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  • il y a 2 mois
Réunis à Bordeaux jusqu'à dimanche, les dirigeants du Rassemblement national font leur rentrée politique. Sur place, Jordan Bardella pointe du doigt les dérives de l’Union européenne. «Avec mes collègues du groupe des Patriotes, nous avons déposé contre la Commission européenne une motion de censure», annonce Jordan Bardella.

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Transcription
00:00Regardez aussi, mes amis, notre contribution à l'Union européenne.
00:06Alors que nos voisins obtiennent des rabais, je pense à l'Allemagne ou aux Pays-Bas,
00:10qui ne sont pas les plus petites économies de la zone euro,
00:13la France, par idéologie, paie toujours davantage, encore 6 milliards d'euros en plus cette année.
00:18Rendez-vous compte du niveau de cynisme.
00:23On veut vous supprimer deux jours fériés pour vous ponctionner 4 milliards
00:27et dans le même temps, on augmente notre contribution à l'Union européenne de 6 milliards.
00:33C'est comme si vous travailliez trois jours gratuitement pour Ursula von der Leyen.
00:46Et pendant que l'Europe finance avec vos impôts le réseau d'eau à Gaza,
00:52ou des appels à projets en Algérie,
00:56un Français sur trois n'a pas accès à l'eau potable dans nos territoires d'outre-mer.
00:59A ce titre, cette semaine, l'Union européenne a décidé d'acter la signature de l'accord de libre-échange
01:17avec le Mercosur.
01:18Une double peine pour nos agriculteurs,
01:23non seulement car Bruxelles aggrave la concurrence des loyales,
01:28mais dans le même temps, elle envisage de raboter les subventions de la politique agricole commune.
01:33Pendant que le président de la République se tait,
01:37pendant que ses ministres baissent les yeux,
01:39nous, nous avons décidé d'agir.
01:41La commission von der Leyen entend sacrifier nos paysans
01:43et notre souveraineté alimentaire pour permettre à l'Allemagne d'exporter des Mercedes.
01:49Alors, avec mes collègues du groupe des Patriotes,
01:51nous avons déposé contre elle une motion de censure
01:55qui sera mise au voie dans les prochains jours.
02:08Nous l'avons dit tout au long de la campagne européenne,
02:13elle doit au contraire être le bouclier de nos intérêts.
02:20Avec nous, très simplement,
02:22la contribution française aux budgets européens sera réduite.
02:27Nous rendrons leur argent aux Français
02:31et croyez-moi, mes amis,
02:34nous ferons respecter la voix de la France haute et claire
02:36en Europe et dans le monde.
02:37Mes amis,
02:48puisque le gouvernement est à la recherche d'économies,
02:50il reste deux gaspillages que je veux évoquer devant vous aujourd'hui.
02:54Le premier, vous le connaissez tous,
02:57c'est l'aide publique au développement,
02:58autrement dit l'argent que verse la France chaque année
03:01à des États étrangers.
03:02Des milliards d'euros
03:06versés à des pays parfois hostiles comme l'Algérie.
03:14Des milliards envoyés à la Chine,
03:17deuxième puissance économique mondiale,
03:19qui n'a, je crois, nul besoin de la générosité française
03:22pour bâtir sa puissance et sa dynamique de croissance.
03:25Alors, là encore, nous fermerons le robinet.
03:30Cet argent...
03:31Cet argent,
03:38près de 12 milliards d'euros chaque année,
03:40doit revenir non pas à l'autre bout du monde,
03:43mais à nos territoires de France,
03:45à notre ruralité oubliée,
03:47à nos campagnes,
03:48dans l'accès à la santé,
03:49à l'éducation,
03:50aux services publics.
03:51Le dernier gouffre financier que j'aimerais aborder devant vous,
04:06sur lequel, là encore, nous ambitionnons de faire des économies,
04:10c'est celui de l'audiovisuel public.
04:12Chaque année,
04:19plus de 4 milliards d'euros,
04:214 milliards d'euros,
04:23sont engloutis dans une machine
04:25dont les dérives militantes sont désormais connues de tous.
04:28Ce ne sont pas
04:29certains journalistes stratèges du Parti Socialiste
04:32qui me démentiront.
04:36Quelle grande démocratie digne de ce nom,
04:39en 2025,
04:41peut encore accepter de financer à ce prix-là
04:44une télévision publique pléthorique,
04:47partisane et militante,
04:49aucune.
04:51Voilà pourquoi
04:51nous privatiserons l'audiovisuel public.
