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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:01Bonjour et bienvenue à tous pour Midi News, c'est un plaisir de vous retrouver, un programme chargé en ce jour avec le choc des images et le poids des slogans.
00:00:09Tout d'abord des scènes de quasi émeutes à Paris dans le quartier de Châtelet-Léal, à l'occasion de l'ouverture d'un restaurant de fast-food et une violence débridée, vous le verrez.
00:00:18Autre image, autre ambiance, des manifestations pro-palestiniennes, plutôt anti-israéliennes en Espagne, encouragées par le pouvoir, on entendra le Premier ministre socialiste.
00:00:29Et puis, autre ambiance encore, la manifestation anti-immigration de masse, c'est pour la liberté d'expression en Grande-Bretagne.
00:00:36Est-ce possible en France ? Souhaité par les uns, redouté par les autres, on va en parler, beaucoup d'autres sujets également au menu.
00:00:43Mais tout d'abord, il est midi pile, place au journal. Bonjour à vous, chère Somaïa Labidi.
00:00:48Bonjour à tous, à la une de l'actualité, le marathon des consultations se poursuit pour Sébastien Lecornu, après avoir reçu la CFDT et le MEDEF vendredi ce matin.
00:00:58C'est Sophie Binet, patronne de la CGT, qui a été reçue à Matignon.
00:01:02Objectif du Premier ministre, donner des gages aux syndicats, aux patronats, mais aussi aux oppositions, avant la nouvelle journée de mobilisation prévue ce jeudi.
00:01:12On passe à présent à ce procès de trois femmes djihadistes d'une même famille, jugées à Paris, des proches des frères Klein.
00:01:19Les propagandistes de l'organisation Etat islamique qui avaient revendiqué les attentats du 13 novembre.
00:01:25Que risque-t-elle, Marie-Victoire Dieudonné ?
00:01:30Eh bien, Somaïa, elle risque 30 ans de prison et 450 000 euros d'amende pour être allée s'établir en Syrie.
00:01:38Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs terroristes, mais aussi pour abandon d'enfants.
00:01:43Alors, les trois femmes en question sont dans la salle qui se situe à quelques pas de nous.
00:01:49Deux d'entre elles apparaissent dans le box des accusés. Elles sont en détention provisoire.
00:01:55Nous avons d'abord Jennifer Klein, 34 ans. Elle est apparue cheveux bruns, plaqués en queue de cheval, munis d'une veste grise, d'une voix plutôt claire et posée.
00:02:07C'est d'ailleurs une voix qui ressemble beaucoup à celle de sa belle-mère, qui est justement à quelques mètres d'elle dans le box des accusés.
00:02:13Cette belle-mère, c'est Christine Alain, 64 ans, cheveux gris, lunettes et chignon bas.
00:02:20Cette femme a joué un rôle important dans la conversion de cette famille.
00:02:25Et puis, la dernière, Somaïa, elle comparaît libre. C'est Mayelen. Son style à elle détonne.
00:02:30Elle est plutôt grande, élancée, coupe à la garçonne avec des mèches blondes dans ses cheveux.
00:02:36En tout cas, qu'elle décide de s'exprimer ou non, c'est à travers une vingtaine de témoins qui pourront s'exprimer jusqu'au 26 septembre
00:02:46que la Cour devra tenter de comprendre les mécanismes de la radicalisation, non pas seulement d'une seule personne, mais d'une cellule familiale en entier.
00:02:55Il s'agira aussi de comprendre et de recontextualiser cette famille, justement connue pour les frères clins djihadistes et voix de la revendication des attentats de 2015.
00:03:07Merci pour toutes ces précisions, Marie-Victoire. Merci également à Charles Bagé qui vous accompagne.
00:03:12Dans le reste de l'actualité, un couple de retraités victime d'un homejacking à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, dans la nuit de samedi à dimanche.
00:03:19Les victimes ont été ligotées par deux hommes qui ont débrobé des bijoux et de la maroquinerie d'une valeur de 300 000 euros.
00:03:26Les auteurs sont toujours en fuite.
00:03:29Et puis, on termine ce journal avec la couverture d'Astérix en Lusitanie.
00:03:33Le 41e album du héros gaulois apparaître le 23 octobre et qui aura pour cadre le Portugal.
00:03:39Avec 400 millions d'albums vendus en 130 langues et dialectes, c'est l'une des bandes dessinées les plus populaires au monde.
00:03:46Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à Midi Sonia.
00:03:49Merci Sonia. En Lusitanie ?
00:03:51En Lusitanie, absolument.
00:03:53Nous, on va parler en absurdie. Pas forcément la France, vous le verrez.
00:03:57Merci d'être là. Bonjour à vous, Paul Amart.
00:03:59Bonjour, Sonia.
00:03:59C'est un plaisir de vous recevoir.
00:04:01Ainsi que Jonathan Sikri. Bonjour.
00:04:03Judith Vintraub nous accompagne. Merci de votre présence.
00:04:05Raphaël Steinville est également présent. Bonjour.
00:04:08Bonjour, Sonia.
00:04:08Thomas Bonnet, notre journaliste politique.
00:04:10Bonjour, Sonia.
00:04:11Merci, cher Thomas, d'être là.
00:04:13Et on s'est dit qu'on allait faire un journal en images.
00:04:15tant il est vrai que le choc des images et le poids des slogans étaient importants ces dernières heures et ces derniers jours.
00:04:23Mais tout d'abord, peut-être les mots de la rentrée du RN à Bordeaux hier, avec un ton qui se fait plus menaçant.
00:04:30Pour Marine Le Pen et Jordan Bardella, c'est soit la dissolution, soit la démission.
00:04:34Il n'y a plus d'autres options, d'autres possibilités, selon eux, en tous les cas.
00:04:38Écoutons le président du RN sur ce sujet lors de ce grand meeting à Bordeaux.
00:04:43Faire confiance et admettre que seul un retour aux urnes permettra de rétablir la stabilité que le pays attend.
00:04:50Soit le président de la République dissout l'Assemblée nationale pour organiser de nouvelles élections législatives.
00:04:55Soit il devra, soit il devra, en cas de blocage répété, lui-même remettre sa démission, comme l'avait fait le général de Gaulle.
00:05:08Le ton se fait plus menaçant, Thomas Bonnet.
00:05:11Il ne donne que quelques semaines, et c'est déjà beaucoup pour eux, à Sébastien Lecornu.
00:05:16Qu'est-ce qui a changé pour que Marine Le Pen et Jordan Bardella tiennent ce discours-là,
00:05:20alors qu'ils avaient dit que la censure n'était pas automatique ?
00:05:22On a vu dans l'interview à la presse quotidienne régionale de Sébastien Lecornu
00:05:26que son regard se portait davantage sur sa gauche pour essayer de nouer un accord politique
00:05:30avec les forces dites de gouvernement, donc il exclut LFI.
00:05:33Je pense que c'est questionnable, parce qu'inclure les écologistes dans les forces possibles de gouvernement,
00:05:38pour moi, on peut remettre en question ça, les écologistes sont très radicaux aussi.
00:05:42Ce sont eux, par exemple, qui étaient à Sainte-Solines, aux côtés de ceux qui s'en prenaient aux gendarmes.
00:05:46Donc, effectivement, une fois que Sébastien Lecornu a dit qu'il allait plutôt se tourner sur sa gauche,
00:05:50c'est normal que le Rassemblement national sorte les dents et les griffes et disent qu'ils vont censurer.
00:05:55Ils pourraient faire tomber le troisième Premier ministre d'Emmanuel Macron en l'espace d'un an.
00:05:59Donc, effectivement, là, il y aura une accélération du calendrier.
00:06:01On a bien compris qu'in fine, leur volonté, c'est la dissolution, voire la démission du président de la République.
00:06:07Le RN prélie donc quelques semaines à peine pour Sébastien Lecornu à Matignon.
00:06:11Et Marine Le Pen dénonce aussi la déconnexion de la Macronie. Écoutons-la.
00:06:14Depuis 2017, toutes les actions conduites par le président de la République ont été autant de pierres ajoutées au fardeau des Français.
00:06:24Oh, il y a eu une longue liste de marques de mépris.
00:06:27Les gens qui ne sont rien, les chômeurs se met de traverser la rue pour trouver du boulot,
00:06:31les travailleurs auxquels il indiquait doctement que le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de bosser.
00:06:37Mais en fait, autant de symboles d'une déconnexion, d'une arrogance assumée vis-à-vis du peuple.
00:06:44Rien de nouveau sous le soleil, symbole d'une déconnexion pour Marine Le Pen.
00:06:47Mais on verra, elle aussi, pour un symbole d'une partie de son électorat, plutôt populaire et modeste,
00:06:52la taxe sur les plus privilégiés, ce qu'elle dira.
00:06:54Elle est notamment demain l'invité de la grande interview sur CNews et Européens.
00:06:59Est-ce que c'est une forme d'en même temps qu'il peut y avoir au RN sur ce sujet, Judith Vintour ?
00:07:04Oui, et en même temps pas du tout assumée. C'est ça qui est frappant chez Marine Le Pen.
00:07:09Alors je dis vraiment chez Marine Le Pen parce que Jordan Bardella est sur une ligne économique différente.
00:07:16Marine Le Pen, ça l'énerve énormément quand on explique que ses orientations économiques
00:07:22la placent plutôt à gauche qu'à droite.
00:07:25Elle-même a dit « je ne suis pas de droite », rappelez-vous,
00:07:27quand on lui posait une question sur la nécessité de supprimer ou pas des postes de fonctionnaires.
00:07:34Dans le discours dont vous avez montré un extrait, elle est une envolée.
00:07:38On ne sait pas pourquoi, tout d'un coup, il y a une balle perdue qui vise le néolibéralisme,
00:07:44les néolibéraux, ce qui est typiquement le langage de la gauche.
00:07:48Donc ce n'est pas simplement à cause de la physiologie, de la sociologie de leur électorat.
00:07:56Il y a des gens de gauche qui comprennent que la taxe Zuckman est une arnaque.
00:08:00Il ne faut pas prendre non plus les gens qui ont des faibles revenus pour tous des gogos.
00:08:06Ah ben loin de moi l'idée.
00:08:07Voilà.
00:08:07Mais il y a beaucoup de responsables de gauche qui sont contre la taxe Zuckman ?
00:08:11Aucun, mais il ne fallait pas prendre les dirigeants de gauche pour tous pour des gogos.
00:08:15Voilà, la précision est bienvenue.
00:08:17Pour être honnête, il n'est pas jusqu'à un certain nombre de cadres de LR
00:08:21qui imaginent que cette taxe, dès lors qu'elle serait circonscrite à quelques mois,
00:08:30serait acceptable pour finalement parvenir à constituer un gouvernement.
00:08:35En tout cas, dans un pays de plus en plus à droite, le cap va être mis à gauche et cela peut questionner.
00:08:40« Taxation des plus privilégiés est main tendue au social. »
00:08:43Jusqu'où on a posé la question ce matin aux députés du Bloc central ?
00:08:47Justement, alors écoutez, c'est quand même une pépite ce qu'il va dire.
00:08:51Et la question est de savoir jusqu'où sont-ils capables d'avaler des couleuvres ?
00:08:53Apparemment, ils en sont capables. Écoutez-le.
00:08:57La taxe Zuckman, je me suis battu contre dans l'hémicycle.
00:09:01Elle a été votée d'ailleurs par l'Assemblée nationale.
00:09:04C'est une connerie.
00:09:05Une taxe Zuckman, il faut y aller parce que les socialistes disent
00:09:08qu'on veut absolument un symbole.
00:09:11Il faut absolument enlever l'outil de production dans le patrimoine.
00:09:15Sinon, vous savez quoi ? On se ruine nous-mêmes.
00:09:17On gagne un peu d'argent la première année et sinon on se ruine.
00:09:21Pas la mort.
00:09:21Moi, j'imagine que les spectateurs et les auditeurs nous étions avec Europe 1.
00:09:25Qu'est-ce qu'ils pensent quand on dit
00:09:26« Écoutez, il faut accepter une connerie, mais il faut l'accepter. »
00:09:29Mais c'est énorme. Je vous ai écouté ce mot.
00:09:31Je l'aime beaucoup Maïa, mais il était extrêmement gêné face à vous.
00:09:35Et je crois que je suis plus âgé que vous tous et toutes.
00:09:38Pardon, c'est la première fois que j'entends ça dans le champ politique.
00:09:41C'est une connerie, c'est une bêtise, mais on la votera.
00:09:45Pour revenir aux propos de Jordan Bardella, moi je le dis depuis un an,
00:09:48donc je ne vais pas me dédire, démission ou dissolution.
00:09:52Et le ballet politique actuel me fait penser au boléro de Ravel.
00:09:56La musique et la grâce et la beauté en moins.
00:09:59On va voir le corps nu tourner comme un derviche
00:10:01et aller de droite à gauche pour le coup.
00:10:04Et s'intéresser effectivement à la demande d'Emmanuel Macron,
00:10:08s'intéresser à la gauche, mais rien n'y fera.
00:10:12À force de tourner comme ça, avec une musique très différente,
00:10:15très discordante, il finira par tomber.
00:10:18C'est inévitable.
00:10:19Et on dit démission, mais la démission, elle est de fait.
00:10:23Emmanuel Macron, président de la République, a démissionné.
00:10:26Emmanuel Macron ne s'intéresse plus du tout à la France.
00:10:29C'est le monde qui l'intéresse.
00:10:31Il s'est lui-même déconnecté de la France.
00:10:35Et contrairement au derviche qui ne tombe jamais
00:10:37parce qu'ils ont un rapport au sol très fort,
00:10:39lui son rapport au sol, c'est-à-dire à la France,
00:10:41eh bien il est aujourd'hui évanescent.
00:10:43Donc la dissolution réelle, formelle,
00:10:48doit vraiment accompagner, suivre cette dissolution intellectuelle,
00:10:52mentale, cette démission, pardonnez-moi, politique d'Emmanuel Macron.
00:10:56Nous sommes donc dans un théâtre d'ombre dans ce cas-là.
00:10:58Écoutez, ça ne serait pas la première fois qu'un groupe politique à l'Assemblée
00:11:02vote par petit calcul une bêtise ou une connerie,
00:11:07comme a dit Sylvain Maillard.
00:11:08La nouveauté, c'est peut-être qu'on le dit publiquement
00:11:10et qu'on le pose comme ça sur la table comme une évidence.
00:11:14Mais ça montre, pardonnez-moi, au point où nous en sommes quand même.
00:11:16C'est-à-dire que Sébastien Lecornu est vraiment la derre des derres
00:11:20comme option pour Emmanuel Macron.
00:11:22Oui, sauf s'il y aurait un énième plan,
00:11:24mais personne n'est en mesure de trouver dans un chapeau quelconque
00:11:28la personnalité qui pourrait convenir à tout le monde.
00:11:31On voit bien que là, on atteint vraisemblablement,
00:11:34est-ce que c'est une question de deux semaines,
00:11:36est-ce que c'est une question de mois,
00:11:37la fin de l'exercice macronien, si je puis dire ?
00:11:41Ça paraît être, ça, une évidence.
00:11:42On est en train de commenter une agonie.
00:11:44Exactement.
00:11:45L'agonie du Macronisme.
00:11:46Je ne vous vois pas en croque-mort, là, comme ça.
00:11:48Non, on n'a pas encore à l'aise.
00:11:49Le corps bouge encore, ça respire.
00:11:52C'est un grand cadavre à la renverse,
00:11:53ce n'est pas celui qu'on voit.
00:11:5418 mois d'agonie pour un pays, c'est très très long.
00:11:57Ma chaudière est en panne.
00:11:58Je n'arrête pas d'appuyer sur le bouton reset.
00:11:59Je n'arrête pas.
00:12:00Et je n'arrive pas.
00:12:01Donc je vais devoir appeler un plombier,
00:12:02non pas pour réparer la chaudière,
00:12:04mais pour la changer.
00:12:05On en est là.
00:12:06Il faut un reset politique.
00:12:07Mais votre chaudière est vraiment en panne, sinon ?
00:12:09Oui, oui.
00:12:10Vraiment ?
00:12:11La fille qui ne s'intéresse qu'au sujet de forme.
00:12:15On passe à un appel, s'il vous plaît.
00:12:17Sonia, la vérité, c'est que la situation politique,
00:12:19elle est identique à celle, voire davantage aggravée.
00:12:23Lorsque François Bayrou était déjà là,
00:12:25la situation était impossible.
00:12:27Sa démission et la nomination de Sébastien Lecornu ne changent de rien à l'affaire.
00:12:32Dans le JDD, Antonin André relevait ses mots d'Emmanuel Macron
00:12:38à l'intention de Sébastien Lecornu,
00:12:40lui donnant toute liberté pour faire voter un budget et durer.
00:12:45Mais on voit bien, et c'est pour rejoindre ce que disait Paul Amart,
00:12:48c'est-à-dire que c'est le dernier rempart pour Emmanuel Macron,
00:12:52mais il n'a pas davantage d'armes que François Bayrou.
00:12:54Alors on vantera son habileté, on vantera sa rondeur,
00:12:57sa capacité à dialoguer.
00:12:59Mais le système est tel, l'archipélisation de l'Assemblée est telle,
00:13:02les antagonismes sont tels, qu'il ne peut rien faire.
00:13:05Si il n'est pas gagné d'un côté, il le perdra de l'eau.
00:13:07En quoi Marine Le Pen, qui appelle à la dissolution,
00:13:09est-elle sûre que cette fois-ci, une nouvelle dissolution
00:13:11ne produit pas exactement les mêmes effets,
00:13:13le même résultat que l'après-midi ?
00:13:14On sera mis gauché avec la gauche de la même manière.
00:13:16Vous voyez déjà que sans dissolution, il se tourne vers la gauche.
00:13:19Donc s'il y avait une dissolution, ce serait le cas.
00:13:20Et pour filer la métaphore de Paul Amart,
00:13:22ce sera aussi la douche froide sans le chaudière pour les Français.
00:13:25Parce que le Parti Socialiste, c'est moins de 2%
00:13:27à l'électronique résidentiel.
00:13:28Il y a des riche tourneurs, la chaudière, la douche froide.
00:13:31La pluie et le bouton dans ce gouvernement, c'est quand même sidérant.
00:13:34Alors là, c'est intéressant, parce que voilà un pays, la France,
00:13:37de plus en plus à droite, sans qu'on peut le dire,
00:13:39je pense qu'il y a un consensus là-dessus
00:13:41qui va probablement aller vers la gauche.
00:13:43Voyons ce qui se passe en Grande-Bretagne
00:13:44avec cette manifestation de grande ampleur.
00:13:46On l'a beaucoup commenté, des manifestants
00:13:48contre l'immigration massive, à l'initiative
00:13:50d'une figure qu'on peut qualifier de nationaliste,
00:13:53Tommy Robinson, manifestation à laquelle
00:13:55Éric Zemmour a participé.
00:13:56On posera d'ailleurs la question demain à Marine Le Pen.
00:13:59Est-ce qu'elle a pensé y aller ?
00:14:00Ou est-ce qu'elle estime que sa place n'est pas
00:14:02dans ce genre de manifestation ?
00:14:04Alors, qui était présent lors de ce rassemblement ?
00:14:07Certains disent des citoyens qui veulent tout simplement
00:14:09défendre leur pays, la nation,
00:14:10ou bien d'autres pensent que c'est l'extrême droite
00:14:12et que des hommes blancs, comme l'a dit ce matin.
00:14:15Sylvain Meillard, je vais beaucoup le citer aujourd'hui.
00:14:17Il y a des perles ce matin quand même.
00:14:19Écoutons-le.
00:14:20Hop, peut-être.
00:14:21Voyons d'abord quand même l'ampleur,
00:14:23les conséquences et les réactions à la manifestation
00:14:25puis on l'écoutera un peu plus tard.
