20pour passer,
10:22je dirais,
10:23d'une niche
10:23à une échelle industrielle ?
10:25Votre bottleneck,
10:26c'est quoi ?
10:27Est-ce que c'était justement
10:28les fibres,
10:29le tissage,
10:29la distribution ?
10:31Alors,
10:31les savoir-faire
10:32se sont raréfiés en France
10:34mais ils existent encore
10:35à toutes les étapes.
10:36D'accord ?
10:37Le lin est un savoir-faire
10:38séculaire
10:39en France,
10:40on a conservé
10:40ce savoir-faire,
10:41il y a des tisseurs,
10:42il y a des ennoblisseurs
10:43pour faire son tissu,
10:45il n'y a pas de problème
10:46pour le faire en France.
10:47La difficulté,
10:48c'était de retrouver
10:48des couturières,
10:50du savoir recoudre
10:51en France.
10:52C'était toute la problématique
10:54et pour parer
10:55à cette problématique,
10:56le Gaulois,
10:57depuis deux ans,
10:58a fait un investissement
10:59sur des automatismes
11:00qui permettent
11:00cette production
11:01et cette productivité.
11:03Eh bien,
11:03on va continuer
11:04à vous suivre de près.
11:05Donc,
11:05nous avons parlé
11:06de transformation systémique.
11:08Je me tourne
11:09vers Carlotech
11:10puisque c'est un peu
11:10votre terrain.
11:12Vous avez créé
11:12un écosystème
11:13pour accélérer
11:14la transition environnementale
11:15et sociale.
11:16Timothée Fustec,
11:17est-ce que vous pourriez
11:17nous donner justement
11:18un cas où cette approche
11:20systémique
11:21a débloqué
11:22un résultat mesurable ?
11:23Et puis,
11:23on a aussi envie
11:23de comprendre
11:24quel outil
11:24a fait la différence.
11:25Bien sûr.
11:26En fait,
11:27vous voyez Audrey,
11:28aujourd'hui,
11:29on envisage souvent
11:30l'innovation
11:30par le toujours plus.
11:34On vient ajouter
11:34des choses
11:35pour résoudre
11:35nos problèmes.
11:37À Carlotech,
11:37on fait l'inverse.
11:38On cherche à résoudre
11:39nos problèmes
11:40par la soustraction.
11:41Je vous donne
11:41un exemple très concret.
11:43On est allé
11:44chez un de nos clients
11:45qui possède
11:45un hangar
11:45de 1000 mètres carrés
11:46qui chauffe
11:47avec du gaz.
11:48C'est des aérothermogaz,
11:50donc des sortes
11:51de radiateurs
11:52qui sont alimentés
11:55par du gaz.
11:57Pourquoi il chauffe
11:58ce hangar ?
11:59Parce qu'il y a
12:00du personnel
12:01qui travaille
12:01à l'intérieur.
12:04Donc,
12:04on chauffe
12:05tout l'air du hangar,
12:06tout le volume
12:06du hangar,
12:08seulement pour 10 personnes.
12:10Et donc,
12:10on chauffe du vide,
12:11concrètement,
12:12pour le confort
12:13de ses salariés.
12:14Et donc,
12:15nous,
12:15on s'est posé la question
12:15mais est-ce qu'on a
12:16vraiment besoin
12:17de chauffer
12:18tout cet air ?
12:20En fait,
12:21non,
12:21on a besoin
12:21de chauffer
12:22les personnes.
12:24Et donc,
12:24on leur a proposé
12:25de remplacer
12:26ces aérothermogaz,
12:27on les a supprimés,
12:29par des vêtements
12:29chauffants électriques
12:30qui chauffent directement
12:31les salariés.
12:32Et donc,
12:32c'est beaucoup plus efficace
12:34que de chauffer
12:37l'air tout autour d'eux.
12:39Et donc,
12:39comme ça,
12:39on fait 2400 euros
12:42d'économie par an.
12:43Et donc,
12:43ça,
12:44c'est juste un exemple
12:44pour dire qu'il faut
12:46qu'on change
12:46notre manière
12:47de voir les choses
12:48pour vraiment arriver
12:49à la soutenabilité
12:53en fait des entreprises.
