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  • il y a 2 mois
Transcription
00:00Musique
00:00Bienvenue dans Tous au cinéma, votre émission hebdo-ciné qui passe en revue toutes les nouveautés de la semaine.
00:18Prêt, feu, porté !
00:20C'est parti !
00:21Mais avant de commencer, voyons quels films les spectateurs à l'eau ciné ont préféré parmi les sorties du 3 septembre.
00:29Avec une note de 3,7 sur 5, chronique d'Aïfa, histoire palestinienne, qui a des résonances avec l'actualité,
00:35s'octroie la troisième place du classement, qui est dominée par deux documentaires notés tous les deux 3,8 sur 5.
00:42D'une part, l'Akaza, une immersion dans le quotidien d'une école de mode atypique.
00:46D'autre part, l'évangile de la révolution, qui revient sur les révolutions successives en Amérique latine au XXe siècle.
00:52Musique
00:53Et on commence avec Sirat, qui a tout pour devenir l'un des films les plus envoûtants de cette rentrée, voire de l'année.
01:10On y suit un père de famille, parti à la recherche de sa fille et née disparue dans les montagnes du sud marocain,
01:15le tout dans le milieu des rave parties.
01:17Le motif rappelle la prisonnière du désert de John Ford, à cette différence près que la quête de ce père se transforme ici en trans-métaphysique.
01:34Et c'est à un authentique voyage intérieur que nous invite le réalisateur espagnol Oliver Latze.
01:39Vous l'aurez compris, Sirat est une expérience de cinéma dont on ressort forcément transformé.
01:50Une expérience récompensée par le prix du jury ex aequo au dernier festival de Cannes.
01:55Musique
01:55Un autre film présenté en compétition à Cannes sort lui aussi cette semaine,
02:07Renoir, de la cinéaste nippone Chie Ayakawa,
02:10qui nous plonge dans le Japon des années 80, le temps d'un été inoubliable pour sa jeune héroïne.
02:15Libre-échange a connu lui aussi les honneurs de la croisette,
02:39dans la sélection Cannes première plus précisément,
02:41et comme son titre l'indique, il est question d'infidélité et de bonheur dans le couple.
02:55Un sujet qui pourrait être traité très sérieusement,
02:59mais le réalisateur Michael Angelo Covino a finalement pris le parti d'en rire.
03:03Je ne pense pas que nous essayons de faire ça plus de la comédie,
03:07mais il y a plus de la comédie, parce qu'il y a plus de la dynamique,
03:09et il y a plus de la pression, il y a plus de la pression,
03:12il y a plus de la chaos, et c'est plus d'absurd, et c'est plus d'absurdité.
03:17Donc, le film a trouvé de façon à être un peu plus de la comédie,
03:22et nous sort de l'ambracé, parce que c'est l'air d'un droit à prendre le film.
03:26Et oui, c'est bien Dakota Johnson, starifié depuis 50 nuances de Grey.
03:41Vous êtes plus habitué à l'avoir dans des productions de prestige,
03:44mais sa carrière dans le cinéma indépendant mérite votre attention,
03:46comme le prouvent les récents matérialistes Amaya Ok, et donc aujourd'hui, libre-échange.
03:5612 ans après le premier Conjuring, et oui, la saga d'horreur a débuté en 2013,
04:15Ed et Lauren Warren reviennent une dernière fois nous faire frissonner au cinéma.
04:20Et pour ce dernier dossier, les deux spécialistes de l'occulte,
04:23toujours incarnés par Patrick Wilson et Vera Farmiga,
04:26vont retrouver une vieille connaissance.
04:36Comme les films précédents, cette nouvelle histoire s'inspire de faits réels.
04:40Cette fois direction les années 80, avec la terrifiante affaire de la famille Smurl,
04:45harcelée pendant de longues années par des démons et des succubes,
04:48jusqu'à ce que la famille ait la bonne idée de faire appel au Warren
04:51pour en finir avec ses mains sorties de nulle part,
04:54ses apparitions terrifiantes et ses miroirs angoissants.
05:03Derrière la caméra, Michael Chavez, un habitué de l'horreur
05:07qui a déjà réalisé Conjuring 3, la malédiction de la Dame Blanche et la Nonne 2.
05:11Autant dire qu'il connaît bien cet univers,
05:13un univers qu'il quitte à regret tant cette saga a été importante dans sa carrière.
05:18Mais que Michael Chavez se rassure,
05:47la saga Conjuring pourrait bien se poursuivre.
05:49On ignore encore sous quelle forme et avec quels acteurs,
05:52mais cette heure du jugement pourrait finalement ne pas être l'heure du jugement dernier.
06:10Avoir aussi au cinéma cette semaine une place pour Pierrot,
06:14une comédie dramatique avec Marie Gilin et Grégory Gadebois qui traite de l'autisme.
06:21Toujours possible avec Nadia Fares dans le rôle d'une biologiste
06:25qui se met en tête d'avoir un enfant à 55 ans.
06:28« Être une adulte vient de s'effondrer.
06:38J'ai quitté cette ville pour devenir cette femme efficace et conséquente
06:41et on porte ce resto franchisé, Christophe Marshall. »
06:47« Christophe ? »
06:47Après leurs enfants après eux,
06:49un autre roman de Nicolas Mathieu est adapté pour le cinéma,
06:52Konemara.
06:53Alex Lutz signe la réalisation,
06:55sa quatrième pour le grand écran
06:57et quand on lui demande ce qu'il a attiré dans le projet,
07:00il parle de ses personnages et il en parle bien.