00:14:26Regardez ce sujet de Clara Bouillet.
00:14:29Londres, inondée par un océan de drapeaux britanniques.
00:14:33Des milliers de personnes se sont rassemblées
00:14:34après un été marqué par des manifestations anti-immigration
00:14:37devant des hôtels britanniques hébergeant des demandeurs d'asile.
00:14:40Le gouvernement n'écoute pas le peuple.
00:14:44Nous ne voulons pas de migrants sans-papiers.
00:14:48Ils repoussent l'âge de la retraite pour les britanniques
00:14:50mais ils peuvent se permettre de dépenser des milliards
00:14:53pour maintenir illégalement ces personnes sur notre territoire.
00:14:56Ils violent nos filles, nos enfants, nos femmes.
00:15:00A l'initiative du mouvement,
00:15:01Tommy Robinson, militant nationaliste,
00:15:03pointe du doigt le gouvernement britannique.
00:15:05Le gouvernement tente de faire volte-face.
00:15:11Les politiciens, tout à coup, trouvent du courage.
00:15:17Et ils répètent les choses que nous disons depuis 15 ans.
00:15:21Ils nous ont ciblés, ils nous ont calomniés,
00:15:23ils nous ont diabolisés, ils nous ont attaqués,
00:15:26ils nous ont emprisonnés.
00:15:28Mais ils peuvent voir le pouvoir du peuple.
00:15:31Éric Zemmour était présent.
00:15:32Il s'est adressé au peuple anglais.
00:15:34Aujourd'hui, nous devons oublier nos combats passés
00:15:37parce que nous sommes confrontés aux mêmes dangers mortels.
00:15:39Nous sommes, vous et nous,
00:15:40soumis au même processus de grand remplacement
00:15:42de nos peuples européens
00:15:43par des peuples venus du sud et de cultures musulmanes.
00:15:46Vous et nous sommes colonisés par nos anciennes colonies.
00:15:48Vous et nous ne voulons pas devenir minoritaires
00:15:50sur notre propre sol.
00:15:52Vous et nous ne voulons pas disparaître.
00:15:53Nous avons le devoir de nous battre ensemble.
00:15:55Selon la police londonienne,
00:15:57environ 110 000 personnes ont participé à ce rassemblement.
00:16:00Il y a deux visions qui s'opposent,
00:16:02vraiment, qui s'entrechoquent
00:16:03entre ceux qui espèrent que cela arrive en France,
00:16:05notamment Sarah Knafou,
00:16:07ou encore, vous l'avez vu,
00:16:07Éric Zemmour qui était présent,
00:16:09et d'autres qui affirment
00:16:10que si ça se passait à Paris comme à Londres,
00:16:12ça risque de très, très mal se passer.
00:16:14Je dis de Vintraud.
00:16:15Peut-être écouter celui qui a dit ça,
00:16:17notamment, Sylvain Maillard.
00:16:18Alors, il a dit,
00:16:19il n'y avait que des Blancs.
00:16:21J'aurais dû, j'aurais pu le rétorquer.
00:16:22Est-ce qu'on aurait dit la même chose
00:16:23s'il n'y avait, par exemple,
00:16:24que des personnes de couleur ou des Noirs ?
00:16:26Il dit qu'il n'y a pas de statistiques ethniques.
00:16:28Alors, il y a des statistiques ethniques.
00:16:30Il y a une contradiction dans la phrase.
00:16:31Et après, il lui-même applique.
00:16:33C'est Gabriel Cluzel qui a fait remarquer ça
00:16:34et je trouve qu'elle a parfaitement raison.
00:16:35Écoutons-le.
00:16:37Ce ne sont quasiment que des Blancs,
00:16:41que des hommes.
00:16:43C'est ce type de manifestation
00:16:44en disant,
00:16:45on ne veut plus d'immigration
00:16:46avec des relents
00:16:48d'extrême droite extrêmement fortes.
00:16:54Estimer qu'il ne faut pas d'étrangers dans son pays,
00:16:56moi, ça fait partie des choses
00:16:57où je suis contre ça.
00:16:58Je pense que c'est très important
00:16:59d'avoir une immigration de travail.
00:17:01Et je me dis que l'Angleterre,
00:17:02sans immigration de travail,
00:17:03où elle en serait ?
00:17:04Où elle en serait ?
00:17:05Parce que c'est un pays
00:17:06qui, très, très largement,
00:17:07fonctionne sur l'immigration de travail
00:17:10depuis très longtemps.
00:17:11D'ailleurs, qui a été très longtemps un modèle
00:17:12là-dessus, en disant,
00:17:13voilà, chacun a sa chance.
00:17:14Multiculturelle.
00:17:15Multiculturelle.
00:17:16qui a été sa chance.
00:17:18Mais les conséquences aussi,
00:17:20je vous dis,
00:17:20des statistiques ethniques,
00:17:21vous regardez par exemple l'entrée,
00:17:22c'est intéressant,
00:17:23l'entrée en université,
00:17:24puisque là,
00:17:24on a des statistiques là-bas.
00:17:26L'entrée en université,
00:17:27vous avez une proportion
00:17:29beaucoup plus importante
00:17:30d'immigration venue d'Asie
00:17:32qui rend dans les universités anglaises
00:17:34beaucoup moins de blancs.
00:17:36C'est comme ça qu'ils se qualifient.
00:17:38Et donc, on voit bien
00:17:39que ça nourrit les uns contre les autres.
00:17:41Ah oui, d'accord.
00:17:43Je vous laisse réagir.
00:17:44Alors, on ne va pas faire
00:17:46combien il y avait de blancs,
00:17:47combien il y avait d'hommes.
00:17:49Non, mais comment vous réagissez
00:17:50à de tels propos,
00:17:51Palama ?
00:17:51Je sais que vous l'aimez bien.
00:17:52Oui, je l'aime bien,
00:17:53mais il est très confus.
00:17:55Il est très confus.
00:17:56Et ce qui s'est passé
00:17:57à Londres hier,
00:17:59c'est la première, au fond,
00:18:00réaction d'envergure
00:18:02à la même mise islamiste
00:18:03sur l'Angleterre.
00:18:05Et je pense qu'on voit là
00:18:07l'échec de deux systèmes.
00:18:09Le système multiculturaliste anglais
00:18:11et le système laïc chez nous.
00:18:14Échec patent.
00:18:15Échec spectaculaire.
00:18:17Alors, Sylvain Maillard dit
00:18:18immigration de travail.
00:18:19Il a raison, sur le fond.
00:18:20Mais il y a une immigration aussi
00:18:21de désordre.
00:18:23Je l'ai déjà dit sur ce plateau,
00:18:24il y a plusieurs types d'immigration.
00:18:26Et il y a une immigration précise
00:18:28qu'il faut définir,
00:18:29qu'il faut nommer.
00:18:31Il ne le fait pas.
00:18:32Et il faudrait le faire
00:18:32une bonne fois pour toutes.
00:18:34Et là, vous avez fait
00:18:34une remarque très pertinente
00:18:36sur la France.
00:18:38Et si on avait
00:18:39le même type de manifestation,
00:18:40eh bien, je pense que
00:18:41ça se passerait très mal
00:18:42parce qu'il y aurait,
00:18:43dans le même temps,
00:18:44une contre-manifestation.
00:18:45Voilà.
00:18:46Est-ce que vous êtes d'accord ?
00:18:47Parce que là, franchement,
00:18:48imaginez une telle manifestation,
00:18:49une contre-manifestation
00:18:51en face avec,
00:18:53comment dire,
00:18:53toutes les deuxièmes,
00:18:54troisième,
00:18:55même plus quatrième génération
00:18:56d'enfants d'immigrés français,
00:18:58évidemment, en France.
00:18:59Qu'est-ce que cela pourrait donner ?
00:19:01Alors, je ne sais pas
00:19:02si vous avez remarqué,
00:19:03mais en France,
00:19:05quand des manifestations
00:19:06ont lieu sur ce thème,
00:19:08vous n'avez pas
00:19:09la population concernée
00:19:10dans la rue.
00:19:11Jamais.
00:19:12Ce sont des manifestations
00:19:13de blancs,
00:19:15de gauche,
00:19:17soit très jeunes,
00:19:18soit au contraire,
00:19:20plutôt dans la soixantaine
00:19:21et sympathisant
00:19:23de la France insoumise.
00:19:25Mais la population
00:19:26d'origine étrangère
00:19:27des banlieues,
00:19:28elle ne participe pas
00:19:29à ce genre de manifestations.
00:19:30Pas du tout.
00:19:31On n'a jamais vu
00:19:32ce type d'affrontement
00:19:33sur notre sol.
00:19:34Et tout ça pour dire
00:19:36que, contrairement à Paul,
00:19:38moi, je n'opposerais pas
00:19:39ou je ne mettrais pas
00:19:40un signe d'égalité
00:19:41entre l'échec
00:19:42de nos deux modèles différents,
00:19:44modèle communautariste,
00:19:45modèle assimilationniste.
00:19:47Pourquoi ?
00:19:48Parce que j'estime
00:19:49que nous avons...
00:19:50Qui a le modèle assimilationniste ?
00:19:51Il fut un temps.
00:19:53Nous avons trahi
00:19:53notre modèle.
00:19:54Ce n'est pas l'échec
00:19:55de notre modèle.
00:19:56C'est notre échec
00:19:57à l'imposé,
00:19:59nos reculades,
00:20:00notre soumission.
00:20:01Ce qui est intéressant
00:20:02de souligner...
00:20:02On a échoué
00:20:04à imposer ce qu'on avait.
00:20:05Oui, oui, et non,
00:20:06ça ne disqualifie pas
00:20:07le modèle.
00:20:07J'ai dit modèle laïque
00:20:09qui ne trouve plus du tout
00:20:10les moyens de contrer
00:20:11cette mamise islamiste.
00:20:12Voilà ce que je dis.
00:20:13Donc, c'est l'échec.
00:20:14Alors, de ceux
00:20:14qui l'incarnent,
00:20:15de ceux qui le portent,
00:20:16peu importe,
00:20:17ou du système lui-même,
00:20:18peu importe,
00:20:18mais on doit le constater.
00:20:19D'ailleurs, on fait,
00:20:20de ce point de vue,
00:20:21quel que soit le chemin
00:20:21que l'on prend,
00:20:22on fait le même constat.
00:20:23Une façon de répondre
00:20:24à M. Maillard
00:20:25serait de dire que
00:20:25je pense très honnêtement
00:20:27que la majorité des Français
00:20:28ne sont pas contre
00:20:28une immigration en général
00:20:29qui est une immigration
00:20:30de travail,
00:20:31historiquement.
00:20:32C'est-à-dire une immigration
00:20:33en nombre facilement régulable
00:20:35qui, de fait,
00:20:36peut s'assimiler.
00:20:38Et donc, là,
00:20:38la manifestation
00:20:39de ce week-end à Londres,
00:20:40elle est contre
00:20:41l'immigration de masse.
00:20:43Et c'est cette immigration
00:20:44de masse
00:20:45qui est dénoncée.
00:20:46Et j'en suis convaincu
00:20:47que ce n'est pas
00:20:48du racisme
00:20:49que de dénoncer
00:20:49l'immigration de masse,
00:20:51je serais même tenté
00:20:51de vous dire
00:20:51que c'est un humanisme.
00:20:53Même s'il y avait
00:20:53des slogans
00:20:54qui sont totalement inacceptables
00:20:55et insupportables.
00:20:56On ne peut pas
00:20:57ne pas les voir aussi.
00:20:58Je parle de l'idée
00:20:59que véhicule en général
00:21:00ce type de mouvement
00:21:01que je crois populaire
00:21:02et sincèrement populaire.
00:21:03Je pose une question
00:21:04très sincèrement.
00:21:04Parce qu'il y a deux...
00:21:05C'est une manif...
00:21:06Je vous en prie,
00:21:07bien sûr.
00:21:08Pourquoi vous disais-je
00:21:09que c'était quasiment
00:21:09un mouvement humaniste ?
00:21:10Parce que ceux qui sont victimes
00:21:12de l'immigration de masse
00:21:14ne sont pas toujours
00:21:14les classes les plus pauvres
00:21:16qui pâtissent
00:21:17du manque d'aide sociale
00:21:19en général,
00:21:19d'acquisition de logements sociaux
00:21:20et tout cela.
00:21:21Et en face,
00:21:22il y a qui ?
00:21:23Il y a les migrants eux-mêmes
00:21:24qui sont accueillis,
00:21:25entre guillemets,
00:21:25accueillis dans des conditions
00:21:27déplorables,
00:21:28dans une clochardisation
00:21:29qui ne satisfait
00:21:29que les associations
00:21:31qui gagnent leur pain
00:21:32sur le dos
00:21:33de ces pauvres immigrés.
00:21:34Donc si vous voulez,
00:21:35en gros,
00:21:35à part les associations
00:21:36qui en profitent,
00:21:37personne ne bénéficie
00:21:39sincèrement
00:21:40des fruits
00:21:41d'une immigration massive.
00:21:42J'entends.
00:21:43Et on peut comprendre
00:21:43qu'un peuple,
00:21:44quel qu'il soit d'ailleurs,
00:21:45que ce soit le Nord
00:21:46où le Sud défend
00:21:47de ses frontières,
00:21:48sa nation et ce qu'il est.
00:21:49Mais qu'est-ce qui vous garantit
00:21:50que cette manifestation
00:21:51anti-immigration massive
00:21:52ne se transforme pas
00:21:53demain,
00:21:54dans quelques jours,
00:21:54quelques mois,
00:21:55quelques années,
00:21:56en manifestation
00:21:56contre chaque immigré
00:21:57présent sur le sol ?
00:21:59Alors ça, on a vu,
00:21:59quand il y avait eu
00:21:59des faits récemment
00:22:00en Angleterre encore,
00:22:01des faits divers,
00:22:02tragiques.
00:22:02Quand il y a eu
00:22:03des viols,
00:22:04des assassinats
00:22:05commis par des immigrés
00:22:07en attente
00:22:07de leurs papiers
00:22:09ou qui avaient déjà
00:22:10reçu des papiers
00:22:12et ça avait donné lieu
00:22:13notamment à des attaques
00:22:14d'hôtels,
00:22:15etc.,
00:22:16c'est quand il y a...
00:22:18C'est le scénario
00:22:20qu'on risque d'avoir.
00:22:21C'est passé en Espagne
00:22:21cet été.
00:22:22Exactement.
00:22:23C'est passé en Espagne
00:22:24et franchement,
00:22:26l'extrême-gauche
00:22:27n'attend que cela.
00:22:28Mais regarde...
00:22:28Ce qu'on appelait autrefois
00:22:30un terme horrible,
00:22:32odieux,
00:22:32les ratonnades.
00:22:33N'attend que cela,
00:22:34les ratonnades
00:22:34pour pouvoir enfin
00:22:35crier à l'islamophobie
00:22:36avec des preuves,
00:22:37avec une évidence
00:22:38et pour pouvoir réagir
00:22:40d'une façon
00:22:40extrêmement violente.
00:22:42Je vais vous dire,
00:22:42quelle tristesse.
00:22:42L'extrême-gauche
00:22:43est en train de dérouler
00:22:44le tapis rouge
00:22:45à Marine Le Pen.
00:22:46L'extrême-gauche rêve
00:22:47son grand soir à elle,
00:22:48c'est la victoire du RN
00:22:49au soir des élections.
00:22:50Il a raison, Paul,
00:22:52parce qu'ils veulent évidemment
00:22:53que ce soir-là,
00:22:54il se passe...
00:22:55Bien sûr.
00:22:55Ce que l'on craint
00:22:57est ce que vous dénoncez.
00:22:58S'agissant de la Grande-Bretagne,
00:22:59en plus,
00:22:59il faut souligner
00:23:00l'attitude complètement aberrante
00:23:02et suicidaire
00:23:05des institutions anglaises
00:23:06et je pense notamment
00:23:07à la justice.
00:23:08Vous savez,
00:23:09lors de ces fameux procès
00:23:12contre les gangs
00:23:14de violeurs
00:23:15indo-pakistanais
00:23:16qui violaient
00:23:17des filles blanches
00:23:19souvent mineures
00:23:21issues vraiment
00:23:22de classes
00:23:23très très défavorisées.
00:23:25Qu'a fait la justice britannique ?
00:23:27Elle a fait des restrictions
00:23:29d'informations
00:23:30sur les procès.
00:23:30C'est-à-dire qu'elle a interdit
00:23:32à la presse
00:23:33d'en parler.
00:23:34Ce qui a valu
00:23:34à Tommy Robinson
00:23:36plusieurs mois.
00:23:38Derrière les barraux,
00:23:39vraiment.
00:23:40Plusieurs mois de prison.
00:23:41Alors ça,
00:23:42vouloir cacher la réalité
00:23:43avec les meilleurs sentiments
00:23:46du monde,
00:23:47c'est évidemment
00:23:47pour ne pas déclencher
00:23:48ces réflexes.
00:23:49Est-ce que c'est le début
00:23:50de quelque chose ?
00:23:51On voyait les portraits
00:23:52de Charles Licker.
00:23:53Mais en fait,
00:23:53très honnêtement,
00:23:54je pense que c'est très important
00:23:56de parler de la figure
00:23:57de Tommy Robinson.
00:23:58Parce qu'effectivement,
00:23:59vous l'avez dit,
00:24:00il n'est pas absolument neutre.
00:24:02Mais que celui
00:24:03qui est à l'initiative
00:24:05de ce rassemblement
00:24:05puisse parvenir
00:24:06alors qu'il a été criminalisé,
00:24:08qu'il a été diabolisé
00:24:09et qu'il a,
00:24:11sous certains égards,
00:24:12est même assez sulfureux,
00:24:13voire assez extrémiste,
00:24:15parvienne à rassembler.
00:24:16La police dit
00:24:17110 000,
00:24:18150 000 personnes.
00:24:19On voit aux images
00:24:20que c'est probablement
00:24:21bien davantage.
00:24:22Cela dit quelque chose
00:24:24de ce grand basculement,
00:24:25de ce grand réveil
00:24:26d'un peuple natif.
00:24:27Vous y voyez un déclic,
00:24:29un réveil.
00:24:30Oui,
00:24:30c'est difficile
00:24:33de penser le contraire.
00:24:35Et donc,
00:24:35malgré toutes les casseroles
00:24:37qu'il pourrait avoir,
00:24:38en tout cas,
00:24:38que certains
00:24:39se plaisent
00:24:43à lui donner,
00:24:46on voit que,
00:24:47malgré ce côté sulfureux,
00:24:49les Anglais,
00:24:50aujourd'hui,
00:24:51n'en ont rien à faire
00:24:52de tout cela.
00:24:53Ils veulent pouvoir
00:24:54dire leur exaspération
00:24:55à l'égard
00:24:56d'une immigration incontrôlée.
00:24:58Dans les propos
00:24:59qu'on a pu entendre
00:25:00des manifestants,
00:25:01ils parlaient bien
00:25:01de ces immigrants
00:25:03sans papiers.
00:25:05À chaque fois
00:25:06que les micros
00:25:06étaient tendus,
00:25:07c'est ce qu'ils disaient
00:25:07effectivement.
00:25:07Juste pour poursuivre
00:25:08ce que vient de dire Raphaël,
00:25:09c'est aussi la défaite
00:25:10de la politique,
00:25:10d'une certaine manière,
00:25:12au Royaume-Uni,
00:25:12parce que,
00:25:12et les conservateurs,
00:25:13et les travaillistes,
00:25:14tous les deux n'ont pas réussi
00:25:16à régler le problème
00:25:17et tous les deux
00:25:18ne participent pas
00:25:18à cette mobilisation.
00:25:20Tommy Robinson est certes
00:25:21sulfureux,
00:25:22certes a des idées
00:25:23très radicales,
00:25:23mais il n'est pas
00:25:24politiquement engagé,
00:25:25il n'est pas élu.