12:54Et qu'est-ce que
12:54j'entends par là ?
12:55C'est le respect
12:56des limites planétaires,
12:57les biocapacités
12:58de la planète.
12:59Et donc,
12:59pour ça,
13:00nous,
13:00on développe
13:00des modèles de calcul
13:01qui permettent
13:02de vérifier
13:02que toutes les actions
13:03qu'on met en place
13:04au sein d'une entreprise,
13:06elles servent
13:06cet objectif
13:07qui est
13:08la pérennité
13:09économique
13:10d'une part
13:11des entreprises
13:12mais aussi
13:12le respect
13:14des biocapacités
13:15de la planète.
13:16Mais alors,
13:16très concrètement,
13:17puisque vous parlez concret,
13:18comment industrialiser
13:20votre méthode
13:20quand on est une PME
13:22qui manque de temps
13:23et de ressources humaines
13:24parce qu'on n'a pas toujours
13:25un département RSE
13:26dédié au sujet ?
13:27Eh bien,
13:28en fait,
13:28aujourd'hui,
13:29je pense qu'il faut
13:29prendre le temps
13:30de se projeter
13:31et d'anticiper
13:33les risques
13:34qui pèsent sur nous.
13:35Et c'est pour ça
13:35qu'on travaille
13:35avec Générali
13:36et qu'on soit
13:38en capacité
13:39de travailler
13:41sur la résilience
13:42et la souveraineté
13:43de nos entreprises.
13:45Parce que le changement
13:46climatique,
13:47il a un impact
13:47qui est mesurable,
13:49économiquement parlant,
13:51sur nos entreprises
13:51aujourd'hui
13:52et encore plus demain.
13:53Et donc,
13:54si on ne fait rien
13:54aujourd'hui,
13:55la pérennité
13:56de nos entreprises
13:57est en jeu.
13:58Eh bien,
13:58merci à tous les quatre
13:59d'être venus partager
14:00vos solutions
14:01sur ce plateau
14:02et puis bravo
14:03pour vos trophées,
14:04évidemment.
14:04Et maintenant,
14:05nous allons accueillir
14:06Néo Sème,
14:07Boissière et Fils
14:07et Sat Énergie
14:09à nous rejoindre.
14:13Hors série,
14:15les dossiers
14:15BFM Business,
14:17les héros
14:17de la durabilité,
14:18preuve d'impact.
14:19Audrey Tchercoff.
14:21Nous accueillons maintenant
14:22Néo Sème,
14:23c'est l'ingrédient
14:24cimentaire bas carbone
14:25à base d'argile
14:26flash calcinée
14:28qui vient tout juste
14:29d'ouvrir une usine
14:30unique en son genre
14:30dans l'Oise.
14:32Et puis,
14:32Boissière et Fils,
14:33pionnier au Saturbois
14:34en Occitanie.
14:35C'est l'habitat passif
14:36à énergie positive.
14:38Et enfin,
14:38Sat Énergie,
14:39le spécialiste
14:40de la rénovation énergétique.
14:42Bienvenue sur ce plateau,
14:43messieurs.
14:44Guillaume Lue,
14:45je me tourne vers vous.
14:46Première question,
14:46votre ingrédient cimentaire
14:48dont je parlais,
14:50tient-il les performances
14:51mécaniques
14:52et la durabilité
14:53attendues par les
14:54majors du BTP ?
14:55C'est effectivement
14:56une question centrale.
14:57Merci Audrey.
14:58La réponse courte,
14:59c'est que oui,
15:00Neosem répond aux performances
15:01et aux standards imposés
15:02par les majors.
15:04On a travaillé en réalité
15:05ces dernières années
15:06pour structurer des partenariats
15:07stratégiques avec ces majors.
15:08Donc,
15:08on parle des Bouygues,
15:09des FH,
15:10des Vinci de ce monde,
15:10entre autres.
15:12Et avec ces gens-là,
15:13on a réussi en fait
15:14à avoir une approche commune
15:15pour mener des travaux
15:16de recherche et développement
15:17pour certains
15:18depuis plusieurs années.
