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  • il y a 3 mois

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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Avec Adrien Matou de Marianne et Louis aux alters du Figaro.
00:08On va écouter, après avoir entendu tout à l'heure Mathilde Panot qui réaffirme ce matin encore sur la radio publique
00:15que la police tue, slogan de LFI.
00:18Écoutons le ministre de l'Intérieur, démissionnaire Bruno Retailleau,
00:23qui accuse LFI de mettre une cible dans le dos des forces de l'ordre.
00:26Alors, des parlementaires du groupe des Insoumis ont tweeté la police tue.
00:32La police tue partout. C'est inacceptable.
00:35C'est inacceptable et je veux pousser un cri de colère ce matin
00:38parce que c'est mettre une cible dans le dos de chaque gendarme, de chaque policier.
00:43C'est une autorisation de taper du flic ou du gendarme.
00:48Et j'accuse les Insoumis de propager cette haine anti-flic.
00:52Voilà.
00:54Monsieur Adrien Matou.
00:55Alors, non seulement c'est très douteux, en plus c'est complètement insensé politiquement.
01:02C'est-à-dire que...
01:03Qu'est-ce qui est insensé politiquement ?
01:04C'est une position qui est extrêmement minoritaire.
01:08C'est le de LFI ?
01:08Oui, c'est le de LFI.
01:09C'est-à-dire que quand on regarde toutes les études d'opinion,
01:11les électeurs, y compris de gauche, sont en très grande majorité attachés à la police,
01:17mais favorables à la police et considèrent qu'elle fait du bon travail.
01:19Et moi, qui parle souvent avec des candidats de gauche, des députés de gauche, qui ne sont pas insoumis,
01:25m'ont tous dit, quand je fais campagne, notamment dans les zones qui ne sont pas forcément les plus urbaines,
01:31qui sont les zones plus rurales, je me démarque ostensiblement de LFI.
01:35Et ce slogan, la police tu, est un boulet pour tous les candidats socialistes, écologistes, communistes.
01:41Donc c'est vraiment une position qui témoigne d'une focalisation sur une frange très militante,
01:47très extrémiste, très radicale, mais qui est vraiment en décalage complet,
01:50non seulement avec la population française, mais même avec les électeurs de gauche.
01:53Oui, et surtout que, rappelons-le, quand vous parlez de ces députés qui font campagne,
01:57ils sont entourés d'un service d'ordre qui est assuré par la police.
02:01Et parfois, on a envie de dire, mais pourquoi est-ce que...
02:05Quelle haine, quelle haine gratuite envers des gens qui sont là pour nous protéger ?
02:11C'est purement idéologique, de même que la position de LFI consistant à désarmer,
02:15parce que je rappelle qu'ils veulent désarmer notamment les polices municipales.
02:18Oui, ils ne sont pas les seuls, il y a aussi M. Piolle.
02:19Oui, mais alors même que, y compris...
02:22Effectivement, il y a un raison, il faut écouter le local.
02:25De nombreux maires de gauche, pas LFI, parce qu'il n'y a pas de maires LFI de grande ville,
02:29et on comprend pourquoi en réalité, parce que si le programme municipal de LFI,
02:33c'est qu'il n'y a plus de police municipale, on comprend pourquoi ils n'ont pas de mairie.
02:37Mais y compris des maires de gauche qui voient monter l'insécurité
02:40et qui s'est propagée dans toutes les grandes villes de France ces dernières années,
02:44eh bien, voient non seulement l'attente de leurs concitoyens,
02:47mais aussi essayent d'y répondre, à la fois par la police municipale,
02:51en étant dans ses compétences, ça c'est du domaine législatif,
02:54surtout en demandant des renforts au ministère de l'Intérieur.
02:57Il y a quand même une concurrence de maires, qu'ils soient de droite ou de gauche,
03:00pour avoir son nouveau poste, son nouveau commissariat de police, ses nouveaux effectifs.
03:05C'est quand même la quelele des supplications au ministère de l'Intérieur
03:08pour faire face à une insécurité de plus en plus grande,
03:11et notamment liée au trafic de stupéfiants,
03:13et qui n'est pas une question de droite et de gauche.
03:15En fait, on retombe sur le paradoxe entre cette gauche nationale,
03:19c'est-à-dire uniquement parlementaire, donc pas très ancrée dans les réalités de terrain,
03:23et la position de l'électorat de gauche, que ce soit sur la sécurité ou l'immigration,
03:27la demande de fermeté est très grande.
03:30Et d'ailleurs, ce sont des consensus français.
03:32Plus de sécurité, c'est un consensus français.
03:34Moins d'immigration, c'est un consensus français.
03:36Ce n'est pas uniquement une position de droite.
03:38Ce n'est pas une opinion.
03:40Déjà, ça part d'un constat qui est objectivé et très largement partagé.
03:42Et par ailleurs, dans ces pays où on a l'impression que cette classe politique
03:46est incapable de s'entendre sur quoi que ce soit,
03:48les Français, au moins, sont d'accord sur un certain nombre de questions.