07:02« J'avais envie d'un portrait féminin, quoi, disons,
07:06d'une femme d'aujourd'hui,
07:09donc ce roman était assez indiqué pour ça.
07:11Et puis aussi ce personnage de lui,
07:16cette espèce d'ancienne gloire qu'il l'est encore un peu,
07:19qui a un moment de chant du cygne
07:21et en même temps qui est un merveilleux guerrier
07:23avec tous les atours de, on pourrait se dire,
07:28du renoncement alors que non, en fait.
07:30C'est pas quelqu'un qui renonce. »
07:33Dans Konemara, on suit Hélène,
07:35une quadra à qui apparemment tout réussit,
07:38en apparence seulement.
07:40« C'est parti ! »
07:42« Comment ? »
07:43« Oui, pourquoi ? »
07:43« Avec Philippe. »
07:45« Ah non, ça va pas, non, avec Philippe. »
07:46« De toute façon, le principal, c'est ton boulot. »
07:48« Je crois pas, non. »
07:49C'est par hasard qu'elle retrouve un ancien copain
07:51perdu de vue depuis des années,
07:53star de l'équipe de hockey du lycée
07:54et qui est resté dans sa ville natale.
07:56Malgré les différences d'éducation et de classe sociale,
07:59c'est de l'avance aimée.
08:00« Toi, t'as toujours vécu là ?
08:01T'as jamais vu plus grand, parfois ? »
08:05« C'est vrai que c'est pas facile
08:06d'en vivre ces choses-là, car en berge. »
08:07Et pour l'occasion,
08:09Alex Lutz ne se met pas lui-même en scène,
08:11préférant diriger Mélanie Thierry
08:12et Bastien Bouillon,
08:14deux acteurs qui ont été des évidences
08:15pour le réalisateur.
08:16Mélanie, dès que je l'ai rencontrée,
08:19je me suis dit « Ah ouais, c'est super. »
08:21Et puis c'est une technicienne,
08:22et puis c'est elle,
08:24et puis une sensible,
08:25et elle propose 900 milliards de nuances à la seconde,
08:30c'est quand même assez fou.
08:32C'était très agréable pour moi
08:33de ne pas jouer dans un de mes films,
08:34pour une fois,
08:35j'ai trouvé ça super.
08:37Je me casse maintenant,
08:38c'est la chose.
08:39Non, mais j'ai adoré ça,
08:40j'ai adoré ça,
08:41parce que c'était beau
08:41de pouvoir se concentrer comme ça.
08:43Et puis Bastien,
08:46que je trouve,
08:49il est un mélange incroyable
08:51de quelque chose de brut,
08:53de quelque chose d'élégant,
08:54de quelque chose de très masculin,
08:56de quelque chose de féminin,
08:57de quelque chose de poétique.
09:02Alors moi, j'ai adoré ça,
09:03je me disais « Ah ouais ! »
09:04Et entre ces deux acteurs,
09:05l'alchimie est parfaite,
09:07et c'est à regret
09:07qu'on quitte ces deux-là
09:08à la fin de Connemara.
09:10A noter que le film
09:11a lui aussi été présenté
09:13dans la sélection Cannes 1ère.
09:15On trouve de la beauté n'importe où.
09:17C'est pas désagréable.
09:36Downton Abbey est un monument
09:38de la télévision anglaise
09:39qui a tenu en haleine les fans,
09:41et ils étaient nombreux
09:42tout au long des six saisons
09:43qu'a duré la série.
09:44L'aventure s'est ensuite prolongée
09:46au cinéma,
09:47avec deux longs métrages
09:48sortis en 2019 et 2022,
09:50et cette semaine sort
09:51un troisième et dernier film
09:53opportunément intitulé
09:54Downton Abbey,
09:55le grand final.
09:56Et plus que jamais,
09:58la famille Crowley
09:58va se déchirer,
09:59confrontée qu'elle est,
10:00au bouleversement d'un monde
10:02sur le point de plonger
10:03dans le chaos.
10:12Nous sommes dans les années 30
10:14et bientôt,
10:15rien ne sera plus jamais
10:16comme avant.
10:17à retrouver également
10:25cette semaine au cinéma,
10:27quatre documentaires.
10:28I Am The Future donne la parole
10:30à la jeunesse d'aujourd'hui.
10:32Il a nécessité huit mois
10:33de tournage sur cinq pays différents,
10:35France, Inde, Liban,
10:37Indonésie et Etats-Unis.
10:40Première classe nous plonge
10:42en pleine guerre en Ukraine,
10:43où enseigner est un défi
10:45de tous les jours.
10:50La force de la nature
10:52est au cœur de Wilding,
10:53retour à la nature sauvage,
10:54où un couple d'éleveurs
10:55tente de proposer
10:56une autre approche
10:57de l'agriculture.
11:02King of Kings
11:03à la poursuite d'Edward Jones,
11:05qui suit le parcours
11:06de cet homme insaisissable,
11:08mafieux pour les uns,
11:09héros pour les autres
11:10dans l'Amérique
11:10de l'entre-deux-guerres.
11:13On se quitte donc
11:14sur cette sélection
11:15de documentaires
11:16plus que recommandables.
11:18On se dit à la semaine prochaine,
11:19à moins qu'on se croise
11:20dans une salle de cinéma.
11:22Nous, on y sera.
11:22pour le douceau,
11:27on se croise dans le vieux
11:29de l'any.
11:30On se croise dans le vieux
11:31dans le vieux
11:32de l'éleveur.
11:33On se croise dans le vieux
11:34de l'いうこと.
11:34On se croise dans le vieux
11:35de l'amérique de l'anime.
11:36On se croise dans le vieux
11:37de l'éleveur.
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