00:25:26Merci,
00:25:26parce que là,
00:25:26vous a porté la transition
00:25:27sur un plateau.
00:25:29En effet,
00:25:29s'il y avait une manifestation
00:25:30en France,
00:25:30on aurait des guerres de chapelle
00:25:31entre Reconquête,
00:25:32le RN,
00:25:33l'LR qui ne voudraient pas
00:25:34s'associer.
00:25:34Alors, par exemple,
00:25:35quand une pétition
00:25:36est lancée sur ce sujet
00:25:37pour tenter de contraindre
00:25:39le président
00:25:40d'organiser un référendum
00:25:42sur l'immigration
00:25:42par Philippe de Villiers,
00:25:44pourquoi n'y a-t-il pas
00:25:44davantage,
00:25:45je ne milite pas pour,
00:25:46mais pourquoi n'y a-t-il,
00:25:47il y a déjà quasiment
00:25:48un million,
00:25:48il n'y a pas besoin,
00:25:49pourquoi n'y a-t-il pas
00:25:50davantage de responsables
00:25:51politiques qui sont d'accord,
00:25:52qui signent ?
00:25:52C'est une très bonne question.
00:25:54Vous me donnerez la réponse
00:25:55après.
00:25:56Après.
00:25:56C'est un début.
00:25:57Pas carrément.
00:25:59Après la pause.
00:26:00Enfin,
00:26:01à tout de suite.
00:26:05Merci d'être avec nous.
00:26:06Dans quelques instants,
00:26:06nous parlerons de la pétition
00:26:07de Philippe de Villiers
00:26:08au sujet de l'immigration
00:26:09bientôt au million.
00:26:11Y aura-t-il une affluence
00:26:12politique pour l'assigner ?
00:26:15On va voir que ça reste timide
00:26:16du côté des responsables
00:26:17politiques,
00:26:18mais pas des citoyens.
00:26:19Nous parlerons également
00:26:20de l'Espagne,
00:26:22avec à l'instant
00:26:22le Premier ministre
00:26:23Pedro Sanchez
00:26:24qui redit sa profonde
00:26:25admiration,
00:26:26je cite,
00:26:27pour la société civile
00:26:28qui se mobilise
00:26:29contre l'injustice
00:26:30à Gaza.
00:26:30En parlant de ça,
00:26:31la polémique autour
00:26:32d'Olivier Ford
00:26:33dans quelques instants
00:26:33après votre rappel
00:26:34des titres,
00:26:35Somaia.
00:26:36Et à la une de l'actualité,
00:26:37Sonia,
00:26:38c'est un procès
00:26:38qui relance le débat
00:26:39sur la fin de vie,
00:26:40celui à Paris
00:26:41de 12 militants
00:26:42de l'Ada Mourir
00:26:43qui s'ouvrent aujourd'hui
00:26:44des militants
00:26:45poursuivis
00:26:45pour avoir aidé
00:26:46des personnes
00:26:47à se fournir
00:26:48en barbiturique
00:26:49afin qu'elles puissent
00:26:49mettre fin
00:26:50à leurs jours.
00:26:52Après avoir été
00:26:52très fortement perturbés
00:26:54hier entre Bordeaux
00:26:54et Toulouse
00:26:55en raison de 4 incendies
00:26:56survenus près des voies
00:26:57ferrées,
00:26:58probablement liés
00:26:58à un acte volontaire,
00:27:00la SNCF
00:27:01a prévu une reprise
00:27:02normale du trafic
00:27:03depuis ce matin
00:27:03après poursuite
00:27:04des réparations
00:27:05toute la nuit.
00:27:07Et puis on termine
00:27:07avec les images
00:27:08de la rencontre
00:27:09à Jérusalem
00:27:09entre le secrétaire
00:27:11d'État américain
00:27:11Marco Rubio
00:27:12et le Premier ministre
00:27:13israélien
00:27:14Benjamin Netanyahou
00:27:15au menu
00:27:16des conséquences
00:27:16de l'attaque israélienne
00:27:17contre des dirigeants
00:27:19du Hamas au Qatar
00:27:19et ses répercussions
00:27:21sur les efforts
00:27:22visant à instaurer
00:27:23une trêve à Gaza.
00:27:24Merci Somaïa
00:27:26à tout à l'heure.
00:27:27Pourquoi ne pas donner
00:27:27la parole aux Français
00:27:28sur l'immigration ?
00:27:29Pourquoi ne pas enfin
00:27:30proposer un référendum
00:27:31sur le sujet ?
00:27:32Comme vous le savez
00:27:33Philippe de Villiers
00:27:34a initié une pétition
00:27:35qui récolte
00:27:36près de 870 000
00:27:38ou près de 900 000 signatures.
00:27:40900 000 signataires.
00:27:41Merci Raphaël Saville
00:27:43et qui a la loupe
00:27:44et qui va sans doute
00:27:45aller rapidement
00:27:46au milieu.
00:27:46Donc pétition signée
00:27:47notamment par un responsable
00:27:48politique de droite
00:27:50Laurent Wauquiez.
00:27:51Je crois que c'est
00:27:51le seul politique
00:27:52pour le moment.
00:27:53Je parle sous votre contrôle.
00:27:53Oui en tout cas
00:27:54qui a publiquement
00:27:55apporté son soutien
00:27:56à cette pétition.
00:27:56A ma connaissance
00:27:57c'est le premier
00:27:57et le seul pour l'instant.
00:27:59Bien.
00:27:59Je voudrais qu'on écoute
00:28:00maintenant Jordan de Bardella
00:28:01toujours à Bordeaux
00:28:02sur la nécessité
00:28:03d'un tel référendum
00:28:04puis on va essayer
00:28:04de comprendre
00:28:05pourquoi tous ces politiques
00:28:06quels qu'ils soient
00:28:07ne se rejoignent pas
00:28:08et d'ailleurs même
00:28:08ceux qui estiment
00:28:09que les Français
00:28:10pourraient apporter
00:28:11une autre réponse
00:28:11sur ce sujet
00:28:12pour signer la pétition.
00:28:15Faire confiance
00:28:16c'est permettre
00:28:17aux citoyens
00:28:18de s'emparer
00:28:19directement
00:28:20des grands sujets
00:28:21qui concernent
00:28:21l'avenir de la nation.
00:28:22Jamais
00:28:24Jamais nous n'avons
00:28:26considéré
00:28:26l'expression populaire
00:28:27comme quelque chose
00:28:28de suspect
00:28:29ou de dangereux.
00:28:31Au contraire
00:28:31nous savons
00:28:32que la sagesse
00:28:33collective des Français
00:28:34est la clé
00:28:35pour les réconcilier
00:28:36avec la politique.
00:28:38C'est pourquoi
00:28:39l'une de nos premières
00:28:40décisions
00:28:41sera d'organiser
00:28:42un grand référendum
00:28:43sur la politique
00:28:44migratoire en France.
00:28:45Alors pourquoi
00:28:47on vous parle
00:28:48de cette pétition ?
00:28:49Pas seulement
00:28:49parce qu'elle a du succès
00:28:50parce qu'elle interroge
00:28:51également sur son initiateur
00:28:52retiré en tous les cas
00:28:54pour le moment
00:28:55de la vie politique
00:28:56sur son avantin
00:28:56Philippe Devilliers
00:28:57vous le savez
00:28:58on ne peut pas le cacher
00:28:58vu son succès d'audience
00:28:59sur CNews
00:29:01participe
00:29:02en tout cas
00:29:03et l'invité principal
00:29:05est le fondateur
00:29:07de l'émission
00:29:07avec Eliott Deval
00:29:08face à Philippe Devilliers
00:29:10il est le fondateur
00:29:11depuis du fou également
00:29:12et ce qui m'interroge
00:29:13c'est qu'il faut aujourd'hui
00:29:14être un peu à l'écart
00:29:16de la politique
00:29:16pour soit
00:29:17prendre des initiatives
00:29:18être écouté
00:29:19on vient de le voir
00:29:20avec Tommy Robinson
00:29:21ou encore
00:29:22comme feu
00:29:23Charlie Kerr
00:29:24comment vous l'expliquez
00:29:25aujourd'hui ?
00:29:26Écoutez
00:29:26ce qui me frappe
00:29:26là vous parlez
00:29:27du silence politique
00:29:28mais il y a le silence médiatique
00:29:29vous êtes les seuls
00:29:30à en parler
00:29:31il y a eu une pétition récente
00:29:33qui avait obtenu
00:29:34un relatif succès
00:29:35tous les médias
00:29:36en parlaient
00:29:37moi j'ai lu
00:29:37énormément d'articles
00:29:38j'écoutais les radios
00:29:39pas qu'Europe 1
00:29:41mais j'écoutais les radios
00:29:42et je voyais bien
00:29:43qu'il y avait une couverture
00:29:43médiatique forte
00:29:45sur cette pétition
00:29:46rien
00:29:47sur un sujet
00:29:49éminemment politique
00:29:50qui s'appelle
00:29:51l'immigration
00:29:511 million
00:29:52presque 1 million
00:29:53de signatures
00:29:54mais c'est énorme
00:29:55c'est un succès
00:29:56politique énorme
00:29:57et personne n'en parle
00:29:58parce qu'évidemment
00:29:59le sujet
00:30:00les gêne
00:30:01alors
00:30:02France Inter
00:30:03a été assez critiqué
00:30:04alors pour le coup
00:30:05là il y a une évidence
00:30:06il y a une preuve
00:30:07quand même
00:30:08d'un silence
00:30:08médiatique
00:30:09de France Inter
00:30:10peut-être même
00:30:11de France Info
00:30:12sur ce succès
00:30:13inouï
00:30:14de Philippe De Villiers
00:30:15moi si vous le permettez
00:30:16une petite remarque
00:30:16il faudrait préciser
00:30:19alors ça va devenir
00:30:20obsessionnel chez moi
00:30:20mais la nature
00:30:22de l'immigration
00:30:22parce qu'on ostracise
00:30:23tous ceux qui ont quitté
00:30:24leur pays
00:30:25pour choisir la France
00:30:27je pense aux Iraniens
00:30:28je pense à d'autres
00:30:29vagues d'immigration
00:30:30des années 60-70
00:30:31et je pense à l'immigration
00:30:33asiatique
00:30:34cambodgienne
00:30:35vietnamienne
00:30:36laotienne
00:30:36vous entendez vous
00:30:38des incidents
00:30:38dans les quartiers
00:30:39dits chinois
00:30:40ou dits asiatiques
00:30:41de Paris
00:30:41ou d'ailleurs
00:30:42non
00:30:42donc je pense
00:30:43qu'il faudrait définir
00:30:44la nature de l'immigration
00:30:45sur laquelle il faudrait voter
00:30:46alors pardonnez-moi
00:30:47parce que je vais aller
00:30:48plus loin
00:30:48parce que dans ce cas-là
00:30:50on va rentrer
00:30:51dans certains détails
00:30:52mais l'immigration
00:30:52maghrémine
00:30:53dont je fais partie
00:30:54je n'ai pas dit maghrébi
00:30:55non non je sais bien
00:30:56mais je ne sache pas
00:30:56qu'elle est totalement
00:30:58dans cette délinquance
00:31:00non non
00:31:01mais nous en sommes
00:31:02quand même
00:31:02vous avez raison
00:31:03mais je sais bien
00:31:04qui n'est pas de malentendu
00:31:05c'est pour ça que je précise
00:31:06moi je vais proposer
00:31:08l'immigration du désordre
00:31:11pour ne pas dire maghrébi
00:31:12ce serait scandaleux
00:31:13de dire maghrébi
00:31:14l'immigration du désordre
00:31:15pour vous répondre
00:31:16dans le texte
00:31:16qui accompagne la pétition
00:31:18ce que dit Philippe Desvilliers
00:31:19c'est que l'idée
00:31:20c'est de sonder les français
00:31:21via un référendum
00:31:22pour reprendre le contrôle
00:31:23de l'immigration
00:31:24donc il ne s'agit pas
00:31:25de pointer tel ou tel
00:31:26diaspora
00:31:27ou telle ou telle origine
00:31:28simplement de dire
00:31:29que si on veut reprendre
00:31:30le contrôle
00:31:31il faut qu'on puisse avoir
00:31:32la possibilité de le faire
00:31:33et le référendum
00:31:34est aujourd'hui
00:31:35l'objet politique
00:31:36qui permettrait
00:31:36selon Philippe Desvilliers
00:31:37de le faire
00:31:38et donc c'est quoi
00:31:38c'est le retour aux frontières
00:31:40c'est alors
00:31:41Philippe Desvilliers
00:31:42sur l'Europe
00:31:43maintenant c'est presque
00:31:44un divorce
00:31:45une émancipation
00:31:46donc c'est quand même
00:31:47beaucoup de conséquences
00:31:48à la chaîne
00:31:49sur lesquelles
00:31:50beaucoup de partis
00:31:50ne vont pas
00:31:51y compris le rassemblement national
00:31:53Judith Vintraubin
00:31:54oui parce qu'en fait
00:31:56le référendum
00:31:58proposé par Philippe Desvilliers
00:31:59c'est presque
00:32:01une alternative
00:32:02au vote FN
00:32:03donc le vote FN
00:32:04ne va pas dire
00:32:05ne votez pas
00:32:05RN pardon
00:32:06ne va pas dire
00:32:07ne votez pas pour nous
00:32:09votez pour la pétition
00:32:10la pétition
00:32:11c'est une proclamation
00:32:12de la vacuité
00:32:15et de l'impuissance politique
00:32:16quand on brigue
00:32:18des responsabilités
00:32:19quand on en exerce
00:32:20à l'Assemblée Nationale
00:32:21quand on veut
00:32:22en exercer au pouvoir
00:32:23on ne va pas
00:32:25préconiser
00:32:26un moyen
00:32:27détourné
00:32:29c'est pareil pour
00:32:30Bruno Retailleau
00:32:30imaginez
00:32:31le ministre
00:32:33de l'Intérieur
00:32:35démissionnaire
00:32:36qui dirait
00:32:37allez-y
00:32:39signez la pétition
00:32:39parce que moi
00:32:40je suis complètement
00:32:40impuissant
00:32:41il le dit un peu
00:32:42c'est l'impossibilisme
00:32:43qui l'a théorisé
00:32:44mais vous avez raison
00:32:45c'est pas par hasard
00:32:46que Laurent Wauquiez
00:32:47l'assigne
00:32:47et pas Bruno Retailleau
00:32:49il est impuissant
00:32:50parce que d'abord
00:32:50la décision
00:32:51de pouvoir organiser
00:32:52un référendum
00:32:53dépend du président
00:32:55et non du ministre
00:32:56de l'Intérieur
00:32:57mais qu'est-ce qui
00:32:58empêcherait
00:32:59Bruno Retailleau
00:33:00qu'est-ce qui empêcherait
00:33:00Jordan Bardella
00:33:01Marine Le Pen
00:33:02même Michel Barnier
00:33:03qui en appelait
00:33:04un moratoire
00:33:05sur l'immigration
00:33:07Michel Barnier
00:33:07dit que le RN
00:33:08n'est pas dans l'arc
00:33:09républicain
00:33:09c'est que le même
00:33:10Michel Barnier
00:33:10il ne s'agit pas
00:33:11d'ERED
00:33:12la question de l'immigration
00:33:13elle fait
00:33:14ou en tout cas
00:33:15pas seulement la question
00:33:16mais ce sujet
00:33:19il est au coeur
00:33:20du débat français
00:33:21et il y a un consensus
00:33:22très large
00:33:23au sein de la société française
00:33:24pour limiter
00:33:25sinon
00:33:26limiter
00:33:28au plus basse
00:33:31au plus bas
00:33:33alors vous avez la réponse
00:33:33et chacun pense
00:33:34à sa chapelle
00:33:35avant de penser au sujet
00:33:36qui devrait rassembler
00:33:37les droites
00:33:37c'est pour ça que
00:33:38il y a deux choses
00:33:40à constater
00:33:40d'abord
00:33:40sans qu'aucun politique
00:33:42ne se soit manifesté
00:33:43pour dire
00:33:44qu'elle soutenait
00:33:45cette pétition
00:33:46il y a déjà eu
00:33:47quasiment un million
00:33:48de signataires
00:33:49et c'est énorme
00:33:49et ça dit justement
00:33:50ce ras-le-bol
00:33:51ce réveil peut-être
00:33:53d'un certain nombre
00:33:54de français
00:33:54sur ce sujet
00:33:55en tout cas
00:33:55ce désir
00:33:56de pouvoir être
00:33:56consulté sur ce sujet
00:33:58et si demain
00:34:00après Laurent Wauquiez
00:34:01d'autres politiques
00:34:02venaient apporter
00:34:03leur soutien
00:34:04à cette pétition
00:34:05et donner un écho
00:34:06encore plus grand
00:34:06je pense qu'effectivement
00:34:08cette gêne
00:34:08que veut installer
00:34:09Philippe de Villiers
00:34:10au sommet de l'État
00:34:11sur cette question
00:34:12pour pouvoir imposer
00:34:13un référendum
00:34:14peut-être
00:34:15peut-être
00:34:15qu'on peut se prendre
00:34:16à rêver
00:34:16qu'il parviendra
00:34:17à ses fins
00:34:18et c'est quand même
00:34:19particulier
00:34:19de voir que ce sont
00:34:20des personnalités
00:34:21qui soit étaient
00:34:22dans la politique
00:34:23soit qui sont
00:34:23à la marge de la politique
00:34:25qui soient influenceurs
00:34:26ou qui soient des figures
00:34:27dans d'autres domaines
00:34:28qui arrivent aujourd'hui
00:34:28soit rassemblées
00:34:29en Grande-Bretagne
00:34:30soit rassemblées
00:34:31numériquement
00:34:32ou électroniquement
00:34:32en France
00:34:33des millions de gens
00:34:35moi je pense que c'est même
00:34:36l'une des clés
00:34:36du succès de cette pétition
00:34:38la clé aussi
