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  • il y a 1 semaine
Gala d'anniversaire, 150 ans du Palais Garnier - Une journée (extra)ordinaire : 24h à l'opéra Garnier

Voulu par Napoléon III, inauguré il y a 150 ans sous la IIIe République, l'opéra Garnier est célèbre dans le monde entier pour sa façade ou son spectaculaire escalier à double révolution. Mais il est d'abord un lieu vivant qui reçoit près de 5000 visiteurs par jour, héberge l'une des plus prestigieuses compagnies de danse au monde et assure plus de 200 levers de rideaux par an. Cette immersion de 24 heures dans ce lieu prestigieux permet de découvrir son histoire, ses coulisses et ceux qui le font vivre, qu'ils soient guides, accessoiristes, machinistes ou danseurs.

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Transcription
00:00:00Sous-titrage MFP.
00:00:30Au revoir.
00:01:00Sous-titrage MFP.
00:01:29Sous-titrage MFP.
00:01:59Vous allez voir, c'est vraiment un parcours initiatique qui a été conçu par Charles Garnier.
00:02:04Donc, vous allez en comprendre un petit peu les rites et les symboles.
00:02:08En principe, on va terminer dans la salle de spectacle.
00:02:11Je ne sais pas si vous savez, mais l'opéra, c'est un lieu vivant.
00:02:14Donc, parfois, ça arrive que pour des raisons techniques ou bien artistiques,
00:02:19qu'on ne peut pas voir.
00:02:20Donc, on verra ça tout à l'heure.
00:02:21Au théâtre, sans descendre !
00:02:24Là, normalement, sur scène, ils se sont en train de préparer pour ce soir.
00:02:29Il y a 200 spectacles par an.
00:02:35Et pour que les spectacles puissent avoir lieu, qu'est-ce qu'il faut ?
00:02:39Évidemment, il y a quand c'est le spectacle et la danse.
00:02:41Il faut tout le travail des danseurs en amont pour les opéras.
00:02:44Il y a l'orchestre, il y a le cœur de l'Opéra de Paris.
00:02:47Il y a les décors qu'il faut manipuler sur la scène, les machinistes.
00:02:52Il y a également tous les bijoux, tout ce qui se fait à la main, les chapeaux.
00:02:57Toute une grande équipe qui commence parfois très, très tôt,
00:03:00qui termine parfois très, très tard.
00:03:03Donc, en fait, c'est une maison qui est en mouvement tout le temps.
00:03:10On est en plus avec le bras qui monte progressivement en six temps.
00:03:14Et 1 et 2 et 3 et 4 et 5, double 6 et plié, tendu, bras en bas.
00:03:20Trois fois battement jeté, arrondi, rond de jambe, grand battement développé arabesque.
00:03:24Donc, il y en a six.
00:03:25Le sixième est doublé.
00:03:277, 8, bras en bas pour le rond de jambe, plié.
00:03:30Trois fois battement jeté, arrondi, rond de jambe, grand battement développé.
00:03:32Les assouplissements comme d'habitude, côté, côté.
00:03:35En avant, en arrière, notre équilibre.
00:03:37Attention, le dos pour le grand fondu, penché, cambré, remonté vers la barre en ce moment.
00:03:43Et de l'autre côté, avant de monter l'arabesque et penché.
00:03:46À bas.
00:03:48Très simple, vraiment très simple.
00:03:51Merci.
00:03:523, 4 et 1, 2, 3, 4, 5.
00:04:04Un petit double, et pli étendu.
00:04:09Allez, c'est battu.
00:04:11Et 1, dans la souplesse.
00:04:17Et battement en avant, grand arabesque.
00:04:26Et 5, un petit double sur le sixième temps.
00:04:29Très bien.
00:04:30Allez c'est parti
00:04:34Et battement
00:04:41Respiration vers la barre port de bras
00:04:53On est à la fois dans une grande scène internationale
00:04:56Et on est aussi dans un monument historique
00:04:57Alors on commence par un peu d'histoire
00:04:59Tout le décor fait référence à l'antiquité
00:05:02C'est la mythologie dans toute sa splendeur
00:05:04Pour édifier un palais odieux de l'art et de la beauté
00:05:09C'est Apollon
00:05:10Et Apollon vous l'avez peut-être vu en arrivant
00:05:12Il est sur le toit avec une lyre en or
00:05:14Et on remonte il y a 150 ans
00:05:20Vous voyez les dates 1875
00:05:23Alors 1875 c'est l'inauguration de cet opéra
00:05:27Il a fallu 14 ans pour le construire
00:05:29Puisque vous voyez cette première date de 1861
00:05:32Alors en 1861
00:05:34Et bien nous sommes sous le second empire
00:05:36Voilà c'est Napoléon III qui a commandé un nouvel opéra à Paris
00:05:40Comme vous pouvez remarquer on n'est pas les seuls
00:05:44Ok
00:05:45Oh Paris c'était encore une fête
00:05:49Oh Paris c'était encore une ville sale, moyenâgeuse, des petites rues étroites, sombres
00:06:04Et voilà que l'opéra qui était construit en ce temps-là
00:06:22Dans la rue Le Pelletier pas loin d'ici avec une entrée pour tout le monde
00:06:24Et un soir en 1858 il y avait Napoléon III il avait quitté le Louvre
00:06:29Ils arrivent dans la rue Le Pelletier et juste à côté de l'entrée mesdames messieurs
00:06:33Il y avait un italien qui était caché détesté Napoléon III
00:06:36Et voilà qu'il voit arriver le carrosse et il entendait
00:06:40Pan pan pan raté
00:06:41C'est un anarchiste italien qui s'appelle Orsini qui lance des bombes
00:06:46Et il y a des morts sauf l'empereur et sa femme un peu par miracle
00:06:50Ils sont très choqués
00:06:51Et du coup l'empereur se dit
00:06:52Bon bah évidemment je ne suis pas en sécurité
00:06:55Il faudrait construire un nouvel opéra qui soit sécurisé avec mon entrée privée etc
00:07:00Sur le site qu'on choisit ici
00:07:04Pourquoi ? Parce qu'il voudrait pouvoir y accéder directement
00:07:07Depuis ses appartements qui sont au Louvre
00:07:09On fait un concours d'architectes
00:07:11Au départ vous avez 171 candidats
00:07:13Il n'y en a pas un seul qui est retenu
00:07:14Pas même Violet-le-Duc
00:07:16Est-ce que ça ça vous dit quelque chose ?