15:19Et ça a permis
15:20de donner lieu
15:21à des résultats
15:21très concrets.
15:22Aujourd'hui,
15:23on a fait la preuve scientifique
15:24qu'on arrivait à substituer
15:25entre 30 et 50%
15:26du ciment conventionnel
15:27par notre ingrédient
15:28cimentaire bas carbone.
15:30Si on rembobine un petit peu,
15:32en fait,
15:32on s'est rendu compte
15:33qu'on arrivait à travailler
15:34de manière extrêmement
15:35réactive et efficace
15:36avec ces majors
15:37pour une raison,
15:38c'est qu'en fait,
15:39elles avaient un niveau
15:39de maturité extrêmement profond
15:41sur le sujet
15:41des argiles calcinées.
15:42Parce qu'elles se sont
15:43toutes posées la question
15:44un jour ou l'autre
15:44de savoir si elles voulaient
15:45les produire elles-mêmes.
15:46Ah oui.
15:47Donc en fait,
15:48il faut dézoomer un petit peu
15:49pour se rendre compte
15:49que la solution proposée
15:50par Neosem
15:51et les enjeux des majors
15:52sont en fait très alignés
15:53aujourd'hui.
15:53Les deux enjeux principaux
15:54que ces entreprises
15:55doivent gérer,
15:56c'est premièrement
15:56la génération de déblés
15:57de chantiers
15:58en très grande quantité.
15:59On parle rapidement
16:00de 1 million de tonnes par an.
16:01Et le deuxième enjeu,
16:02c'est un enjeu de poids carbone
16:03puisque la consommation
16:04de chaux, de ciment
16:06et de liens hydrauliques
16:06au sens large
16:07sont en général
16:08le premier poste carbone
16:09dans leur bien.
16:10Et donc du coup,
16:11aujourd'hui,
16:12ce qu'on propose avec Neosem,
16:13c'est une proposition
16:14de valeur extrêmement simple.
16:16Il y a des choses
16:16qui changent
16:16et il y a des choses
16:17qui ne changent pas.
16:18Les choses qui ne changent pas
16:19sont trois choses.
16:20Premièrement,
16:20l'équation économique
16:21ne change pas.
16:22Deuxièmement,
16:22les performances mécaniques,
16:23on vient d'en parler
16:24à travers des travaux
16:24de RAD qu'on a pu faire.
16:26Et troisièmement,
16:26la mise en oeuvre
16:27sur les chantiers
16:27pour les compagnons.
16:28Il n'y a pas besoin
16:29de précautions particulières
16:30pour la mettre en oeuvre
16:30sur les chantiers.
16:31Les choses qui changent,
16:32en revanche,
16:33c'est premièrement le carbone
16:34puisqu'il est abattu
16:35de 90% sur la part
16:36qu'on substitue
16:37et également la circularité
16:38du matériau
16:39puisque 100% de notre matériau
16:40est issu de matières recyclées.
16:42Donc c'est pareil en mieux.
16:44C'est exactement ça.
16:44Voilà.
16:45Et les argiles locales
16:47suffisent-elles
16:48à scaler en France
16:49et même plus largement en Europe ?
16:50Effectivement,
16:50la question du passage à l'échelle
16:51est une question centrale pour nous
16:53et vraiment d'actualité
16:53puisqu'on est en train
16:54de structurer
16:55notre plan de déploiement industriel.
16:56L'objectif à moyen terme,
16:58c'est de disposer
16:58de cinq unités
16:59sur le territoire français et européen
17:00pour venir recycler
17:02à peu près un million de tonnes
17:03d'argile par an.
17:05Et cet objectif-là,
17:06en fait,
17:06on se rend compte
17:07que quand on regarde
17:08les ordres de grandeur
17:09à l'échelle du territoire
17:10comme l'Île-de-France,
17:11ils sont complètement atteignables.
17:12Pour une raison simple,
17:13c'est que nous,
17:13on ne va pas designer
17:14des gigafactories,
17:15on va designer des microfactories
17:16qui vont être capables
17:17de s'adapter
17:18à la taille des gisements
17:19disponibles localement.