00:34:39du succès de la mobilisation
00:34:40au Royaume-Uni
00:34:41c'est d'une certaine manière
00:34:42aussi un contournement
00:34:43du jeu politique
00:34:44qui là offre
00:34:45un spectacle désastreux
00:34:47depuis 2022
00:34:48disons
00:34:48mais on pourrait même
00:34:49remonter plus loin
00:34:49mais là on est dans
00:34:50une situation de blocage politique
00:34:51où les français constatent
00:34:53bien que les politiques
00:34:54n'ont plus la possibilité
00:34:55d'agir l'impuissance politique
00:34:56c'est le sujet numéro 1
00:34:57aujourd'hui
00:34:58donc cette pétition
00:34:59le référendum
00:35:00tentait d'imposer
00:35:01un sujet dans le débat politique
00:35:02c'est aussi un moyen
00:35:03pour les français
00:35:04de montrer qu'il continue
00:35:05d'avoir des revendications
00:35:06même si elle ne s'exprime pas
00:35:07dans le jeu politique actuel
00:35:09et Paul Amard
00:35:10soulignait tout à l'heure
00:35:11qu'il y avait
00:35:12un silence médiatique
00:35:13autour de cette pétition
00:35:15alors à l'exception
00:35:16de France Info
00:35:17qui a fait
00:35:19a commis un papier
00:35:19pour jeter le doute
00:35:21sur les conditions
00:35:22de réalisation
00:35:23de cette pétition
00:35:24sur les signataires
00:35:25c'est pas un silence
00:35:27c'est vraiment
00:35:27une conspiration
00:35:29du silence
00:35:31une omerta
00:35:31absolue
00:35:32comment penser le contraire
00:35:36quand la loi Duplon
00:35:37cette pétition
00:35:38n'avait pas recueilli
00:35:3850 000 signataires
00:35:39que déjà quasiment
00:35:40à chaque flash d'info
00:35:41tout le service public
00:35:42et nous en parlions aussi
00:35:43parce que quand une pétition
00:35:45recueille autant de signataires
00:35:46ce n'était pas un succès relatif
00:35:48c'était un véritable succès
00:35:49alors justement
00:35:51on est loin du succès
00:35:53parce qu'il faut quand même
00:35:54rappeler le contexte politique
00:35:55dans lequel
00:35:56le premier ministre socialiste
00:35:59espagnol
00:36:00tient ses déclarations
00:36:02vraiment c'est une situation politique
00:36:03qui ressemble à un marasme
00:36:04pour Pedro Sanchez
00:36:05qui a redit ce matin
00:36:07sa profonde admiration
00:36:08pour la société civile
00:36:09qui se mobilise
00:36:09contre l'injustice à Gaza
00:36:10pourquoi je rappelle
00:36:11la situation politique
00:36:12parce qu'elle peut éclairer
00:36:13sur les prises de position
00:36:14généralement d'un responsable
00:36:16vous le savez
00:36:16la vuelta
00:36:17n'est pas allée à son terme
00:36:18régulièrement perturbée
00:36:20par des manifestations
00:36:21pro-palestiniennes
00:36:22ou plutôt anti-israéliennes
00:36:23depuis la cinquième étape
00:36:24le tour d'Espagne
00:36:25s'acheverait ce dimanche
00:36:26dans les violences
00:36:27et les contestations
00:36:28des centaines de manifestants
00:36:29ont forcé les barrages
00:36:31et exigé le retrait d'Israël
00:36:34je vais vous rappeler également
00:36:35ce qu'a dit Pedro Sanchez
00:36:37avant de dire
00:36:38son admiration
00:36:39les mots qu'il utilise
00:36:40parce qu'il légitime
00:36:41quelque part
00:36:42les manifestants
00:36:43qui eux-mêmes
00:36:43attaquent en partie
00:36:44les forces de l'ordre
00:36:45mais peut-être
00:36:46voyons le contexte
00:36:47de tout cela
00:36:48et c'est résumé
00:36:49par Mathilde Couvillé-Fleur-Noir
00:36:51c'est aux portes
00:36:54du circuit final
00:36:55à 54 kilomètres
00:36:57de l'arrivée précisément
00:36:58que le peloton
00:36:59a dû s'arrêter
00:37:00des milliers
00:37:01de manifestants
00:37:02pro-palestiniens
00:37:03se sont rassemblés
00:37:04sur l'air d'arrivée
00:37:05interrompant
00:37:06cette 21ème étape
00:37:07de la Vuelta
00:37:08la course
00:37:09a été arrêtée
00:37:10pour garantir
00:37:11la sécurité des cyclistes
00:37:12mais la privation
00:37:13d'un sprint final
00:37:14a un goût amer
00:37:15je dois admettre
00:37:16que je suis quelque peu
00:37:17déçu
00:37:18de ne pas pouvoir
00:37:18fêter ça
00:37:19dans le centre de Madrid
00:37:20c'est dommage
00:37:21que ce soit
00:37:21dans ces circonstances
00:37:22mais c'est formidable
00:37:23qu'on ait pu encore
00:37:24faire un petit effort
00:37:25cette 80ème édition
00:37:27de la Vuelta
00:37:28s'est déroulée
00:37:28dans un contexte
00:37:29particulièrement tendu
00:37:30à de nombreuses reprises
00:37:32les manifestants
00:37:33pro-palestiniens
00:37:33ont perturbé
00:37:34les étapes
00:37:35de ce tour d'Espagne
00:37:36mais l'engagement
00:37:37du peuple espagnol
00:37:38pour la cause palestinienne
00:37:39a été salué
00:37:40par le premier ministre espagnol
00:37:42je tiens tout d'abord
00:37:44à exprimer
00:37:45notre reconnaissance
00:37:46et notre respect absolu
00:37:47envers les sportifs
00:37:48mais aussi
00:37:51notre admiration
00:37:51pour le peuple espagnol
00:37:53qui se mobilise
00:37:54pour des causes justes
00:37:55comme celle de la Palestine
00:37:56le danois Jonas Vingegaard
00:38:00a été sacré
00:38:01dans la confusion
00:38:02sans finale
00:38:03ni célébration
00:38:04le podium
00:38:05s'est tenu
00:38:05sur le parking
00:38:06d'un hôtel de Madrid
00:38:07bien écoutons à présent
00:38:10le premier ministre socialiste
00:38:11d'Espagne
00:38:13j'ai vu tout à l'heure
00:38:16un drapeau palestinien
00:38:17et je voulais dire
00:38:18quelques mots
00:38:19à ce sujet
00:38:19tout d'abord
00:38:22comme vous le savez
00:38:23aujourd'hui s'achève
00:38:24la Vuelta
00:38:24le tour cycliste d'Espagne
00:38:26je tiens tout d'abord
00:38:32à exprimer
00:38:33notre reconnaissance
00:38:34et notre respect
00:38:34absolu envers les sportifs
00:38:35mais aussi
00:38:36notre admiration
00:38:37pour le peuple espagnol
00:38:38qui se mobilise
00:38:39pour des causes justes
00:38:40comme celle de la Palestine
00:38:41et à l'instant
00:38:47il ajoute
00:38:47c'est une alerte AFP
00:38:48que tant que la barbarie
00:38:50perdura
00:38:51par Israël
00:38:52et bien
00:38:52le pays
00:38:53l'état hébreu
00:38:55ne pourra pas
00:38:56ne devrait pas
00:38:56participer
00:38:57à de telles compétitions
00:38:58voilà
00:38:58en tout cas la position
00:39:00elle est claire
00:39:01du sommet de l'état
00:39:02c'est l'histoire recommencée
00:39:03mais après on renversait
00:39:04au 15e siècle
00:39:05au 15e siècle
00:39:05Isabelle la catholique
00:39:06exterminait les juifs
00:39:07s'il refusait la conversion
00:39:08et demandait aux pirates
00:39:10de l'époque
00:39:10aux corsaires
00:39:11d'aller les jeter
00:39:12à la mer
00:39:13et bien
00:39:14le premier ministre
00:39:15socialiste
00:39:16fait la même chose
00:39:17ce qu'on n'entend pas
00:39:17dans cet extrait
00:39:19de sa déclaration
00:39:20c'est la phrase suivante
00:39:21je regrette
00:39:22de ne pas avoir
00:39:23la bombe atomique
00:39:24autrement dit
00:39:25Isabelle la catholique
00:39:26au 15e siècle
00:39:27extermine les juifs
00:39:28parce qu'il refusait
00:39:29de devenir marrane
00:39:30et converti
00:39:31monsieur Pedro Sanchez
00:39:32premier ministre
00:39:33socialiste d'Espagne
00:39:34veut exterminer
00:39:36ou voudrait
00:39:36exterminer Israël
00:39:37donc le seul état juif
00:39:39au monde
00:39:39au monde
00:39:40avec une bombe atomique
00:39:41qu'il n'a pas
00:39:42là j'attends la réaction
00:39:43des dirigeants européens
00:39:45de l'ONU
00:39:46de la cour pénale internationale
00:39:48voilà un dirigeant politique
00:39:49socialiste
00:39:50qui veut exterminer
00:39:52un peuple
00:39:52à lui tout seul
00:39:53c'est inadmissible
00:39:54et c'est absolument
00:39:55scandaleux
00:39:56il y a aussi
00:39:57des raisons
00:39:58peut-être
00:39:58nettement plus
00:39:59bassement politiques
00:40:01qui motivent
00:40:02monsieur Sanchez
00:40:03aujourd'hui
00:40:04mais au point de dire
00:40:05la bombe atomique
00:40:06quand même
00:40:06nous en sommes
00:40:07l'histoire de la bombe atomique
00:40:08mais la façon
00:40:09dont il salue
00:40:10le travail
00:40:12entre guillemets
00:40:12des manifestants
00:40:13des pro-palestiniens
00:40:14en tout genre
00:40:14etc.
00:40:15ça peut faire penser
00:40:16en écho
00:40:17à ce que nous entendons
00:40:17ici même
00:40:18chez nous
00:40:19par certains responsables
00:40:20politiques qui cherchent
00:40:21à draguer un électorat
00:40:22bien spécifique
00:40:23mais pourquoi ça arrange
00:40:24aussi monsieur Sanchez
00:40:25aujourd'hui
00:40:25parce que depuis des mois
00:40:26il est embourbé
00:40:27dans des scandales
00:40:28politiques
00:40:29de corruption
00:40:29d'agression sexuelle
00:40:31qui entache
00:40:32lui-même
00:40:32son gouvernement
00:40:33le parti socialiste
00:40:35espagnol
00:40:35et donc
00:40:36s'il y a de quoi
00:40:37se racheter
00:40:37une virginité
00:40:38à moindre frais
00:40:39en soutenant
00:40:40une cause
00:40:41a priori
00:40:42selon lui
00:40:42populaire
00:40:43il est
00:40:44à quel prix
00:40:46contre ces forces
00:40:47de l'ordre
00:40:47contre ceux
00:40:48qui maintiennent
00:40:49encore un peu
00:40:50souvenez-vous
00:40:51des dernières déclarations
00:40:53de François Bayrou
00:40:53contre les policiers
00:40:54lors de sa dernière interview
00:40:55en tant que premier ministre
00:40:56de Jean-Luc Mélenchon
00:40:58accueillant
00:41:00Henri Maassane
00:41:01après sa croisière
00:41:03jusqu'en Israël
00:41:05la proposant
00:41:07comme exemple
00:41:07à la jeunesse
00:41:08en faisant d'elle
00:41:09une sorte de nouvelle
00:41:09Marianne en Keffier
00:41:11c'est les mêmes
00:41:12mais de LFI
00:41:13j'allais dire
00:41:13il n'y a plus de surprise
00:41:14maintenant par exemple
00:41:15Olivier Faure
00:41:15c'est intéressant
00:41:16pour le premier secrétaire
00:41:17du parti socialiste
00:41:18non mais vraiment
00:41:18de nous expliquer
00:41:19ce qu'il a voulu dire
00:41:20Thomas Bonnet
00:41:21on va prendre les choses
00:41:22dans l'ordre
00:41:22on va regarder sa réaction
00:41:24sur les réseaux sociaux
00:41:25puisqu'il propose
00:41:26que le 22 septembre
00:41:28jour où la France
00:41:30va reconnaître
00:41:30l'état de Palestine
00:41:31et bien il soit
00:41:32accroché sur les mairies
00:41:33le drapeau palestinien
00:41:35puisqu'on ne peut
00:41:36accrocher de drapeau
00:41:37que s'il y a un état
00:41:39donc voilà il dit
00:41:39faisons-le
00:41:40ce jour-là
00:41:42sauf que ce jour-là
00:41:42ou quasiment
00:41:43je crois qu'à un jour près
00:41:44le début du Nouvel Juif
00:41:46Rochachana
00:41:46et certains lui font remarquer
00:41:48et là sa réaction
00:41:49est très violente
00:41:50puisqu'il dit
00:41:52que ceux qui n'accepteraient pas
00:41:53alors dans ce cas-là
00:41:54de respecter à la fois
00:41:55ces drapeaux palestiniens
00:41:58sur les mairies
00:41:58et la fête juive
00:42:00ça veut dire
00:42:01ce serait des semeurs
00:42:01de mort
00:42:02semeurs de haine
00:42:03semeurs de mort
00:42:04c'est-à-dire qu'il associe
00:42:05ceux qui célébreraient
00:42:06le Nouvel An Juif
00:42:07à ceux qui sèment la mort
00:42:09donc là on a passé
00:42:10un palier
00:42:11dans l'abject
00:42:12de la part d'Olivier Fort
00:42:14soit c'est par bêtise
00:42:16soit c'est par calcul électoral
00:42:17dans les deux cas
00:42:18c'est inexcusable
00:42:19c'est dégueulasse
00:42:20on peut dire le mot
00:42:20d'ailleurs il y a eu
00:42:21beaucoup de réactions
00:42:21pour s'offusquer
00:42:23de ces propos-là
00:42:24Olivier Fort il est coincé
00:42:26c'est un peu le même modèle
00:42:26que Pedro Sanchez
00:42:27Pedro Sanchez
00:42:28il est tiraillé sur sa gauche
00:42:29par un parti bien plus radical
00:42:30que lui
00:42:30Olivier Fort c'est la même chose
00:42:31donc il essaye lui aussi
00:42:32de donner des gages
00:42:33mais simplement
00:42:34sur le mot qu'a employé
00:42:35Pedro Sanchez
00:42:36vous avez dit tout à l'heure
00:42:37qu'il a employé le mot
00:42:37de barbarie
00:42:38c'est exactement le mot
00:42:39qu'avait employé Emmanuel Macron
00:42:40en parlant de l'action d'Israël
00:42:41oh mais non
00:42:42mais ils sont quasiment
00:42:42sur la même ligne
00:42:43mais est-ce que
00:42:44est-ce que ça vous choquerait
00:42:45qu'il y a à la fois
00:42:46des drapeaux palestiniens
00:42:47et des drapeaux israéliens
00:42:48alors c'est mieux
00:42:49qu'il y ait des drapeaux français
00:42:50quand même
00:42:50sur les mairies françaises
00:42:52mais est-ce que ça vous choque
00:42:53oui
00:42:53attendez
00:42:54d'accord mais
00:42:56bon
00:42:56tour de table
00:42:58oui j'ai compris
00:42:59pas la main
00:43:00mais je peux dire pourquoi
00:43:00oui oui
00:43:01vous allez le dire
00:43:01oui parce que
00:43:03toute reconnaissance inconditionnelle
00:43:05d'un état de Palestine
00:43:07qui en fait
00:43:08ce pour quoi milite
00:43:10et Pedro Sanchez
00:43:11et au premier chef
00:43:12Emmanuel Macron
00:43:13est un cadeau
00:43:15fait au Hamas
00:43:16et une reconnaissance
00:43:17de
00:43:19vous n'y voyez aucun geste
00:43:21de possibilité
00:43:22de dire regardez
00:43:22nous sommes un pays
00:43:23qui peut quand même montrer
00:43:24que les deux drapeaux
00:43:25peuvent coexister
00:43:26au moins sur le mérite
00:43:27c'est exactement
00:43:28sans parler évidemment
00:43:28de l'autre parti
00:43:29l'autorité palestinienne
00:43:31qui en matière
00:43:32de corruption
00:43:33et d'usage
00:43:34absolument contraire
00:43:35à toute démocratie
00:43:36de glorification
00:43:37du terrorisme
00:43:38n'a pas beaucoup
00:43:39envie au Hamas
00:43:41à la main
00:43:41écoutez
00:43:42mon parcours
00:43:43mon vécu
00:43:44parfois
00:43:44m'incite à vous parler
00:43:46de ce que j'ai pu faire
00:43:47bien sûr
00:43:47et je vais répondre
00:43:49à votre question
00:43:49quand il y a eu
00:43:50les accords d'Oslo
00:43:51j'avais présenté
00:43:53un 20h en direct
00:43:54de Jérusalem
00:43:54avec autour de moi
00:43:55de jeunes palestiniens
00:43:56et de jeunes israéliens
00:43:57j'étais l'homme
00:43:58le plus heureux du monde
00:43:59j'avais
00:43:59quand je dirigeais
00:44:01France 3
00:44:02ou quand je présentais
00:44:02France 3
00:44:03j'avais
00:44:04organisé
00:44:05le premier dialogue
00:44:06au monde
00:44:07croyez-moi
00:44:07en public
00:44:08donc à la télé
00:44:09le 19-20
00:44:10entre un dirigeant
00:44:11israélien
00:44:12et un dirigeant
00:44:12palestinien
00:44:13aux négociations
00:44:15de Madrid
00:44:15Pedro Sanchez
00:44:17n'était pas né
00:44:18à l'époque
00:44:18donc j'étais très fier
00:44:19de ce que j'avais fait
00:44:20mais le contexte
00:44:22est différent
00:44:22aujourd'hui
00:44:22d'ailleurs
00:44:23accord de paix
00:44:24saboté par qui ?