00:07:18Oui
00:07:18Et pourquoi ? Vous le connaissez ?
00:07:20Notre-Dame de Paris
00:07:22Et bien voilà c'est surtout cette flèche
00:07:24Et au cinquième tour
00:07:26Tour finale c'est un jeune architecte qui a gagné
00:07:28Et c'était Jean-Louis Charles Garnier
00:07:30De 35 ans
00:07:31Personne ne le connaissait
00:07:32Parce qu'il est inspecteur d'urbanisme
00:07:34Dans le cinquième et sixième arrondissement à Paris
00:07:36Donc pourquoi est-ce que ce monsieur est choisi ?
00:07:40Il a un plan différent des autres
00:07:42Au XVIIe siècle
00:07:43Les théâtres étaient construits en bois
00:07:44Éclairés par des bougies
00:07:46Un peu plus tard par des becs à gaz
00:07:48Et qu'est-ce qui se passait régulièrement ?
00:07:50Il se prenait les feu
00:07:51Ah oui de l'encendie
00:07:52Et donc Garnier
00:07:53Comme on est au siècle de la révolution industrielle
00:07:55Il se dit tiens tiens tiens
00:07:56Moi pour contrer ce fléau
00:07:57Je vais créer une armature métallique
00:08:00Et c'est comme ça qu'il emporte le contrat
00:08:02Donc on lui dit d'accord
00:08:05Mais attention
00:08:06On n'est pas encore à la tour Eiffel
00:08:07Il ne faut pas que ça se voit du tout
00:08:09On va tout enrober
00:08:11Donc on a du marbre
00:08:14On a de la pierre
00:08:16Du stuc évidemment
00:08:17Et Garnier va ici décider
00:08:20D'introduire l'électricité
00:08:21En six ans à peine
00:08:23Tout le lieu sera électrifié
00:08:25Au revoir
00:08:26Non
00:08:55Alors, attendez, je reprends les commandes.
00:09:10Voilà, c'est moi qui me parle, la voix, au fond de votre oreille.
00:09:17Est-ce qu'on aura la chance de voir la grande salle ?
00:09:21On ne pouvait pas la voir hier.
00:09:23Ah, ça fait partie du jeu.
00:09:26Quand on visite l'opéra, on ne sait jamais ce qui se passe, ce qui se joue.
00:09:33Attention, fais attention aux pieds, le câble, on rappuie la deux.
00:09:38Ici, on est dans un opéra d'état.
00:09:40Il y a 2000 personnes qui travaillent pour la cabine nationale de musique,
00:09:43110 corps de métier différents.
00:09:47Ok, tu vas pouvoir te brider, tu brides, brides, brides.
00:09:50Tu brides pas mou.
00:09:53Il faut une énorme capacité pour les décors, pour la machinerie.
00:09:59On va voir du monde, c'est tout le monde, là.
00:10:01Celui-là, il est lourd, celui-là.
00:10:02Et calme, devant, vas-y.
00:10:04Donc, en ce moment, c'est les brigands, mais bientôt, il va y avoir en alternance
00:10:07le ballet contemporain de William Forsythe.
00:10:10Donc, il faut tout avoir dans les coulisses.
00:10:12Remontez, remontez !
00:10:22Allez, allez, on s'arrête pas, on avance !
00:10:29On retient !
00:10:36Viens devant, s'il te plaît !
00:10:37Au théâtre !
00:10:39Doucement !
00:10:41On retient !
00:10:43Oh !
00:10:44Redescendant !
00:10:46On vise le point milieu et le montant !
00:10:48C'est bien, alors !
00:10:49C'est bien, alors !
00:10:50C'est bien, là !
00:10:51C'est bien, là !
00:10:51C'est bien, là !
00:10:52Oh !
00:10:53Doucement, doucement !
00:10:54Voilà, là, c'est qu'il a fait ça, mec !
00:10:56Voilà !
00:10:57Il est bien, là, là !
00:11:00Il est bien, là, là !
00:11:01Allez, là, là, là !
00:11:02Allez, allez !
00:11:04Voilà, allez !
00:11:05Non, mais c'est bien.
00:11:07On freine !
00:11:08En venant ici vers cet opéra, vous avez certainement vu qu'on a plusieurs entrées.
00:11:24Et au XIXe siècle, on avait encore une autre entrée, juste ici, en face de vous.
00:11:29C'était spécialement conçu pour accueillir les abonnés.
00:11:33Qu'est-ce qu'on dit pour souhaiter bonne chance à des artistes ?
00:11:36Merde !
00:11:37Merde !
00:11:37Ah ben là, vous êtes rapide, hein !
00:11:39Oui !
00:11:40Pourquoi on dit merde ?
00:11:42Parce que quand une pièce de théâtre, ou bien ici, en l'occurrence, à l'opéra,
00:11:46un opéra ou un ballet, avait beaucoup de succès, ça voulait dire qu'il avait énormément de monde,
00:11:51beaucoup de chevaux, et bien sûr, un tas de merde devant la porte.
00:11:54Pour souhaiter bonne chance aux artistes et aux comédiens, on leur souhaite merde ou bonne merde.
00:12:01Nous sommes dans la partie la plus basse de l'opéra.
00:12:04Les portes sont très simples, du bois, des vitres.
00:12:07Pas de décoration, très peu de couleurs, très peu de lumière.
00:12:10Et qu'est-ce que fait Garlier ?
00:12:12À partir de l'entrée des mécènes, il nous amène de l'obscurité vers la lumière.
00:12:17Un, deux, deux, trois, un !
00:12:20Un, deux, trois, un !
00:12:25Un, deux, trois, un !
00:12:29Un, deux, trois, un !
00:12:31Apoie, des vies !
00:12:33Un, deux, trois, un !
00:12:36Le gala du 24 janvier, on ne donne pas en détail la programmation.
00:13:00On est toujours d'accord avec cette approche-là.
00:13:01Ça va être une surprise, mais on peut annoncer les artistes, mais on peut ajouter les danseurs
00:13:10du ballet, puisque la direction de la danse a fait ses distributions.
00:13:14Et si on peut ajouter les trois étoiles qui vont se produire, ça nourrit un peu plus
00:13:20le propos.
00:13:21Je veux bien pour Ciper.
00:13:26C'est impossible.
00:13:27J'enuse beaucoup.
00:13:29Quatre, cinq par mois, un truc comme ça.
00:13:31Économique.
00:13:32Pour la planète.
00:13:33Ah, genre.
00:13:34C'est bon.
