Jules Torres : «Jean-Luc Mélenchon est l'ingénieur du KO. » Il l'a théorisé. Il veut qu'il y ait des images qui soient relayées sur les chaînes d'informations. L'extrême gauche est une menace dans notre pays. Elle violente nos forces de l'ordre. Elle nous coûte un pognon de dingue»
00:00Non mais en réalité vous avez raison, ils n'attendent que ça. Jean-Luc Mélenchon est l'ingénieur du chaos, il l'a théorisé, il veut qu'il y ait du chaos, il veut qu'il y ait des images qui soient reliées sur les chaînes d'information.
00:12Je peux vous dire que quand il parle des médias, il ne parle pas forcément que de nous, il faut juste regarder les autres chaînes d'information, mais qui ont, contrairement à ici, dit que tout s'était bien passé, dit que c'était une formidable manifestation.
00:24C'est ce que j'ai essayé de vous dire la semaine dernière, mais là j'ai l'impression que j'ai enfin un soutien en la personne d'Éric Revelle ce soir.
00:31Mais le sujet, c'est que oui, il pourrisse la vie.
00:35Non, vous inquiétez pas Éric Revelle.
00:36Éric Revelle était très en colère la semaine dernière, mercredi soir.
00:39Très en colère.
00:40Sur le drapeau.
00:41Je vais vous répondre, je vais faire une petite incise.
00:43Je ne vous laissez même pas terminer, c'est-à-dire.
00:44Mais vous terminerez votre phrase dans un instant.
00:46Je vous ai dit la même chose tout à l'heure.
00:47Mais il est vrai, il est vrai, que quand j'entends, c'était pas aussi terrible que ce qu'on nous avait dit.
00:56Ça s'est mieux passé que prévu.
00:58C'est pas aussi pire que ce qui était annoncé.
01:00Oui, en l'occurrence, il y a des pavés comme ça qui ont été lancés.
01:03Moi, c'est pas du tout ce que je vous disais.
01:04Non, mais je vous cible pas.
01:05Mais je veux dire que maintenant, il y a une forme de résignation.
01:08La gauche, l'extrême gauche kidnappe la rue, empêche un mouvement social de se dérouler dans le calme.
01:14Et quand il n'y a que trois commerces cassés au lieu de six, on se dit ça s'est pas si mal passé.
01:20Quand il n'y a que deux policiers blessés au lieu de quatre, ça s'est pas si mal passé.
01:23Alors qu'on a des pavés comme ça, lancés sur les policiers.
01:26Et que la liberté fondamentale d'aller et venir est empêchée.
01:30Vous ne pouvez pas aller à la place de la République, dans tel quartier de Marseille, à Nantes ou que sais-je.
01:34Là, vous pouvez reprendre votre phrase.
01:36C'est gentil de votre part.
01:38Le sujet que je trouve fondamental.
01:40D'abord, oui, l'extrême gauche aujourd'hui est une menace dans notre pays.
01:43Elle nous empêche, elle violente nos forces de l'ordre.
01:46Elle coûte un pognon de dingue parce que c'est quand même ça le sujet qu'on n'aborde jamais.
01:49C'est que demain, il y a des menuisiers, des charpentiers, des gens qui ne peuvent pas faire du télétravail,
01:54qui ne pourront pas aller au boulot, qui ne seront pas payés.
01:56Il y a des entreprises qui vont avoir de la productivité en moins et donc de l'argent en moins.
02:01Ça, c'est la première des choses.
02:01Mais la deuxième des choses, c'est qu'en effet, il y a une vraie colère sociale dans le pays.
02:05Moi, je ne suis pas CFDTiste ni CGTiste.
02:07De fait, s'il y a 900 000 personnes qui sont dans la rue et qu'il n'y a que 5 000, je mets des grands guillemets,
02:13que 5 000 éléments radicaux, je trouve que c'est une minorité par rapport au vrai sujet qui est
02:18qu'il y a une colère sociale et on ne peut pas balayer ça d'un revers de main.
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