00:44:25par le Hamas
00:44:26par l'Iran
00:44:27par les islamistes
00:44:28ignoré à un certain
00:44:29moment
00:44:30par Mahmoud Abbas
00:44:31et à la tête
00:44:32d'une autorité
00:44:32pardon mais je dis
00:44:33t'as raison
00:44:33complètement corrompue
00:44:35qui n'a organisé
00:44:36aucune élection
00:44:36depuis 20 ans
00:44:38aucune élection
00:44:38démocratique
00:44:39et Emmanuel Macron
00:44:40alors pour le coup
00:44:41qui fait la jonction
00:44:42avec Olivier Faure
00:44:43la jonction
00:44:44à l'international
00:44:44se fait
00:44:45avant peut-être
00:44:45la jonction
00:44:46au national
00:44:47le 20 septembre
00:44:48ils feront
00:44:49dire pas
00:44:49on l'un et l'autre
00:44:50l'un le président
00:44:51fera son discours
00:44:52sur la reconnaissance
00:44:53de l'état palestinien
00:44:53au moment
00:44:54où le Hamas
00:44:55détient toujours
00:44:56des otages
00:44:57morts
00:44:58et vivants
00:44:59pendant que l'autre
00:45:00voudra mettre
00:45:00des drapeaux palestiniens
00:45:01c'est une question
00:45:02Sonia pardonnez-moi
00:45:03de timing
00:45:04c'est tout
00:45:05et je sais que
00:45:06eu égard
00:45:07tout ce que vous dites
00:45:07et votre parcours
00:45:08vous le ressentez
00:45:09vous le vivez
00:45:10vraiment de manière
00:45:10personnelle
00:45:12publique
00:45:13et charnelle
00:45:14ce qui est vraiment
00:45:15on va marquer une pause
00:45:16mais
00:45:16un tel contexte
00:45:18où on voit des mots
00:45:19comme ça
00:45:19se meurent de mort
00:45:21de violence politique
00:45:22instabilité
00:45:23politique
00:45:24fragilité
00:45:25en tous les cas
00:45:25je ne veux pas noircir
00:45:26le tableau
00:45:27mais dégradation
00:45:27de la note de la France
00:45:28on va parler également
00:45:29de la journée
00:45:30de jeudi
00:45:31vous pouvez me donner
00:45:32une lueur d'espoir
00:45:34s'il vous plaît
00:45:35quelque chose
00:45:36positif
00:45:37un champion français
00:45:39qui a gagné
00:45:40en athlétisme
00:45:40peut-être
00:45:42en parlant de champion
00:45:44maintenant il pourrait même
00:45:44se présenter
00:45:45à la présidentielle
00:45:46mais je ne sais pas
00:45:46si ça risque
00:45:48de satisfaire tout le monde
00:45:48les agonies
00:45:49c'est rarement drôle
00:45:50merci
00:45:52mais je parlais
00:45:55de Teddy Riner
00:45:56ça ne vous
00:45:58pas plus que ça
00:45:59c'est pas très en ballon
00:46:00je crois
00:46:00ah bon
00:46:01vous lui direz en face
00:46:02une courte pause
00:46:04il est là
00:46:04il a vraiment eu peur
00:46:07une courte pause
00:46:08on va parler de ce sujet
00:46:09et d'autres
00:46:09à tout de suite
00:46:10suite de Midi News
00:46:14on cherchait une bonne nouvelle
00:46:15tout à l'heure
00:46:16avant que je dis
00:46:17de Vintroup
00:46:17nous casse l'ambiance
00:46:18c'est de ma faute
00:46:19non mais c'est votre présence
00:46:21c'est également
00:46:21celle de Reda Bellach
00:46:22que je salue
00:46:23bonjour à vous
00:46:23merci d'être là
00:46:24porte-parole
00:46:25Unité Île-de-France
00:46:27alors évidemment
00:46:27on ne va pas parler
00:46:28forcément d'images
00:46:29réjouissantes
00:46:30mais vraiment
00:46:31ce qui s'est passé
00:46:31à Châtelet
00:46:32là encore
00:46:33dans un silence médiatique
00:46:34assez assourdissant
00:46:36c'est très parlant
00:46:38vous allez nous en parler
00:46:39je voudrais revenir également
00:46:40sur une image
00:46:40qui vous a certainement
00:46:41beaucoup interpellé
00:46:42mais ça dit beaucoup
00:46:43tout procède de là
00:46:44quand vous voyez ces enfants
00:46:44incités à cibler une banque
00:46:46c'est vraiment à la fois triste
00:46:48pour ces enfants
00:46:49et très révélateur
00:46:50pour ceux qui les encouragent
00:46:51à faire cela
00:46:51mais tout d'abord
00:46:52il est 13h
00:46:53place au journal
00:46:53et rebonjour
00:46:54cher Somaïa Labedi
00:46:55Rebonjour Sonia
00:46:57et bonjour à tous
00:46:57à la une de l'actualité
00:46:59le marathon des consultations
00:47:00se poursuit
00:47:01pour Sébastien Lecornu
00:47:02après avoir reçu
00:47:03la CFDT
00:47:04et le MEDEF
00:47:05vendredi ce matin
00:47:06c'est Sophie Binet
00:47:07patronne de la CGT
00:47:08qui a été reçu à Matignon
00:47:10des consultations
00:47:11cruciales
00:47:12pour la survie
00:47:13du nouveau Premier Ministre
00:47:14comme nous l'explique
00:47:15notre reporter sur place
00:47:16Maxime Leguay
00:47:17le marathon des consultations
00:47:20se poursuit à Matignon
00:47:22pour le Premier Ministre
00:47:23ce matin
00:47:23il s'est entretenu
00:47:24avec Sophie Binet
00:47:25de la CGT
00:47:26et tout au long de la journée
00:47:27il va recevoir
00:47:28différentes organisations
00:47:29syndicales et patronales
00:47:31manière de commencer
00:47:32à dessiner les contours
00:47:34de son futur budget
00:47:35avec des signaux envoyés
00:47:37et des mains tendues
00:47:38à gauche
00:47:39c'est ce qu'a fait
00:47:39Sébastien Lecornu
00:47:40en annonçant
00:47:41abandonner la suppression
00:47:42des deux jours fériés
00:47:43ou encore en se disant
00:47:45prêt à parler
00:47:46de justice fiscale
00:47:47mais il en faudra
00:47:48sans doute davantage
00:47:49pour convaincre
00:47:50les organisations syndicales
00:47:52et la gauche
00:47:52qui réitèrent et répètent
00:47:54que les économies
00:47:55devront passer
00:47:57par une taxe
00:47:57sur les plus hauts patrimoines
00:47:59des enchères
00:48:00qui devraient continuer
00:48:01de monter
00:48:02jusqu'à la journée
00:48:04de mobilisation
00:48:04de l'intersyndical
00:48:05prévue ce jeudi
00:48:06justement
00:48:07la veille
00:48:08Sébastien Lecornu
00:48:09recevra ici
00:48:10à Matignon
00:48:11le parti socialiste
00:48:12avec comme objectif
00:48:14accomplir la mission
00:48:15que lui a confiée
00:48:16le président de la République
00:48:17à savoir
00:48:18négocier à minima
00:48:19un accord
00:48:20de non-censure
00:48:21avec le PS
00:48:21tout en gardant
00:48:22les républicains
00:48:23à bord
00:48:24la tâche annonce
00:48:25difficile
00:48:25périlleuse
00:48:26et c'est donc bien
00:48:27la semaine
00:48:28de tous les dangers
00:48:29qui s'ouvrent
00:48:30pour le nouveau
00:48:30Premier ministre
00:48:31cette bonne nouvelle
00:48:33pour les usagers
00:48:34à présent
00:48:35retour à la normale
00:48:36depuis ce matin
00:48:36du trafic
00:48:37entre Bordeaux
00:48:38et Toulouse
00:48:38trafic qui a été
00:48:39très fortement
00:48:41perturbé hier
00:48:41en raison de 4 incendies
00:48:43survenus près des voies ferrées
00:48:44probablement liés
00:48:46à un acte volontaire
00:48:47et puis on termine
00:48:49ce journal
00:48:49avec les premiers
00:48:50renvois de migrants
00:48:51entre la France
00:48:52et le Royaume-Uni
00:48:52qui débute cette semaine
00:48:54renvoi dans le cadre
00:48:55de l'accord migratoire
00:48:56concluant juillet dernier
00:48:57et les premiers départs
00:48:59depuis la France
00:49:00auront lieu à compter
00:49:00de samedi
00:49:01précise le ministère
00:49:02de l'Intérieur
00:49:03voilà pour le tour d'horizon
00:49:06de l'actualité
00:49:06à 13h
00:49:07Sonia
00:49:07merci Somaïa
00:49:08nous sommes donc
00:49:09avec Reda Bellage
00:49:10avec Judith Vintreau
00:49:11Raphaël Steinville
00:49:12avec Jonathan Sixou
00:49:13et Paul Amard
00:49:14qui nous fait l'amitié
00:49:14de nous rejoindre
00:49:16alors comment qualifier
00:49:17une telle scène
00:49:17quel qualificatif
00:49:19quel mot
00:49:19quel adjectif
00:49:20vous utiliseriez
00:49:21pour parler
00:49:22de ce qui s'est passé
00:49:23à Châtelet-Léal
00:49:24scène d'émeute
00:49:25pour certains
00:49:25de violences
00:49:26de heurts
00:49:27en marge de l'ouverture
00:49:28parlons quand même
00:49:29de l'événement
00:49:29à la base
00:49:30c'est l'ouverture
00:49:31d'un restaurant
00:49:31une sorte de fast-food
00:49:33asiatique
00:49:33qui voulait créer
00:49:34l'événement
00:49:35avec un influenceur
00:49:37les forces de l'ordre
00:49:38ont été appelées
00:49:38en renfort
00:49:39et voyez par vous-même
00:49:40la manière
00:49:40avec laquelle
00:49:41ils ont été réceptionnés
00:49:42les slogans
00:49:43entonnés
00:49:44tout cela est résumé
00:49:45par François Tiskevitch
00:49:46en plein coeur
00:49:54de la capitale
00:49:55des centaines
00:49:56de jeunes
00:49:56insultent
00:49:57la police
00:49:57des projectiles
00:49:59sont lancés
00:49:59contre les forces
00:50:00de l'ordre
00:50:00qui répliquent
00:50:02à coups de gaz
00:50:02lacrymogènes
00:50:03des incidents
00:50:11en marge
00:50:12de l'ouverture
00:50:13d'un établissement
00:50:13de restauration rapide
00:50:15pour l'occasion
00:50:16l'enseigne
00:50:16avait annoncé
00:50:17sur ses réseaux sociaux
00:50:18la distribution
00:50:19de 1000 menus
00:50:19offerts
00:50:20en collaboration
00:50:20avec un influenceur
00:50:22à plusieurs centaines
00:50:23de milliers d'abonnés
00:50:24selon les chiffres
00:50:25de la police
00:50:26environ 3000 personnes
00:50:27étaient présentes
00:50:28pour l'événement
00:50:29malgré son annulation
00:50:30la sécurité privée
00:50:32du restaurant
00:50:32s'est retrouvée
00:50:33rapidement débordée
00:50:34on avait prévu
00:50:35vraiment 25 agents
00:50:36de sécurité
00:50:37plus de 1000 barrières
00:50:38de sécurité
00:50:38mais l'affluence
00:50:40à ce qu'on attendait
00:50:43était vraiment
00:50:44supérieure
00:50:46à ce qu'on attendait
00:50:47appelés en renfort
00:50:48sur place
00:50:48les forces de l'ordre
00:50:49ont procédé
00:50:50à plusieurs interpellations
00:50:51il y a eu des vols
00:50:53je dirais
00:50:53des délits connexes
00:50:54à cet événement
00:50:55puisque mes collègues
00:50:56ont procédé
00:50:57à l'interpellation
00:50:58de deux ou trois personnes
00:50:59qui étaient désignées
00:51:00comme étant
00:51:00l'auteur de vols
00:51:02accompagnés
00:51:03plus ou moins
00:51:03de violences
00:51:04comme on le voit
00:51:05à chaque fois
00:51:05avec le même type
00:51:06de profil
00:51:07sur ce genre d'événements
00:51:09qui viennent se greffer
00:51:10sur ce genre d'événements
00:51:10aucun blessé
00:51:11n'est à déplorer
00:51:12dans ces incidents
00:51:13l'enseigne de fast-food
00:51:14entend malgré tout
00:51:15honorer son engagement
00:51:16de 1000 repas gratuits
00:51:17à un moment ultérieur
00:51:19et avec un service
00:51:20de sécurité
00:51:21beaucoup plus important
00:51:22alors on a entendu
00:51:25certains responsables
00:51:26du restaurant
00:51:27parler de l'affluence
00:51:27le problème n'est pas
00:51:29tant combien de personnes
00:51:30il y avait
00:51:30mais qui
00:51:31il y avait Reda Velladj
00:51:32on va parler dans quelques instants
00:51:33de Tourcoing
00:51:34et de ce symbole
00:51:35de la haine antipolis
00:51:36quand vous entendez
00:51:37de tels slogans
00:51:38qui sont entonnés
00:51:39et qui deviennent
00:51:39la norme
00:51:40en réalité
00:51:41c'est même plus
00:51:42c'est quasi culturel
00:51:45en tous les cas
00:51:45c'est entré dans les mœurs
00:51:46comment vous réagissez ?
00:51:48Alors déjà on commence
00:51:49on se rend compte aujourd'hui
00:51:50que je vais essayer
00:51:52de peser mes mots
00:51:53c'est pas évident
00:51:54pour le coup
00:51:54parce qu'on est en centre-ville
00:51:55de Paris
00:51:56à Châtelet-Léal
00:51:57à côté d'un grand
00:51:58capital
00:51:58une des villes
00:52:00ou la ville
00:52:01la plus visitée au monde
00:52:02une ville
00:52:03d'où on a su prouver
00:52:04nous force de l'ordre
00:52:05qu'on est en capacité
00:52:07d'organiser
00:52:08des Jeux Olympiques
00:52:09malgré les menaces
00:52:10de l'ultra-gauche
00:52:11malgré les menaces
00:52:12de terrorisme
00:52:12et voilà
00:52:14un an après
00:52:15où est-ce qu'on en est
00:52:16c'est-à-dire
00:52:16qu'on laisse faire
00:52:17comme après
00:52:19la demi-finale
00:52:20la victoire du Paris Saint-Germain
00:52:21comme après
00:52:22encore pire
00:52:23la finale
00:52:23et la victoire du Paris Saint-Germain
00:52:25où les Champs-Elysées
00:52:26avaient été H&G
00:52:27là aujourd'hui
00:52:27avec les réseaux sociaux
00:52:29les individus
00:52:29sont en capacité
00:52:30influenceurs
00:52:32ou pas
00:52:32peu importe
00:52:32je pense pas
00:52:33que ça part d'une mauvaise
00:52:34pour le coup
00:52:35ça veut du
00:52:36aimer
00:52:36vous voyez
00:52:37c'est ce qui est dommage
00:52:37pour la banlieue
00:52:39parce que bon
00:52:40le profil
00:52:40on va pas se le cacher
00:52:42c'est le profil banlieue
00:52:42comme un peu sur le Paris Saint-Germain
00:52:44autant sur les manifs
00:52:45du 10
00:52:45c'était l'ultra-gauche
00:52:47autant aujourd'hui
00:52:48c'est la banlieue parisienne
00:52:51la majorité
00:52:51et voilà
00:52:53quand vous donnez
00:52:54moi ce que je trouve dommage
00:52:55et on entend pas
00:52:56beaucoup de gens de gauche
00:52:57pour le coup
00:52:57j'aime pas faire de politique
00:52:59mais venant de banlieue
00:52:59je vais me permettre de le dire
00:53:00là il y a aucune réaction
00:53:02parce que je me dis que
00:53:03quand vous voulez aider l'autre
00:53:04voilà comment on vous remercie
00:53:06et voilà
00:53:07c'est des gens en fait
00:53:08qui viennent de quartiers difficiles
00:53:10ou non
00:53:11et quand ils voient des policiers
00:53:12ils les prennent pour cible
00:53:14de manière systématique
00:53:15la police prit en tenaille
00:53:17entre les événements
00:53:18et les manifestations
00:53:19je pense que ça va continuer
00:53:20encore longtemps comme ça
00:53:21tant que les politiques
00:53:22et je sais que les politiques
00:53:23ne le feront pas
00:53:24parce qu'actuellement
00:53:24c'est comme ça
00:53:25on ne changera pas la France
00:53:26mais les politiques
00:53:28ils prennent une position
00:53:29certain
00:53:31vraiment à mes yeux
00:53:32anti-police
00:53:33et ils envoient
00:53:34un très très mauvais message
00:53:36aux jeunes
00:53:36en disant
00:53:37la police tue
00:53:37j'ai vu qu'ils persistaient
00:53:38à le dire
00:53:38malgré ce qui s'est passé
00:53:39à Tourcoing
00:53:40et on l'a vu aussi
00:53:43avec
00:53:43la Sorbonne
00:53:47non pardon
00:53:47Sciences Po
00:53:49où vous voyez un député
00:53:50qui ne bouge pas en fait
00:53:51la police lui dit
00:53:52vous vous enlevez
00:53:54alors il n'est pas violent
00:53:54mais il ne bouge pas
00:53:55donc en fait
00:53:56ils leur donnent l'exemple
00:53:57sauf que eux
00:53:58dans leur quartier
00:53:59ils connaissent que la violence
00:54:00donc la violence
00:54:02ils l'envoient envers
00:54:03qui envers
00:54:03les forces de l'ordre
00:54:04alors que
00:54:05normalement
00:54:06c'est censé être
00:54:07un événement
00:54:07pour leur
00:54:08voilà
00:54:09j'entends
00:54:10moi je dis toujours
00:54:11que les mêmes
00:54:11peut-être pas ceux-là
00:54:12mais les mêmes
00:54:13qui reviennent
00:54:14dans leur pays
00:54:15d'origine
00:54:15de leurs parents
00:54:16ou grands-parents
00:54:16face à une autorité
00:54:18qui parfois vire
00:54:19à l'autoritarisme
00:54:20de l'autre côté
00:54:20de la Méditerranée
00:54:21ils ne réagissent pas
00:54:22comme ça
00:54:22ah non mais jamais de la vie
00:54:23donc en fait
00:54:24ils ont compris
00:54:24que dans un pays
00:54:25sans autorité
00:54:26et bien on peut tout faire
00:54:27non c'est pire que ça
00:54:29c'est
00:54:30c'est où on ne soutient pas
00:54:31où on ne soutient pas assez
00:54:33les actes
00:54:34des gens censés
00:54:35représenter l'autorité
00:54:36c'est pas le problème
00:54:38de l'autorité
00:54:38et vous avez raison
00:54:39puisque vous l'incarnez
00:54:40voilà
00:54:40c'est à dire que
00:54:41quand vous êtes face
00:54:41à un policier
00:54:42là il n'y a pas de
00:54:43les gars ils ont été pris
00:54:45on le prouve aussi
00:54:47parce que j'entends
00:54:47des gens qu'on dit
00:54:48le 10 septembre
00:54:49on a mis 100 000 policiers
00:54:50c'est énorme
00:54:51mais regardez
00:54:51eux ils ont mis
00:54:52un service de sécurité
00:54:53adapté
00:54:54mais ça n'a pas suffi
00:54:55parce que les individus
00:54:56ils n'en ont absolument
00:54:57rien à faire
00:54:57mais ça c'est inquiétant
00:54:58c'est à dire que
00:54:59pardonnez-moi
00:54:59pour le 10 septembre
00:55:00c'est 80 000 policiers
00:55:01et gendarmes
00:55:02c'est à dire que
00:55:02demain, après-demain
00:55:03dans un mois, un an
00:55:04ça sera combien encore
00:55:05pour contenir de telles foules
00:55:07vous n'êtes pas
00:55:08un nombre infini
00:55:09c'est ça le problème
00:55:10c'est qu'à un moment
00:55:11les policiers vont craquer
00:55:12c'est sûr
00:55:13parce qu'on ne tiendra pas
00:55:14comme ça
00:55:15voilà vous avez un jour
00:55:16si les policiers craquent
00:55:16d'Hitler et d'Aballage derrière
00:55:17pardon
00:55:18ce sont beaucoup
00:55:19d'institutions
00:55:20et les responsables politiques
00:55:21et certaines personnalités
00:55:22qui sont plus défendues
00:55:23vous êtes le dernier cordon
00:55:24oui je pense qu'on est
00:55:25le dernier rempart
00:55:26voilà donc quand il y a
00:55:27des mauvaises choses
00:55:28c'est pour nous
00:55:28quand il y a des bonnes choses
00:55:29c'est pour nous
00:55:29on a vu un policier
00:55:32on peut juger ou pas
00:55:33qui a essayé de faire son travail
00:55:34dans le cadre de l'affaire Naël
00:55:35c'est un drame encore
00:55:36mais ça a mis à feu et à sang
00:55:38les quartiers partout en France
00:55:40est-ce que c'est normal ?
00:55:42c'est un laissez-faire
00:55:43je ne dis pas qu'on a choisi
00:55:44un camp ou l'autre
00:55:45mais moi j'ai connu une époque
00:55:46où quelle que soit
00:55:47l'étiquette politique
00:55:48on soutenait les policiers républicains
00:55:51c'est plus le cas aujourd'hui
00:55:51qu'est-ce qui a changé ?
00:55:52un laissez-faire ou une peur ?
00:55:53une angoisse tétanisante
00:55:55qu'il y ait
00:55:56alors le syndrome Malik
00:55:58ou Sekin
00:55:59on peut le citer
00:56:00là ça fait tellement longtemps
00:56:01que ceux peut-être
00:56:01qui ont moins de 30 ans
00:56:03ou 40 ans
00:56:03qui nous écoutent
00:56:04ne savent même plus
00:56:05à quoi il fait référence
00:56:06mais est-ce qu'il y a une crainte
00:56:07vraiment que ça dégénère
00:56:09plus que ça ?