17:20En Île-de-France,
17:21un chiffre particulièrement éloquent,
17:23on a 20 millions de tonnes
17:24chaque année
17:24de terres excavées
17:25qui sont générées
17:26par les chantiers.
17:27Sur ces 20 millions de tonnes,
17:28on sait qu'on est capable
17:29aujourd'hui,
17:30preuve scientifique à l'appui,
17:31de venir en recycler
17:323 millions.
17:33Et une unité comme celle
17:38de Saint-Maximin
17:39pour pouvoir recycler
17:40l'intégralité des argiles
17:41compatibles à l'échelle
17:42de l'Île-de-France.
17:43Si on dézoome un tout petit peu
17:44maintenant,
17:45pour regarder le potentiel
17:46de déploiement
17:46sur d'autres territoires,
17:47il faut se rappeler
17:48d'une chose fondamentale,
17:49c'est qu'en fait,
17:49les argiles,
17:50ce sont les déchets ultimes
17:51de la géologie.
17:52Donc si on prend une roche-mer,
17:53quelle qu'elle soit,
17:54et qu'on la soumet suffisamment
17:55longtemps à des intempéries
17:56et à de l'érosion,
17:56on va obtenir des argiles.
17:58Et ça, ça a deux conséquences principales.
18:00La première,
18:00c'est qu'on a des argiles
18:01qui sont disponibles
18:02partout dans le monde
18:02et réparties de manière homogène
18:03puisque les lois de la géologie
18:05s'appliquent partout.
18:06Et la deuxième conséquence,
18:07c'est qu'on a affaire
18:07à une matière minérale
18:08qui est considérée renouvelable
18:09puisqu'elle se génère
18:11plus rapidement
18:12qu'on ne la consomme.
18:12La Fédération française
18:13de la Bricade de la Tuile
18:14nous annonce
18:14à peu près 20% de consommation
18:16par rapport à ce qui est généré
18:18chaque année sur le territoire.
18:19Et donc en conclusion,
18:20aujourd'hui,
18:21l'enjeu pour nous,
18:21ce n'est pas un enjeu de ressources,
18:22c'est un enjeu de financement.
18:24Et on est honoré
18:24d'avoir été récompensé
18:25par les prix Générali et l'ITA
18:26qui nous donnent de la visibilité
18:28sur des enjeux
18:29qui touchent tous les citoyens
18:29puisque le ciment,
18:31c'est 8% dans les émissions mondiales
18:32et donc une levée fonte participative
18:33dans ce contexte-là
18:34prend tout son sens.
18:35Vous avez raison de le rappeler.
18:36Alors Guillaume, avec vous,
18:37nous venons de parler matériau vert.
18:39Maintenant, on passe à la maison
18:41qui consomme moins,
18:42Boissière et fils,
18:43de la menuiserie artisanale
18:45à l'habitat passif
18:46à énergie positive.
18:47On peut dire que vous avez 20 ans
18:48d'avance en Occitanie.
18:49Vous êtes d'accord avec ça ?
18:51Je suis d'accord.
18:52Frédéric Boissière,
18:53alors justement,
18:54ce qu'on aimerait savoir,
18:54c'est sur une maison
18:55au Saturbois passif,
18:56quel est le gain réel
18:57pour l'habitant
18:58et en combien de temps
19:00s'amortit le surcoût initial ?
19:02Alors, ce qu'il faut savoir,
19:03c'est que déjà,
19:03l'entreprise Boissière,
19:04c'est une entreprise familiale
19:05qui est réelle en 1982
19:06avec la première maison
19:08au Saturbois réalisée en 1987.
19:10On était bien en avance
19:12sur le démarrage
19:15de la construction au Saturbois.
19:17Ce n'était pas du tout
19:18rentré dans les mœurs.
19:19Et au fur et à mesure,
19:19on a développé
19:20la maison au Saturbois
19:21avec les premières maisons
19:23au Saturbois
19:23à énergie passive
19:25en 2004.