04:57C'est une question de principe,
05:09mais c'est aussi une mesure de saine gestion des deniers publics.
05:13Parce que nous sommes sérieux,
05:16parce que nous sommes responsables,
05:18notre contre-budget permettra d'économiser
05:20des dizaines de milliards d'euros chaque année
05:22dans le budget de l'État.
05:23Une partie de cet argent sera réaffectée
05:26au remboursement de la dette.
05:28Une autre, aux baises d'impôts et aux dépenses utiles
05:30comme la sécurité, la justice, l'école ou les soins.
05:39Voilà donc parmi d'autres, mes amis,
05:40une différence fondamentale entre eux et nous.
05:43Ils dépensent sans compter,
05:45nous, nous remettrons de l'ordre.
05:47Ils creusent la dette,
05:49nous libérons et nous simplifierons la France.
05:51Ils affaiblissent le pays,
05:53nous mettrons tout en œuvre pour le redresser.
05:55Et de retour sur le plateau de CNews
06:03pour votre rendez-vous dominical.
06:05Nouveau rendez-vous, l'heure interne,
06:07donc de 16h à 17h, vous l'aurez compris.
06:09Prise de parole de Marine Le Pen,
06:10suivie de celle de Jordan Bardella.
06:12Nous y reviendrons, bien évidemment,
06:14largement tout au long de la soirée
06:16sur notre antenne.
06:17Pour vous accompagner cet après-midi
06:19autour de ce plateau,
06:19Xenia Federova.
06:21Bonjour ma chère Xenia.
06:22Bonjour.
06:22À vos côtés, Arnaud Klarsfeld.
06:24Bonjour Arnaud.
06:25Avocat, écrivain, on ne vous présente plus.
06:26Karima Bric non plus, journaliste.
06:28Bonjour Karima.
06:30Et Rachel Kahn, essayiste et juriste.
06:31Bonjour Olivier.
06:32Ma chère Rachel, bonjour.
06:33On a donc entendu, à l'instant,
06:35Jordan Bardella évoquer la question migratoire.
06:37Plus précisément,
06:38les conséquences de l'immigration
06:39ici, sur notre territoire national.
06:42Eh bien, c'était tout l'enjeu,
06:44hier, de ce rassemblement massif
06:46au Royaume-Uni,
06:47dans les rides Londres.
06:48Des milliers de personnes
06:49à l'appel de Tommy Robinson,
06:51figure de la droite nationale,
06:53qui ont défilé pour s'opposer
06:55à ces flux migratoires massifs
06:56qui impactent aujourd'hui
06:57la société britannique.
06:59Un mouvement qui voulait aussi
07:00affirmer que s'opposer
07:01à l'immigration massive,
07:03eh bien, ce n'est pas forcément
07:04être un raciste,
07:05être un facho.
07:07Regardez, on va peut-être voir
07:07ces images tout à fait impressionnantes.
07:10Il est intéressant
07:11que nous nous intéressions,
07:12car ici, c'est vrai qu'en France,
07:14l'événement, par de nombreux médias,
07:16a été relayé comme une manifestation
07:18d'extrême droite.
07:19Seulement 110 000 personnes.
07:21Voilà ce qu'on disait,
07:22notamment hier.
07:23Nous connaissons cette clé de lecture.
07:26Lorsque vous ne voulez pas voir la réalité,
07:28vous pointez du doigt
07:29les gens comme étant d'extrême droite.
07:32Il y a eu assez peu, au fond,
07:34la réalité.
07:35Il y a eu effectivement
07:35quelques échauffourées,
07:37mais assez peu d'interpellations.
07:39Une nouvelle fois,
07:40ce rassemblement monstre
07:41dit beaucoup plus.
07:42On va en parler dans un instant,
07:44mais avant, je voulais que nous entendions
07:45ces quelques participants.
07:48C'est exactement ce que nous voulons,
07:52réunir la Grande-Bretagne,
07:53l'Europe, votre pays, la France.
07:56Nous sortons les drapeaux ici,
07:58et il me semble que c'était
07:59également le cas en France.
08:01On vous félicite les Français,
08:02et nous vous aimons.
08:03Le gouvernement n'écoute pas le peuple.
08:07Nous ne voulons pas
08:09de migrants sans papiers.
08:12Nous ne savons rien d'eux,
08:13et ils submergent notre pays.
08:15Nous en avons assez.
08:20Certains d'entre nous
08:21ont déjà vécu la guerre
08:22et vivent dans la rue.