00:56:11Reda Bellach l'a dit
00:56:12on est devant des gens
00:56:15qui viennent
00:56:16quartiers difficiles
00:56:18quartiers arrosés de subventions
00:56:19mais où il y a
00:56:20une totale déliquescence
00:56:23du civisme
00:56:25c'est tenté qu'il y en ait eu
00:56:27ou la logique
00:56:29il n'y a pas plus de civisme
00:56:30du côté des black blocs
00:56:31quand on les voit
00:56:31les petits bourgeois
00:56:32on n'a pas l'impression
00:56:33qu'ils sont éduqués
00:56:34dans le civisme
00:56:35le plus parfait aussi
00:56:35vous avez tout à fait raison
00:56:36c'est bien partagé
00:56:37l'incivilité
00:56:38vous avez tout à fait raison
00:56:39mais là il ne s'agit pas
00:56:40de message politique
00:56:41au sens propre du terme
00:56:44quand on voit les images
00:56:46on se dit que
00:56:47heureusement
00:56:48qu'il n'y a pas eu
00:56:48d'accident grave
00:56:49cette barrière de sécurité
00:56:51qui est renversée
00:56:52par la foule
00:56:53qui tombe
00:56:55avec les gens
00:56:56qui tombent derrière
00:56:57il y aura pu y avoir
00:56:58des blessures
00:56:59très graves
00:57:00est-ce qu'on peut dire
00:57:01un mot sur l'irresponsabilité
00:57:02de l'organisateur
00:57:03parce qu'il est bien gentil
00:57:05ce restaurateur
00:57:05qui rigole
00:57:07en disant
00:57:07ah bah oui
00:57:08l'affluence était supérieure
00:57:09à celle que nous avions prévue
00:57:11il faut prendre acte
00:57:14de l'état de la société
00:57:15qu'est-ce qu'il faut dire
00:57:18qu'il faut prendre acte
00:57:19qu'en France
00:57:20aujourd'hui
00:57:20dans un quartier
00:57:21en plein coeur de Paris
00:57:22vous ne pouvez pas
00:57:23organiser l'ouverture
00:57:24d'un restaurant
00:57:25avec un influenceur
00:57:26et en communiquant
00:57:27massivement sur les réseaux
00:57:28je suis désolée
00:57:29mais malheureusement
00:57:29oui
00:57:30on ne peut pas faire ça
00:57:33c'est absolument irresponsable
00:57:35et quand à la fin
00:57:36du reportage
00:57:37vous nous annoncez
00:57:39que l'opération
00:57:40aura de nouveaux lieux
00:57:41qu'est-ce qu'il faut
00:57:42que toutes les forces
00:57:44de police de France
00:57:45de Nazar
00:57:46de Navarre
00:57:47pardon
00:57:47se mobilisent
00:57:49pour des opérations
00:57:51irresponsables
00:57:52complètement idiotes
00:57:53quel échec pardon
00:57:54si on peut pas organiser
00:57:54ah ça c'est un échec
00:57:55moi je préfère
00:57:56un échec
00:57:58de l'organisation
00:57:59d'événements
00:58:00festifs
00:58:00entre guillemets
00:58:01à des
00:58:02décès graves
00:58:04et des morts
00:58:04potentieuses
00:58:05je n'en suis pas sûre
00:58:07Judith
00:58:07les exemples donnés
00:58:08par Reda
00:58:09sont pertinents
00:58:09la victoire du PSG
00:58:11la fête de la musique
00:58:12je constate
00:58:13que
00:58:14tous les lieux
00:58:16de vie
00:58:17de partage
00:58:18de fraternité
00:58:19de fête
00:58:20de fête
00:58:21F E
00:58:22accent grave T E
00:58:23sont aujourd'hui
00:58:25vampirisés
00:58:26par ces
00:58:27par ce désordre là
00:58:28et je note
00:58:30quand même
00:58:30pardonnez-moi
00:58:32mais sans être complotiste
00:58:33comme une méthode
00:58:34il y a comme une préméditation
00:58:36réunir autant
00:58:37rassembler autant de jeunes
00:58:38grâce aux réseaux sociaux
00:58:40en l'espace de quelques minutes
00:58:41c'est quand même
00:58:42assez troublant
00:58:43autrefois
00:58:44ces zones de non-droit
00:58:46étaient circonscrites
00:58:47au 9-3
00:58:47le gouvernement
00:58:49et le pouvoir
00:58:49avaient laissé faire
00:58:50aujourd'hui
00:58:50c'est toute la France
00:58:51qui est aujourd'hui
00:58:52qui tente
00:58:53qui devient
00:58:54par
00:58:55vous savez
00:58:56il y a un des fondateurs
00:58:57des frères musulmans
00:58:58qui avait
00:58:58défini une stratégie
00:59:00il appelait ça
00:59:00la stratégie
00:59:01des mille entailles
00:59:02et bien c'est ce qui se passe
00:59:04aujourd'hui
00:59:04tous ces lieux de vie
00:59:05de fête
00:59:06de la jeunesse
00:59:07sont aujourd'hui pollués
00:59:08par une autre jeunesse
00:59:10qui casse
00:59:11et qui crée
00:59:12ce désordre
00:59:13donc moi je ne suis pas sûr
00:59:14mais c'est pas au service
00:59:15d'un complot politique
00:59:16c'est la différence
00:59:17que faisait Sonia
00:59:18tout à l'heure
00:59:18mais je ne suis pas sûr
00:59:19qu'il faille
00:59:19moi je félicite au contraire
00:59:21ce restaurateur
00:59:21qui a été généreux
00:59:22qui a voulu offrir un repas
00:59:23ah oui ?
00:59:24non
00:59:24l'initiative était belle
00:59:27il a voulu offrir un repas
00:59:28à des gens
00:59:29qui manquent d'argent
00:59:30donc au départ
00:59:31l'initiative est belle
00:59:32et il ne faut pas céder
00:59:33pardon
00:59:33mais il ne faut pas annuler
00:59:35alors on annule
00:59:35la finale du PSG
00:59:37on annule la fête de la musique
00:59:39parce qu'il y a des jeunes
00:59:40qui menacent le cassé
00:59:40non
00:59:41la difficulté
00:59:42c'est que
00:59:42tous ces rendez-vous
00:59:44que vous citez
00:59:44et on s'est été rappelé
00:59:46la coupe du monde
00:59:47de foot
00:59:48ou les Jeux Olympiques
00:59:49pardon
00:59:50ne peuvent se réaliser
00:59:52se tenir
00:59:53qu'au prix d'un déploiement
00:59:54de forces de l'ordre
00:59:55tellement conséquent
00:59:56que ça a aussi
00:59:57des conséquences
00:59:58sur les forces
00:59:59de l'ordre
01:00:00elles-mêmes
01:00:00alors certes
01:00:01on peut se réjouir
01:00:01de ces parenthèses enchantées
01:00:03mais la réalité du monde
01:00:04la réalité de la France
01:00:05d'aujourd'hui
01:00:06fait que ces événements
01:00:07le moindre petit événement
01:00:09suppose une attention
01:00:13des forces de l'ordre
01:00:14tellement importante
01:00:15que c'en est ruineux
01:00:17mais ça s'arrête tout Raphaël
01:00:18à partir de quel moment
01:00:19vous estimez
01:00:20qu'un événement
01:00:20peut se tenir
01:00:22sans qu'il y ait
01:00:23une telle mobilisation
01:00:24de cassé dehors
01:00:25moi je comprends
01:00:25que Judith s'interroge
01:00:27sur la responsabilité
01:00:28de ce restaurateur
01:00:29ou en tout cas
01:00:29ses inconséquences
01:00:30c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:00:31il faut être absolument naïf
01:00:33pour considérer
01:00:34qu'offrir gratuitement
01:00:361000 plateaux
01:00:371000 repas
01:00:38alors vous dites ça
01:00:39c'est généreux
01:00:40mais le prix de cette générosité
01:00:42ce sont des policiers insultés
01:00:45c'est du désordre dans la rue
01:00:46et donc il faut aussi
01:00:48je ne dis pas
01:00:48qu'il faut les interdire
01:00:49mais dans notre société
01:00:52tant qu'on n'aura pas réglé
01:00:53ces problèmes d'insécurité
01:00:55comment voulez-vous
01:00:56que ces événements
01:00:57dans cette logique-là
01:00:58si c'est la vôtre
01:00:59les soignants ne vont plus
01:01:01dans certaines banlieues
01:01:02c'est exactement ce qui se passe
01:01:03c'est le cas
01:01:03les pompiers ne vont plus
01:01:05se courir dans certaines banlieues
01:01:07et dans certaines cités
01:01:08ce qui est le cas
01:01:08ça veut dire que la société
01:01:09qui est la nôtre
01:01:10républicaine
01:01:11abdique
01:01:11face à ces merdeux
01:01:13non
01:01:13les seules qui tiennent
01:01:14c'est les portes de l'or
01:01:16il y a tous les soirs
01:01:17devant la gare du nord
01:01:18une distribution
01:01:20de soupes populaires
01:01:22avec des aliments
01:01:23ça se passe
01:01:24énormément de monde
01:01:27ça se passe
01:01:27très très bien
01:01:28je vous dis que
01:01:29cette initiative-là
01:01:31qui était ciblée
01:01:32vers ce public-là
01:01:33a obtenu
01:01:34le résultat
01:01:35qui était absolument prévisible
01:01:37mais pardon
01:01:38ce public-là
01:01:38c'est-à-dire que vous dites
01:01:39que là c'est une convergence
01:01:41du RER
01:01:42évidemment
01:01:43donc beaucoup
01:01:44viennent de banlieues
01:01:45mais c'est pour ça
01:01:47le pire c'est que si vous aviez organisé
01:01:49si même un syndicat de police
01:01:51avait demandé
01:01:51à organiser
01:01:52un syndicat de police
01:01:54à manifester
01:01:55à Châtelet
01:01:55ça aurait été refusé
01:01:56c'est ça
01:01:57moi qui me dérange
01:01:58pour le coup
01:01:58c'est ça que j'ai 50-50
01:01:59pour le coup
01:02:00je suis un peu d'accord là
01:02:01et un peu d'accord là
01:02:01mais moi ce que je trouve dommage
01:02:03en tant que jeune de banlieue
01:02:04j'habite toujours en banlieue
01:02:05je suis plutôt jeune
01:02:06mais j'habite toujours en banlieue
01:02:07c'est que là
01:02:08les grands frères
01:02:09qui voient ça
01:02:10ou les gens de gauche
01:02:11qui voient ça
01:02:11ils disent quoi
01:02:12j'aimerais bien entendre
01:02:13ce qu'ils disent
01:02:13parce qu'on leur donne
01:02:14des plats gratuits
01:02:15et qu'est-ce qu'ils font
01:02:16quand on leur dit
01:02:18non c'est plus possible
01:02:18ils cassent
01:02:20voilà
01:02:20et ils insultent des policiers
01:02:21donc tout va bien
01:02:22et comme vous le dites
01:02:23je pense que
01:02:24au bout du bout
01:02:25même si tout le monde
01:02:26a un peu raison
01:02:27au bout du bout
01:02:28on a laissé faire
01:02:29moi ce qui m'a le plus choqué
01:02:30c'est les Champs-Elysées
01:02:31on a mis des forces de l'ordre
01:02:33et sur ce plateau-là
01:02:34j'avais dit que ça allait se passer
01:02:35comme ça
01:02:36et ça a duré jusqu'à 5h du matin
01:02:37on était en guerre en fait
01:02:39jusqu'à 5h du matin
01:02:40mes collègues étaient en guerre
01:02:41on affrontait des individus
01:02:43qui étaient armés
01:02:44de mortiers
01:02:47qui tiraient du 390 coups
01:02:49à plus de 200 km heure
01:02:50voilà
01:02:51et nous on avait
01:02:52un flashball
01:02:53avec une cartouche
01:02:53boum
01:02:54allez hop
01:02:54il faut qu'on aille se planquer
01:02:55hop on y retourne
01:02:56voilà
01:02:56et puis c'est un mec
01:02:57qui perd un oeil
01:02:57à la fin en tout cas
01:02:58la morale de tout ça
01:02:59c'est la barrière
01:03:00elle tombe
01:03:01parce que le policier la pousse
01:03:02c'est une violence policière
01:03:03si un gamin perd un oeil
01:03:05ça va être la faute du policier
01:03:06il va y avoir des émeutes
01:03:07et c'est ça le problème
01:03:08et il y a une grande responsabilité
01:03:10des parents
01:03:10et une grande responsabilité
01:03:12des politiques
01:03:12alors pour parler
01:03:13de la responsabilité des politiques
01:03:14Jonathan Cixoux
01:03:15vous allez prendre la parole
01:03:163 jours après
01:03:16la violente agression
01:03:17d'un policier à Tourcoing
01:03:185 individus
01:03:19ont été mis en examen
01:03:21il y a 4 jeunes hommes
01:03:22et une jeune femme
01:03:23ils sont tous âgés
01:03:24entre 15 et 19 ans
01:03:25je voudrais qu'on écoute
01:03:26Eric Cochrel
01:03:27il était sur notre antenne
01:03:28l'invité du grand rendez-vous
01:03:30ce dimanche
01:03:30Europe 1 à CNews
01:03:31et lui ne voit que
01:03:32des violences policières
01:03:33écoutons-le
01:03:34on a aussi certains policiers
01:03:37qui
01:03:37j'allais dire
01:03:38font preuve de violences policières
01:03:41absolument pas légitimes
01:03:42là vous savez très bien
01:03:43qu'il y a eu
01:03:44dans ma circonscription
01:03:45il n'y a pas longtemps
01:03:46un cas d'un policier
01:03:47qui a giflé un jeune
01:03:48puis lui a craché dessus
01:03:50ce que je ne crois pas être
01:03:51du ressort
01:03:52d'une police républicaine
01:03:53on se rappelle
01:03:54de divers événements
01:03:56où manifestement
01:03:58les armes ont été sorties
01:04:00trop tôt
01:04:00et ont malheureusement
01:04:01tué des gens
01:04:02je ne vais pas vous rappeler
01:04:04Naël etc
01:04:05où du coup
01:04:06la police tue
01:04:07comment on va s'en sortir
01:04:09vraiment ?
01:04:10on dirait que
01:04:11parce qu'un policier
01:04:12a mis ses pieds
01:04:13sur une banquette
01:04:14dans un autocar
01:04:15ça légitime
01:04:16toutes les violences policières
01:04:18à l'égard des policiers
01:04:19du monde
01:04:20ce sont des propos
01:04:21totalement inconséquents
01:04:25et terribles
01:04:26dans la situation
01:04:26que traverse cette profession
01:04:28depuis trop de temps
01:04:29maintenant
01:04:30au-delà du côté politique
01:04:31où cette personne
01:04:32vise un certain électorat
01:04:34moi je n'aime pas trop
01:04:35parler de politique
01:04:35donc c'est ce que je dirais
01:04:36là-dessus
01:04:37après en ce qui concerne
01:04:38les forces de l'ordre
01:04:39cette personne-là
01:04:40n'a aucune légitimité
01:04:42pour dire ce qu'il dit
01:04:42parce que pour dire
01:04:44moi ce qui me choque le plus
01:04:46c'est de dire
01:04:46le gars il est député
01:04:48il n'a aucune expérience
01:04:49il ne s'est jamais fait caillasser
01:04:50il ne s'est jamais fait insulter
01:04:51il n'a jamais sauvé une vie
01:04:52il n'a jamais pris une vie
01:04:54dans le cadre de son travail
01:04:54il se permet de nous dire
01:04:55à nous policiers
01:04:56quand on doit sortir notre arme
01:04:57moi si je vois que ma vie
01:04:58est en danger
01:04:59je sens mon arme
01:05:00et c'est ce qu'a fait Flo
01:05:02alors qu'il l'a bien fait
01:05:03ou il l'a mal fait
01:05:04Florian le policier
01:05:05dans la fernale
01:05:06je me sens énervé
01:05:06par excédé
01:05:08alors que c'est dommage
01:05:10qu'il se contredit
01:05:11j'avais fait un plateau
01:05:12de manière
01:05:12il était en Skype
01:05:14il parlait de police de proximité
01:05:16et à un moment
01:05:16il faut choisir
01:05:17s'il veut la police de proximité
01:05:18il va falloir qu'il soutienne
01:05:20un minima sa police
01:05:21et qu'il arrête de généraliser
01:05:22et je pense que
01:05:23d'après ce que j'ai compris
01:05:24en tout cas
01:05:25dans le domaine de la diversité
01:05:26ils se battent
01:05:27contre la généralité
01:05:28mais pourquoi
01:05:29ils ne font pas pareil
01:05:29avec les forces de l'ordre
01:05:30les policiers
01:05:31il y a des bons
01:05:32et des mauvais
01:05:32il y a 99,99%
01:05:35des policiers
01:05:35qui sont bons
01:05:36dans toutes les professions
01:05:36maintenant
01:05:37quand vous tombez
01:05:38dans une situation
01:05:39où moi j'ai travaillé
01:05:41en police de proximité
01:05:41des fois je me faisais insulter
01:05:43au bout de 3 fois
01:05:444 fois
01:05:44quand je retourne au quartier
01:05:45oui des fois
01:05:45ça m'arrivait
01:05:46moi je reconnais
01:05:47j'étais 6 fois l'IGPN
01:05:48des fois je perds mon sang-froid
01:05:50mais on est sanctionné
01:05:51toutes les semaines
01:05:52il y a des commissions
01:05:54de discipline
01:05:55qui se réunissent
01:05:55nous on siège
01:05:56avec l'administration
01:05:58et des fois
01:05:58nous contrairement à certains
01:06:00on vire des policiers
01:06:02quand ils ont utilisé
01:06:03des produits stupéfiants
01:06:04quand ils étaient violents
01:06:05ou alors ils sont sanctionnés
01:06:06un bon entendeur
01:06:08on est la police
01:06:08quasiment la plus surveillée
01:06:10d'Europe
01:06:10on nous a mis un aériau
01:06:11et la plus républicaine
01:06:12on nous a mis un aériau
01:06:14on nous a mis une caméra
01:06:15bientôt on va être pucés
01:06:17nos véhicules ils sont pucés
01:06:18c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:06:19un officier
01:06:20un commissaire
01:06:21quand il lance
01:06:21le commandement
01:06:22il peut savoir
01:06:22au millimètre près
01:06:23où se trouve une voiture
01:06:24de police
01:06:24ils veulent quoi de puce ?
01:06:27alors que les policiers
01:06:27qui dans le cadre
01:06:28d'une enquête
01:06:29veulent pucer
01:06:29la voiture
01:06:30de trafiquant de drogue
01:06:31par exemple
01:06:32se trouvent dans des
01:06:33on avait parlé lors
01:06:34de la loi
01:06:34terrifiant
01:06:35effectivement
01:06:36quand vous voyez tout ça
01:06:38là où on arrive
01:06:39aujourd'hui Palama
01:06:40mais écoutez
01:06:40ce que je viens
01:06:41pardonnez-moi
01:06:42je vous en prie
01:06:43ce que je viens d'entendre
01:06:44est absolument énorme
01:06:46et je le découvre
01:06:47je l'apprends
01:06:48quand vous dites
01:06:48qu'après la victoire
01:06:50du PSG
01:06:51il y avait comme
01:06:53un affrontement
01:06:53asymétrique
01:06:54c'est-à-dire que vous
01:06:55vous aviez des flashballs
01:06:56je ne connais rien en armes
01:06:58mais je vous ai bien entendu
01:06:58je vous ai bien compris
01:06:59vous avez des flashballs
01:07:00et qu'en face de vous
01:07:02vous aviez des mortiers
01:07:02donc avec des armes
01:07:05beaucoup plus puissantes
01:07:05que les vôtres
01:07:06vous vous rendez compte
01:07:07vous avez la police
01:07:10d'un pays républicain
01:07:12qui s'appelle
01:07:12la France
01:07:13et qui est moins armée
01:07:15que des black blocs
01:07:16qui sont en face
01:07:17et qui veulent tout casser
01:07:18et peut-être
01:07:19qui veulent tuer
01:07:20avec l'intention de tuer
01:07:21vous avez vous-même
01:07:22employé le mot
01:07:23ils ont moins de droit
01:07:23c'est ça qui est le pire
01:07:25c'est terrible
01:07:26on a moins de droit
01:07:26que
01:07:27vous avez employé
01:07:28le mot guerre
01:07:29tout à l'heure
01:07:29Bruno Rataillot
01:07:30emploie le mot guerre
01:07:31nous avons un président
01:07:32qui parle sans cesse
01:07:33de la guerre
01:07:33mais en Ukraine
01:07:34ou au Proche-Orient
01:07:35mais qui ne parle jamais
01:07:36de la guerre intérieure
01:07:37si je retiens ces mots
01:07:39je note une asymétrie
01:07:41un décalage
01:07:42entre ceux qui défendent
01:07:44l'ordre républicain
01:07:45et ceux qui attaquent
01:07:46l'ordre républicain
01:07:47alors vous êtes le dernier rempart
01:07:49et c'est vrai
01:07:49la police est le dernier rempart
01:07:51la dernière digue
01:07:52mais d'autres digues
01:07:53qui ne sont pas de protection
01:07:54mais de secours
01:07:55je l'ai dit tout à l'heure
01:07:56de santé
01:07:57je l'ai dit tout à l'heure
01:07:58ont déjà sauté
01:07:59l'école
01:08:00on connaît les problèmes
01:08:01dans l'école aujourd'hui
01:08:03vous rendez compte
01:08:04de la situation
01:08:04dans laquelle on se trouve
01:08:05aujourd'hui
01:08:06tout procède justement
01:08:07de l'éducation
01:08:08tout procède de l'école
01:08:09tout procède de la petite enfance
01:08:10c'est pour ça que les images
01:08:11qu'on va vous montrer
01:08:12dans quelques instants
01:08:13vous les avez sans doute vues
01:08:14je trouve qu'elles font mal
01:08:16qu'on soit parents
01:08:17maman, papa
01:08:18ou qu'on n'ait pas d'enfants
01:08:20ou qu'on ait des enfants
01:08:20dans son entourage
01:08:21comment ?