19:27En 2004,
19:28avec notre souhait,
19:28effectivement,
19:29et cet engagement
19:30de construire autrement,
19:31de construire des maisons
19:32à faible impact environnemental
19:34déjà dans leur conception,
19:35mais aussi aller chercher
19:36des performances thermiques
19:39inégalables,
19:40ce qui nous permet
19:41de consommer moins de chauffage,
19:43moins de climatisation.
19:45Et donc, depuis 2004,
19:46aujourd'hui,
19:47c'est des maisons
19:47à énergie passive,
19:49c'est des maisons
19:49à énergie positive
19:50dans une conception
19:52bloquimatique.
19:53Donc, effectivement,
19:54vous le dites très bien,
19:55c'est des maisons
19:55qui reviennent
19:57un petit peu plus chères
19:58au moment de l'investissement,
20:00avec un retour
20:01sur investissement
20:02de l'ordre de 10 ans,
20:03habituellement,
20:04suivant les régions
20:05d'implantation,
20:06les besoins de chauffage,
20:07etc.
20:08Et vous avez développé,
20:09j'ai vu,
20:10la phytoflottante.
20:11Donc,
20:11c'est une innovation
20:13écologique unique
20:14en France,
20:15très efficace
20:16contre la pollution
20:17des oeufs.
20:18Comment est-ce que ça
20:18se met en œuvre ?
20:19Alors,
20:20c'est pareil,
20:21on innove depuis
20:21quelques années,
20:22depuis 9 ans maintenant,
20:23avec la construction
20:24de maisons en sature
20:25bois flottante.
20:27Ces constructions
20:27de maisons en sature
20:28bois flottante
20:29sont des maisons
20:29en autonomie
20:30totale de fonctionnement,
20:32aussi bien
20:32en autonomie électrique,
20:33avec de la production
20:34photovoltaïque
20:36et un stockage
20:37de l'énergie
20:37au niveau de ces lodges,
20:39du captage des eaux
20:41sur les sites
20:42d'implantation,
20:43en milieu lacustre,
20:44en milieu marin
20:44ou en milieu fluvial
20:46pour l'utilisation
20:47sanitaire de ces lodges-là.
20:49Et la particularité
20:50de ces lodges,
20:50c'est qu'ils sont autonomes
20:51également en traitement
20:52des eaux grises
20:53et des eaux noires,
20:54d'où la phytoépuration
20:55flottante.
20:56Donc,
20:57on a développé
20:57avec notre partenaire
20:58Aquatiris
20:59la phytoépuration flottante.
21:01Donc,
21:01c'est un jardin
21:02d'assainissement,
21:03comme on peut le trouver
21:04sur Terre,
21:05mais positionné
21:06sur l'eau,
21:06sur une barge flottante,
21:08ce qui va nous permettre
21:09de traiter
21:10ces eaux grises
21:10et ces eaux noires
21:11par le biais
21:12du micro-organisme
21:13qui fonctionne
21:14de façon aérobique.
21:15Donc,
21:16on va avoir
21:16un traitement
21:17de ces eaux grises
21:18et de ces eaux noires
21:18à la fois
21:19pour nos lodges flottants,
21:20mais aujourd'hui,
21:21le marché s'ouvre à nous
21:22pour équiper également
21:24les péniches
21:24en milieu fluvial.
21:26Donc,
21:26un marché grandissant
21:28et en plein développement
21:29pour nous
21:30puisque nous sommes
21:30aujourd'hui
21:31les seuls en Europe
21:32à proposer ce type
21:32de fonctionnement
21:33pour assainir
21:34nos cours d'eau,
21:34nos rivières
21:35et nos plantes d'eau.
21:37Et c'est passionnant.
21:38La dernière brique maintenant,
21:39c'est rénover l'existant.
21:40À grande échelle,
21:41je me tourne vers vous,
21:42Jasvir Singh.
21:43Vous représentez
21:44SatEnergie.
21:45Donc,
21:45vous orchestrez
21:46la rénovation énergétique
21:47multimétier
21:47avec des acquisitions ciblées.