03:51Mais non, non seulement il y en a qui délisent,
03:53mais en plus la classe politique n'en tient pas.
03:54Ça veut dire qu'Elefi continue de tenter, de chasser sur des terres électorales
04:00où, en fait, ils ne sont pas tout à fait sûrs de savoir ce que pensent les potentiels électeurs.
04:06C'est ça qui est dément.
04:07Plus la tentation insurrectionnelle.
04:09Mais oui.
04:10Dénigrer l'État, donc dénigrer ses représentants par haine de l'État.
04:13En tout cas, sur la journée de demain, qui évidemment va poser problème,
04:17mais c'est un douze euphémisme pour tous ceux qui veulent aller travailler.
04:20Il y a beaucoup de gens qui vont se mettre en têté le télétravail
04:23qui, pourtant, beaucoup de chefs d'entreprise doutent sur l'efficacité du télétravail.
04:28On a encore dernièrement eu des études comme quoi
04:31les Français passaient deux heures sur leur téléphone portable,
04:35que ce soit au travail ou pas d'ailleurs,
04:37que ce soit dans votre bureau ou sur votre canapé,
04:40deux heures absolument pas consacrées au travail.
04:42Donc, il y a une déperdition du travail.
04:44Tout à l'heure, on parlait d'éventuelles 40 heures,
04:47idée de Pierre-Agataz et de...
04:48Bon, on est quand même très très loin de tout ça.
04:51Et donc, demain, compliqué de circuler,
04:54compliqué d'aller se rendre et de...
04:58Là, cette France qui travaille va être bloquée.
05:02Sur la sociologie des casseurs,
05:03c'est intéressant d'entendre Geoffroy Lejeune,
05:06le directeur de la rédaction du journal du dimanche.
05:10Il était sur CNews cet après-midi
05:11et Geoffroy a justement analysé très bien ces Black Blocs et ces casseurs.
05:17C'est Gérald Darmenin qui avait parlé des Black Bourges.
05:19C'est un vrai phénomène sociologique en réalité,
05:21c'est-à-dire que c'est une jeunesse
05:21qui, pour le coup, n'est pas inquiète pour la suite
05:24puisqu'elle est plutôt aisée,
05:26elle fait des études, privilégiée, etc.
05:27qui a besoin de causes,
05:29qui a besoin de radicalité
05:30et qui donc s'engage dans ce genre de combat,
05:32y compris dans la violence.
05:33Aujourd'hui, c'est...
05:34Ils veulent revivre à mai 68.
05:35Alors, ça se passe sur la question de l'écologie parfois,
05:38ça se passe sur la question sociale,
05:39si tant est qu'ils aient une conscience de la question sociale
05:41dans les rues la semaine dernière et demain.
05:44Mais ce sont des gens qui viennent chercher l'affrontement pour l'affrontement.
05:47L'affrontement pour l'affrontement.
05:48On fait mumuse, en fait, Adrien Matou.
05:50C'est ce qu'on appelle des idiots utiles.
05:52C'est-à-dire que ce sont des gens qui...
05:54Qui se positionnent à l'extrême gauche
05:57et pensent être à l'avant-garde du prolétariat
05:59pour faire la révolution,
06:01mais qui, in fine,
06:03contribuent à rendre les manifestations impopulaires,
06:06contribuent à détourner l'attention des causes
06:07pour lesquelles il y a des manifestations.
06:09On ne va parler que des violences
06:10et pas des motifs de la colère.
06:12Donc, vraiment,
06:14limite, si j'étais complotiste,
06:16je dirais que le patronat finance les Black Blocs.
06:18C'est vraiment des gens qui rendent des services
06:21à ceux qui prétendent combattre.
06:22C'est vieux comme mai 68
06:23où on allait jeter des pavés
06:24et le soir, on rentrait chez ses parents
06:26dans les beaux quartiers de Paris.
06:28Le point de vigilance demain, en effet, c'est ça.
06:29D'autant que ça risque d'être le match retour
06:31pour les Black Blocs de la journée du 10 septembre.
06:33Bloquons tout, en fait,
06:34pas grand-chose n'a été bloqué.
06:35C'est plutôt une journée sur un constat d'échec
06:37pour la gauche radicale
06:38et les syndicats vont essayer
06:39de reprendre la main demain.
06:42Et effectivement,
06:42l'objectif des casseurs de fric
06:44et des casseurs tout court,
06:45ça va être de perturber ces mobilisations.
06:46Enfin, bon, c'est Black Bourge,
06:48comme les appellent Darmanin.
06:49Et par extension, Geoffroy Lejeune,
06:51il ferait mieux de chercher
06:52des sensations fortes ailleurs
06:54plutôt que d'emmerder les Français.
06:55Voilà, ce sera le mot de la fin.
06:5619h55.
06:59Oui, c'est vrai qu'il y a des trucs qu'il faut...
07:02Moi, j'y vais pas.
07:03Je laisse mes enfants faire des trucs
07:04au parc Estérix.
07:05Non, non, pas pour moi.
07:08Je suis trop vieux.
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