08:24Et pourtant,
08:25ces gens pensent
08:26qu'ils peuvent venir
08:26dans notre pays
08:27et vivre dans des hôtels
08:28quatre étoiles.
08:32Ils repoussent l'âge
08:33de la retraite
08:33pour les Britanniques,
08:35mais ils peuvent se permettre
08:36de dépenser des milliards
08:37pour maintenir illégalement
08:38ces personnes
08:39sur notre territoire.
08:40Ils violent nos filles,
08:43nos enfants,
08:43nos femmes.
08:44Ils devraient être renvoyés
08:45chez eux.
08:48Peut-être pour démarrer
08:49ce constat,
08:50Xenia Fedorova,
08:51on a vu des drapeaux britanniques,
08:53on a vu qu'il n'y avait pas eu
08:54une poubelle brûlée,
08:56pas de casse.
08:57Vous aurez beau
08:58pointer du doigt
09:00ces citoyens britanniques,
09:02les traiter de tous les noms,
09:04on a un constat,
09:05ils ont défilé correctement
09:06dans la rue,
09:07et ils étaient
09:07très, très nombreux,
09:09et c'est très révélateur
09:11de l'état d'esprit
09:11aujourd'hui des Britanniques.
09:13Absolument,
09:13les images qu'on a vues,
09:15ça montre que
09:16le peuple
09:17ne sont pas du tout
09:18contentes
09:19avec la politique,
09:20et il veut montrer
09:22cette mécontente,
09:24si on peut dire comme ça.
09:26Je pense que
09:27le fait qu'il y a
09:30des drapeaux britanniques,
09:33ça change beaucoup
09:34avec ce qu'on voit
09:35souvent sur les roues
09:36en France,
09:37parce que,
09:38honnêtement,
09:39j'ai vu un extrait
09:41qu'en fait,
09:42deux messieurs
09:43avec un drapeau français
09:44étaient attaqués
09:45pour montrer
09:46le drapeau français,
09:47ce qui m'étonne vraiment.
09:49Mais pour revenir
09:50au Royaume-Uni,
09:51je pense que
09:52c'est parce qu'il n'y a pas
09:57de sécurité
09:58et le peuple
09:59est en train
10:01de perdre leur pays
10:02qu'il s'est manifesté
10:04comme ça.
10:04et je pense que
10:05c'est impossible
10:06de diminuer
10:07l'importance
10:08de cette démonstration,
10:10de cette manifestation
10:11d'hier,
10:11même si les chiffres
10:12sont très différents
10:13du côté d'autorité.
10:14110 000 selon la police,
10:163 millions,
10:17Karima,
10:18effectivement,
10:19selon les organisateurs.
10:20Ce qui est très intéressant,
10:21c'est à l'instant
10:21la réaction
10:23de Keir Starmer,
10:24le premier ministre britannique,
10:25nous ne tolérerons pas
10:27que des personnes
10:28se sentent intimidées,
10:29c'est-à-dire
10:30qu'il pointe du doigt
10:31à cette manifestation.
10:32Il dit,
10:33en sous-texte,
10:34c'est quoi ?
10:35C'est une manifestation
10:35raciste.
10:36Ce n'était pas le cas.
10:37Et d'ailleurs,
10:38les gens qui défilaient
10:38disaient,
10:39ce n'est pas parce que
10:40nous sommes opposés
10:40à ces flux migratoires
10:41massifs que nous sommes
10:42ou fachos ou racistes,
10:44puisque cela fait des années,
10:45effectivement,
10:46que ces citoyens-là
10:47sont pointés du doigt
10:48dès qu'ils s'interrogent
10:49sur la question migratoire.
10:51Mais on a le sentiment
10:51que les dix autres,
10:52malgré tout.
10:53Oui, tout à fait,
10:54parce qu'on voit
10:54qu'il y a encore
10:55cette espèce de discours
10:57bien-pensant
10:58qui se dit,
10:58parce qu'on va traiter
11:00les gens de racistes,
11:01d'extrême-droite,
11:02de xénophobes,
11:03de tout ce que vous voulez,
11:04eh bien oui,
11:05tout le monde va rentrer
11:06dans le rang.
11:06Mais non.
11:07Je pense qu'il y a
11:08une partie de la population
11:09qui est dans une sorte
11:10de réveil,
11:11en fait,
11:11même d'alerte
11:12depuis longtemps.
11:13Il y a des politiques
11:14qui n'écoutent pas
11:15depuis des années.
11:16Et ils se disent,
11:17vous savez quoi ?
