Alain Minc, essayiste, affirme que "la dissolution était un acte impardonnable"

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Alain Minc, essayiste, est revenu sur la dissolution de l'Assemblée nationale à l'été 2024. Ce dernier ne mâche pas ses mots et critique ouvertement la décision d'Emmanuel Macron.

Transcript

00:00Depuis la dissolution, je boude.

00:02Je trouve que c'est un acte impardonnable.

00:04Vous ne vous parlez toujours pas ?

00:06Ah non.

00:08Non, je trouve qu'il faut manifester son désaccord.

00:12Je le fais publiquement et je ne vois pas l'intérêt.

00:14Il n'écoute pas.

00:15Ce n'est pas la peine de lui parler.

00:16C'est vous qui ne lui parlez plus ou lui qui ne vous parle plus ?

00:19La manière dont ça se passe, aucun des deux ne parle à l'autre.

00:21Et quand je dis publiquement que je boude,

00:24il ne va pas se rouler à mes pieds pour bavarder.

00:27Quand il aura quitté le pouvoir, on se reparlera.

00:30Il aura besoin que des gens lui parlent à ce moment-là.

00:33Mais quand il aura quitté le pouvoir, il n'écoute personne ?

00:36C'est ce que vous pensez ?

00:37Je pense profondément.

00:39Ou alors, pour la dissolution, il n'a écouté que des imbéciles.

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