00:14:03« Alors venez, on va s'approcher ici du fond de la caverne. »
00:14:09« Nous pénétrons dans la grotte de la Pithy. »
00:14:11« Et la Pithy, regardez, elle est au centre d'un bassin qui auparavant était rempli d'eau
00:14:15pour qu'on ait vraiment l'impression d'être dans une grotte naturelle. »
00:14:21« Alors la Pithy, encore une référence à l'Antiquité, culture classique,
00:14:25elle était dans les sanctuaires d'Apollon, et c'était des endroits que les initiés connaissaient,
00:14:30et elle rendait des prophéties, des oracles. »
00:14:33« Cette femme, elle nous met en garde, en même temps elle nous accueille,
00:14:36elle délivre les messages d'Apollon, elle nous dit qu'on va vivre quelque chose d'exceptionnel. »
00:14:44« Et alors le message poétique, c'est que oui, le dieu Apollon est à l'Opéra de Paris,
00:14:50puisque la Pithy, vous voyez, est en trance,
00:14:52elle est en communication en ce moment même avec le dieu de la musique. »
00:15:03« Et bien, il y a une petite salamandre, et donc la salamandre crache le bon feu et éteint le mauvais feu.
00:15:09C'est pour protéger notre opéra contre les incendies.
00:15:13Ici, on aime bien les légendes, on croit aux superstitions. »
00:15:18Vous avez peut-être déjà entendu parler du fantôme de l'Opéra.
00:15:37« Et alors le fantôme de l'Opéra, il habite dans les sous-sols et dans un espace très humide. »
00:15:44« Qu'en est-il réellement ? Il y a un lac où il y a des rivières, où il y a des canaux. »
00:15:52« Bon, alors effectivement, il y a de l'eau, je ne sais pas vous le cacher. »
00:15:55« Parce que quand Garnier a creusé, il est tombé sur deux rivières souterraines.
00:15:59Donc il a fait faire deux cuves en béton, 27 sur 47, qu'il a descendu sur le sol ferme.
00:16:07Et tout autour, vous avez ce sol marécageux qui donne une force énorme.
00:16:11Donc il a rempli les cuves avec de l'eau pour avoir une contre-force.
00:16:15Et c'est grâce à ça que le bâtiment est toujours là.
00:16:20« C'est un lieu qu'on devine, plus qu'on ne voit, puisqu'on y accède seulement par une trappe. »
00:16:29« Et c'est en 1910 où l'écrivain français Gaston Leroux, quand il a lu « Le mémoire de Garnier »
00:16:35et justement le chapitre où il parlait des fondations, il a dit « C'est parfait, je vais pouvoir mettre l'habitat du fantôme au bord de ce lac. »
00:16:45« C'est une énorme étendue noire, rouscule. »
00:16:48« Et ça a beaucoup alimenté les fantasmes, les rêveries. »
00:16:54« Aujourd'hui, il y a toujours de l'eau. »
00:16:57« Il y a des poissons qu'on nourrit, ce sont des carpes. »
00:17:00« Ce qui est très bien aussi, c'est qu'on a cette eau, parce qu'on a une antenne de pompiers ici, qui veillent jour et nuit. »
00:17:06« Donc il y a déjà l'eau qui est prête au cas où. »
00:17:10« Ne vous laissez pas dépasser par les autres gens, hein. »
00:17:38« Non, non, non, non, le groupe reste ensemble, s'il vous plaît. »
00:17:51« Le groupe, vous poussez. »
00:17:53« Venez voir. »
00:17:55« Là, vous avez la salle de spectacle avec les balcons autour. »
00:17:59« Qu'est-ce qui est bizarre ici, mesdames, messieurs, pour nous aujourd'hui, qu'on ne ferait plus pareil. »
00:18:03« Les places, ça fait un tout petit volume par rapport à tout le reste. »
00:18:07« Exactement, madame Mercier, c'est tout petit par rapport à tout le reste. »
00:18:12« Ça veut dire quoi ? »
00:18:13« Eh bien, ça veut dire que ça, en ce temps-là, il y a 150 ans, ça n'avait plus d'importance. »
00:18:18« Mais c'était un lieu de rencontre. »
00:18:20« Parce que Garnier, il savait qu'il devait construire cet opéra pour un public du 19e siècle. »
00:18:26« Un public qui n'était pas du tout intéressé dans le spectacle. »
00:18:29« Parce que quand il venait ici à l'opéra, c'était juste pour se montrer. »
00:18:33« C'était ça le plus important. »
00:18:35« Et aujourd'hui, même dans la journée, il y a plein de jeunes femmes qui viennent avec leur garde-robe pour se faire photographier. »
00:18:44« Parce que maintenant que tout le monde a Instagram sur son téléphone, la première fonction au 19e siècle, finalement, c'est revenu 150 ans plus tard. »
00:18:57« Donc, Charles Garnier connaît très bien cette comédie humaine. »
00:19:03« Il met en scène vraiment des espaces où chacun peut se montrer et se regarder. »
00:19:11« Et qui sont les gens massés tout autour sur les balcons ? »
00:19:22« Ce sont les gens de peu. »
00:19:24« Puisque la codification fait qu'en haut, ce sont les pauvres, en bas, ce sont les riches. »
00:19:29« Et les pauvres arrivaient par la façade avant puisqu'ils venaient à pied. »
00:19:33« Ils n'avaient pas d'équipage à garer dans les rotondes et puis ils arrivaient. »
00:19:36« Et ils me regardaient, bien sûr, la montée des marches. »
00:19:41« Vous voyez la lumière zénitale ? »
00:19:44« Elle est là, Apollon est juste au-dessus. »
00:19:46« Et on va monter vers lui par ce grand escalier qui est un escalier à double révolution. »
00:19:51« Vous voyez qu'il se divise en deux parties. »
00:19:55« Vous voyez que ces escaliers sont vraiment du sur-mesure. »
00:19:59« Pour chaque marche, on va dessiner comme des vagues qui sont soit concaves, soit convexes, »
00:20:05« avec une seule au centre qui est droite. »
00:20:08« Et pareil pour la deuxième volée de marche. »
00:20:12« Il y a des mystères comme ça qui ne seront jamais élucidés. »
00:20:40« Peut-être que c'est pour ça qu'il la tue et qu'il se tue derrière le paravent. »
00:20:43« Bonjour à tous. On est sur la réunion de planning en scène pour Myerling. »
00:20:49« On déroule au début pour la technique. »