01:08:22comment on peut encourager
01:08:23des enfants
01:08:23à prendre des pavés en mousse
01:08:25à balancer sur une banque ?
01:08:26ça s'appelle l'endoctrinement
01:08:28mais à très haut niveau
01:08:29on endoctrine des enfants
01:08:31je ne sais pas
01:08:31ce que ça vous rappelle
01:08:32mais à ce niveau-là
01:08:33on va voir ces images
01:08:34et surtout les réactions
01:08:36je vous ai sélectionné
01:08:37quelques réactions
01:08:38je voudrais qu'on en parle
01:08:39juste après la pause
01:08:39on se retrouve dans quelques instants
01:08:41Beaucoup d'images
01:08:46qu'on commente
01:08:46aujourd'hui dans Midi News
01:08:48mais tout d'abord
01:08:49le rappel des titres
01:08:50avec vous chère Somaillard
01:08:51Et à la une de l'actualité
01:08:53lourd bilan
01:08:53de la sécurité routière
01:08:55en août 2025
01:08:56341 morts
01:08:57soit une augmentation
01:08:58de 18% en un an
01:09:00avec 51 victimes supplémentaires
01:09:02et selon les chiffres
01:09:04de l'Observatoire national
01:09:05interministériel
01:09:06il s'agit du plus mauvais bilan
01:09:08depuis 15 ans
01:09:08un couple de retraités
01:09:10victimes d'un homejacking
01:09:12à Vaucre
01:09:12sont dans les Hauts-de-Seine
01:09:13dans la nuit de samedi
01:09:15à dimanche
01:09:15les victimes ont été ligotées
01:09:17par deux hommes
01:09:18qui ont déroulé des bijoux
01:09:19et de la maroquinerie
01:09:20d'un montant total
01:09:21de 300 000 euros
01:09:22les auteurs sont toujours
01:09:24en fuite
01:09:25et puis on termine
01:09:26avec les images
01:09:27de la rencontre
01:09:27à Jérusalem
01:09:28entre le secrétaire
01:09:29d'état américain
01:09:30Marco Rubio
01:09:30et le premier ministre israélien
01:09:33Benjamin Netanyahou
01:09:34au menu
01:09:34les conséquences
01:09:35de l'attaque israélienne
01:09:36contre des dirigeants
01:09:38du Hamas au Qatar
01:09:38et ses répercussions
01:09:40sur les efforts
01:09:41visant à instaurer
01:09:42une trêve à Gaza
01:09:42Merci Sommay
01:09:45il y a beaucoup de réactions
01:09:46à ce que vous avez dit
01:09:47et la manière
01:09:47à laquelle vous avez commenté
01:09:49ce qui s'est passé
01:09:49à Châtelet
01:09:50certains nous disent
01:09:51le patron du restaurant
01:09:52ferait mieux d'annoncer
01:09:53qu'il offre
01:09:55les 1000 repas
01:09:56ces 1000 repas
01:09:56c'est ça
01:09:57gratuits aux forces de l'ordre
01:09:58notamment
01:09:58pour les remercier
01:10:00de leur action
01:10:01beaucoup de réactions
01:10:03quelles que soient
01:10:03d'ailleurs les convictions
01:10:04plutôt de soutien
01:10:05des forces de l'ordre
01:10:06quel que soit
01:10:07parfois ce qu'on entend
01:10:08sur cette antenne
01:10:09ou d'autres
01:10:09cette image à présent
01:10:11qu'on a déjà vue
01:10:11sur notre antenne
01:10:12mais comme tout procède
01:10:13de là
01:10:14de l'éducation
01:10:15de l'enfance
01:10:16je trouve que c'est très important
01:10:17de s'y arrêter
01:10:18si dès le plus jeune âge
01:10:20vous encouragez des enfants
01:10:21à cibler une banque
01:10:22avec des pavés
01:10:22alors
01:10:23fût-il en mousse
01:10:24que voulez-vous
01:10:25qu'il se passe plus tard
01:10:26sur ces images
01:10:27il est possible de voir
01:10:28vous allez le voir
01:10:29une dizaine d'enfants
01:10:30lancer des pavés
01:10:31sur la devanture
01:10:33d'une banque
01:10:34alors qu'est-ce départ
01:10:35dans l'occurrence
01:10:35les faits se déroule
01:10:37à Aurillac
01:10:38c'est en Auvergne-Rhône-Alpes
01:10:39à l'occasion du mouvement
01:10:40en bloquant tout
01:10:40largement récupéré
01:10:41vous le savez
01:10:42par la gauche radicale
01:10:43plusieurs banques de la ville
01:10:44ont été ciblées
01:10:45par ces enfants
01:10:46accompagnés d'un cortège
01:10:47de manifestants
01:10:47évidemment vous en doutez
01:10:48qu'il y a des adultes
01:10:50derrière
01:10:50qui les encouragent
01:10:52on a beaucoup commenté
01:10:53aussi la réaction du maire
01:10:54qui a vu une forme
01:10:55de bêtise
01:10:56quelque chose
01:10:57qu'il ne fallait pas faire
01:10:57alors qu'évidemment
01:10:58là c'est le mot
01:10:59qui pourrait convenir
01:11:00c'est plutôt une honte
01:11:01alors je ne veux pas dire
01:11:02que plus tard
01:11:03forcément
01:11:04ce sera des enfants
01:11:05qu'on va retrouver
01:11:06dans les mouvements
01:11:06mais je me dis
01:11:08comment à cet âge-là
01:11:09je vais faire des statistiques
01:11:11éthiques
01:11:12malgré le floutage
01:11:14du visage des enfants
01:11:15vous voyez
01:11:16la couleur de peau
01:11:17des enfants
01:11:18ce sont des baby black blocs
01:11:19voilà
01:11:19ou des baby
01:11:22des enfants
01:11:24d'électeurs
01:11:26ou de sympathisants
01:11:27LFI
01:11:29ou effectivement
01:11:30des black blocs
01:11:31alors là du coup
01:11:32ce n'est pas du tout
01:11:33des enfants
01:11:34c'est passé par la tête
01:11:35d'un adulte
01:11:36moi je trouve
01:11:37c'est une forme de violence
01:11:38aussi contre les enfants
01:11:39que de pousser à ça
01:11:40la conviction
01:11:40d'être du côté du bien
01:11:42du juste
01:11:43et que la fin
01:11:44justifie les moyens
01:11:45je pense aux enfants soldats
01:11:48au Cambodge
01:11:49quand il y avait la guerre
01:11:50entre les Khmer rouges
01:11:51et les républicains
01:11:52pour avoir fait
01:11:53plusieurs reportages
01:11:53là-dessus
01:11:54à 10 ans
01:11:55ils savaient tirer
01:11:55ils avaient une calache
01:11:56comme ils disaient eux-mêmes
01:11:57entre les mains
01:11:58et ils savaient tirer
01:12:00c'est criminel
01:12:00c'est beaucoup plus grave
01:12:01que l'endôtriment
01:12:02c'est criminel
01:12:03de la part des adultes
01:12:04de pousser ses enfants
01:12:05à lancer des
01:12:06même si c'est en mousse
01:12:07des pavés contre une banque
01:12:08c'est criminel
01:12:09parce qu'ils tuent
01:12:10ce qu'il y a de plus beau
01:12:11chez l'être humain
01:12:12la part d'enfance
01:12:13la part d'innocence
01:12:14tout simplement
01:12:14c'est criminel
01:12:16et ils empruntent d'ailleurs
01:12:17aux méthodes du Hamas
01:12:18qui apprend aux enfants
01:12:20la haine de l'autre
01:12:21pas seulement de l'israélien
01:12:22mais la haine de celui
01:12:24qui fait partie
01:12:25de l'autorité palestinienne
01:12:26pas seulement
01:12:26donc là
01:12:27il y a une responsabilité
01:12:28absolument énorme
01:12:29et je trouve effectivement
01:12:30la réaction du maire
01:12:31plutôt irréstique
01:12:33et ce qui me marque
01:12:34sur ces images
01:12:34comme sur celles
01:12:35que vous avez diffusées
01:12:36tout à l'heure
01:12:36de cette pseudo-émeute
01:12:38au Châtelet
01:12:39c'est que les visages
01:12:40les gens évoluent
01:12:41à visage découvert
01:12:43totalement découvert
01:12:46il n'y a plus du tout
01:12:48de sentiment
01:12:49c'est une impunité
01:12:49actée dans les faits
01:12:52vous pouvez faire
01:12:52ce que vous voulez
01:12:53dans l'espace public
01:12:54vous en prendre
01:12:54à qui et à quoi
01:12:56vous voulez
01:12:56dans l'espace public
01:12:58il n'y a pas un adulte
01:12:58qui vient
01:12:59il n'y a pas un adulte
01:13:00dans la salle
01:13:01vraiment qui vient dire
01:13:02mais qu'est-ce que vous faites
01:13:03vous avez compris
01:13:05un adulte
01:13:05qui viendrait recadrer
01:13:06les adultes
01:13:07qui ne le font pas
01:13:07qui sont les adultes
01:13:09qui encadrent ces enfants
01:13:10est-ce que ce sont
01:13:11des instituteurs
01:13:12est-ce que ce sont
01:13:13des parents
01:13:14qui accompagnent
01:13:15leurs enfants
01:13:16dans ces manifestations
01:13:17dans tous les cas de figure
01:13:18c'est irresponsable
01:13:19moi je rejoins
01:13:20tous les propos
01:13:21qui ont été tenus
01:13:22entre l'endoctrinement
01:13:24et le fait que ce soit criminel
01:13:26parce que c'est la part
01:13:27d'enfance que l'on tue
01:13:28c'est vrai
01:13:29mais effectivement
01:13:31ce sont les générations
01:13:32de demain
01:13:32qui n'ont pas été
01:13:34qui ont été rééduquées
01:13:37et n'ont pas instruites
01:13:38c'est ça qui est absolument
01:13:38terrible
01:13:40enfin il disait
01:13:41le script d'une vie
01:13:42s'écrit de zéro à dix ans
01:13:44j'espère que la prochaine étape
01:13:45ce ne sera pas
01:13:46une attaque de commissariat
01:13:48en mousse
01:13:48parce qu'on peut se poser
01:13:50la question
01:13:50entre une banque
01:13:51et un commissariat
01:13:51ce qui est terrible
01:13:52c'est le repère
01:13:53qu'on donne à ses gamins
01:13:54ils ne se rendent pas compte
01:13:55moi j'aimerais voir
01:13:56chaque parent venir avec nous
01:13:57voir les interpelles
01:13:58qu'on fait
01:13:59voir les individus
01:14:01le profil des individus
01:14:02comment ils finissent
01:14:02entre ceux qui finissent
01:14:04dans la drogue
01:14:04ceux qui finissent
01:14:05dans les vols de violence
01:14:07ils se rendraient compte
01:14:08de ce qu'ils font
01:14:08c'est extrêmement grave
01:14:09vous parlez de visage flouté
01:14:11là évidemment
01:14:11il s'agit d'enfants
01:14:12mais tout à l'heure
01:14:13dans les images
01:14:14pour Châtelet
01:14:15les visages étaient
01:14:16également floutés
01:14:17beaucoup de mineurs
01:14:19quasiment que des mineurs aussi
01:14:22on voyait qu'ils étaient tous
01:14:24ou quasiment tous
01:14:25à visage découvert
01:14:26malgré le flou
01:14:27que vous avez eu
01:14:27l'obligation légale
01:14:29de mettre
01:14:29là c'est normal
01:14:30mais là de toute façon
01:14:31tout est au vu
01:14:32et au su de tout
01:14:33au contraire
01:14:33c'est une opération
01:14:34qui a été promue
01:14:35qui a été revendiquée
01:14:36qui applaudit
01:14:37regardez les tambours
01:14:38c'est un moment festif
01:14:39ils ont l'air très fiers
01:14:40pour faire ça
01:14:41vous imaginez
01:14:42quand l'un de ses enfants
01:14:43se fera engueuler
01:14:44par son prof
01:14:45ou son astit
01:14:46comment pourrait-il réagir ?
01:14:50je voudrais
01:14:50bon écoutez
01:14:51voilà
01:14:52responsabilité des parents
01:14:54évidemment
01:14:54alors là
01:14:55100%
01:14:56mais encore une bonne nouvelle
01:14:57en moins
01:14:57non écoutez allez
01:14:58on va avant de repasser
01:15:00par la politique
01:15:00parce qu'il y a des nouvelles
01:15:01je ne sais pas si elles sont bonnes
01:15:03faut-il
01:15:03faut-il un homme fort
01:15:05à la tête du pays
01:15:06quand on dit ça
01:15:07c'est-à-dire qu'on se dit
01:15:07oh là là
01:15:08elle est pour qu'il y ait un militaire
01:15:09à la tête du pays
01:15:10est-ce qu'il faut être un homme craint ?
01:15:15ce qui est sûr
01:15:15c'est que quand les hommes
01:15:16de 130 kilos
01:15:17prennent la parole
01:15:18les hommes de 60
01:15:18ont tendance à
01:15:19ou une femme d'ailleurs
01:15:21non non
01:15:22parce que vous
01:15:22vous évoquez bien évidemment
01:15:24la possible candidature
01:15:26de Teddy Riener
01:15:27moi je pense
01:15:28qu'il y a
01:15:29plusieurs choses
01:15:30c'est qu'il y a
01:15:30d'une part
01:15:30il y a une lassitude
01:15:31des électeurs
01:15:33et des français
01:15:34à l'égard de leur personnel politique
01:15:35et donc pourquoi pas
01:15:37dans cette espèce
01:15:38de marasme
01:15:38que surgisse
01:15:39un personnage
01:15:42venu de la société civile
01:15:43pour autant
01:15:44est-ce que ça répond
01:15:46aux attentes du moment
01:15:47est-ce que ça répond
01:15:48aux urgences
01:15:49et aux...
01:15:50écoutez
01:15:51est-ce que les politiques
01:15:52ont répondu aux urgences ?
01:15:53certains n'ont jamais
01:15:54encore expérimenté le pouvoir
01:15:55donc c'est ce qui fait que
01:15:57pour beaucoup
01:15:57des français
01:15:59se tournent
01:15:59se tournent vers eux
01:16:00mais est-ce que
01:16:01c'est
01:16:02est-ce que ce genre
01:16:03de candidature
01:16:04sert la France
01:16:06sert les intérêts
01:16:07de la France
01:16:07et des français
01:16:07pour le coup
01:16:08c'est beaucoup
01:16:09de points d'interrogation
01:16:10en son temps
01:16:10un autre judoka
01:16:11David Douillet
01:16:12avait été nommé
01:16:14secrétaire d'Etat
01:16:15ou ministre
01:16:15même par Jacques Chirac
01:16:17et il a toujours eu
01:16:18tout au long de sa carrière politique
01:16:19un capital sympathique
01:16:21comme on dit
01:16:22auprès du grand public
01:16:23qui lui a toujours été reconnu
01:16:24de là à savoir
01:16:25si ça a changé
01:16:26le destin de la France
01:16:27j'y crois pas trop
01:16:28mais en tout cas
01:16:29toujours est-il
01:16:30que c'est vrai
01:16:30qu'il y a eu des ponts
01:16:31entre cette société
01:16:33dite civile
01:16:34et les électeurs
01:16:35qui de temps en temps
01:16:36arrivent à prendre
01:16:37enfin
01:16:37il y a eu certaines positions
01:16:39d'ailleurs
01:16:39ils pourraient les éclaircir
01:16:40sur le voile
01:16:41dans le sport
01:16:42et d'autres
01:16:42ça il a eu des couacs
01:16:44le concernant
01:16:46Paul Lamar
01:16:47ça vous inspire ?