11:18Même si on nous traite
11:19de xénophobes,
11:20de racistes,
11:20de tout ce que vous voulez,
11:21on va descendre quand même
11:22dans la rue
11:23parce que c'est la seule chose
11:24qu'on peut encore faire,
11:25c'est de descendre
11:26dans la rue
11:26et de s'exprimer.
11:28Et oui,
11:28quand on regarde
11:29la couverture médiatique,
11:30est-ce qu'il y a eu
11:32des personnes plus extrémistes,
11:34quoi que ce soit,
11:35dans des manifestations ?
11:36Oui, il y en a eu.
11:37Mais est-ce que c'était
11:37la grande majorité ?
11:38Non.
11:38Moi, je pense que c'est
11:39vraiment le cri du cœur
11:40d'une population
11:41qui en a marre.
11:43Ça signe l'échec
11:44de ce multiculturalisme
11:45en Grande-Bretagne.
11:46Ça signe l'échec aussi
11:48de se laisser aller
11:49de ces politiques
11:50ou de ces non-politiques,
11:51de ce non-courage politique
11:53pour réguler
11:54la question
11:55des flux migratoires.
11:56Et maintenant,
11:56je pense que c'est
11:57quelque chose
11:58qu'on risque de voir
11:59de plus en plus souvent
12:00s'il n'y a pas de changement.
12:01Au Royaume-Uni
12:02et peut-être ailleurs
12:03puisque finalement
12:04le cas du Royaume-Uni
12:05est le même
12:06qu'en France,
12:07en Allemagne.
12:08Je suis tombé d'ailleurs
12:08sur ce sondage
12:09du YouGov
12:10qui a révélé
12:10que près d'un Allemand
12:11sur trois
12:12quitterait définitivement
12:13son pays
12:14si rien ne l'en empêchait
12:15en cause,
12:16notamment ce ras-le-bol
12:17généralisé
12:17lié à l'immigration.
12:19Et il faut savoir,
12:19Rachel Kahn,
12:20que près de 750 000 Allemands
12:22ont quitté le pays.
12:23C'était en 2024.
12:25Et en parallèle,
12:26900 000 migrants
12:27ont reçu un titre
12:28de séjour la même année.
12:29On voit aussi
12:29une colère différente
12:31montée en France
12:32ou en tout cas,
12:32je pense notamment
12:33à cette pétition
12:34de Philippe de Villiers
12:35qui est signée massivement.
12:37Alors,
12:37personne n'en parle,
12:38aucun média n'en parle.
12:39Mais on voit
12:39qu'il y a ce mouvement
12:40généralisé
12:41et ce,
12:41sur tout le territoire
12:42européen aujourd'hui.
12:43Oui, absolument.
12:44Le territoire européen,
12:45vous avez cité l'Allemagne,
12:47il y a aussi l'Irlande
12:48et puis à l'extérieur
12:50de l'Europe,
12:50il y a aussi l'Australie.
12:51Donc différents mouvements
12:53en fait comme ça
12:53et je suis entièrement d'accord.
12:55C'est l'histoire
12:55d'une cocotte minute
12:57avec une majorité silencieuse.
12:59Alors après,
13:00pour évacuer le sujet
13:01de l'extrême droite,
13:02la manifestation du 10 septembre,
13:04elle a été récupérée
13:05par l'extrême gauche
13:06et là,
13:07nous avons des manifestations
13:08alors avec le jeu politique
13:10d'être récupérée
13:11par une droite
13:12extrêmement radicale
13:13et dure.
13:14Mais la majorité
13:15des personnes
13:16qui descendent dans la rue
13:17et je partage
13:17ce que vous disiez Karima,
13:19c'est des personnes
13:21en situation de détresse
13:22qui ne se sentent pas entendues
13:25et puis qui ne reconnaissent
13:26plus leur pays.
13:27Alors on a affaire
13:28à des États
13:29qui veulent reconnaître
13:30d'autres pays
13:31et notamment la Palestine
13:32mais au sein desquels
13:34les personnes,
13:34des citoyens
13:35ne reconnaissent plus
13:36leur pays.
13:37Et en fait,
13:37c'est ça le sujet.
13:39Donc là,
13:40effectivement,
13:41la conjugaison
13:41de l'insécurité,
13:43la violence,
13:44les flux migratoires
13:45mais aussi
13:46des idéologies,
13:47wokisme,
13:48islamisme.
13:48Sous-titrage Société Radio-Canada
13:49Sous-titrage Société Radio-Canada
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