00:20:52« C'est joli, non ? »
00:20:53« Sur le mardi 22 octobre, de 8h à 9h, on est en technique pour Myerling. »
00:20:58« Et on sera en lumière de 9h à 12h45. »
00:21:00« Est-ce que tu as besoin de figurants sur cette date-là ? »
00:21:02« Oui. »
00:21:03« Je t'en mets deux. »
00:21:04« Oui. »
00:21:05« Est-ce que tu auras besoin de costumes ? »
00:21:07« Non. A priori, il n'y aura pas besoin de costumes. »
00:21:11« Alors, comment tu te sens, toi, dedans ? »
00:21:14« Esthétiquement, c'est bon, mais les bras, par contre, oui. »
00:21:17« Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais la dernière fois qu'on avait repris Myerling, »
00:21:21« Il y a une grosse, grosse attention à porter au début de l'acte 1, après la procession. »
00:21:27« Donc ça, c'est quelque chose qu'on va répéter et re-répéter. »
00:21:30« Il faut donner l'ordre aux habilleuses de ne pas s'avancer vers les danseurs, »
00:21:34« mais qu'elles, elles soient positionnées, c'est les danseurs qui vont vers elles. »
00:21:37« Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a des énormes costumes qui sont enlevés, »
00:21:41« et il y a un bouchon qui se fait si tout le monde se change à la première coulisse. »
00:21:44« Donc il faut que tout le monde remonte, et ça, on va le répéter le temps qu'il faudra pour que ce soit assez fluide. »
00:21:50« On profite de cette première répétition pour ça. C'est le moment le plus tendu dans les changements rapides. »
00:21:57« On a les essais de coups de feu à faire en studio. »
00:22:01« Vous savez, il faut que les danseurs aient le bras tendu, parce que ça claque très fort, il ne faut pas qu'il est près de l'oreille. »
00:22:04« Il faut qu'on organise ça. Est-ce qu'il est possible, jeudi, à 13h30, de prévoir les accessoiristes pour que toutes les castes puissent essayer le coup de feu ? »
00:22:12« Et nous avons 15 représentations en 18 jours. »
00:22:15« Les cellistes, on a évidemment Rudolphe, évidemment Marie Vitsera, Marie Lariche. »
00:22:20« De toute façon, c'est ça, dans la révision, bien les agrafes, tout. »
00:22:23« Il y a des danseurs qui sont très animés, surtout dans les misettes avec les portées. »
00:22:27« Tout cet escalier mène vers ces deux cariatites. »
00:22:42« Vous voyez ces deux dames qui sont les gardiennes du temple d'Apollon. »
00:22:46« Et ces statues sont incroyables. »
00:22:48« Si vous les regardez, elles combinent les deux types de statuaires. »
00:22:51« Vous avez la taille ou la fonte dans la statuaire. »
00:22:54« C'est-à-dire, ça, c'est de la fonte, c'est du bronze. »
00:22:57« Mais en plus, si vous voyez comment elles sont habillées, eh bien, elles sont revêtues de marbre. »
00:23:02« On a des sculptures de Jules Thomas qui sont absolument inédites du marbre qui recouvrent du bronze. »
00:23:09« Alors, une à gauche tient une épée, une à droite une harpe. »
00:23:12« Ce sont des allégories. »
00:23:13« On a bien la tragédie d'un côté, la musique de l'autre qui, associée, forme l'opéra. »
00:23:34« Regardez autour de vous. »
00:23:36« Parce que là, vous voyez des matériaux que Garnier a utilisés. »
00:23:40« Ce qu'il a utilisé, soit ça n'existait plus, soit ça n'existait pas du tout. »
00:23:45« Ce qui n'existait plus, c'était le marbre. »
00:23:47« C'est Louis XIV, le dernier qui a utilisé du marbre. »
00:23:50« Donc, il a fait une réouverture d'une de ses carrières de marbre. »
00:23:54« Et sinon, il était cherché du marbre un peu partout. »
00:23:57« Parce que là, vous êtes assis sur du marbre qui vient de Carrara, d'Italie. »
00:24:02« Ça vous va ? »
00:24:03« Un peu frais quand même. »
00:24:05« Le vert au-dessus des marges, ça vient de la Suède. »
00:24:09« Le balustre en rouge et griotte de l'Hero. »
00:24:13« Et la ronde de l'onyx blonde d'Algérie. »
00:24:16« Et comme ça, vous avez 24 marbres différents ici. »
00:24:20« Ce que vous trouvez aussi, c'est juste là. »
00:24:24« Regardez le plafond de l'avant-foyer. »
00:24:28« La mosaïque n'existait pas en France. »
00:24:31« Quand Garnier, il a séjourné quelques années en Italie, où il avait visité le Saint-Marco à Venise. »
00:24:37« Quand il est revenu à Paris et qu'il a gagné le concours pour cet opéra, il est tout de suite reparti en Italie pour trouver le mosaïste italien. »
00:24:46« Du coup, c'est Garnier qui a amené la mosaïque en France ? »
00:24:48« C'est ça. »
00:24:50« Quel était l'instrument d'Apollon ? »
00:24:52« La lyre. »
00:24:53« La lyre. »
00:24:54« La lyre, vous le trouvez partout. »
00:24:56« Essayez de le trouver. »
00:24:58« Là. »
00:24:59« Et là où il y a entre les deux ventes ? »
00:25:02« Eh bien, la balustrade. »
00:25:04« Oui, c'est ça. »
00:25:05« Et vous, absolument, sur les arcades. »
00:25:09« Parfait. »
00:25:17« Nous suivons la direction. »
00:25:19« On se laisse conduire par Apollon, quelque part ici à l'opéra. »
00:25:22« Et il y a quelqu'un qui nous attend. »
00:25:24« Surin, c'est l'reef. »
00:25:27« C'est l'œil. »
00:25:29« Habit, c'est l'œil ? »
00:25:32« Eh, насколько vous êtes ? »
00:25:34« Vous êtes bien ? »
00:25:37« C'est la rèpe de la scène ? »
00:25:39« C'est la même percentage ? »
00:25:41« C'est beaucoup. »
00:25:43« Parce que nous avons la rèpe de la scène en Suède aussi. »
00:25:45« Je voulais faire la manège, le coup calmé. »
00:25:49« Et on voulait, et on vous javez l'air comme un bein. »
00:25:52« On se retrouve, et on s'�니다 »
00:25:53Vous parlez d'aujourd'hui ?
00:25:57Oui.
00:25:58Nous allons commencer par la round de cas A,
00:26:01puis faire des notes et si nous avons le temps,
00:26:03nous faisons le cas B.