01:16:48avec une seule prise de judo
01:16:49il peut terrasser
01:16:49la tête de 3500 milliards d'euros
01:16:51pourquoi pas
01:16:52qu'il soit candidat
01:16:53moi je ne me choque pas
01:16:54aux Etats-Unis
01:16:55Reagan était acteur
01:16:56avant d'être chef
01:16:57dans la Maison Blanche
01:16:57Jimmy Carter
01:16:58était vendeur de cacahuètes
01:16:59alors qu'aujourd'hui
01:17:00on a des acteurs
01:17:01qui sont politiques
01:17:02tout à fait
01:17:02donc moi ça ne me choque pas
01:17:04ce qui me gêne
01:17:05c'est son mépris
01:17:07pour les ministres
01:17:07pardon
01:17:08mais il ne veut être que président
01:17:09c'est pas très sympa
01:17:10il estime aujourd'hui
01:17:11que le premier rôle
01:17:12c'est président de la République
01:17:13et ce qui me gêne
01:17:14vous l'avez mentionné tout à l'heure
01:17:15c'est sur le voile
01:17:16effectivement
01:17:16là on va être sérieux
01:17:18on ne plaisante plus
01:17:19il a une position très claire
01:17:20proche des frères musulmans
01:17:21sur le voile
01:17:22et s'il devait affronter
01:17:23un autre très grand champion
01:17:25pas par la taille
01:17:26mais par le talent
01:17:27mon chipour
01:17:28moi je voudrais m'avoir
01:17:29mon chipour
01:17:29qui lui
01:17:30iranien d'origine
01:17:31a adhéré
01:17:32aux valeurs de la République
01:17:33et de la laïcité
01:17:34et se prononce contre le voile
01:17:35il y a eu ici
01:17:36je peux dire une passe d'armes
01:17:37en tout cas
01:17:37une explication franche
01:17:38entre les deux
01:17:39pardonnez-moi
01:17:39mais la force d'un président
01:17:40ça n'est pas de faire deux maîtres
01:17:41c'est de pouvoir appuyer
01:17:42sur le bouton nucléaire
01:17:44s'il le fallait
01:17:44voilà la force
01:17:45alors vous parlez de nucléaire
01:17:46ça me permet
01:17:47je saisis la balle au bon
01:17:49si je puis dire
01:17:49pour apporter une clarification
01:17:50mais j'ai même pas besoin
01:17:51de clarifier vos propos
01:17:52puisqu'ils sont exacts
01:17:53puisque depuis que vous avez
01:17:54qu'on a évoqué
01:17:56le cas espagnol
01:17:57avec Pedro Sanchez
01:17:58qui aurait dit sur Israël
01:17:59que si l'Espagne
01:18:00avait eu la bombe nucléaire
01:18:02et bien
01:18:03il y aurait eu une réaction
01:18:04apparemment
01:18:06beaucoup de
01:18:06enfin certains téléspectateurs
01:18:07m'ont fait remarquer
01:18:08qu'il n'aurait pas dit cela
01:18:09le Premier ministre espagnol
01:18:10mais on a
01:18:11in extenso ses propos
01:18:12voici ce qu'il a dit
01:18:13le Premier ministre espagnol
01:18:15a expliqué
01:18:15que bien qu'elle ne dispose pas
01:18:17d'une force militaire importante
01:18:18l'Espagne utilise les mécanismes
01:18:20à sa disposition
01:18:21pour freiner l'offensive israélienne à Gaza
01:18:23où le nombre de morts palestiniens
01:18:25dépasse selon lui
01:18:26les 60 000 personnes
01:18:27l'Espagne
01:18:28comme vous le savez
01:18:28dit-il
01:18:29ne possède pas
01:18:30de bombes nucléaires
01:18:31nous ne pouvons pas
01:18:32à nous seuls
01:18:32arrêter l'offensive israélienne
01:18:34je vois pas bien la différence
01:18:36à l'espoir
01:18:36c'est ce que vous avez dit
01:18:37mais dans
01:18:37contact
01:18:39il vaut mieux être précis
01:18:40c'est exactement
01:18:41ce que vous avez dit
01:18:42alors on revient
01:18:43à l'homme
01:18:44à l'homme fort
01:18:45ou l'homme faible
01:18:46à Matignon
01:18:47il est vrai que Marine Le Pen
01:18:48et le RN ne lui prévoient
01:18:49que quelques semaines
01:18:51et Sophie Binet
01:18:52ne lui prévoit pas
01:18:53guère plus
01:18:54il ne passera pas l'hiver
01:18:55dit la leader
01:18:56de la CGT
01:18:57juste à la sortie
01:18:58de Matignon
01:18:59pour une visite
01:19:01semble-t-il
01:19:01simplement de courtoisie
01:19:03alors la patronne
01:19:04de la CGT
01:19:04qui veut
01:19:05l'abrogation
01:19:06de la réforme de retraite
01:19:07la taxe
01:19:07Zuckman
01:19:08plus plus plus plus plus
01:19:09et qui sera dans la rue
01:19:11Redabelage
01:19:13évidemment le 18 septembre
01:19:14c'est une inter-syndicale
01:19:15et elle affirme qu'il ne faut pas louper
01:19:17le mouvement du 18 septembre
01:19:19est-ce qu'il y a un risque accru
01:19:20par rapport au 10
01:19:21qui a quand même déjà été une journée paroxystique
01:19:23de heure
01:19:24qu'il y ait encore plus de casse
01:19:26de dégradation
01:19:26malheureusement
01:19:27et de violence
01:19:27vous aurez deux types de personnes
01:19:29lors de cette manifestation
01:19:31les gens comme moi
01:19:32qui seront
01:19:33pour faire valoir notre droit
01:19:35et par rapport aux annonces
01:19:36et par rapport au respect
01:19:37de notre profession
01:19:38donc nous on y sera
01:19:39on manifestera
01:19:40en tant que policier
01:19:41et puis vous avez
01:19:42encore les mêmes craintes
01:19:45que la semaine dernière
01:19:45avec peut-être
01:19:46peut-être
01:19:47de ce qu'on dit
01:19:481000 black blocks
01:19:49ce qui est énorme
01:19:50je pense que moi
01:19:50j'ai eu de mémoire
01:19:52je crois que c'était 900
01:19:53le maximum que j'ai vu
01:19:54s'il y en a vraiment 1000
01:19:55je ne sais pas si c'est le cas
01:19:56c'est une information à confirmer
01:19:57mais ça risque d'être compliqué
01:19:59on a des risques
01:20:00on a des appels au blocage
01:20:02sur le périph'
01:20:02une fois de plus
01:20:03donc nous en tout cas
01:20:04les policiers
01:20:05on fera comme on a fait
01:20:05la semaine dernière
01:20:06on essaiera d'être réactif
01:20:09avec le même dispositif conséquent
01:20:11donc
01:20:11bien sûr
01:20:12à minima
01:20:12parce que là
01:20:13on est parti sur les mêmes bases
01:20:14que la semaine dernière
01:20:15mais sauf que
01:20:16on a ce risque en plus
01:20:18dans la manifestation
01:20:19d'avoir un plus grand nombre
01:20:21de black blocs
01:20:21qui vont peut-être
01:20:23se mettre en tête de cortège
01:20:24comme ils l'ont fait
01:20:24pendant les manifs
01:20:27contre la réforme des retraites
01:20:28et vous vous souvenez
01:20:29j'espère tout comme moi
01:20:31des images qui ont choqué
01:20:32qui resteront dans la mémoire
01:20:33de chaque gendarme
01:20:34chaque policier
01:20:34où j'ai vu ce collègue
01:20:36qui s'est allumé
01:20:37qui s'est fait enflammer
01:20:39par un black bloc
01:20:39telle une
01:20:40une antorche
01:20:42il était brûlé
01:20:43c'était impressionnant
01:20:44cette image aussi
01:20:45où j'avais un collègue
01:20:48qui a pris
01:20:48de la compagnie d'intervention
01:20:49qui avait pris un pavé
01:20:50et qui avait perdu connaissance
01:20:52mais on voyait ces images
01:20:53où mes collègues
01:20:54l'ont traîné sur plusieurs mètres
01:20:55pour essayer de le protéger
01:20:56malheureusement
01:20:57on nous dit
01:20:58qu'on retient beaucoup
01:20:59les images négatives
01:21:00mais oui
01:21:00on les retient ces images là
01:21:01donc c'est des craintes qu'on a
01:21:03donc j'espère que
01:21:04les directives du ministère
01:21:05de l'Intérieur
01:21:05et du préfet de police
01:21:06sont les mêmes
01:21:06que la semaine dernière
01:21:07c'est à dire
01:21:07clair pour vous
01:21:09c'est vrai que les déblocages
01:21:10ont été instantanés
01:21:11il y a eu une rapidité
01:21:12une célérité assez incroyable
01:21:13mais il faut dire
01:21:14c'est à dire
01:21:15par exemple le périph
01:21:16il y a eu jusqu'à 10 tentatives
01:21:18de blocage
01:21:18il faut s'imaginer
01:21:19d'abord évidemment
01:21:20vous connaissez un peu
01:21:21l'étendue du périph
01:21:2310 tentatives de blocage
01:21:25immédiatement levées
01:21:26ça veut dire que vous êtes
01:21:28vous avez évidemment
01:21:28le renseignement
01:21:29qui vous indique
01:21:30où ça se passe
01:21:31et que vous intervenez
01:21:32quasiment dans la minute
01:21:34alors oui
01:21:34on a un gros travail
01:21:35des renseignements
01:21:36on a des doutes
01:21:39sur où ça peut se passer
01:21:40mais maintenant
01:21:40en fait
01:21:41on met un dispositif
01:21:42parce que c'est impossible
01:21:43à évaluer
01:21:44vraiment dans le détail
01:21:46du coup ce qu'on fait
01:21:47on ne va pas dire
01:21:47comment on fait exactement
01:21:48mais à chaque porte
01:21:49du périphérique
01:21:50on a un dispositif mobile
01:21:52là à l'époque
01:21:53où les filles
01:21:54décriaient les braves
01:21:55et voulaient même
01:21:56leur suppression
01:21:56aujourd'hui on a su prouver
01:21:57nous sur le ressort
01:21:59de la préfecture de police
01:22:00que c'était vraiment
01:22:01on peut pas s'en détourner
01:22:03c'est pas possible
01:22:04aujourd'hui on peut plus
01:22:05travailler à mon sens
01:22:06sans une brave M
01:22:07on voit qu'en termes
01:22:08de mobilité
01:22:09sur le périph
01:22:09après la victoire
01:22:11du Paris Saint-Germain
01:22:12c'était eux qui étaient là
01:22:13c'était compliqué
01:22:14ils ont pris plein
01:22:15la gueule
01:22:15si je puis dire
01:22:16et on voit sur les images
01:22:17parce que l'avantage
01:22:18des motos
01:22:19c'est que vous pouvez
01:22:19aller d'un point A
01:22:20à un point B
01:22:21très rapidement
01:22:23voilà
01:22:23et les collègues
01:22:25ont un collègue
01:22:26de la compagnie
01:22:26d'intervention à l'arrière
01:22:27qui est spécialisé
01:22:28dans le maintien de l'ordre
01:22:29donc en fait
01:22:29c'est une force de frappe
01:22:31pour nous
01:22:31qui est super efficace
01:22:32et on va l'utiliser
01:22:33comme on l'a utilisé
01:22:34la semaine dernière
01:22:35donc chapeau à ces gens-là
01:22:36et puis on aura aussi
01:22:37les compagnies d'intervention
01:22:38nos collègues CRS
01:22:39et les gendarmes mobiles
01:22:40donc voilà
01:22:41ça va être une longue journée
01:22:41pour vous
01:22:42on aura cette peur aussi
01:22:43beaucoup
01:22:44des cortèges
01:22:46on va dire
01:22:48pour aller sur les manifs
01:22:49comme ça a été
01:22:49à la gare du Nord
01:22:50et là on a peur
01:22:51de Châtelet
01:22:52on a peur de la gare du Nord
01:22:53mais moi ce qui m'inquiète
01:22:54c'est que je me dis
01:22:55on a été
01:22:56en termes de réponse brunale
01:22:58et puis la responsabilité
01:22:59une responsabilité politique
01:23:01tellement limitée
01:23:02depuis de nombreuses années
01:23:03qu'aujourd'hui
01:23:04encore Paris
01:23:05à une semaine près
01:23:05on se retrouve encore
01:23:06on va sûrement fermer
01:23:07des centres commerciaux
01:23:08on verra
01:23:08pardonnez-moi
01:23:09le point d'arriver
01:23:10parce que si c'est place
01:23:11de la Concorde
01:23:12comme cela a été demandé
01:23:13par l'intersyndical
01:23:14c'est un peu sensible
01:23:15pour ceux qui connaissent
01:23:17la capitale
01:23:17on est à côté vraiment
01:23:18du lieu de pouvoir
01:23:20je voulais juste dire un mot
01:23:23parce que vous avez montré
01:23:24et cité
01:23:24madame Sophie Binet
01:23:26c'est quand même
01:23:28le symptôme
01:23:29d'une dégringolade française
01:23:31madame Binet
01:23:32elle a certes
01:23:32l'étiquette
01:23:33de la CGT
01:23:34la CGT
01:23:34ça n'est même plus
01:23:35le premier syndicat de France
01:23:36depuis de nombreuses années
01:23:38madame Binet
01:23:38c'est une apparatchik
01:23:39syndicaliste
01:23:40qui n'a jamais rien fait
01:23:41de ses dix doigts
01:23:42et qui se pose
01:23:43comme l'une
01:23:44des faiseuses
01:23:46d'ordre
01:23:46et de désordre
01:23:47elle a été amenée
01:23:49à la tête de la CGT
01:23:50certes
01:23:51mais je pense
01:23:52que c'est accordé
01:23:53bien trop de puissance
01:23:55bien trop de pouvoir
01:23:56à des gens
01:23:56qui ne représentent qu'eux
01:23:58mais c'est bien ça le problème
01:23:59parce que s'il y avait
01:23:59une CGT plus forte
01:24:01et un maintien
01:24:01de l'ordre de la CGT
01:24:02encore plus important
01:24:03peut-être qu'il n'y aurait pas
01:24:04même pas sûr
01:24:05elle s'est illustrée
01:24:06il y a quelques années
01:24:08non mais on reconnaissait
01:24:09qu'il y a quelques années
01:24:10les cortèges de la CGT
01:24:11étaient quand même
01:24:12tenus
01:24:13historiquement
01:24:13les gros bras de la CGT
01:24:15ça veut dire quelque chose
01:24:15voilà c'est ce que vous voulez dire
01:24:16non non
01:24:17c'est une réalité
01:24:18donc là vous dites
01:24:19qu'il y a une porosité
01:24:20non je n'ai pas dit ça
01:24:21non non
01:24:22je pense si vous voulez
01:24:22un propos terre à terre
01:24:25je pense que
01:24:26ceux qui défileront
01:24:27sur le pavé parisien
01:24:29sous les bannières
01:24:30de la CGT
01:24:31ne vont pas brûler
01:24:32de poubelle
01:24:33la colère elle est légitime
01:24:34ou pas
01:24:35du jeudi
01:24:35de ce jeudi
01:24:36moi je ne comprends plus
01:24:38les démonstrations
01:24:38de force et de violence
01:24:39pour essayer de
01:24:41parce que Sophie Binet
01:24:43c'est aussi
01:24:43alors sauf erreur de ma part
01:24:44je vous demande
01:24:45de ne pas m'en vouloir
01:24:46si je me trompe
01:24:47mais je me demande
01:24:47si elle n'a pas fait
01:24:49partie de ses cœurs
01:24:50appelant à voter
01:24:51Emmanuel Macron
01:24:52au second tour
01:24:53donc
01:24:54si certainement
01:24:55il n'y a pas de risque
01:24:57que vous vous trompiez
01:24:58je peux vous garantir
01:24:58apprendre à l'entendre
01:24:59à aller le pendre
01:25:00à la lanterne
01:25:01si vous voulez
01:25:01c'est inaudible
01:25:03d'accord
01:25:03c'est vrai qu'on parle souvent
01:25:04malheureusement
01:25:05parce que
01:25:05c'est terrible
01:25:07et que ça nous désole
01:25:07de la case
01:25:08des dégradations
01:25:08des heures
01:25:09mais est-ce que vous pensez
01:25:10qu'il y a une forme
01:25:10de colère quand même
01:25:11légitime ou pas du tout
01:25:12il n'y a pas une colère
01:25:14il y a des colères
01:25:15qui sont disparates
01:25:16qui sont diverses
01:25:17et cela ajoute
01:25:18au sentiment d'anarchie
01:25:20que l'on constate
01:25:20dans le pays
01:25:21aujourd'hui
01:25:21on n'est pas loin
01:25:22du chaos
01:25:23chaos dans la rue
01:25:24chaos politique
01:25:25chaos social
01:25:26voilà
01:25:27donc il y a une agrégation
01:25:29de colères
01:25:29d'ailleurs
01:25:30les coléries
01:25:31quand je veux dire
01:25:32se posent eux-mêmes
01:25:33entre eux
01:25:33donc voilà
01:25:35il y a une situation
01:25:36mais c'est pour ça
01:25:37que je disais
01:25:37la CGT force
01:25:38parce que
01:25:38vraiment
01:25:39on a connu
01:25:40on a été biberonnés
01:25:41on a interrogé
01:25:42des leaders
01:25:42vous et moi
01:25:43et d'autres
01:25:44avant
01:25:45qui étaient
01:25:45de véritables personnalités
01:25:47et quand on était
01:25:48dans la
01:25:48quand on suivait
01:25:49les jeunes reporters
01:25:50dans la rue
01:25:50ces manifestations
01:25:52pardonnez-moi
01:25:52les voyous
01:25:53les casseurs
01:25:54ils se tenaient loin
01:25:54oui mais à l'époque
01:25:56c'était une CGT
01:25:56qui n'organisait pas
01:25:57d'ateliers non-binaires
01:25:59par exemple
01:26:00il y a eu
01:26:01une radicalisation
01:26:03et un reprogramment
01:26:05sur elle-même
01:26:06de la CGT
01:26:06dès lors que
01:26:08de peur de se faire dépasser
01:26:09par des mouvements
01:26:10plus radicaux
01:26:11je pense à Sud
01:26:12par exemple
01:26:13elle a épousé
01:26:14le pire du wokisme
01:26:17alors du coup
01:26:18c'est devenu
01:26:20une espèce de secte
01:26:22qui est
01:26:23dont il est très difficile
01:26:25de voir
01:26:25la différence
01:26:26avec
01:26:27les autres mouvements
01:26:28gauchisants
01:26:30normalement
01:26:30les gauchistes
01:26:31c'était
01:26:31les ennemis absolus
01:26:32des communistes
01:26:34les ennemis
01:26:34absolus
01:26:35de la CGT
01:26:36et en fait
01:26:36au sein des luttes
01:26:39intestines
01:26:40à la CGT
01:26:43c'est eux
01:26:44qui ont gagné
01:26:45concours de radicalité
01:26:46ce qu'il faut espérer
01:26:47évidemment
01:26:48est-ce qu'on peut dire
01:26:49encore
01:26:49qu'on espère
01:26:50que ça se passe bien
01:26:51on aura l'occasion
01:26:51de voir le dispositif
01:26:53vous serez mobilisé
01:26:54vous-même
01:26:54Reda Bellat
01:26:55sur le terrain
01:26:55moi je serai
01:26:56dans la manif
01:26:57par rapport à ce que
01:26:58vous disiez
01:26:58je pense qu'on a
01:26:59une légitimité
01:27:00je pense qu'il y a
01:27:01un moment où
01:27:0280% des français
01:27:04sont de notre côté
01:27:05je pense qu'ils peuvent
01:27:06comprendre au bout d'un moment
01:27:07qu'on a le droit de garder
01:27:08nos acquis
01:27:09alors je sais que les budgets
01:27:10sont serrés
01:27:10mais nous
01:27:12mes collègues ne budgétisent pas
01:27:14leur vie de famille
01:27:15en fait
01:27:15voilà
01:27:15ils passent pas de temps
01:27:16avec leur famille
01:27:17ils sont bloqués en Ile-de-France
01:27:18pour certains
01:27:19on bloque certains commissarios
01:27:20certaines unités à 10%
01:27:21parce qu'aujourd'hui
01:27:23on arrive
01:27:24c'est devenu tellement de bordel
01:27:25en France
01:27:25qu'on n'arrive plus
01:27:26à laisser partir
01:27:28les policiers franciliens
01:27:29en province
01:27:30parce qu'à un moment
01:27:30ok on a donné
01:27:31on a mangé
01:27:32notre pain noir
01:27:33si je peux dire
01:27:34et du coup
01:27:35on veut rentrer chez nous
01:27:36on veut rentrer en province
01:27:37mais on est dans la capacité
01:27:38de le faire
01:27:39pourquoi ?
01:27:39parce que Paris est assiégé
01:27:41maintenant quasiment
01:27:42tous les mois en fait
01:27:43si j'exagère peut-être un peu
01:27:44mais excusez-moi
01:27:45mais les images
01:27:45vous les voyez comme moi
01:27:46et donc à un moment
01:27:47on veut garder nos acquis
01:27:49on veut garder notre pouvoir d'achat
01:27:50parce que travailler en Ile-de-France
01:27:51et gagner à peine 2500 euros
01:27:53excusez-moi
01:27:54mais vous avez tellement raison
01:27:56et merci de le dire
01:27:56vous êtes aussi policier
01:27:58évidemment citoyen
01:27:59comme les autres
01:27:59et vous serez manifestants
01:28:00c'est pour ça que je dis
01:28:01il est important de distinguer
01:28:02les manifestants
01:28:04qui viennent
01:28:04et qui ont déclaré
01:28:05leurs manifestations
01:28:06et ceux
01:28:07qui viennent pour foutre
01:28:08le bordel
01:28:09excusez-moi le terme
01:28:09alors on écoutera aussi
01:28:11les revendications légitimes
01:28:12c'est important de dire
01:28:13que dans ces mouvements-là
01:28:14il y a aussi une colère
01:28:15qu'il faut entendre
01:28:15je vous remercie
01:28:16c'était un plaisir
01:28:17de vous avoir écouté
01:28:18suivi
01:28:19vos analyses respectives
01:28:20je vous dis à très bientôt
01:28:21restez avec nous
01:28:23alors demain
01:28:24je disais la grande interview
01:28:25Marine Le Pen
01:28:26ce matin vous avez pu écouter
01:28:27Sylvain Maillard
01:28:28on l'interrogera
01:28:29sur les différents sujets
01:28:30que vous avez évoqués
01:28:31bel après-midi
01:28:32Sous-titrage Société Radio-Canada
01:28:35Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
1:34:27
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À suivre
1:44:23
1:30:18
1:35:50
1:27:10
1:44:01
2:19:04
1:31:04
1:59:13
1:28:22
1:31:09
1:57:12
1:38:44
1:36:34
1:25:48
1:32:31
2:17:07
1:28:31
1:32:23
1:26:16
1:26:54
1:37:01
1:33:54
1:29:25
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