21:50Dans quelle mesure
21:50intervenez-vous
21:51auprès des entreprises
21:52que vous accompagnez
21:53pour les aider justement
21:54à réduire
21:55leur consommation énergétique ?
21:57Alors,
21:57justement,
21:58avec mon associé
21:59Najib Fendi
21:59qui est le président,
22:01on aide nos clients
22:02à trouver des solutions
22:04qu'ils n'ont pas
22:04et notamment,
22:06nous déployons
22:06la solution SatPaint
22:07parce qu'aujourd'hui,
22:09un enjeu majeur
22:10de nos clients
22:10tertiaires,
22:11des écoles,
22:12des collectivités,
22:13c'était les surfaces vitrées
22:14sur lesquelles
22:15il n'y avait pas de solution.
22:16Donc,
22:17nous,
22:17ce qu'on fait
22:18aujourd'hui,
22:18c'est leur proposer
22:19une nouvelle solution,
22:20une alternative
22:21qu'ils n'avaient pas.
22:21c'est une solution
22:23qui est simple,
22:26efficace,
22:27économique et durable.
22:29On va appliquer
22:30une peinture
22:31transparente
22:32sur la vitre
22:33et elle va
22:33bloquer la chaleur.
22:35Et en bloquant
22:36cette chaleur,
22:37ce qu'il se passe,
22:38c'est que forcément,
22:39on a moins besoin
22:40de climatisation
22:41à l'intérieur
22:41et on va réduire
22:42les consommations
22:43d'énergie
22:43à hauteur de 30%
22:45à peu.
22:45ce qui fait
22:47que SatPaint,
22:48c'est une solution
22:50de confort
22:50pour les écoles,
22:52pour les collectivités,
22:53pour les logements,
22:53mais aussi un investissement
22:54parce qu'on va s'y retrouver,
22:56on va économiser de l'argent
22:57et on va finir
22:57par en gagner.
22:58Mais donc,
22:59on comprend que c'est
23:00un marché potentiellement
23:01énorme.
23:01Comment est-ce que
23:02vous envisagez
23:02de déployer
23:03vos innovations
23:04à grande échelle
23:05et auprès de quel type
23:06de clients en priorité ?
23:08Alors aujourd'hui,
23:09on cible
23:09tous nos clients
23:11qui ont une grande
23:12surface vitrée,
23:13des verrières.
23:14L'intégralité
23:16de les pauses
23:16se fait en propre,
23:17ce sont nos salariés
23:18qui feront la pause,
23:19mais arrivé
23:20à un certain moment,
23:21on a prévu
23:22de pouvoir démocratiser
23:24un peu les pauses
23:24sous la forme
23:25de partenariats
23:26de licenciés.
23:27Donc nous nous appuierons
23:29sur un réseau
23:29de licenciés
23:30qui seront formés
23:32et qui pourront
23:33appliquer nos produits
23:34partout en Europe
23:34avec la certitude
23:37que ce produit
23:38soit bien posé
23:38et qu'on obtienne
23:39les bonnes performances.
23:40On est convaincu
23:41qu'avec cette solution
23:43on révolutionne
23:43un peu le marché
23:44de la lutte
23:45contre la chaleur
23:45et qu'en fin de compte
23:47on va créer
23:48un nouveau métier.
23:49Eh bien,
23:50merci infiniment
23:51d'être venu
23:51sur ce plateau
23:53partager vos idées,
23:54vos solutions.
23:55Merci à nos 7 lauréats.
23:57On comprend grâce à vous
23:57que durabilité
23:58peut être synonyme
23:59de rentabilité
24:00et toutes les infos
24:01et prochains appels
24:02à candidatures
24:03sont à retrouver
24:04sur le site
24:05de Generali.
24:06Merci à Generali
24:07mais merci à Lita aussi
24:08et puis bien sûr
24:09à BFM Business
24:09pour ce partenariat.
24:11Rendez-vous très bientôt
24:12pour de nouvelles histoires
24:13d'entreprises
24:14qui changent la donne.
24:19Hors série,
24:20les dossiers BFM Business.
24:21Sous-titrage Société Radio-Canada
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