00:26:04Oui.
00:26:05Si nous faisons le cas B demain.
00:26:06Nous faisons le cas B demain, pour sûr.
00:26:23C'est bon.
00:26:25C'est bon.
00:26:26C'est bon.
00:26:31C'est bon, Andrea.
00:26:32C'est bon.
00:26:42Je me suis perdue de la deuxième fois.
00:26:53C'est bon.
00:27:20Ida.
00:27:21C'est bon.
00:27:22Je suis perdue de la deuxième fois.
00:27:26C'est bon.
00:27:27Je sais où je suis.
00:27:29C'est bon.
00:27:30C'est bon.
00:27:31Exactement.
00:27:32C'est comme...
00:27:34Je n'appelle le «monkey padebouret »
00:27:36C'est bon.
00:27:38C'est bon.
00:27:39C'est bon.
00:27:40C'est bon.
00:27:41C'est bon.
00:27:42C'est bon.
00:27:43C'est bon.
00:27:44Et en fait, pourquoi ne pas ajouter un troisième.
00:27:46Donc, ce que tu fais maintenant est bien.
00:27:48C'est bon.
00:27:49C'est bon.
00:27:50C'est bon.
00:27:51C'est bon.
00:27:52ici, ici, ici, ici.
00:27:54Allez, est-ce que ça va ?
00:27:56Bien.
00:28:22Bien à Fabien.
00:28:24Bien.
00:28:26Du coupé.
00:28:28Vicky.
00:28:30Vem, quand ?
00:28:32Pas le début.
00:28:34Je ne veux pas les niveaux de paure.
00:28:36Vous savez, c'est ça ?
00:28:38Vicky.
00:28:40Vé, c'est déjà bien.
00:28:42Vé, c'est à cause.
00:28:44Ou je veux, c'est à cause, c'est l'essence.
00:28:48Je veux, comme, des niveaux de la paiece,
00:28:50Donc, ça commence très harmonique, naïve, et puis ça devient plus décadent, et puis ça devient plus décadent.
00:28:59Donc, nous devons juste augmenter le niveau des choses, pour que quand tu viens maintenant, c'est comme...
00:29:06Donc, vraiment, prends beaucoup de temps en début pour établir ça.
00:29:13Et je comprends que, une fois que tu viens, ça vient, mais je dois le voir dès que tu viens, c'est comme...
00:29:20Oui, c'est juste qu'il y a des troubles, mais je dois...
00:29:23Avec la porte ?
00:29:24Oui, oui, bien sûr.
00:29:28Ok, même si je dis, comme, j'ai lancé la porte ?
00:29:30Je ne sais pas ce que tu fais, je ne pense pas que c'est une task choreographique, c'est juste...
00:29:36Non, non, non, tu fais ce que tu dois faire pour obtenir l'énergie.
00:29:41Ah !
00:29:42Vous savez...
00:29:44Oui ?
00:29:50Et donc là, nous entrons dans la féerie, dans ces salons, voilà, qui ont un côté très irréel.
00:30:02On arrive dans le monde merveilleux de ces magnifiques salons, créés pour que, pendant les entrastes,
00:30:08et bien voilà, ce soit les décors qui prennent le pas sur le spectacle.
00:30:13Et c'est une sorte d'introduction à ce grand moment de notre visite, le grand foyer.
00:30:21Alors, c'est très important, la musique qu'on écoute.
00:30:24Alors, je vais vous demander de fermer les yeux.
00:30:26Et vous allez imaginer si c'est une musique qui...
00:30:29Qu'est-ce que ça va faire en vous, cette musique ?
00:30:42Voilà, fermez les yeux, on avance.
00:30:44Il n'y a pas d'obstacles, tout ira très, très bien.
00:30:47Merci, les papas.
00:30:49Comment elle est, cette musique ?
00:30:51Elle est normale ?
00:30:52Oui, elle est complètement monstrueuse.
00:30:54Tu la trouves monstrueuse.
00:30:56Est-ce que vous la connaissez, cette musique ?
00:30:58Le carnaval des animaux, Camille Saint-Sanson.
00:31:01Alors, je vais compter jusqu'à trois, vous ouvrez les yeux.
00:31:04Un, deux, trois, ouvrez les yeux.
00:31:08Donc, cette salle, ça vous plaît ?
00:31:19Ah oui, si.
00:31:20Oui, donc, c'est une salle, ça s'appelle le grand foyer.
00:31:24Et dans ce grand foyer, c'est pour se promener avant le spectacle et pendant les entractes.
00:31:31On rentre vraiment dans la féerie, on rentre dans l'extraordinaire.
00:31:35Il faut vraiment regarder partout, partout, de tous les côtés, 360 degrés.
00:31:48Donc, on est dans un palais d'opéra.
00:31:50On est dans un décor.
00:31:53Un palais de féerie, une fantaisie de palais.
00:31:58Alors, de chaque côté de cette grande boucure, vous avez deux visages argent.
00:32:10En face, vous voyez un monsieur avec un casque à ailettes.
00:32:13Et il regarde une autre personne en face de lui.
00:32:16Vous la voyez, c'est une dame, elle a un diadème.
00:32:19Est-ce qu'il s'agit d'Hermès, peut-être, et Aphrodite ?
00:32:22En réalité, si vous regardez bien ce monsieur qui est là, c'est le même qui est ici.
00:32:28Les cheveux bouclés, la moustache.
00:32:31Eh bien, c'est notre architecte qui s'est représenté de son vivant ici.
00:32:35On a l'impression qu'on est reçus par monsieur et madame Garnier,
00:32:38dans le palais de monsieur et madame Garnier.
00:32:40Il est un peu mégalo.
00:32:41Mais c'est son palais ici.
00:32:43Il a consacré sa vie, c'est son chef-d'oeuvre et on lui doit vraiment tout.
00:32:47Il est derrière chaque chose.
00:32:49Et le cheminé, ça vous plaît ?
00:32:53Vous pensez que ça chauffe ?
00:32:55Oui.
00:32:56Non, mais quoi ?
00:32:57Il n'y a pas de conduite.
00:32:59Parce que tu sais, il y a un vase et normalement, il doit y avoir un cheminé.
00:33:03Ça ne s'évacue pas, lui ?
00:33:05Eh bien, non.
00:33:06Eh bien, du coup, Garnier va dire, regarde ce que je fais moi.
00:33:09Moi, je vais faire un opéra avec quelque chose de super moderne.
00:33:12Eh bien, le chauffage ici vient du sol.
00:33:14Attention.
00:33:15Regardez, vous avez toutes les colonnes jumelées.
00:33:18Et en dessous, encore une fois, la lyre, ici.
00:33:22Donc, ça venait du sol.
00:33:23C'était quand même grande avant-garde.
00:33:26Qui c'est qui pouvait venir ici, mesdames, messieurs ?
00:33:30Les hommes, uniquement.
00:33:33Premier entracte.
00:33:351875, arrive la reine Isabelle d'Espagne II,
00:33:38qui était invitée parmi tout le monde.
00:33:40Et qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:33:41Eh bien, elle a osé de rentrer ici.
00:33:43Elle a regardé les hommes.
00:33:45Et elle a dit qu'elle voulait voir le plafond.
00:33:47Personne ne va l'en empêcher.
00:33:49Et que se passe-t-il ?
00:33:50Les dames vont lui emboîter le pas.
00:33:52Et ce sera la fin, évidemment, de cette ségrégation
00:33:54des hommes et des femmes dans le grand foyer.
00:33:56Alors, tous les plafonds, vous avez les aventures d'Apollon.
00:34:00Vous avez huit muses, hein, qui bordent toute cette grande boussure.
00:34:05Clio, Malpomen.
00:34:07La muse de la danse se trouve au-dessus de nous.
00:34:10Vous la voyez, c'est cette dame en blanc qui rajuste sa sandale.
00:34:13Elle s'appelle Terre-Psychor.
00:34:17Vous êtes prêts pour all my life ?
00:34:19Hey !
00:34:26Nice, c'est way too close, non ?
00:34:29Yes, c'est only one line.
00:34:31Oh, I'm right, when I'm speaking my mind.
00:34:36Oh, I'm right, when I'm speaking my mind.
00:34:41Oh, I'm right, when I'm speaking my mind.
00:34:47Oh, I'm right, when I'm speaking my mind.
00:34:49J'ai écrit sur le bleu devant.
00:34:51Et en fait, j'ai fait...
00:34:53Là, tu vois, on voit un peu le pourpulence,
00:34:55un bout de cri en bleu qui avait tracé, Stéphanie.
00:34:58...
00:35:09Essayez d'incliner plus vers le back, vers l'avant.
00:35:11Garde bien les deux hanches un peu plus vers moi.
00:35:13Oui, il est surtout quand même temps.
00:35:14Plus bien motion vers le plafond.
00:35:15Maintenant.
00:35:16Oui, parfait.
00:35:17Oui, super.
00:35:18Tu fais tout sur pointe.
00:35:20Redresse bien le bas du dos un tout petit peu plus.
00:35:25Oui, super, très bien.
00:35:26Très bien.
00:35:27Une fois 30 secondes.
00:35:28Tu m'as dit que j'avais une asymétrie ?
00:35:30Oui.
00:35:32C'est grave de toi ?
00:35:33C'est pas grave du tout.
00:35:37Ça va et toi ?
00:35:38Salut.
00:35:39Salut.
00:35:40J'ai un peu toute la cage thoracique à gauche qui fait mal.
00:35:46Ok.
00:35:47J'ai mal un peu dans les côtes.
00:35:49Un peu vers l'âme, je me l'étais cassée.
00:35:51Ok.
00:35:52Enfin, je me souviens un peu exactement mais...
00:35:54Ok.
00:35:55Tu t'es déclenchée comment ?
00:35:56T'as réussi à identifier un truc ?
00:35:57Ma meilleure ligne.
00:35:58Enfin, c'est beaucoup de portée, des passages dérendus.
00:36:01Et t'as pas un truc qui a fait...
00:36:02Bah, il y a ma fille qui a fait un peu une sorte de jetée MMA de son corps sur moi.
00:36:08Qui a un peu fait mal aussi.
00:36:09Oui.
00:36:10Bon, je sais pas.
00:36:11Voilà, un peu tout ça quoi.
00:36:12Mains sur le bassin.
00:36:13Compte vers la mer.
00:36:15C'est ok ?
00:36:17Bah non, ça fait mal.
00:36:18Ça fait mal.
00:36:19Ça fait mal la nuque aussi.
00:36:20Ça fait...
00:36:21Ça prend un peu toute la chaîne ?
00:36:22Bah, surtout bas et nuque.
00:36:23Et nuque.
00:36:24Ok.
00:36:25Est-ce que nous sommes à l'arrière ?
00:36:27Eh, ça fait mal.
00:36:28C'est pas cool ?
00:36:29Ok.
00:36:30Je le mets beaucoup dans les cambrés.
00:36:31Dans les cambrés.
00:36:32Dans les cambrés.
00:36:33Dans...
00:36:34Là, t'avais quoi ?
00:36:35Là en premier...
00:36:36D'abord, j'ai fait ma meilleure ligne.
00:36:37Ensuite, j'ai fait black work.
00:36:38D'accord.
00:36:39Ok.
00:36:40Ça passe ?
00:36:41Oui.
00:36:42En tout cas, il est donc bien...
00:36:44Bien prêts là.
00:36:46Oui.
00:36:47Bien prêts.
00:36:48Ça, c'est trop bien.
00:36:50C'est exactement ce que je veux.
00:36:54C'est soudé.
00:37:18Oh, c'est beau ça.
00:37:20Oh, oui.
00:37:21Oui.
00:37:22Ah ouais, c'est beau.
00:37:24Oui.
00:37:25Ah ouais, c'est beau.
00:37:26Ah ouais, c'est beau.
00:37:27Ah ouais, c'est beau.
00:37:28Ah ouais, c'est beau.
00:37:29Ah ouais.
00:37:30Ah ouais, c'est beau.
00:37:31Prends les biens.
00:37:32Ah ouais, c'est beau.
00:37:33Prends les biens.
00:37:34Ah ouais.
00:37:35Ah ouais, c'est beau.
00:37:36Ah ouais, c'est beau.
00:37:37Ah ouais, c'est beau.
00:37:38Ah ouais, c'est beau.
00:37:39Prends les biens, rebondites et après ton...
00:37:41ton glissé retiré.
00:37:42Prends les biens.
00:37:43Prends les biens.
00:37:44Prends les biens.
00:37:45Prends les biens.
00:37:46Prends les biens.
00:37:47OK.
00:37:48C'est peu presque négligents.
00:37:49Ti-hu-wa-la-ck.
00:37:50Pein rien.
00:37:51Juste, ouais.
00:37:52Oui.
00:37:55Pareil, tout petit peu plus articulé, talons, main.
00:37:58Ti-hu-wa-lach.
00:38:01Et là, oui, c'est top.
00:38:11Bonjour, ça va ?
00:38:12Alors, ça, normalement, ça doit pas vraiment être là.
00:38:14Et ça, c'est le ballet d'hier.
00:38:16Les colophones, tu sais, les danseurs, ils en ont besoin pour pas glisser.
00:38:20Donc ça, on le range, on a un petit endroit.
00:38:23Mais tu vois, tout ça, je te le dis, je sais que tu peux pas tout retenir.
00:38:29Et c'est pas le but.
00:38:32Ok, c'est bon.
00:38:32Donc tout ça, c'est tous les accessoires qu'il y a côté jardin sur les brigands.
00:38:38Et dans ce spectacle, la particularité, on va aller au lointain,
00:38:41c'est que t'as des solistes, t'as des comédiens, t'as des danseurs.
00:38:46C'est un opéra comique, donc c'est un opéra de bouffe, donc c'est plutôt drôle.
00:38:51C'est assez humoristique et t'as beaucoup de monde.
00:38:56Alors, on a une conduite.
00:38:58Une conduite, c'est un peu ce qui nous permet que tout le monde puisse faire le spectacle en une lecture.
00:39:06Et donc t'as tous les mouvements de chaque côté avec toute la liste des accessoires.
00:39:12Donc la conduite, ça se présente comme ça.
00:39:15T'as tous les détails.
00:39:16En gros, là, t'as un petit peu tout ce que tu dois faire en arrivant.
00:39:20Donc on a par exemple du faux champagne à mettre dans une bouteille.
00:39:25On a du vin à faire avec des colorants.
00:39:28Pour que n'importe qui qui arrive puisse le faire avec nos codes.
00:39:33Ça, c'est tout.
00:39:34On vérifie que le fauteuil soit bien positionné à des repères.
00:39:38Des fois, quand toi, tu vas être d'atelier, tu t'auras ça à faire.
00:39:41Tu peux t'amener à vérifier la mise pour nous parce que c'est plus pratique que ça soit à réparer la veille ou le matin qu'au dernier moment.
00:39:49Donc en gros, on a fait un système pour les danseurs pour qu'ils puissent faire tous leurs mouvements.
00:39:55Après, on la met de travers.
00:39:59Est-ce que tu as les freins devant toi normalement ?
00:40:01Mais en fait, il faut faire un frein russe parce qu'il ne fonctionne plus.
00:40:06Un frein russe, tu sais ce que c'est ?
00:40:08Non.
00:40:10En fait, un frein russe, c'est pour empêcher.
00:40:13C'est pour freiner la roue et tu enroules ton élingue comme ça.
00:40:20Ok.
00:40:21Ton élingue parce qu'il ne faut jamais...
00:40:22Il y a des mots qu'il ne faut pas dire en place.
00:40:25Sophie m'a dit ça.
00:40:25D'accord.
00:40:28Élingue, je pense que ça vient des...
00:40:30Avant, c'était des marins qui étaient machinants.
00:40:32Je ne vous ai pas mentionné la salle des machines.
00:40:39La salle des machines, en fait, elle est constituée à l'instar de celle des bateaux
00:40:42puisque ce sont des marins vénitiens qui créent les premières salles de spectacle
00:40:46et qui vont donc s'inspirer des bateaux, notamment avec les cabestans.
00:40:50Vous voyez, ces grandes roues, elles existent toujours dans les sous-sols de l'opéra.
00:40:56Ceux qui travaillent sous la scène, on les appelle les soutiers.
00:40:59Et donc, on a toujours des cabestans qui ne sont plus tournés à la main, heureusement,
00:41:03mais qui font, évidemment, alterner les décors sur la scène.
00:41:12Donc, l'empereur, il n'est jamais venu.
00:41:15Vous savez qu'il va mourir en exil en 73.
00:41:18Il ne met pas les pieds dans son bâtiment.
00:41:21En fait, entre-temps, il s'est passé des événements très difficiles
00:41:24dans l'histoire de Paris et du pays.
00:41:26On a la guerre franco-prussienne, puis la commune.
00:41:30Donc, il y a des épisodes sanglants, mais tout est arrêté ici.
00:41:34Et finalement, voilà, en 1875, on est passé à la Troisième République.
00:41:39L'opéra voit enfin le jour.
00:41:42L'inauguration, c'est le 5 janvier 1875.
00:41:46Le président MacMahon, il a envoyé 2000 cartons d'invitation
00:41:59à toutes les têtes couronnées en Europe en oubliant une personne.
00:42:03Qui l'a pu oublier?
00:42:04Il a oublié la Prusse, non?
00:42:06L'Angleterre.
00:42:06L'Angleterre, la Prusse, non.
00:42:09Charles Garnier.
00:42:11L'architecte n'était pas évité pour l'inéguration de son propre bâtiment.
00:42:15Il a dû payer sa place.
00:42:17Et pourquoi ils ont oublié Garnier?
00:42:18C'est que sur le CV de Garnier, c'était marqué qu'il avait travaillé pour un empereur.
00:42:23La France était une république.
00:42:25Enfin, à la fin du spectacle, Garnier est descendu avec tous ses cheveux frisés.
00:42:29Et tous étaient là pour lui donner une immense ovation.
00:42:38C'est cargatide.
00:42:39Quand on va passer ce seuil, vous allez voir, on va être dans une autre ambiance.
00:42:42Là, c'est le lieu de fête.
00:42:44C'est le théâtre du jeu social.
00:42:46D'ailleurs, on a l'impression d'être sur une scène.
00:42:48Et de l'autre côté, là, ce sera plus en retenue, le décor.
00:42:51Puisque Garnier laisse place à ce qui est joué sur scène, aux arts, à la danse, à la musique.
00:42:59Et au théâtre aussi, puisque cela reste du théâtre.
00:43:06Alors, vous voyez, changement d'ambiance.
00:43:09Donc, on va rentrer dans la salle.
00:43:13Je vais vérifier quand même, parce que souvent, il y a des répétitions qu'ils organisent à la dernière minute.
00:43:20Mesdames, messieurs, je vais juste regarder si la salle est ouverte.
00:43:29C'est une grande maison, une grande scène, et nous sommes sur scène, et nous sommes sur scène, et nous sommes ici.
00:43:39Je sens que nous devons être plus énergie.
00:43:42Je pense que nous devons danser plus grand.
00:43:44Ok.
00:43:45Nous allons commencer la route.
00:43:47Je pense qu'ils devons commencer à ouvrir la porte directement avec la musique.
00:43:54Je pense qu'ils sont attendre.
00:43:55Je ne sais pas.
00:43:56Oui, nous devons regarder ça.
00:43:57C'est pas bien.
00:43:58C'est pas bien.
00:44:28C'est pas bien.
00:44:30Oui.
00:44:33Je pense que la dernière étape, la pièce de jet, jusqu'à la fois le truc qui est en train de seッtion.
00:44:37Elle va bien-altern.
00:44:37Il est l'un des fesses.
00:44:39C'est pas bien.
00:44:40C'est pas bien.
00:44:42Il est l'un des fesses.
00:44:43On a peut-être plus puits.
00:44:45Il est l'un des fesses.
00:44:47Il est l'un des fesses.
00:44:48C'est pas le temps.
00:44:48On a peut-être plus puits.
00:44:49Il est l'un des fesses.
00:44:51C'est beaucoup plus en un des fesses.
00:44:52Et en moi aussi.
00:44:53C'est l'un des fesses.
00:44:54Il faut apprendre à être patient.
00:45:54C'est très bien.
00:46:24C'est très bien.
00:46:54C'est très bien.
00:47:25Mettez-vous par ici.
00:47:26Vous avancez là, jusqu'à là, pas plus loin que ça.
00:47:29Donc là, vous êtes assis dans des fauteuils qui ont été dessinés par Garnier.
00:47:33Il a fait toute la structure, mais il a aussi fait tous les détails, les fauteuils.
00:47:40Est-ce que vous êtes bien assis là ?
00:47:42Ça lui a pris plein de temps pour tout dessiner.
00:47:46Quand ils ont lancé ce concours, il y avait seulement un mois pour déposer son projet.
00:47:51Au 19e siècle, dans cette salle, tout le monde parlait parce que c'est un lieu de rendez-vous.
00:47:59Tout le monde avait envie de se voir aussi.
00:48:01Donc regardez ce lustre-là.
00:48:03C'est un lustre qui pèse quand même 8 tonnes.
00:48:05Donc avant le début du spectacle, il descendait.
00:48:10Il mettait bien 45 minutes pour allumer le 340 bec de gaz.
00:48:14Ensuite, il remontait et comme ça, la lumière restait allumée pendant le spectacle.
00:48:19Dans les années 60, le plafond d'origine était devenu noir.
00:48:22Avec justement cette fumigrasse de bec de gaz, quand ils ont voulu le nettoyer,
00:48:27ils se sont aperçus qu'ils ne pouvaient pas parce que ça a été peint sur une coupole au cuivre.
00:48:32C'est-à-dire, en frottant, la peinture disparaissait.
00:48:35Il n'y a rien de l'être fait.
00:48:37Et c'est là où le ministre de la Culture, André Malraux, a demandé à l'artiste russe Marc Chagall de faire un autre plafond.
00:48:45C'est Chagall.
00:48:47Vous connaissez Marc Chagall ?
00:48:49Oui.
00:48:49Oui ? Très bien.
00:48:51Ah oui, Chagall.
00:48:52Oui, c'est moderne, oui.
00:48:53Oui, mais c'est joli.
00:48:55C'est très coloré.
00:48:57Donc Marc Chagall, il était tellement honoré que la France lui demande de faire ce plafond qu'il a fait ça gracieusement.
00:49:04Chagall aussi, il n'a pas voulu qu'on enlève le plafond d'origine.
00:49:07Le plafond d'origine est toujours là-haut.
00:49:1020 cm plus bas, il a mis une structure contre laquelle il a collé cette toile à lui,
00:49:15qu'il a fait en honneur de 14 compositeurs.
00:49:18Par exemple...
00:49:19Mozart, la photo enchantée.
00:49:21L'acte des Cisines.
00:49:22L'acte des Cisines.
00:49:23Ah, j'ai un cas qui...
00:49:23L'acte des Cisines.
00:49:24Vous avez Gisèle, un ballet romantique du XIXe siècle.
00:49:28Vous avez Carmen.
00:49:30Ah, bien sûr.
00:49:31Oui, Carmen, oui.
00:49:32À l'opposé, vous avez un autre portrait de Marc Chagall.
00:49:35Ah ouais ?
00:49:36Vous voyez, il s'est fait comme dans une icône russe.
00:49:39Juste un petit élément, puisque vous voyez, celui qui a créé l'Académie royale de musique,
00:49:44c'est le Roi Soleil, c'est Louis XIV.
00:49:46Donc, il a intégré à l'Académie de musique l'Académie de danse qu'il avait créée quelques années auparavant.
00:49:56Donc, toutes ces institutions, elles sont toujours pérennes.
00:49:58Le ballet de l'Opéra, il s'entraîne dans les nombreux studios là-haut.
00:50:08Ce n'est pas un musée, c'est un lieu de création, un lieu vivant.
00:50:11Plus de menton, Tosca.
00:50:18Oh là là, non, non, non, maestro.
00:50:21Stop, stop.
00:50:22Maestro, on l'a déjà dit ça.
00:50:23Il faut trop de silence.
00:50:25Same place, please.
00:50:27Il faut qu'il garde la cadence.
00:50:28Silence.
00:50:33Même chose.
00:50:35Et yam, pam, pam, pam, pam, pam.
00:50:41Et.
00:50:43Lourd derrière les filles.
00:50:44Lourd le bras, juste.
00:50:47Assemblez, collez.
00:50:49Jasmine.
00:50:50Et hop, en bas, en bas.
00:50:53Pose.
00:50:53Un, et.
00:50:56Et hop.
00:50:57Bien.
00:50:58Et ti.
00:51:02Encore plus, les filles, avec le pied derrière.
00:51:05Restez, gardez la ligne.
00:51:08OK, c'est beaucoup mieux, les filles.
00:51:09Bien.
00:51:11Et.
00:51:11Et.
00:51:11Och, l' rifles.
00:51:13Un, et.
00:51:15Pas.
00:51:16Un, et.
00:51:17N, plus.
00:51:18Un, et.
00:51:20Un, et.
00:51:20Oui, oui.
00:51:22Un, et.
00:51:24D'entrée.
00:51:24Un, et.
00:51:26Un.
00:51:26Un, et.
00:51:28À.
00:51:28...
00:51:59...
00:52:03...
00:52:04...
00:52:12...
00:52:17...
00:52:18...
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